La capacité d'adaptation n'est pas l'imitation.
Il signifie le pouvoir de résistance et d'assimilation.
Mahatma Gandhi 1869-1948 (Inde)
Vous n'avez qu'une seule chose à savoir : https://fr.khanacademy.org/
La Khan Academy est complètement gratuite, et le restera.
http://travail-emploi.gouv.fr/espaces,770/formation-professionnelle,1937/apprentissage,2500/
Dispositif « zéro charges » pour les entreprises
de moins de 11 salariés qui recrutent un apprenti mineur
Le dispositif apprentissage « zéro charges » permet d’exonérer de charges les employeurs qui recrutent un apprenti mineur pendant la première année du contrat.
Une nouvelle aide est annoncée par la présidence de la république :
Dès le 1er juillet 2015, une nouvelle mesure permettra une exonération de charges sociales et de salaires pour les entreprises de moins de 11 salariés embauchant des apprentis mineurs.
Le salaire des apprentis mineurs dans les TPE sera ainsi intégralement pris en charge par l’Etat.L’aide sera versée chaque trimestre.
Pour l’apprenti, rien ne sera changé. Il aura toujours des cotisations sociales et sa rémunération de l’apprenti sera entièrement préservée. Source : https://www.alternance.emploi.gouv.fr/portail_alternance/
Myriam KISS. Anild 05/2015
La patience a des limites. Gérer socialement le chômage en attendant les effets de la reprise ne suffit plus. Ceci est d’autant plus grave quand il s’agit des « Jeunes ». Il est temps d’arrêter de payer l’inactivité. Inversement, on doit stimuler l’activité.
Pour créer ou recréer de l’emploi, la clé indispensable, c’est l’activité. Mais il ne faut pas confondre activité et emploi.
On doit se mobiliser pour favoriser l’accès à l’activité « marchande » en contribuant à réduire de manière importante toutes les dépenses passives en diminuant au maximum l’assistanat.
La prime d’activité doit remplacer à partir du 1er janvier 2016 le revenu de solidarité active (RSA) activité et la prime pour l’emploi (PPE), incluant désormais les 18-25 ans. C’est une initiative incitative pour aller à l’emploi. Ce qui est proposé ci-dessous est plus direct et complémentaire.
Emploi : pour les jeunes sans qualification et sans diplôme…
Plus de 40.000 élèves sortent chaque année du système éducatif sans aucune qualification. À ces élèves sans aucune qualification s’ajoutent environ 140.000 jeunes qui quittent le système scolaire sans diplôme.
Ce sont au total 180.000 jeunes sans diplômes ou sans aucune qualification avec un très lourd handicap.
Le contrat d’activité n’est pas une réponse pour ces jeunes puisqu’il s’adresse à des personnes qualifiées ayant une expérience professionnelle.
Des solutions existent pour ces jeunes sans qualification et sans diplôme : alternance et apprentissage. Mais quantitativement et structurellement, c’est insuffisant aujourd’hui.
La population sinistrée de jeunes sans qualification et sans diplôme, l’absence ou le non accès à l’emploi est synonyme de marginalisation et d’exclusion. Aussi, il n’est pas nécessaire de prolonger inutilement la période d’inactivité. C’est pourquoi, il faut créer des Centres de pré qualification à l’emploi (CPQE).
Les Centres de pré qualification à l’emploi (CPQE)
L’objectif est d’orienter les jeunes pour préparer leur insertion professionnelle et sociale. La durée de cette formation (à caractère obligatoire) est de 3 ans, accessible dès 15 ans et jusqu’à 18 ans au plus tard. Les plus âgés ne dépasseront pas les 21 ans. Il faut leur donner ou leur redonner le goût de l’effort et les aider à reprendre confiance en eux.
Il importe qu’ils acquièrent un savoir-faire professionnel, un savoir-être et une notion de savoir-vivre en groupe, utiles. La société a besoin d’eux.
Tout au long de l’année, les espaces Maison de l’emploi du territoire de Plaine Commune proposent de nombreux rendez-vous pour la formation, l’information et l’accès à l’emploi sur les filières qui recrutent. Zoom sur les initiatives ... Pour en savoir plus, contactez :
Anne-Sophie Vivares : 01 55 93 49 32 / anne-sophie.vivares(at)plainecommune.com.fr
Aujourd'hui, la recherche d'un stage s'apparente à une véritable recherche d'emploi. Il n’est pas toujours facile de trouver un bon stage et les étudiants sont nombreux sur le marché.
Voici quelques conseils…
Avoir un projet bien défini : « Tout commence dès la recherche de stage » explique Frédérique Rossi, Responsable des relations entreprises ISEG Group-Campus de Bordeaux. « Le stagiaire doit avoir un projet professionnel défini et une idée précise des missions qu'il souhaite se voir confier. C'est pour cela que lors de leur rencontre, il doit y avoir un accord entre l'employeur et le futur stagiaire sur les missions proposées. La définition précise de la mission par l'employeur permet à l'étudiant de bien comprendre ce que l'on attend de lui, elle est donc essentielle. Bien sûr, les missions diffèrent selon le niveau d'études. »
Soigner sa candidature : soignez son CV et sa lettre de motivation est primordial et aussi important pour un stage que pour un emploi. Si vous n’avez pas fait de stage précédemment ou de jobs étudiants ou d’été, n’hésitez pas à valoriser vos travaux d’études ou vos hobbies pouvant avoir un intérêt dans l’entreprise : encadrement de jeunes sportifs, participation au journal de l’école, bénévolat… Attention également aux fautes d’orthographe : pour les éviter, faites-vous relire.
S’informer sur l’entreprise : une candidature personnalisée sera plus pertinente et montrera l’intérêt que vous avez pour l’entreprise. N’hésitez donc pas à personnaliser votre CV et votre lettre de motivation en fonction des entreprises, même si cela prend un peu plus de temps que d’envoyer la même candidature à tous.
Chercher au bon moment : « Pour les stages de fin d'année scolaire - qui démarrent au printemps - mieux vaut démarrer ses candidatures début janvier car avant, elles risquent de tomber parmi les mails de fin d'année, pendant les congés et d'être noyées dans la masse » rappelle Barbara Muntaner, rédactrice en chef de www.cidj.com. « Selon la longueur souhaitée du stage et la taille de l'entreprise, le processus d'embauche peut être plus ou moins long […]. Mais pour les stages de BTS par exemple, les processus sont souvent plus courts » ajoute-t-elle.
Surveiller les offres de stage : on les trouve sur tous les sites spécialisés emploi et stages comme Regionsjob.com. Vous pouvez également vous créer des alertes afin de recevoir les offres directement dans votre boîte mail dès leur publication. Ou télécharger votre CV sur les CV-thèques de ces sites en prenant soin d’y ajouter un mot clef (commercial, journaliste, développeur…).
Faire des candidatures spontanées : 50% des emplois à pourvoir ne feraient pas l’objet d’une annonce. Ce marché caché existe également pour les stages. En allant au-devant de l’offre, vous démontrez ainsi votre motivation et votre profil peut créer l’opportunité. Renseignez-vous en amont sur l’entreprise et ses projets pour mieux cibler votre candidature et faire mouche.
Aller à la rencontre des recruteurs : salons, forums, évènements recrutement… Les occasions de rencontrer les entreprises existent. Apportez votre CV et préparez votre venue en faisant la liste des entreprises qui vous intéressent, en identifiant leurs activités respectives, et en soignant votre présentation. Plus vous leur ferez bonne impression, plus ils se souviendront de vous !
Soigner son image sur les réseaux sociaux : si les recruteurs consultent les profils des candidats à l’emploi sur les réseaux sociaux, ils le feront possiblement pour leurs futurs stagiaires ! Ne laissez donc pas trainer des photos de vos soirées arrosées (pour vérifier, tapez vos nom et prénom sur Google Images), verrouillez votre profil Facebook et pensez à vous créer un profil sur Viadeo ou LinkedIn si ce n’est pas déjà fait !
Préciser que le stage fait l’objet d’une convention, dans le cadre d’un cursus pédagogique précis : cette mention va rassurer le recruteur et vous évitera ainsi qu’à lui de perdre du temps. Sans convention, l’employeur peut être accusé de « travail dissimulé », c’est pourquoi l’attestation de responsabilité civile ne suffit pas.
Penser à relancer l’entreprise : il est important de relancer l’employeur sous une huitaine de jours afin, d’abord, de savoir si votre candidature a bien été réceptionnée, de se rappeler à son bon souvenir et de savoir où en est le processus de recrutement du ou des stagiaires. Cela montrera également votre motivation. Cette relance peut se faire par mail ou par téléphone.
A lire également : - 10 règles à suivre pour réussir son stage - "La vie professionnelle se construit dès le premier stage"
Source : Priscilla Gout – 9/02/2015 http://www.maformation.fr/actualites
Formation 3.0 est un blog dédié à la formation, à l'éducation, à l'emploi des nouvelles technologies dans l'enseignement et à la pensée visuelle.
L’école dispense son enseignement à tous de manière indifférenciée.
Pourtant, nous sommes tous différents. Goûts, histoire personnelle, expériences et influence de l’environnement concourrent à faire de nous des êtres uniques. Cela se reflète aussi dans les profils d’apprentissage. Pour en savoir plus : http://format30.com/2012/02/29/quel-etudiant-etes-vous/
ORANGE, premier employeur du digital en France ouvre dès cet automne deux parcours gratuits d’apprentissage collaboratif en ligne, destinés au grand public pour découvrir les opportunités professionnelles du digital et se former aux métiers du numérique.
Ces deux MOOC, premiers opus d’une initiative thématique inédite, vont permettre au plus grand nombre de découvrir, de se former et de mieux saisir les opportunités professionnelles qu’offre le digital. Ils seront disponibles sur Solerni, la plateforme de social learning par Orange.
Qu'est ce qu'un Mooc ?
Un « MOOC » est un parcours d’apprentissage en ligne au cours duquel de nombreux participants interagissent et partagent leurs compétences.
« Massive » signifie que ce parcours peut regrouper un nombre illimité de participants,
« Open » montre qu’il être ouvert à tous, quels que soient sa situation géographique et ses connaissances antérieures,
« Online » annonce qu’il se déroule en ligne,
« Course » indique qu’il possède un début, une fin et un programme.
Comment s'inscrire ?
La participation à l’un de ces deux parcours de formation collaboratif en ligne permettra d’obtenir un badge remis par Orange. En complément, des animations ludiques rythmeront le parcours des apprenants et permettront de remporter des lots.
Le grand public peut dès maintenant s’inscrire au parcours de son choix :
- decoderlecode.solerni.org pour le MOOC « décoder le code »,Le point sur ces amendements au projet de loi sur la simplification de la vie des entreprises.
Aide à l'apprentissage, portage salarial, sécurisation des 24 heures... Divers amendements adoptés à l'Assemblée nationale, dans la nuit du 22 au 23 juillet 2014, précisent ces dispositifs.
C'était l'une des annonces fortes de la 3e conférence sociale :
une nouvelle aide financière de 1 000 € pour toute embauche d'un premier apprenti. Un amendement au projet de loi sur la simplification de la vie des entreprises, adopté à l'Assemblée nationale, apporte des précisions sur cette nouvelle aide.
Quelles conditions pour bénéficier de cette nouvelle aide à l'apprentissage?
L'aide sera finalement réservée aux entreprises de moins de 50 salariés.
L'amendement adopté le 22 juillet 2014, en séance du soir, prévoit qu'elle sera versée aux seules entreprises qui justifieront, à la date de conclusion du contrat, ne pas avoir employé d'apprentis depuis le 1er juillet de l'année précédente dans l'établissement du lieu de travail de l'apprenti.
Par ailleurs, l'entreprise devra être couverte par un accord de branche étendu comportant des engagements en faveur de l'alternance. Il devra comporter des engagements qualitatifs et quantitatifs en matière de développement de l'apprentissage (par exemple, la valorisation de la formation des maîtres d'apprentissage ou la mixité des recrutements) et, notamment, des objectifs chiffrés en matière d'embauche d'apprentis.
L'aide, dont le montant ne pourra pas être inférieur à 1 000 €, sera due pour tout contrat d'apprentissage conclu à compter du 1er juillet 2014, à l'issue de la durée de deux mois pendant laquelle le contrat d'apprentissage peut être rompu par l'une ou l'autre des deux parties.
S'agissant des contrats conclus entre le 1er juillet 2015 et le 30 juin 2015, l'aide sera due sous réserve que l'accord de branche soit étendu avant le 30 juin 2015.
L'amendement prévoit une autre mesure : les jeunes qui recherchent un maître d'apprentissage seront orientés vers les entreprises qui n'atteignent pas, dans leur effectif annuel moyen, le quota de 4% d'alternants.
Pour ce faire, le ministère du Travail... pourra transmettre à Pôle emploi la liste des entreprises qui ont versé la contribution supplémentaire à l'apprentissage due, dans ce cas là.
Sécuriser les dérogations individuelles à la durée minimale de 24 heures
C'est dans le cadre de ce projet de loi que le gouvernement compte faire passer un aménagement à la durée minimale de 24 heures pour les contrats de travail à temps partiel.
Un amendement adopté le 22 juillet 2014 prévoit en effet d'habiliter le gouvernement à fixer par ordonnance la procédure permettant de sécuriser la relation entre l'employeur et le salarié lorsque le salarié qui avait demandé à travailler moins de 24 heures, demande à retrouver un emploi d'une durée de 24 heures.
Il faudra donc attendre la publication de l'ordonnance pour connaitre avec précision le contenu du dispositif, même s'il a déjà été discuté entre les partenaires sociaux et le gouvernement. L'idée est de "verrouiller" la demande du salarié et de permettre à l'employeur de pouvoir opposer un refus si le salarié demande ultérieurement à passer à 24 heures.
Afin de préserver les droits du salarié, une priorité d'emploi serait instituée si un poste d'une durée de 24 heures venait à être disponible ou créé dans l'entreprise.
Encadrement législatif du portage salarial
Le gouvernement compte également profiter de ce véhicule législatif pour régler un autre cas : celui du portage salarial. Le Conseil constitutionnel a invalidé le 11 avril 2014 la disposition de la loi du 25 août 2008 sur le portage salarial, estimant que le législateur n'aurait pas du renvoyer aux partenaires sociaux la responsabilité de fixer l'intégralité du régime. Les Sages ont laissé au législateur jusqu'au 1er janvier 2015 pour rectifier le tir.
Un amendement, également adopté le 22/07/2013, prévoit que le gouvernement sera habilité à prendre par ordonnances des mesures de niveau législatif visant à déterminer les conditions essentielles de l'exercice du portage salarial, ainsi que les principes applicables à la personne portée, à l'entreprise de portage et à l'entreprise cliente.
Le Premier ministre, Manuel Valls, avait effectivement annoncé lors de son discours de clôture de la 3e conférence sociale que "l'accord majoritaire qui encadre [le portage salarial] devra trouver une nouvelle base législative avant la fin de l'année 2014". L'une des pistes est en effet de reprendre dans un texte de loi les dispositions de l'accord du 24 juin 2010.
Le texte finalisé à la rentrée
Il faudra toutefois attendre la rentrée 2014 pour que ces dispositifs soient adoptés.
Le texte adopté dans la nuit du 22 au 23 juillet 2014 à l'Assemblée nationale sera à l'ordre du jour au Sénat à la rentrée. Lorsque le texte sera définitivement voté, le gouvernement pourra prendre ces ordonnances, qui entreront en vigueur une fois publiées au Journal officiel.
Source : Florence Mehrez 23/07/2014 http://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/droit-travail
Cette carte a été réalisée avec le logiciel iMindMap
Un récent rapport de l’administration propose des pistes pour lever les freins qui au-delà des aspects financiers, entravent le développement de l’apprentissage.
A cette occasion, les auteurs rappellent que le secteur public ne forme « que » 2,5 % des apprentis pour des raisons connues, déjà analysées… et proposent de mener, ultérieurement, « une expertise approfondie sur la question de l’obligation d’embauche et de quota dans la fonction publique ».
Selon les auteurs d’un rapport sur « les freins non financiers au développement de l’apprentissage » publié le 12 mars 2014, « s’il convient de chercher à accroître le nombre d’apprentis dans le secteur privé, la fonction publique, qui peut former des apprentis depuis 1992, ne doit pas rester en dehors de ce mouvement ». Ils relèvent que, d’après la DGAFP, le secteur public ne comptabilisait que 2,5 % de l’ensemble des apprentis en 2011 :
Des chiffres qui « restent bien en deçà des potentialités », jugent-ils, avant de relativiser : « Même si on peut considérer qu’une autre forme d’alternance caractérise la plupart des formations aux métiers de la fonction publique. En effet, les cursus des professions médicales et des cadres des trois fonctions publiques comportent des stages en milieu professionnel pour une part importante du temps de formation. »
Des freins « déjà longuement analysés »- Les freins au développement de l’apprentissage dans le secteur public ont déjà été « longuement analysés », rappellent les auteurs. En 2009, le député Laurent Hénart avait remis au Premier ministre un rapport sur le développement des formations en alternance dans le secteur public », accompagné d’un plan d’action permettant « à la fois d’accroître le nombre de jeunes en alternance et d’apprentis recrutés dans le secteur public et de diversifier les métiers qui leur sont ouverts ».
Les auteurs du rapport de mars 2014 se contentent donc de rappeler les facteurs « bloquants » communs aux trois fonctions publiques :
« les conditions de qualification des maîtres d’apprentissage,
le coût à la charge de l’employeur public,
la faible connaissance de l’emploi public,
la concurrence d’autres dispositifs comme les emplois aidés et le PACTE 3 par exemple ».
Il existe d’autres freins, ajoutent-ils, propres à chaque fonction publique, « comme la contrainte du plafond d’emplois dans la fonction publique d’Etat ».
Faire de la fonction publique un secteur comme les autres . Pour lever ces freins, ils préconisent :
« de mieux intégrer l’observation des évolutions de l’emploi public aux travaux de préparation des contrats de plan régionaux de l’emploi et de la formation professionnelle, afin de faire de la fonction publique un secteur comme les autres »;
de simplifier les mesures d’accès à l’emploi public aux premiers niveaux en supprimant le PACTE;
concernant la fonction publique d’Etat, d’intégrer la comptabilisation des apprentis dans le plafond d’emploi pour seulement un demi emploi temps plein (ETP);
de faciliter les parcours d’apprentissage dans la fonction publique hospitalière pour certains diplômes relevant des secteurs sanitaire et médico-social.
La mission propose de conduire, dans une mission ultérieure, une expertise approfondie sur la question de l’obligation d’embauche et de quota dans la fonction publique (qui existe dans le secteur privé).
Le gouvernement, engagé dans une réforme du financement de l’apprentissage, souhaite développer cette filière et s’est fixé pour objectif 500.000 jeunes en apprentissage d’ici à 2017, pour lutter contre le chômage des moins de 25 ans.
Pour aller plus loin
Source : Vbouhour - 20 mars 2014 http://infos.emploipublic.fr
Alors que les jeunes de moins de 25 ans subissent un taux de chômage deux fois supérieur à celui des adultes, l’Institut Montaigne a souhaité interroger les Français sur l’apprentissage : quelle perception en ont-ils ?
Leurs représentations, longtemps négatives sur cette modalité de formation, ont-elles évolué ?
Les pouvoirs publics en font-ils assez pour soutenir l’apprentissage ?
Les jeunes sont-ils prêts à choisir massivement de telles formations ? Leurs parents souhaitent-ils les y encourager ?
Ces questions ont été abordées dans une étude réalisée en février avec l’Institut CSA et dévoilée le 18 mars 2014.
Pour mémoire, l’Institut Montaigne a consacré de nombreux travaux à l’emploi des jeunes ces derniers mois, notamment l’ouvrage Chômage : inverser la courbe, publié aux éditions Les Belles Lettres (2013) et la note Une nouvelle ambition pour l’apprentissage : 10 propositions concrètes (janvier 2014).
Myriam KISS. Anild 04/2014
Le secteur de la santé est celui qui affiche le taux de chômage le plus bas, à seulement 3% pour les diplômés d'un CAP ou d'un BEP, 8% après un bac pro ou un brevet professionnel (BP).
Il tombe même à 1% pour ceux qui ont réussi à décrocher un BP dans le travail du bois.
Les diplômés exerçant un métier réglementé comme la coiffure ou l'esthétique tirent aussi plutôt bien leur épingle du jeu.
Pour les autres, en revanche, l'insertion professionnelle s'avère plus compliquée.
Moins de 60% des jeunes formés aux métiers du livre, de l'image et du son, du secrétariat, de l'accueil-hôtellerie-tourisme, du commerce, des services à la collectivité et de la comptabilité ont décroché un emploi stable.
Les établissements commencent à s'en rendre compte et évitent d'orienter leurs élèves dans ces filières sans avenir. Ainsi, les inscriptions en formation comptabilité ont chuté de 38% et de 28% en secrétariat bureautique.
Bac pro ou pas ?
Autre enseignement de cette étude du Céreq : si, en règle générale, les diplômés les plus élevés tels que le bac pro et le BP garantissent de meilleurs débouchés que les CAP et autres BEP, cette règle ne vaut pas dans tous les secteurs d'activité.
Par exemple, dans le gros oeuvre du bâtiment, un CAP suffit : 3 ans après leur cursus, 90% des diplômés occupent ainsi un CDI.
A l'inverse, dans les secteurs moins porteurs - en particulier dans le secrétariat-bureautique, comptabilité et commerce, le niveau bac ne suffit plus.
L'idéal est de compléter son cursus par un BTS pour des postes de type aide-comptable.
Côté rémunération, les diplômés des filières professionnelles gagnent en moyenne 1.200 euros net par mois. Soit à peine plus que le Smic.
Pour les mieux rémunérés, le salaire mensuel médian atteint 1.520 euros par mois pour les titulaires d'un bac pro ou d'un BP en génie climatique.
Taux de chômage et rémunération des diplômés, 3 ans après un CAP-BEP, Bac pro-Brevet professionnel-Brevet de Technicien, filière par filière
Source : Sandrine Chauvin - Capital.fr 18/12/2012
Pour faire face à la crise, les acteurs de l'Insertion par l'Activité Economique (IAE) estiment qu'il faudrait que 150.000 personnes très éloignées de l'emploi puissent accéder chaque année, d'ici à 2017, à une de leurs structures afin de se former et reprendre des habitudes de travail.
L'Assemblée nationale a validé début novembre 2012 une augmentation de 10 millions d'euros du budget de 197 millions alloués à l'IAE dans le projet de Loi des finances.
Le Comité national des entreprises d'insertion (CNEI) rappelle qu'il en faudrait 60 de plus afin de pouvoir accompagner et salarier 3.000 chômeurs de longue durée ou bénéficiaires du RSA supplémentaires dans des entreprises d'insertion et de travail temporaire d'insertion.
Au plan national, plusieurs programmes existent afin de faciliter la mobilité européenne des apprentis :
L’Europass-Mobilité permet de valoriser et de faire reconnaître l’expérience et les qualifications acquises à l’étranger. Plus d’infos sur europass.cedefop.europa.eu.
SESAM (Stages européens en alternance dans les métiers), permet aux jeunes titulaires d’un CAP ou d’un BEP de signer un contrat de huit mois dans un pays européen.
Leonardo permet aux personnes en formation initiale ou continue de partir en stage dans un des pays de l’Union européenne. Plus d’infos sur www.europe-education-formation.fr.
L’apprentissage, c’est avant tout une double formation :
Le Centre de Formation assure la formation théorique (enseignement général et technologique : français, maths, législation, initiation à l’économie et à la gestion, et enseignement professionnel en fonction du métier préparé : technologie, dessin, etc…).
Le sport est obligatoire, sauf dispense médicale, et enseigné en tenant compte des épreuves de l’examen.
En fonction du diplôme ou du titre préparé, le nombre d’heures de cours varie de 400 heures minimum par an pour un CAP à 675 heures minimum pour un BTS ou Bac Professionnel.
Concernant les diplômes de l’enseignement supérieur, la durée varie de 500 à 600 heures en moyenne.
Le rythme de l’alternance est adapté au métier et au diplôme.
L’entreprise assure la formation professionnelle pratique correspondant au diplôme ou titre prévu et permet au jeune d’être en situation de travail.
Le saviez-vous ? Le parcours de l’apprenti est désormais pris en compte et la loi prévoit un maintien de la rémunération pour ceux qui enchaînent 2 contrats d’apprentissage.
Vos parents peuvent percevoir les allocations familiales jusqu’à vos 20 ans et l’allocation de rentrée scolaire jusqu’à vos 18 ans, si votre salaire ne dépasse pas 55% du SMIC.
Votre salaire n’est pas soumis aux cotisations sociales salariales. Le montant indiqué est donc celui que vous percevez réellement ! De plus, votre salaire annuel est exonéré d’impôts sur le revenu s’il ne dépasse pas le montant du SMIC annuel.
Sans employeur, pas de contrat d’apprentissage possible !
Cette première étape constitue une entrée dans le marché du travail. Il s’agit de rechercher des entreprises, de les démarcher et d’obtenir un rendez-vous pour un entretien.
Qui contacter ? Dans un premier temps, vous pouvez faire appel à vos connaissances, consulter les petites annonces dans les journaux, consulter les pages jaunes, les annuaires d’entreprises, les offres de contrat en apprentissage à l’ANPE.
Certains organismes peuvent aussi vous aider :
- les Centres d’Aide à la Décision (CAD),
- les chambres consulaires (Chambres de Commerce et d’Industrie, Chambres des Métiers et de l’Artisanat, Chambres d’Agriculture),
- les CFA,
- les organisations syndicales et professionnelles.
Pour convaincre l’employeur, vous devez, avant tout, faire preuve de motivation et de volonté http://www.emploi.gouv.fr/
Le contrat d’apprentissage est un contrat de travail à durée déterminée, dont la durée varie de 6 mois à 3 ans voire jusqu’à 4 ans pour les personnes handicapées, qui formalise les engagements entre l’employeur, l’apprenti et le CFA.
- Il prévoit l’ensemble des dispositions liées à la formation qui se déroule en CFA,
- Il protège l’apprenti et apporte des garanties à son employeur,
- il peut être signé au maximum 3 mois avant le début de la formation et 3 mois après,
- Il peut être conclu avec un employeur du secteur privé ou public.
Le cas de l’apprentissage familial : Lorsqu’un apprenti mineur est employé par un ascendant, son contrat d’apprentissage doit être accompagné d’un RIB bancaire au nom du jeune.
S’INSCRIRE en CFA
Généralement, l’employeur inscrit son apprenti au plus près de son entreprise ou du domicile du jeune et en fonction du diplôme visé. La formation est gratuite pour l’apprenti. Elle est financée, par les entreprises qui paient la taxe d’apprentissage et par la Collectivité Territoriale de votre département.
Des financements complémentaires peuvent être apportés par l’Union européenne et l’Etat.
Les obligations du CFA sont :
- établir votre plan de formation en lien avec les activités de l’entreprise,
- vous dispenser une formation qui complète celle reçue en entreprise,
- organiser les rencontres avec votre maître d’apprentissage,
- mettre en place des outils de liaison entre le CFA et l’entreprise,
- effectuer des visites dans l’entreprise, rendre compte de votre assiduité aux différents interlocuteurs,
- vous faire bénéficier d’un positionnement à votre entrée en apprentissage et vous proposer un parcours spécifique qui tienne compte de vos compétences.
Temps de travail : Le temps passé en CFA est considéré comme un temps de travail à part entière. Il est donc rémunéré et ouvre l’accès aux mêmes droits que les heures en entreprise. De même, toute absence nécessite un arrêt de travail.
Un congé spécial . Vous avez droit à un congé spécial de 5 jours pour préparer votre examen final.
Un décret paru le 4 mai 2012 au Journal officiel, donne la possibilité à un jeune en apprentissage de travailler chez plusieurs employeurs à la fois.
Le texte précise ainsi "qu'une partie de sa formation pratique peut être dispensée dans d'autres entreprises que celle qui l'emploie". Ce nouveau décret entre en vigueur dès samedi 5 mai 2012.
Objectif, lui permettre d'étoffer ses connaissances techniques. Un bon point pour l'apprenti, mais une difficulté d'organisation supplémentaire pour les entreprises. Explications
Les jeunes formés en apprentissage s'adaptent mieux au monde du travail. C'est une certitude. Et pourtant, si le gouvernement avait fixé un objectif de 800 000 apprentis en 2015, ils ne sont que 600 000 aujourd'hui.
Exonération de charges, primes, quota d'apprentis relevé dans les grandes entreprises (de 4 à 5%), les mesures ont été nombreuses au cours des cinq dernières années. Une communication massive qui peine pourtant à convaincre totalement les entreprises d'embaucher.
Principalement en cause, les problèmes d'ordre organisationnel. L'apprenti n'est pas un salarié comme les autres. Sa présence alternée entre l'entreprise et son centre de formation, pose parfois des problèmes, notamment dans les petites structures.
Convention tripartite
Depuis le 14 avril 2012, les apprentis peuvent déjà être employés par les entreprises de travail temporaire et être envoyés en mission dans une tierce entreprise.
Cette mesure vise essentiellement les métiers techniques, "afin de permettre à l'apprenti de compléter sa formation", par l'expérience de nouveaux équipements.
Le "partage" devra faire l'objet d'une "convention tripartite conclue entre l'employeur, l'entreprise d'accueil et l'apprenti" fixant toutes les modalités du transfert et la répartition des rémunérations et frais.
Le décret stipule que le temps passé dans d'autres entreprises n'excède pas la moitié du temps de formation en entreprise prévu par le contrat d'apprentissage.
Un maître d'apprentissage devra aussi être nommé dans chaque entreprise d'accueil et les dérogations au travail de nuit seront sous la responsabilité de celui-ci.
Source : Sébastien Pommier avec AFP - LEntreprise.com 04/05/2012 - www.chefdentreprise.com
Un décret d'application de la loi du 28/07/2011 rend possible l'apprentissage dans les Entreprises de Travail Temporaire. Les jeunes apprentis seront liés à la fois à leur agence d'intérim et à l'employeur qui leur confie une mission. Le but est de doper l'emploi des jeunes.
La loi du 28 juillet 2011, dite "Loi Cherpion", du nom du député UMP qui en a été l'initiateur, vient d'être traduite par le Décret n° 2012-472 du 11 avril 2012 relatif à l'apprentissage dans les Entreprises de Travail Temporaire (ETT).
La Loi Cherpion permet aux agences de travail temporaire d'embaucher des jeunes en contrats d'apprentissage, et de "partager" leur apprenti avec un employeur leur confiant une mission, l'entreprise "utilisatrice".
L'apprenti devra avoir un maître d'apprentissage dans les deux entreprises. L'apprenti sera lié par deux contrats: un contrat d'apprentissage avec l'agence d'intérim et un contrat de mise à disposition avec l'entreprise utilisatrice, qui doit "organiser la liaison entre les maîtres d'apprentissage et le centre de formation des apprentis".
Une agence d'intérim ne pourra pas employer simultanément plus de cinq apprentis.
La loi Cherpion vise à doper l'emploi des jeunes, notamment via l'apprentissage. Le gouvernement s'est fixé l'objectif de 800 000 apprentis d'ici à 2015, contre 600 000 aujourd'hui. www.legifrance.gouv.fr/
Alors que l'étau se resserre sur le marché de l'emploi des jeunes sans formation, l'apprentissage via l'intérim pourrait être une piste pour les sortir de l'impasse.
En France, 1 million des 8 millions de jeunes de 15 à 24 ans sont à la dérive, ni en formation ni à l'école, et sans emploi. Chaque année, 150.000 d'entre eux sortent du système scolaire, sans travail.
"Cette jeunesse est laissée pour compte, son niveau de souffrance est insupportable, en clair, ce sont les futurs indignés!", lance Françoise Gri. La présidente de ManpowerGroup en France ajoute: "En tant qu'entreprise, nous devons agir. Il faut lancer un plan Marshall pour développer les compétences professionnelles de ces jeunes."
60% des intérimaires ont moins de 30 ans
Françoise Gri, Présidente de Manpower, est d'autant plus concernée que selon une récente étude du Prisme, l'organisme qui regroupe les professionnels de l'intérim, 60% des intérimaires sont âgés de moins de 30 ans et environ un cinquième d'entre eux sont peu ou pas diplômés.
Avec la « loi Cherpion du 28 juillet 2011 », qui simplifie le recours à l'alternance, les entreprises d'intérim peuvent désormais conclure des contrats d'apprentissage.
Un vrai plus, quand on sait que plus d'un tiers du total des intérimaires finissent par décrocher un emploi en CDD ou en CDI.
"A la place d'un apprentissage dans une seule entreprise, les jeunes se verront proposer un parcours dans plusieurs structures, au fil des missions d'intérim. Ils seront suivis par un tuteur RH de l'entreprise temporaire et par un tuteur chez chacun de leurs employeurs", précise Françoise Gri. L'apprentissage via l'intérim est une piste pour sortir certains de ces jeunes de l'impasse... sous réserve qu'ils décrochent un contrat.
L'apprentissage pour les jeunes diplômés
Conçu à l'origine pour les jeunes sans ou avec peu de diplôme, "l'apprentissage offre des places qui sont occupées aux deux tiers par les jeunes diplômés, contre 50 % quelques années plus tôt", constate Stéphane Carcillo, Maître de conférences à Paris-I Sorbonne, professeur associé en Economie à Sciences Po Paris, et coauteur de « La machine à trier ». Comment la France divise sa jeunesse (1).
Même pétris de bonnes intentions, les recruteurs préfèrent un apprenti diplômé, qui maîtrise les connaissances et les codes de base pour s'intégrer rapidement.
Il existe bien des programmes de pré-apprentissage, sorte de mise à niveau incluant lecture, calcul, motivation, savoir-être, mais, rappelle Stéphane Carcillo, "les quelque 7000 places actuelles sont insuffisantes".
(1) Avec Pierre Cahuc, Olivier Galland, André Zylberberg, Eyrolles/Fondation ManpowerGroup pour l'emploi, Coll. "La nouvelle société de l'emploi". Source : Isabelle Hennebelle 2011- www.lexpress.fr
La procédure de dépôt et d’enregistrement des contrats d’apprentissage a été assouplie par les Pouvoirs publics. Les formalités liées à l’enregistrement des contrats d’apprentissage viennent d’être simplifiées par un décret pris en fin d’année 2011.
Comme auparavant, l’employeur doit transmettre le contrat d’apprentissage, accompagné du visa du directeur du Centre de Formation des Apprentis (CFA) attestant l'inscription de l'apprenti, à la Chambre Consulaire dont il relève (en principe la Chambre de Commerce et d’Industrie ou la Chambre des Métiers et de l’Artisanat) pour qu’il soit enregistré, et ce avant le début de l’exécution du contrat ou, au plus tard, dans les 5 jours ouvrables qui suivent.
Mais désormais, la Chambre Consulaire est seule compétente pour juger la validité du contrat d’apprentissage. Auparavant, la Chambre Consulaire procédait à l’enregistrement du contrat puis le transmettait à l’administration qui contrôlait la validité de l’enregistrement.
Autre changement : jusqu’à présent, l’employeur devait joindre au contrat un certain nombre de justificatifs (titres ou diplômes du maître d'apprentissage, par exemple), dont la liste est fixée par arrêté.
Désormais, ces pièces n’ont plus à être systématiquement envoyées mais doivent uniquement être tenues à disposition du service d’enregistrement et lui être communiquées sur demande.
Enfin, l’obligation de transmettre à la Chambre Consulaire la fiche médicale d’aptitude délivrée par le médecin du travail, au plus tard dans les 15 jours qui suivent l’enregistrement du contrat, a été supprimée. Une visite médicale d’embauche doit cependant toujours être réalisée, dans un délai de 2 mois à compter de l’embauche. Source : http://www.montreuil.fr https://www.alternance.emploi.gouv.fr
Transmettre vos connaissances … Avez-vous pensé à l’Apprentissage ?
De nombreux artisans hésitent encore à former un apprenti.
Pourtant, tout en apportant des avantages à votre entreprise (humains, financiers, …), le recrutement d’un jeune constitue surtout un investissement pour l’avenir. Vous voulez assurez la pérennité de votre entreprise, transmettre votre savoir-faire, votre passion et le goût du travail bien fait …
Vous êtes chef d’entreprise, pour vous embaucher un apprenti, c’est :
- lui apprendre le métier tel que vous le pratiquer,
- le former non seulement au métier, mais surtout à la culture d’entreprise,
- apprendre à le connaître pendant la formation et réussir son embauche,
- apporter une véritable valeur ajoutée à l’entreprise,
-à plus long terme, envisager la possibilité de lui transmettre votre entreprise.
Le Service Formation Professionnelle, Apprentissage, Emploi et CAD de votre Chambre de Métiers et de l’Artisanat se tient à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.
Sciences Po. 27 rue Saint Guillaume - 75007 Paris
Niveau V : CAP, BEP. Préparé en deux années, le CAP donne à son titulaire une qualification dans un métier déterminé. Ces deux diplômes permettent d'être embauché en tant qu'ouvrier ou employé qualifié.
Le DUT sanctionne une formation de technicien supérieur. Il forme des personnels d'encadrement technique capables de s'adapter à une famille d'emplois dans la production, la recherche appliquée, les services. Le secteur agricoleD'autres diplômes peuvent être préparés: Exemple : Certificat Supérieur Consulaire de Gestion et de Commerce. |
Le contrat de professionnalisation remplace les contrats de qualification et d’adaptation. Les rémunérations peuvent être supérieures à celles proposées par le contrat d'apprentissage.
Mais si on y acquière une qualification on obtient pas nécessairement un diplôme à l'issue de sa formation.
Qui peut être embauché sous contrat de professionnalisation ?
Peuvent être embauchés dans le cadre d'un contrat de professionnalisation :
-les jeunes âgés de 16 à 25 ans révolus, qui peuvent ainsi compléter leur formation initiale ;
-les demandeurs d'emploi âgés de 26 ans et plus.
Quels employeurs peuvent embaucher un salarié |
Peuvent conclure des contrats de professionnalisation tous les employeurs assujettis au financement de la formation professionnelle continue, à l'exception de l'État, des collectivités territoriales et de leurs établissements publics à caractère administratif. |
Conclusion et fin du contrat de travail : quelles caractéristiques ? |
Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail en alternance à durée déterminée ou indéterminée avec une action de professionnalisation. Il doit dans tous les cas être établi par écrit. |
L'employeur s'engage à assurer aux bénéficiaires d'un contrat de professionnalisation une formation leur permettant d'acquérir une qualification professionnelle et à leur fournir un emploi en relation avec cet objectif pendant la durée du contrat à durée déterminée ou de l'action de professionnalisation dans le cadre d'un contrat à durée indéterminée. |
Quelle est la durée de l'action de professionnalisation ? |
L'action de professionnalisation comporte des périodes de travail en entreprise et des périodes de formation. |
Quelle est la durée de la formation ? |
Les actions d'évaluation et d'accompagnement ainsi que les enseignements généraux, professionnels et technologiques sont mis en œuvre par un organisme de formation ou par l'entreprise elle-même si elle dispose d'un service de formation. Les actions de formation sont financées par les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) au titre des contrats et périodes de professionnalisation : le financement s'effectue sur la base des forfaits horaires fixés par accord conventionnel ou à défaut d'un tel accord sur la base de neuf euros quinze de l'heure. |
Un tuteur est-il obligatoire ? |
Dans le cadre des contrats de professionnalisation, l'employeur a la possibilité de désigner un tuteur, mais non l'obligation. |
Dépenses de formation |
Les dépenses exposées pour la formation du tuteur peuvent être prises en charge par un organisme collecteur des fonds de la formation professionnelle dans la limite de 15 € par heure de formation pour une durée maximale de 40 heures. |
Quelles sont les conditions de travail du salarié ? |
Le titulaire d'un contrat de professionnalisation est un salarié à part entière. À ce titre, les lois, les règlements et la convention collective lui sont applicables dans les mêmes conditions qu'aux autres salariés, dans la mesure où leurs dispositions ne sont pas incompatibles avec les exigences de leur formation. |
Quel est le montant de la rémunération ? |
Jeunes de 16 à 25 ans révolus |
Quelles sont les incidences pour l'entreprise d'une embauche |
Quelles sont les démarches à accomplir ? |
L’aide est gérée par Pôle emploi. Pour en bénéficier, l’employeur doit adresser à cette institution une demande dans les deux mois suivant le début de l’exécution du contrat concerné |
Source : Ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé http://www.travail-emploi-sante.gouv.fr
D'après les résultats du sondage 2012 des Apprentis d'Auteuil, seul un quart des dirigeants de PME ont entendu parler de la réforme de la taxe d'apprentissage entrée en vigueur au 1er janvier 2012.
Danger ! C'est la conclusion qui ressort du sondage annuel sur l'apprentissage réalisé auprès des patrons de PME pour les Apprentis d'Auteuil et dont le cru 2012, que Le Figaro dévoile, porte sur la réforme de la taxe d'apprentissage votée l'année dernière.
À l'heure où le président de la République a fixé un objectif de progression du nombre d'alternants (800.000 en 2015) et que les recrutements ont progressé de 8,3% sur un an, seul un quart des patrons de PME ont entendu parler de cette réforme entrée en vigueur au 1er janvier 2012 et censée doper les embauches de jeunes en difficulté.
Quant à ceux qui s'estiment informés (ils ne sont que 4%), 25% hésitent sur son efficacité. «Pour être efficace, le dispositif de la taxe d'apprentissage devrait être moins complexe et plus lisible», tranche Xavier Delattre, le directeur des Ressources des Apprentis d'Auteuil.
Depuis le début de l'année 2012, la taxe d'apprentissage collectée auprès des entreprises de plus de 250 salariés est progressive, fonction du nombre d'apprentis présents dans l'entreprise.
Plus ce nombre est élevé et se rapproche du quota obligatoire de 4%, moins le niveau de la taxe est élevé (variant de 0,2% à 0,05% de la masse salariale). Jusqu'ici, c'était «tout ou rien»: une taxe de 0,1% jusqu'à 3% d'apprentis, pas de taxe au-delà.
Mieux, une prime de 400 euros par an est désormais versée pour tout contrat supplémentaire au-delà du seuil de 4% et les entreprises de moins de 250 salariés, non assujetties, bénéficient d'une exonération de charges pendant un an pour tout recrutement d'un jeune en contrat d'apprentissage.
Adaptation des apprentis
Si une minorité de chefs d'entreprise (29%) se disent «mal informés du mécanisme de collecte et des possibilités qu'ils ont de choisir à qui ils versent leur taxe d'apprentissage», près d'un sur deux ne sait rien de l'utilisation qui est faite de cette manne de 2 milliards d'euros par an.
Pis, 71% jugent que cette taxe est un impôt dont le fonctionnement reste «opaque», notamment dans les petites entreprises.
Cette méconnaissance est d'autant plus dommageable qu'une majorité de patrons la considèrent «importante pour assurer le développement et le succès de l'apprentissage en France» (81%) et la voient comme «un moteur d'intégration des jeunes dans l'entreprise» (75%).
Au final, seuls 14% des chefs d'entreprise estiment qu'ils vont davantage embaucher d'apprentis en 2012 et 43%, ni plus ni moins.
«L'ampleur de la crise nous fait craindre que les entreprises recrutent moins en apprentissage cette année même si nous restons convaincus que la réforme de la taxe d'apprentissage peut avoir un effet bénéfique sur l'insertion des jeunes en difficulté, juge Xavier Delattre.
Il faut continuer à promouvoir ces formations et travailler sur les freins au recours des apprentis. Aux yeux des chefs d'entreprise, c'est moins «la charge salariale» (pour 22% d'entre eux) que «l'insuffisante adaptation des apprentis au monde de l'entreprise» (29%) et «le manque de candidats du fait de la mauvaise image des métiers manuels» (25%) qui expliquent le faible taux de recours à ces formations.
«Nous devons travailler en amont avec l'entreprise sur le profil du jeune apprenti et l'accompagner au quotidien une fois recruté pour augmenter ses chances d'accéder à l'emploi durable», explique Xavier Delattre. Source : Marc Landré Lefigaro.fr 01/2012