Parce que la France qui gagne est résolument mondiale !
Huit start-up à la conquête du marché américain
Encouragées par les exemples de Critéo ou de Business Objects, les start-up françaises rêvent de "success story" aux Etats-Unis. Passage obligé la Silicon Valley...
Depuis le 26 avril 2015, huit start-up sélectionnés par Bpi-france et Business France participent à la deuxième édition du programme d'accélération UBI I/O (input/Output) soit 10 semaines d'immersion totale sur un mode commando pour attaquer le marché américain.
Ce programme, qui succède en French Tech Tour, est destiné à soutenir le développement international des start-up françaises à fort potentiel.
"Des pépites qui ont pour vocation de devenir globs.ales" explique le directeur de l'innovation de la Banque publique d'investissement, Paul-François Fournier, rappelant que les PME qui exportent sont aussi celles qui créent le plus d'emplois en France.
Règle d'or pour la Silicon Valley, le Net-worwing.
Avec 600 000 ingénieurs dans la Silicon Valley, 110 000 entreprises enregistrées à Palo Alto ainsi que 50 000 à 60 000 Français installés dans la baie, difficile de trouver un écosystème aussi dense.
La communauté des Français à l'étranger compte un bon nombre de ses membres à des postes clés parmi les "champions" (Google, Apple, Microsoft, Tesla...) ; ils jouent le rôle de mentors et de facilitateurs, ouvrant les portes de leurs réseaux, quand ils ne deviennent pas à leur tour investisseurs.
Myriam KISS. Anild 06/2015 - Source : Lexpansionn° 805
Diaporama
Une fois n'est pas coutume, ce sont les marques françaises que nous suivons dans leurs stratégies gagnantes à l'étranger. Tour du monde des success stories.
> Lire la suite : http://www.e-marketing.fr/Thematique/etudes-1000/International-10001/Diaporamas/les-marques-fran-aises-gagnantes-export-250873/hexagone-mise-ses-atouts-250874.htm?IDInfoPartie=4020&utm_source=EMKG_17_02_2015&utm_medium=e-mail&utm_campaign=newsletter&XType=XTM&isn=17/02/2015
Pour réussir dans les pays étrangers, il faut être plus que jamais une entreprise légitime, compétente, jusqu'au-boutiste dans sa stratégie et surtout, oser affirmer ses propres valeurs.
Importer sa french touch tout en la connectant aux valeurs locales, oser se confronter aux grands acteurs du pays grâce à des atouts techniques, ne pas avoir peur de bousculer les habitudes locales pour émerger, adopter une stratégie de contournement pour se faire admettre ou encore savoir se fondre sans se perdre.
Ces démarches montrent une France qui gagne aux pays des géants.
Au Japon, où la France est le troisième investisseur mondial, à Hong Kong, avec l'implantation de 700 sociétés françaises, à Abu Dhabi, capitale des Émirats arabes unis, où se côtoient 160 entreprises françaises et 7 600 de nos ressortissants. Mais aussi à New York, si proche culturellement de notre capitale.
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Source : 16/02/2015 . Martine Ghnassia et Isabelle Grange, InCapsule By Ifop
La France est comme "ratatinée"
Non, jamais de toute notre histoire, même à l'apogée de la période napoléonienne elle n'a été aussi grande qu'elle l'est depuis 1994.
1994, c'est-à-dire depuis l'application des accords de Montego Bay qui créent ce que l'on appelle dans le jargon juridique des ZEE - zones économiques exclusives.
Tout pays bordier de l'océan dispose, en plus de ses eaux territoriales d'une bande de 200 miles marins - soit 372 kilomètres - dont il est, en surface comme dans ses fonds, pleinement souverain au plan économique.
La France est ainsi devenue le second domaine maritime de la planète, tout juste derrière les Etats-Unis, et loin devant l'Australie qui est en troisième position... ce qui nous ouvre, ainsi qu'à l'ensemble de l'union Européenne, des opportunités à profusion...
-La France, L'Europe et l'Occident semblent être de plus en plus sur le banc de touche d'une économie monde qui s'est déplacée en Asie ?
Non, le passage du nord-ouest et plus encore le passage du nord sont en train de créer une nouvelle donne très favorable à l'occident en permettant le désenclavement du nord Canada et surtout de la Sibérie. C'est un nouveau monde géoéconomique qui est entrain de se mettre en place.
-Le 21e siècle sera le siècle de la soif et l'ONU aurait répertorié 300 conflits potentiels résultant du manque d'eau douce.
Oui, si nous ne réglons pas la question de l'énergie, car si les eaux douces ne représentent que 2,5 % des eaux de la planète...
Il va donc nous falloir avoir recours aux eaux marines, elles qui sont de surcroît bien réparties, mais leur dessalement nécessite de l'énergie.
La mer peut-elle nous fournir de l'énergie ?
Oui précisément. Elle nous offre un potentiel considérable que l'on ne fait qu'entrevoir.
L'énergie thermique des mers, entre autres procédés, et notre pays est aujourd'hui celui qui est le plus en pointe sur cette technologie d'avenir, devrait bientôt permettre à la mer de donner aux zones tropicales de l'énergie et même l'énergie nécessaire pour dessaler ses eaux afin de pallier au manque d'eaux douces dont ces contrées ont besoin.
...et nous aider au plan alimentaire ?
Certainement. Imaginez qu'aujourd'hui le milliard deux cent millions de vaches que représente à lui seul le cheptel bovin provoque plus de gaz à effet de serre que l'ensemble du transport mondial.
La demande accrue en protéines des pays émergents et la croissance démographique pour répondre aux besoins protéiniques nécessiteraient deux milliards de vaches dans 10 ans, en 2025, ce qui ne pourrait aboutir qu'à faire exploser la planète.
L'aquaculture, les algues, dont certaines ont 67% de protéines sur poids sec, offrent de ce point de vue de formidables perspectives et pourraient permettre, à condition que l'on s'en donne les moyens, d'éradiquer la malnutrition.
De la même manière, la mer au plan de la santé et du bien-être va nous permettre de vivre mieux.
Mais notre pays n'est pas tourné vers la mer...?
Parce qu'on ne lui en parle pas suffisamment. Dès que la mer est au rendez-vous, que l'on pense au Vendée Globe, à l'émission Thalassa, aux manifestations de Grands voiliers... nous répondons massivement présents.
Les Français s'intéressent enfin et de plus en plus à la mer.
Notre pays dispose d'ailleurs maintenant de formidables fleurons dans le domaine maritime ce dont nous n'avons pas encore conscience et qui représentent une valeur supérieure à l'industrie automobile, ou encore aux secteurs aéronautique ou bancaire.
La mer est le meilleur moyen pour restaurer l'emploi et la croissance... encore faut-il une politique maritime, ce qui n'est hélas toujours pas le cas.
En quoi le maritime peut-il tirer l'emploi ?
Le chômage procède dans une large mesure du manque de compétitivité de notre pays.
Et ce manque de compétitivité résulte, ce que l'on ne dit jamais parce que semble-t-il on n'en a pas même conscience, parce que nos ports sont des culs de sac.
Sait-on que les 2/3 des biens que nous importons et exportons passent par Anvers, Hambourg ou Rotterdam ?
Pire : un conteneur sur deux qui rentre ou qui sort de la région Paca passent également par Anvers, Hambourg ou Rotterdam...
Comment être compétitif dans ces conditions quand l'acheminement d'un bien de Shanghai à Anvers coûte quatre fois moins cher que de l'acheminer depuis ce port dans l'ouest de la France et à plus forte raison dans le sud de la France.
C'est toute la compétitivité des entreprises de notre pays et plus encore celles de la moitié sud qui est ainsi plombée parce que nos deux premiers ports, Le Havre et Marseille, sont insuffisamment reliés à l'intérieur du pays par manque d'infrastructures ferroviaire et fluviale.
Une situation qui renchérit pour beaucoup la valeur de nos produits et grève notre pouvoir d'achat.
Ne risque-t-on pas après avoir surexploité la terre de surexploiter la mer ?
Les 237 experts réunis il y a quelques années dans le cadre de Grenelle de la mer ont bien montré que s'il y a un secteur où il est aisément possible de concilier développement économique et développement durable permettant de générer ce que j'appellerai un « développement désirable », c'est bien le domaine maritime qui contient "la quasi-totalité des solutions".
Encore faut-il pour cela qu'il y ait un politique maritime en France, comme au niveau européen... Il est temps de mettre le cap sur l'avenir !
Interview de Christian Buchet, Directeur du Centre d'études et de recherche de la mer de l'Institut catholique de Paris.
Il a publié "Cap sur l'Avenir ! A contre-courant les raisons d'être optimistes" aux Editions du moment, Paris 2014.
Source 02/2015 : www.huffingtonpost.fr/
Alstom et Thales ont annoncé avoir remporté un contrat pour la mise à niveau des systèmes de signalisation du métro de Hong Kong pour un montant d'environ 330 millions d'euros, ont annoncé les deux groupes français dans un communiqué.
Thales et Altsom sont chargés par l'opérateur du réseau du métro de Hong Kong, MTR, de remplacer le système de signalisation existant (supervision automatique des trains, enclenchement et conduite automatique des trains).
Lire l'article http://cfe-cgcdethalescommunications.blogspot.fr/
http://www.capital.fr/bourse/actualites/thales-et-alstom-remportent-un-contrat-pour-le-metro-de-hong-kong-1008093
Myriam KISS. Anild 01/2015
Technologie : Google interrompt le programme explorateurs des lunettes connectées Glass et a confié à Tony Fadell, le père de l’iPod, la mission d’élaborer les prochains modèles destinés au grand public.
Pour autant, cela ne signe pas la fin définitive du projet dont le développement va être retiré des laboratoires Google X pour être confié à Tony Fadell, l’un des ingénieurs qui a conçu l’iPod et cofondé Nest, racheté par Google pour 3,2 milliards de dollars.
Un nouveau modèle de Glass devrait sortir dans le courant de l’année 2015. "Vous commencerez à voir de nouvelles versions de Glass quand elles seront prêtes ("pour l'instant, interdiction de regarder")”, peut-on lire sur Google+.
Reste que les Goggle Glass semblent ne pas avoir convaincu. Selon Reuters, les développeurs se désintéressent eux aussi des lunettes connectées. Or, sans solide catalogue applicatif, point de salut.
Sur les 16 développeurs interrogés, neuf d’entre eux ont tout simplement arrêté leurs développements faute de consommateurs ou en raison des limitations des lunettes.
Si on ajoute le prix des lunettes connectées : 1500 dollars et la multiplication des restrictions (interdiction dans certains cinémas ou en voiture), l'avenir ne semble pas vraiment radieux pour ce qui apparaît finalement plus comme un gadget.
Juniper Research conforte le rapport de Reuters. Selon le spécialiste, plusieurs obstacles sérieux entravent toujours le chemin des lunettes connectées, parmi lesquels un "time-to-market" beaucoup trop long et pire, le manque de cas d'usage clés pour le consommateur.
Mais la liste des doléances ne s'arrête pas là. Pour le cabinet, les inquiétudes des consommateurs et des Etats restent fortes concernant la vie privée et la sécurité.
Pour Juniper Research, ces terminaux connectés ne seront pas acceptés avant que ces préoccupations n'aient été résolues ou apaisées.
En conséquence, juge Juniper Research, cet équipement est amené à rester un produit de niche à moyen terme, soit au moins durant les quatre à cinq prochaines années.
L'étude estime ainsi que cette lente acceptation ne permettra pas de dépasser le cap des 10 millions d'unités d'ici 2018.
Pour autant, Juniper Research ne condamne pas ce marché, expliquant que celui-ci en est au même stade que le smartphone lors de son apparition au début des années 2000. Par ailleurs, le cabinet estime que l'arrivée d'acteurs de premier plan devrait contribuer à améliorer significativement les ventes durant les deux années qui viennent.
L'avenir des Google Glass passe peut-être exclusivement par le B2B, à travers la mise en place d'applications métiers comme avec la SNCF.
Source du 16/01/2015 avec Eureka Presse. http://www.zdnet.fr/actualites/google-suspend-la-commercialisation-des-google-glass-39813021.htm
La nouvelle édition du Guide des start-up high-tech d'Olivier Ezratty vient de paraître. L'occasion d'interroger ce fin connaisseur de l'écosystème du numérique français. Et de lutter contre la mororisté ambiante. Interview.
Quelles sont les principales modifications de cette livraison 2014 du guide de start-up high-tech ?
Olivier Ezratty : L'écosystème se densifie un peu plus chaque année. Il y a de nouveaux incubateurs, de nouveaux accélérateurs ou des FabLabs, ces espaces très à la mode depuis quelques années en France. Je les rajoute donc au fur et à mesure de leur développement.
Les principaux changements concernent surtout les aides publiques et la fiscalité.
Il y a notamment une véritable action de simplification de la part de Bpifrance depuis sa création. J'aborde également le nouveau cadre législatif concernant le financement participatif.
Comment définiriez-vous l'écosystème français ?
Olivier Ezratty : Dans un récent post de blog, je disais qu'il était en surchauffe.
Ce terme témoigne à la fois d'un écosystème en bonne santé avec une forte volonté d'entreprendre en France et la présence de structures d'accompagnement solides.
On peut aussi voir ça comme la preuve qu'une sorte de bulle est en train de se créer avec un foisonnement d'idées et de projets plus ou moins pérennes. Mais l'idée d'une surchauffe n'est pas affreuse car pour qu'il y ait des succès, il faut que des boîtes se plantent.
Quand on parle de la Silicon Valley, on cite les grandes réussites à la Google mais on oublie de mentionner les boîtes disparues ou les échecs.
Que les talents et les pertes ne soient pas gâchés mais réinjectés dans ce grand système.
Quels secteurs ont le vent en poupe ?
Olivier Ezratty : En ce moment, la mode est aux objets connectés, au Big Data, au marketing analytics ou à l'impression 3D. Il y a deux ans, tout le monde se lançait dans la géolocalisation mais c'est un secteur difficile.
Les modes entraînent des "me too", des boîtes aux business jumeaux. Dans ces cas-là, seuls ceux capables de générer de la valeur ajoutée pourront tirer leur épingle du jeu.
Les entrepreneurs français qui quittent la France, vous en pensez quoi ? Est-ce un signe inquiétant ?
Il y a toujours eu des départs, des migrations. Il faut, là aussi, regarder les choses avec optimisme. Il me semble logique de penser à se développer, à conquérir l'étranger quand on est entrepreneur.
On peut tout à fait envisager une phase de développement à l'international pour l'essor de l'entreprise sans l'interpréter comme une fuite.
Quand Jean-Baptiste Rudelle de Criteo est parti s'installer à Palo Alto pour ouvrir un bureau aux Etats-Unis, il ne s'agissait pas d'une fuite ou d'un échec de la France, incapable de le garder. Il est revenu depuis et le succès de son entreprise est perpétuellement cité en exemple.
Halte au pessimisme !
En savoir plus http://lentreprise.lexpress.fr Source : Tiphaine Thuillier -LEntreprise.com le
Le centre commercial "l'art de vivre à la française, Parc français" ouvrira ses portes en 2014 près de Shanghai. Ses gestionnaires ont profité du salon Planète PME le 18 juin 2013, pour promouvoir leur projet auprès des PME françaises.
À l'heure où le "made in France" est souvent opposé au "made in China" certaines initiatives inversent la tendance.
Dès 2014, L'art de vivre, Parc français devrait accueillir sur plus de 200 000 m² un espace commercial et culturel sur le thème de la tradition française, à Suzhou, près de Shanghai. Un projet ambitieux qui avait déjà été présenté lors de l'édition 2012 du salon.
Une délégation d'investisseurs et d'entrepreneurs de Suzhou, emmenée par le CITEC-MOFCOM, China International Trading Exchange Center du Ministère du commerce, était présente sur Planète PME pour rencontrer des entreprises françaises qui souhaitent s'implanter dans un centre commercial "made in France".
Avec ce projet, le gestionnaire souhaite proposer aux classes moyennes de Suzhou (10 millions d'habitants) ou encore de Shanghai et Hangzhou, des produits de qualité issus de PME françaises.
30 % proposeront des produits tels que meubles, vêtements, accessoires de mode et de puériculture. Et la même proportion devrait accueillir des restaurants français.
De quoi contribuer à développer le goût des Chinois, dont le pouvoir d'achat grandit, pour le made in France. Source : Claire POISSON, 06/2013 http://www.chefdentreprise.com http://www.planetepme.org/ -
Situé au plein cœur de la ville de Suzhou, au centre de l’arrondissement de Wuzhou, le projet « L’art de vivre, Parc français » longe la rive nord du Grand Canal Pékin - Hangzhou.
Ce canal fait partie du projet d’aménagement de l'environnement urbain de Suzhou, « Wuzhou, deux rivières, un fleuve ». Le long du Grand Canal Pékin – Hangzhou, il s’étend sur un kilomètre, et sur une surface de 143 200 m². La superficie construite totale est estimée à environ 208 800 m².
Une fois terminé, le Parc français sera l’un des plus grands parcs à thème [chinois].
On y trouvera des produits traditionnels français :
Pour en savoir plus : http://www.artdevivre.cn/fpark_index.html?lang=fr
Myriam KISS. Anild 06/2013
Une étude réalisée par l'Institut supérieur des métiers révèle pourtant que la majorité d'entres elles ne bénéficient d'aucune aide. Contrairement aux grands groupes. Explications.
Les Douanes viennent de publier le 8 juin 2013, les chiffres mensuels du commerce extérieur de la France. Un privilège dont elles se passeraient bien, vu le niveau de la balance commerciale hexagonale.
En effet, pour le mois d'avril 2012, le déficit extérieur de la France s'est creusé de 200 millions d'euros supplémentaires pour s'établir sur les 12 derniers mois à 68,301 milliards d'euros!
Ce constat amer trouve un écho direct dans une récente étude réalisée par l'Institut supérieur des métiers (ISM), que vient de rendre public l'Assemblée permanente des chambres de métiers et des artisans (APCMA).
Selon ce rapport, les entreprises artisanales représentent 30% du total des entreprises exportatrices françaises !
Et pourtant, avec leur 4 milliards d'euros cumulés, elles ne pèsent que pour 10% de l'ensemble des exportations françaises.
Ces entreprises jouissent pourtant d'une notoriété internationale de leur savoir-faire : dans les deux-tiers des ventes, c'est la "marque France" qui est à l'origine de la commande directe d'un client étranger, relève l'enquête... Dès lors, comment valoriser davantage l'exportation de ce vivier ?
Pour remédier à ce manque de visibilité, l'APCMA expérimente depuis cette année une mission de représentation à Dubaï.
L'organisation a ainsi retenu une correspondante déjà en poste dans l'Emirat, pour aider les artisans du secteur de la décoration intérieure à se faire connaitre des maîtres d'oeuvre locaux. " Cela fait trois mois que l'on a lancé le dispositif. Notre correspondante ayant déjà une activité personnelle, nous lui versons une indemnité supplémentaire ", indique Alain Griset. Un contrat à 1500 euros par mois, plus des commissions.
L'objectif est clairement de pérenniser la relation entre les artisans et les entreprises sur place.
En effet, en plus d'identifier des acheteurs potentiels, des réseaux de distribution et les appels d'offres, ce relais devrait faciliter les échanges, souvent limités aux simples salons ou roadshow organisés ponctuellement.
En clair, aider les artisans à faire connaitre leur savoir-faire. Et aux exportations françaises de redresser la barre... Source : Sébastien Pommier - LEntreprise.com, le 08/06/2012
Pour la 3ème édition du baromètre « PME, les clés de l’export », réalisé pour UPS et la CGPME, TNS Sofres a de nouveau interrogé plus de 400 dirigeants d’entreprises françaises de 0 à 250 salariés sur leurs pratiques et attentes en matière d’export.
L’Europe reste une zone de prédilection pour 91% des entreprises présentes à l'export.
Les entreprises du secteur industriel sont particulièrement attachées au Vieux Continent pour leur activité exportatrice : elles sont 97 % à exporter dans cette zone.
Les PME ont une stratégie de diversification géographique plus avancée que les TPE : elles sont présentes à 57 % en Afrique du Nord (36 % pour les TPE) et à 44 % au Moyen-Orient (27 % des TPE).
Au total, les PME exportent en moyenne dans 4,4 zones géographiques, contre 3,4 pour les TPE. Dans un contexte de crise, les TPE/PME maintiennent leur volonté de dynamiser leur activité à l’export : 90 % des entreprises souhaitent augmenter leur chiffre d’affaires à l’export au cours des prochaines années, proportion identique à celle de janvier 2012.
L’augmentation du chiffre d’affaires est la première motivation des TPE/PME dans leur décision d’exporter (44 %), loin devant le développement d’un marché de niche, qui arrive en deuxième position (21 %).
L’Europe reste un territoire privilégié par les TPE/PME pour le développement de l’export : 61 % des entreprises la citent comme leur premier choix pour l’extension de leur activité à l’international.
Le secteur industriel favorise le continent européen à 81 % pour son développement à l’export.
« Le caractère de proximité de l'Europe avec un marché intérieur et une zone de monnaie unique encourage les patrons exportateurs à en faire leur sphère préférée d'affaires.
C'est un signe encourageant qui prouve la solidité des relations dans la zone mais cela ne les aide pas à aller chercher de la croissance », indique Jean-François Roubaud, président de la CGPME.
Consultez la suite de l'enquête sur le site de la CGPME
Source : http://www.economiematin.fr/les-experts/item/2551-petites-moyennes-entreprises-exportation
Myriam KISS. Anild 12/2012
Environ 45% des entreprises françaises présentes en Chine se sont installées dans la partie Est du pays.
Selon l'Ambassade de France à Pékin, Shanghai comptait à elle seule 820 entreprises françaises en 2008, soit 36,7% du total implanté en Chine. Le dynamisme des activités économiques de Shanghai a attiré bon nombre de Français en Chine, et leur population dans l'est de la Chine a atteint la barre des 15.000 personnes en 2009.
De nombreuses entreprises étrangères ont créé leurs centres de recherche et de développement à Shanghai, en particulier les entreprises françaises. Deux tiers des entreprises françaises présentes en Chine ont ouvert leurs centres de recherche et de développement à Shanghai pour répondre aux besoins et s'adapter au développement du marché chinois, mais aussi au développement des marchés des économies émergentes.
Si une grande partie des entreprises françaises en Chine créent leur siège social à Shanghai, elles préfèrent néanmoins établir leurs bases de production dans des zones situées loin des grandes métropoles, en raison de l'augmentation rapide des coûts (prix du terrain et coût de la main d'oeuvre).
De nombreuses entreprises françaises ont implanté leurs bases de production notamment dans les régions voisines de Shanghai, dont la province du Jiangsu, une des principales provinces industrielles de la Chine, et la province du Zhejiang dont le PIB se place au quatrième rang national.
http://import-export.gouv.fr/le-blog-du-commerce-exterieur-2064/
DR
L’explosion des échelons administratifs
ruine la France
LE CERCLE. Il ne suffit pas de redistribuer des tâches, il faut supprimer des instances.
Au lendemain de la guerre, comme la plupart des démocraties occidentales, la France était essentiellement administrée à trois niveaux, le gouvernement, les départements et les communes. S’y sont ajoutées depuis, l’Europe, les régions et les communautés de communes : un doublement des instances.
La coûteuse mise en place de ces nouvelles organisations n’a en aucune façon diminué les frais et les effectifs des anciennes. Pire, pour ces dernières, les frais ont continué d’augmenter. La charge totale de l’administration s’est alors accrue dans des proportions insupportables.
Les citoyens ont pu s’en rendre compte avec l’envolée et la multiplication des taxes et impôts locaux.
Une mauvaise définition de l’attribution des tâches, chaque entité administrative défendant son « pré carré », a exaspéré les citoyens et les entreprises dans leurs rapports avec l’administration.
Recherches de la bonne filière, doublons dans les démarches, délais d’attente de décisions souvent opaques, chacun peut apporter son témoignage.
La création de nouvelles instances administratives adaptées à l’évolution de la société n’a malheureusement pas été suivie d’une réadaptation de ce qui existait. On a l’impression que dans le domaine politique, les « droits acquis » règnent aussi.
La création des régions reflète le doublement de la population en un siècle, les transferts des populations rurales vers les villes, l’amélioration radicale des transports, la concentration des moyens économiques.
Les départements auraient dû fusionner avec les régions.
Et que dire des 36 700 communes qui, pour leur majorité, reconnaissent ne pas être à même du fait de leur taille d’assumer toutes leurs responsabilités. Elles se regroupent en communautés de communes afin de faire face à des tâches essentielles telles que la distribution de l’eau, le ramassage et le traitement des déchets… Leur importance est telle qu’elles ont été élevées au statut d’unités territoriales.
Pour une relation avec les citoyens sur le terrain, les maires de communes de quelques centaines d’habitants sont-ils nécessaires, alors que l’on trouve suffisant une seul maire pour une ville de 50 000 habitants ?
Ne peut-on suivre l’exemple de l’Italie qui a eu récemment le courage de regrouper un grand nombre de ses communes.
Un consensus existe parmi les Français pour mettre un terme à cette pléthore administrative.
Mais les 600 000 élus ne voteront pas une mesure qui, quels qu’en soient les mérites, en éliminerait un grand nombre de la scène politique.
L’intérêt national dont ils se réclament les serviteurs passe après leurs intérêts politiques personnels, convaincus qu’ils sont d’être un rouage essentiel de la République.
On se contentera de mieux définir les responsabilités de chaque administration.
Le déficit du pays est accablant, tant pis, le citoyen paiera.
Copyrigth. Marc-André Charguéraud | Genève. 26/10/2012. Reproduction autorisée sous réserve de mention de la source.
*Marc-André Charguéraud, Sciences-Po, Droit (Paris) MBA Harvard.
Directeur général adjoint de Bull-General electric. Fondateur et PdG de Gemini (Fusionné dans Cap-Gemini).
PdG de SGS Genève (35 000 personnes dans le contrôle des marchandises dans le monde entier).
Président dans l'assurance vie, l'édition, la banque.
Fondateur et vice-président du Musée international de la réforme à Genève.
A écrit 6 livres et des dizaines d’articles sur l’Occident face à la Shoah.
Son site Expliquez-moi.org publie régulièrement de brefs articles sur l’actualité économique et financière.
Le blog du commerce extérieur est une plateforme d’échanges entre tous les acteurs économiques de l’import-export.
Son objectif est de proposer aux décideurs des éléments de veille stratégique, des analyses, des avis d’experts, des témoignages et des débats.
Il est donc un complément au portail http://import-export.gouv.fr , co-géré par la DGDDI (Direction générale des douanes et droits indirects) et la Direction Générale du Trésor.
Myriam KISS. Anild 07/2012
La France a de nouveau un ministère du Commerce Extérieur dirigé par Mme Nicole Bricq.
C’est un signe de la mobilisation générale de notre pays pour redresser l’économie.
Le Commerce extérieur sera un rouage essentiel du pacte productif
voulu par le Président de la République, François Hollande.
« Mon engagement sera total. J’aime l’entreprise, j’en suis issue, et j’entends œuvrer aux côtés des grands groupes, des PME et des ETI pour mener la bataille de l’export.
Je plaiderai partout, toujours, pour un commerce juste et réciproque. Nous devons avoir une parole et une action de fermeté face aux protectionnismes plus ou moins revendiqués.
L’innovation est un facteur essentiel de notre conquête des nouveaux marchés à l’international. Nos entreprises doivent mutualiser leurs efforts dans nos territoires et à l’export.
Nous disposons d’un service public de l’export propre à vous accompagner à l’international, sécuriser votre développement et vous aider à conquérir des parts de marché.
Les services de l’Etat et les opérateurs publics sont mobilisés avec mes collègues ministres et moi. La bataille du redressement et de l’emploi nous engage tous.
Mais j’ai aussi besoin de vous. Nous ne pourrons rien faire sans les entreprises ; ce sont elles qui créent ou peuvent créer des richesses. Nous serons d’autant plus efficaces et pertinents si nous partons des réalités concrètes, de vos besoins, de vos capacités à vous porter au-delà de nos frontières mais aussi de vos contraintes. C’est ensemble, chacun à sa place, que nous réussirons ».
Myriam KISS. Anild 07/2012
DR
Les entreprises ayant reçu le label OEA
sont aujourd’hui 500 en France.
Les critères d’octroi et modalités de délivrance
Toute entreprise, quelle que soit sa taille ou son statut (chargeur, logisticien…) peut demander à bénéficier du statut d’OEA.
L’attention est toutefois appelée sur le fait que le statut comporte des obligations (cf. ci-dessous) qui peuvent se révéler contraignantes pour les entreprises dont le volume d’activité à l’international n’est pas significatif.
Le statut d’OEA « simplifications douanières » pout être obtenu, sur demande, notamment par les sociétés qui répondent aux exigences suivantes :
- absence de condamnations pour infraction pénale grave liée à l’activité du demandeur ou des personnes chargées du dédouanement et de la logistique;
- antécédents satisfaisants en matière de respect des exigences douanières;
- accessibilité aux écritures douanières et de transport répondant aux exigences de l’administration des douanes;
- une solvabilité financière assurée au cours des 3 dernières années.
Le statut de l’OEA « sécurité/sûreté » pout être délivré, sur demande, aux opérateurs qui satisfont notamment, en plus de celles requises pour l’OEA « simplifications douanières », aux exigences spécifiques suivantes :
- respect de normes strictes en matière de protection contre les intrusions des bâtiments et des zones logistiques;
- engagement de l’opérateur à « fiabiliser » ses partenaires afin de mieux sécuriser la chaîne logistique internationale;
- dans le respect des dispositions légales de chaque État membre, contrôle des antécédents d’employés appelés à occuper des postes sensibles au plan de la sécurité;
- existence d’un programme de sensibilisation des collaborateurs à la sécurité.
Myriam KISS. Anild 07/2012 Source : http://www.douane.gouv.fr/page.asp?id=3421
LE STATUT D’OPERATEUR ECONOMIQUE http://www.douane.gouv.fr/data/file/5137.pdf
Lancement du nouveau portail pour les entreprises http://import-export.gouv.fr/
Dans un contexte de mondialisation accélérée des échanges, les entreprises, les citoyens et les consommateurs français ont besoin d’identifier rapidement les acteurs de l’État ou partenaires institutionnels qui proposent un accompagnement pour réussir leurs opérations de commerce.
Le développement de nos échanges et la conquête de nouveaux marchés à l’export constituent par ailleurs un enjeu majeur pour notre pays : il conditionne notre influence dans le monde, le rayonnement de l’excellence française et surtout la création d’emplois sur le territoire national grâce aux exportations.
Nous avons donc souhaité mettre à votre disposition sur un site unique toutes les informations utiles pour vos démarches commerciales à l’international, des procédures douanières aux outils de financement à l’export, en passant par les coordonnées des différentes administrations et des partenaires de l’État, notamment Coface, Oseo, Ubifrance.
Vous y trouverez par exemple une carte de France avec les coordonnées des guichets uniques export qui sont en cours de création dans chaque région pour répondre aux questions des entreprises et les orienter vers le bon produit ou le bon interlocuteur.
A l’import, vous trouverez une carte reprenant les pôles d’action économique douaniers dont le rôle est de vous informer et de vous conseiller sur les procédures de dédouanement et les régimes douaniers les mieux adaptés à la structure de vos opérations de commerce international.
L’ambition de ce site est de simplifier l’accès à l’information sur le commerce international, tout particulièrement pour les primo exportateurs afin de les accompagner tout au long de leurs démarches.
Nous vous souhaitons une agréable navigation et restons à l’écoute de vos suggestions pour que ce portail réponde le plus efficacement possible à vos besoins d’informations.
Valérie Pécresse | Pierre Lellouche
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Le blog du commerce extérieur est une plateforme d’échanges entre tous les acteurs économiques de l’import-export.
Son objectif est de proposer aux décideurs des éléments de veille stratégique, des analyses, des avis d’experts, des témoignages et des débats.
Il est donc un complément au portail http://import-export.gouv.fr , co-géré par la DGDDI (Direction générale des douanes et droits indirects) et la Direction Générale du Trésor.
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En raison de l’évolution des usages, l’équipe du portail import export travaille à la mise en place de nouveaux outils et services innovants visant à faciliter et favoriser l’accès à l’information des entreprises actives à l’international.
Prochainement, le site Internet existera en version mobile ou se verra décliné en application pour une information et des services immédiatement disponibles.
Programme France export 2012
aider les PME et ETI à se lancer à l'international
Le Programme France export pour 2012 a été dévoilé mardi 22 novembre 2011 par Pierre Lellouche, Secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur.
Ce programme se compose de plus d'un millier d'opérations collectives à l'étranger (salons, rencontres acheteurs, missions export…) qui seront soutenues par les pouvoirs publics pour aider les PME et ETI françaises à trouver les opportunités d'affaires sur les marchés étrangers.
Le Programme France export 2012, véritable agenda de référence pour l'exportateur, propose une sélection de plus de 1000 manifestations collectives à l'étranger dans tous les secteurs.
Il rassemble les opérations subventionnées par les pouvoirs publics et pilotées par les principaux partenaires de l'équipe de France de l'export : UBIFRANCE, les Chambres de Commerce et d'Industrie en France et à l'étranger, ADEPTA et SOPEXA ainsi que les opérateurs bénéficiant de la labellisation.
Pour 2012, il est prévu plus de 17.000 participations d'entreprises à ces manifestations permettant de développer des relations d'affaires sur des marchés étrangers. (Précision au 7/2012 de l'Anild : information datant du Gouvernement de N. Sarkozy)
Le Programme France export 2012 s'appuie sur une cartographie mondiale des couples secteurs / pays prioritaires destinée à orienter plus efficacement l'offre française vers les marchés porteurs. Les pays émergents représentent ainsi le quart de l'ensemble de la programmation.
Avec un grand nombre d'actions « sur mesure » et des services supplémentaires à haute valeur ajoutée proposés aux entreprises en complément de leur participation aux Pavillons France sur les salons internationaux, ce Programme France Export 2012 répond à la demande de Pierre Lellouche de passer d'une logique de moyens à une dynamique de résultats afin que ces actions d'accompagnement permettent aux PME et ETI françaises de concrétiser plus rapidement des contrats à l'export.
Découvrez le discours de Pierre Lellouche présentant le programme France Export 2012
Nouvelles du 1er Symposium Mondial des CCE
Plus de 600 participants venant de plus de 50 pays d'Asie-Pacifique, d'Amérique, d'Afrique et d'Europe se sont réunis à Miami les 9 et 10 Février 2012.
A la fois forum économique et rencontre d'affaires, ce fut une véritable opportunité de networking au sein du puissant réseau des CCE.
De nombreuses personnalités, experts et dirigeants d'entreprise français à l'international ont convergé du monde entier pour partager leur analyse sur la situation économique, leur expérience des affaires et les facteurs-clés de succès à l'international, tels que Frédéric LEFEBVRE, Jacques SEGUELA, François DELATTRE, Jean-Paul BETBEZE...
De grandes entreprises emblèmes de la réussite à l’international étaient représentées : Accor, Airbus, Alstom, Areva, Axa, Bouygues, Christie’s, Dassault, Faurecia, LVMH, Nissan, Ponticelli, Renault, Safran, Suez Environnement, Total, Vinci…
Un événement qui a, sans conteste, mobilisé tous les grands acteurs de l’export et des échanges franco-internationaux.
Parce que la France qui gagne est résolument mondiale !
Le 8 février 2012, la Direction générale du Trésor a présenté aux entreprises exportatrices et aux banques la politique d’assurance-crédit pour 2012.
La politique d’assurance-crédit définit les capacités de prise en garantie par la Coface agissant pour le compte de l’État de contrats à l’exportation pour l’année à venir, à partir d’une analyse des risques financiers estimés pour les pays et des perspectives de flux d’exportations français vers ces mêmes pays.
Lien : http://www.tresor.economie.gouv.fr/File/3369167
Mes démarches export en région
La carte de France de l’export vous apporte tous les contacts utiles afin de réaliser dans les meilleures conditions vos opérations d’export. http://import-export.gouv.fr/rubrique/export/
Les maisons de l’export orientent les entreprises dans leurs démarches de la prospection à l’implantation.
Source : Portail régional, avec un site provisoire, géré par Ile-de-France International.
Une charte export et une marque internationale pour le jeu vidéo
Pierre Lellouche, secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur et Nicolas Gaume, Président du Syndicat National du Jeu Vidéo (SNJV) ont signé le 2 mars 2012 la « Charte export du jeu vidéo », en présence des entreprises et des organisations représentatives du secteur.
A l’occasion de la signature de la Charte, le Syndicat National du Jeu Vidéo a lancé une nouvelle marque export du jeu vidéo français « Le Game », instrument majeur de ce projet collectif ambitieux, qui sera déployée pour la première fois dans le cadre de la Game Developers Conference, lors de la « Game Connection », principale convention d’affaire professionnelle du Jeu Vidéo qui s’est tenu du 5 au 7 mars 2012 à San Francisco.
On Friday 2nd of March 2012, at the French Ministry of economy, partners of the project have launched the new brand that will federate and promote French videogame creativity. Source : http://snjv.weebly.com/
Barack Obama goes French when it comes to buying Games for Christmas
When shopping for games last Christmas, Barack Obama chose Le Game by buying a French best seller game.
Source : http://snjv.weebly.com/
WHO ARE LE GAME ?
More than 250 companies with uncompromising creativity and the great support from french ministries and public agencies
France's Videogame sector has rested on its legacy of more than 40 years of game development, ranging from Rayman and its Raving Rabbids to Ankama's great MMO Dofus and Quantic Dream's Heavy Rain.
If this legacy has founded the great reputation of French talents and videogames abroad, it was high time for the cluster of actors of the French industry to foster a common and global communication plan to highlight the creativity and the diversity of France's developers.
"Today’s competition in the Videogame industry is on a global scale and the French sector wants to structure its message about uncompromising creativity, quality and talents" says Nicolas Gaume, Chairman of the SNJV, who initiated this project.
L'opération promotion du jeu vidéo français à l'étranger
"Le game from France" : c'est la nouvelle marque qui doit représenter le jeu vidéo français à l'étranger, des superproductions d'un Ubisoft aux créations ludiques innovantes de studios de taille modeste.
Ce plan "export" a été signé, vendredi 2 mars 2012 à Paris, par Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat chargé du commerce extérieur, et par Nicolas Gaume, président du Syndicat national du jeu vidéo (SNJV), représentant les développeurs de l'industrie du jeu vidéo.
"Nous ne revendiquons pas une 'french touch', nous voulons aller conquérir les joueurs, qu'ils soient Japonais, Coréens ou Américains", martèle M. Gaume.
Au-delà d'un logo unique, l'accord entre le gouvernement et le SNJV vise "l'amélioration de l'accès des PME aux dispositifs de soutien à l'export et le développement des investissements en France".
Le dispositif mobilisera par exemple l'antenne Ubifrance. Alors que le tissu de développeurs est essentiellement composé de petites ou de moyennes entreprises, l'idée du partenariat est aussi de simplifier les démarches administratives et de limiter le nombre d'interlocuteurs.
UN MARCHÉ FRANÇAIS DE 2,7 MILLIARDS D'EUROS
"La France est un grand pays de consommation de jeu, mais aussi de production. C'est par exemple le premier pays de producteurs de jeux mobiles et de jeux sociaux derrière les Etats-Unis", indique le responsable du SNJV.
D'après les données du syndicat (PDF), le chiffre d'affaires du jeu vidéo en France s'élève à 2,7 milliards d'euros, contre 52 milliards d'euros à l'échelle mondiale. "Le chiffre d'affaires devrait atteindre 90 milliards en 2014, dépassant le [marché du] cinéma", poursuit Pierre Lellouche.
Plus de 300 entreprises employant 5 000 personnes au total sont présentes sur l'Hexagone, offrant toute une gamme de productions, des blockbusters d'Ubisoft au jeu mobile de Gameloft, en passant par les jeux sur les réseaux sociaux, avec Kobojo.
L'industrie française est par ailleurs déjà très tournée vers l'étranger, puisqu'elle exporte, en 2011, plus de 70 % de son chiffre d'affaires.
Le secrétaire d'Etat et le responsable du SNJV ont largement insisté sur certaines "success stories", qui ont connu un important succès commercial à l'étranger.
C'est le cas, par exemple, d'Heavy Rain, conçu par Quantic Dream, et disponible sur Playstation 3. Just dance 3, jeu musical, "conçu à Montreuil et acheté par Barack Obama", a également été présenté comme l'un des modèles à suivre .
L'ÉCUEIL DU CRÉDIT D'IMPÔTS
Mais au-delà de la promotion, ce "plan export" a aussi un rôle défensif. Certains pays, notamment le Canada, ont mis en place des systèmes d'exonération fiscale, qui attirent de plus en plus d'entreprises - y compris parmi celles citées en exemple par le gouvernement.
"Dans certains pays, le crédit d'impôt dépasse les 40 %. Nous avions envie de réagir à ce qu'on pourrait presque appeler un pillage", indique le secrétaire d'Etat.
Parmi les mesures instaurées en France, figure le Crédit d'impôt jeux vidéo, mis en place en janvier 2008, pour quatre ans. Ce dispositif permet de déduire des impôts 20 % des dépenses liées au développement d'un jeu. Une centaine de projets en a bénéficié, pour un total de 32 millions d'euros, selon les données gouvernementales.
La Commission européenne a remis en cause ce dispositif d'aide, au début du mois de février 2012. "Il faut que l'Europe soit beaucoup moins idéologue. Il y a des gens qui ne comprennent pas qu'au nom de la protection du consommateur, on éclate la production et on autorise ailleurs ce qu'on interdit chez nous : le dumping fiscal", estime Pierre Lellouche.
Nicolas Gaume, du Syndicat national du jeu vidéo (SNJV), se veut toutefois confiant dans la reconduite du dispositif, estimant que d'autres pays, comme l'Allemagne et le Royaume-Uni, sont prêts à parler d'une même voix. Source : Laurent Checola. Le Monde.fr | 02.03.2012
“Le Game” Announced at GDC 2012 – Created to Promote French Video Game Industry
A new brand to promote French videogame creativity, Funded by the French trade association and backed by the French government
San Francisco, CA, USA - Tuesday March 6th 2012
In association with Game Connection USA at the 2012 Game Developers Conference in San Francisco, the Syndicat National du Jeu Vidéo (France's videogame trade association) and partners are proud to announce the creation of the new brand to promote French videogame industry, Le Game, as well as their official motto, “Uncompromising Creativity from France.” Backed by the government of France, Le Game will facilitate awareness and trade opportunities for French game developers and publishers on the global scale.
France's videogame sector has cultivated a legacy of more than 40 years of quality game development, from Rayman and Prince of Persia to Ankama's great MMO Dofus and Quantic Dream's Heavy Rain. These titles and many others have established a strong reputation for French talents the world over, but until now, they have all operated independently. Le Game aims to foster a common and global communication plan to highlight the creativity and the diversity of France's developers.
"Today’s videogame industry competes on a global scale, and Le Game will allow France to structure its message of uncompromising creativity, quality and talent," said Nicolas Gaume, Chairman of the SNJV, who initiated this project. “All around the nation, this represents a major step forward for our industry.”
“Le Game” was launched at the French Ministry of the Economy in Paris on Friday March 2nd 2012, with the support and the backing of the French government, represented during the launch by multiple Ministers and government agencies including Ubifrance.
This new brand was founded to promote the creativity and know-how of French gaming professionals the world over. Small companies form the backbone of the French industry, and Le Game will help them gain visibility on the international level. Last but not least, a series of events to promote the French videogame industry will take place at future gaming events and festivals all around the world. The first rendezvous is today's launch of Le Game at Game Connection USA during the 2012 Game Developers Conference in San Francisco, California. Source : http://snjv.weebly.com/press-room.html
Revue de Presse / Traduction francaise
Pierre Lellouche et le Syndicat National du Jeu Vidéo lancent conjointement un plan export et la nouvelle marque du jeu vidéo français à l'international
Paris, le Vendredi 2 Mars 2012
Pierre Lellouche, Secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur et Nicolas Gaume, Président du Syndicat National du Jeu Vidéo (SNJV) ont signé, ce vendredi 2 mars 2012, au Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, la « Charte export du jeu vidéo », en présence des entreprises et des organisations représentatives du secteur.
En 2011, le jeu vidéo était la 2ème industrie culturelle dans le monde (marché de 52 milliards d’euros) et en France (2,7 milliards d’euros) et il devrait détrôner le cinéma en 2014 grâce à une croissance annuelle supérieure à 10%.
Mais les 300 entreprises que compte ce secteur en France sont à 75% des très petites entreprises et sont soumises à une très vive concurrence.
Reconnaissant l’importance économique de ce secteur qui emploie 5000 personnes en France et exporte plus de 70% de son chiffre d’affaires, Pierre Lellouche a souhaité la mise en place d’un plan d’actions export du jeu vidéo français qui rassemble tous les ministères (Affaires étrangères et européennes, Culture et Communication, Industrie, Commerce extérieur) et les opérateurs publics compétents (Institut français, Centre national de la cinématographie et de l’image animée, Ubifrance, l’Agence Française pour les Investissements Internationaux, Oséo, la Coface et le Comité National des Conseillers du Commerce extérieur de la France).
Le Syndicat National du Jeu Vidéo salue cette volonté de travailler ensemble afin de coordonner les dispositifs d'accompagnement à l'international des entreprises du secteur et d'inscrire le jeu vidéo parmi les filières de promotion à l'étranger par les services de l'Etat.
Cette Charte export du jeu vidéo français permettra de gagner en efficacité collectivement pour aider les entreprises de ce secteur à gagner des parts de marché à l'international et pour mieux attirer des investisseurs étrangers sur le territoire français.
Le plan d’actions s’articule autour de 3 thèmes : la mise en avant de l’excellence française au travers d’une image collective unique, le développement des exportations notamment par l’amélioration de l’accès des PME aux dispositifs de soutien à l’export et enfin le développement des investissements en France, par la communication sur l’image économique et l’attractivité de la France auprès des entreprises du jeu vidéo.
A l’occasion de la signature de la Charte export du jeu vidéo, le Syndicat National du Jeu Vidéo a lancé une nouvelle marque export du jeu vidéo français « Le Game », instrument majeur de ce projet collectif ambitieux, qui sera déployée pour la première fois dans le cadre de la Game Developers Conference, lors de la « Game Connection », principale convention d'affaire professionnelle du Jeu Vidéo qui se tiendra du Salon mondial du jeu vidéo du 5 au 7 mars 2012 à San Francisco. Source : http://snjv.weebly.com/press-room.html