L'optimisme est une énergie renouvelable lorsqu'on le partage !
Le classement du coût de la vie étudiante dans 20 villes françaises
Comme chaque année le syndicat étudiant Unef fait le point sur le coût de la rentrée universitaire.
En augmentation de 1,1% en 2015, la facture pour suivre des études varie du simple au double selon les villes.
Voici le classement du coût de la vie étudiante dans les vingt principales villes françaises.
Pour établir ce palmarès l’Unef a pris en compte 4 facteurs qui comptent dans le budget étudiant : un socle fixe de dépenses (alimentation, livres, téléphone, charges et loisirs), le prix moyen de l’immobilier, les coûts de transports et enfin les aides accordées aux étudiants dans chaque ville (chèque santé, chèque vacances et chèque d’aide au logement).
Le tout pondéré en fonction de la situation des étudiants (boursiers et non-boursiers), il en ressort un coût mensuel moyen par ville : Pour lire la suite : http://www.blog-emploi.com/classement-etudes-villes/
Les étudiants ne sont donc pas tous égaux au niveau du financement de leurs études. Qu’ils soient boursiers ou non, aidés par leurs parents ou pas, obligés de travailler pour payer leur loyer, beaucoup de jeunes ont des difficultés à joindre les deux bouts.
Les fins de mois sont difficiles d’autant que si le coût de la rentrée augmente dans la plupart des villes, le montant des bourses n’a été revalorisé que de 0,2% en 2015.
Source : FmR 17 août 2015 Stages et vie étudiante
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Attention aux courriels frauduleux
L'Assurance Maladie met en garde les assurés sociaux contre l'envoi de courriels frauduleux les invitant à se connecter au site ameli.fr
Ces courriels frauduleux se présentent comme provenant de l'Assurance Maladie, ils utilisent le logo de l'Assurance Maladie et affichent le lien du site ameli.fr
En réalité, le lien proposé dans ces courriels renvoie sur un site qui ressemble à s'y méprendre au site ameli, mais qui est en fait un site frauduleux dans le but d'obtenir des informations bancaires ou des justificatifs d'identité (carte d'identité, passeport, permis de conduire, carte de séjour...) et de domicile (facture d'électricité, de gaz, de téléphone...).
Attention, ceci est une escroquerie en ligne, en aucun cas vous ne devez y répondre !
Soyez vigilant ! Il s'agit en fait d'une technique d'escroquerie en ligne intitulée hameçonnage ou « phishing ».
Elle est utilisée par des escrocs dans le but d'obtenir des informations confidentielles puis de s'en servir.
Pour plus d'informations sur ce piratage et savoir comment s'en protéger, consultez le site de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information.
Source : L’Assurance Maladie - Article mis à jour 05/2015
http://www.ameli.fr/assures/droits-et-demarches/attention-aux-courriels-frauduleux.php
Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI)
Ce site officiel permet d'accéder aux règles de base de la sécurité sur Internet, et propose des conseils simples mais efficaces pour aider chacun à se prémunir des risques (piratage d'informations personnelles, escroquerie en ligne...).
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Un spot cuisine asiatique "WOK 'n' ROLL"...
à LACANAU océan, sur la Côte Atlantique
Un nouvel endroit pour se restaurer
Encadrement des loyers : ce qui change au 1er août 2015
L’encadrement des loyers entre en vigueur à Paris à partir du 1er août 2015. Le point sur les logements concernés.
À compter du 1er août 2015, les loyers parisiens ne pourront pas dépasser un montant maximum par mètre carré, sauf en cas des qualités particulières.
Un arrêté signé le 26 juin 2015 définit des loyers de référence applicables selon un découpage en 14 secteurs géographiques de la capitale. Ces montants sont majorés ou minorés en fonction du nombre de pièces principales, de l’époque de construction et du caractère meublé ou non de la location.
Rendez-vous sur le site referidf.com et renseignez les caractéristiques de votre bien pour découvrir le loyer de référence majoré à pas dépasser. Source : Anne-Marie Le Gall le 21-07-2015
Pour lire la suite : http://www.notretemps.com/droit/immobilier/encadrement-loyers-ce-qui-change-1er-aout,i90541
A lire aussi: Location, un nouveau bail obligatoire au 1er août 2015
Le MOOC, un outil d'influence d'envergure internationale
L’influence culturelle étant un enjeu de taille, les coûts qu’impliquent ces nouveaux systèmes éducatifs demandent de réels investissements. Toutefois, le premier à diffuser un nouveau savoir tire un avantage concurrentiel et profite pleinement de ce rayonnement culturel qu’apporte la diffusion de connaissance. La mise en place d’une stratégie d’influence passe par l’anticipation et par l’identification des facteurs clés de la construction d’image pour une organisation. Le MOOC est partie intégrante de ce processus.
En 2014, BNP Paribas lançait son premier MOOC sur le fonctionnement du SEPA, le système unique de paiement en euro arrivé en février. Avec sa présence dans 75 pays, la banque française expliquait le fonctionnement SEPA à ses collaborateurs et à ses clients, toujours dans une optique de vulgarisation auprès du plus grand nombre. Le MOOC français doit défendre son modèle…
Source pour lire la suite : http://www.economiematin.fr/news-mooc-france-developpement-cours-ligne 09-05-2015
Factures électroniques imposées, invocation systématique de cas de "force majeure", flou dans les conditions de résiliation...
Un rapport dénonce 31 clauses abusives dans les contrats liant les fournisseurs d'énergie aux consommateurs.
Elles sont régulièrement dénoncées, pourtant, elles perdurent. Il existe encore une trentaine de clauses abusives dans les contrats liant les Français à leurs fournisseurs d'énergie, dénonce un rapport de la Commission des clauses abusives (CCA).
Déjà assignés en justice par des associations de défense du consommateur dans le passé, les fournisseurs de gaz et d'électricité sont cette fois pointés du doigt par une agence gouvernementale.
La CAA critique notamment le fait que le prélèvement automatique soit imposé comme unique moyen de paiement; que la facture électronique soit imposée au client sans son accord; de ne prévoir, en cas de dysfonctionnement du compteur, qu'une reconstitution forfaitaire de la consommation établie unilatéralement par le fournisseur; d'écarter trop facilement, en cas de problème, la responsabilité du professionnel avec une définition de la force majeure "plus large que celle du droit commun"; ou encore de laisser croire au consommateur qu'il n'est pas libre de résilier son contrat à tout moment.
Au total, la Commission, dans ce rapport datant d'octobre 2014, recommande aux fournisseurs d'énergie d'opérer 31 modifications de leurs contrats.
Les opérateurs historiques, eux, se défendent de vouloir arnaquer les consommateurs. Un porte-parole d'EDF, interrogé par l'AFP, indique que le fournisseur d'électricité a "fait évoluer ses conditions générales de vente dès 2013, et elles ont été appliquées le 1er février 2014 pour intégrer de meilleures pratiques"...
Les choses ont été clarifiées au niveau de la relation "entre le fournisseur et le consommateur. Le fournisseur d'électricité se garde toutefois de préciser sur quels points a porté ce travail de clarification.
Du côté de GDF Suez, on assure qu'un "certain nombre de choses ont été corrigées". Mais le fournisseur de gaz ne s'estime pas concerné par les 31 clauses pointées par la CAA.
Notamment en ce qui concerne l'adéquation entre le tarif appliqué et les besoins du consommateur.
Pour GDF Suez, le fournisseur doit conseiller le consommateur au moment du contrat, mais c'est au client de s'assurer de l'adéquation entre le tarif et sa consommation "pendant toute la durée du contrat".
Des arguments en décalage avec un sondage de l'Ifop fin 2014 dans lequel six Français sur dix déclaraient ne pas tout comprendre à leur facture. Source : L'Expansion.com avec AFP, le 08/02/2015
Non restitution du dépôt de garantie, augmentation injustifiée des loyers… une enquête de la Confédération générale du Logement dresse un nouveau bilan accablant des abus de certains bailleurs vis-à-vis de leurs locataires.
Des griefs qui, à en croire l’association, représentent plus de 75% des plaintes reçues !
Zoom sur les principaux litiges recensés, avec des conseils pour faire valoir vos droits.
Pour lire la suite : http://www.capital.fr/immobilier/actualites/hit-parade-des-plaintes-des-locataires-nos-conseils-pour-faire-valoir-vos-droits-1009291#xtor=EPR-226
Pour en savoir plus : Politique du logement : le rapport indécent remis au gouvernement
Par Henry Buzy-Cazaux, Président de l'Institut du Management des Services Immobiliers.
Myriam KISS. Anild 02/2015
Solucom a réalisé fin 2014 une étude menée auprès de 200 responsables RH de tous secteurs dans laquelle ont été évalués les impacts du numérique sur la fonction RH, le niveau de prise de conscience des enjeux RH du digital et le degré de maturité de la transformation numérique au sein des DRH.
Il ressort, entre autres que :
90% des répondants considèrent que le digital est un sujet important pour leur organisation, dont 46% estiment même qu’il s’agit du challenge majeur ;
78% des répondants déclarent que les attentes des collaborateurs changent, en l’occurrence pour 38% celles-ci s’accélèrent surtout sur les pratiques managériales (transversalisation, systèmes hiérarchiques), et, pour 31%, sur les modalités de travail (espace digital de travail, équilibre pro/perso) ;
Cependant, il reste du chemin à parcourir :
Seuls 17% déclarent qu’une stratégie RH précise découle de la stratégie de l’entreprise ;
Les répondants sont 59% à considérer que le recrutement, la paie, la gestion administrative, la formation ainsi que l’image employeur seront les fonctions les plus impactées par le digital.
Source : Paule Vélu | 14 janvier 2015. En savoir plus sur http://frenchweb.fr/ressources-humaines-comment-le-numerique-transforme-le-metier-des-drh/179796#Ai7LvVC3abPrCORG.99
C'est une nouvelle main tendue vers le patronat.
Fin mai 2014, François Rebsamen, le ministre du Travail, avait proposé de geler pendant trois ans les seuils sociaux, c'est-à-dire les obligations légales liées au franchissement des seuils de 10, 20 ou 50 salariés pour les entreprises qui embauchent.
Ce projet a suscité l'opposition de la plupart des syndicats ainsi que du premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, mais il a été bien accueilli par les chefs d'entreprise. Et pour cause : c'est une vieille revendication du Medef, de l'UPA et de la CGPME, qui voient dans ces seuils un frein à l'embauche.
Selon ces trois organisations patronales, les entreprises préféreraient parfois renoncer à recruter plutôt que d'être confrontées à des contraintes administratives supplémentaires....
Source : Laurent Jeanneau - Alternatives Economiques n° 337 - juillet 2014
Pour lire la suite de l’article :
La semaine dernière était publiée la première partie de l’entretien avec Michel Maffesoli et Hélène Strohl sur leur dernier ouvrage "Les nouveaux bien-pensants" qui livre une explication sociologique de la déconnexion entre le peuple et ses élites.
L’entretien se poursuit avec Hélène Strohl, et aborde plus particulièrement la question de l’ENA et de la formation des cadres de la haute administration.
le -Entretien mené par PLG, pour Contrepoints http://www.contrepoints.org
L'inspection du travail de Seine-Saint-Denis et l'inspection générale des affaires sociales (JOAS) accusent l'entreprise C3 Consultants, chargée de suivre de jeunes chômeurs de Seine-Saint-Denis et des Yvelines, de fraude.
L’inspection du travail de Seine-Saint-Denis et l’inspection générale des affaires sociales (JOAS) accusent l’entreprise C3 Consultants, chargée de suivre de jeunes chômeurs de Seine-Saint-Denis (93) et des Yvelines (78), de fraude.
Le pré-rapport de l’inspection du travail de Seine-Saint-Denis et de l’inspection générale des affaires sociales accuse l’entreprise C3 Consultants de nombreuses irrégularités: soupçons de faux contrats de travail, de fausses attestations d’employeur, voire de fausses cartes d’identité pour créer des dossiers de toutes pièces.
L’entreprise C3 Consultants est l’ un des leaders français du suivi et du placement de chômeurs et avait été chargé par l’Etat de suivre près de 7 700 jeunes de Seine-Saint-Denis et des Yvelines dans le cadre de » contrats d’autonomie », mesure phare du » plan Espoirs banlieues » lancée en février 2008 par Nicolas Sarkozy.
D’après ce rapport, 68% des 700 embauches de jeunes consécutives à l’accompagnement par C3 Consultants n’ont pas eu lieu, engendrant ainsi une fraude estimée à 13 millions d’euros au détriment de l’État, sur un total de 22 millions versés. Les opérateurs sont en effet mieux rémunérés si la personne suivie a retrouvé du travail ou une formation à l’issue de son accompagnement.
Après négociation avec l’entreprise C3 Consultants, qui avait saisi le tribunal administratif pour contester la procédure, les accusations ont été réduites.
C3 Consultants n’est finalement considéré comme responsable de fraude qu’à hauteur de 1,9 million d’euros (seuls 40 % des contrats signés en Seine-Saint-Denis ont finalement été déclarés irréguliers).
Le marché de l’ Etat avec C3 Consultants a été maintenu avec un contrôle renforcé.
L’Etat a quant à lui déduit le montant de la fraude des 5,9 millions de créances bloquées depuis les premiers soupçons et a versé le solde à C3 Consultants. Source: le Monde
http://www.observatoiredessubventions.com/2014/fraude-sur-des-contrats-aides-dans-le-93/
Difficile aujourd'hui de trouver un emploi en répondant uniquement à une annonce.
Réseauter devient incontournable, que la démarche soit physique ou virtuelle. Mais comment développer son capital relationnel ? Par où commencer ? Voici quelques conseils pour se constituer un réseau, étape par étape.
Etape 1 : Faites un point sur votre réseau actuel
Etape 2 : Définissez une stratégie de réseautage
Etape 3 : Favorisez les occasions de rencontre
Etape 1 : Faites un point sur votre réseau actuel
Vous pensez ne pas avoir de réseau ? Brisez ce mythe ! En recensant toutes les personnes que vous avez croisées dans votre vie personnelle et professionnelle, vous vous rendrez compte qu'il n'en est rien.
Qui fait partie de votre réseau ?
Un réseau relationnel est le fruit de plusieurs rencontres. Répertoriez tous les individus que vous connaissez, ceux avec qui vous travaillez ou avez travaillé, les personnes avec lesquelles vous avez des centres d'intérêt en commun, et celles rencontrées occasionnellement :
- réseau personnel :
le cercle familial : parents, frères, cousins, ...
l’entourage proche : amis, voisins, la famille de vos amis, les amis de vos amis, ...
les relations de « proximité » : commerçants du quartier, pharmaciens, médecins, ...
- réseau professionnel :
les personnes rencontrées dans le cadre de vos études : anciens étudiants, camarades de promotion, professeurs, ...
les individus rencontrés pendant votre parcours professionnel : fournisseurs, sous-traitants, clients, partenaires, anciens collègues, stagiaires, ...
- réseau extra-professionnelle :
les partenaires partageant les activités sportives, culturelles, artistiques, scientifiques...
associations et organismes divers
- réseaux sociaux en ligne :
réseaux généralistes (Facebook, MySpace, ...),
réseaux professionnels (Viadeo, LinkedIn, Xing, ...),
réseaux spécialisés dans votre secteur d’activité.
etc...
Vous allez ainsi constituer un répertoire de l’ensemble de vos relations. N'hésitez à l'enrichir si d’autres noms vous reviennent en mémoire ou si vous avez l'opportunité de rencontrer de nouvelles personnes.
Gérez votre carnet d'adresses
Classez-les ensuite en plusieurs catégories : « famille », « amis », « amis des amis », « clients », « fournisseurs » par exemple. A vous de les définir !
Etape 2 : Déterminez une stratégie de réseautage
Le réseautage, sur Internet ou non, s’inscrit dans une relation d’échanges. Pour l'utiliser avec efficacité, vous devez apprendre à gérer votre carnet d’adresse. 1er point à éclaircir : votre objectif professionnel.
Quel est votre objectif professionnel ?
Définissez celui que vous souhaitez atteindre avec votre réseau.
Exemples :
S'agit-il d'obtenir des informations sur un secteur d'activité ? Une entreprises à laquelle vous souhaitez vous adresser ?
Contacter un expert pour avoir des conseils ?
Partager les expériences de professionnels en vue d'une nouvelle réorientation ?
Entrer en contact avec des futurs partenaires en vue d'une collaboration ?
Vous renseigner sur des partenaires potentiels ?
Etc...
Reste à savoir ensuite qui, parmi vos relations, pourraient vous aider. Contrairement à une idée reçue, la famille et les amis ne sont pas les mieux placés pour vous trouver un emploi...
La force des liens faibles
En 1973, le sociologue américain Mark Granovetter, spécialiste des réseaux sociaux, publie un article intitulé « La force des liens faibles » (« strength of weak ties » en anglais).
Il étudie l'importance des liens sociaux dans la libre circulation de l'information, et prend pour étude la recherche d'emploi.
Il définit les liens entre les individus selon 4 critères :
la quantité de temps,
l’intensité émotionnelle,
l’intimité (la confiance mutuelle),
la réciprocité des services rendus.
Il nomme « liens forts » les relations proches (familiales et amicales).
Les « liens faibles » sont des relations éloignées, avec qui vous passez peu de temps et avec qui vous n’êtes pas intimes : il s'agit des amis d’amis ou de connaissances professionnelles par exemple.
Selon la théorie du sociologue, les liens les plus efficaces dans une recherche d’emploi ne sont pas les liens forts, mais au contraire, les liens faibles.
La raison ? Les liens forts sont constitués de personnes qui vous ressemblent. Dans ce cercle restreint circulent les mêmes informations, souvent connues de tous.
A l'inverse, les liens faibles donnent accès à un réseau plus vaste, où il est possible de circuler de « clique en clique », c'est-à-dire d'un réseau à un autre.
Les individus, qui évoluent dans des cercles différents, ont donc accès à des informations différentes, plus variées que celles obtenues par les liens forts. Une occasion pour eux de saisir certaines opportunités et de s'intégrer au sein d'une communauté.
Mark Granovetter illustre sa théorie par une étude effectuée à Boston sur 300 cadres, techniciens et gestionnaires. Il distingue trois méthodes de recherche d'emploi :
la candidature spontanée, où l'individu n'a aucun contact avec l'entreprise,
les offres d'emploi publiées,
les contacts personnels, où il existe un intermédiaire.
Résultat de l'enquête : 56% des personnes de son échantillon ont trouvé un emploi grâce à leur réseau personnel, 19% par la candidature spontanée, 6% par les offres publiées.
Une étude similaire, réalisée en 1994 en France par le sociologue Michel Forsé, confirme l'importance des réseaux. « Toutes choses étant égales par ailleurs », l'élément majeur dans l'obtention d'un emploi serait le diplôme... puis les relations sociales (33%).
Faire appel à ses relations est une pratique peu répandue en France. Néanmoins, cette méthode tend à se développer plus rapidement dans le contexte économique actuel, facilitée par les réseaux sociaux en ligne. A vous de trouver les bons interlocuteurs !
Ciblez les bons contacts en fonction de votre projet professionnel
Répartissez vos relations comme suit :
Les personnes proches. Les relations ne nécessitent pas d'être fortement entretenues pour qu'elles soient maintenues.
Les relations qui ont besoin d'être développées et solidifiées. Il s'agit de personnes que vous connaissez peu, parfois rencontrées lors d'un événement occasionnel. Vous devrez avoir une démarche active et les contacter régulièrement.
Les nouvelles personnes à rencontrer. Identifiez celles qui sont, selon vous, crédibles et influentes, des acteurs clés de votre filière. Contactez-les. Ils pourront vous faire intégrer certains réseaux sociaux professionnels.
Ayez les bons contacts : des personnes qui ot les mêmes objectifs que vous ...et qui soient complémentaires aux vôtres : compétences, expertise, ... Vous pourrez ainsi échanger et avoir un regard critique et constructif sur le travail de l’autre.
Tenez compte de la position occupée de chacun dans le réseau social, les relations entretenues entre les personnes, mais également l’ensemble des personnes connues par les relations.
Ces éléments déterminent largement quelle information sera à la disposition d’un individu et dans quelle mesure telle ou telle opportunité s’offre à lui.
Quel rôle pourrait avoir votre réseau, au regard de votre projet ?
Dans le cadre de la recherche d'emploi, deux façons d'utiliser le réseau s'offrent à vous :
La première consiste à vous préparer à un entretien en recueillant toutes les informations sur son interlocuteur, la société, sur tout un certain nombre d’éléments qui vont vous permettre d’être meilleur, d’être plus efficace lorsque vous serez confronté au recruteur.
Deuxième façon d’utiliser le réseau : être en mode « proactif ».
Exemple : vous ciblez une entreprise ou un secteur d’activité. Qui dans votre réseau va pouvoir vous aider à approcher cette entreprise ? Qui dans votre réseau va pouvoir vous aider à avoir plus d’informations sur tel secteur ou telle famille de métiers ?
De votre côté, que pouvez-vous apporter à votre réseau ?
Vous disposez certainement d'une expertise dans un domaine pouvant être utile aux autres. N'hésitez pas, conseillez les autres.
Mettez le plus souvent possible en relation les personnes que vous connaissez afin de les aider à développer leur propre activité.
Cherchez également à ajouter des personnes ayant les mêmes objectifs que vous, connaissant les règles du jeu du réseautage, des personnes prêtes à vous apporter leur aide et inversement. Plus vous connaîtrez de personnes, plus vous aurez d’opportunités et plus les autres seront enclins à vous aider s’ils vous connaissent déjà et s’ils vous apprécient.
Adoptez une attitude professionnelle en toutes circonstances : respect des engagements, recherche de solutions adaptées, courtoisie, ponctualité…
Essayez de répondre au maximum à leurs besoins. Sachez également refuser une requête sans rompre le lien avec la personne.
Planifiez !
Réseauter de manière efficace nécessite une organisation. Prévoyez du temps pour :
répondre aux sollicitations ;
planifier vos interventions : par exemple une demi-heure par jour pour animer chacun de vos profils et échanger avec votre réseau, 3 fois par semaine pendant 1 heure, … ;
contacter les personnes ;
organiser des rencontres ;
etc.
Prévoyez un budget
participer à des événements (salons, conférences, séminaires, ateliers, réunions, soirées avec les membres de votre réseau, etc...). L'inscription à des événements est souvent payante ;
créer des cartes de visites. Assurez-vous d'en avoir sur vous en toute occasion ;
couvrir les dépenses alimentaires (offrir un café, prendre un repas, ...) ;
se déplacer ;
verser une cotisation à un réseau social professionnel ;
etc...
Pourrez-vous gérer votre réseau
Aurez-vous le temps pour faire fonctionner votre réseau ? Aller à la rencontre de vos contacts ? Les relancer ? Faire un suivi ?
Le networking est un investissement sur le long terme, où il faut être disponible et impliqué. D'où la nécessité de prendre le temps de planifier vos démarches et d'animer votre réseau. Prenez en compte vos activités professionnelles, extra-professionnelles et vos priorités personnelles.
Etape 3 : Favorisez les occasions de rencontre
Vous avez cherché auprès de votre propre entourage les personnes qui pourraient répondre à vos besoins... mais voilà, cela ne suffit pas pour vous rapprocher de votre objectif.
Pour nourrir votre carnet d'adresses, participez à des événements. Cela reste un bon moyen de faire des rencontres et de qualifier vos contacts. Rejoignez également des organisaions professionnelles ou des réseaux existants.
Rencontrez des professionnels de votre secteur
Voici quelques pistes pour rencontrer des personnes qui pourraient compléter votre réseau (extrait du guide pratique « Chercher un emploi avec son réseau »).
Lien : http://www.pole-emploi.fr/candidat/rechercher-un-emploi-avec-ses-relations-@/suarticle.jspz?id=30590
- Les entreprises :
Journées portes ouvertes,
Salons, foires, expositions, forums,
Rencontre directe.
- Les organismes spécialisés :
Fédérations professionnelles,
Chambres de commerce et d’industrie,
Chambres d’agriculture,
Chambres des métiers,
Sociétés d’intérims, cabinets de recrutement, chasseurs de tête,
Centres de formation.
- Les organismes publics :
Pôle emploi, APEC, APECITA,
AFPA, missions locales, toutes structures ouvertes aux moins de 25 ans…
Centre de documentation jeunesse (CIJ), Centre d’informations sur les droits des femmes et des familles (CIDFF),
Bourses du travail,
Services emploi des mairies,
Maisons de l’emploi.
- Les associations :
Associations d’employeurs,
Associations d’anciens élèves,
Associations caritatives,
Groupements de demandeurs d’emploi
Autres.
Lorsque vous assistez à des événements dans votre domaine, les autres participants ont généralement les mêmes buts que vous. Ils seront en mesure de reconnaître vos compétences et vos aptitudes. Profitez-en pour faire leur connaissance, intéressez-vous à leurs projets, leur parcours, leurs besoins. Partagez vos expériences, échangez vos points de vue. N'oubliez pas vos cartes de visites ! Vous agrandirez votre réseau en gardant contact avec ces personnes.
Inscrivez-vous à des forums de discussion
Choisissez un forum, où vous pouvez discuter de votre domaine d'activité. Proposez des idées, offrez votre aide, prodiguez des conseils. Développez des relations où l'échange est réciproque, ne développez pas uniquement des relations intéressées...
Connaissant mieux vos interlocuteurs, vous pourrez passer du virtuel au réel et les inviter à poursuivre la conversation autour d'un café ou d'un restaurant !
Animez votre réseau
Il ne suffit pas d'avoir un réseau et d'attendre que d'autres interlocuteurs viennent rejoindre votre groupe. Qu'il soit en ligne ou dans la vie réel, le plus important reste votre implication et votre participation dans ce réseau (forums, blog, fils d’actualités, réponse aux sollicitations, etc...).
Publiez votre profil sur les réseaux sociaux en ligne
Etablissez un profil, élément qui sert de premier contact.
Il existe une pléthore de réseaux sociaux sur la toile, ne les confondez pas. Vous trouverez des sites spécialisées dans le domaine professionnel (Viadeo, LinkedIn, ...), d'autres plus généralistes (Facebook, Twitter, ...), et enfin, des sites plus spécialisés.
Misez sur les réseaux les plus adaptés à vos besoins, plutôt que de vouloir être sur tous les réseaux. Vous êtes à la recherche d'un emploi ? Créez votre profil sur un ou plusieurs réseaux professionnels. Complétez votre profil sur une autre plate-forme communautaire spécifiquement dédié à votre secteur d'activité.
Tissez des liens avec chaque membre du réseau, apprenez à les connaître. Echangez, partagez vos points de vue, offrez votre aide.
Inutile d'être sur un réseau si vous ne pouvez y participer régulièrement, une faible implication serait du plus mauvais effet, autant auprès des autres membres de votre réseau... que des recruteurs.
Créez un blog professionnel
Le blog illustre vos connaissances dans un domaine, il ajoute à votre profil une crédibilité. Un moyen idéal pour démontrer votre expertise. Idéal également pour assurer à votre interlocuteur que vous avez toujours pied dans le secteur et êtes au courant de l'actualité.
Le réseau relationnel ne se construit pas lorsque l'on en a besoin, mais bien en amont. C'est un investissement sur le long terme. Construisez-le, entretenez-le... pour qu'un jour, vous puissiez y faire appel.
Myriam KISS. Anild 07/2013
"On ne dit pas chômage, ça fait moche et inactif, on dit transition professionnelle, ça fait chic et dynamique".
Dans son journal, Soizic Navalo, cadre supérieure, nous raconte de façon optimiste, comment elle a vécu sa période de chômage.
D'"executive woman" en pleine ascension professionnelle, elle est devenue une "femme banale" sans emploi. La quarantaine, DRH dans un grand groupe depuis de nombreuses années, une restructuration de l'entreprise l'a obligée à ''s'autolicencier''. Le comble !
Gare au "syndrome du chômeur triste"
Dans son récit, à la fois drôle et pétillant, elle raconte son expérience du chômage à travers de courtes chroniques, de la première semaine aux trois premiers mois en passant par les déjeuners entre copines et les entretiens d'embauches...
Le reflet d'une tranche de vie remplie d'émotions et de rencontres. Et pour ne pas tomber "dans le syndrome du chômeur triste", elle a choisi le ton de l'humour. Elle partage ses craintes, ses doutes et ses coups de gueule sans oublier les bons moments passés en famille et le plaisir de retrouver du temps pour soi.
Elle aborde aussi avec beaucoup de fantaisie le sujet "recrutement", les démarches auprès des cabinets, les entretiens d'embauche jusqu'à la reprise totale du travail...
Avec ce journal, Soizic Navalo cherche ainsi à décomplexer le chômeur en lui donnant quelques astuces pour vivre de manière positive sa quête d'emploi. Et si on en croit son expérience "on en ressort grandi".
En effet, selon Soizic, quand on a été chômeur "on a une sorte de conscience nouvelle qui vous fait classer dans un ordre différent ce qui est important et ce qui l'est moins".
Vous trouverez son livre dans toutes les bonnes librairies. Source : Delphine 14-06-2013 http://www.blog-emploi.com
Désicroqueur, numéropathe, flashmobeur, foulenceur, funébriste, gamificateur, kilimandjeteur, temproleur, toitaginier... Ces noms de métiers ne vous disent sans doute rien mais vous serez peut-être amenés à les exercer dans un futur proche !
Ces professions, un peu étranges, existent déjà dans le dico du futur, un projet collaboratif qui réfléchit à l'avenir des métiers, en particulier sous l'angle des évolutions technologiques.
Pour l'instant, 58 métiers du futur sont recensés dans le dictionnaire. Il devrait en compter à terme plus d'une centaine.
Entre science et fiction
Certaines de ces professions existent déjà selon Anne-Caroline Paucot qui pilote ce projet de dictionnaire collaboratif. "Le métier d'algovendeur, créateur d'algorithme pour trouver de nouveaux clients sur les réseaux sociaux, est déjà une réalité".
D'autres sont en cours de structuration. "Quand on voit tout ce qui existe au niveau de l'impression 3D, on se dit que le métier de concepteur, le concepteur d'organes de remplacement, n'est plus tout à fait du domaine de la science-fiction. Beaucoup de chercheurs travaillent déjà la création de nouveaux organes à partir de cellules souches" ajoute Anne-Caroline Paucot.
D'autres métiers paraissent encore relever d'un avenir plus lointain, c'est le cas du légisboteur, spécialiste du droit des robots, ou de l'eaubaniste, "urbaniste spécialisé dans l'engloutissement des villes" qui, espérons-le, n'aura pas trop de travail...
Le génomicien a de l'avenir
"Certains métiers n'existent pas encore mais je suis persuadé qu'ils vont voir le jour rapidement, c'est le cas du génomicien. Le premier décryptage du génome remonte à 2004 et a coûté plusieurs milliards, mais d'ici 2 ans on pourra l'obtenir pour moins de 1000 euros en un quart d'heure sur une clé USB.
Cela va changer complètement les pratiques, notamment des assureurs qui pourront prévoir les risques médicaux de leurs assurés" affirme Anne-Caroline Paucot.
Une démarche collaborative et francophone
Mais comment ces noms de métiers ont-ils été imaginés et pourquoi ? "Le principe, quand on met un nom, c'est de faire commencer à exister quelque chose" précise Anne-Caroline Paucot. "Le dictionnaire est élaboré grâce à des ateliers organisés dans les entreprises ou institutions qui veulent réfléchir à l'évolution des métiers de leur secteur.
C'est à la fois un atelier et une formation car beaucoup de gens ne connaissent pas les innovations qui sont en train de bouleverser leur travail".
70% des métiers de demain seront nouveaux
Au-delà du jeu sur les mots, cet exercice de prospective a aussi une vertu plus concrète : "l'objectif c'est de pouvoir adapter le système de formation et prendre un peu d'avance" explique Anne-Caroline Paucot.
"Le ministère américain du Travail considère que 70% des métiers qui seront exercés demain n'existent pas encore, ce qui veut dire qu'aujourd'hui on forme des jeunes à des métiers qui vont disparaître".
Ce projet est aussi en phase avec la démarche plus globale et francophone du Dico du futur. "Les mots sont les briques de la pensée, mais souvent on utilise des néologismes franglais assez médiocres pour désigner les nouveaux concepts, objets ou métiers. Or avec des mots de mauvaise qualité, la pensée est de mauvaise qualité.
Par exemple dans le débat sur l'Open data, personne ne se comprend" regrette Anne-Caroline Paucot. D'où l'intérêt de cette démarche collaborative qui permet de faire évoluer les définitions dans le temps et surtout d'inciter les gens à "inventer leur métier".
Et quand on lui demande son métier du futur préféré, la "dictionneuse" hésite un peu avant de choisir le clapotiseur, "créateur de solutions permettant de diminuer la cacophonie informationnelle causée par le numérique". Un métier plein d'avenir assurément !
Myriam KISS. Anild 05/2013
Sans surprise, on rechercherait par exemple à satisfaire les besoins physiologiques avant les besoins de sécurité : c'est pour cela que dans une situation où notre survie serait en jeu, nous serions prêts à prendre des risques.
Principes de la théorie
Un besoin ne contribuera à la motivation de l’individu qu’à condition que les besoins d’un niveau inférieur aient été préalablement satisfaits. Exemple : Satisfaire les besoins de sécurité sera motivant pour une personne si et seulement si les besoins physiologiques sont satisfaits.
Tant qu’un besoin n’est pas satisfait, il constitue une source de motivation. Mais dés qu’il est satisfait, c’est le besoin de niveau supérieur qui apparaît comme une nouvelle source de motivation.
Portées de la théorie pour le management des hommes
Le comportement humain est guidé par le besoin le plus intense dans la situation présente. Exemple : Un vendeur, mu par un besoin d’estime (prestige social), qui souhaiterait être promu chef des ventes, sera fort peu sensible à une augmentation de salaire.
Un besoin déjà satisfait ne motive plus de la même façon. Tout responsable doit être conscient du caractère dynamique de l’évolution des besoins de ses collaborateurs. Exemple : Un salarié, en début de carrière, est motivé par " l’appât du gain " (besoins primaires), puis, avec l’ancienneté, il cherchera à satisfaire davantage un meilleur développement de ses capacités et aptitudes (réalisation de soi).
De même, un manager doit être conscient de la diversité des besoins au sein d’une même équipe. Exemple : Tandis qu’un salarié recherche l’estime, un autre n’est motivé - au même moment - que par la pérennisation de son contrat (sécurité).
Du bas vers le haut de la pyramide, la progression des besoins passe du registre de l’AVOIR au registre de l’ETRE. Les besoins primaires se déclinent en termes d’avoir : on a faim, on a soif, on a sommeil, on a besoin de sécurité.... Besoins matériels. Les besoins secondaires correspondent à l’épanouissement de l’être : on désire être accepté, être aimé, être reconnu, organiser, créer, exister... Besoins sociaux
Par conséquent, les travaux de Maslow ont remis en cause la conception mécaniste de l’homme au travail (approche taylorienne selon laquelle l’homme ne travaillerait que parce qu’il y est contraint pour obtenir un salaire lui permettant de satisfaire ses besoins matériels). La motivation ne peut pas se limiter à la stimulation par l’argent.
Limites de la théorie
Critique du principe même de la hiérarchie. Est-ce que l’on ne poursuit pas simultanément plusieurs besoins ?
Critique de l’ordre d’apparition des besoins. Par exemple, chez certains individus, le besoin de prestige passe avant le besoin de sécurité.
Remise en cause du principe d’universalité : la motivation est aussi un phénomène spécifique : chaque individu peut "classer" ses besoins dans un ordre différent.
Cette théorie explique par quoi sont motivés les individus, mais pas pourquoi. Certains individus se contentent de la satisfaction d’un besoin et ne cherchent pas à satisfaire les besoins supérieurs. Pourquoi ?
Myriam KISS. Anild 10/2012
DR
Le Tribunal administratif de Paris a ordonné à l'établissement de respecter ses obligations envers un demandeur d'emploi de 54 ans qui s'estimait insuffisamment accompagné.
C'est mardi 11/09/2012 qu'avait eu lieu l'audience de cette procédure inédite jugée en référé dans laquelle un chômeur de 54 ans avait déposé une plainte contre Pôle emploi pour violation de ses obligations de suivi.
Mercredi, le tribunal administratif de Paris a ordonné à Pôle emploi de recevoir ce demandeur «dans les huit jours, de mettre à jour son projet personnalisé d'accès à l'emploi, de le rencontrer de manière régulière dans le respect des directives de fonctionnement fixées par cette institution en lui proposant toute offre, toute formation utile ou toute reconversion».
Les avocats de la partie plaignante, Me Émilie Videcoq et Me Florent Hennequin, se sont félicités de cette décision dans laquelle «le juge administratif a reconnu la carence de Pôle emploi et la violation d'une liberté fondamentale, le droit d'accès à l'emploi».
Toujours selon Me Hennequin, cette décision représente «une grande avancée dans la reconnaissance des droits des chômeurs». «C'est un cas important, une forme de jurisprudence, de précédent, qui permettra à tous les chômeurs que soit mis fin à cette violation d'une liberté fondamentale», a-t-il ajouté.
«La situation d'urgence a été également reconnue», note l'avocat, qui précise que son client est «dans une situation de précarité financière catastrophique».
Le plaignant n'avait obtenu que trois rendez-vous depuis son inscription sur les listes de l'établissement public en février 2009.
C'est la première fois que Pôle emploi était visé par une plainte de ce type.
D'après les avocats du demandeur d'emploi, leur client aurait tenté d'alerter à de nombreuses reprises l'agence locale de Pôle Emploi d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) au sujet de sa situation, sans toutefois recevoir de réponse.
Ancien chargé de clientèle chez Veolia, le demandeur d'emploi reprochait à l'institution publique de ne pas lui avoir fait parvenir des offres qui pourtant correspondaient à son profil. «Mon client cherche un poste de responsable de gestion, donc un domaine où il y a de l'emploi», s'était étonné Me Hennequin avant l'audience.
Contacté par lefigaro.fr, Pôle emploi concédait alors «qu'effectivement il y a eu un manque», même si, précisait-t-on, celui-ci ne concernait que la recherche d'emploi et non pas l'indemnisation.
Toujours est-il que, poussée par la CGT, cette plainte entendait aussi souligner «les dysfonctionnements structurels de l'institution, en particulier le problème d'effectifs sur le placement des demandeurs d'emplois», ajoute Me Hennequin. «C'est une demi-surprise. Un jugement aussi tranché que ça, on ne l'espérait pas. Cela nous encourage à demander plus de la part du service public, qui n'a pas les moyens en personnel pour travailler», a réagi Henri Arnoux, responsable syndical de la CGT en Ile-de-France.
Alors que Pôle emploi a récemment revu sa stratégie d'accompagnement, un récent rapport de la direction générale du Trésor (DGT) révélait que les agents de l'établissement sont deux fois moins nombreux par demandeur d'emploi qu'en Allemagne ou au Royaume-Uni.
Face à cette situation, l'avocat de la partie plaignante prépare désormais une procédure collective réunissant d'autres chômeurs, afin de demander des indemnisations.
(Avec AFP) Source : Par Sébastien Thévenet 12/09/2012 http://www.lefigaro.fr/
En cas de sommes versées à tort à un demandeur d'emploi, Pôle emploi peut les récupérer sur les prestations à venir.
Pôle emploi peut désormais récupérer les allocations et les aides qu'il a indûment versées au chômeur en opérant par des retenues sur les prestations à venir. Avec un montant maximum de 20 % de cet indu, s'il s'agit d'un recouvrement portant sur l'Allocation de solidarité spécifique (ASS) ou sur l'Allocation temporaire d'attente (ATA). Les sommes payées à tort mais inférieures à 77 € ne sont pas recouvrées.
Le chômeur peut former un recours gracieux préalable devant le directeur général de Pôle emploi pour contester. Si sa demande est rejetée, il reçoit une Lettre recommandée avec demande d'avis de réception (LRAR) le mettant en demeure de régler. Outre le montant des sommes réclamées, le courrier comporte la nature et la date des versements indus ainsi que le motif ayant conduit à rejeter totalement ou partiellement le recours.
À défaut de paiement, un mois après la mise en demeure, le directeur général de Pôle emploi peut délivrer à l'allocataire une "contrainte", par LRAR ou par acte d'huissier de justice.
L'allocataire peut alors former opposition contre cette décision auprès du tribunal dont dépend son domicile, dans les quinze jours, à compter de sa notification. Cette procédure suspend la mise en œuvre de la contrainte. 21/09/2012 - Source : Stéphanie Alexandre http://www.leparticulier.fr
Paris, 14 août 2012 (AFP)
Cet employé d'une agence d'intérim parisienne spécialisée dans le BTP voit défiler des travailleurs en quête de missions, et délivre à chacun la même réponse : "Pas d'offre, il n'y a rien du tout".
Abdoul, Mauritanien longiligne qui préfère taire son nom, est l'un de ces ouvriers qui écument, une à une, les agences d'intérim autour de la gare de l'Est, à Paris, lieu névralgique où transitent des milliers de personnes de et vers la banlieue.
Dans la vitrine de l'agence BTP, des feuilles blanches remplacent les annonces habituelles, et seule la radio anime le bureau.
"En août, avec les vacances, c'est très calme, ça devrait reprendre en septembre, mais ce n'est pas sûr, on sent la crise", témoigne, fataliste, ce quadragénaire, manoeuvre souvent chargé du coffrage.
Le bâtiment n'a pas été épargné par le repli de 9% du travail temporaire sur un an : entre mai 2011 et mai 2012, la baisse des effectifs est de 11,7% dans le BTP, selon le Prisme, regroupement des professionnels du secteur de l'intérim.
Au premier trimestre 2012, la construction a perdu 4.300 postes, 1.800 au 2e selon l'Insee, période où le travail temporaire a poursuivi sa baisse (-19.900 postes, soit -3,5 %).
Les professionnels se montrent pessimistes, la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) soulignant le risque de voir les suppressions d'emplois permanents atteindre 15.000 d'ici mi-2013.
"J'ai travaillé en juin et juillet, j'ai quelques réserves et peux me débrouiller encore un peu, mais si je ne trouve rien à la rentrée, ça va être la galère", poursuit Abdoul à la casquette tricolore, évoquant la crainte de ne pas pouvoir payer son loyer certains mois.
Derrière lui, des ouvriers entrent pour sortir aussitôt de l'agence, bredouilles. L'un d'eux explique faire le déplacement à Paris depuis l'Essonne faute d'annonces là-bas.
"Au-delà de la pénurie estivale habituelle, on ne sent aucun frémissement, rien d'encourageant pour la rentrée", commente un des employés de cette petite agence parisienne derrière son comptoir en bois vide. "Fin 2011, nous avions environ 300 intérimaires qui tournaient régulièrement.
Maintenant, on n'en a plus qu'une centaine, on n'a pas de gros chantiers à venir et donc moins de missions", dit-il, incriminant également la concurrence de sous-traitants venus de Turquie ou du Portugal "qui cassent les prix".
Dans une agence en bâtiment voisine, même constat sur la baisse des offres depuis plusieurs mois.
Les intérimaires dans le bâtiment font les frais d'un climat conjoncturel qui se dégrade, les entrepreneurs du secteur restent pessimistes concernant leur activité dans les prochains mois, avec des commandes inférieures à la normale, selon l'Insee.
Pour le seul premier semestre, les heures travaillées par les ouvriers permanents et intérimaires sont en baisse de 7,5% par rapport aux six premiers mois de 2011 et l'activité a reculé de 2,7% en volume.
La FNTP table sur une baisse d'activité de 3% en 2012 par rapport à 2011, liée à la dégradation de l'économie française et les difficultés des collectivités locales.
"Les commerciaux tirent la langue dans le bâtiment. La situation s'annonce bien sombre pour la fin 2012 et pour 2013", confirme un autre employé de l'agence sous le couvert de l'anonymat.
Sur le trottoir, Abdoul repart arpenter les rues de Paris pour chercher malgré tout du boulot.
Myriam KISS. Anild 08/2012
Gérer une équipe
On peut toujours améliorer sa coupe de cheveux, alors pourquoi ne pas améliorer ses relations dans le cadre du travail ? Voici dix conseils pour augmenter sa côte auprès de ses salariés.
Un sondage Ipsos Logica Business 2011 révélait que le trio gagnant du patron idéal serait pour les salariés français: Laurent Blanc, Bernard Tapie et Laurent Ruquier.
Pas de doute, l'influence de la télévision est passée par là. Toutefois ces résultats sont révélateurs de l'image du patron idéal. C'est un bon manager, de préférence un leader, une personne qui a du charisme et emmène son équipe vers la réussite. Il sait aussi gérer les échecs et trouver des solutions. Il rebondit, même lorsqu'il est au fond du trou.
Si vous ne vous reconnaissez pas dans cet être exceptionnel, vous avez certainement encore une petite marge de manoeuvre...
1. Vous avez un look décontracté - pas besoin de cravate au bureau -, vous appelez vos salariés par leur prénom et vous les tutoyer. Bref, vous adopter l'attitude qui plait à la génération Y. Mais les quinquas aussi peuvent apprécier !
2. Vous arborez toujours un léger sourire (plutôt qu'un air sombre) et vous dîtes " Bonjour " et/ou " Bonsoir " à chaque personne que vous croisez, de l'insignifiante stagiaire du mois d'août au charismatique directeur artistique. Chaque être humain qui travaille dans votre entreprise compte.
3. Vous avez de l'humour et vous aimez faire des petites pauses de cinq minutes pour raconter une anecdote ou faire une plaisanterie en petit comité. Ce n'est jamais du temps perdu ! Vous vous mettez dans la poche quelques collaborateurs, flattés que les précieuses minutes de votre emploi du temps hyper saturé leur soient consacrées. Juste pour le fun.
4. Le verbe manager signifie, sur le plan étymologique, conduire les affaires du ménage. Un bon manager, c'est celui qui est au service de son équipe. Et non l'inverse ! Pas question de gérer votre planning selon vos aspirations personnelles. Nous sommes dans l'ère de l'urgence. Les équipes qui gagnent sont celles qui réagissent vite. Elles ont besoin de vous à tout moment.
5. La porte de votre bureau est ouverte au moins 50 % de votre temps et lorsqu'un collaborateur passe une tête, c'est qu'il a vraiment besoin de vous. Alors, soyez suffisamment courtois pour lever le nez de votre ordinateur et l'écouter au lieu de décrocher votre téléphone qui est, de toute façon, sur répondeur.
6. Vous vous positionnez en leader. Vous savez mener des réunions, prendre la parole devant 200 personnes, inciter un Ministre à venir visiter votre usine. Si vous faîtes tout cela avec panache, c'est encore mieux ! Vous êtes l'arbitre des décisions difficiles à prendre et vous assumez d'être parfois impopulaire.
7. Vous n'êtes pas forcément le meilleur technicien de votre boîte. Ce n'est pas votre rôle. Mais vous savez repérer et vous entourer de talents... et les garder. Il vous faut songer aussi à un numéro 2 pour le jour où vous quitterez la boîte. Accident, vente, congé sabbatique... Il vous faut anticiper.
8. Vous donnez de l'enthousiasme à vos collaborateurs portés par votre vision, le sens du travail à mener et votre dynamisme. A tous les niveaux de la hiérarchie - de l'ouvrier au directeur général - vos salariés connaissent la mission finale de l'entreprise et oeuvrent pour le succès collectif.
9. Vous savez faire un compliment ; vous félicitez volontiers un cadre qui a réussi une mission. Vous savez aussi réconforter celui qui a pris une initiative intelligente, mais a échoué. Vous êtes dans l'empathie. On apprécie votre quotient intellectuel, mais c'est votre quotient émotionnel qui fait de vous un patron pour lequel on est prêt à aller au-delà de ses limites.
10. Si les résultats sont au beau fixe, vous préférez partager une partie des bénéfices avec vos salariés - sous une forme collective et/ou individuelle - plutôt que vous achetez une nouvelle Porsche. " Donner pour recevoir ", reste l'une des meilleures recettes de la réussite. L'année prochaine, vous ferez encore plus de bénéfices...
Myriam KISS. Anild 08/2012 - Source : Corine Moriou. LEntreprise.com
Dernières valeurs fortes : la créativité, l’éphémère, l’intensité mais aussi et surtout la volonté de «faire péter le cadre». Ces valeurs, regroupées sur le baromètre sous l’intitulé «goût pour le coup d’éclat» s’expriment très fortement et témoignent d’un ras le bol généralisé. «Avec la crise, on se rend compte qu’on ne maîtrise plus les tenants et les aboutissants [du] système. La réaction est alors « on va tout faire péter», d’où la montée des extrêmes.», affirme Luc Balleroy.
A ces valeurs sont associées celles de la créativité. Cette volonté de faire « péter le cadre » n’est donc pas destructrice : on n’hésite plus à reprendre les choses en main de façon créative.
On réparer sa voiture soi-même dans un self garage, on dessine et fabrique ses propres meubles, on innove dans son coin avec comme moteur la création de nouveaux liens. Et ça donne l’habitat partagé ou les consommateurs qui se regroupent pour négocier les meilleurs prix.
Difficile de dire exactement ce qu’il sortira des changements actuels : tout ce que l’on peut faire pour le moment c’est suivre au plus près les évolutions pour tâcher d’accompagner - voire d’anticiper - au mieux les mutations en cours. Retrouvez l’intégralité des analyses sur www.soonoscope.com
Myriam KISS. Anild 07/2012 - Source : Alexis Botaya Soon Soon Soon
L'agence de l'ONU estime que le nombre de chômeurs devrait atteindre 202 millions en 2012 dans le monde.
Pour l'Organisation internationale du travail (OIT), l'austérité budgétaires et les réformes brutales du marché du travail ont créé une situation "préoccupante" sur le marché mondial du travail.
Le nombre de chômeurs à travers le monde devrait atteindre 202 millions à travers le monde en 2012 contre 196 millions l'an dernier a conclu l'OIT dans un rapport sur le travail en mars 2012. Le taux de chômage mondial s'élève à 6,1%.
Mauvaise nouvelle aussi pour l'Europe, puis l'organisation de l'Onu estime que le chômage ne devrait pas retrouver son niveau d'avant la crise de 2008 avant la fin 2016.
"L'austérité n'a pas conduit à davantage de croissance", a commenté dimanche devant la presse Raymond Torres, directeur de l'Institut international d'études sociales de l'OIT.
"Les réformes du marché du travail conçues dans l'urgence ne peuvent pas non plus apporter d'amélioration à court terme", a-t-il ajouté. "Ces réformes adoptées en situation de crise conduisent généralement à davantage de suppressions d'emplois et à très peu de créations d'emplois, au moins à court terme."
"L'obsession de l'austérité budgétaire dans beaucoup de pays de la zone euro renforce la crise de l'emploi et pourrait conduire à une nouvelle récession en Europe", a-t-il mis en garde.
Seuls six pays développés ont vu leur taux d'emploi augmenter depuis 2007: l'Allemagne, l'Autriche, Israël, le Luxembourg, Malte et la Pologne.
De bons résultats alors que d'autres pays sont à la peine : l'Espagne a atteint un record avec 24% de sans emploi au premier trimestre 2012.
La France aussi qui a atteint en mars 2012 son plus haut niveau de chômage depuis 1999 après onze mois de hausse consécutifs.
Myriam KISS. Anild 05/2012. Source : Reuter
Dix techniques pour lutter contre la procrastination au travail
Vous avez une sérieuse tendande à différer les tâches qui vous embêtent ?
Comme 20 à 30 % de vos contemporains, vous êtes sujet à la procrastination (1).
Quitte à y perdre tout votre crédit. Vous êtes donc résolu à changer de comportement.
Vous n’avez pas envie de contacter tel prospect, et encore moins de remplir ces satanées notes de frais. L’heure tourne. Bientôt vous allez être acculé à agir, stressé comme d’habitude… « La procrastination n’est pas une affaire de mauvaise gestion du temps, affirme Bruno Koeltz, médecin et thérapeute comportementaliste, auteur de "Comment ne pas tout remettre au lendemain" (Odile Jacob, 2006).
L’individu ne reporte pas parce qu’il a dix choses à faire en même temps, ou parce qu’il ne choisit pas les bonnes priorités.
Il procrastine pour faire autre chose, de plus plaisant, de plus facile, afin d’éviter la tâche qui lui pèse et qu’il avait pourtant décidé d’accomplir. » Faut-il dans ce cas essayer de planifier ? Pas vraiment.
« Donner un agenda à un procrastinateur, c’est comme demander à un déprimé de sourire », estime le chercheur américain Joseph Ferrari.
Et lui demander de faire des to do list est un coup d’épée dans l’eau. Il trouvera toujours le moyen de s’y dérober. Pour en sortir, mieux vaut donc agir sur d’autres leviers, simples mais efficaces.
1. Écouter ses petites voix.
Vous n’êtes pas dupe du fait. Au moment de reporter une tâche, un signal se déclenche en vous, vous informant que vous êtes en train de dériver. Il peut s’agir de petites voix intérieures permissives, qui vous absolvent de tout retard (« Il faut que ça mûrisse »). Ou encore de petites voix anxiogènes (« Tu ne vas pas y arriver »).
Parfois, c’est une sensation physique, un sentiment familier, l’ennui. « Il faut être attentif à ces clignotants, insiste Bruno Koeltz, parce que c’est à chaque fois l’occasion de récupérer le coup, de se mobiliser enfin sur ce qui est repoussé indéfiniment. »
2. Évaluer son intérêt à faire maintenant.
Il s’agit de passer de l’idée de « devoir faire » à l’idée de « l’intérêt à faire ». Car procrastiner ne procure pas que du bien être à court terme.
« Différer a un coût en termes d’énergie mentale, psychique, financière, relationnelle et matérielle », résume Xavier Cornette de Saint-Cyr, coach chez Hexalto.
Repoussez sans cesse une corvée administrative, une décision à prendre et vous traînerez cela comme un boulet. Risque supplémentaire, votre entourage vous jugera inopérant. Tardez à rédiger un rapport pour votre boss, vous risquerez un avertissement. Dressez un bilan avantages/inconvénients. Ensuite vous déciderez !
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3. Oser des plans de cinq minutes.
Les mails qui s’accumulent, c’est l’Everest à gravir. Oubliez la monstruosité de la tâche. Engagez-vous à traiter l’affaire pour cinq minutes seulement. À vous de voir ensuite si vous avez envie d’enchaîner sur un autre plan. Et de cinq minutes en cinq minutes, en continu ou en discontinu, vous avancerez.
La technique, préconisée par Bruno Koeltz, est habile et diablement efficace. Elle permet de contenir la frustration – vous faites quelque chose de désagréable mais pas longtemps – et rehausse l’estime de soi, puisque vous parvenez à accomplir une tâche rébarbative ou jugée difficile. « En outre, on se met dedans, ça marche bien, du coup on y trouve du plaisir », ajoute le thérapeute.
4. Fractionner les tâches.
C’est la méthode du salami, préconisée par les coachs. Vous découpez l’activité en tranches, afin de la rendre plus comestible. Attention à lui donner un début et une fin bien identifiés. Vous devez faire un rapport ? Décomposez le travail à effectuer : créer un fichier, faire un sommaire, vérifier des points, relire… Vous n’avez qu’une heure devant vous ? Vous pourrez réaliser l’une de ces sous-tâches.
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5. Trouver des starters. « Observez un rituel de commencement, conseille Jean-Bernard Gouteix, coach formateur chez Pilotis. À l’instar du joueur de golf qui prépare ses gestes avant de taper dans la balle. » Vous repérerez le vôtre. Ce peut être un automatisme, aller chercher un verre d’eau.
Ou encore des préliminaires indispensables, dits aussi « tâches d’amorçage », plus simples, aller chercher une doc. Vous calez à réaliser le point mensuel ? Prenez celui du mois précédent.
Balayez ce qui n’est plus d’actualité, les chiffres, les dates, puis réactualisez-les. Vous poursuivrez d’autant plus aisément sur le travail de réflexion, plus ardu et au cœur du sujet.
6. Prenez le risque de comprendre vos blocages. Soyez inventif, faites vous confiance, soyez positif...
7. Résister aux distractions.
Juste avant de bûcher un dossier, vous démarrez votre ordinateur. Or vous savez qu’une fois sur Internet, vous surfez avec frénésie. « Autodisciplinez-vous grâce à des signaux d’alerte que vous aurez conçus vous-même, qui vous rappelleront à l’ordre », recommande Bruno Koeltz.
Un gros adhésif rouge sur la souris de votre PC fera l’affaire. « Associez à ces symboles de procrastination des slogans qui vous aideront à interrompre le processus », poursuit le praticien. Dites-vous « Un petit bout, vaut mieux qu’un grand rien du tout » ou « Après l’effort, le réconfort ! »
8. Se débarrasser des « encombrants ». «
La méthode ne marche pas avec tout le monde, mais ça vaut le coup de la tenter. Attaquez-vous d’abord à ce qui vous déplaît et vous encombre la tête. Vous prendrez d’autant plus de plaisir à réaliser ensuite ce que vous aimez », souligne Jean-Bernard Gouteix, chez Pilotis. Autrement dit, gardez le meilleur pour la fin.
9. Prendre un tiers à témoin.
Le procrastinateur qui travaille en équipe se corrige souvent tout seul de son travers, observent les coachs. Parce qu’il y a une émulation. En outre, si vous vous engagez envers un collègue à livrer telle tâche sur tel dossier, vous jouez votre crédit. Communiquez vos objectifs à un tiers et demandez-lui qu’il vous rappelle à l’ordre sur telle démarche rebutante que vous aurez programmée.
10. Se féliciter.
« Le plaisir doit être une conséquence, pas un moteur, alerte Xavier Cornette de Saint-Cyr, chez Hexalto. Et on peut être content de soi après avoir accompli une tâche embêtante. » Même s’il s’agit d’un plan de cinq minutes. C’est déjà une petite victoire. Alors, entre deux corvées, accordez-vous un café, un papotage ou toute activité agréable, et vous repartirez de plus belle.
(1) D’après l’un des rares spécialistes de la question, le chercheur américain Joseph F. Ferrar de l’université de Chicago, qui a mené des études sur la population nord-américaine.
À lire aussi « Comment ne plus être en retard », par Jane B. Burka et Leonora M. Yuen, Petite bibliothèque Payot, 2010.
Myriam KISS. Anild 04/2012 - Source : M.M. Sève. Pour se former.com
Le réseau France Active publie le " Kit de survie pour le 1er entretien avec mon banquier " destiné aux jeunes créateurs d'entreprises de l'Economie solidaire.
Objectif : aider les porteurs de projets à mieux structurer leurs demandes de financement en toute connaissance de cause. Suivez le guide.
Comment communiquer son enthousiasme à un banquier ?
La question peut faire sourire en cette période de crise économique et de vaches maigres financières pour les porteurs de projets. Faute de trouver une réponse adéquate, l'interrogation condamne pourtant bien souvent les entrepreneurs en herbe à renoncer à leur rêve.
Tout particulièrement les jeunes créateurs qui sont peu au fait des relations qui unissent banquiers et entrepreneurs en phase de démarrage.
Présidé par Christian Sauter (ancien ministre socialiste de l'économie du gouvernement Jospin, adjoint au maire de Paris), le réseau associatif France Active accompagne depuis 1988 les porteurs de projets dans le domaine de l'économie solidaire.
Ces milliers d'initiatives locales qui structurent l'aide aux personnes handicapées, le logement des exclus, l'éducation populaire, l'accès aux loisirs pour les plus démunis, la protection de l'environnement, le commerce équitable, etc.
France Active facilite l'accès au crédit bancaire pour les créateurs d'entreprise individuelle en garantissant des emprunts et finance directement les entreprises solidaires grâce un maillage national de 40 fonds territoriaux soutenus par la Caisse des Dépôts, l'État, les collectivités territoriales, les banques, le Fonds Social Européen, l'épargne salariale solidaire et des centaines d'actionnaires, de souscripteurs et de donateurs.
La publication du guide se nourrit de l'expérience sur le terrain de cet acteur de référence du microcrédit bancaire avec notamment une expérimentation menée de mai à décembre 2011 dans quatre régions ou département pilotes (Alsace, Auvergne, Isère et Languedoc-Roussillon).
L'ambition était alors de faciliter l'accès a l'emprunt bancaire à de jeunes créateurs d'entreprises avec un accompagnement renforcé et l'octroi d'une prime de 2 000 euros en complément d'un microcrédit bancaire garanti France Active.
Résultat : 67 entreprises créées en sept mois et un certain nombre d'enseignements à faire partager. Cette expérimentation, qui a vocation à être généralisée sur l'ensemble du territoire, a mis en évidence notamment le besoin de " démystifier " les relations avec la banque en proposant ce kit de survie.
Au sommaire les réponses à des questions basiques comme : à quoi sert une banque ou c'est quoi un banquier, et un vade-mecum à l'usage du créateur sur comment préparer sa demande de financement et son entretien avec son futur partenaire financier. Le guide est disponible dans les 40 Fonds territoriaux France Active et téléchargeable sur le site : http://www.franceactive.org