Billets d'humeur
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L'optimisme est une énergie renouvelable lorsqu'on le partage !

 

Le classement du coût de la vie étudiante dans 20 villes françaises

Comme chaque année le syndicat étudiant Unef fait le point sur le coût de la rentrée universitaire.

En augmentation de 1,1% en 2015, la facture pour suivre des études varie du simple au double selon les villes.

Voici le classement du coût de la vie étudiante dans les vingt principales villes françaises.

 

  • 440 euros, c’est l’écart entre les dépenses mensuelles moyennes d’un jeune pour étudier à Paris ou à Brest. Un grand écart entre la ville universitaire la plus coûteuse et celle où il est plus économique d’étudier.

Pour établir ce palmarès l’Unef a pris en compte 4 facteurs qui comptent dans le budget étudiant : un socle fixe de dépenses (alimentation, livres, téléphone, charges et loisirs), le prix moyen de l’immobilier, les coûts de transports et enfin les aides accordées aux étudiants dans chaque ville (chèque santé, chèque vacances et chèque d’aide au logement).

Le tout pondéré en fonction de la situation des étudiants (boursiers et non-boursiers), il en ressort un coût mensuel moyen par ville :
Pour lire la suite : http://www.blog-emploi.com/classement-etudes-villes/

Les étudiants ne sont donc pas tous égaux au niveau du financement de leurs études. Qu’ils soient boursiers ou non, aidés par leurs parents ou pas, obligés de travailler pour payer leur loyer, beaucoup de jeunes ont des difficultés à joindre les deux bouts.
 
Les fins de mois sont difficiles d’autant que si le coût de la rentrée augmente dans la plupart des villes, le montant des bourses n’a été revalorisé que de 0,2% en 2015.
 
Source : FmR 17 août 2015 Stages et vie étudiante

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Attention aux courriels frauduleux

L'Assurance Maladie met en garde les assurés sociaux contre l'envoi de courriels frauduleux les invitant à se connecter au site ameli.fr

Ces courriels frauduleux se présentent comme provenant de l'Assurance Maladie, ils utilisent le logo de l'Assurance Maladie et affichent le lien du site ameli.fr

En réalité, le lien proposé dans ces courriels renvoie sur un site qui ressemble à s'y méprendre au site ameli, mais qui est en fait un site frauduleux dans le but d'obtenir des informations bancaires ou des justificatifs d'identité (carte d'identité, passeport, permis de conduire, carte de séjour...) et de domicile (facture d'électricité, de gaz, de téléphone...).

Attention, ceci est une escroquerie en ligne, en aucun cas vous ne devez y répondre !

Soyez vigilant ! Il s'agit en fait d'une technique d'escroquerie en ligne intitulée hameçonnage ou « phishing ».

Elle est utilisée par des escrocs dans le but d'obtenir des informations confidentielles puis de s'en servir.

Pour plus d'informations sur ce piratage et savoir comment s'en protéger, consultez
le site de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information.

Source : L’Assurance Maladie - Article mis à jour 05/2015
http://www.ameli.fr/assures/droits-et-demarches/attention-aux-courriels-frauduleux.php
 

En pratique

Site utile

Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI)

Ce site officiel permet d'accéder aux règles de base de la sécurité sur Internet, et propose des conseils simples mais efficaces pour aider chacun à se prémunir des risques (piratage d'informations personnelles, escroquerie en ligne...).

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Un spot cuisine asiatique "WOK 'n' ROLL"...
à LACANAU  océan, sur la Côte Atlantique

 Un nouvel endroit pour se restaurer 

  • "WOK 'n' ROLL" où vous pouvez déguster de la vraie cuisine asiatique réalisée devant les clients.  
wok lacanau LOGO
 
 
 
ICONESTORE :
des Packs d’icônes gratuites pour illustrer des projets commerciaux, personnels…
 
Pour illustrer un site web, on a besoin d’images et d’icônes. Pour les images, plusieurs solutions s’offrent à nous : les banques d’images payantes, les photos gratuites, les photographes…

Évidemment, quel que soit le canal utilisé pour récupérer ses photos, le respect des droits associés au photo est essentiel ! Nous avions d’ailleurs publié un article à ce sujet,
pour tout savoir sur les images et le droit d’auteur sur Internet.

Pour les icônes, souvent présentes sur les sites pour capter l’attention de l’internaute, des solutions similaires existent. Beaucoup de sites proposent des packs d’icônes gratuits :
Flaticon, Iconmonstr

En voici un autre :
IconStore.
Son principal avantage : proposer des packs d’icônes cohérents, que vous pouvez utiliser gratuitement, sans attribution, dans le cadre de projets personnels ou commerciaux !

Pour trouver le bon pack d’icônes, vous pouvez utiliser le moteur de recherche du site
IconStore. Vous pouvez aussi accéder au menu pour filtrer les packs d’icônes : nouveaux packs ou packs populaires, icônes colorées ou noir et blanc…

Plusieurs catégories sont disponibles : réseaux sociaux, nourriture, design, voyages, interface utilisateur…
 Chaque pack d’icônes est précisément décrit : dimensions des icônes, nombre d’icônes, types de fichiers et quelques mots sur l’auteur des icônes. Vous pouvez les télécharger gratuitement et vous n’avez même pas besoin de vous inscrire. Pratique !
Source :
http://www.blogdumoderateur.com/iconstore-icones-gratuites


Près de 60 000 personnes ont saisi la Banque de France
pour obtenir un service bancaire de base gratuit
 
Grâce au principe du droit au compte, toute personne qui s’est vu refuser l’ouverture d’un compte, peut demander à la Banque de France la désignation d’un établissement d’office pour bénéficier de services bancaires de base. Ils sont 60 400 à avoir fait valoir ce principe en 2014, a indiqué  l’Observatoire de l’inclusion bancaire.

De plus en plus de personnes font appel à la Banque de France pour bénéficier de services bancaires de base gratuits, révèle le
rapport annuel de l’Observatoire de l’inclusion bancaire (OIB), publié  20 juillet 2015.

Selon le principe du droit au compte, toute personne qui s’est vu refuser l’ouverture d’un compte peut saisir la Banque de France. Celle-ci désignera une agence obligée de fournir un compte de dépôt gratuit. En 2014, elles étaient 60 400 à avoir fait valoir ce droit, contre 51 000 en 2013.

Ce dispositif s’applique aussi bien aux personnes physiques (84% des demandes) que morales (16%).

Des livrets d’épargne utilisés comme substitut au compte bancaire

L’Observatoire pointe aussi que « la population fragile » qui « a un accès moins aisé aux services des établissements de crédit » utilise parfois « les livrets d'épargne, et notamment le livret A (…) comme un substitut à un compte bancaire ».

En effet, les livrets A avec moins de 150 euros enregistrent 7,5 retraits en moyenne par an, au lieu de 3,9 pour l’ensemble des livrets.

De plus, les cartes de paiement à autorisation systématique, « autre outil utilisé par les populations les plus fragiles », ont augmenté de 8% en 2014, avec 7,8 millions en circulation fin décembre dernier.

Comment bénéficier du « droit au compte » ?

Aucune banque n’accepte de vous ouvrir un compte ? C’est son droit, et elle n’a pas besoin de motiver sa décision, rappelle le
site de la Banque de France. Dans ce cas, l’établissement bancaire vous remet alors une attestation de refus d’ouverture de compte, en mains propres ou par lettre recommandée avec accusé de réception.
 
Avec ce document, vous pouvez obtenir auprès de la Banque de France de la désignation d’office d’un établissement qui devra vous ouvrir un compte de dépôt. La banque qui vous a refusé le compte peut aussi, si vous le demandez, transmettre votre demande d’ouverture de compte à la Banque de France.

Autrement, adressez à une succursale départementale de la Banque de France un dossier comprenant l’attestation de refus, un formulaire de demande de droit au compte à télécharger ici, une pièce officielle d’identité en cours de validité et un justificatif de domicile. La banque désignée par la Banque de France pourra limiter l’utilisation du compte aux services bancaires de base gratuits.

Pour connaître les coordonnées de la succursale à contacter, cliquez
ici.
D’autres organismes (CAF, conseil général, Conseil communal d’action sociale, associations) peuvent vous aider dans vos démarches.
http://www.dossierfamilial.com/argent/placements/  Source : Marie Dagman  Le 21/07/2015
 
Dans de nombreuses sociétés chamaniques, si vous allez voir un chaman, ou une femme médecine, pour vous plaindre d’être découragés, démoralisés ou déprimés, il vous fera l’une de ces quatre questions :
 
DANSEUSE
DR
 
1. Quand avez-vous arrêter de danser ?
2. Quand avez-vous arrêter de chanter ?
3. Quand avez-vous cesser d’être enchanté par les histoires ?
4. Quand avez-vous cessé de trouver réconfort dans le doux territoire du silence ?

 
Car là où nous avons cessé de danser, de chanter, d’être enchantés par les histoires, ou de trouver du réconfort dans le silence, c’est aussi là où nous avons subi la perte de l’âme…

La danse, le chant, les histoires et le silence sont les quatre baumes de guérison universels… Auteur inconnu

 

MESURES ADOPTEES Retraites 2013
 
Le prélèvement à la source :
une réforme technique, vraiment ?
 
Le 14 juin 2015, François Hollande déclarait que la réforme du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu serait engagée dès 2016 pour être pleinement appliquée en 2018.

Un peu plus d’un an après la remise du rapport de Dominique Lefebvre sur la fiscalité des ménages, à l’occasion de laquelle la CFE-CGC ainsi que l’extrême majorité des contributeurs avaient souligné les dangers d’un passage au prélèvement à la source, cette annonce a de quoi surprendre.

La réforme du prélèvement à la source est présentée comme une réforme technique, le mode de prélèvement n’affecte pas la structure de l’impôt nous dit-on.

Ainsi les débats se concentrent actuellement sur le moyen d’éviter une double imposition en 2017 et sur une éventuelle année blanche pour les contribuables.

Pour la CFE-CGC, l’insistance avec laquelle le sujet revient sur la table depuis 2012 malgré un nombre important d’inconvénients identifiés, cache d’autres ambitions.

Le principal risque du passage au prélèvement à la source réside, en effet, dans ce qui pourrait l’accompagner :

Individualisation de l’impôt du fait de la nature même du prélèvement à la source (sur des revenus individuels). Or, la CFE-CGC est fermement attachée au maintien de la notion de foyer fiscal. Celle-ci joue un rôle essentiel pour la prise en compte des situations familiales, grâce au mécanisme du quotient familial dont l’objectif, rappelons-le, est d’offrir le même niveau de vie à deux ménages déclarant les
mêmes revenus qu’ils aient des enfants ou non.
 
Fusion de la Cotisation Sociale Généralisée (CSG) et de l’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques (IRPP) du fait d’un rapprochement des assiettes et des modes de prélèvement des deux impôts. Cette fusion, qui conduirait nécessairement à rendre la CSG progressive, serait fortement défavorable pour les classes moyennes car il y a fort à parier qu’elles devraient supporter tout le poids du passage d’une CSG proportionnelle à une CSG progressive.

Pour la CFE-CGC, la question du prélèvement à la source ne constitue en aucun cas un enjeu majeur tant vis-à-vis des contribuables que de l’Etat. Une baisse globale des prélèvements, en particulier ceux qui pèsent sur la classe moyenne, fortement touchée par la hausse des impôts ces dernières années, doit au contraire constituer LA priorité.
Source : CFC-CGC n° 20 - Juillet 2015

 

Encadrement des loyers : ce qui change au 1er août 2015

L’encadrement des loyers entre en vigueur à Paris à partir du 1er août 2015. Le point sur les logements concernés.
 
À compter du 1er août 2015, les loyers parisiens ne pourront pas dépasser un montant maximum par mètre carré, sauf en cas des qualités particulières.

Un arrêté signé le 26 juin 2015 définit des loyers de référence applicables selon un découpage en 14 secteurs géographiques de la capitale. Ces montants sont majorés ou minorés en fonction du nombre de pièces principales, de l’époque de con
struction et du caractère meublé ou non de la location.

Rendez-vous sur le site referidf.com et renseignez les caractéristiques de votre bien pour découvrir le loyer de référence majoré à pas dépasser. Source : Anne-Marie Le Gall le 21-07-2015
Pour lire la suite
 : http://www.notretemps.com/droit/immobilier/encadrement-loyers-ce-qui-change-1er-aout,i90541

A lire aussi: Location, un nouveau bail obligatoire au 1er août 2015
 

FLEURS et GALETS

Le MOOC, un outil d'influence d'envergure internationale

L’enseignement est un sujet brûlant. Avec 88 milliards d’euros, c’est le premier poste de dépense du budget de l’Etat français pour 2015. Pour autant, les formes d’acquisition de nouvelles connaissances se diversifient de plus en plus.

Le MOOC, Massive Open Online Courses, est une autre forme d’enseignement, un apprentissage à la demande, aux frontières encore troubles. Ce cours gratuit de diffusion massive en ligne, s’est peu à peu installé comme nouveau canal d’information, pour les étudiants comme pour les professionnels.
 

La communication par apport de connaissance

Les grandes écoles de Commerce, Sciences Po ou les ENS l’ont bien compris, la possibilité de transposer cet outil de formation en outil de communication voire d’influence est une opportunité à saisir. Pour faire évoluer son image perçue, le respect d’un bon tempo et d’un contenu adapté à la cible sont facteurs de réussite.

Ainsi, proposer un contenu pertinent pour attirer les meilleurs profils relève d’une importance stratégique pour les écoles du supérieur. La communication par apport de connaissance peut désormais concurrencer les formes classiques de communication institutionnelle.

Les écoles ne sont désormais plus seules sur ce segment. Les entreprises apportent ainsi du contenu et démontrent leur expertise. Leur savoir-faire se transforme en indice d’attractivité pour les clients, fournisseurs et concurrents. Ces formations en ligne permettent alors aux acteurs économiques d’afficher leurs valeurs, leurs idées et leurs compétences.

Dans certaines structures, les MOOCs s’intègrent dans des stratégies complexes, visant un rayonnement international dépassant le simple gain financier à court-terme. En effet, ces formations véhiculent des idées culturelles fortes, susceptibles de faire évoluer mentalités et systèmes de pensées sur des sujets ciblés. Ils valorisent les organismes qui les diffusent.
 

MOOC : Les entreprises s'y mettent

L’influence culturelle étant un enjeu de taille, les coûts qu’impliquent ces nouveaux systèmes éducatifs demandent de réels investissements. Toutefois, le premier à diffuser un nouveau savoir tire un avantage concurrentiel et profite pleinement de ce rayonnement culturel qu’apporte la diffusion de connaissance. La mise en place d’une stratégie d’influence passe par l’anticipation et par l’identification des facteurs clés de la construction d’image pour une organisation. Le MOOC est partie intégrante de ce processus.

En 2014, BNP Paribas lançait son premier MOOC sur le fonctionnement du SEPA, le système unique de paiement en euro arrivé en février. Avec sa présence dans 75 pays, la banque française expliquait le fonctionnement SEPA à ses collaborateurs et à ses clients, toujours dans une optique de vulgarisation auprès du plus grand nombre.   Le MOOC français doit défendre son modèle…
Source  pour lire la suite :
http://www.economiematin.fr/news-mooc-france-developpement-cours-ligne   09-05-2015

 
 
PDG femme
 
« Où sont les femmes ? »
 
Dans les comités de direction ou à la tête des grandes entreprises mondiales, les femmes se font rares. En haut de l’organigramme des 25 plus grands groupes, elles ne sont que deux.

Selon l’OIT,
seulement 5% des PDG des grandes entreprises sont des femmes et chez nous le CAC40 est encore plus loin de montrer l’exemple : aucune femme ne dirige les grandes sociétés cotées à la Bourse de Paris.

Le chemin vers la parité semble donc bien long et la route pour des femmes dirigeantes pas prêtes de s’ouvrir. Pourquoi ?

Comme l’explique bien ce reportage réalisé par la société de production Elephant, il existe 3 résistances à plus de parité à la tête des entreprises.

 
D’abord, une réticence des femmes elles-mêmes qui ont tendance à se sous-estimer par rapport aux hommes et à moins bien négocier leur salaire d’embauche. Ce complexe d’infériorité ne facilite pas leur accès des postes à responsabilités.

Deuxième résistance à lever : celles des hommes qui ne voient pas toujours d’un bon œil l’arrivée des femmes à des postes de direction et surtout, qui ne jouent pas leur rôle de père à fond. C’est sur ce point que la question de la parité déborde largement sur des questions de vie privée.

Ainsi en France, 97% des congés parentaux sont assumés par les mères avec toutes les conséquences qu’on connaît sur la poursuite de leur carrière. Les hommes doivent donc « se remettre en question ».

Tout le monde est gagnant à plus de parité

Enfin, troisième et dernier levier pour plus d‘égalité professionnelle, l’entreprise doit changer son organisation. En particulier pour éviter les réunions tardives ou les mails envoyés le soir et le week-end. C’est un préalable indispensable pour vaincre les réticences des femmes à accepter des postes de cadres ou de managers.

On le sait depuis longtemps, les entreprises qui féminisent leur top management,
sont plus performantes. Source du 4/06/2015 :
http://www.blog-emploi.com/egalite-hommes-femmes-parite/
 
 

COMBUSTION

Les fournisseurs de gaz et d'électricité
épinglés pour leurs clauses abusives

Factures électroniques imposées, invocation systématique de cas de "force majeure", flou dans les conditions de résiliation...

Un rapport dénonce 31 clauses abusives dans les contrats liant les fournisseurs d'énergie aux consommateurs. 

Elles sont régulièrement dénoncées, pourtant, elles perdurent. Il existe encore une trentaine de clauses abusives dans les contrats liant les Français à leurs fournisseurs d'énergie, dénonce un rapport de la
Commission des clauses abusives (CCA). 

Déjà assignés en justice par des associations de défense du consommateur dans le passé, les fournisseurs de gaz et d'électricité sont cette fois pointés du doigt par une agence gouvernementale.

La CAA critique notamment le fait que le prélèvement automatique soit imposé comme unique moyen de paiement; que la facture électronique soit imposée au client sans son accord; de ne prévoir, en cas de dysfonctionnement du compteur, qu'une reconstitution forfaitaire de la consommation établie unilatéralement par le fournisseur; d'écarter trop facilement, en cas de problème, la responsabilité du professionnel avec une définition de la force majeure "plus large que celle du droit commun"; ou encore de laisser croire au consommateur qu'il n'est pas libre de résilier son contrat à tout moment.

Au total, la Commission, dans ce rapport datant d'octobre 2014, recommande aux fournisseurs d'énergie d'opérer 31 modifications de leurs contrats. 

Les opérateurs historiques, eux, se défendent de vouloir arnaquer les consommateurs. Un porte-parole d'EDF, interrogé par l'AFP, indique que le fournisseur d'électricité a "fait évoluer ses conditions générales de vente dès 2013, et elles ont été appliquées le 1er février 2014 pour intégrer de meilleures pratiques"...
Les choses ont été clarifiées au niveau de la relation "entre le fournisseur et le consommateur. Le fournisseur d'électricité se garde toutefois de préciser sur quels points a porté ce travail de clarification.  

Du côté de GDF Suez, on assure qu'un "certain nombre de choses ont été corrigées". Mais le fournisseur de gaz ne s'estime pas concerné par les 31 clauses pointées par la CAA.
Notamment en ce qui concerne l'adéquation entre le tarif appliqué et les besoins du consommateur.

Pour GDF Suez, le fournisseur doit conseiller le consommateur au moment du contrat, mais c'est au client de s'assurer de l'adéquation entre le tarif et sa consommation "pendant toute la durée du contrat".

Des arguments en décalage avec un sondage de l'Ifop fin 2014 dans lequel six Français sur dix déclaraient ne pas tout comprendre à leur facture.  Source : L'Expansion.com avec AFP, le 08/02/2015

urgent

Hit-parade des plaintes des locataires :

des conseils pour faire valoir vos droits !

PARIS vue Seine

Non restitution du dépôt de garantie, augmentation injustifiée des loyers… une enquête de la Confédération générale du Logement dresse un nouveau bilan accablant des abus de certains bailleurs vis-à-vis de leurs locataires.

Des griefs qui, à en croire l’association, représentent plus de 75% des plaintes reçues !

Zoom sur les principaux litiges recensés, avec des conseils pour faire valoir vos droits.

Pour lire la suite : http://www.capital.fr/immobilier/actualites/hit-parade-des-plaintes-des-locataires-nos-conseils-pour-faire-valoir-vos-droits-1009291#xtor=EPR-226

Pour en savoir plus : Politique du logement : le rapport indécent remis au gouvernement 
Par Henry Buzy-Cazaux, Président de l'Institut du Management des Services Immobiliers.

Myriam KISS. Anild 02/2015

Ressources humaines :
comment le numérique transforme le métier des DRH

Solucom a réalisé fin 2014 une étude menée auprès de 200 responsables RH de tous secteurs dans laquelle ont été évalués les impacts du numérique sur la fonction RH, le niveau de prise de conscience des enjeux RH du digital et le degré de maturité de la transformation numérique au sein des DRH.


Il ressort, entre autres que :

  • 90% des répondants considèrent que le digital est un sujet important pour leur organisation, dont 46% estiment même qu’il s’agit du challenge majeur ;

  • 78% des répondants déclarent que les attentes des collaborateurs changent, en l’occurrence pour 38% celles-ci s’accélèrent surtout sur les pratiques managériales (transversalisation, systèmes hiérarchiques), et, pour 31%, sur les modalités de travail (espace digital de travail, équilibre pro/perso) ;

  • Pour 88% des sondés, la fonction RH a un rôle dans un programme de transformation numérique.

Cependant, il reste du chemin à parcourir :

  • Seuls 17% déclarent qu’une stratégie RH précise découle de la stratégie de l’entreprise ;

  • Les répondants sont 59% à considérer que le recrutement, la paie, la gestion administrative, la formation ainsi que l’image employeur seront les fonctions les plus impactées par le digital.

Source :  Paule Vélu | 14 janvier 2015. En savoir plus sur http://frenchweb.fr/ressources-humaines-comment-le-numerique-transforme-le-metier-des-drh/179796#Ai7LvVC3abPrCORG.99


Les seuils sociaux sont-ils un frein à l'emploi ?

 C'est une nouvelle main tendue vers le patronat.

Fin mai 2014, François Rebsamen, le ministre du Travail, avait proposé de geler pendant trois ans les seuils sociaux, c'est-à-dire les obligations légales liées au franchissement des seuils de 10, 20 ou 50 salariés pour les entreprises qui embauchent.
 

Ce projet a suscité l'opposition de la plupart des syndicats ainsi que du premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, mais il a été bien accueilli par les chefs d'entreprise. Et pour cause : c'est une vieille revendication du Medef, de l'UPA et de la CGPME, qui voient dans ces seuils un frein à l'embauche.
 
Selon ces trois organisations patronales, les entreprises préféreraient parfois renoncer à recruter plutôt que d'être confrontées à des contraintes administratives supplémentaires....
 Source : Laurent Jeanneau - Alternatives Economiques n° 337 - juillet 2014

Pour lire la suite de l’article :

http://www.alternatives-economiques.fr/les-seuils-sociaux-sont-ils-un-frein-a-l-emploi_fr_art_1306_68673.html

 LIGNE de DEPART

Maffesoli / Strohl :

« Les énarques se considèrent au service de l’État, pas du public »

La semaine dernière était publiée la première partie de l’entretien avec Michel Maffesoli et Hélène Strohl sur leur dernier ouvrage "Les nouveaux bien-pensants" qui livre une explication sociologique de la déconnexion entre le peuple et ses élites.

L’entretien se poursuit avec Hélène Strohl, et aborde plus particulièrement la question de l’ENA et de la formation des cadres de la haute administration.

le -Entretien mené par PLG, pour Contrepoints http://www.contrepoints.org

urgent
Fraude sur des contrats aidés dans le 93

L'inspection du travail de Seine-Saint-Denis et l'inspection générale des affaires sociales (JOAS) accusent l'entreprise C3 Consultants, chargée de suivre de jeunes chômeurs de Seine-Saint-Denis et des Yvelines, de fraude.

L’inspection du travail de Seine-Saint-Denis et l’inspection générale des affaires sociales (JOAS) accusent l’entreprise C3 Consultants, chargée de suivre de jeunes chômeurs de Seine-Saint-Denis (93) et des Yvelines (78), de .

Le pré-rapport de l’inspection du travail de Seine-Saint-Denis et de l’inspection générale des affaires sociales accuse l’entreprise C3 Consultants de nombreuses irrégularités: soupçons de faux contrats de travail, de fausses attestations d’employeur, voire de fausses cartes d’identité pour créer des dossiers de toutes pièces.

L’entreprise C3 Consultants est l’ un des leaders français du suivi et du placement de chômeurs et avait été chargé par l’Etat de suivre près de 7 700 jeunes de Seine-Saint-Denis et des Yvelines dans le cadre de  » contrats d’autonomie », mesure phare du  » plan Espoirs banlieues  » lancée en février 2008 par Nicolas Sarkozy.

D’après ce rapport, 68% des 700 embauches de jeunes consécutives à l’accompagnement par C3 Consultants n’ont pas eu lieu, engendrant ainsi une fraude estimée à 13 millions d’euros au détriment de l’État, sur un total de 22 millions versés. Les opérateurs sont en effet mieux rémunérés si la personne suivie a retrouvé du travail ou une formation à l’issue de son accompagnement.

Après négociation avec l’entreprise C3 Consultants, qui avait saisi le tribunal administratif pour contester la procédure, les accusations ont été réduites.

C3 Consultants n’est finalement considéré comme responsable de fraude qu’à hauteur de 1,9 million d’euros (seuls 40 % des contrats signés en Seine-Saint-Denis ont finalement été déclarés irréguliers).

Le marché de l’ Etat avec C3 Consultants a été maintenu avec un contrôle renforcé.

L’Etat a quant à lui déduit le montant de la fraude des 5,9 millions de créances bloquées depuis les premiers soupçons et a versé le solde à C3 Consultants.
Source: le Monde  le 4/02/2014

http://www.observatoiredessubventions.com/2014/fraude-sur-des-contrats-aides-dans-le-93/


CREATION MONDE Michel Ange

Bâtir et développer son réseau

Difficile aujourd'hui de trouver un emploi en répondant uniquement à une annonce.

Réseauter devient incontournable, que la démarche soit physique ou virtuelle. Mais comment développer son capital relationnel ? Par où commencer ? Voici quelques conseils pour se constituer un réseau, étape par étape.

  • Etape 1 : Faites un point sur votre réseau actuel

  • Etape 2 : Définissez une stratégie de réseautage

  • Etape 3 : Favorisez les occasions de rencontre

Etape 1 : Faites un point sur votre réseau actuel

Vous pensez ne pas avoir de réseau ? Brisez ce mythe ! En recensant toutes les personnes que vous avez croisées dans votre vie personnelle et professionnelle, vous vous rendrez compte qu'il n'en est rien. 

Qui fait partie de votre réseau ?

Un réseau relationnel est le fruit de plusieurs rencontres. Répertoriez tous les individus que vous connaissez, ceux avec qui vous travaillez ou avez travaillé, les personnes avec lesquelles vous avez des centres d'intérêt en commun, et celles rencontrées occasionnellement : 
 

- réseau personnel :

  • le cercle familial : parents, frères, cousins, ...

  • l’entourage proche : amis, voisins, la famille de vos amis, les amis de vos amis, ...

  • les relations de « proximité » : commerçants du quartier, pharmaciens, médecins, ...

- réseau professionnel :

  • les personnes rencontrées dans le cadre de vos études : anciens étudiants, camarades de promotion, professeurs, ...

  • les individus rencontrés pendant votre parcours professionnel : fournisseurs, sous-traitants, clients, partenaires, anciens collègues, stagiaires, ...

- réseau extra-professionnelle :

  • les partenaires partageant les activités sportives, culturelles, artistiques, scientifiques...

  • associations et organismes divers

- réseaux sociaux en ligne :

  • réseaux généralistes (Facebook, MySpace, ...),

  • réseaux professionnels (Viadeo, LinkedIn, Xing, ...),

  • réseaux spécialisés dans votre secteur d’activité.

  • etc...

Vous allez ainsi constituer un répertoire de l’ensemble de vos relations. N'hésitez à l'enrichir si d’autres noms vous reviennent en mémoire ou si vous avez l'opportunité de rencontrer de nouvelles personnes.

Gérez votre carnet d'adresses

Classez-les ensuite en plusieurs catégories : « famille », « amis », « amis des amis », « clients », « fournisseurs » par exemple. A vous de les définir !

Etape 2 : Déterminez une stratégie de réseautage

Le réseautage, sur Internet ou non, s’inscrit dans une relation d’échanges. Pour l'utiliser avec efficacité, vous devez apprendre à gérer votre carnet d’adresse. 1er point à éclaircir : votre objectif professionnel.

Quel est votre objectif professionnel ? 

Définissez celui que vous souhaitez atteindre avec votre réseau.

Exemples :

  • S'agit-il d'obtenir des informations sur un secteur d'activité ? Une entreprises à laquelle vous souhaitez vous adresser ?

  • Contacter un expert pour avoir des conseils ?

  • Partager les expériences de professionnels en vue d'une nouvelle réorientation ?

  • Entrer en contact avec des futurs partenaires en vue d'une collaboration ?

  • Vous renseigner sur des partenaires potentiels ? 

  • Etc...

Reste à savoir ensuite qui, parmi vos relations, pourraient vous aider. Contrairement à une idée reçue, la famille et les amis ne sont pas les mieux placés pour vous trouver un emploi...
 

La force des liens faibles

En 1973, le sociologue américain Mark Granovetter, spécialiste des réseaux sociaux, publie un article intitulé « La force des liens faibles » (« strength of weak ties » en anglais).

Il étudie l'importance des liens sociaux dans la libre circulation de l'information, et prend pour étude la recherche d'emploi.

 

Il définit les liens entre les individus selon 4 critères :

  • la quantité de temps,

  • l’intensité émotionnelle,

  • l’intimité (la confiance mutuelle),

  • la réciprocité des services rendus.

Il nomme « liens forts » les relations proches (familiales et amicales).
 

Les « liens faibles » sont des relations éloignées, avec qui vous passez peu de temps et avec qui vous n’êtes pas intimes : il s'agit des amis d’amis ou de connaissances professionnelles par exemple. 

Selon la théorie du sociologue, les liens les plus efficaces dans une recherche d’emploi ne sont pas les liens forts, mais au contraire, les liens faibles. 

La raison ? Les liens forts sont constitués de personnes qui vous ressemblent. Dans ce cercle restreint circulent les mêmes informations, souvent connues de tous. 

A l'inverse, les liens faibles donnent accès à un réseau plus vaste, où il est possible de circuler de « clique en clique », c'est-à-dire d'un réseau à un autre.

Les individus, qui évoluent dans des cercles différents, ont donc accès à des informations différentes, plus variées que celles obtenues par les liens forts. Une occasion pour eux de saisir certaines opportunités et de s'intégrer au sein d'une communauté. 

Mark Granovetter illustre sa théorie par une étude effectuée à Boston sur 300 cadres, techniciens et gestionnaires. Il distingue trois méthodes de recherche d'emploi : 

  • la candidature spontanée, où l'individu n'a aucun contact avec l'entreprise, 

  • les offres d'emploi publiées, 

  • les contacts personnels, où il existe un intermédiaire. 

Résultat de l'enquête : 56% des personnes de son échantillon ont trouvé un emploi grâce à leur réseau personnel, 19% par la candidature spontanée, 6% par les offres publiées.  

Une étude similaire, réalisée en 1994 en France par le sociologue Michel Forsé, confirme l'importance des réseaux. « Toutes choses étant égales par ailleurs », l'élément majeur dans l'obtention d'un emploi serait le diplôme... puis les relations sociales (33%).

Faire appel à ses relations est une pratique peu répandue en France. Néanmoins, cette méthode tend à se développer plus rapidement dans le contexte économique actuel, facilitée par les réseaux sociaux en ligne. A vous de trouver les bons interlocuteurs ! 

 

Ciblez les bons contacts en fonction de votre projet professionnel

Répartissez vos relations comme suit : 

  • Les personnes proches. Les relations ne nécessitent pas d'être fortement entretenues pour qu'elles soient maintenues.  

  • Les relations qui ont besoin d'être développées et solidifiées. Il s'agit de personnes que vous connaissez peu, parfois rencontrées lors d'un événement occasionnel. Vous devrez avoir une démarche active et les contacter régulièrement.    

  • Les nouvelles personnes à rencontrer. Identifiez celles qui sont, selon vous, crédibles et influentes, des acteurs clés de votre filière. Contactez-les. Ils pourront vous faire intégrer certains réseaux sociaux professionnels. 

 

Ayez les bons contacts : des personnes qui ot les mêmes objectifs que vous ...et qui soient complémentaires aux vôtres : compétences, expertise, ... Vous pourrez ainsi échanger et avoir un regard critique et constructif sur le travail de l’autre.  

Tenez compte de la position occupée de chacun dans le réseau social, les relations entretenues entre les personnes, mais également l’ensemble des personnes connues par les relations.

Ces éléments déterminent largement quelle information sera à la disposition d’un individu et dans quelle mesure telle ou telle opportunité s’offre à lui.

Quel rôle pourrait avoir votre réseau, au regard de votre projet ?

Dans le cadre de la recherche d'emploi, deux façons d'utiliser le réseau s'offrent à vous : 

La première consiste à vous préparer à un entretien en recueillant toutes les informations sur son interlocuteur, la société, sur tout un certain nombre d’éléments qui vont vous permettre d’être meilleur, d’être plus efficace lorsque vous serez confronté au recruteur.


Deuxième façon d’utiliser le réseau : être en mode « proactif ». 

Exemple : vous ciblez une entreprise ou un secteur d’activité. Qui dans votre réseau va pouvoir vous aider à approcher cette entreprise ? Qui dans votre réseau va pouvoir vous aider à avoir plus d’informations sur tel secteur ou telle famille de métiers ?  

De votre côté, que pouvez-vous apporter à votre réseau ?

Vous disposez certainement d'une expertise dans un domaine pouvant être utile aux autres. N'hésitez pas, conseillez les autres.

Mettez le plus souvent possible en relation les personnes que vous connaissez afin de les aider à développer leur propre activité. 

Cherchez également à ajouter des personnes ayant les mêmes objectifs que vous, connaissant les règles du jeu du réseautage, des personnes prêtes à vous apporter leur aide et inversement. Plus vous connaîtrez de personnes, plus vous aurez d’opportunités et plus les autres seront enclins à vous aider s’ils vous connaissent déjà et s’ils vous apprécient.

Adoptez une attitude professionnelle en toutes circonstances : respect des engagements, recherche de solutions adaptées, courtoisie, ponctualité…

Essayez de répondre au maximum à leurs besoins. Sachez également refuser une requête sans rompre le lien avec la personne.

Planifiez !

Réseauter de manière efficace nécessite une organisation. Prévoyez du temps pour :

  • répondre aux sollicitations ;

  • planifier vos interventions : par exemple une demi-heure par jour pour animer chacun de vos profils et échanger avec votre réseau, 3 fois par semaine pendant 1 heure, … ;

  • contacter les personnes ;  

  • organiser des rencontres ;

  • etc.

Prévoyez un budget

  • participer à des événements (salons, conférences, séminaires, ateliers, réunions, soirées avec les membres de votre réseau, etc...). L'inscription à des événements est souvent payante ;

  • créer des cartes de visites. Assurez-vous d'en avoir sur vous en toute occasion ;

  • couvrir les dépenses alimentaires (offrir un café, prendre un repas, ...) ;

  • se déplacer ;

  • verser une cotisation à un réseau social professionnel ;

  • etc...

 Pourrez-vous gérer votre réseau

Aurez-vous le temps pour faire fonctionner votre réseau ? Aller à la rencontre de vos contacts ? Les relancer ? Faire un suivi ? 

Le networking est un investissement sur le long terme, où il faut être disponible et impliqué. D'où la nécessité de prendre le temps de planifier vos démarches et d'animer votre réseau. Prenez en compte vos activités professionnelles, extra-professionnelles et vos priorités personnelles. 

Etape 3 : Favorisez les occasions de rencontre

Vous avez cherché auprès de votre propre entourage les personnes qui pourraient répondre à vos besoins... mais voilà, cela ne suffit pas pour vous rapprocher de votre objectif. 

Pour nourrir votre carnet d'adresses, participez à des événements. Cela reste un bon moyen de faire des rencontres et de qualifier vos contacts. Rejoignez également des organisaions professionnelles ou des réseaux existants.

Rencontrez des professionnels de votre secteur

Voici quelques pistes pour rencontrer des personnes qui pourraient compléter votre réseau (extrait du guide pratique « Chercher un emploi avec son réseau »).

Lien : http://www.pole-emploi.fr/candidat/rechercher-un-emploi-avec-ses-relations-@/suarticle.jspz?id=30590

 

- Les entreprises : 

  • Journées portes ouvertes,

  • Salons, foires, expositions, forums,

  • Rencontre directe.

- Les organismes spécialisés :

  • Fédérations professionnelles,

  • Chambres de commerce et d’industrie,

  • Chambres d’agriculture,

  • Chambres des métiers,

  • Sociétés d’intérims, cabinets de recrutement, chasseurs de tête,

  • Centres de formation.

- Les organismes publics :

  • Pôle emploi, APEC, APECITA,

  • AFPA, missions locales, toutes structures ouvertes aux moins de 25 ans…

  • Centre de documentation jeunesse (CIJ), Centre d’informations sur les droits des femmes et des familles (CIDFF),

  • Bourses du travail,

  • Services emploi des mairies,

  • Maisons de l’emploi.

- Les associations : 

  • Associations d’employeurs,

  • Associations d’anciens élèves,

  • Associations caritatives,

  • Groupements de demandeurs d’emploi

  • Autres.

Lorsque vous assistez à des événements dans votre domaine, les autres participants ont généralement les mêmes buts que vous. Ils seront en mesure de reconnaître vos compétences et vos aptitudes. Profitez-en pour faire leur connaissance, intéressez-vous à leurs projets, leur parcours, leurs besoins. Partagez vos expériences, échangez vos points de vue. N'oubliez pas vos cartes de visites ! Vous agrandirez votre réseau en gardant contact avec ces personnes. 

Inscrivez-vous à des forums de discussion

Choisissez un forum, où vous pouvez discuter de votre domaine d'activité. Proposez des idées, offrez votre aide, prodiguez des conseils. Développez des relations où l'échange est réciproque, ne développez pas uniquement des relations intéressées...

Connaissant mieux vos interlocuteurs, vous pourrez passer du virtuel au réel et les inviter à poursuivre la conversation autour d'un café ou d'un restaurant ! 

Animez votre réseau

Il ne suffit pas d'avoir un réseau et d'attendre que d'autres interlocuteurs viennent rejoindre votre groupe. Qu'il soit en ligne ou dans la vie réel, le plus important reste votre implication et votre participation dans ce réseau (forums, blog, fils d’actualités, réponse aux sollicitations, etc...).

Publiez votre profil sur les réseaux sociaux en ligne

Etablissez un profil, élément qui sert de premier contact.   
 

Il existe une pléthore de réseaux sociaux sur la toile, ne les confondez pas. Vous trouverez des sites spécialisées dans le domaine professionnel (Viadeo, LinkedIn, ...), d'autres plus généralistes (Facebook, Twitter, ...), et enfin, des sites plus spécialisés.

Misez sur les réseaux les plus adaptés à vos besoins, plutôt que de vouloir être sur tous les réseaux. Vous êtes à la recherche d'un emploi ? Créez votre profil sur un ou plusieurs réseaux professionnels. Complétez votre profil sur une autre plate-forme communautaire spécifiquement dédié à votre secteur d'activité. 

Tissez des liens avec chaque membre du réseau, apprenez à les connaître. Echangez, partagez vos points de vue, offrez votre aide.

Inutile d'être sur un réseau si vous ne pouvez y participer régulièrement, une faible implication serait du plus mauvais effet, autant auprès des autres membres de votre réseau... que des recruteurs. 


Créez un blog professionnel

Le blog illustre vos connaissances dans un domaine, il ajoute à votre profil une crédibilité. Un moyen idéal pour démontrer votre expertise. Idéal également pour assurer à votre interlocuteur que vous avez toujours pied dans le secteur et êtes au courant de l'actualité. 

Le réseau relationnel ne se construit pas lorsque l'on en a besoin, mais bien en amont. C'est un investissement sur le long terme. Construisez-le, entretenez-le... pour qu'un jour, vous puissiez y faire appel.

Myriam KISS. Anild 07/2013

 

Femmes business plan

Journal d'une quadra DRH au chômage

"On ne dit pas chômage, ça fait moche et inactif, on dit transition professionnelle, ça fait chic et dynamique".

Dans son journal, Soizic Navalo, cadre supérieure, nous raconte de façon optimiste, comment elle a vécu sa période de chômage.

D'"executive woman" en pleine ascension professionnelle, elle est devenue une "femme banale" sans emploi.  La quarantaine, DRH dans un grand groupe depuis de nombreuses années, une restructuration de l'entreprise l'a obligée à
''s'autolicencier''. Le comble !

 

Gare au "syndrome du chômeur triste"

Dans son récit, à la fois drôle et pétillant, elle raconte son expérience du chômage à travers de courtes chroniques, de la première semaine aux trois premiers mois en passant par les déjeuners entre copines et les entretiens d'embauches...

Le reflet d'une tranche de vie remplie d'émotions et de rencontres. Et pour ne pas tomber "dans le syndrome du chômeur triste", elle a choisi le ton de l'humour. Elle partage ses craintes, ses doutes et ses coups de gueule sans oublier les bons moments passés en famille et le plaisir de retrouver du temps pour soi.

Elle aborde aussi avec beaucoup de fantaisie le sujet "recrutement", les démarches auprès des cabinets, les entretiens d'embauche jusqu'à la reprise totale du travail...

Avec ce journal, Soizic Navalo cherche ainsi à décomplexer le chômeur en lui donnant quelques astuces pour vivre de manière positive sa quête d'emploi. Et si on en croit son expérience "on en ressort grandi".

En effet, selon Soizic, quand on a été chômeur "on a une sorte de conscience nouvelle qui vous fait classer dans un ordre différent ce qui est important et ce qui l'est moins".
Vous trouverez son livre dans toutes les bonnes librairies. Source : Delphine   14-06-2013 
  http://www.blog-emploi.com

 

Les métiers de demain sont
dans "le Dico du futur
"

Désicroqueur, numéropathe, flashmobeur, foulenceur, funébriste, gamificateur, kilimandjeteur, temproleur, toitaginier... Ces noms de métiers ne vous disent sans doute rien mais vous serez peut-être amenés à les exercer dans un futur proche !

Ces professions, un peu étranges, existent déjà dans le
dico du futur, un projet collaboratif qui réfléchit à l'avenir des métiers, en particulier sous l'angle des évolutions technologiques.

Pour l'instant, 58 métiers du futur sont recensés dans le dictionnaire. Il devrait en compter à terme plus d'une centaine.

Entre science et fiction

Certaines de ces professions existent déjà selon Anne-Caroline Paucot qui pilote ce projet de dictionnaire collaboratif. "Le métier d'algovendeur, créateur d'algorithme pour trouver de nouveaux clients sur les réseaux sociaux, est déjà une réalité".

D'autres sont en cours de structuration. "Quand on voit tout ce qui existe au niveau de l'impression 3D, on se dit que le métier de concepteur, le concepteur d'organes de remplacement, n'est plus tout à fait du domaine de la science-fiction. Beaucoup de chercheurs travaillent déjà la création de nouveaux organes à partir de cellules souches" ajoute Anne-Caroline Paucot.

D'autres métiers paraissent encore relever d'un avenir plus lointain, c'est le cas du légisboteur, spécialiste du droit des robots, ou de l'eaubaniste, "urbaniste spécialisé dans l'engloutissement des villes" qui, espérons-le, n'aura pas trop de travail...

          Le génomicien a de l'avenir
 

"Certains métiers n'existent pas encore mais je suis persuadé qu'ils vont voir le jour rapidement, c'est le cas du génomicien. Le premier décryptage du génome remonte à 2004 et a coûté plusieurs milliards, mais d'ici 2 ans on pourra l'obtenir pour moins de 1000 euros en un quart d'heure sur une clé USB.

Cela va changer complètement les pratiques, notamment des assureurs qui pourront prévoir les risques médicaux de leurs assurés"
affirme Anne-Caroline Paucot.


Une démarche collaborative et francophone

Mais comment ces noms de métiers ont-ils été imaginés et pourquoi ? "Le principe, quand on met un nom, c'est de faire commencer à exister quelque chose" précise Anne-Caroline Paucot. "Le dictionnaire est élaboré grâce à des ateliers organisés dans les entreprises ou institutions qui veulent réfléchir à l'évolution des métiers de leur secteur.

C'est à la fois un atelier et une formation car beaucoup de gens ne connaissent pas les innovations qui sont en train de bouleverser leur travail".


70% des métiers de demain seront nouveaux

Au-delà du jeu sur les mots, cet exercice de prospective a aussi une vertu plus concrète : "l'objectif c'est de pouvoir adapter le système de formation et prendre un peu d'avance" explique Anne-Caroline Paucot.

"Le ministère américain du Travail considère que 70% des métiers qui seront exercés demain n'existent pas encore, ce qui veut dire qu'aujourd'hui on forme des jeunes à des métiers qui vont disparaître".

Ce projet est aussi en phase avec la démarche plus globale et francophone du Dico du futur. "Les mots sont les briques de la pensée, mais souvent on utilise des néologismes franglais assez médiocres pour désigner les nouveaux concepts, objets ou métiers. Or avec des mots de mauvaise qualité, la pensée est de mauvaise qualité.

Par exemple dans le débat sur l'Open data, personne ne se comprend"
regrette Anne-Caroline Paucot. D'où l'intérêt de cette démarche collaborative qui permet de faire évoluer les définitions dans le temps et surtout d'inciter les gens à "inventer leur métier".

Et quand on lui demande son métier du futur préféré, la "dictionneuse" hésite un peu avant de choisir le clapotiseur, "créateur de solutions permettant de diminuer la cacophonie informationnelle causée par le numérique". Un métier plein d'avenir assurément !


Myriam KISS. Anild 05/2013

 HOMME et tablette

MASLOW : la pyramide des besoins

Si on parle de pyramide, celle-ci n'existait pas en tant que telle lorsque le psychologue Abraham Maslow, dans son article A Theory of Human Motivation, paru en 1943, exposa sa théorie de la motivation.

La forme pyramidale s'est imposée d'elle-même dans le milieu de la psychologie du travail pour sa commodité.

 
Cette pyramide est composée de cinq grands niveaux :  Les besoins physiologiques, nécessaires à la survie de la personne.  Les besoins de sécurité, qui sont liés à l'aspiration de chacun d'entre-nous à être assuré du lendemain. Les besoins d'appartenance et de reconnaissance sociale. Le besoin d'estime des autres.  Le besoin d'estime de soi. L'accomplissement personnel.
 
Selon Maslow, nous rechercherions d'abord à satisfaire chaque besoin d'un niveau donné avant de penser aux besoins situés au niveau immédiatement supérieur de la pyramide.

Sans surprise, on rechercherait par exemple à satisfaire les besoins physiologiques avant les besoins de sécurité : c'est pour cela que dans une situation où notre survie serait en jeu, nous serions prêts à prendre des risques.

Selon A. Maslow, les besoins humains sont hiérarchisés en cinq niveaux : au bas de la pyramide sont placés les besoins physiologiques (faim, soif, sommeil, etc...) ; lorsque ces besoins sont raisonnablement satisfaits, d’autres générations de besoins peuvent émerger : besoins de sécurité (stabilité dans son cadre d’existence ou son travail par exemple), besoins sociaux d’appartenance (affection, identification, solidarité, etc.), besoins d’estime (prestige social, amour-propre individuel...) et besoins de réalisation de soi (développer son potentiel de façon efficace et la plus complète possible)

Principes de la théorie

  1. Un besoin ne contribuera à la motivation de l’individu qu’à condition que les besoins d’un niveau inférieur aient été préalablement satisfaits. Exemple : Satisfaire les besoins de sécurité sera motivant pour une personne si et seulement si les besoins physiologiques sont satisfaits.

  2. Tant qu’un besoin n’est pas satisfait, il constitue une source de motivation. Mais dés qu’il est satisfait, c’est le besoin de niveau supérieur qui apparaît comme une nouvelle source de motivation.


     

                MASLOW Couleur Pyramide

Portées de la théorie pour le management des hommes

  1. Le comportement humain est guidé par le besoin le plus intense dans la situation présente. Exemple : Un vendeur, mu par un besoin d’estime (prestige social), qui souhaiterait être promu chef des ventes, sera fort peu sensible à une augmentation de salaire.

  2. Un besoin déjà satisfait ne motive plus de la même façon. Tout responsable doit être conscient du caractère dynamique de l’évolution des besoins de ses collaborateurs. Exemple : Un salarié, en début de carrière, est motivé par " l’appât du gain " (besoins primaires), puis, avec l’ancienneté, il cherchera à satisfaire davantage un meilleur développement de ses capacités et aptitudes (réalisation de soi).

  3. De même, un manager doit être conscient de la diversité des besoins au sein d’une même équipe. Exemple : Tandis qu’un salarié recherche l’estime, un autre n’est motivé - au même moment - que par la pérennisation de son contrat (sécurité).

  4. Du bas vers le haut de la pyramide, la progression des besoins passe du registre de l’AVOIR au registre de l’ETRE. Les besoins primaires se déclinent en termes d’avoir : on a faim, on a soif, on a sommeil, on a besoin de sécurité.... Besoins matériels. Les besoins secondaires correspondent à l’épanouissement de l’être : on désire être accepté, être aimé, être reconnu, organiser, créer, exister... Besoins sociaux

Par conséquent, les travaux de Maslow ont remis en cause la conception mécaniste de l’homme au travail (approche taylorienne selon laquelle l’homme ne travaillerait que parce qu’il y est contraint pour obtenir un salaire lui permettant de satisfaire ses besoins matériels). La motivation ne peut pas se limiter à la stimulation par l’argent.

Limites de la théorie

  • Critique du principe même de la hiérarchie. Est-ce que l’on ne poursuit pas simultanément plusieurs besoins ?

  • Critique de l’ordre d’apparition des besoins. Par exemple, chez certains individus, le besoin de prestige passe avant le besoin de sécurité.

  • Remise en cause du principe d’universalité : la motivation est aussi un phénomène spécifique : chaque individu peut "classer" ses besoins dans un ordre différent.

  • Cette théorie explique par quoi sont motivés les individus, mais pas pourquoi. Certains individus se contentent de la satisfaction d’un besoin et ne cherchent pas à satisfaire les besoins supérieurs. Pourquoi ?

    Myriam KISS. Anild 10/2012

      FONCTION PUBLIQUE précarisation

 DR

Suivi des chômeurs :
la justice rappelle à l'ordre Pôle emploi

Le Tribunal administratif de Paris a ordonné à l'établissement de respecter ses obligations envers un demandeur d'emploi de 54 ans qui s'estimait insuffisamment accompagné.

C'est mardi 11/09/2012 qu'avait eu lieu l'audience de cette procédure inédite jugée en référé dans laquelle un chômeur de 54 ans avait déposé une plainte contre Pôle emploi pour violation de ses obligations de suivi.

Mercredi, le tribunal administratif de Paris a ordonné à Pôle emploi de recevoir ce demandeur «dans les huit jours, de mettre à jour son projet personnalisé d'accès à l'emploi, de le rencontrer de manière régulière dans le respect des directives de fonctionnement fixées par cette institution en lui proposant toute offre, toute formation utile ou toute reconversion».

Les avocats de la partie plaignante, Me Émilie Videcoq et Me Florent Hennequin, se sont félicités de cette décision dans laquelle «le juge administratif a reconnu la carence de Pôle emploi et la violation d'une liberté fondamentale, le droit d'accès à l'emploi».

Toujours selon Me Hennequin, cette décision représente «une grande avancée dans la reconnaissance des droits des chômeurs». «C'est un cas important, une forme de jurisprudence, de précédent, qui permettra à tous les chômeurs que soit mis fin à cette violation d'une liberté fondamentale», a-t-il ajouté.

«La situation d'urgence a été également reconnue», note l'avocat, qui précise que son client est «dans une situation de précarité financière catastrophique».

                                                        Balance - Juridique

Procédure collective de chômeurs en vue

Le plaignant n'avait obtenu que trois rendez-vous depuis son inscription sur les listes de l'établissement public en février 2009.

C'est la première fois que Pôle emploi était visé par une plainte de ce type.

D'après les avocats du demandeur d'emploi, leur client aurait tenté d'alerter à de nombreuses reprises l'agence locale de Pôle Emploi d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) au sujet de sa situation, sans toutefois recevoir de réponse.

Ancien chargé de clientèle chez Veolia, le demandeur d'emploi reprochait à l'institution publique de ne pas lui avoir fait parvenir des offres qui pourtant correspondaient à son profil. «Mon client cherche un poste de responsable de gestion, donc un domaine où il y a de l'emploi», s'était étonné Me Hennequin avant l'audience.

Contacté par lefigaro.fr, Pôle emploi concédait alors «qu'effectivement il y a eu un manque», même si, précisait-t-on, celui-ci ne concernait que la recherche d'emploi et non pas l'indemnisation.

Toujours est-il que, poussée par la CGT, cette plainte entendait aussi souligner «les dysfonctionnements structurels de l'institution, en particulier le problème d'effectifs sur le placement des demandeurs d'emplois», ajoute Me Hennequin. «C'est une demi-surprise.  Un jugement aussi tranché que ça, on ne l'espérait pas. Cela nous encourage à demander plus de la part du service public, qui n'a pas les moyens en personnel pour travailler», a réagi Henri Arnoux, responsable syndical de la CGT en Ile-de-France.

Alors que Pôle emploi a récemment revu sa stratégie d'accompagnement, un récent rapport de la direction générale du Trésor (DGT) révélait que les agents de l'établissement sont deux fois moins nombreux par demandeur d'emploi qu'en Allemagne ou au Royaume-Uni.

Face à cette situation, l'avocat de la partie plaignante prépare désormais une procédure collective réunissant d'autres chômeurs, afin de demander des indemnisations.

(Avec AFP) Source : Par Sébastien Thévenet  12/09/2012 http://www.lefigaro.fr/


                                                                  Newpaper. dessin

Pôle Emploi va récupérer les sommes versées à tort

En cas de sommes versées à tort à un demandeur d'emploi, Pôle emploi peut les récupérer sur les prestations à venir.

Pôle emploi peut désormais récupérer les allocations et les aides qu'il a indûment versées au chômeur en opérant par des retenues sur les prestations à venir. Avec un montant maximum de 20 % de cet indu, s'il s'agit d'un recouvrement portant sur l'Allocation de solidarité spécifique (ASS) ou sur l'Allocation temporaire d'attente (ATA). Les sommes payées à tort mais inférieures à 77 € ne sont pas recouvrées.

Le chômeur peut former un recours gracieux préalable devant le directeur général de Pôle emploi pour contester. Si sa demande est rejetée, il reçoit une Lettre recommandée avec demande d'avis de réception (LRAR) le mettant en demeure de régler. Outre le montant des sommes réclamées, le courrier comporte la nature et la date des versements indus ainsi que le motif ayant conduit à rejeter totalement ou partiellement le recours.

À défaut de paiement, un mois après la mise en demeure, le directeur général de Pôle emploi peut délivrer à l'allocataire une "contrainte", par LRAR ou par acte d'huissier de justice.

L'allocataire peut alors former opposition contre cette décision auprès du tribunal dont dépend son domicile, dans les quinze jours, à compter de sa notification. Cette procédure suspend la mise en œuvre de la contrainte.          21/09/2012 - Source : Stéphanie Alexandre  http://www.leparticulier.fr

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Les intérimaires sont les premiers
à dégager quand la crise arrive

Paris, 14 août 2012 (AFP)

Cet employé d'une agence d'intérim parisienne spécialisée dans le BTP voit défiler des travailleurs en quête de missions, et délivre à chacun la même réponse : "Pas d'offre, il n'y a rien du tout".

Abdoul, Mauritanien longiligne qui préfère taire son nom, est l'un de ces ouvriers qui écument, une à une, les agences d'intérim autour de la gare de l'Est, à Paris, lieu névralgique où transitent des milliers de personnes de et vers la banlieue.

Dans la vitrine de l'agence BTP, des feuilles blanches remplacent les annonces habituelles, et seule la radio anime le bureau.

"En août, avec les vacances, c'est très calme, ça devrait reprendre en septembre, mais ce n'est pas sûr, on sent la crise", témoigne, fataliste, ce quadragénaire, manoeuvre souvent chargé du coffrage.

Le bâtiment n'a pas été épargné par le repli de 9% du travail temporaire sur un an : entre mai 2011 et mai 2012, la baisse des effectifs est de 11,7% dans le BTP, selon le Prisme, regroupement des professionnels du secteur de l'intérim.

Au premier trimestre 2012, la construction a perdu 4.300 postes, 1.800 au 2e selon l'Insee, période où le travail temporaire a poursuivi sa baisse (-19.900 postes, soit -3,5 %).
 

 Newpaper. dessin

Les professionnels se montrent pessimistes, la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) soulignant le risque de voir les suppressions d'emplois permanents atteindre 15.000 d'ici mi-2013.

"J'ai travaillé en juin et juillet, j'ai quelques réserves et peux me débrouiller encore un peu, mais si je ne trouve rien à la rentrée, ça va être la galère", poursuit Abdoul à la casquette tricolore, évoquant la crainte de ne pas pouvoir payer son loyer certains mois.

Derrière lui, des ouvriers entrent pour sortir aussitôt de l'agence, bredouilles. L'un d'eux explique faire le déplacement à Paris depuis l'Essonne faute d'annonces là-bas.

"Au-delà de la pénurie estivale habituelle, on ne sent aucun frémissement, rien d'encourageant pour la rentrée", commente un des employés de cette petite agence parisienne derrière son comptoir en bois vide. "Fin 2011, nous avions environ 300 intérimaires qui tournaient régulièrement.

Maintenant, on n'en a plus qu'une centaine, on n'a pas de gros chantiers à venir et donc moins de missions", dit-il, incriminant également la concurrence de sous-traitants venus de Turquie ou du Portugal "qui cassent les prix".

Dans une agence en bâtiment voisine, même constat sur la baisse des offres depuis plusieurs mois.

Les intérimaires dans le bâtiment font les frais d'un climat conjoncturel qui se dégrade, les entrepreneurs du secteur restent pessimistes concernant leur activité dans les prochains mois, avec des commandes inférieures à la normale, selon l'Insee.

Pour le seul premier semestre, les heures travaillées par les ouvriers permanents et intérimaires sont en baisse de 7,5% par rapport aux six premiers mois de 2011 et l'activité a reculé de 2,7% en volume.

La FNTP table sur une baisse d'activité de 3% en 2012 par rapport à 2011, liée à la dégradation de l'économie française et les difficultés des collectivités locales.

"Les commerciaux tirent la langue dans le bâtiment. La situation s'annonce bien sombre pour la fin 2012 et pour 2013", confirme un autre employé de l'agence sous le couvert de l'anonymat.

Sur le trottoir, Abdoul repart arpenter les rues de Paris pour chercher malgré tout du boulot.

Myriam KISS. Anild  08/2012

               Mains serrees - Business

            Gérer une équipe

Dix conseils pour devenir un "bon" patron

On peut toujours améliorer sa coupe de cheveux, alors pourquoi ne pas améliorer ses relations dans le cadre du travail ?  Voici dix conseils pour augmenter sa côte auprès de ses salariés.

Un sondage Ipsos Logica Business 2011 révélait que le trio gagnant du patron idéal serait pour les salariés français: Laurent Blanc, Bernard Tapie et Laurent Ruquier.

Pas de doute, l'influence de la télévision est passée par là. Toutefois ces résultats sont révélateurs de l'image du patron idéal. C'est un bon manager, de préférence un leader, une personne qui a du charisme et emmène son équipe vers la réussite. Il sait aussi gérer les échecs et trouver des solutions. Il rebondit, même lorsqu'il est au fond du trou.

Si vous ne vous reconnaissez pas dans cet être exceptionnel, vous avez certainement encore une petite marge de manoeuvre...

1. Vous avez un look décontracté - pas besoin de cravate au bureau -, vous appelez vos salariés par leur prénom et vous les tutoyer. Bref, vous adopter l'attitude qui plait à la génération Y. Mais les quinquas aussi peuvent apprécier !

2. Vous arborez toujours un léger sourire (plutôt qu'un air sombre) et vous dîtes " Bonjour " et/ou " Bonsoir " à chaque personne que vous croisez, de l'insignifiante stagiaire du mois d'août au charismatique directeur artistique. Chaque être humain qui travaille dans votre entreprise compte.

3. Vous avez de l'humour et vous aimez faire des petites pauses de cinq minutes pour raconter une anecdote ou faire une plaisanterie en petit comité. Ce n'est jamais du temps perdu ! Vous vous mettez dans la poche quelques collaborateurs, flattés que les précieuses minutes de votre emploi du temps hyper saturé leur soient consacrées. Juste pour le fun.

4. Le verbe manager signifie, sur le plan étymologique, conduire les affaires du ménage. Un bon manager, c'est celui qui est au service de son équipe. Et non l'inverse ! Pas question de gérer votre planning selon vos aspirations personnelles. Nous sommes dans l'ère de l'urgence. Les équipes qui gagnent sont celles qui réagissent vite. Elles ont besoin de vous à tout moment.

5. La porte de votre bureau est ouverte au moins 50 % de votre temps et lorsqu'un collaborateur passe une tête, c'est qu'il a vraiment besoin de vous. Alors, soyez suffisamment courtois pour lever le nez de votre ordinateur et l'écouter au lieu de décrocher votre téléphone qui est, de toute façon, sur répondeur.

6. Vous vous positionnez en leader. Vous savez mener des réunions, prendre la parole devant 200 personnes, inciter un Ministre à venir visiter votre usine. Si vous faîtes tout cela avec panache, c'est encore mieux ! Vous êtes l'arbitre des décisions difficiles à prendre et vous assumez d'être parfois impopulaire.

7. Vous n'êtes pas forcément le meilleur technicien de votre boîte. Ce n'est pas votre rôle. Mais vous savez repérer et vous entourer de talents... et les garder. Il vous faut songer aussi à un numéro 2 pour le jour où vous quitterez la boîte. Accident, vente, congé sabbatique... Il vous faut anticiper.

8. Vous donnez de l'enthousiasme à vos collaborateurs portés par votre vision, le sens du travail à mener et votre dynamisme. A tous les niveaux de la hiérarchie - de l'ouvrier au directeur général - vos salariés connaissent la mission finale de l'entreprise et oeuvrent pour le succès collectif.

9. Vous savez faire un compliment ; vous félicitez volontiers un cadre qui a réussi une mission. Vous savez aussi réconforter celui qui a pris une initiative intelligente, mais a échoué. Vous êtes dans l'empathie. On apprécie votre quotient intellectuel, mais c'est votre quotient émotionnel qui fait de vous un patron pour lequel on est prêt à aller au-delà de ses limites.

10. Si les résultats sont au beau fixe, vous préférez partager une partie des bénéfices avec vos salariés - sous une forme collective et/ou individuelle - plutôt que vous achetez une nouvelle Porsche. " Donner pour recevoir ", reste l'une des meilleures recettes de la réussite. L'année prochaine, vous ferez encore plus de bénéfices...

Myriam KISS. Anild 08/2012 - Source : Corine Moriou. LEntreprise.com


                                          Mains en cercle

PRENDRE LES CHOSES EN MAIN
& ETRE CREATIFS

Dernières valeurs fortes : la créativité, l’éphémère, l’intensité mais aussi et surtout la volonté de «faire péter le cadre». Ces valeurs, regroupées sur le baromètre sous l’intitulé «goût pour le coup d’éclat» s’expriment très fortement et témoignent d’un ras le bol généralisé. «Avec la crise, on se rend compte qu’on ne maîtrise plus les tenants et les aboutissants [du] système. La réaction est alors « on va tout faire péter», d’où la montée des extrêmes.», affirme Luc Balleroy.

A ces valeurs sont associées celles de la créativité. Cette volonté de faire « péter le cadre » n’est donc pas destructrice : on n’hésite plus à reprendre les choses en main de façon créative.

On réparer sa voiture soi-même dans un self garage, on dessine et fabrique ses propres meubles, on innove dans son coin avec comme moteur la création de nouveaux liens. Et ça donne l’habitat partagé ou les consommateurs qui se regroupent pour négocier les meilleurs prix. 

Difficile de dire exactement ce qu’il sortira des changements actuels : tout ce que l’on peut faire pour le moment c’est suivre au plus près les évolutions pour tâcher d’accompagner - voire d’anticiper - au mieux les mutations en coursRetrouvez l’intégralité des analyses sur www.soonoscope.com 

 Myriam KISS. Anild  07/2012 Source : Alexis Botaya  Soon Soon Soon

 
      Panneau EMPLOI FORMATION CHOMAGE
 
  Crise mondiale

Selon l'Organisation internationale du travail,
"l'austérité budgétaire tue l'emploi"

L'agence de l'ONU estime que le nombre de chômeurs devrait atteindre 202 millions en 2012 dans le monde.

Pour l'Organisation internationale du travail (OIT), l'austérité budgétaires et les réformes brutales du marché du travail ont créé une situation "préoccupante" sur le marché mondial du travail.

Le nombre de chômeurs à travers le monde devrait atteindre 202 millions à travers le monde en 2012 contre 196 millions l'an dernier a conclu l'OIT dans un rapport sur le travail en mars 2012. Le taux de chômage mondial s'élève à 6,1%.

Mauvaise nouvelle aussi pour l'Europe, puis l'organisation de l'Onu estime que le chômage ne devrait pas retrouver son niveau d'avant la crise de 2008 avant la fin 2016.

"L'austérité n'a pas conduit à davantage de croissance", a commenté dimanche devant la presse Raymond Torres, directeur de l'Institut international d'études sociales de l'OIT.


"Les réformes du marché du travail conçues dans l'urgence ne peuvent pas non plus apporter d'amélioration à court terme", a-t-il ajouté. "Ces réformes adoptées en situation de crise conduisent généralement à davantage de suppressions d'emplois et à très peu de créations d'emplois, au moins à court terme."

"L'obsession de l'austérité budgétaire dans beaucoup de pays de la zone euro renforce la crise de l'emploi et pourrait conduire à une nouvelle récession en Europe", a-t-il mis en garde.

Seuls six pays développés ont vu leur taux d'emploi augmenter depuis 2007: l'Allemagne, l'Autriche, Israël, le Luxembourg, Malte et la Pologne.

De bons résultats alors que d'autres pays sont à la peine : l'Espagne a atteint un record avec 24% de sans emploi au premier trimestre 2012.

La France aussi qui a atteint en mars  2012 son plus haut niveau de chômage depuis 1999 après onze mois de hausse consécutifs.

 Myriam KISS. Anild 05/2012. Source : Reuter

        CONFUSION tête homme de dos

Dix techniques pour lutter contre la procrastination au travail

Vous avez une sérieuse tendande à différer les tâches qui vous embêtent ?

Comme 20 à 30 % de vos contemporains, vous êtes sujet à la procrastination (1).

Quitte à y perdre tout votre crédit. Vous êtes donc résolu à changer de comportement. 

Vous n’avez pas envie de contacter tel prospect, et encore moins de remplir ces satanées notes de frais. L’heure tourne. Bientôt vous allez être acculé à agir, stressé comme d’habitude… « La procrastination n’est pas une affaire de mauvaise gestion du temps, affirme Bruno Koeltz, médecin et thérapeute comportementaliste, auteur de "Comment ne pas tout remettre au lendemain" (Odile Jacob, 2006).

L’individu ne reporte pas parce qu’il a dix choses à faire en même temps, ou parce qu’il ne choisit pas les bonnes priorités.


Il procrastine pour faire autre chose, de plus plaisant, de plus facile, afin d’éviter la tâche qui lui pèse et qu’il avait pourtant décidé d’accomplir. » Faut-il dans ce cas essayer de planifier ? Pas vraiment.

« Donner un agenda à un procrastinateur, c’est comme demander à un déprimé de sourire », estime le chercheur américain Joseph Ferrari.

Et lui demander de faire des to do list est un coup d’épée dans l’eau. Il trouvera toujours le moyen de s’y dérober. Pour en sortir, mieux vaut donc agir sur d’autres leviers, simples mais efficaces.

 1. Écouter ses petites voix.

Vous n’êtes pas dupe du fait. Au moment de reporter une tâche, un signal se déclenche en vous, vous informant que vous êtes en train de dériver. Il peut s’agir de petites voix intérieures permissives, qui vous absolvent de tout retard (« Il faut que ça mûrisse »). Ou encore de petites voix anxiogènes (« Tu ne vas pas y arriver »).

Parfois, c’est une sensation physique, un sentiment familier, l’ennui. « Il faut être attentif à ces clignotants, insiste Bruno Koeltz, parce que c’est à chaque fois l’occasion de récupérer le coup, de se mobiliser enfin sur ce qui est repoussé indéfiniment. »

2. Évaluer son intérêt à faire maintenant.

Il s’agit de passer de l’idée de « devoir faire » à l’idée de « l’intérêt à faire ». Car procrastiner ne procure pas que du bien être à court terme.

« Différer a un coût en termes d’énergie mentale, psychique, financière, relationnelle et matérielle », résume Xavier Cornette de Saint-Cyr, coach chez Hexalto.

Repoussez sans cesse une corvée administrative, une décision à prendre et vous traînerez cela comme un boulet. Risque supplémentaire, votre entourage vous jugera inopérant. Tardez à rédiger un rapport pour votre boss, vous risquerez un avertissement. Dressez un bilan avantages/inconvénients. Ensuite vous déciderez !

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                       DR

3. Oser des plans de cinq minutes.

Les mails qui s’accumulent, c’est l’Everest à gravir. Oubliez la monstruosité de la tâche. Engagez-vous à traiter l’affaire pour cinq minutes seulement. À vous de voir ensuite si vous avez envie d’enchaîner sur un autre plan. Et de cinq minutes en cinq minutes, en continu ou en discontinu, vous avancerez.

La technique, préconisée par Bruno Koeltz, est habile et diablement efficace. Elle permet de contenir la frustration – vous faites quelque chose de désagréable mais pas longtemps – et rehausse l’estime de soi, puisque vous parvenez à accomplir une tâche rébarbative ou jugée difficile.
« En outre, on se met dedans, ça marche bien, du coup on y trouve du plaisir », ajoute le thérapeute.

4. Fractionner les tâches.
C’est la méthode du salami, préconisée par les coachs. Vous découpez l’activité en tranches, afin de la rendre plus comestible. Attention à lui donner un début et une fin bien identifiés. Vous devez faire un rapport ? Décomposez le travail à effectuer : créer un fichier, faire un sommaire, vérifier des points, relire… Vous n’avez qu’une heure devant vous ? Vous pourrez réaliser l’une de ces sous-tâches.


                                      GENS debout
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5. Trouver des starters. « Observez un rituel de commencement, conseille Jean-Bernard Gouteix, coach formateur chez Pilotis. À l’instar du joueur de golf qui prépare ses gestes avant de taper dans la balle. » Vous repérerez le vôtre. Ce peut être un automatisme, aller chercher un verre d’eau.

Ou encore des préliminaires indispensables, dits aussi « tâches d’amorçage », plus simples, aller chercher une doc. Vous calez à réaliser le point mensuel ? Prenez celui du mois précédent.

Balayez ce qui n’est plus d’actualité, les chiffres, les dates, puis réactualisez-les. Vous poursuivrez d’autant plus aisément sur le travail de réflexion, plus ardu et au cœur du sujet.

6. Prenez le risque de  comprendre vos blocages.  Soyez inventif, faites vous confiance, soyez positif...

7. Résister aux distractions.

Juste avant de bûcher un dossier, vous démarrez votre ordinateur. Or vous savez qu’une fois sur Internet, vous surfez avec frénésie. « Autodisciplinez-vous grâce à des signaux d’alerte que vous aurez conçus vous-même, qui vous rappelleront à l’ordre », recommande Bruno Koeltz.

Un gros adhésif rouge sur la souris de votre PC fera l’affaire. « Associez à ces symboles de procrastination des slogans qui vous aideront à interrompre le processus », poursuit le praticien. Dites-vous « Un petit bout, vaut mieux qu’un grand rien du tout » ou « Après l’effort, le réconfort ! »

8. Se débarrasser des « encombrants ». «
La méthode ne marche pas avec tout le monde, mais ça vaut le coup de la tenter. Attaquez-vous d’abord à ce qui vous déplaît et vous encombre la tête. Vous prendrez d’autant plus de plaisir à réaliser ensuite ce que vous aimez »,
souligne Jean-Bernard Gouteix, chez Pilotis. Autrement dit, gardez le meilleur pour la fin.

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9. Prendre un tiers à témoin.

Le procrastinateur qui travaille en équipe se corrige souvent tout seul de son travers, observent les coachs. Parce qu’il y a une émulation. En outre, si vous vous engagez envers un collègue à livrer telle tâche sur tel dossier, vous jouez votre crédit. Communiquez vos objectifs à un tiers et demandez-lui qu’il vous rappelle à l’ordre sur telle démarche rebutante que vous aurez programmée.


10. Se féliciter.

« Le plaisir doit être une conséquence, pas un moteur, alerte Xavier Cornette de Saint-Cyr, chez Hexalto. Et on peut être content de soi après avoir accompli une tâche embêtante. » Même s’il s’agit d’un plan de cinq minutes. C’est déjà une petite victoire. Alors, entre deux corvées, accordez-vous un café, un papotage ou toute activité agréable, et vous repartirez de plus belle.

 (1) D’après l’un des rares spécialistes de la question, le chercheur américain Joseph F. Ferrar de l’université de Chicago, qui a mené des études sur la population nord-américaine.

 À lire aussi  « Comment ne plus être en retard », par Jane B. Burka et Leonora M. Yuen, Petite bibliothèque Payot, 2010.

Myriam KISS. Anild 04/2012 - Source : M.M. Sève. Pour se former.com
 

     LIGNE de DEPART
 
Survivre au premier entretien avec son banquier

Le réseau France Active publie le " Kit de survie pour le 1er entretien avec mon banquier " destiné aux jeunes créateurs d'entreprises de l'Economie solidaire.

Objectif : aider les porteurs de projets à mieux structurer leurs demandes de financement en toute connaissance de cause. Suivez le guide.

Comment communiquer son enthousiasme à un banquier ?

La question peut faire sourire en cette période de crise économique et de vaches maigres financières pour les porteurs de projets. Faute de trouver une réponse adéquate, l'interrogation condamne pourtant bien souvent les entrepreneurs en herbe à renoncer à leur rêve.

Tout particulièrement les jeunes créateurs qui sont peu au fait des relations qui unissent banquiers et entrepreneurs en phase de démarrage.

Présidé par Christian Sauter (ancien ministre socialiste de l'économie du gouvernement Jospin, adjoint au maire de Paris), le réseau associatif France Active accompagne depuis 1988 les porteurs de projets dans le domaine de l'économie solidaire.

Ces milliers d'initiatives locales qui structurent l'aide aux personnes handicapées, le logement des exclus, l'éducation populaire, l'accès aux loisirs pour les plus démunis, la protection de l'environnement, le commerce équitable, etc.

France Active facilite l'accès au crédit bancaire pour les créateurs d'entreprise individuelle en garantissant des emprunts et finance directement les entreprises solidaires grâce un maillage national de 40 fonds territoriaux soutenus par la Caisse des Dépôts, l'État, les collectivités territoriales, les banques, le Fonds Social Européen, l'épargne salariale solidaire et des centaines d'actionnaires, de souscripteurs et de donateurs.

La publication du guide se nourrit de l'expérience sur le terrain de cet acteur de référence du microcrédit bancaire avec notamment une expérimentation menée de mai à décembre 2011 dans quatre régions ou département pilotes (Alsace, Auvergne, Isère et Languedoc-Roussillon).

L'ambition était alors de faciliter l'accès a l'emprunt bancaire à de jeunes créateurs d'entreprises avec un accompagnement renforcé et l'octroi d'une prime de 2 000 euros en complément d'un microcrédit bancaire garanti France Active.

 

Résultat : 67 entreprises créées en sept mois et un certain nombre d'enseignements à faire partager. Cette expérimentation, qui a vocation à être généralisée sur l'ensemble du territoire, a mis en évidence notamment le besoin de " démystifier " les relations avec la banque en proposant ce kit de survie.

Au sommaire les réponses à des questions basiques comme : à quoi sert une banque ou c'est quoi un banquier, et un vade-mecum à l'usage du créateur sur comment préparer sa demande de financement et son entretien avec son futur partenaire financier.
Le guide est disponible dans les 40 Fonds territoriaux France Active et téléchargeable sur le site : http://www.franceactive.org

 
                               METIERS logo couleur
 
Des lettres pour l'emploi
 
L'illettrisme concerne aussi bien des salariés que des chômeurs. En France, plus de 3 millions d'aldultes sont concernés. Cette étude du Conseil d'orientation pour l'emploi estime que les dispositifs de lutte et de prévention sont encore insuffisants.

Être illettré - c'est-à-dire mal maîtriser la lecture, l'écriture ou le calcul, alors même que l'on a été scolarisé en France - concerne plus de trois millions de personnes.

Un phénomène qui touche une majorité d'hommes (11 % contre 8 % chez les femmes) et qui a tendance à s'aggraver avec l'âge (risque d'effritement des compétences de base, lorsqu'elles ne sont pas sollicitées au quotidien).

 
Plus étonnant encore : ne pas être à l'aise avec les savoirs fondamentaux est une réalité pour une majorité de personnes en situation professionnelle (57 %).

Une étude estime que, même si un salarié possède de solides compétences liées à son poste, ces lacunes initiales deviennent de plus en plus handicapantes face aux évolutions technologiques des entreprises et des administrations.

L'oral recule dans les entreprises
 
Depuis plusieurs années, l'oral et les instructions directes régressent, au profit d'une transmission des informations par écrit (notes, mails etc...). Du coup, les salariés les moins qualifiés et les moins lettrés se retrouvent souvent démunis, voire incapables de comprendre ce que leur hiérarchie attend d'eux.

Décrypter une liste de consignes de sécurité, remplir un bordereau de commande ou lire une adresse de livraison représentent de véritables gageures. Si cette non maîtrise de l'écrit est un handicap pour accomplir sa tâche quotidienne, elle limite également les possibilités de reconversion ou de promotion professionnelle.

Comment réussir un concours dans la fonction publique ou un test de sélection lorsque les mots s'enchevêtrent et perdent de leur sens à force de se mélanger ?

Des moyens de prévention insuffisants
 
Cette étude insiste, par ailleurs, sur l'insuffisance des outils et des dispositifs mis à la disposition des personnes actives pour lutter contre ce handicap. Si, depuis 1998, la loi mentionne ce « combat » dans le Code du Travail et a renforcé les obligations de l'employeur en la matière, il n'existe pas de cadre législatif ou conventionnel pour une détection efficace des situations d'illettrisme.

Faire de la prévention est pourtant primordial. Tout d'abord, parce qu'il est très difficile de déceler ce type de difficultés : les salariés concernés développent en effet des « stratégies de contournement » qui leur permettent d'accomplir leur travail sans attirer les soupçons.

Ils se sont forgés, au fil du temps, une excellente mémoire qui leur permet de se souvenir des gestes à accomplir, des routes à prendre ou des formulaires à remplir. Ensuite parce que l'illettrisme est un processus évolutif.

Certains salariés peuvent très bien maîtriser ces savoirs fondamentaux en début de carrière et les perdre peu à peu, faute d'en avoir un usage fréquent.

Le Conseil d'orientation pour l'emploi préconise un dispositif de détection qui offrirait à tous les salariés -surtout les moins qualifiés- d'évaluer régulièrement leurs compétences fondamentales. Cette méthode devrait en outre être assortie d'une offre de formation adaptée au degré d'illettrisme de chacun.

 
Exemple de démarche pionnière
 
 
Certains secteurs économiques, à l'image de la branche « propreté » qui rassemble près de 450 000 salariés, ont néanmoins pris ce problème à bras-le-corps. Depuis 1998, ce groupe de professionnels a créé des séminaires de formation.

Les salariés en situation d'illettrisme sont ainsi rassemblés par groupes de huit et bénéficient d'un soutien  de 250 heures en moyenne par personne, à raison de deux séances de trois heures par semaine pendant six mois.

Financé par les fonds de professionnalisation, ce dispositif bénéficie à environ 900 personnes par an, pour un coût pédagogique d'environ 6 000 euros par personne.

Plus aigüe en cas de chômage
 
Mais ce souci de garantir un socle de connaissances à tous, quel que soit le bagage scolaire de la personne, est encore plus prégnant en situation de chômage. Une enquête de l'Insee, datant de 2004, souligne que 15 % des demandeurs d'emploi connaissent une situation d'illettrisme.

Là encore, l'étude du Conseil d'orientation pour l'emploi estime que les mesures mises en place par l'État sont insuffisantes. L'un des derniers dispositifs en date -baptisé « Compétences clés »- semble « mieux ciblé » que les précédents mais son ampleur reste « trop faible ».

 
Créé de manière à se concentrer sur les savoirs fondamentaux, à cibler le public le moins qualifié et à privilégier l'insertion dans l'emploi, cet outil ambitionne de combler les difficultés dans cinq domaines incontournables : compréhension et expression écrites, mathématiques, sciences et technologies, bureautique et internet, aptitude à développer ses connaissances et initiation à une langue étrangère.
 
Le rôle de Pôle emploi
 
 
Un tel dispositif concerne principalement les demandeurs d'emploi, mais il s'adresse aussi aux salariés en contrat aidé, ainsi qu'à ceux qui souhaiteraient que leur situation d'illettrisme ne soit pas connue de leur employeur.

C'est Pôle emploi qui prescrit plus des deux tiers de ces formations « Compétences clés ».

Les autres relèvent des missions locales (20 %) et de Cap emploi pour les personnes handicapées (11 %).
Une convention a d'ailleurs été signée l'année dernière entre l'État, Pôle emploi et l'ANLCI (Agence Nationale de Lutte Contre l'illettrisme). Elle prévoit de sensibiliser l'ensemble des agences locales de l'emploi,  par le biais de séances de sensibilisation des conseillers Pôle emploi.
Source :  Laurence Ubrich- Lesinfluences.fr  2011

 
                                                                     
                                                                        
 
 
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