Portée par les coupes dans les budgets déplacements et les effets du développement durable, la visioconférence s’impose dans le monde de l’entreprise.
Le président du groupe Altrad, premier fabricant européen d'échafaudages, est le vainqueur de l'édition 2014 organisée par EY et L'Express.
L'irrésistible ascension d'un self-made entrepreneur. Sa vie est un roman. D'ailleurs Mohed Altrad en a tiré un récit.
Dans Badawi (Actes Sud, 2002), le patron du groupe Altrad raconte son parcours de jeune bédouin né dans le désert syrien, qui apprend à lire seul, va à l'école en cachette, décroche une bourse d'Etat et débarque à Montpellier en 1969, sans connaître un mot de français.
Aujourd'hui, la petite entreprise d'échafaudages, qu'il rachète en 1985 à la barre du tribunal, réalise 850 millions d'euros de chiffre d'affaires avec 7 000 salariés.
Il est devenu le leader mondial des bétonnières, numéro un européen des échafaudages et des brouettes, leader français des équipements tubulaires pour les collectivités.
"Sur le périmètre de nos activités, nous sommes aujourd'hui les premiers au monde", résume simplement le PDG.
Source : Patricia Salentey - 16/10/2014 http://lentreprise.lexpress.fr
3 dirigeants d’entreprises sur 4 déclarent que si c’était à refaire, ils choisiraient à nouveau de diriger une entreprise
Les dirigeants de TPE-PME (des entreprises de très petite à moyenne tailles, ndlr) estiment manquer de temps pour accomplir leur mission. Plus exactement, il leur faudrait 3 heures et 18 minutes de plus chaque jour pour remplir chacune de leur tâche selon une étude réalisée par Ipsos pour American Express.
Les disparités sont cependant très fortes entre les 3 heures et 30 minutes supplémentaires dont souhaiteraient disposer les chefs d’entreprises de très petites structures, comme les start-ups, et les 2 heures 18 minutes voulus par ceux issus des structures de 50 à 249 salariés.
Des inquiétudes sur le maintien de l’emploi
En tête des tâches pour lesquelles ils manquent de temps, la recherche de financement, la prospection de nouveaux clients ou marchés et le développement de leur réseau professionnel. Les formalités administratives et de trésorerie apparaissent également figurent également parmi les plus importantes préoccupations.
Au delà du travail quotidien, 44% des dirigeants déclarent ne pas avoir suffisamment de temps pour réfléchir à leurs stratégies de développement et commerciale.
Au total, les dirigeants français des TPE-PME sont 37% à se déclarer stresser, 29% à se dire « contraints » et 27% ressentent du découragement.
Plus inquiétant encore, « 46% des dirigeants d’entreprise de moins de 10 salariés émettent d’importantes réserves quant au maintien de l’emploi dans leur activité (contre 21% pour les entreprises de 50 à 249 salariés) et 70% d’entre eux quant à leur capacité à embaucher (contre 43% pour les entreprises de 50 à 249 salariés) » précise l’étude.
Des dirigeants attachés à l’aventure entrepreneuriale
Malgré ces chiffres, l’attachement à l’aventure entrepreneuriale reste extrêmement fort en France, les sentiments d’enthousiasme, de liberté et de fierté étant les plus souvent avancés. Parmi ce dernier, la fierté de créer des emplois est cité par 80% des chefs d’entreprises.
Au final, si « 41% d’entre eux déclarent que leur vie quotidienne ne correspond pas à celle qu’ils imaginaient quand ils ont décidé de développer leur activité, près de 3 dirigeants d’entreprises sur 4 déclarent que si c’était à refaire, ils choisiraient à nouveau de diriger une entreprise ».
Source : http://frenchweb.fr le 11 avril 2014
Le groupe pétrolier français a annoncé qu'il souhaitait délocaliser la gestion de sa trésorerie et une partie de sa communication financière à Londres.
Certains craignent la fraude fiscale. Explications.
Après la révélation par Mediapart du projet de Total de transférer à Londres la gestion de sa trésorerie et d'une partie de sa communication financière, le député socialiste Yann Galut a exprimé son courroux, dénonçant "une décision totalement inacceptable".
Le rapporteur du projet de loi contre la fraude fiscale soupçonne des raisons "essentiellement fiscales" derrière ce projet qui concernerait 70 personnes au total sur les 100.000 salariés que compte le groupe. Total, numéro 2 du CAC 40, assure pourtant aux Echos que "pas un centime ne serait perdu par la France", et que sa seule motivation était "l'efficacité". Yann Galut s'est-il alarmé trop vite?
Londres est également privilégiée pour son rôle de plaque tournante dans le secteur pétrolier. "Ce que l'on constate aujourd'hui c'est que même l'analyste pétrolier de la Société Générale est à Londres et la majorité de nos contacts sur les marchés sont à Londres", souligne Patrick de la Chevardière. "Ce n'est pas un désaveu de la place de Paris. Je pense que c'est spécifique à l'ADN de Total qui est une société pétrolière et internationale.
Or la place pétrolière européenne, elle est à Londres", contrairement à Paris, simple place financière.
Une analyse partagée par Jean-Marie Andrès, du Thinktank Eurofi, qui juge normal qu'une entreprise se rapproche des analystes spécialistes de son marché. Mais il pointe également que les employés de Total à Londres, qui seront amenés à faire du trading en levant et en plaçant à court terme des capitaux, pourraient bénéficier de meilleures conditions salariales qu'en France.
Paradoxalement, puisqu'il souhaite se rapprocher du marché du pétrole, le groupe assure aussi qu'il conservera son importante activité de trading pétrolier à Genève, deuxième place pour cette activité derrière Londres.
Total, trésor national
Total assure que sa décision n'est pas liée au niveau d'imposition en France : "Il n'y a aucune motivation fiscale. Le centre de profit de la trésorerie reste en France et taxable en France. Nous avons obtenu de l'administration fiscale anglaise que cela soit toujours le cas", déclare Patrick de la Chevardière.
Le groupe a versé en tout 1,2 milliard d'euros d'impôts à la France en 2012. Mais c'est un converti de fraîche date.
Mediapart rappelle que de 1966 à 2011, Total a bénéficié de la niche fiscale de l'impôt mondial consolidé, qui lui permettait de ne pas payer d'impôt sur les bénéfices en France, en y imputant ses pertes à l'étranger.
2012 est donc la première année d'impôt sur les bénéfices pour le pétrolier français.
Magnanime, Yann Galut reconnaît que Total n'a pas "la réputation de faire de l'optimisation fiscale massive". Il reconnaît que son message d'alerte avait surtout une portée préventive.
Mais il déplore malgré tout la perte de 70 emplois sur le territoire national, et craint que le gouvernement anglais ne fasse à l'avenir du charme fiscal à un fleuron de l'industrie française.
Source : Laurent Martinet, avec AFP - 06/08/2013 http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise
>> Lire aussi : Le Cac 40 paie beaucoup d'impôt sur les sociétés... mais combien en France ?
Pour aller plus loin :
Eurofi is a European thinktank chaired by J. de Larosière dedicated to financial regulation and supervision and a platform for exchanges between the industry and public authorities.
Eurofi members are global and regional financial institutions operating in Europe and covering the main sectors of the financial industry (banking, insurance, market infrastructures, asset management, credit rating agencies…) http://www.eurofi.net/
Le dernier numéro d'Alternatives économiques affiche un certain optimisme pour l'avenir de la France et détaille ce qu'il croit être ses points forts ? Un optimisme ni pertinent, ni convaincant.
France : cinq raisons de ne pas désespérer." C’est le gros titre à la « une » du numéro de juillet-août 2013 du magazine Alternatives Économiques.
Enfin un dossier dans lequel je pourrais trouver des arguments sérieux pour lutter contre mon appréciation négative, pour ne pas dire assez noire, de l’avenir économique qui attend notre pays ? C’est vrai finalement, peut-être pêchons-nous par excès de pessimisme et il est important de regarder avec attention ce que les « optimistes » ont à nous dire à nous, les « pessimistes » !
1er argument : notre pays n’est pas le plus touché !
C’est vrai, force est de reconnaître que c’est pire en Espagne, en Italie, au Portugal, en Irlande, sans oublier la Grèce à laquelle personne n’a vraiment envie de se comparer. Pour Alternatives Éco, nous sommes globalement dans la moyenne européenne, alors y a-t-il vraiment de quoi se plaindre ?
Je pense, hélas, que oui. Évidemment, nous sommes dans la moyenne européenne mais se satisfaire d’être un élève moyen dans une très mauvaise classe ne me semble pas être un argument ni pertinent ni percutant.
2e argument : les causes de la mélancolie française
Ce n’est pas à proprement parler un argument mais plus une tentative d’explication que je trouve assez bonne.
Le malaise français est ainsi mis souvent en relation avec le déclin relatif de l’Hexagone en termes d’influence géopolitique, ou encore avec la fin des Trente Glorieuses.
Plus structurellement, il est parfois analysé comme le résultat d’un système scolaire accusé de miner la confiance que les individus peuvent avoir en eux-mêmes ou dans les autres. Enfin, il est quelquefois imputé également à une culture nationale qui attend trop de la politique et de l’État qui, du coup, fabrique continuellement des déçus.
Ces explications sont parfaitement recevables. On pourrait également rajouter, mais ceci est parfaitement personnel, que ce pessimisme français s’explique aussi par un bon sens populaire paysan qui perdure dans notre pays. Nos concitoyens peuvent être « simples », parfois peu formés, surtout en économie.
Pourtant, leur intelligence est réelle et ils comprennent parfaitement que l’on ne peut pas raser gratis éternellement (même si tous tenteront d’en profiter le plus longtemps possible).
Ils comprennent parfaitement que l’on ne peut pas dépenser plus que ce que l’on gagne jusqu’à la fin des temps. Ils savent cela parfaitement quand bien même individuellement vous les trouverez dans la rue pour défendre leurs avantages « à qui ?! ».
Je pense donc que l’intelligence paysanne de notre population lui permet de voir se profiler une grande catastrophe financière, ce qui est suffisant pour être pessimiste !
3e argument : la mondialisation peut changer de chemin !
Ici, l’idée défendue par le journal Alternatives Éco, c’est que ce n’est pas parce que la mondialisation actuelle nous est défavorable que l’on ne peut pas en construire une autre ou encore l’améliorer.
Alors cela est vrai théoriquement parlant mais pour le moment, les peuples occidentaux ne voient rien venir, si ce n’est leur appauvrissement contre un enrichissement très relatif des populations des pays dits « émergents ». En réalité, la mondialisation profite aux multinationales qui vendent encore très cher ici en produisant le moins cher possible là-bas.
Résultat : en 2012, la part de la consommation intérieure chinoise dans le PIB de la Chine est inférieur à 3%, ce qui montre bien que pour le moment les Chinois sont surtout payés en bols de riz.
La mondialisation signifie pour le pékin moyen (dans tous les sens du terme) de ne plus mourir de faim. Guère plus, même si c’est déjà beaucoup.
Pour le moment, rien ne permet d’anticiper un changement dans la mondialisation et ce n’est pas le Traité transatlantique qui risque de nous réconcilier avec ce concept. Ce n’est donc pas un argument ni convaincant ni percutant.
4e argument : on n’a pas de pétrole mais on peut avoir des idées !
S’il y a bien un argument éculé, c’est celui-là ! Ce slogan date de mon année de naissance, à savoir 1975 ! Cela fait 38 ans que l’on nous ressort qu’à défaut de pétrole, nous avons des idées. C’est évidemment vrai.
Compte tenu de sa taille, notre pays dispose d’une maîtrise technique et d’une capacité d’innovation inégalée dans le monde, y compris aujourd’hui.
Pour autant, cela ne nous permet pas de gagner la bataille ni de la croissance ni de l’emploi et cela fait 38 ans que ça dure. Il est à noter également qu’en dépit des aides et des dispositifs de soutien à l’innovation, nos dépôts de brevets sont en diminution constante depuis le début de la crise.
L’innovation est une chose complexe et il est très dur de l’encadrer et encore plus difficile de la stimuler ou de la déclencher ! L’innovation ne se décrète pas.
L’innovation ne peut naître que de la liberté, de la capacité à sortir des sentiers battus, elle est menée par des esprits non conventionnels et ne peut-être que risquée ! Ce n’est donc pas un argument ni convaincant ni percutant.
5e argument : l’Europe n’est pas condamnée à la récession !
Soyons sérieux ! Dans l’absolu, encore une fois, c’est vrai. En tout cas théoriquement.
Mais il ne faut pas se leurrer, pour sortir de la récession, il faut accepter de ne pas rétablir les finances publiques. Or ne pas rétablir les finances publiques, c’est aller plus vite vers la faillite.
Si la BCE intervient, ce qui est encore une fois théoriquement possible sur le modèle américain ou japonais, alors c’est la monnaie qui sera dévaluée d’autant sans pour autant obtenir une croissance forte si l’on regarde bien le « modèle » américain.
Pour obtenir moins de 2% de croissance, les Américains augmentent leur dette de presque 8 %… Cette politique ne fonctionne pas plus que celle de l’austérité fiscale en Europe. Il n’y a pas de solution facile, encore moins de solution efficace.
Nous sommes dans une impasse économique liée à une accumulation de facteurs à commencer par l’accumulation de dettes à tous les niveaux. Ce n’est donc pas un argument ni convaincant ni percutant.
DR
6e argument : la France a des atouts à faire valoir !
Solidité des institutions, démographie relativement dynamique, système de formation, qualité des infrastructures… Là encore, c’est vrai. C’est vrai mais c’est illusoire car tout cela existait hier, aujourd’hui et demain. On peut même d’ailleurs considérer que ces paramètres se dégradent. Nos infrastructures sont vieillissantes et pour ceux qui voyagent, Roissy, dont nous sommes si fiers, est à peu près aussi démodé qu’une simca 1000 sur nos routes. Nos routes justement…
Au mieux, deux fois deux voies… de temps en temps trois… au mieux, y compris sur nos très grands axes comme l’A10 ou l’A6. Pas de quoi être fiers par rapport aux infrastructures asiatiques, qu’elles soient chinoises ou… malaises !
Nos lignes de TGV ? Même l’Espagne a plus de lignes à grande vitesse que nous (en données corrigées de l’accident dramatique qui vient de se produire).
À mon sens, se gargariser de nos infrastructures est une erreur. Elles sont mauvaises, dépassées, vieillissantes et pas ou peu modernes… Vous avez vu le revêtement de l’A6 à quelques kilomètres de Paris ? Je l’ai toujours connu. C’est encore du béton rose/orange rainuré ultra-dangereux et datant des années 70.
Nos transports en communs parisiens sont à l’avenant. Mal foutus, sous-dimensionnés, inconfortables, pas climatisés (ce qui est le cas partout dans le monde sauf chez nous).
Concernant l’éducation nationale, avec plus de 20% d’illettrés mais 84% de reçus au BAC… il y a de quoi se gratter la tête sur la formation à la française.
Excellente pour les « élites » et assez lamentable pour le reste de la population.
J’ai donc beaucoup de mal à nous considérer comme à la pointe du progrès sur ces sujets. Ce n’est donc pas un argument ni convaincant ni percutant.
7e argument : la France n’est plus une grande puissance et alors ?
Et alors là, en revanche, je suis entièrement d’accord avec Alternatives Économiques. Poursuivre la chimère de la grande puissance n’a aucun sens si cela fait le malheur de notre peuple.
La puissance aujourd’hui n’est plus tant militaire (et pourtant il faut une armée crédible car elle reste l’assurance vie ultime de notre pays) qu’économique. Nous devons gagner la bataille économique qui est la mère de toutes les batailles.
Être « riches » signifie que l’on a un gâteau à partager, il sera toujours temps de se demander ce que nous financerons ! La première étape c’est bien la création de richesses.
C’est cette création de richesses qui nous permettra in fine de retrouver un rang de grande puissance.
Pour autant, ce n’est pas un argument ni convaincant ni percutant. Car en réalité, cela veut bien dire que nous devons accepter de perdre pour regagner éventuellement ensuite et sans certitude…
Cet argument je l’aurais trouvé pertinent si comme je le crois on nous expliquait que notre pays peut exister comme existe la Malaisie ou la Suisse, sans presque de chômage.
Que la France peut être indépendante dans ses choix, dans ses normes, dans ses stratégies, dans sa monnaie, et dans toutes les composantes de sa souveraineté.
Conclusion !
À la lecture de ce dossier spécial, finalement les « optimistes » encore une fois n’ont strictement aucun argument valable pour me vendre le fait que je suis trop « pessimiste » ! Les risques l’emportent clairement. Nous évoluons dans un cadre sensiblement identique et qui a échoué. Plus d’une politique menant à l’échec donne rarement un succès. Cela en général précipite la perte.
Mais peut-être, même si cela s’accompagne de grandes difficultés, faut-il espérer que ce système s’effondre pour en reconstruire un meilleur et plus efficient.
C’est en tout cas ce qu’expliquait Nicolas Doze, l’économiste de BFM, dans l’une de ses dernières informations.
Alors pessimistes de France et de Navarre, nous avons encore de beaux jours devant nous, et les « optimistes » peuvent aller revoir leur copie ! Ouf, je suis rassuré !
Source : Charles Sannat. 29/07/2013 http://www.contrepoints.org/
De l'autocensure aux difficultés d'accès au crédit... De nombreux stéréotypes doivent encore être levés pour favoriser la création d'entreprise par les femmes.
C'est le constat dressé par la ministre du droit des femmes, Najat Vallaud Belkacem qui présentera le 3 juillet 2013 un plan dédié à l'entrepreneuriat féminin.
Objectif : 40% de femmes entrepreneures d'ici 2017.
Photo : Reuters / Philippe Wojazer
Quelles sont vos objectifs pour soutenir l'entrepreneuriat des femmes ?
Que ce soit pour la création ou la reprise d'entreprise, en France, seulement 30% le sont par des femmes.
Notre objectif, c'est que l'implication des femmes aille croissant pour que l'on atteigne un taux de 40% de femmes entrepreneures d'ici 2017.
Quelles sont les principales difficultés dans l'entrepreneuriat au féminin ?
Elles sont nombreuses. Il y a d'abord beaucoup d'autocensure ou un manque d'appétence.
La société ne leur a pas laissé entrevoir que le risque pouvait être fait pour elles, que c'était conciliable d'être mère et chef d'entreprise...
Il y a un gros travail à faire sur la promotion de l'entrepreneuriat féminin, dès le collège. Mais aussi au lycée. Nous prévoyons une semaine de sensibilisation que l'on a lancée cette année de façon expérimentale où une centaine de femmes chefs d'entreprise ont rencontré les jeunes filles. C'est le rôle de modèle. C'est hyper important.
Le deuxième phénomène identifié, c'est le fait d'avoir un certain nombres de contraintes spécifiques quand on est une femme. On s'est rendu compte que bien souvent l'idée de créer leur entreprise arrivait après une reconversion ou un congé parental. On a envie de les soutenir mais elles ont un certain nombre de contraintes (comme la garde d'enfant) et manquent d'informations.
Nous avons décidé de mettre le paquet sur un site internet qui verra le jour à la rentrée scolaire. Par ailleurs, un observatoire sera mis en place pour permettre d'analyser l'évolution de l'entrepreneuriat féminin.
Le ministère des Femmes y fera travailler l'APCE et tous les réseaux d'accompagnement qui sont dispersés. Nous allons les regrouper pour créer dans chaque région un plan d'action dédié à l'entrepreneuriat féminin.
Avec un point d'accueil physique ?
Oui, il y aura une entrée dans chaque région, une sorte de guichet unique, avec Bpifrance et la Caisse des dépôts.
Vous parlez d'encourager l'entrepreneuriat chez les femmes, et justement il y en a beaucoup qui sont auto-entrepreneures. Avec la réforme présentée par Sylvia Pinel, vous n'avez pas peur de freiner leur volonté de se lancer ?
Je crois vraiment qu'il y a un malentendu sur la réforme de Sylvia Pinel. Je vous assure. Je trouve que le dispositif est le bienvenu car il doit permettre de garder cette souplesse. Ce que cherche à faire la reforme de Sylvia Pinel c'est sécuriser les auto-entrepreneurs.
Le but est de les accompagner pour aller vers un statut plus sécurisant, ce qui n'existait pas dans le dispositif précédent. Objectivement, ce n'est pas un statut qui sécurise beaucoup. C'est l'insécurité totale.
Donc faire en sorte que le parcours soit balisé pour que l'on s'installe dans un statut plus protecteur (comme artisan pas exemple) c'est mieux, et c'est bien pour les femmes en particulier.
Allez-vous prévoir un dispositif particulier pour favoriser l'accès au crédit des femmes chefs d'entreprise ?
J'ai annoncé qu'on allait renforcer le fonds de garantie financière à l'initiative des femmes.
L'enveloppe sera autour de 5 millions d'euros, donc ce serait assez intéressant.
Des fonds expérimentaux seront mis en place dans les régions (en lien avec Bpifrance et la Caisse des dépôts) pour constituer des fonds d'amorçage.
Et puis, il y aura une charte que l'on va signer avec la fédération bancaire française qui visera à former et sensibiliser les conseillers des agences à l'entrepreneuriat féminin.
On est donc moins bien accueilli quand on est une femme ?
On n'est pas du tout accueilli de la même façon quand on est une femme ou un homme.
Il suffit de prendre des choses objectives comme le nombre de crédit accordés à des femmes et le montant des crédits lorsqu'ils le sont. Il y a moins de crédits accordés à des femmes et les montants sont plus faibles.
Il y a sans doute encore une fois une part d'autocensure et de limitation des femmes qui demandent moins que les hommes, mais il y a aussi une part de défiance accordée aux projets portés par une femme par rapport aux projets portés par un homme. Toutes les études le disent, il y a une nécessité de lever quelques stéréotypes.
J'ai reçu des témoignages de femmes qui me racontent leur rendez-vous avec leur conseillers bancaires qui les interrogent sur des choses ubuesques comme, " mais vous êtes mère de jeunes enfants, est-ce que vous pensez que ça va le faire ? ", " mais vous savez ce que c'est que de créer une entreprise ". Des questions qui peuvent les dissuader. On ne fait pas ça avec un père de jeunes enfants.
Propos recueillis par Sébastien Pommier - LEntreprise.com le 19/06/2013
Pour en savoir plus : http://lentreprise.lexpress.fr/carriere-et-management/cristina-cordula-relooke-les-femmes-chefs-d-entreprise_39043.html
La fondatrice de Paris Pionnières et de la Fédération Pionnières vient d'être nommée directrice de l'Agence pour la création d'entreprise (APCE)
Frédérique Clavel est la première femme à présider l'Agence pour la création d'entreprise (APCE). Sa nomination a été officialisée mardi 4 décembre 2012.
Choisie par le cabinet de Fleur Pellerin, ministre des PME et de l'économie numérique, Frédérique Clavel a un long parcours de dirigeante de pépéinière et de créatrice d'entreprise. Elle va succéder à Jean-Claude Vollot, candidat à la présidence du Medef.
Après un parcours en entreprise et la création de Fincoach, structure destinée à accompagner les entreprises dans leur stratégie financière.
Frédérique Clavel, 53 ans, a fondé le réseau Paris Pionnières, incubateur et pépinière au féminin. dans le domaine des services innovants ainsi que la Fédération Pionnières.
Connues pour leurs incubateurs au féminin implantés dans plusieurs régions de France (Normandie, Rhônes-Alpes, Côte d'Azur...) et à l'étranger (Casa, Bruxelles...), les Pionnières se dotent d'une pépinière d'entreprises en Ile-de-France. L'appel à candidatures démarre ces jours-ci.
Paris Pionnières, l'incubateur de projets innovants portés par des femmes, lance sa pépinière d'entreprise.
Au programme, pendant deux ans, un accompagnement, une mise en réseau avec les autres entreprises de l'éco-système des Pionnières, un accès aux formations, une mutualisation des services, et de la communication.
Pour postuler, il est impératif qu'il y ait une femme majoritaire au sein de l'équipe dirigeante. Autre condition sine qua non : résider en Ile-de-France. Paris Pionnières commence tout juste à examiner les premières candidatures. Si vous êtes intéressés, c'est maintenant que ça se passe...
Le FGlF sert de garantie bancaire aux femmes désireuses de créer, développer ou reprendre une entreprise. Un bon moyen pour éviter les cautions personnelles et rassurer son banquier.
Des banquiers moins frileux
Communiqué CGPME |
Emploi : A circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles ! |
Mois après mois, le chômage progresse au rythme de la dégradation de la situation des entreprises. |
Pour la deuxième année consécutive, la CGPME s’est prêtée à cet exercice de transparence. Le rapport 2012 vient d’être publié.
Le développement durable prend une part toujours croissante dans notre société et nous impacte tant par les contraintes qui peuvent y être associées que par l’émergence de nouvelles opportunités.
Ce rapport a ainsi vocation à illustrer concrètement les enjeux du développement durable pour nos entreprises et leur manière de se saisir de ces sujets.
Pour le télécharger https://dl.dropboxusercontent.com/u/48018646/Documents%20annexes/Rapports_DD/Rapport_DD_CGPME_2012_web.pdf
La proposition de loi visant à inscrire la notion de préjudice écologique dans le code civil a été adoptée en première lecture au Sénat le jeudi 16 mai 2013 à l’unanimité.
Cette proposition du sénateur Bruno Retailleau (UMP) n’est pas isolée puisqu’un groupe de travail vient également d’être institué sur ce sujet par la Ministre de la justice, Madame Christiane Taubira.
Présidé par le professeur et spécialiste de droit public Yves Jégouzo, les travaux réalisés devront aboutir à la publication d’un rapport remis au début de l'automne 2013.
Pour le télécharger : http://www.senat.fr/dossier-legislatif/ppl11-546.html
Amicale Parlementaire
L’Amicale parlementaire 2013 s’est déroulée avec succès le 24 avril 2013 sur le sujet « Le développement durable est-il l'ami ou l'ennemi de la compétitivité de nos entreprises ? ».
Les débats furent clôturés par Jean-Louis Borloo, ancien Ministre, Président du groupe Union des Démocrates et Indépendants à l’Assemblée nationale.
Conférence environnementale des 20 et 21 septembre 2013 qui portera sur :
- l'économie circulaire
- les emplois de la transition écologique
- la politique de l'eau
- la biodiversité marine, mer et océans
- l'éducation à l'environnement et au développement durable.
Communiqué CGPME |
Baisse de l'Impôt sur les Sociétés (IS) : le Portugal montre le chemin à la France |
Renforcer ses fonds propres est une condition importante du développement des entreprises notamment en période de restriction de l’accès au crédit. |
La société américaine de sondage Gallup a publié récemment les résultats d’une étude nationale réalisée auprès de salariés américains sur leur satisfaction au travail.
Les résultats de cette étude sur l’innovation et la motivation au travail évaluent le rôle de l’environnement sur la motivation intérieure du salarié. Alors que les recherches de Gallup ont toujours montré que les managers exerçaient la plus grande influence sur l’engagement des travailleurs, cette étude indique que l’environnement physique de travail présente une plus grande barrière à l’engagement et à la performance des salariés. Le principal indicateur de cette motivation est la capacité du salarié à générer de l’innovation dans son entreprise.
L’étude indique que le sentiment de bien-être au travail contribue considérablement à l’engagement des salariés. Par exemple, les salariés souffrant de températures trop élevées ou trop basses, ou ceux souffrant de nuisances sonores, ont deux fois plus de probabilité d’être désengagés que les salariés ne se plaignant pas de nuisances. De même, l’accumulation de nuisances représente une menace plus importante que chaque nuisance prise séparément.
L’étude de Hedge apporte un complément intéressant à propos des bureaux ouverts. Elle indique que les personnes qui accomplissent des tâches complexes et exigeantes ont tendance à être plus sensibles à l’environnement de travail et à exprimer plus d’insatisfaction lorsque les conditions environnementales ne répondent pas à leurs attentes.
L’ étude Gallup montre une relation forte entre l’engagement au travail et les facteurs environnementaux tels que le bruit, la température et la personnalisation des espaces de travail. Les salariés travaillant dans des conditions « confortables » seront davantage engagés et contribueront ainsi de façon positive au succès financier de l’organisation.
L’étude indique que moins un salarié est satisfait de son environnement de travail, moins il est satisfait de son emploi. Les chercheurs ont étudié les réponses des candidats en se concentrant sur les facteurs les plus différentiants entres les salariés engagés (31%), les salariés non engagés (52%) et les salariés activement désengagés (17%).
Les trois privatisations sur lieu de travail : verbale, acoustique et visuelle.
La privatisation du lieu de travail est un des premiers facteurs d’insatisfaction. La privatisation verbale pour échanger librement ; la privatisation acoustique pour ne pas être distrait le bruit ; et la privatisation visuelle pour être à l’abri des regards d’autrui. Ces trois types de privatisation sont essentiels pour les salariés.
Mais l’étude indique que les salariés ne veulent pas seulement un espace personnel ; ils souhaitent aussi avoir une vue sur l’extérieur à partir de leur espace de travail.
Pour 86% des salariés qui ne pouvaient pas voir l’extérieur de leur poste de travail, la probabilité qu’ils soient activement désengagés était plus importante que pour les salariés ayant une vue sur l’extérieur.
L’engagement des salariés favorise l’innovation. D’après l’étude Gallup Management Journal :
- 59% des salariés engagés déclare que leur poste leur permet d’avoir beaucoup d’idées innovantes contre 3% des salariés désengagés.
- 61% des salariés engagés réagissent positivement aux idées de leur collègues contre 9% des salariés désengagés.
L’innovation au service des clients
- 89% des salariés engagés indiquent savoir comment faire passer leurs idées pour améliorer le service client.
- 74% déclarent partager régulièrement des idées nouvelles avec leurs clients.
Au-delà de la question de la privatisation, le problème ne semble pas tant provenir du type d’espace de travail alloué aux salariés, mais plutôt du fait que ces derniers ne soient pas autorisés a se l’approprier. Parmi les répondants qui étaient en mesure de s’approprier leur espace de travail, 55% se sentaient engagés et motivés.
La participation des salariés à la conception de l’espace de travail permet aux salariés de s’exprimer, elle conduit à des espaces de meilleure qualité, elle est en elle-même être porteuse de satisfaction. Elle favorise la coopération et les liens d’amitié entre les salariés.
L’amitié au travail est elle aussi un des leviers les plus puissants de l’innovation. 76% des salariés engagés indiquent échanger des idées créatives régulièrement avec un collègue ami.
Tout changement dans l’espace de travail peut altérer la qualité du travail des salariés et la façon dont ils perçoivent leur travail. Une étude du Royal Institute of Chartered Surveyors (RCIS) révèle que 84% des employés estiment que leur environnement a un impact direct sur leur motivation au travail.
Motivation, moral et productivité peuvent se trouver augmentés ou altérés, sans que les salariés eux-mêmes en aient pleinement conscience.
L’étude indique que le sentiment de bien-être au bureau contribue considérablement à l’engagement des salariés.
Les conclusions de l’étude du Gallup Management Journal montrent une relation forte entre l’engagement au travail et l’espace de travail. Les salariés travaillant dans des conditions satisfaisantes seront davantage engagés et contribueront ainsi de façon positive au succès financier de l’organisation.
C’est pour cela qu’ETMOS a développé une méthodologie spécifique et testée afin de créer des environnements de travail propices à la performance et destinés à l’amélioration des conditions de travail des salariés.
Pour cela, ETMOS ne laisse rien au hasard et fait appel à un pool de spécialistes reconnus ainsi que des chercheurs renommés. Lorsqu’on regarde ce que peut coûter le désengagement des salariés, l’importance de bien penser les aménagements de travail, dans ses moindres détails devient une évidence stratégique.
(échantillon d’environ 1 000 salariés âgés de 18 ans et plus ; interviews réalisées par téléphone tous les trimestres ensuite tous les semestres ; sur un échantillon de cette taille, on peut affirmer à 95% que les résultats peuvent varier de +/- 3 points).
Myriam KISS. Anild 10/2012
La présidente du Medef, Laurence Parisot, a assumé le 5 octobre 2012 ses propos sur le "racisme anti-entreprise" qui règne, selon elle, en ce moment en France, en mettant en avant que sans entrepreneurs, il n'y aurait pas d'emploi.
Le "racisme anti-entreprise" est "quelque chose que ressentent tous les entrepreneurs français aujourd'hui, quels qu'ils soient, quelle que soit la taille de leur entreprise et le secteur d'activités dans lequel ils exercent", a-t-elle affirmé sur BFM/RMC. A la question, assumez-vous vos propos sur le racisme anti-entreprise' Elle a répondu: "Oui, bien sûr".
Pigeons. La présidente du Medef a utilisé cette expression pour la première fois dans un entretien publié, cette semaine, dans l'hebdomadaire L'Express, en pleine fronde des de jeunes entrepreneurs.
Ces derniers, qui se sont baptisés les "Pigeons", dénonçaient la fiscalité que le gouvernement envisageait sur les créateurs d'entreprise.
Au lendemain du recul de l'exécutif sur ce sujet, Mme Parisot a réitéré son opposition à la décision du gouvernement d'aligner les impôts sur les revenus du capital sur ceux du travail.
"Patron-voyou". "Il y a sans cesse une stigmatisation, une dénonciation", a ajouté Mme Parisot, qui se déclare choquée par l'expression "pratiquement consacrée" de "patron-voyou", utilisée récemment par des politiques comme le maire socialiste de Toulouse Pierre Cohen.
Dans ce climat qui provoque, selon elle, une "lassitude indescriptible" chez les entrepreneurs, la présidente du Medef a lancé une mise en garde "à tout le monde, mais peut-être en priorité aux pouvoirs publics". "Attention: sans les entrepreneurs, il n'y a pas d'employeurs. Sans employeurs, il n'y a pas d'emploi", a-t-elle fait valoir. Source : L'Entreprise avec AFP
Myriam KISS. Anild. 5/10/2012
L'imposition actuelle des plus-values de cession des parts sociales comporte plusieurs régimes d'exonération.
D'autres enjeux sont à prendre en compte pour comprendre la levée de boucliers qui entoure la nouvelle taxation prévue dans le projet de Budget pour 2013.
La polémique qui fait rage sur la réforme de l'imposition des plus-values de cession d'entreprises, accusée de verser dans l'escarcelle de l'Etat plus de 60% du fruit du dur labeur de leurs créateurs, est fondée sur des données parcellaires qui brouillent le débat.
Comme promis pendant la campagne électorale, Bercy propose dans son projet de budget pour 2013 dévoilé vendredi 28 septembre 2012 d'aligner l'imposition des revenus du capital sur celle du travail.
Les plus-values sur la vente de parts sociales d'une entreprise sont donc concernées et doivent ainsi être soumises au barème de l'impôt sur le revenu qui, autre nouveauté, sera doté d'une nouvelle tranche d'imposition à 45% pour la partie des revenus dépassant 150.000 euros par an. D'où l'apparition du chiffre tant décrié de 60,5%, voire plus.
Il s'agit de 45% d'impôts, dans le cas où la plus-value tombe entièrement dans la nouvelle tranche, auxquels s'ajoutent des cotisations sociales de 15,5%.
La référence actuelle est un taux forfaitaire de 19% plus 15,5% de cotisations sociales, soit 34,5%, quel que soit le revenu, la plus-value ou la situation familiale du propriétaire des parts, rappelle Bercy.
Or, lorsqu'on est imposé au barème de l'impôt sur le revenu ces derniers critères entrent en ligne de compte.
Aussi, une partie de la CSG (5,1 points) est déductible et le sera dans le cas des plus-values, contrairement à la situation actuelle.
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Plusieurs régimes d'exonération
Il existe par ailleurs plusieurs régimes d'exonérations qui seront maintenus et qui réduisent à zéro la taxation des plus-values. Ainsi par exemple, un dirigeant de PME partant à la retraite n'est pas imposé sur la plus-value de cession de ses parts dans son entreprise.
D'autre part, certains types de sociétés sont entièrement exonérées : les Jeunes entreprises innovantes (JEI) de même que les parts de fonds communs de placement dans l'innovation (FCPI), rappelle Bercy. "La plupart" des plus-values "exonérées"
Egalement, quiconque cède des actions d'une société dont il détient plus de 10% et qui réinvestit 80% de sa plus-value dans une nouvelle entreprise est exonéré.
Ce à condition d'avoir détenu plus de huit ans celles qu'il cède et de garder plus de cinq ans ce qu'il achète. "La plupart des plus-values sur les cessions sont exonérées", résume Vincent Drezet, secrétaire général de Solidaires Finances publiques (ex-Syndicat national unifié des impôts).
"Dans l'hypothèse la plus extrême d'un célibataire qui a déjà 150.000 euros de revenus par ailleurs", auxquels viendraient s'ajouter les plus-values d'une vente de son entreprise l'année-même de sa création, on obtiendrait un taux marginal "au final de 58,2%", affirme-t-on au ministère.
"Un cas d'école qui ne correspond pas à la réalité économique", "quasiment impossible car la plus-value se regarde par rapport à un bilan et quand on n'a pas un exercice complet ou même deux c'est très difficile", renchérit M. Drezet.
"Aucun créateur d'entreprise ne sera au final imposé à 60% sur sa plus-value", a déclaré la Ministre déléguée chargée des PME et de l'Innovation, Fleur Pellerin dans un entretien à paraître dans Libération.
Pour une famille gagnant 80.000 euros de salaires et réalisant une plus-value de 32.000 euros, soit 16% sur des actions acquises 200.000 euros, l'imposition des plus-value est réduite de 30%, à 9.203 euros (28,7%), par rapport à la situation actuelle, indique le dossier de présentation du Projet de loi de finances, qui donne aussi des exemples contraires.
Taxer les comportements spéculatifs
Enfin, un nouvel abattement est créé pour encourager la détention longue de titres. Il sera de 5% pour une détention de deux à moins de quatre ans, 10% pour quatre ans à moins de sept ans, puis augmentera de 5 points par année supplémentaire au-delà de la sixième année jusqu'à 40% la douzième année.
La période de détention sera décomptée à partir du 1er janvier 2013. "Notre organisation syndicale et un grand nombre de personnes qui se penchent sur la question, considèrent que les comportements spéculatifs étant déstabilisateurs, la fiscalité peut jouer un rôle positif en les taxant plus lourdement", commente M. Drezet.
Mais c'est bien là que le bât blesse, rétorque un habitué des jeunes entreprises et start-up, Gilles Babinet, ancien président du Conseil national du numérique.
"Des fonds d'investissement m'ont dit « on va se barrer à Londres, c'est tragique!", s'inquiète-t-il. "Le capital risque c'est de l'innovation pure et l'innovation ne s'exprime pas dans le temps mais au contraire dans une intensité capitalistique très forte sur une période courte", relève-t-il.
Myriam KISS. Anild. 5/10/212 - Source : AFP
Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici a assuré qu'il était prêt à rencontrer rapidement les chefs d'entreprise, si ceux-ci ressentaient un "malaise" sur la taxation des cessions de parts sociales d'entreprise qui suscite la polémique.
"S'il y a ici ou là un malaise, s'il y a des questions, notamment chez de jeunes entrepreneurs, ils seront entendus et nous les recevrons, et je les recevrai demain", a déclaré M. Moscovici, interrogé par Olivier Dassault, député UMP de l'Oise, lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
Le ministre s'est dit plus généralement soucieux d'"écouter les entrepreneurs de ce pays".
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La polémique enfle depuis la présentation vendredi 28 septembre 2012 du projet de budget 2013, qui aligne sur le barème de l'impôt sur le revenu la taxation de la plus-value enregistrée lors d'une cession d'entreprise.
Sur les réseaux sociaux, de nombreux dirigeants de start-up françaises se sont notamment joints au mouvement Geonpi ("pigeon" en verlan),
La cession d'entreprise est moteur de la création de start-up, dont les fondateurs acceptent de longues heures de travail modestement rémunérées, dans l'espoir de se voir largement récompensés à la revente.
Le chiffre d'une imposition à hauteur de plus de 60% qui circule dans les différents mouvements de protestation contre le budget 2013 pour l'imposition des plus-values de cession de parts sociales correspond aux 45% de la nouvelle tranche d'imposition pour la part des revenus dépassant 150.000 euros auxquels on ajoute 15,5% de prélèvements sociaux. Mais ce calcul "est faux", assure-t-on à Bercy.
"Vous ne nous prendrez pas à défaut en matière d'esprit d'entreprise (...) nous avons besoin des entreprises et ce budget les défend, les respecte, les protège", a affirmé Pierre Moscovici à l'Assemblée nationale, à l'adresse de l'opposition.
"Il n'y a aucune forme de haine mais au contraire une très grande considération pour ceux qui, dans ce pays, entreprennent au sens fort du terme, innovent, créent des emplois, et non pas ceux qui spéculent ou profitent de la fiscalité pour jouer je ne sais quel mécanisme d'optimisation", a encore estimé le ministre.
Myriam KISS. Anild. 3/10/212 - Source : AFP
Le mouvement des "Pigeons" ne suscite pas l'enthousiasme général.
Un collectif d'entrepreneurs a publié une tribune en réaction à cette mobilisation jugée trop anti-impôts.
"Pigeons" contre "Nous entrepreneurs", il va falloir choisir son camp.
Après le spectaculaire buzz des "Pigeons", mobilisations de start-upper née sur les réseaux sociaux en réaction au projet de taxation des plus-values de cession mobilières, des voix discordantes s'invitent dans le débat.
Un collectif de sept chefs d'entreprise à la tête d'entreprises plus "anciennes" que des start-up et avec des profils sans doute plus "senior" - a publié, mercredi 3 octobre 2012, une tribune intitulé" "Nous entrepreneurs..." qui dénonce les arguments avancés par les "Pigeons."
Taxation égale du capital et du travail
Nous - créateurs et patrons de PME - ne nous considérons pas comme une caste de citoyens supérieurs, dont les revenus devraient bénéficier d'un traitement fiscal de faveur.
Nous soutenons tout ce qui va dans le sens de l'équité et de la simplification de l'impôt. Nous soutenons donc le principe de taxation égale des revenus du travail et du capital, gage de relations sociales durables au sein de nos entreprises et d'effort partagé. (...)
Nous suggérons à cet égard aux entrepreneurs colombophiles de lire le projet de loi de finance et d'utiliser l'une de ses dispositions pour participer à cet effort collectif : réinvestir leurs plus-values dans des PME françaises. Ils pourront ainsi échapper à l'impôt, puisque cela semble être leur préoccupation."
Allumer un contrefeu
Alain Assouline, Président des Argonautes, une agence de communication, fait partie de ce collectif.
Pour lui, l'envie d'entreprendre ne doit pas être conditionnée par le taux d'imposition. "Dire que la revente de son entreprise et la plus-value engendrée constituent des moteurs me semble dommage" souligne-t-il.
S'il affirme trouver "normal" que certains fondateurs de start-up envisagent la sortie comme une sorte de " récompense " après de dures années de labeur, il estime tout aussi "normal" que le fruit de cette revente soit taxé.
"En fait, poursuit Alain Assouline, nous voulions surtout allumer un contrefeu pour parer un mouvement lancé notamment par des entrepreneurs expatriés aux Etats-Unis depuis quelques années et qui me semblent un peu éloignés des enjeux nationaux."
A l'image du mouvement des " Pigeons" qui, officiellement, se veut apolitique mais n'est pas dénué de liens avec certains acteurs politiques, le collectif des "Nous entrepreneurs..." mélange des profils non politisés et d'autres plus proches du parti socialiste.
Alain Assouline, est, par exemple, troisième adjoint du maire PS de la commune de Bouffement dans le Val d'Oise. "Mais nous voulions surtout nous inscrire dans une démarche de défense de certaines valeurs entrepreneuriales plutôt que de voler au secours d'un clan politique", conclue Alain Assouline.
Alors que Pierre Moscovici a annoncé qu'il allait recevoir les "Pigeons" à Bercy, les divisions du monde des entrepreneurs se font jour. Source : Tiphaine Thuillier. LEntreprise.com
Myriam KISS. Anild. 3/10/212
Le mouvement de défense des entrepreneurs baptisé les " Pigeons " connaît un essor rapide sur les réseaux sociaux et une popularité spectaculaire. De nombreux créateurs de start-up s'y reconnaissent... sans y adhérer totalement. Témoignages.
Ils sont plus de 22 000 sur Facebook et 5 000 sur Twitter. Et ce n'est sans doute qu'un début.
En quelques jours, les Pigeons, le mouvement de défense des entrepreneurs a suscité un écho réel sur les réseaux sociaux.
Né dans la foulée de la présentation du projet de loi de finances 2013 et de certaines mesures avancées par le gouvernement notamment la taxation accrue des plus-values lors de la cession d'une entreprise. Une taxation qui pourrait passer de 34,5% à 60%.
" Tout le monde est unanime parmi les entrepreneurs que je fréquente, explique Rémi Barbe, Directeur associé de mySportConnect. Quand on monte une boîte et qu'on travaille six jours sur sept pendant 13 heures ou 14 heures par jour sans toujours se verser un salaire mirobolant, vendre sa société après quelques années et réaliser une plus-value intéressante, constitue un vrai moteur."
Et bon nombre de " start-upper " se réjouissent également de voir émerger sur la scène médiatique des questions qui les concernent, " Il y a quelques approximations dans la façon dont les choses sont relayées mais j'adhère à ce mouvement qui a le mérite de mettre sur la table des questions comme la création de richesses et d'emplois ou la question de l'entreprenariat ", commente Mikaël Aubertin, autre créateur de start-up. Vérités peu contestables.
Mais sur le fond, Vincent Ricordeau, fondateur de KissKissBankBank (KKBB) dresse une autre analyse : " Si l'on considère que les sorties se font en moyenne entre 5 et 7 ans après la création de l'entreprise, la réalité se situera plus aux alentours des 45%. C'est beaucoup, mais moins spectaculaire que les 60% ".
Le mouvement joue avec habileté sur les codes de l'époque et les ingrédients d'un buzz assuré : nom désopilant, hashtag malin (#geonpi), images amusantes ou photos détournées. Pour autant, le mouvement reste pour l'instant anonyme.
Car c'est le paradoxe des Pigeons.
"Tout le monde en parle, mais personne ne veut prendre la parole. "
Le monde des start-up peinent donc à se trouver des représentants, des figures pour incarner médiatiquement le mouvement. Sans doute par peur de la récupération politique. " Il y a quelques années, j'avais offert une paire de chaussures à Nicolas Sarkozy lors d'un salon.
Dans la journée on avait reçu une ribambelle de commentaires négatifs disant qu'on marchait pour Sarkozy. Dès qu'on fait de la politique, en général, on met le business en danger ", affirme affirme le co-fondateur de Faguo.
A son image, beaucoup d'entrepreneurs se défendent de toute forme de revendication politique et craignent d'être récupérés. " Ceci dit, nuance Mikaël Aubertin, quand bien même ce serait le cas, ça ne me choquerait pas outre mesure. Parce que ça fait aussi partie du débat démocratique. "
Et, effectivement, ce mouvement de grogne à l'égard du gouvernement ne part pas d'un milieu vierge de toutes connexions politiques.
Sur la page officielle du mouvement des Pigeons, l'une des têtes pensantes est un certain Carlos, qui n'est autre que Carlos Diaz, serial entrepreneur installé à San Francisco et fondateur de la Web Agency et de BlueKiwi.(logiciel social d'entreprise).
Son frère, Manuel, est lui à la tête d'Emakina, société chargée d'orchestrer la campagne digitale de Nicolas Sarkozy en 2012.
D'ailleurs, les entrepreneurs ne sont pas dupes. " C'est pour cela que je ne me reconnais pas du tout dans ce "mouvement" des Pigeons, affirme Vincent Ricordeau.
De mon point de vue, tout ça est très télécommandé. Quelque soit la thématique abordée, je ne troquerais jamais ma liberté d'entrepreneur pour accompagner un élan soi disant spontané alors qu'il est très politisé. Quelle que soit sa provenance. "
Si les revendications sont diverses et plus au moins variées (que vient faire la question des auto-entrepreneurs dans le débat ?), une communauté s'est construite. Une force de contestation dont le seul moteur est bel est bien l'envie d'entreprendre.
Myriam KISS. Anild. 2/10/212 Source : Sébastien Pommier et Tiphaine Thuillier.LEntreprise.com
Faire germer une idée, la transformer en projet viable et profitable sans se la faire souffler en cours de route peut relever du défi dans une entreprise. Mais certainement pas de l'impossible! Et c'est heureux car aujourd'hui, encore plus qu'hier, seule une stratégie créative permet de sortir du lot, de capter de nouveaux clients, de développer son chiffre d'affaires et de s'assurer un avenir prometteur. Voici les étapes à suivre pour dynamiser l'innovation dans votre PME.
Prendre un temps d'avance par rapport à la concurrence, c'est l'ambition de tout dirigeant. Pour passer du rêve à la réalité, il doit montrer l'exemple et apprendre à ses managers à insuffler une énergie créative dans leurs rangs. Le reste n'est qu'organisationnel.
Innover, c'est créer une invention... qui rencontre un marché ! Ce dernier critère est fondamental. « Trop souvent, les entreprises ont tendance à lancer un produit ou un service dans un premier temps puis à chercher des clients potentiels dans un second, regrette Ivan Gavriloff, p-dg de Kaos Consulting, cabinet conseil en innovation. Elles s'organisent ensuite au mieux pour vendre leur offre et optimisent leur profit par un travail sur les process. »
Autrement dit, dans ce cas de figure, l'innovation perturbe l'organisation de l'entreprise.
D'où des écueils organisationnels et humains sur le chemin. « C'est prendre le problème à l'envers », affirme l'expert, pour qui l'innovation doit être intégrée d'emblée dans le code génétique de la société, faute de quoi sa survie est tout bonnement menacée dans un monde devenu particulièrement compétitif. Pas évident pour une PME d'éveiller les ressources inventives?
« Au contraire, répond Julien Besse, directeur associé de Sinnogen, société de conseil spécialisée sur les problématiques de stratégie et de management de l'innovation, les petites structures sont avantagées par rapport aux grands comptes. » L'absence de cloisonnement fort entre les services et les relations faciles entre collaborateurs et chefs de service sont autant d'atouts qui compensent le manque relatif de moyens. « Les prises de décision et les changements de cap interviennent vite », ajoute le spécialiste, complété par son associé Sébastien Grilli : « En outre, à l'inverse des grandes entreprises où les salariés se freinent d'eux-mêmes, les PME parviennent souvent à créer un climat relationnel favorable à l'esprit d'initiative et au partage. »
Reste que l'innovation ne se décrète pas. C'est un virus qui s'inocule à tous les étages de l'entreprise, chez tous les collaborateurs. A commencer par tout en haut, dans le bureau du dirigeant. Ici, l'exemplarité du management prend tout son sens. « Le patron doit faire preuve d'une volonté farouche et le faire savoir », martèle Ivan Gavriloff (Kaos Consulting) pour qui humilité et passion sont les maîtres-mots.
Concrètement, il s'agit de dire clairement à ses collaborateurs que l'entreprise a besoin de leurs méninges et d'expliquer pourquoi leur investissement est essentiel. Qui ne serait pas motivé à l'idée de faire émerger les solutions ou les produits de demain? Qui n'aurait pas envie de se donner au quotidien pour devenir leader sur son marché ?
Un bon discours emporte l'adhésion et le coeur des foules. «Naît ainsi un état d'esprit qu'il faudra soutenir et encourager via une organisation facilitant le recueil de bonnes idées et leur matérialisation», pointe l'expert.
Relais opérationnels, les managers intermédiaires ont un rôle pivot à jouer. Ils sont en contact direct avec les salariés opérationnels, ceux qui sont confrontés tous les jours aux process et aux outils et, par là même, les mieux placés pour détecter les failles, les points d'amélioration et avoir des idées sur l'avenir du produit ou du service. A ces managers d'impulser un dialogue ascendant de manière formelle (lors de réunions thématiques) ou informelle (à la machine à café).
Leur capacité d'écoute sera aussi à l'épreuve à l'occasion d'échanges avec les partenaires (sous-traitants, fournisseurs, revendeurs) et avec les clients. Les sonder permet d'obtenir des informations intéressantes sur l'usage qu'ils font réellement de vos produits et services.
Une étude de satisfaction ou un focus group, par exemple, peuvent vous donner des pistes d'évolution. «Les collaborateurs doivent se nourrir de ce qu'ils voient et entendent autour d'eux et s'ouvrir sur le monde afin d'ouvrir leur esprit», estime Julien Besse (Sinnogen). Comment ?
Voici des actions simples à mettre en place : inciter à la participation active à la vie de l'entreprise pour savoir exactement sur quels projets travaillent ses voisins de bureau, intégrer des réseaux professionnels pour échanger sur des problématiques communes ou encore se tenir informé de l'évolution de son secteur et de ses acteurs par un travail de veille approfondie qui peut permettre, notamment, de saisir des opportunités extérieures.
Selon Sébastien Grilli (Sinnogen), «le chef d'entreprise doit offrir cette liberté à ses managers même si elle a un coût certain, ne serait-ce qu'en termes de temps ».
Pas question de partir dans tous les sens à partir des idées collectées de-ci de-là. Les deux directeurs de Sinnogen conseillent d'instaurer un comité transverse chargé d'animer et de contrôler les énergies.
Il se compose idéalement d'un représentant de tous les services de l'entreprise car l'innovation est le fruit de la confrontation de différents points de vue, et pas uniquement le résultat des projets de R & D.
Ses membres participent à des sessions internes de brainstorming et/ou à des séminaires de créativité, encadrés par des spécialistes, sélectionnent les propositions, prévoient leur mise en chantier et décident, le cas échéant, de leur arrêt. « L'une des missions principales de cette structure est de vérifier que le projet s'inscrit bien dans la stratégie globale de l'entreprise et qu'il pourra être mené à son terme dans le délai prévu et avec tous les résultats escomptés », prévient Ivan Gavriloff (Kaos Consulting).
Intervient alors la phase d'étude de viabilité : marché, environnement concurrentiel et ressources nécessaires sont passés au crible pour délimiter le périmètre du projet et éviter des orientations coûteuses ou inefficaces. Le plan d'action rédigé par la suite établit les étapes à suivre pour le mener à bien.
Le bureau pour enfant forteresse fait partie des 40 meubles développés par L'Edito.
Il peut arriver, selon l'activité de l'entreprise, que des compétences fassent défaut en interne pour poursuivre le projet. La conclusion d'un partenariat est alors l'une des solutions envisageables pour continuer tout en partageant les coûts... et les résultats.
Il peut sceller un accord entre vous et bon nombre de structures : grande entreprise, institut de recherche privé ou universitaire, membres d'un pôle de compétitivité, designers, fournisseurs, clients, entreprises aux activités connexes, etc...
« Il est indispensable d'opérer une sélection pointue de façon à vous assurer que votre passion et vos intérêts sont les mêmes », recommande Ivan Gavriloff (Kaos Consulting). « Et que vous ne construisez pas une usine à gaz qui consommera énergie et temps de manière disproportionnée par rapport aux retombées attendues », surenchérit Julien Besse (Sinnogen).
Bref, il s'agit d'évaluer si le jeu en vaut la chandelle. En d'autres termes, si une innovation rentable en sortira.
Myriam KISS. Anild 07/2012 Source : Gaelle Jouanne. Chef d'entreprise Magazine N°68 - 01/05/2012
L’Association France Digitale* est inaugurée ce lundi 2 juillet 2012, par la Ministre Déléguée à l’Economie Numérique Fleur Pellerin.
Constituée de nombreux entrepreneurs et investisseurs français, l’Association a pour vocation de créer un lobbying fort sur l’économie numérique.
France Digitale souhaite par ailleurs travailler avec les associations déjà existantes comme l’Acsel.
Avec le concours d’Ernst&Young, elle édite un baromètre, qui montre qu’1 milliard d’euros de CA est directement généré par 108 startups qui ont constitué le panel interrogé :
Entretien avec Marie Ekeland et Marc Menasé, co-présidents de France Digitale :
à visualiser sur www.frenchweb.fr
*Le board de l’association France Digitale
Investisseurs : Philippe Collombel (Partech), Emmanuele Levi (360), Jean Bourcereau, Jean-David Chamboredon (Isaï), Marie-Christine Levet (Jaïna Capital), - Benoit Grossmann (Idinvest), - Xavier Lorphelin (Serena Capital), Pierre Yves Meerchaman (Orkos Capital), Marie Ekelan (Elaïa Partners)
Entrepreneurs : Jean-Baptiste Rudelle (Criteo), Marc Menasé (MenInvest), Eric Carreel (Withings), Giuseppe de Martino (Dailymotion), Frédéric Mazzella (Blablacar), Stéphanie Delestre (Qapa), Gaël Duval (JeChange.fr), Emmanuel Jayr (Goom Radio), Marc Rougier (Scoopit)
Myriam KISS. Anild 02/06/2012
De la levée de fonds de 24M € de Viadeo en avril 2012 à celle de LaFourchette.com (8M €), en passant par l’officialisation de la levée de Sensee (17M €), sans oublier l’opération de 118M d’euros de Fotolia…
Voici les principaux tours de table qui ont marqué le web français au cours de ce deuxième trimestre 2012.
Au total près de 47 opérations financières ont été recensées, soit 4 de moins qu’au cours des trois premiers mois de l’année.
L’ensemble des fonds levés s’élève, quant à lui, à près de 215,9M d’euros (97,9M sans compter Fotolia), contre 125 M€ levés au 1er trimestre 2012.
FrenchWeb vous propose un document qui permet de rechercher et classer les informations selon vos critères de sélection.
Myriam KISS. Anild 02/06/2012
Salon du Carrefour des Entreprises de l’Est Parisien, le 16 octobre 2012 à Montreuil
Evénements (ME), Economie du territoire, études et chiffres, Le projet, vos interlocuteurs, Créer et développer son entreprise.
Le Carrefour des Entreprises de l’Est Parisien (CAREEP) organise, le 16 octobre 2012 à Montreuil, un salon professionnel destiné aux entreprises petites et moyennes, aux commerçants, artisans, grands groupes et partenaires publics du territoire.
L’objectif de cet événement est de réunir ces acteurs dans une optique de promotion du bassin d’activités économiques et d’emplois de l’Est Parisien (Sud de la Seine-Saint-Denis, Nord du Val-de-Marne et Marne-la-Vallée).
Porté par plusieurs clubs d’entreprises locaux, le CAREEP propose 400 stands dédiés aux acteurs économiques du territoire. La troisième édition de ce salon, organisé tous les deux ans, se tiendra le 16 octobre 2012 à la Halle Marcel Dufriche à Montreuil.
L’occasion pour les entreprises de Montreuil de promouvoir leurs activités et leurs savoir-faire mais aussi de nouer des contacts et de rencontrer des partenaires locaux.
Le Club des Entreprises de Montreuil soutient les actions du CAREEP et offre un an d’adhésion aux entreprises montreuilloises qui exposeront lors de ce salon. Une opportunité de plus pour les entreprises, qui leur permettra d’élargir leur réseau local et d’échanger avec d’autres entreprises sur les sujets qui les préoccupent !
Pour en savoir plus, contacter le président du Club des Entreprises de Montreuil
Gérard Létoffé au 06 08 24 13 09 ou E-mail : gletoffe@wanadoo.fr
Myriam KISS. Anild 05/2012
Pour booster le développement des Scop, l’Union régionale lance un challenge : 500 Scop en 2016 !
Parmi vos clients, vos fournisseurs, vos connaissances personnelles… se trouvent peut être de futurs dirigeants de Scop ?
- Un dirigeant proche de la retraite cherchant à céder son entreprise,
-Une association qui souhaitant se transformer en coopérative,
- Un créateur d’entreprise à la recherche d’un statut correspondant à son projet,
- Une équipe de salariés souhaitant reprendre leur entreprise…
Ils peuvent être intéressés par le statut coopératif.
Comment faire ? Orientez les vers votre Union régionale qui saura les accompagner dans leur projet.
A qui s’adresser ? Corinne Bertholom : 01 40 87 87 00 ou cbertholom@scop.coop
Besoin de supports ?
Rechargez votre porte cartes en vous adressant à Emilie Bénéteau : ebeneteau@scop.coop
Retrouvez des supports sur le site de votre Union régionale :www.les-scop-idf.coop
UNION RÉGIONALE DES SCOP 100 rue Martre . 92110 Clichy-la-Garenne Tél : 01 40 87 87 00
www.les-scop-idf.coop / www.les-scop-centre-orleanais.coop / www.les-scop-haute-normandie.coop