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Les aides à l'embauche
L'aide à l'embauche d'un premier salarié
Pour ceux qui viennent de créer leur entreprise, comme pour les artisans indépendants sans salarié, le recrutement du premier salarié est une étape symbolique et importante, mais parfois difficile à franchir.
Parmi les TPE-PME, 1,2 million d’entreprises en France ne comptent aucun salarié.
C’est à elles que s’adresse la mesure d’« aide l’embauche du premier salarié », pour rendre évident et simple ce choix du premier recrutement.
Annoncée le 9 juin 2015 par le Premier Ministre, Manuel Walls, cette mesure est destinée à aider les TPE non employeuses à faire le choix du recrutement.
Elle s’applique à toute entreprise qui n’a pas eu d’employé depuis au moins 12 mois, et qui recrute un salarié en CDI ou en CDD de plus de 12 mois. Elle s’élève à 4 000 euros sur 2 ans.
Elle est versée par l'ASP (Agence des services et de paiement) pour les contrats de travail prenant effet entre le 9 juin 2015 et le 8 juin 2016.
Pour en savoir plus
Vous pouvez obtenir plus d'informations sur cette mesure et accéder au formulaire en ligne sur le site :
http://www.emploi.gouv.fr/premiersalarie/index.html
Quel est le meilleur moment pour postuler en alternance ?
Les futurs alternants concentrent leurs recherches de contrat entre avril et juillet pour la rentrée de septembre. Pourtant, cette période n’est pas forcément la plus propice pour trouver : le nombre d’offres est certes élevé mais le nombre de personnes en recherche aussi…
RegionsJob.com a analysé la publication des offres de stages et d’alternance de son réseau (RegionsJob et MaFormation) sur l’année 2014 et le comportement des internautes, et constate qu’en décalant un peu ses recherches, il est possible de tirer son épingle du jeu.
En alternance, inutile au contraire de postuler en fin d’année comme pour les stages. Le pic d’offres se situe clairement en mai, puis baisse tout en restant élevé jusqu’en juillet où le nombre d’offres connaît un regain, de quoi satisfaire les retardataires avant les grandes vacances.
Les candidats cependant peuvent trouver une alternance seulement à la rentrée de septembre : le nombre d’offres y est assez élevé (9,03%) alors que le nombre de visualisations (6,64%) et de réponses à offres (7,16%) est plus bas, la concurrence est donc moindre. Mais le risque est élevé de se retrouver sans contrat au démarrage de sa formation. Source 2015 : RegionsJob.com Priscilla Gout
Plus de contacts directs, moins de CV, une traque des candidats plus sophistiquée... Pour embaucher ou pour se faire recruter, des méthodes inédites apparaissent. En voici sept qui ont le vent en poupe.
Demain, le recrutement sera mobile. C'est la prochaine révolution, après celle des réseaux sociaux professionnels, qui ont déjà bouleversé les pratiques des candidats et des recruteurs. Les atouts du smartphone ? Sa souplesse et sa réactivité. Or, aujourd'hui, l'objectif des DRH est justement d'optimiser les processus d'embauche. «La motivation d'un candidat décroît au fil du temps passé à s'informer sur une offre», observe Jean-Marc Mickeler, associé DRH chez Deloitte.
D'où l'apparition de sites carrières Web/ mobile et de plateformes communautaires où l'on obtient des réponses plus vite. Oubliez le vieux CV et familiarisez-vous avec ces pratiques originales.
PROSPECTER
Tendance 1. Piocher l'info directement auprès des salariés
Avoir une vision réelle de l'entreprise, de l'intérieur, c'est ce que propose le site communautaire Glassdoor, qui vient de débarquer des Etats-Unis. Il diffuse des photos des locaux (bureaux, aires de détente, cantines...), des appréciations de salariés sur leurs conditions de travail (rémunérations, avancement, mutuelle...), les notes qu'ils attribuent à leur entreprise (à son dynamisme, par exemple) et à leur patron.
Ainsi BNP Paribas a obtenu 3,2 sur 5 et son PDG 70% d'avis favorables. Cet attrait pour l'échange direct n'a pas échappé à certains recruteurs.
Depuis 2010, Deloitte affiche sur son site votre carrière ( deloitterecrute.fr ) les contacts d'une centaine d'«ambassadeurs digitaux», des collaborateurs prêts à répondre à toute question sur leur vécu ou l'intérêt de leurs missions.
Tendance 2. Se faire repérer en usant de canaux inhabituels
Les Moocs des universités et les Coocs (Corporate open online courses) des entreprises permettent de gagner en visibilité. A condition d'y être actif. Les sociétés partenaires des Moocs repèrent sur les plateformes de discussion les participants qui questionnent avec pertinence les enseignants, ceux qui obtiennent les meilleures notes ou qui contribuent aux blogs.
Orange, qui lance deux Coocs - décoder le code, devenir Web conseiller -, pourrait utiliser ces cours comme canal de recrutement pour ses métiers en tension.
POSTULER
Tendance 3. Envoyer un CV à partir d'un profil Viadeo ou Linkedin
Voici une avancée qui va vous faciliter la vie. Vous identifiez, sur Viadeo, une offre d'emploi qui vous intéresse. Hélas, votre CV n'est pas à jour. Pas de problème, le réseau social récupère les informations utiles de votre profil et reconstitue un CV standard que vous pourrez envoyer à partir de votre mobile.
Sur le même principe, certaines entreprises comme Colas (travaux publics) et Elior (restauration) proposent sur leur site une fonction Apply with Linkedin (postuler avec Linkedin).
Tendance 4. Vendre votre talent plutôt que votre expérience
L'avantage des serious games et autres hackatons, c'est qu'ils confrontent les candidats sur la base de leurs compétences, et non de leur CV.
Ainsi, les Battle dev, organisées depuis 2013 par RegionsJob, permettent aux développeurs informatiques autodidactes, ou au parcours atypique, de défendre leurs chances auprès d'une dizaine de sociétés sponsors. Chaque participant choisit en amont son langage de programmation (Java, Cobol,.Net...) et les entreprises auxquelles son travail sera soumis. Le concept va être étendu bientôt aux profils commerciaux.
EMBAUCHER
Tendance 5. Diffuser des offres d'emploi grâce à Twitter
Se servir de Twitter comme d'une plateforme de recrutement, certaines sociétés le font déjà. Mais la contrainte des 140 signes laisse peu de place pour mettre en valeur un poste. Un problème résolu avec les Twitter Cards conçues par Monster.
Grâce à elles, chaque offre d'emploi se transforme automatiquement en un tweet, publié sur le fil d'actualité de l'entreprise et au contenu enrichi : on peut y ajouter près de 400 caractères (540 en tout) et y insérer des éléments multimédias.
Tendance 6. Traquer les profils convoités
Pour débusquer certains candidats très demandés, comme les développeurs et les codeurs - qui ne sont pas présents sur les réseaux sociaux par crainte d'être trop sollicités -, il faut ruser.
C'est ce que propose Monster avec TalentBin, un moteur de recherche capable d'identifier les traces numériques laissées sur les forums, les blogs et les réseaux sociaux d'entraide, et de les agréger.
Vous cherchez un développeur maîtrisant un langage particulier ? Soumettez un mot-clé (Java, C++, etc...) et les profils les plus pertinents, ainsi que leur contact, apparaîtront. Il ne vous reste plus qu'à vous montrer convaincant...
Tendance 7. Utiliser un site de cooptation
C'est une méthode efficace pour dénicher le mouton à cinq pattes en un temps record et à moindres frais. La différence par rapport à un cabinet de recrutement classique ? La force du réseau. La plateforme de cooptation Keycoopt compte par exemple 15.000 coopteurs en France, répartis dans des métiers et des secteurs divers.
Chaque annonce coûte 450 euros à l'entreprise. Trois candidats, en moyenne, sont sélectionnés par Keycoopt au terme d'entretiens approfondis. En cas de succès, la société verse à la plateforme 10% de la rémunération annuelle du recruté. Quant au coopteur, il touchera 750 euros.
Source : Marie-Madeleine Sève © Management du 16/01/2015
A l'avenir, le candidat bénéficiera d'un feedback en temps réel, qui lui évitera de fastidieuses relances. Bref, affirme Jean-Christophe Anna, directeur associé de Link Humans (recrutement mobile et social), il aura droit aux mêmes égards qu'un client.
JOUR 1 : vous postulez depuis votre mobile. En réponse, un SMS vous invite à suivre les progrès de votre candidature sur une appli de l'entreprise.
J 3 : une alerte signée «Marc», chargé de recrutement, vous informe que votre profil a plu et vous propose un «call».
J 5 : Marc vous convie à un test de personnalité dans la rubrique «votre coach» qui vient enrichir l'appli de l'entreprise.
J 6 : nouvelle alerte : vous avez un entretien dans trois jours et pouvez accéder aux résultats de votre test.
J 9 : l'entretien s'est bien passé, vous êtes embauché. Vous pouvez débuter la préintégration via l'appli : visite virtuelle des locaux, infos sur les commodités alentour, livret d'accueil...
Pour débusquer les perles rares ou des candidats qui ne pensent pas à nous, nous diffusons nos offres en utilisant le profil Viadeo ou Linkedin de certains collaborateurs.
Nous le faisons depuis mai 2014, et cela nous a permis d'étoffer le volume de candidatures dans la gestion des risques et l'informatique, des départements où les postes sont difficiles à pourvoir.
Les experts de ces services deviennent, s'ils le souhaitent, nos ambassadeurs virtuels. Comme ils évoluent dans l'environnement qui nous intéresse, les chances d'avoir de bons contacts via leur réseau sont élevées. Il leur suffit d'ajouter sur leur profil trois lignes décrivant l'offre. Les annonces sont renouvelées tous les quinze jours.
Nous avons aujourd'hui 200 ambassadeurs et nous envisageons d'élargir ce dispositif à d'autres métiers.
Source © Management du 16/01/2015 : http://www.capital.fr/carriere-management/dossiers/emploi-les-nouvelles-tendances-du-recrutement-1005275
Les métiers de la poissonnerie sont accessibles en contrat de professionnalisation.
Une formation concrète de 6 à 12 mois qui permet d'acquérie une qualification professionnelle reconnue, tout en travaillant en entreprise.
Quel est l'objectif ?
Favoriser l'insertion ou la réinsertion professionnelle des jeunes et des demandeurs d'emploi par l'acquisition :
- d'un diplôme ou un titre à finalité professionnelle,
- d'un certificat de qualification professionnelle reconnu par les branches professionnelles du secteur,
- d'une qualification professionnelle reconnue dans les classifications d'une convention collective de branche.
Qui est concerné ?
- les jeunes de 16 ans à moins de 26 ans,
- les demandeurs d'emploi de 26 ans et plus inscrits à Pôle emploi.
Publics prioritaires :
- les jeunes non-détenteurs d'une qualification,
- les bénéficiaires des minima sociaux suivants : le revenu de solidarité active (RSA) - l'allocation "adulte handicapé" (AAH) - l'allocation spédifique de solidarité (ASS) - les personnes ayant bénéficié d'un contrat unique d'insertion (CUI).
Quels types de contrat ?
C'est un contrat de type particulier à durée indéterminée (CDI) ou à durée déterminée (CDD).
Pour ce dernier, la durée est comprise entre 6 et 12 mois et peut être portée à 24 mois dans certains cas.
Quel est le statut du bénéficiaire ?
Il est salarié de l'entreprise : Le Code du travail, la convention collective est les accords d'entreprise lui sont applicables.
Comment se déroule la formation ?
Le contrat de professionnnalisation se déroule en alternance et associe :
- Une ou plusieurs activités professionnelles en entreprise en relation avec les qualification recherchées,
- Une formation comprenant des enseignements généraux, professionnels et technologiques,
- Une évaluation et de l'accompagnement.
La mise en oeuvre de ce contrat se fait sur la base des principes suivants :
- Individualisation des parcours de formation,
- Formation en alternance,
- Certification des connaissances, compétences et aptitudes professionnelles acquises,
- Formation pendant le temps de travail.
Quels sont les qualifications ?
- Les certificats de qualifications professionnelles (CQP)
- Le CAP Poissonnier
- Le Bac Pro, Poissonnier, Ecailler, Traiteur
- Un diplôme de nbiveau II, type BTS en élaboration.
Quelle durée ?
- Entre 2 et 3 ans pour le Bac Pro.
- Entre 1 et 2 ans pour le CAP.
Quelle rémunération ?
La rémunération varie en fonction de l'âge et du niveau de formation du bénéficiaire.
Le contrat peut-il être renouvelé ?
Le contrat peut être renouvelé une fois avec le même employeur, si le bénéficiaire
- l'échec aux épreuves d'évaluation ou d'examen,
- la maladie,
- la maternité,
- un accident du travail,
- la défaillance de l'organisme de formation.
Qui finance ?
Le financement est assuré par l'Organisme Paritaire Collecteur Agrée de la branche des poissonniers "OPCALIM" qui prend en charge le coût des actions de professionnnalisation sur la base du forfait de
9,15 euros de l'heure
15 euros de l'heure pour les Certificats de Qualification Professionnelle (CQP)
Ce contrat ouvre droit pour l'employeur, sous certaines conditions, à des aides financières et à des exonérations de charges.
Ou se renseigner ?
OPCALIM : L'OPCA des Industries Alimentaires, de la Coopération Agricole et de l'Alimentaion en Détail http://www.opcalim.org/
CFA de la poissonnerie Rungis
Centre de formation d'apprentis du marché international de Rungis
1, rue de la Rochelle 94569 - Rungis Cedex
- Tél : 01 46 86 43 73 http://www.cfadelapoissonnerie.fr/
Quelques liens pour se former..
- Institut Français de la Mer - La pêche et des cultures marines
http://www.ifmer.org/metiers-de-la-mer/peche-cultures-marines/la-peche
-Liste des établissements de formations aux métiers de la mer
http://www.cabotages.fr/listes-des-etablissements-de-formations-aux-metiers-de-la-mer.html
- Lycée maritime professionnel du Guilvinec www.lycee-maritime-guilvinec.com
- Lycée Maritime et Aquacole de La Rochelle www.lycee-maritime-larochelle.com
- Lycée professionnel maritime Pierre Loti - Paimpol www.lycee-maritime-paimpol.fr
- Lycée Professionnel Maritime Aquacole www.lpma-etel.fr
- Lycée professionnel maritime Jacques Cassard - Nantes www.lycee-maritime-nantes.fr
- Lycée maritime de Saint-Malo www.lycee-maritime-saint-malo.fr
- Centre de l'Ecole Nationale Supérieure Maritime de Saint-Malo www.hydrosaintmalo.fr
- Centre de l'Ecole Nationale Supérieure Maritime de Nantes www.hydro-nantes.org
- Centre Européen de Formation continue maritime de Concarneau www.cefcm.fr
- Centre de perfectionnement maritime François Toullec de Lorient www.cefcm.fr
Pour en savoir plus :
Novembre 2011 : naissance de "Les Pêcheurs de Bretagne"
Structure reconnue au niveau européen (règlement CE 104/2000), l’organisation de producteurs "Les Pêcheurs" de Bretagne est née d’une forte volonté de se regrouper pour créer une structure qui va de l’avant.
La structure est née de l’association de deux organisations de producteurs : PMA (Pêcheurs de Manche et Atlantique) et OPOB (Organisation des Pêcheries de l’Ouest Bretagne).
Ainsi les pêcheurs adhérents se donnent les moyens de gérer efficacement les droits de pêche mais aussi d’innover en mutualisant les initiatives des professionnels.
Dans le cadre de cette restructuration, "Les Pêcheurs de Bretagne" perçoit un financement de la part de la Communauté Européenne par l'intermédiaire du FEP (Fonds Européen pour la Pêche) et de France Agrimer.
Avec quelque 800 navires, 3000 marins et 100 000 tonnes de production annuelle, "les Pêcheurs de Bretagne" est la plus grande organisation de producteurs d'Europe.
Sa mission principale est d'assurer un exercice relationnel et durable de la pêche par ses adhérents et de promouvoir leur production.
Dans ce but, elle recourt à un mode de gestion basé sur la responsabilité individuelle des acteurs et la gestion collective des droits de pêche.
A travers cela, il s'agit de valoriser les métiers, les hommes et les femmes de la pêche, et ainsi d'encourager les consommateurs à chosir des produits de la pêche bretonne.
http://www.pecheursdebretagne.eu/l-organisation/qui-sommes-nous
http://www.pecheursdebretagne.eu/espace-pedagogique/sortez-decouvrez
http://www.pecheursdebretagne.eu/espace-pedagogique/quizz-des-especes
Choisis ton jeu, clique sur l’image et imprime-la :
http://www.pecheursdebretagne.eu/espace-pedagogique/jouez-matelot
Les posters à télécharger : http://www.pecheursdebretagne.eu/espace-pedagogique/classeur-a-fiches
Lieux à visiter
Douarnenez : Le Port Musée > www.port-musee.org
Brest : Océanopolis > www.oceanopolis.com
Concarneau : Musée de la Pêche > www.musee-peche.fr
Maison de la mer / CCSTI Lorient > www.ccstilorient.org/ et ses circuits portuaires
Le Guilvinec : Haliotika La Cité de la Pêche > www.haliotika.com
La Turballe : La Maison de la Pêche > http://musee-laturballe.fr
Ile d’Yeu : L’Abri du Marin Musée de la Pêche > http://www.ile-yeu.fr/Visite-de-l-ile/Les-sites-a-decouvrir/Musee
Cherbourg : Cité de la mer > www.citedelamer.com
Lorient : Cité de la Voile > www.citevoile-tabarly.com
Myriam KISS. Anild 10/2014