HUMANITAIRE & ECONOMIE SOCIALE et SOLIDAIRE

Les métiers & actualités

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www.salondessolidarites.org/accueil

En savoir plus :

Portail du secrétariat d'Etat à l'ESS :
www.economie.gouv.fr/economie-sociale-solidaire
Le Conseil national des chambres régionales de l'ESS : www.cncres.org
Le site du Mois de l'ESS : www.lemois-ess.org
Say Yess, le site de l'emploi et de la formation dans l'ESS : www.say-yess.com
Coop FR, les entreprises coopératives en France : www.entreprises.coop



LES ENTREPRENEURS SOCIAUX INVESTISSENT BERCY !

05-2015 ASSO a Bercy

Le 5 mai 2015, les entrepreneurs sociaux investissaient le Ministère de l’Economie le temps d’une soirée.
En présence de Carole Delga, Secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale et solidaire et avec le soutien d’Emmanuel Macron, 6 entrepreneurs ont présenté aux 380 participants présents leurs solutions à trois grands défis de société : l’autonomie pour tous ...

Lire la suite » http://mouves.org/2015/05/06/retour-sur-la-soiree-les-entrepreneurs-sociaux-investissent-bercy


Homme et micro

DES RELAIS EN ACTION

 
Ces réseaux, qui dopent la créativité en matière environnementale ou sociétale, participent aussi pour la 2ème année consécutive à a recherche des meilleurs candidats pour le Trophée des entreprises responsables.
 
  • APM : www.apm.fr/ L'association pour le progrès du management regroupe plus de 6700 adhérents francophones dans 340 clubs internationaux. Ses activités sont basées sur le partage de réflexions et d'expériences managériales, et sur une pédagogie destinée à mieux affronter les défis de l'entreprise.
  • ASHOKA : http://france.ashoka.org/ Premier réseau mondial d'entrepreneurs sociaux (80 pays) Ashoka agit comme un accélérateur.
  • CG-SCOP : http://www.les-scop.coop/sites/fr/La Confédération des Scop regroupe les sociétés coopératives et participatives, de production (Scop) ou d'intérêt collectif (SCIC).
  • CJD : http://www.cjd.net/   Depuis 1938, plus de 80 000 entrepreneurs ont été formé par le Centre des Jeunes Dirigeants. Le CJD se place sur le terrain des enjeux sociétaux et mise sur l'intelligence collective de ses adhérents pour partager ses idées, relayées par 117 associations locales.          
  • CLUB GENERATION RESPONSABLE : http://www.generation-responsable.fr/
    En fondant cette association, Jocelyne Leporatti voulait assurer l'avenir du commerce organisé et des franchises via de développement durable et des pratiques commerciales éthiques. Paris réussi : 37 000 points en France et un label "Enseigne responsable" mis en place en avril 2015.
  • EDC : http://www.lesedc.org/
    2700 membres répartis sur 280 équipes locales composent le mouvement "Entrepreneurs et dirigeants chrétiens", attaché aux valeurs humaines.  EDC vient de créer "la Fondation pour une économie au service de l'homme" qui finance notamment des projets en direction de l'emploi des jeunes et des défavorisés.
  • Label  LUCIE : http://www.labellucie.com/
    Le label de référence en Responsabilité Sociétale des Entreprises. Le référentiel LUCIE invite les organisations à articuler leur démarche RSE autour de 7 engagements, alignés sur les 7 questions centrales de la norme internationale ISO 26000.
  • MOUVES : http://mouves.org/
    Fortement impliqué dans la réinsertion et le retour à l'emploi, le Mouvement des entrepreneurs sociaux prone l'efficacité économique au service de l'intérêt général.
  • NOVETHIC : http://www.novethic.fr/
    Media et centre d'étude sur l'économie responsable, cette association est l'observation privilégié de l'investissement socialement responsable en France .
  • OREE : http://www.oree.org/
    Créée en 1992, l'association rassemble des entreprises, des collectivigés territoriales et divers organismes pour réfléchir à la RSE, la biodiversité ou l'économie circulaire, avec un accent mis sur l'ancrage local des entreprises. Ses travaux et études font autorité.
  • RESEAU ENTREPRENDRE : http://www.reseau-entreprendre.org/
    Le réseau qui aide à la création ou la reprise d'entreprises, accompagne et finance 1980 projets. Chaque entreprise crée en moyen 12,7 emplois en équivalent temps-plein sur 5 ans.
Et aussi ... Agora Fonctions (réseau de managers répartis sur 17 communautés et 26 clubs dédiés aux fonctions des grandes entreprises). Croissance Plus (entrepreneurs de croissance), la CGPME et Dirigeants responsables de l'Ouest (68 entreprises en Pays de la Loire et Bretagne) 
Source : L'expansion 05/2015

NEWS

ESS, de quoi parle t-on ?

L'économie sociale et solidaire (ESS) rassemble les entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations, ou fondations, qui cherchent à concilier activité économique et utilité sociale.  
Ces entreprises adoptent des modes de gestion démocratiques et participatifs : encadrement de l'utilisation des bénéfices, réinvestissement de leurs résultats dans le développement et la pérennité, limitation des écarts de salaires…
Des acteurs économiques de poids

  • 2,3 millions de salariés

  • 10 à 15 % de l'emploi salarié selon les régions

  • Création de 440 000 emplois nouveaux en 10 ans

  • 600 000 emplois à renouveler d’ici 2020

Une loi pour le développement de l'économie sociale et solidaire

Après plus de deux ans de travaux, la loi relative à la reconnaissance et au développement de l'économie sociale et solidaire a été adoptée à l’été 2014.

Sont ainsi reconnues les spécificités des coopératives, associations, mutuelles et fondations… des entreprises génératrices de richesses économiques et porteuses de réponses aux besoins sociaux et environnementaux.

Cette nouvelle loi :

  • apporte des modifications au statut et au fonctionnement des Sociétés coopératives et participatives,
  • crée le régime des coopératives d'activités et d'emploi (CAE),
  • assouplit le statut des Sociétés coopératives d'intérêt collectif.
Elle créé également de nouveaux dispositifs de financements pour toutes les structures de l’ESS.
 
 Ce qui change pour les Scop et les Scic

Transmission d’entreprise aux salariés

La loi crée un statut de Scop d’amorçage qui permet notamment à un associé non coopérateur, de détenir pendant un délai maximal de 7 ans plus de la moitié du capital d’une coopérative de travail. Le régime fiscal de la coopérative de travail a été modifié en conséquence.

Il s’applique donc, en cas de transformation d’une société en coopérative, alors que les salariés ne détiennent pas la majorité du capital, mais détiennent la majorité des droits de vote.

De même, les coopérateurs pourront décider d’utiliser les réserves de la coopérative pour racheter les parts sociales souscrites par des associés non coopérateurs dans les 7 ans suivant la transformation d’une coopérative.

La loi favorise également la reprise d’entreprise de moins de 250 salariés par les salariés, en instituant un dispositif d’information lorsque son propriétaire désire céder son fonds de commerce ou céder ses parts sociales, actions ou valeurs mobilières donnant accès à la majorité du capital.

Le cédant doit notifier aux salariés son intention de vendre afin de leur permettre de présenter une offre.

Pour lire la suite :
http://www.les-scop.coop/sites/fr/les-scop/culture-scop/Loi-ESS

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Myriam KISS. Anild 05/2015

MOUVES logo 2013

Les entreprises sociales bénéficient
d'une reconnaissance croissante

Les Assises de l'Entrepreneuriat, clôturées le 29 avril 2013, à l'Elysée viennent de confirmer une "vraie reconnaissance de l'entrepreneuriat social comme partie intégrante de la biodiversité des entreprises en France" se félicite Jacques DASNOS, délégué général du Mouvement des entrepreneurs sociaux (Mouves).

Sur les 10 engagements forts pris par le gouvernement Hollande figure l'annonce officielle de la création d'un fonds pour l'innovation sociale à la Banque publique d'investissement (PBI) afin de faciliter le développement des entreprises à caratère social et solidaire.


Ce fonds vient compléter la palette des outils de financement en direction des entreprises sociales déjà mis en place à Bercy par le Ministre de l'Economie sociale et solidaire (ESS) et de la Consommation dirigé par Benoît Hamon : Programme d'investissements d'avenir ESS et volet ESS de la BPI.

La nouveauté de ce fonds est qu'il s'agit d'un système d'avances remboursables, qui favorise l'innovation et la prise de risque. Ce fonds sera abondé par les régions.

Autre point abordé lors des Assises qui va intéresser les entreprises sociales : la mise en place d'un cadre juridique de développement de la finance participative (crowdfunding) en France.

De toutes parts, l'intérêt pour le sujet est manifeste. Le règlement européen sur les fonds d'investissement pour l'entrepreneuriat social, dit "EuSEF", entrera en vigueur en juillet 2013.

Et le 6 juin 2013, lors des avants-sommets du G8, est prévue une conférence sur l'impact investing à laquelle la France participera.


Myriam KISS. Anild 05/2013 - Rejoignez le débat : www.lexpress.fr/business-et-sens


Ils font l'économie sociale et solidaire

A l'occasion du mois de l'Economie sociale et solidaire (ESS) qui s'est déroulé en novembre 2012, Mode(s) d'emploi est allé à la rencontre de ceux qui donnent vie à cette finance alternative. Issus du monde associatif ou encore de l'entreprise, tous permettent à des projets porteurs de sens de voir le jour.

Alors que le chômage est au plus haut, leurs actions prennent place sur le terrain local et génèrent chaque année plus d'emplois que le secteur économique traditionnel. Qu'ils aient bénéficié de fonds pour créer leur entreprise ou encore d'un soutien pour se réinsérer dans le monde du travail, voici les témoignages de quatre Rennais en prise directe avec l'ESS.

Yann Letourneur, cofondateur d'Evolution, un centre de podo-orthèse basé à Rennes.

Son action vise à répondre aux besoins des personnes qui ont des problèmes pour se chausser ou qui souffrent de troubles de pieds d'ordre pathologique. Pour trouver les fonds nécessaires à l'ouverture de leur entreprise, Yann et son partenaire ont eu recours à la finance solidaire.

Il n'est pas toujours facile de monter sa petite entreprise. Yann Letourneur en sait quelque chose. "Je travaillais dans la chaussure depuis 10 ans déjà avant de vouloir créer ma propre activité. Avec mon partenaire nous disposions de 10 000 euros mais il nous fallait plus si nous voulions rénover les locaux que nous avions trouvés et acheter la matière première nécessaire au lancement d'Evolution. Finalement, c'est notre banquier qui nous a parlé de Bretagne active, un financeur solidaire en faveur de l'emploi.

Ensuite, les choses sont allées assez vite. Une commission a étudié notre dossier et l'a validé. Le fait que cet organisme nous prête de l'argent et d'une certaine façon parraine notre projet était une garantie suffisante pour que les financeurs traditionnels nous suivent.

C'est ainsi que nous avons pu emprunter en tout 100 000 euros. Face à la concurrence qui existe à Rennes sur ce secteur, sans ces financeurs, il aurait fallu revoir nos ambitions à la baisse. Cela fait 6 mois que nous avons ouvert, nous nous laissons encore ce même délai avant de nous rémunérer"
.

 

Sarah et Ivonig, tous deux chômeurs bénéficient du soutien de l'association Solidarité nouvelle face au chômage (SNC).

La première, trilingue, a exercé de nombreux emplois, dont du secrétariat. Le second a travaillé dans l'animation et le spectacle pour jeunes enfants. Comme pour eux deux, chaque année, SNC permet à 60% des personnes accompagnées de retrouver la voie de l'emploi.


"Je suis arrivée fin 2011 à Rennes, témoigne Sarah. J'étais au chômage et je me sentais un peu désemparée pour créer un réseau dans la ville. J'ai entendu parler de SNC.

Auprès de ces membres, j'ai trouvé une oreille attentive pour comprendre mes difficultés à trouver un emploi mais aussi pour essayer de définir mon projet professionnel"
. "C'est un peu l'inverse de Pôle Emploi qui vous met dans des cases et vous infantilise, poursuit Ivonig.

Lorsqu'une personne est au chômage, un suivi de la personne est aussi nécessaire pour véritablement lui venir en aide. L'échange qu'offre SNC permet alors de retrouver la pêche. J'ai appris à mieux gérer mon temps mais aussi à mieux construire mes spectacles par exemple".
 

Jean-Paul Bodonnat est administrateur bénévole de Ressources T, une association qui structure trois entreprises d'insertion nommées "Envie".

Toutes ont un lien avec le développement durable de la collecte des déchets (recyclage, rénovation, revente).

"Nous employons 120 personnes à Rennes en réinsertion professionnelle". Nous leur proposons un contrat de qualification pendant deux ans pour qu'elles apprennent un métier mais aussi pour les accompagner socialement. Elles bénéficieront d'une remise à niveau en français et en mathématiques par exemple.

Nous leur apprenons aussi ce que recherchent les entreprises : le savoir-faire et le savoir-être. En fonction de leurs qualités et compétences, les personnes pourront apprendre un de nos 18 métiers comme la réparation en électronique ou encore la vente.

Généralement, elles viennent à nous via les services sociaux mais ça peut être également une démarche personnelle.

Mais dans tous les cas, nous les sélectionnons en fonction de nos besoins de recrutement. Nous essayons aussi de favoriser une mixité au sein de nos équipes, aussi bien en fonction des origines que des expériences de chacun.

Une fois leur période de qualification terminée, nous savons qu'environ 50 à 60% d'entre elles trouveront un emploi en CDI, en CDD ou encore une formation qualifiante"
.



Thomas Burel, fondateur de Terra Libra, commercialise des produits équitables ainsi que des produits issus de l'agriculture biologique locale. Trois personnes gèrent actuellement cette SARL.

"Nous avons un statut d'entreprise classique, mais par notre activité nous faisons bel et bien partie de l'Economie solidaire et sociale. Autant nous ne rejetons pas le profit, autant nous voulons transformer le système économique par nos valeurs. Alors que le commerce équitable a été complètement repris par la grande distribution, nous entendons nous positionner comme une alternative au bio-business.

On fait particulièrement attention à la façon dont les produits que nous commercialisons sont transformés. Aucun d'entre eux ne contiendra par exemple d'huile de palme dont on sait qu'elle a un impact particulièrement négatif sur l'environnement. Nous oeuvrons aussi pour une économie plus solidaire et équitable.

Par exemple, pour le sucre du Brésil que nous distribuons, nous nous sommes associés avec le mouvement des paysans sans terre pour occuper des terres cultivables non-exploitées. "Nous avons un véritable engagement politique qui passe par une pratique économique structurée"
.

Pour en savoir plus :
http://evolution-orthopedie.fr/   http://www.snc.asso.fr/   http://www.terralibra.fr/
 
Myriam KISS. Anild 12/2012 - Source : Guirec
 

 

Vous êtes à la tête d’une entreprise sociale à fort impact social et/ou environnemental ?
Participez au programme Scale Up

Vous avez une forte ambition de développement et vous souhaitez lever les fonds nécessaires au financement de votre changement d’échelle ?

Le programme « Scale-up » porté par les Fondations Edmond de Rothschild et Antropia, l’incubateur social co-fondé par l’Institut de l’Innovation et de l’Entrepreneuriat Social de l’ESSEC vous propose un accompagnement stratégique d’un an pour vous donner les moyens de lever plus de 200 000 € au service de votre développement.

A travers notre dispositif, nous souhaitons vous accompagner dans la définition de votre Business Plan de Développement ainsi que dans toute la préparation stratégique et technique nécessaire à la levée de fonds (prêt, capital, convertible).

Vous souhaitez candidater ? Avoir plus d’infos ?
Inscrivez-vous ici : http://www.franceactive.org/default.asp?id=16&element=485

 

FRANCE ACTIVE financeur pour Emploi. Logo

France Active, un réseau national de financeurs solidaires au service de l’emploi.

Le  réseau comporte :  40 Fonds territoriaux . 500 salariés et 2.000 bénévoles.

Pour réaliser ses interventions au plus près du terrain, France Active a développé un réseau d’associations locales qui lui sont affiliées sous l’appellation « Fonds territoriaux France Active ».

Ces structures ont pour mission de recueillir les demandes locales, de les instruire et d’assurer le suivi des entreprises financées.

N’hésitez pas à contacter l’interlocuteur le plus proche de chez vous !


Téléchargez l'annuaire du réseau France Active : http://www.franceactive.org/upload/uploads/File/communication/112300_annuaire_reseau_france_active20120110.pdf

Mains en cercle

L’humanitaire, un vaste horizon de métiers

Vous souhaitez aider les populations en difficulté ? Participer à leur développement ? Donner du sens à votre travail ? L’humanitaire est fait pour vous.

 L’action humanitaire couvre des opérations très diverses : le secours d’urgence face aux catastrophes naturelles ou aux guerres, l’assistance aux réfugiés, l’aide aux travaux de construction ou de réhabilitation… Leur point commun est un souci de l’être humain, au-delà de toute considération politique et/ou religieuse.

Avant de vous engager, mieux vaut comprendre quels sont les enjeux des différents métiers de l’humanitaire, savoir quelles tâches vous aurez à effectuer et quelles difficultés vous rencontrerez.
Il vous faudra être clair sur vos motivations et éviter d’idéaliser l’action humanitaire.


- Vous pourrez alors vous lancer dans cette aventure humaine, vous former, identifier les associations ou ONG qui vous correspondent, et préparer votre avenir tout en contribuant à améliorer celui des autres.


HIPPOCAMPE                     

Quels métiers ? Quelles missions ?

Les métiers de l’humanitaire sont très diversifiés. Leurs deux principaux secteurs sont : la santé et l’éducation.

La santé représente le principal domaine d’activité humanitaire. L'aide médicale peut relever de la mesure d’urgence (conflits, famines) ou faire partie d'un programme de développement exigeant un plus grand suivi.


On y trouve entre autres :

Médecins : généralistes ou spécialisés (pédiatres, épidémiologistes, chirurgiens, etc...) ; ils coordonnent les équipes médicales, diagnostiquent, prescrivent et évaluent les besoins à prévoir.
- Infirmiers : ils coordonnent les flux de patients pour les consultations, dispensent les médicaments, informent les médecins ; ils représentent le métier le plus demandé (30% des effectifs chez Médecins Sans Frontières).
Ainsi de que nombreux autres métiers du monde médical : pharmaciens, dentistes, sage-femmes, nutritionnistes, etc.

L’éducation représente un secteur d’activité essentiel dans le cadre des programmes de développement.

Les missions dans ce domaine vont de l’enseignement élémentaire (lecture, calcul, etc...) à la formation experte (ingénierie agricole, par exemple). Sont aussi régulièrement menées des campagnes de sensibilisation sur les faux médicaments, les pratiques sexuelles à risques, etc...

On retrouve, ainsi, deux professions classiques de la sphère éducative :


Professeurs : ils transmettent leurs connaissances aux élèves, mais aussi aux enseignants locaux qui pourront ensuite prendre le relais.
Animateurs : ils préparent les activités éducatives, et organisent des réunions avec la population locale.

- Il ne faut pas oublier les métiers de la construction et de l’agriculture, qui permettent de répondre aux besoins élémentaires de logement et de nourriture des populations — et de contribuer par la suite à une économie prospère.

-Le transport constitue aussi un secteur important car les flux de population et de biens sont importants dans l’humanitaire : le transport de blessés, d’équipes d’interventions, de matériels dangereux.

- Enfin, au siège des organisations humanitaires, on trouve les métiers habituels des grandes entreprises classiques : ressources humaines, communication, finance
 

WWW dans main


Vous pouvez retrouver ces différents domaines d’activité dans le Répertoire Opérationnel des Métiers et des Emplois (ROME) de Pôle Emploi.

Quel état d’esprit ?  Avant de vous engager dans l’humanitaire, il vous faut être conscient de l'implication personnelle que demandent les missions, ainsi que des difficultés concrètes que vous rencontrerez sur le terrain. http://www.icrc.org  
 

En effet, les postulants se lancent souvent sur « un coup de tête » et ne mesurent pas bien les exigences de l’action humanitaire. Or, les missions exigent souvent un engagement sur le long terme : elles durent souvent plusieurs mois, voire plusieurs années — il faut être sûr de pouvoir se libérer pendant la période complète. 

De plus, vous aurez probablement des conditions de vie particulièrement difficiles : pas de confort, promiscuité, horaires de travail chaotiques... Il vous faudra aussi faire preuve de tolérance au stress, car les situations rencontrées seront très dures (pauvreté, famine, maladies, décès).

Par conséquent, vous devrez adopter un fort esprit d’équipe, pour surmonter avec vos collègues les nombreuses difficultés auxquelles vous devrez faire face.


               VIVRE Autrement            


 - Il vous faudra aussi accepter votre relative impuissance : vous ne pourrez pas « sauver » une population en quelques mois, et certaines initiatives aboutiront à un échec.

- Aussi, il importe d’éviter le piège de l’engagement sacrificiel : si vous n’êtes pas heureux, vous perdrez votre motivation et vous ne serez pas efficace.

Il faut donc que vous pensiez aussi à votre satisfaction personnelle (ce n’est pas incompatible avec le souci d’autrui !). Quelles activités vous intéressent ? Que voulez-vous apprendre pendant cette mission ?


En termes d’expérience humaine et professionnelle, un engagement humanitaire vous apportera beaucoup.

Quel statut ?

 On distingue communément 3 statuts dans l’humanitaire :

Bénévole : il ne perçoit pas de rémunération, tous les frais sont à sa charge (toutefois, certaines associations s’occupent de l’hébergement et de la restauration) ; il s’engage sans la moindre obligation légale.

Volontaire : il ne perçoit pas de rémunération, mais une indemnité de subsistance ; attention : si l’association qui fait appel à lui n’est pas agréée par le Ministère des Affaires étrangères, il ne peut être couvert. Les volontaires représentent environ 80% des humanitaires.

Salarié : il perçoit une rémunération ; ce statut est très rare ; il implique un engagement à long terme : plusieurs années d’expérience dans l’humanitaire ou le développement sont alors exigées.

* Plus de précisions sont disponibles sur le site France-Diplomatie.

À noter : les salariés d’entreprises françaises peuvent demander à bénéficier d’un Congé de Solidarité Internationale afin de leur permettre de participer à une mission d'entraide à l'étranger (pour une durée de six mois maximum).
 

METIERS logo couleur

Métiers Humanitaire

Vous êtes intéressé par ce secteur ? Vous voulez connaître ses métiers ? Découvrez-les à travers nos fiches. Elles détaillent, en plus des principales missions quotidiennes et des qualités nécéssaires pour les exercer, le niveau d’études requis, les formations pour y accéder et le salaire moyen des débutants.

Partir à l’autre bout du monde et aider la veuve et l’orphelin, beaucoup de jeunes en rêvent. Mais les métiers de l’humanitaire ne recrutent pas facilement. Le marché de l’emploi est réduit et très sélectif. La meilleure façon de faire vos armes consiste à vous investir dans une association près de chez vous : les recruteurs privilégient l’expérience aux longues études.

Certaines professions sont particulièrement recherchées, comme les logisticiens, les administrateurs de projets ou encore toutes les activités du médical. La pratique de plusieurs langues étrangères est un plus.

Administrateur de mission

 

Secteur

Humanitaire

Niveau d’études minimal

Bac + 3

Bac conseillé

ES, S, STG

Alternance

Oui

Sélectivité des études

Moyenne

Insertion professionnelle

Difficile

Salaire débutant

Variable selon statut (1)

Sur le terrain, aux côtés des volontaires, c’est lui qui gère le portefeuille de l’équipe humanitaire. Lorsqu’une organisation affecte des fonds à une mission, l’administrateur prépare les budgets et répartit l’argent selon les besoins. Il détermine comment et à quel rythme le pécule sera dépensé.

Ce “comptable de l’urgence” s’occupe également des contrats de travail des personnels et supervise l’organisation logistique de la mission, notamment la gestion du matériel et des hébergements. Le plus souvent, il est aidé dans sa tâche par des assistants locaux qu’il a formés.

Ses compétences : administrer, organiser, budgétiser.

Sa formation :
écoles de commerce et de gestion généralistes ou spécialisées, comme Bioforce ou l’ESCD 3A, à Lyon. Un minimum de deux années d'expérience est souvent requis pour exercer ce métier.

(1) Salarié ou volontaire
 

Chef de mission

 

Secteur

Humanitaire

Niveau d’études minimal

Bac + 3

Bac conseillé

Toutes séries

Alternance

Non

Sélectivité des études

Moyenne

Insertion professionnelle

Moyenne

Salaire débutant

Variable selon statut (1)

 

En mission humanitaire, c’est lui le chef ! À la tête d’une équipe réunissant parfois plusieurs dizaines de volontaires et de bénévoles, il organise les opérations comme un chef d’entreprise. Après avoir analysé la situation du pays d’intervention (contexte politique, humanitaire, social, économique), il propose à son association un plan d’action, qui le valide.

Ensuite, le chef de mission coordonne le travail des uns et des autres, participe à la formation du personnel et rencontre régulièrement les autorités locales. Car, sur place, il est le représentant officiel de l’ONG qui l’emploie.

Ses compétences : organiser, coordonner, communiquer.

Sa formation : à la base, il est médecin, ingénieur, logisticien… Quelques écoles organisent des formations à la coordination de mission (
Bioforce, IFAID, etc.). Mais quelques années d'expérience sont souvent requises avant d’exercer ce métier. 
(1) Salarié ou volontaire
 

  Collecteur de fonds (fundraiser)

Niveau d’études minimal

Bac + 5

Bac conseillé

S, ES

Alternance

Non

Sélectivité des études

Moyenne à forte

Insertion professionnelle

Bonne

Salaire débutant

2.000 €

 

Sans lui, les associations humanitaires ne pourraient agir. Le collecteur de fonds, ou “fundraiser”, est perpétuellement à la recherche d’argent. Son objectif : assurer le financement des missions sur le terrain.

Ce pro du marketing direct gère pour cela les fichiers des donateurs, lance des appels aux dons et sollicite des fonds publics (État) ou privés (entreprises). Il peut aussi organiser des mobilisations citoyennes. Il travaille directement au sein d’une ONG ou pour le compte d’une agence spécialisée.

Ses compétences : convaincre, négocier, collecter.

Sa formation : il est diplômé d’une
école supérieure de commerce, d’un IEP ou d’un troisième cycle universitaire. Ses points forts : le marketing et la maîtrise de l’anglais.

A noter : un
certificat français du foundraising a été créé par l’Association française de foundraising, en partenariat avec l’ESSEC. La formation, de douze jours, est ouverte aux bac + 4.

 

Coordinateur

Le chef de mission, celui qui supervise l’ensemble des activités sur le terrain, c’est lui ! À la tête d’une équipe réunissant parfois plusieurs dizaines de volontaires et de bénévoles, il participe à la formation du personnel, coordonne le travail des uns et des autres, développe des projets et met en place des actions pour une intervention plus efficace.


Fédérateur, il sait convaincre son équipe de se donner au maximum, quelles que soient les conditions de travail. Excellent communicant, diplomate, c’est lui également qui se charge des relations avec les partenaires locaux, avec le siège de l’association et avec les autres organisations internationales présentes dans le pays.

Ses qualités : polyvalence, excellente organisation.

Sa formation : à la base, il est médecin, ingénieur, logisticien…

 

Développeur local
 

Secteur

Humanitaire

Niveau d’études minimal

Bac + 3

Bac conseillé

S, ES, STG

Alternance

Non

Sélectivité des études

Moyenne à forte

Insertion professionnelle

Moyenne

Salaire débutant

Variable selon statut (1)

 

Agriculture, santé, éducation… Les champs d’action du développeur local sont variés. Durant une mission, il intervient auprès des populations locales pour les aider à se reconstruire. Si ses collègues interviennent dans l’urgence, lui vise le long terme.

Le développeur rural, par exemple, conseille les habitants pour leur permettre de relancer leur production agricole.

Le développeur urbain, quant à lui, mène des actions de sensibilisation, de conseil ou de formation en matière de santé, d’enseignement.

Chaque situation est différente, le développeur doit s’adapter aux attentes de ses interlocuteurs. Pas question pour lui d’arriver avec des idées préconçues en tête : comprendre la culture et les coutumes du pays reste la base du métier.

Ses compétences : conseiller, sensibiliser, aider.

Sa formation :
licence professionnelle en intervention sociale, diplôme d’une école d’ingénieurs, de commerce ou master à l’université, notamment en partenariat avec le Gemdev (Groupement d’intérêt scientifique pour l’étude de la mondialisation et du développement).
  (1) Salarié ou volontaire

 

Logisticien

 

Secteur

Humanitaire

Niveau d’études minimal

Bac + 2

Bac conseillé

S, ES, STG, STI2D (ex-STI)

Alternance

Oui

Sélectivité des études

Moyenne à forte

Insertion professionnelle

Difficile

Salaire débutant

Variable selon statut (1)

 

Qu’il s’agisse d’installer un camp de réfugiés ou une antenne médicale, ce bricolo débrouillard organise l’acheminement sur le terrain du matériel et des approvisionnements. Transport des personnes, des médicaments…

Il supervise toute la logistique pour que ses collègues puissent intervenir sans se soucier des “détails” matériels. Selon son profil, il peut être logisticien généraliste ou spécialisé (sécurité, sanitaire…).

Ses compétences : transporter, livrer, organiser.

Sa formation : un
diplôme d’ingénieur, d’école de commerce avec une spécialité en logistique, un BTS transport et prestations logistiques, le DUT gestion logistique et transport, ou encore une formation dispensée par Bioforce ou l’IFAID

(1) Salarié ou volontaire    - Source :Letudiant.com

 

Logisticien : un métier à multiples facettes

Le métier a tellement changé qu’il est presque nouveau. En témoignent les différentes appellations pour ce métier de gestion et d’organisation : on recherche des "directeurs de la logistique", "des responsables logistiques", "des ingénieurs études logistiques"...

Le logisticien intervient surtout dans le secteur des transports, mais peut aussi exercer son métier dans une grande entreprise de distribution ou chez un industriel.

Homme de terrain, s’adaptant constamment aux imprévus, «À tout problème, sa solution.» : ce pourrait être la devise de cet homme du système D ! 
 

Mains en cercle

Ses missions

Le logisticien est responsable de l'organisation de la circulation des marchandises dans l'entreprise, depuis l'approvisionnement en matières premières par les fournisseurs jusqu'à la livraison des produits finis, en passant par la production et le conditionnement.

Son objectif ? Optimiser les flux, le stockage, le transport, la manutention. Bref, gagner du temps et réduire les coûts. Chez un industriel, ce spécialiste intervient à toutes les étapes.

En amont, il traite les commandes, assure la gestion et la tenue des magasins de stockage et garantit la disponibilité des matières premières par rapport au planning de production.

Puis, il organise l'expédition des produits finis. Mais il doit aussi encadrer le travail des opérateurs logistiques et proposer de nouveaux systèmes de stockage ou de manutention...

C'est à lui de traquer les dysfonctionnements lors de la fabrication en série et de trouver des solutions fiables au meilleur coût. Les outils informatiques sont précieux, car il a besoin de nombreuses informations pour piloter à distance la circulation des marchandises.

 

Les compétences requises : De la rigueur avant tout

La logistique est une affaire de méthode : sens de l'organisation, réactivité, esprit de synthèse et d'analyse sont indispensables au professionnel pour coordonner les opérations avec efficacité.

Le sens inné de la diplomatie

Placé au carrefour de différentes activités, le logisticien doit savoir concilier les besoins et les contraintes, parfois contradictoires, de la production, des ventes et des achats. Il doit faire preuve de tact et de souplesse pour parvenir à harmoniser des positions divergentes en instaurant un dialogue fructueux. De même, pour faire accepter de nouvelles formes de travail, il doit être diplomate et savoir convaincre.

Un bon communicant

Son aisance relationnelle lui permet également de bien communiquer avec son équipe, qui peut être nombreuse. Par ailleurs, le sens du service au client est apprécié, surtout chez les prestataires de services logistiques.

Cap ANGLAIS

Anglais requis

À ces qualités personnelles doivent s'ajouter, bien sûr, la connaissance des techniques du transport et de leur réglementation, la maîtrise de l'outil informatique et d'une ou de plusieurs langues étrangères, dont l'anglais.

Un chef d'équipe

Au quotidien, ce spécialiste peut travailler sur un site de fabrication industrielle ou dans un entrepôt de stockage. À la tête d'un service logistique ou d'une plate-forme de dépôt, il encadre des équipes pouvant compter jusqu'à une centaine de personnes. Dans tous les cas, ce véritable chef d'orchestre travaille avec de nombreux collaborateurs, des commerciaux aux ingénieurs de production en passant par les sous-traitants, les transporteurs...


Un poste clé

Investissement et disponibilité sont des maîtres mots dans ce métier. En effet, même si le circuit logistique est balisé, personne n'est à l'abri d'un retard de livraison ou d'une erreur de coordination. Interface entre le responsable marketing, le chef de production et le client, c'est au logisticien de surmonter les imprévus pour réussir à tenir les délais !


Un métier très recherché

La maîtrise de la chaîne logistique est un enjeu d'importance pour les entreprises. À la recherche des meilleurs coûts de stockage et de distribution, elles ont besoin de cadres et de techniciens pour définir des stratégies logistiques comme pour organiser l'acheminement des produits.

La fonction est en progression constante. Les logisticiens, surtout expérimentés, demeurent recherchés, notamment les techniciens supérieurs confirmés et les ingénieurs et commerciaux issus des grandes écoles.

Automobile, pharmacie, chimie, agroalimentaire... Les logisticiens sont présents dans toutes les industries. Leurs compétences sont également prisées dans la grande distribution et, de plus en plus, chez les sous-traitants en transport et en logistique.

L'industrie automobile et la chimie recrutent en priorité les diplômés des écoles d'ingénieurs pour les postes d'encadrement. La distribution, quant à elle, apprécie les profils commerciaux. Dans tous les cas, l'expérience est un facteur clé pour évoluer.

 

FORMATION people


Quelles formations ?  Du BTS aux écoles d'ingénieurs

Plusieurs choix d'études sont possibles pour devenir logisticien. Toutefois, un niveau bac +5 (voire +6) est souvent demandé pour un poste d'encadrement : masters professionnels, mastères spécialisés en logistique (bac +6) ou diplômes d'écoles supérieures de logistique. Les diplômés d'écoles de commerce et d'ingénieurs sont également les bienvenus.

À bac+2, le DUT gestion logistique et transport et le BTS transport sont les diplômes de référence pour un poste de technicien ou d'agent de maîtrise.

De bac +3 à bac +5, différents parcours sont possibles du côté de l'université. Après le quatrième semestre de la licence, un BTS ou un DUT, certaines licences professionnelles forment en un an à la gestion de la chaîne logistique. Les masters professionnels de la filière logistique ouvrent la voie à des fonctions de responsable logistique.

Dernière piste à explorer : les formations proposées par les écoles spécialisées. Pilotées par les organismes professionnels du secteur, elles recrutent à tout niveau pour former des techniciens et des managers logisticiens. Plusieurs d'entre elles dépendent du groupe AFT-Iftim ou du groupe Promotrans.
Et dans l’humanitaire ?

Longtemps maillon faible de la chaîne humanitaire d'urgence, la logistique est l'un des secteurs qui a le plus bénéficié de la professionnalisation accrue ces dernières années.
                                      

Hommes à tout faire, hommes-orchestre, les dénominations sont multiples pour désigner ceux qu'on appelle, dans le jargon des ONG, les « logs ».

Eléments incontournables d'une mission, ce sont eux qui prennent en charge toute l'organisation matérielle depuis l'acheminement des denrées jusqu'à l'intendance quotidienne des volontaires.


Du généraliste (qui devra aussi bien savoir mettre les mains dans le cambouis que jouer les fins négociateurs auprès des autorités locales) au spécialiste, qui ne prendra en charge qu'un secteur précis (sanitaire, réhabilitation, etc...), le domaine d'intervention des logs est des plus vastes.

Sur place il doit pouvoir recenser la population concernée par l’opération de secours ou l’aide. Il a aussi la responsabilité du recrutement éventuel de personnel autochtone et de la sécurité. Sur un site de catastrophe ou un camp de réfugiés, le logisticien humanitaire est souvent le premier arrivé et le dernier à partir.


Le logisticien travaille souvent dans un contexte de pénurie et parfois d’insécurité, mais presque toujours en équipe. Rigueur, sang-froid, capacité d’analyse d’une situation et improvisation sont indispensables, ainsi que la pratique de l’anglais. En mission la notion d’horaires de travail n’existe pas.

Son cursus : en dehors de Bioforce, l'école des logisticiens qui dispense une formation à la fois théorique (1ère année) et pratique (stage de terrain en 2ème et 3ème années) à ses élèves, il n'y a pas de cursus type. En revanche, une spécialisation dans un domaine précis (mécanique, télécommunications, gestion des transports, etc.) est très souvent requise. 
Source : Pôle Emploi. 03/2012
 

L'accent est surtout mis sur les qualités personnelles du candidat.

HANDICAP en PME logo

Personnel médical

 

Secteur

Humanitaire

Niveau d’études minimal

Bac + 3

Bac conseillé

S, ST2S

Alternance

Non

Sélectivité des études

Forte

Insertion professionnelle

Bonne

Salaire débutant

Variable selon statut (1)

 

Ils sont toujours les premiers à se rendre sur le terrain. Médecins généralistes, infirmiers, aides-soignants, psychologues… Les professionnels de santé constituent le gros des troupes humanitaires.

Ils soignent, aident, rassurent les populations civiles confrontées à des situations d’urgence. L’exercice de leur métier est souvent périlleux. Outre les soins, ils dispensent aussi des conseils de prévention (maladies sexuellement transmissibles, par exemple) et forment les personnels locaux.

Ses compétences : soigner, écouter, aider.

Sa formation : diplôme de
médecin, de sage-femme, d’infirmier ou autre spécialité paramédicale. Les médecins peuvent se spécialiser en médecine tropicale ou médecine d’urgence.

(1) Salarié ou volontaire
 

  Responsable technique

Niveau d’études minimal

Bac + 2

Bac conseillé

Toutes séries

Alternance

Non

Sélectivité des études

Moyenne

Insertion professionnelle

Difficile

Salaire débutant

Variable selon statut (1)

 

Dans un bureau au siège d’une ONG, ce salarié épaule les volontaires partis en mission. Il leur apporte une aide technique et règle surtout des problèmes pratiques : épidémie dans un camp de réfugiés, perte de matériel…

Le responsable technique est toujours spécialisé dans un domaine : médical, approvisionnement, logistique, télécommunication… Lorsque la situation l’exige, il se rend sur place, pour aider les équipes sur le terrain.

Ses compétences : aider, soutenir, conseiller.

Sa formation : elle varie selon son domaine d’exercice. Il peut être
médecin, ingénieur, logisticien

(1) Salarié ou volontaire.


OBJECTIF Logo
 

Quel avenir pour les métiers de l’humanitaire ?

Tremblement de terre en Haïti, inondations au Pakistan, crise alimentaire au Niger… Toutes ces catastrophes vous donnent envie d’agir ?

Nos experts vous conseillent sur la meilleure stratégie de formation à adopter pour parvenir à aider les autres tout en travaillant.

OEIL et ECRAN

Thomas Scrive, directeur de "Un enfant par la main"
(Association de parrainage d’enfants & de financement de microprojets).

Quels sont les métiers qui recruteront d’ici 2015 ?

"Sur le terrain, les besoins resteront importants au niveau des fonctions d’encadrement, du type chef de mission ou chef de projet. Il y a également un besoin constant de spécialistes dans certains domaines techniques, comme la sécurité alimentaire ou les problématiques liées à l’assainissement. Même chose pour les experts en protection des personnes, chargés de s’assurer que les populations sur le terrain voient leurs droits fondamentaux respectés."

Quel choix d’études aujourd’hui ?

"Les formations généralistes, du type
école de commerce, restent pertinentes pour accéder aux fonctions de soutien administratif ou logistique, mais il existe d’autres formations, notamment à l’université, qui permettent de se spécialiser ou d’acquérir une double spécialisation quand on est déjà diplômé en droit, en agronomie, etc. Cependant, la motivation, l’engagement, la maturité et les capacités d’adaptation priment sur le diplôme. Toutes choses que les candidats doivent démontrer à travers leurs engagements associatifs."

 

EMPLOI logo. stabilo


Olivier Benquet, responsable du service recrutement et parcours de l’ONG"Action contre la faim".

Quels sont les métiers qui recruteront d’ici 2015 ?

"Je conseille aux étudiants qui souhaitent travailler dans l’humanitaire de se demander d’abord quel métier ils souhaitent y exercer, puis d’orienter leur stratégie d’études en fonction de ce métier-là. En termes de volume, on demande beaucoup d’ingénieurs. Ils interviennent sur des postes de chargé de projet dans une multitude de domaines, de la gestion de l’eau à la logistique.

Nous avons aussi besoin de
nutritionnistes, mais il existe peu de formations en France qui apportent les compétences recherchées sur le terrain, en malnutrition par exemple."

Quel choix d’études aujourd’hui ?

"Aujourd’hui, le gros des ressources humaines est embauché sur le terrain. Cela fait partie de notre mandat d’ONG [organisation non gouvernementale] de soutenir le marché de l’emploi local.

Il faut donc que ceux qui par­tent apportent quelque chose de plus : des compétences en management de projet et d’équipe, des capacités d’abstraction, une spécialisation rare, etc.

Un nutritionniste, diplômé par exemple du master 2 spécialité nutrition, agrovalorisation en santé publique de Montpellier 1, avec une petite expérience, trouvera sans problème une mission à l’international.

Les
infirmiers, s’ils ont l’objectif de travailler dans l’humanitaire, sont assurés de trouver du travail dans le secteur avec 1 ou 2 années d’expérience et/ou une spécialisation en gestion de projet ou en gestion d’équipe, via l’IFAID (Institut de formation et d'appui aux initiatives de développement) Aquitaine par exemple.

CERCLES de couleur
 

Ghislain Brégeot, directeur d’IFAID - Aquitaine
(
Institut de formation et d’appui aux initiatives de développement),
membre de coordination SUD (
Solidarité, urgence, développement).


Quels sont les métiers qui recruteront d’ici 2015 ?

"Les fonctions les plus recherchées sont celles que l’on a du mal à trouver sur place. Je pense notamment aux coordinateurs de projet, qui vont permettre à des gens de différents horizons de travailler ensemble. C’est une fonction maîtresse parce qu’elle implique une autre fonction importante : la médiation.

Celle-ci fait le lien entre ceux qui ont des besoins (les pays, les collectivités locales, les acteurs de la société civile, etc...) et ceux qui ont des moyens financiers (les bailleurs de fonds)."

Quel choix d’études aujourd’hui ?

"En termes de formation, on recherche le mouton à 5 pattes ! Les candidats doivent avoir des compétences techniques et, en même temps, des compétences en gestion de projet, management des ressources humaines, gestion financièreIl est aussi important de réfléchir dès sa formation à ce qui vient après la période des missions sur le terrain.

Celle-ci dure en moyenne de 3 à 5 ans, avant que l’usure, ou tout simplement la vie familiale, ne conduise les professionnels à rechercher des postes en France.

Choisir une formation qui prenne également en compte le développement local et l’aménagement du territoire permet aussi d’anticiper sur le long terme."

 

A PURE FLAME

Anne Le Naëlou, sociologue, Maître de conférences, Responsable du Master 2 crises,
interventions d’urgence et actions de développement à l’
IEDES
(Institut d’études du développement économique et social)
de Paris 1.


Quels sont les métiers qui recruteront d’ici 2015 ?

"La tendance, aujourd’hui, est au travail à long terme, pas seulement dans l’urgence. Cela implique d’avoir des personnes qui comprennent bien le terrain, qui peuvent se rendre en Haïti, par exemple, et accompagner le développement en s’appuyant sur le tissu social existant. Il faut un niveau de compréhension et de synthèse qui manque parfois aux techniciens.

À côté de cela, il y a également besoin de
juristes et d’experts en coopération internationale, qui soient capables d’anticiper les problèmes juridiques que peut impliquer l’aide d’urgence (par exemple, quand il est nécessaire de capter l’eau d’un endroit)."

Quel choix d’études aujourd’hui ?

"L’université propose beaucoup de formations. Certaines se complètent, comme les 2 masters 2 de Paris 1 : le master 2 de coopé­ration internationale, action humanitaire et politique de développement, et celui de l’IEDES.

On peut aussi citer, à Paris Est-Créteil-Val-de-Marne, le M1 et M2 action humanitaire internationale et ONG, une formation très pratique. Toutes ces formations reçoivent de nombreuses candidatures.


Avoir fait un peu de terrain, par des stages et autre, et savoir en parler par écrit et par oral, voilà qui fait la différence."
 

PEOPLE petites images. Swilk.com

Bertrand Quinet, Responsable des formations longues professionnelles à lAssociation "Bioforce".

Quels sont les métiers qui recruteront d’ici 2015 ?

"Les besoins portent sur des profils solides dans le
domaine de la gestion et de la finance. Les budgets des grands acteurs du secteur peuvent en effet atteindre plusieurs millions d’euros, et exigent des compétences dans le domaine de la recherche de fonds et dans les relations avec les bailleurs."

Quel choix d’études aujourd’hui ?

"Beaucoup d’étudiants veulent partir après une formation universitaire mais ne sont pas en capacité de le faire, car les ONG demandent une expérience professionnelle préalable. Nos formations sont perçues comme des formations très opérationnelles, qui viennent compléter un enseignement théorique, et incitent les ONG à être moins exigeantes quant à l’expérience.

Pour les profils opérationnels, celles-ci seront moins regardantes sur l’expérience."
 

Source : www.letudiant.fr  Propos recueillis par Gabrielle Blanchout-Busson

 À lire   "Les Métiers de l’humanitaire et de la solidarité”, éditions l’Etudiant.

Sur le Net   coordinationsud.org, le portail des ONG françaises de solidarité internationale, fournit toutes les infos sur l’actualité de l’humanitaire.

- portail-solidarite.org    tdf-humanitaire.net sont des sites créés par Bioforce.

 
Personnes dessin couleur

Quels emplois dans le secteur de l’E.S.S. ?

(Economie Sociale et Solidaire)

Il représente pas moins de 10 % de l’emploi en France. Surtout, il crée des postes non délocalisables pour la plupart, dans des domaines relevant de l’intérêt général (santé, enseignement, action sociale, services à la personne...) et innovants (développement durable, commerce éthique...).

Pas étonnant que le secteur de l’ESS (économie sociale et solidaire) attirent de plus en plus de jeunes. Mais à quoi ces derniers doivent-ils s’attendre ?

Entre 2001 et 2006, le secteur de l’ESS a créé, proportionnellement, 2 fois plus d’emplois que le reste du secteur privé”, affirme Jean Louis Cabrespines, président du CNCRES (Conseil national des chambres régionales de l’Economie sociale).

L’ESS peut même se féliciter d’avoir été à l’origine de la création de près d’un emploi sur 5 chaque année entre 2006 et 2008, d’après le Panorama 2010 de l’ESS en France et dans les régions.

Et la tendance devrait s’accentuer. Ce dernier prévoit en effet de nombreuses embauches dans les années qui viennent.

Avec 335.000 salariés de plus de 55 ans, c’est plus d’1 salarié sur 7 qui devrait prendre sa retraite d’ici à 2018”, indique l’étude.

Un phénomène qui touche plus particulièrement les cadres. De quoi vous laisser un peu plus de 7 ans de réflexion pour mûrir un projet et suivre la bonne formation pour trouver votre place dans ce secteur vaste, qui regroupe 215.000 établissements employeurs et compte 2,3 millions de salariés.

Impossible de dresser une liste exhaustive des métiers. “Il n’y a pas vraiment d’emplois spécifiques à l’économie sociale et solidaire”, précise le Jean Louis Cabrespines, président du CNCRES, avant de préciser qu’”il y a des branches dans lesquelles l’E.S.S. est plus représentée, comme l’aide à la personne, l’éducation dans les associations éducatives complémentaires de l’école publique ou les fédérations d’éducation populaire, qui interviennent sur le temps périscolaire, dans l’aide au devoir ou autour des classes de découverte, par exemple”. Des branches, qui permettent d’y voir un peu plus clair du côté des métiers.

 C’est l’entrée choisie par l’USGERES (Union de Syndicats et Groupements d'Employeurs représentatifs dans l'Economie Sociale), qui  propose depuis la fin 2010, avec Pôle Emploi, un référentiel de 70 métiers propres à l’économie sociale.
 
Qui sont-ils ?

L'USGERES agit pour la reconnaissance d'un mouvement d'employeurs propre á l'économie sociale et ambitionne d'être reconnue comme un partenaire social á part entière.

Avec plus de 770 000 salariés et 60 000 employeurs, soit 75% des employeurs fédérés, l'USGERES est aujourd'hui la seule organisation multiprofessionnelle de l'économie sociale.

Qui sont les adhérents de l'USGERES ?

Les organisations membres de l´USGERES sont essentiellement des associations ou syndicats d´employeurs relevant de la loi du 1er juillet 1901 ou de celle de 1884. Beaucoup ont été créées par les grands groupements historiques de leur secteur, d´autres sont des fédérations exerçant une double mission de représentation institutionnelle et professionnelle.

A ce jour, l´USGERES regroupe 26 groupements et syndicats d´employeurs et 12 branches professionnelles.
 

Quelles sont les actions de l'USGERES ?

Aujourd´hui les entreprises de l´économie sociale salarient près de 10% de la population active, soit plus de 2 millions de personnes, et contribuent á la création de nombreux emplois de proximité, caractérisés par leur finalité sociale et leur ancrage territorial.

USGERES agit pour que cette réalité soit mieux perçue et prise en compte par l´ensemble des interlocuteurs et partenaires de l´Economie Sociale : Pouvoirs publics nationaux et régionaux, parlementaires, organisations syndicales de salariés ...  

 

FORMATION people

       FOCUS : Les métiers propres à l'Economie sociale

Travailleurs sociaux, professionnels de l’animation : en masse

L’action sociale, la culture, le sport et l’éducation populaire, sont les plus gros secteurs employeurs du monde associatif, qui représente à lui seul près de 80 % des emplois de l’Economie Sociale & Solidaire.

Travailleurs sociaux et professionnels de l’animation sont recrutés sur des diplômes, certificats et brevets spécifiques, comme le CAFERUIS (certificat d’aptitude aux fonctions d’encadrement et de responsable d’unité d’intervention sociale) ou le DEFA (diplôme d'État relatif aux fonctions d'animation).

Reste que le titulaire d’un Master en animation des espaces ruraux pourra être recruté par une association sur un poste de "chargé de mission", pour animer un réseau d’acteurs multiples sur un territoire, par exemple.
 

Des intitulés de postes plutôt flous. "Chargé de mission", "chef de projet", "coordinateur", ou encore "délégué national", une multitude de profils sont susceptibles d’être recrutés sur de tels postes, qui ne signifient pas forcément grand-chose.

“Les intitulés sont parfois très flous et pour savoir si vous avez le profil, il faut regarder de près le contenu de l’offre”, conseille Guillaume Chocteau, Secrétaire général de l’Association
Ressources solidaires, qui propose sur son site Internet des offres d’emplois dans le secteur.

 

Accompagnement des personnes âgées, handicap : de l'avenir

 Autre domaine très représenté dans l’Economie Sociale & Solidaire : l’action sanitaire et sociale. Et dans le secteur de la dépendance des personnes âgées et handicapées, l’USGERES prévoit la création de 400.000 emplois d’ici 2015.

Agent de vie sociale,
assistant(e) de service social, assistant de vie, éducateur... Impossible, là encore, de dresser une liste exhaustive des métiers, mais vous pouvez imaginer travailler dans une Association d’aide à la personne, une clinique mutualiste, ou un établissement pour enfants en situation de handicap, pour ne citer qu’eux.

 

Finance et assurance : près de 750 employeurs

Analyste de crédit, auditeur, chargé d’affaires financières, gestionnaire de contrat d’assurance...
Si vous êtes plutôt attiré par les
métiers de la banque ou de l’assurance, sachez qu’existent des banques et mutuelles à but non lucratif, dont les clients sont propriétaires.

Vos employeurs ?

Le Crédit Mutuel, la Caisse d’Epargne, la Banque Populaire, le Crédit agricole et le Crédit coopératif, côté coopératives bancaires.

Près de 700 employeurs, côté
mutuelles de santé (MGEN, LMDE,...) et une petite cinquantaine dans les mutuelles d’assurance (GMF, MACIF, MAAF, MAIF, MATMUT,...).

 

Commerce et marketing : + 5 % par an

Vous avez envie de mettre votre sensibilité marketing et commerciale au service de l’intérêt général Pourquoi n’envisageriez-vous pas de vous spécialiser dans la levée de fonds et le mécénat d’entreprise ?

L’activité d’une importante majorité (66 %) de Fondations consiste à distribuer des fonds sous la forme de subventions, bourses, prix, voire prêts pour des projets.

Sachez que les compétences des diplômés d’
écoles de commerce intéressent particulièrement les fondations qui organisent des collectes de fonds.

Et que l’emploi (équivalent temps plein) se développe fortement dans les Fondations, avec une progression de + 5 % par an en moyenne.

 

Tous azimuts dans les SCOP

Le BTP (Bâtiment et Travaux public) reste la branche professionnelle la plus importante des SCOP (sociétés coopératives ouvrières de production), avec 30 % des emplois.

Autre secteur historique, l’imprimerie, qui cède la place aux nouveaux métiers de la chaîne graphique.

 

Logo ECONOMIE SOCIALE et SOLIDAIRE


Mais les SCOP essaiment aujourd'hui un peu partout : commerce, industrie, services, artisanat. Monter une telle structure est un moyen d’entreprendre, dans le commerce et l’artisanat, notamment.

Le
réseau des SCOP accompagne les entrepreneurs coopératifs à la création et dans leur développement, quel que soit leur projet.

 

Les métiers de la radio aussi

À la marge des gros secteurs de l’économie sociale, vous pouvez tout à fait vous rêver journaliste, animateur, technicien ou réalisateur dans l’économie sociale et solidaire.

Si c’est votre ambition, aller voir du côté des radios associatives, qui emploient près de 3.000 salariés.

Appelées généralement “radio libres”, elles représentent 1.072 fréquences en France et dans les collectivités d'outre-mer, sur les 3.450 fréquences allouées au secteur privé de la radiodiffusion.

L’avantage, c’est que vous pouvez y faire vos classes en tant que bénévole.

 

Compta, com et RH  : indispensables partout

 

À noter que les fonctions dites “support”, se retrouvent généralement dans l’ensemble des entreprises de l’économie sociale. Aussi pouvez-vous y être embauché comme chargé de communication, comptable, secrétaire, assistant ou dans le domaine des ressources humaines. Quand une entreprise de l’ESS embauche une comptable, c’est parce qu’elle a besoin d’une comptable.

“En ce sens, l’ESS se positionne comme les autres sur le marché de l’emploi, conclut Jean Louis Cabrespines, président du CNCRES. Les gens postulent parfois dans ce secteur sans le savoir, simplement parce qu’il y a un poste à pourvoir. Et découvrent ensuite qu’ils ne travaillent pas dans une entreprise comme les autres.

 

  Dispositif “Jeun’ESS”

Un protocole d’accord pour la création du dispositif “Jeun’ESS” a été signé le 28 octobre 2010 par Marc Philippe Daubresse, alors ministre de la Jeunesse et Solidarités actives, avec la Fondation MACIF, la Fondation Crédit Coopératif, la MAIF, la Fondation Groupe chèque déjeuner, la Fondation AG2R la Mondiale, la MGEN, l’ASFONDES.

Ce dispositif vise à promouvoir l’Economie Sociale & Solidaire, notamment dans le milieu éducatif, à soutenir les initiatives à développer les bonnes pratiques des entreprises de l’E.S.S. pour favoriser l’insertion professionnelle et l’intégration des jeunes.

   Pour aller plus loin

Social, santé, environnement… Secteur par secteur, découvrez tous les métiers en fiches dans le
guide des métiers sur le site letudiant.com.

Consultez, les vidéos sur le métier d'assistante sociale au CROUS, d'éco-éducateur, de responsable humanitaire, etc...

Découvrez les témoignages de
jeunes diplômés en quête d'un travail qui ait du sens.

Source :  http://www.letudiant.fr-  Isabelle Maradan

AGIR pour EMPLOI logo

LES MEMBRES DE L'UNION (sous réserve de changements : Présidents et/ou Secrétaires généraux)

L’USGERES regroupe 25 organisations d’employeurs et groupements associatifs, coopératifs et mutualistes.
www.usgeres.fr

Ses organisations membres agissent dans 12 branches professionnelles et secteurs d’activités.
Sa composition en fait aujourd’hui une union nationale interprofessionnelle d’employeurs de l’économie sociale dont les membres sont :

Pour la Mutualité : UGEM  Union des Groupements d’Employeurs Mutualistes.  Président :  Jean-Marc Lagoutte 

Pour la Coopération :
Confédération Générale des SCOP . Président : Patrick Lenancker
 

Crédit Coopératif :
Président :  Jean-Louis Bancel

Pour les Associations du secteur sanitaire et social.

ADESSA – A DOMICILE Le réseau des associations d’aide à domicile.  Président : André Perrier

FNAAFP / CSF
Fédération Nationale des Associations de l’Aide Familiale Populaire Membre de la Confédération Syndicale des Familles. Président : Jean-Louis Lemierre

Fédération des PACT
Fédération nationale des centres Pact Arim au service des personnes et de leur logement. Président : Georges Cavallier 

SNALESS
Syndicat National des Associations Laïques Employeurs du Secteur Sanitaire, Social, Médico-Educatif et Médico-Social. Président : Pierre Queille 

UNADMR
Union Nationale des Associations du Service à Domicile. Président : Michel Tanfin  

UNA : Union Nationale des Associations de Soins et Services à Domicile. Président : André Flageul

UNIOPSS : Union Nationale Interfédérale des œuvres et Organismes Privés Sanitaires et Sociaux. Président : Dominique Balmary  


Pour les Associations de l’animation, de l’éducation permanente, du développement social, culturel et sportif 
CoSMoS   Conseil Social du Mouvement Sportif. Président: Jean Di Meo

GFGA   Groupement Français des Golfs Associatifs. Président : Patrick Farman 


CNEA - SADCS   Syndicat des Associations de Développement Culturel et Social. Présidente : Jeanne Pouyes 

SATPS  Syndicat d'Associations de Tourisme, de Promotion Sociale, de vacances et de loisirs. Secrétaire Général : Michel Tarasco  

SNAECSO Syndicat National d’Associations Employeurs de personnels au service des Centres Sociaux / Socio-Culturels. Président : Robert Briançon
 

CNEA - SNEFA  Syndicat National des Employeurs de la Formation et de l’Animation. Secrétaire Général : Luc Cazenave 

SNEFOS 
Syndicat National Employeur des Foyers, des Résidences Sociales et Services pour Jeunes. Présient : Jean-Louis Joliot

CNEA - SNOGAEC    Syndicat National des Organisations Gestionnaires d’Activités Educatives et Culturelles

SERQ (Syndicat des employeurs des régies de quartiers)
Syndicat National Professionnel des Employeurs des Régies de Quartier. Présidente : Michel CARMONA

SNRL   Syndicat National des Radios Libres. Président : Emmanuel Boutterin

SYNESI  SYndicat National des Employeurs Spécifiques d’Insertion. Président : Charles-Hervé Moreau

SYNOFDES  Syndicat National des Organismes de Formation de l’Economie Sociale. Président :Gérard Brédy

U2C2F    Union des Clubs des Championnats Français de Football. Président: Bernard Laydis

UNML   Union Nationale des Missions Locales, PAIO Et Organismes d’Insertion Sociale et Professionnelle.
Président : Jean-Patrick Gille
 

CNEA - UNODESC   Union Nationale des Organismes de Développement Social, sportif et Culturel. Président : Alain Cordesse

le GSOTF  Groupement Syndical des Organismes de Tourisme Familial. Secrétaire général : Gérard Navarro

 

Logo BUSINESS en cube

L 'Economie Sociale & Solidaire
Chiffres clés

Un tour d’horizon chiffré (1) de l’économie sociale et solidaire révèle sa place importante dans l’économie de la France. (1) Données issues de l’Atlas 2010 de l’économie sociale et solidaire, source: INSEE-CLAP 2008 (hors agriculture) – Traitement : Observatoire National de l’économie sociale et solidaire – CNCRES – Retrouvez l’ensemble de ces données sur www.cncres.org

L’Economie sociale est marquée par une grande diversité d’activités, qui se double de grandes différences de taille et de poids économiques entre les associations, entre les coopératives ou entre les mutuelles, au sein de mêmes secteurs.
 

Logo CONTRE DISCRIMINATIONS



LES ASSOCIATIONS

Elles sont 1 100 000 en activité. Seulement 16 % d’entre elles sont « employeurs ». Cependant, elles emploient plus d’un million de salariés en France.

Pour plus d’informations sur la vie associative, consulter les sites de la Conférence Permanente des Coordinations Associatives et le site du Conseil National de la Vie Associative :

 - www.cpca.asso.fr    -www.associations.gouv.fr

LES COOPERATIVES

Elles sont présentes dans tous les domaines de l'économie : l'agriculture, l'artisanat, la pêche artisanale ou industrielle, le commerce, l'éducation, l'immobilier, les services, les transports, la banque et la finance. Elles se répartissent en quatre grandes familles :


- les coopératives d'usagers (de consommateurs, d'HLM, de copropriété),

- les coopératives d'entrepreneurs et d'entreprises (coopératives agricoles, artisanales, maritimes, les coopératives de commerçants, de transporteurs),

- les coopératives de salariés,  les banques coopératives.

En France, les entreprises coopératives emploient près de 40 000 salariés.

Pour plus d’informations sur la coopération, consulter le site du Groupement National de la Coopération : www.entreprises.coop
 

LES MUTUELLES

Les mutuelles de santé relevant du Code de la Mutualité, sont fondées sur des principes de solidarité et de non discrimination. Gestionnaires de la complémentaire santé, elles sont 3000 qui protègent 38 millions de personnes. Elles emploient 55 000 salariés et développent également des activités liées à la retraite, l’épargne et la prévoyance.

Pour plus d’informations sur la Mutualité, consulter le site : www.mutualite.fr

Les mutuelles d’assurance, régies par le Code des assurances, sont spécialisées dans l'assurance des particuliers.

Elles constituent une famille à part entière qui se distingue des autres sociétés d’assurance car elles sont constituées en sociétés de personnes, sans capital social, leurs 16,5 millions de sociétaires étant à la fois assurés et assureurs et leur gestion assurée par des administrateurs bénévoles élus.

Comptant 49 sociétés et 36 000 salariés, elles sont regroupées au sein de leur syndicat professionnel : le Groupement des Entreprises Mutuelles d’Assurances.

Pour plus d’informations sur les mutuelles d’assurances, consulter le site : www.gema.fr

Leurs secteurs d'activités

Les 25 organisations d’employeurs et groupements associatifs, coopératifs et mutualistes de l’USGERES agissent dans les branches professionnelles et secteurs d’activité suivants :


- l’Aide à domicile, - l’Animation, - les Centres sociaux et socioculturels,

- les entreprises de la Coopération de production et de la Coopération bancaire,

- les Foyers de jeunes travailleurs, - le Logement social, - les Missions locales et PAIO,

- la Mutualité, - la Radiodiffusion, - les Régies de quartier, - le Sport, - le Tourisme social et familial.

 

Actualités  du 30/01/2012

 

L'Usgeres et ses partenaires s'associent pour la formation des employeurs

 
L'Usgeres, le Conseil National des Chambres Régionales de l’Économie Sociale (CNCRES), la Macif et Chorum ont signé un protocole de coopération visant la création et le déploiement d’un socle de formation à la fonction employeur dans les territoires.

Depuis plusieurs années, les entreprises de l’économie sociale sont confrontées à de profondes mutations. Politiques, législatives et réglementaires, ces évolutions conduisent à un renforcement du périmètre des responsabilités des dirigeants de l’économie sociale et modifient les contours de leur rôle. Pour répondre à ces nouveaux enjeux, la formation des employeurs est capitale.

Partant de ce constat, l’Usgeres, le CNCRES, la Macif et Chorum mettent en commun leur compétences et réseaux pour développer le programme SOFOCLE-ES : soutenir, former, coordonner la formation des employeurs dans l’économie sociale.


Ce dispositif prévoit :

Un état des lieux et un diagnostic de l’existant en matière de formation à la fonction employeur. Il s’agira d’identifier les dispositifs actuels, les organismes porteurs de ces dispositifs, les cibles mais aussi l’organisation opérationnelle de ces dispositifs et de recenser les expérimentations déjà menées ou en cours de réalisation sur cette thématique.

- La définition d’un socle national de formation transversal à la fonction employeur. Un référentiel de formation spécifique à la fonction employeur dans l’économie sociale sera créé pour consolider et compléter l’offre existante sur les thématiques suivantes : management, développement de la qualité de l’emploi et droit social.

La modélisation d’un dispositif pour articuler et consolider l’offre de formation dans les territoires. Pour assurer le déploiement du socle de formation en cohérence avec l’offre existante et les acteurs territoriaux, une démarche multi-partenariale sera engagée.

- L’expérimentation sur trois régions pilotes, en concertation avec les acteurs territoriaux concernés et les opérateurs de la formation professionnelle.

Un bilan stratégique et opérationnel, prévu à 12 mois, permettra d’envisager les pistes d’amélioration et d’engager un déploiement à plus grande échelle.

À terme, l’objectif est la mise en place d’un maillage territorial complet au rythme du calendrier de déploiement des Agences de Développement de l’Economie Sociale et Solidaire.

Ce socle de formation sera mis en œuvre à l’horizon 2013.

FORMATION Homme en mouvement
 

 Le réseau « Egalité et prévention des discriminations»


Ce réseau, constitué de référents nationaux et de correspondants régionaux, a été lancé en mars 2010. Il doit contribuer notamment au développement des initiatives régionales de l’économie sociale en matière de prévention des discriminations mais aussi à la promotion des diversités. Il se fixe pour objectifs de :

- déployer la politique développée par l’Usgeres au sein des branches, secteurs et
entreprises du secteur de l’économie sociale,


- capitaliser et diffuser les bonnes pratiques,

- établir un diagnostic sur la mise en œuvre des obligations légales,

- soutenir puis accompagner la mobilisation des collèges régionaux de l’Usgeres,

-concevoir des outils RH relatifs aux étapes de la vie du contrat de travail.  

 

SITES UTILES

 

- www.aees-formation.org  [Association de formation des élus prud’homaux]

- www.ceges.org  [Conseil des entreprises, employeurs et groupements de l’Economie sociale]

- www.cjdes.org   [Conseil des jeunes dirigeants et acteurs de l’Economie sociale]

- www.cpca.asso.fr  [Conférence permanente des coordinations associatives]

- www.gema.fr  [Groupement des Entreprises Mutuelles d'Assurances]

- www.unifed.fr
[Union des fédérations et syndicats nationaux d'employeurs sans but lucratif du secteur sanitaire, médico-social et social]

- www.cncres.org  [Conseil National  des Chambres Régionales de l'Economie Sociale]

« Quelle que soit leur connaissance du secteur, les jeunes adhèrent massivement aux principes de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) et ils considèrent les structures de l’ESS comme des acteurs de confiance pour faire évoluer la société dans le bon sens ».

C’est ce que révèle le sondage CSA-Jeun’ESS « Notoriété de l’économie sociale et solidaire et attentes de la jeunesse » réalisé en juin 2011. Ce sondage permet également de mesurer le chemin à parcourir pour favoriser la rencontre entre les jeunes et l’ESS. Tout un programme !

Si les jeunes adhèrent massivement aux principes de l’ESS et souhaiteraient les voir adopter par l’ensemble des organisations et entreprises, le secteur reste cependant peu connu et seuls 23% des jeunes souhaitent s’y engager professionnellement (contre 35% au secteur privé lucratif et 42% au secteur public).

 

Ce déficit de notoriété du secteur joue sur son attractivité. Si seuls 23% d’entre eux souhaitent s’y engager professionnellement (contre 35% au secteur privé lucratif et 42% au secteur public), ceux qui connaissent l’ESS le préfèreraient au secteur privé lucratif (32% contre 27%).

Confrontés à des difficultés d’insertion dans la vie professionnelle, les jeunes aspirent prioritairement à la stabilité et une certaine garantie de l’emploi (45%) et à une forte rémunération (38%).

Ils sont cependant 84% à déclarer que le fait qu’une offre provienne du secteur de l’ESS les inciterait un peu ou beaucoup à postuler.

 Pour en savoir plus :
http://www.jeun-ess.fr/2011/06/notoriete-de-l-ess-et-attentes-des-jeunes/

Résultats du sondage CSA-Jeun’ESS Synthèse du sondage CSA-Jeun’ESS


  Dossier complet  "Humanitaire & E.S.S." réalisé par Myriam KISS. Anild 04/2012.



















































































































































































 
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