PANORAMA des METIERS du WEB

Quels sont les départements français les plus performants ?

 

Emploi et numérique

Microsoft veut aider 300 000 jeunes
d’ici à 2017

Alain Crozier, Président de Microsoft France et François Lamy, Ministre délégué chargé de la Ville, ont signé ce matin une convention en faveur des jeunes des quartiers prioritaires dans le cadre de la charte « Entreprises et Quartiers ».

Microsoft lance un programme d’ accompagnement et de soutien à l’emploi des jeunes, baptisé YouthSpark.

Ce programme a l’ambition d’aider 300 000 jeunes en France sur 3 ans, « en leur permettant d’acquérir les compétences, les outils et le réseau nécessaires à la révélation de leur potentiel et à leur insertion dans l’ emploi ».

Au sein du programme, Microsoft s’engage à mettre en place une série d’ actions comme le soutien aux actions de formation et aux initiatives entrepreneuriales dans les quartiers.

L’enquête « Les jeunes et le numérique »  réalisée par OpinionWay pour Microsoft, montre que 91% des interrogés estiment qu’une bonne maîtrise des outils numériques est indispensable dans le monde du travail et à peu près autant (90%) à y voir un atout pour les jeunes sur le marché de l’emploi. Ce chiffre augmente pour les jeunes issus des quartiers défavorisés. 

Globalement, le secteur attire 69% des jeunes, et 80% les jeunes des Zones Urbaines sensibles (ZUS).

En revanche, l’enquête montre que 64% des jeunes ne souhaitent (ou pas du tout), créer une startup dans le secteur numérique….
Le sondage a été mené en ligne du 13 au 21 janvier 2014 auprès d’un échantillon représentatif de 1.144 jeunes de moins de 29 ans.

Source : http://frenchweb.fr/emploi-et-numerique-microsoft-veut-aider-300-000-jeunes-dici-a-2017/139752
Myriam KISS. Anild 03/2014

Dictionnaire de la vie numérique, du web, et des réseaux sociaux

Ce dictionnaire ou lexique permet de donner les définitions clé, en usage sur le web, internet, et les réseaux sociaux.

De nombreuses terminologies naissent, et nécessitent un éclairage pointu. L’objectif est de permettre à chacun de comprendre les concepts, mots, définitions .

Les définitions sont associées à des textes qui permettent d’éclairer leur sens.

Ce dictionnaire est complémentaire au Dictionnaire des sciences de l’information et de la communication.

Ici sont répertoriées les définitions naissantes, mais aussi en voie d’extinction, car elles n’ont ni la légitimité d’un dictionnaire traditionnel [qui répertorie les mots dans la durée ].

ATAWAD, Définition.

• Textes relatifs : Atawad, any device ?

Big Data, Définition.
Le phénomène Big Data concerne l’explosion de la volumétrie de données numériques, et de la problématique qu’elle suppose en terme de stockage, de tri, par exemple. Le nombre de données produites dans ces dernières années a été plus importantes que plusieurs décennies.

Bitcoin, Définition.
Bitcoin est une monnaie virtuelle, créée en 2009. La monnaie fiduciaire, sur du papier (billet, chèques) tend à disparaître au profit de paiements numériques. La monnaie Bitcoin est une monnaie virtuelle permettant des échanges de pair à pair (comme toute monnaie traditionnelle), sur des caractéristiques informatiques : la sécurité est intégrée dans la conception de cette monnaie.

• Textes relatifs : La problématique bitcoin

BYOD "Bring Your Own Device", Définition.
Acronyme de "Bring Your Own Device". BYOD  ou "Apportez vos appareils personnels" est un nouvel usage en entreprise, qui consiste à utiliser son matériel informatique (portable, tablette) personnel dans le cadre du travail d’entreprise. Cet usage est né du mélange  de la vie d’entreprise et personnelle, via les outils numériques. Les entreprises ne permettant pas économiquement de changer les postes informatiques régulièrement, certains salariés préfèrent utiliser leurs propre outils.

De cette pratique sont associés  les problématiques d’accès sécurisés, et de la protection de la vie privée.

CES, Définition.
Le CES est le Consumer Electronic Show. Il s’agit du plus grand rassemblement, à Las Vegas des acteurs majeurs des nouvelles technologies. Au CES sont présentées les plus grandes innovations, et donnent la tendance des mois et/ou des avancées technologiques qui modèleront nos usages quotidiens . Tel le magnétoscope, la tablette numérique. Il a lieu au mois de janvier.

Cloud, Définition.
Cloud, ou nuage définit le lieu virtuel contenant l’ensemble des données numériques. Le "nuage" représente Internet, c’est à dire la nébuleuse de données dispersées géographiquement sur la planète, dans les centres de serveurs ( super-ordinateurs contenant des données ).

Historiquement, toutes les données, contenus (data, images, textes,...) étaient contenues dans l’ordinateur, physiquement en proximité de l’usager. Le développement d’internet permet de stocker les données ailleurs, et d’en disposer comme si elles étaient à proximité.

Avoir ses données, photos, videos dans le "nuage" signifie qu’elles sont stockées "quelque part", et qu’on peut les retrouver de n’importe où.

CashTag, Définition.
Le CashTag est un tag utilisé dans les messages sur Twitter. [ voir définition du Tag ]. Il permet dans un Tweet de mettre en avant la société, organisme dont on parle dans le message. Ce Tag (mot juste précédé de $) est un mot qui permet d’être repéré dans les recherches sur Twitter, par d’autres internautes. Il est un signe sémiotique ( comme le # HashTag ) permettant de structurer les messages de Twitter.
Le symbole $ a une connotation relative à l’argent, money (dollar) , en référence aux activités boursières de ces entreprises.

Community Manager, Définition.

Le community manager est un employé chargé de fédérer les nouveaux usages d’internet, et des réseaux sociaux, en entreprise. Il est en veille, en terme de statistiques d’utilisations des médias, de la cohérence de l’information publiée sur les différents canaux (réseaux sociaux, site institutionnel) et de la réputation de l’entreprise dans le monde numérique.

Content Farmer, Définition.
Les content farmer désignent les sites web qui aggrègent ou produisent en masse des articles, des informations, en vue de capter le maximum de visiteurs sur leurs sites. Ces sites permettent d’engrenger de la publicité, en multipliant le nombre de visiteurs sur leurs sites. Google, dans son nouveau algorithme Panda tente de juguler ces pratiques, car ces sites internet n’ont qu’un objectif économique, et non de produire une information pertinente aux internautes.

CrowFunding, Définition.
Le crowfunding, ou financement participatif est le financement de projets, via des réseaux sociaux. Plutôt que d’utiliser les formes classiques de prêts bancaires, les entrepreneurs (artistes, entreprise, sportif, tout citoyen) demandent contribution à des anonymes, en utilisant des sites internet. Ces anonymes sont ensuite rétribués, ou pas, par des dons, par un partage du fruit du projet.

Curator, Définition.
Les curators désignent les écrivains, "web-writer", sur internet, qui aggrègent de l’information sur un portail unique. L’objectif est de présenter sur un endroit unique des pages, blogs, videos, relatives à un sujet déterminé. Le football,etc... Ces sites ne produisent pas en soi de l’information, mais les aggrègent, via des liens internet, des url.

Certains sites se sont spécialisés (scoop.it : Be curator of your favorite topic, paper.li : Publiez votre journal).

• Textes relatifs : Définition et histoire de la curation

Délocalisation localisée, Définition.
 La délocalisation localisée est l’utilisation de ressources locales (coiffeur, taxi, restaurant) via des réseaux délocalisées (largement américains, tels Google, Amazon, Apple). L’utilisation des réseaux numériques (via des applications user-friendly) et de la géolocalisatio permettent aux sociétés délocalisées de prendre pied sur des marchés localisés.

Le rachat par Google d’Uber, société de taxis,permet au  géant américain de louer les services de taxis, localement, dans n’importe quel pays.

• Textes relatifs : Avant de cliquer sur Amazon, la délocalisation localisée.

Digital Natives, Définition.
Les digital naives sont les personnes nées à la fin des années 1970 et le début des années 2000. Elles sont caractérisées par leur facilité à intégrer les nouveaux usages numériques (internet, ordinateur, réseaux sociaux), leur recul sociétal sur le monde d’aujourd’hui.  

Cette génération est appelée également Génération Y.

• Textes relatifs : Génération Y, caractéristiques ; génération Y, génération digital natives ou naives ?, défis de la génération Y, génération Y maître des nouvelles technologies ? 

Empreinte numérique, Définition.
L’empreinte numérique est l’ensemble des informations relatives à un individu, tracées sur internet. L’empreinte (signe) est captée via les moteurs de recherche puissants, permettant de retrouver toute information sur le web.

Les concepts e-.
Les définitions suivantes sont des notions transposées dans le monde numérique. On lui associe le "e", pour électronique.

E-lecteur, Définition.
Le e-lecteur est un lecteur de livres numériques,  via les tablettes numériques, et "e-readers". Une étude américaine montre l’émergence de cette nouvelle population de lecteurs, qui achètent plus de livres que les autres.
Textes relatifs : les e-lecteurs achètent plus de livres que les autres ; Etude américaine sur l’émergence du "e-lecteur".

E-Réputation, Définition.
L’E-reputation est la visibilité d’une marque, d’un individu sur internet. Le monde numérique permet peu l’anonymat, via les moteurs de recherche, et la traçabilité numérique. L’E-reputation peut être vécue comme source de visibilité active [ voir la définition de Human Rank ], pour se démarquer sur internet ; ou comme source d’intrusion sur sa vie privée.

• Textes relatifs : Google is watching you ou l’identité numérique, Apple, Google et Face book, l’identité numérique

E-Tribute, Définition. [ Définition inventée sur ce site ]
L’e-Tribute est l’Hommage des stars, personnages publics décédés, et dont on rend hommage sur internet. L’instantanéité du monde numérique rend ces hommages immédiats, et dans un temps très court, les informations à ce sujet explosent sur les réseaux sociaux, et internet.

• Textes relatifs : Centenaire de la naissance de Turing, ou l’E-Tribute

Fact Checking, Définition.
Le fact checking est la vérification objective de faits, informations, chiffres annoncés (par des hommes politiques, les lobbyistes), par des internautes, ou journalistes. Ces vérifications démontrent les faits inexacts. Ces vérifications sont ensuite publiées dans les médias (réseaux sociaux ou traditionnels). L’autonomie et l’accès à l’information permettent ces vérifications plus facilement.

• Textes relatifs : Qui veut contrôler internet ? la parole publique et politique

FlashMob, Définition.
Le Flashmob est une vidéo , filmée sur une chanson, autour d’un projet (d’entreprise, associatif, …)  et visant à être diffusée le plus largement possible sur les réseaux sociaux et internet. La caractéristique du flashmob réside dans son caractère immédiat (le film est réalisé sans coupure filmique), viral (dans son effet de "buzz"), et communautaire (réunissant le plus grand nombre de protagonistes).

• Textes relatifs : Sociologie du FlashMob

Follower, Définition.
Un follower ( "suiveur" ) est un internaute utilisant Twitter qui est abonné aux messages Twitter d’un autre internaute. Chaque message écrit sur Twitter est affiché sur la page du "Follower". Il s’agit en quelque sorte des "amis" sur Facebook par exemple. Sur twitter, on ne parle pas d’amis, car les "followers" sont souvent des personnes plutôt intéressées à un sujet, et souvent ne se connaissent pas.

Fomo [ Fear Of Missing Out ], Définition.
Le Fomo est le fait de manquer de quelque chose, de louper un évènement (une invitation par exemple) , d’être exclu d’un fait social. Cette frustration sociale est fortement liée aux nouveaux réseaux sociaux, sur lesquels chacun peut scruter la vie sociale des autres, de ses connaissances et de ce fait, s’apercevoir que l’on en a été exclu. Elle nourrit l’exclusion sociale.

• Textes relatifs : Le blues des adolescents, ou le Fomo

Flux RSS, Définition.
Un flux RSS est un objet numérique permettant à des tiers d’être informé de la mise à jour d’information. Le flux RSS, par abonnement permet de recevoir les mises à jour d’un site web, d’un blog, etc.. Ils sont largement utilisés dans les sites qui aggrègent des informations provenant d’autres sites.

Gamification, Définition.
La gamification, ou ludification dans son terme francisé, est l’application des mécanismes du jeu dans les usages internet. Il permet aux internautes, sous forme de jeu, de les amener à réaliser des actes ennuyeux qu’ils ne feraient pas volontairement : remplir des formulaires, répondre à des questionnaires ou des études marketing par exemple.
Pour les entreprises qui procèdent de cet usage permet de capter facilement des informations sur leurs clients.

• Textes relatifs : Les nouvelles stratégies du multi-canal.

Génération Y, Définition.
Voir définition Digital Natives.

Google Rank, Définition.
Google Rank est une notation définie par Google, permettant de juger la pertinence, la notoriété, la visibilité et l’intérêt d’un site internet.

Hackathon, Définition.
Le hackathon est une démarche collaborative entre initiés d’un domaine, et à l’origine de développeurs informatiques ("hacker"). Elle procède de la formule du marathon : dans un temps donné, les intervenants concrétisent un projet commun. le hackthon est le mot-valise hack et marathon. Le hackathon s’est élargi à d’autres domaines que l’informatique. Exemple : le DigitalHealthCamp

Hacker, Définition.
Le hacker est une personne qui "bidouille", "bricole", modifie des programmes informatiques en vue de les améliorer, ou de partager sa connaissance. La définition usuelle retenue par le grand public est de "pirate" informatique.

• Textes relatifs : Alan Turing, le premier Hacker; bricolage et technologie.

Harlem Shake, Définition.
Le harlem Shake est une vidéo regroupant des invididus, autour de la chanson Harlem Shake. Il est une déclinaison plus spontanée du Flashmob. L’objectif partagé est le même : partager sur les réseaux sociaux (buzz), et internet une vidéo (à but associatif, d’image d’entreprise).

HashTag, Définition.
Le HashTag est un tag utilisé dans les messages sur Twitter. [ voir définition du Tag ]. Il permet dans le message de Twitter de mettre en avant un élément important du contenu du message. Ce HashTag (mot juste précédé de #) est un mot qui permet d’être repéré dans les recherches sur Twitter, par d’autres internautes.

• Textes relatifs : Le dièse, ou le HashTag selon Twitter, le Tag, cet objet sémiotique succulent.

Hoax, Définition.

Le Hoax est un canular, fausse histoire ou information, véhiculée le plus souvent par mail. La viralité de l’information d’internet accélère la transmission de ces mails, sans être vérifiés par les personnes qui les retransmettent à leurs connaissances. Le site francophone hoaxbuster recense ces hoaxs.

Human Rank, Définition.
Le Human Rank est la notation permettant à un internaute de juger de la notoriété, de la visibilité qu’il a sur internet. Il se réfère à la meilleure e-reputation. Il permet les "influenceurs" du web, ceux que l’on suit (follow)  sur internet. Ces notations peuvent se référer au nombre d’amis sur facebook, de followers sur twitter.
Certains sites aggrègent ces notations, en se basant sur l’ensemble des réseaux sociaux. Exemple : WebMii

Mooc, Définition.

Mooc est l’acronyme de Massive Open Online Course : il définit les cours pédagogiques, disponibles sur internet, et de manière libre (gratuite). L’échange communautaire des connaissances est valorisé. Le ITypa (Internet Tout y est Pour Appendre ) en est un exemple.

Multi-Tasking, Définition.
Le multi tasking est la faculté de faire plusieurs tâches en même temps. Dans l’usage du média, regarder un programme télé et Twitter sur l’émission par exemple. Les nouveaux médias portables permettent de réaliser plusieurs activités en même temps. Le multi tasking est souvent associé à la Génération Y : le jeune peut discuter avec sa mère, tout en envoyant des sms à ses amis.

Museomix, Définition.
Museomix est une démarche participative, collaborative visant à rendre le musée traditionnel plus accessible. Autour d’un projet (un évènement), d’un instant (un "happening" ou mise en scène de l’évènement), et démocratique (rendre accessible au public néophyte).

Elle utilise les réseaux sociaux  web, twitter, documents partagés) pour rendre la démarche la plus ouverte possible.

• Textes relatifs : Les nouveaux usages numériques : Museomix ou le musée dépoussiéré.

Name Googling, Définition.
Le name googling, ou "personnal search" est une pratique qui consiste à rechercher sur le web (et notamment le moteur de recherche Google) toutes les informations relatives à une personne. Ces recherches sont largement pratiquées pour connaître une personne. La confidentialité des informations privées et l’anonymat sont importantes et nécessitent vigilance de chacun, puisque toute diffusion sur internet de sa vie privée est accessible définitivement par tout internaute.

Neutralité internet, Définition.
Le concept de neutralité sur internet renvoie à l’origine de ce qu’est internet : une pure interconnexion de réseaux, de serveurs informatiques, juste régulés par des normes techniques. Aujourd’hui pourtant, cette neutralité est remise en cause. Personne n’a le monopole, l’usage, le contrôle de ce réseau informatique. La neutralité est remise en cause, par les Etats, les grands géants du web.

Le site de référence la Quadrature du Net est une association de vigilance quant à la protection des libertés sur internet.

• Textes relatifs : Internet est il menacé ? ; Petit observatoire de la neutralité du web ; Qui contrôle internet ?

Numérique Durable, Définition.
L’environnement numérique durable est un prolongement de l’environnement durable, à savoir utiliser le monde numérique (internet, réseaux sociaux, commandes sur les sites marchands) en prenant en compte : les services rendus, la préservation de l’emploi non délocalisé.

Il s’oppose aux marchands du Web, tel Google ou Amazon, qui par exemple, utilisent via leur hégémonie numérique une délocalisation dans les pays où ils s’implantent : réserver un taxi via la plateforme de Google, et employer un chauffeur de taxi local.
 

Omni canal, Définition.
L’omnicanal est un terme marketing définissant l’usage "totalisant" d’un consommateur sur tous les canaux de communication avec l’entreprise. A la différence d’un usage volontaire où le consommateur prend contact avec un canal pour un besoin précis, l’omnicanal confond tous les usages du consommateur, qui ne réfléchit plus au canal à utiliser pour un besoin. Ce terme serait l’aboutissement ultime, avec le trans-canal, des usages des consommateurs.

Open Data, Définition.
L’Open Data est un projet numérique, visant à mettre à disposition aux citoyens l’ensemble des données, statistiques, informations relatives aux administrations, aux institutions. Elles visent à donner de la transparence quant au fonctionnement de ces institutions, et rendre autonome les citoyens dans leurs démarches. L’open Data doit veiller à la confidentialité des données publiques, ou pas.

L’open Data concerne également la mise à disposition des données d’une entreprise comme la SNCF, ou la RATP : RATP, Velib, l’ouverture Open Data

• Textes relatifs : L’open Data ou la démocratie retrouvée ?

Panda, Définition.
Panda est le nouvel algorithme mis au point en mai 2011, afin de rendre plus pertinent les informations recherchées sur son moteur de recherche.

Portail, Définition.

Un portail est un site internet permettant sur une même page d’aggréger des informations que l’internaute a configuré : les actualités, la météo, ... Le portail Netvibes, Français a été un pionnier.

IGoogle, Yahoo proposent ces mêmes fonctionnalités … Pour ces entreprises, l’intérêt est de proposer cette interface comme page d’accueil du navigateur de l’internaute.

• Textes relatifs : Définition et histoire de la curation

Quantified Self, Définition.
Le "Quantified Self" regroupe les activités relatives à l’aggrégation brute de données, permettant un usage sur les réseaux sociaux, internet, ou en entreprise. Il rassemble des données personnelles, unitaires, permettant une utilisation plus globale et partagée. Par exemple, la traçabilité de son parcours en tant que jogger. [analyser mon activité physique]. La dimension communautaire permet les échanges, et les comparaisons.

Replay, Définition.
Le Replay est la diffusion, sur internet, d’émissions télévisuelles, a posteriori. Le replay permet de revoir une émission de télévision, dans une durée limitée. En ce sens, ce nouveau usage remplace le magnétoscope, qui nécessitait d’enregistrer, et de prévoir à l’avance l’enregistrement d’un programme.
RSE, Définition.

Le RSE est l’acronyme de Réseaux Sociaux d’Entreprise. Il regroupe toutes les pratiques, permettant la convergence des outils numériques en entreprise : portail d’information, messagerie, téléphonie, partage collaboratif.

• Textes relatifs : Ma messagerie saturée ou l’usage des outils numériques en entreprise.

Selfie, Définition.
Un selfie est une photographie faite depuis un téléphone portable, un outil nomade, en prenant la photographie soi-même. Selfie se rapporte à l’anglais Self (soi même). Généralement la photographie est donc prise à bout de bras, avec l’option des appareils nomades qui permettent de se photographier soi-même. Le selfie est généralement associé aux réseaux sociaux, sur lesquels on publie ces photos "instantanées". Les artistes utilisent ce procédé à des fins marketing et/ou de communication.
 

Solomo, Définition.
Le Solomo est la contraction de Social Local Mobile ou Media.

Dans les usages de mobilité (smartphone) , le Solomo se concentre sur l’apport des informations relatives à une proximité de l’internaute/usager dans son environnement immédiat : fournir de la publicité, de l’information à l’usager, en connaissant l’endroit où je suis. La dimension sociale réside dans le partage de là où je suis avec mes connaissances, sur un média social (foursquare, par exemple) .

L’objet est de fournir un contenu adapté par rapport à ma localisation, et d’y apporter un lien géographique, "à côté de chez moi", loin des réseaux sociaux inter- géographiques.

Pour les géants du web (Facebook, Google) , c’est de capter un intérêt commercial avec les entreprises qui me sont proches.

Tag, Définition.
Le tag est un objet numérique, méta-linguistique permettant d’associer à un texte, à un message un résumé, une représentation en un seul mot. On peut les appeler catégories, mots-clés. Les tags sont utilisés pour trier et classer les articles. Les moteurs de recherche utilisent ces "tags" afin d’identifier le contenu des pages web. Sur Twitter, ces tags sont appelés HashTag.

Les nuages de tags sont une aggrégation graphique de ces tags.

• Textes relatifs : nuage de tags ou une communication analogique, le Tag, cet objet sémiotique succulent

Trans Media, Définition.

Le transmedia est un concept communicationnel intégrant différents usages, sur différents canaux de communication.

Il se différencie du cross-média, qui véhicule un message sur différents médias (une publicité à la télévision et dans la presse, par exemple).

Le transmedia réunit des usages différents, enrichissant un lien, une histoire, une expérience différente sur chacun de ces médias.

Par exemple, une marque peut utiliser le canal de la télévision pour une publicité ; peut associer sa communication à un jeu sur Facebook, qui enrichit l’expérience. Une histoire et un lien se créent ainsi dans le temps, et l’espace.

Twapero, Définition.
Le Twapero est un apéritif, organisé de manière réelle et physique, mais organisée via le réseau social Twitter ; et rassemble les internautes (twittos). Ce mouvement sociétal est similaire aux apéritifs Facebook, organisé lui, via le réseau social Facebook.

TweetGate, Définition.
Le TweetGate est une affaire relative à l’usage de Twitter, et d’une affaire de scandale, qui suscite un remous public et politique.

Il intègre "Twitter" (le scandale est initié par un message sur Twitter) , et "Gate", en référence à l’affaire du "watergate" aux Etats Unis. L’exemple français du TweetGate concerne le Tweet de Valérie Trierweiler", femme de François Hollande. Le tweet soutenait ouvertement le candidat opposé à Ségolène Royal, ex-femme de François Hollande.

TwittClasse, Définition.
La TwittClasse est une démarche pédagogique en milieu scolaire visant à apprendre aux élèves les usages des réseaux sociaux,  des formes d’écriture, et de communication, via le réseau Twitter.

Twitter est le média central où convergent ainsi les apprentissages plus traditionnels du langage, de l’écriture de mots, autour d’un projet collectif de la classe. Il existe en France plusieurs centaines de TwittClasses.

• Textes relatifs : La TwittClasse ou les nouveaux usages pédagogiques.

Twitter, Définition.
Twitter est un site de micre-blogging, c’est à dire de publier des informations courtes (limitées à 140 caractères)  sur twitter.com.
Il permet à l’ensemble des usagers de lire ces messages, sur un sujet donné [ via un HashTag ], ou suivis par sa communauté de "followers".

• Textes relatifs : Twitter, ou le "Think it simple and stupid", Analyse de twitter : radioscopie 1 an après et Analyse de Twitter, radioscopie 2 ans après, les fonctions du langage selon Twitter.

Twitto, Définition.
Le twitto est l’internaute qui utilise twitter, et soumet des tweets, sur le réseau social Twitter.
On lira également :

• le dictionnaire des sciences de l’information et de la communication : les définitions clés de l’infoCom’.
• le dictionnaire des figures essentielles des sciences de l’information et de la communication.

UGC User Generated Content, Définition.
Le User Generated Content définit l’usage sur le web, où l’internaute produit l’information, plus que toute autre entité (commerciales, militante, institutionnelle).
L’autonomie des utilisateurs sur le web permet à chacun de produire son contenu. 70% du contenu du web serait ainsi généré par l’internaute (statistique à vérifier).

• Textes relatifs : le web, l’espace où se perdre ; L’autonomie sur le web pour les internautes, nouvelle donne de la société de communication.

Source 2014 http://zeboute.wordpress.com/2012/02/17/dictionnaire-de-la-vie-numerique-du-web-et-des-reseaux-sociaux/

C’est quoi un fablab en 20 définitions

L’univers des fablabs a son vocabulaire propre : ses termes, expressions et mots-clés dont la plupart ont une origine anglo-saxonne avec la volonté de les franciser. Mais que se cache t-il comme définitions derrière ces termes ?

Glossaire fablab en mode collaboratif

Le FabLab de Rennes a établi un glossaire régulièrement mis à jour des mots de l’écosystème des fablabs (laboratoires de fabrication) et labs.

Fin janvier 2014, ce mini-dictionnaire compte déjà 20 termes autour « de l’électronique libre et de l’innovation ouverte ». Les internautes et mobinautes peuvent proposer de nouveaux mots à ajouter à ce glossaire… en mode collaboratif, donc.

17 mots du monde numérique d’aujourd’hui expliqués

Il y a ces mots numériques qui empruntent les vies connectées et se font de plus en plus présent dans les médias ou sur le Web. Il y a ces anglicismes employés par les internautes et personnes qui ne disent pas forcément grand-chose aux débutants en informatique.

Il existe des manières de retrouver le fil de ces expressions contemporaines et de les rendre compréhensibles pour tous.

C’est le chemin poursuivi par Guillaume Boute qui délivre sur son blog ZeBoute consacré aux Sciences de l’Information et de la Communication (SIC) et à une réflexion critique sur les pratiques informatique et Web, un dictionnaire de la vie numérique, du web, et des réseaux sociaux.

Définir et inviter à la réflexion

Ce glossaire définit des termes du monde numérique et renvoie vers des articles de synthèse pour chacun des mots ou des expressions présentées ; un travail didactique, pédagogique et informatif qui propose une sélection de termes d’aujourd’hui qui façonnent l’avenir.

Les 17 mots ou expressions définis dans le dictionnaire de la vie numérique, du web, et des réseaux sociaux : ATAWAD, CES, cloud, content farmer, curator, e-réputation, e-tribute, follower, flux RSS, Google rank, hashtag, human rank, Panda, portail, tag, trans media, Twitter.

Sources  02/2014 - www.netpublic.fr/2014/01/fablab-20-definitions/
http://zeboute.wordpress.com/2012/02/17/dictionnaire-de-la-vie-numerique-du-web-et-des-reseaux-sociaux/
 

Quelques chiffres !

Atlantic 2.0 aujourd’hui c’est un réseau de 230 membres résolument convaincus par le projet, et un espace, La Cantine qui a fêté ses 2 ans en février 2013.

Point de rencontres des acteurs du web nantais et lieu d’animation de l’écosystème numérique, Atlantic 2.0 est à l’initiative de plus de 500 évènements dont 5 Web2day, 3 Startup Weekend, ou 2 saisons de Startup Factory. 

24 000 experts et curieux ont déjà passé les portes de la Cantine pour autant de nouvelles rencontres, collaborations, et projets…  Et ce n’est que le début d’une longue histoire !

Avant de poursuivre l’aventure, nous souhaitons marquer cette étape importante et vous remercier pour le travail collectif accompli sur ces 5 années.
Pour en savoir plus : http://www.atlantic2.org/save-the-date-atlantic-2-0-a-5-ans/

Myriam KISS. Anild 08/2013

 

 Les faux-semblants de l' Emploi dans le numérique

Source : http://www.oezratty.net   18 juillet 2013

Cela fait trente ans que je gra­vite dans les indus­tries du numé­rique et huit ans que je le fais dans l’univers des star­tups et de l’entrepreneuriat. J’en pro­fite bien, c’est mon métier et j’apprécie le rythme inces­sant des inno­va­tions dans le secteur.

La révo­lu­tion numé­rique a bou­le­versé presque tous les métiers, les entre­prises, l’éducation tout comme la démo­cra­tie. Le rythme effréné de ses chan­ge­ments en perd quelques-uns tan­dis que les jeunes, dits Géné­ra­tion Y ou Z, les ont adop­tés dès leur nais­sance ou leur enfance. Le retard des uns est régu­liè­re­ment évoqué par les autres.

Que ce soit entre classes d’âge ou de pays, plus ou moins numé­ri­sés. Une société moderne se doit d’être “numé­rique” pour per­for­mer, ne serait-ce qu’au niveau économique.

Le numé­rique est ainsi porté aux nues par de nom­breux corps consti­tués pour jus­ti­fier une plus grande atten­tion des pou­voirs publics. Nous avons des lob­bies du numé­rique comme il y en a dans l’énergie, l’agriculture et tout un tas de métiers.

Le revers de cette médaille est un espace de com­mu­ni­ca­tion satu­ré de mes­sages du style “le numé­rique lave plus blanc”, un théâtre d’abondantes exa­gé­ra­tions et approxi­ma­tions sur les trans­for­ma­tions du mar­ché, des effets de mode et aussi une face sombre du numé­rique dans ses usages et dérives.

Pour agré­men­ter cette période calme de l’été, je vais vider mon sac de ces aga­ce­ments qui ont émaillé les der­niers mois et sor­tir des gonds de la numé­ri­co­la­trie ambiante en met­tant en évidence quelques-uns de ces para­doxes et faux-semblants du numérique.
 

Pre­mier sujet : l’emploi.

La cam­pagne de com­mu­ni­ca­tion sur l’emploi dans le numérique

Quelques études ont récem­ment mis en avant les emplois créés par le numé­rique.
L’une des plus connues est “L’impact d’Internet sur l’économie fran­çaise”  du cabi­net de conseil McKin­sey, com­man­di­tée par Google France au début 2011, et reprise à l’envie depuis deux ans.

Selon elle, l’Internet repré­sen­te­rait le quart de la crois­sance en France et plus d’un mil­lion d’emplois directs et indi­rects.

Autres don­nées clés : la valeur ajou­tée de la filière Inter­net était de 60 Md€ en 2009 pour atteindre 72 Md€ en 2010.

Cette filière repré­sen­tait 3,2% du PIB en 2009 et 3,7% en 2010. Avec une pré­vi­sion de 130Md€ en 2015, soient 5,5% du PIB.

La cam­pagne de com­mu­ni­ca­tion a bien fonc­tionné puisqu’elle a servi à jus­ti­fier tout un tas d’actions plu­tôt bien vues pour accom­pa­gner les entre­prises du sec­teur et notam­ment les startups.

Elle a notam­ment per­mis de reve­nir en arrière sur un grand nombre de dis­po­si­tions de la Loi de Finances 2013 qui péna­li­saient l’investissement dans les star­tups.
 
On a eu l’affaire des pigeons puis les Assises de l’Entrepreneuriat et les annonces du Pré­sident de la Répu­blique en mars der­nier en avril 2013. Et l’impact sur les fran­çais semble bien réel puisque ceux-ci pensent en majo­rité que le numé­rique est por­teur d’espoirs côté emplois.

Cf : par exemple cette étude publiée par l’Usine Digi­tale en juin 2013. Le mes­sage est passé ! Et il est vrai que le numé­rique est pro­ba­ble­ment plus créa­teur d’emplois et d’opportunités que nombre de sec­teurs tra­di­tion­nels, et qui plus est, ce sont des emplois plu­tôt bien payés.

Car des emplois, en veux-tu en voilà, il y en a aussi dans les métiers de la res­tau­ra­tion. Ils ne sont pas bien pour­vus, car ils sont plus pénibles et sont mal payés.

Les sons de cloche différents

En fait, d’autres sta­tis­tiques émettent des sons de cloche dif­fé­rents. Tout d’abord, celles de McKin­sey relèvent d’une métho­do­lo­gie approxi­ma­tive qui cumule des emplois du sec­teur du numé­rique et des emplois numé­riques d’autres sec­teurs avec des risques de dou­blons. Ce biais a été décor­ti­qué par le MUNCI qui met en cause les chiffres de McKin­sey.

Selon lui, les créa­tions d’emploi brutes dans le sec­teur du numé­rique sont bien moindres en réa­lité.

Elles auraient été de 230 000 entre 1995 et 2009, à com­pa­rer aux 700 000 emplois nets directs et indi­rects créés par “Inter­net” selon McKin­sey. Le MUNCI est un syn­di­cat d’indépendants aussi a-t-il un dis­cours assez dif­fé­rent des ins­tances patro­nales du sec­teur. Le dis­cours est assez néga­tif sur le sec­teur mais leurs méthodes de cal­cul sont intéressantes.

De son côté, Syn­tec Numé­rique com­mu­nique sur la créa­tion de 11000 emplois en 2011, ce qui est plus rai­son­nable et sommes toutes, dans la durée, assez cohé­rent avec les don­nées évoquées par le MUNCI. Cf : les chiffres clés du sec­teur des ser­vices publiés débuts 2013.

On y voit les effets clas­siques des crises écono­miques avec un reflux de l’emploi quand ça va mal. Par contre, l“emploi serait reparti en 2012 alors même que la France ren­trait pro­gres­si­ve­ment en récession.

La migra­tion de valeur dans les emplois du numérique

Qu’en est-il main­te­nant des emplois dans le sec­teur du numérique ?

Côté sec­to­riel, les sta­tis­tiques INSEE (cf tableau ci-dessous, com­pilé par Coe-Rexecode en 2011) montrent que la part des emplois des sec­teurs du numé­rique est plu­tôt en tas­se­ment et que les emplois indus­triels (plu­tôt expor­ta­teurs) sont rem­pla­cés d’année en année par des emplois dans les ser­vices (géné­ra­le­ment, bien moins expor­ta­teurs).

Qui plus est, ce rem­pla­ce­ment a plus lieu dans le privé que dans le sec­teur public du fait de l’augmentation du nombre de fonc­tion­naires (Etat + Col­lec­ti­vi­tés) en ten­dances longues.

Cela explique en (petite) par­tie l’augmentation incon­trô­lable du défi­cit public. Idéa­le­ment, il fau­drait que l’augmentation de la pro­duc­ti­vité des ser­vices publics soit plus élevée que dans le privé !

On est loin, l’une des rai­sons étant la com­plexité régle­men­taire du pays et le mille-feuille admi­nis­tra­tif. Le choc de sim­pli­cité voulu par Fran­çois Hol­lande est indis­pen­sable. Reste à l’exécuter !

Je suis allé à la source de ces don­nées : la base ALISSE de l’INSEE. Qu’indique-t-elle ? Que sur la période 2008 à 2012, les emplois dans le numé­rique ont baissé !

• –1% dans les télé­coms (c’est avant l’effet Free Mobile),

• –6% dans les ser­vices infor­ma­tiques,

• –8% dans l’édition de logi­ciels

• et –2% dans la publi­cité, une caté­go­rie qui abrite sur­ement les nom­breuses agences de conseil qui intègrent peu ou prou du numé­rique dans leur valeur ajou­tée.

Ici, l’effet n’est pro­ba­ble­ment pas sec­to­riel mais sim­ple­ment lié à la crise écono­mique post-Lehman. Mais ces don­nées contre­disent les sources du Syn­tec que sont le BIPE et Pôle Emploi.

C’est pro­ba­ble­ment lié aux contours flous de cer­tains sec­teurs du numé­rique et aux nom­breuses manières de seg­men­ter les entre­prises dans leurs dif­fé­rents métiers.

Il y a aussi des variables d’ajustement du sec­teur clés que sont les toutes petites structures.

                                                
Il faut ajou­ter à ces sta­tis­tiques les indé­pen­dants comme votre ser­vi­teur, dont le nombre est estimé à 30-40 0000 per­sonnes. Le sta­tut auto-entrepreneur en a peut-être aug­menté le nombre au pas­sage… pour peut-être le voire bien­tôt se réduire avec les res­tric­tions que le gou­ver­ne­ment actuel s’apprête à appor­ter à ce régime entre­pre­neu­rial par­ti­cu­lier. Du fait du lobby des arti­sans, qui n’ont rien à voir avec le numérique !

La situa­tion est contras­tée selon les métiers. Les socié­tés de ser­vices et les star­tups manquent clai­re­ment de déve­lop­peurs. Elles peinent à recru­ter ! Les star­tups s’en plaignent encore plus car les jeunes diplômé, en moyenne, sont moins enclins à prendre le risque d’y tra­vailler.

D’où l’intérêt de l’initiative 42 de Xavier Niel et des anciens fon­da­teurs de l’EPITECH. Elle vise non seule­ment à for­mer plus de jeunes au déve­lop­pe­ment, mais aussi à inté­grer dans cette filière des jeunes avec des pro­fils plus créa­tifs et pre­neurs de risques.

Pour les autres métiers, c’est moins évident. Là aussi, il y a des hauts et des bas. Les jeunes déve­lop­peurs sont certes très cour­ti­sés, mais le numé­rique n’emploie pas que des déve­lop­peurs, ni que des jeunes. Il y a de tout : des com­mer­ciaux, des mar­ke­teurs, des entre­pre­neurs, des chefs de pro­jets, des ingé­nieurs et tech­ni­ciens de sup­port, des ingé­nieurs réseaux, des consul­tants, etc...

En plus des déve­lop­peurs en géné­ral, on manque aussi de spé­cia­listes du mobile, du big data tout comme d’architectes logi­ciels ou de spé­cia­listes de la sécu­rité infor­ma­tique.

Les métiers de sup­port doivent aussi accom­pa­gner le mou­ve­ment. Ainsi on a besoin de plus de juristes for­més aux ques­tions du numé­rique (pro­priété intel­lec­tuelle, pro­tec­tion de la vie pri­vée, droit des affaires, etc..).

Les métiers se trans­forment sans cesse et il faut en suivre les évolu­tions : des établis­se­ments d’enseignement supé­rieur qui doivent adap­ter leurs cur­sus aux sala­riés eux-mêmes qui ne doivent pas oublier que dans le numé­rique, il faut res­ter étudiant toute sa vie sous peine de voir sa valeur dimi­nuer très rapi­de­ment sur le mar­ché du travail.

Les expor­ta­teurs numériques

Autre para­doxe de l’emploi du numé­rique en France : les socié­tés qui exportent sont bien plus situées dans les indus­tries du maté­riel et du logi­ciel que dans l’Internet. Pre­nons ne serait-ce qu’Alcatel-Lucent et ST-Microelectronics (qui sont des entre­prises bina­tio­nales, au moins, franco-américaine pour l’une et franco-italienne pour l’autre). Leur CA 2012 cumulé est de 21 Md€. Si on estime au nez que la moi­tié vient de France, cela fait au moins 10 Md€. Ces deux socié­tés ont des dif­fi­cul­tés, mais plus des quatre cin­quièmes de leur acti­vité relève de l’export !

Il en va de même d’autres indus­triels du numé­rique tels que Sagem Com­mu­ni­ca­tion, Inge­nico, Gemalto ou SOITEC. Ce n’est pas une grande sur­prise : l’exportation concerne sur­tout des pro­duits et des technologies.

Les éditeurs de logi­ciels fran­çais repré­sentent quant à eux un CA cumulé de 7,4 Md€ et 45000 emplois (source: Top 250 de Syn­tec Numé­rique) avec 23% d’exportations. C’est trop peu !

On peut espé­rer que la vague des logi­ciels dif­fu­sés en “cloud” per­met­tra aux éditeurs fran­çais d’exporter plus.

Les ESN (SSII) exportent encore moins même si les lea­ders comme Cap­Ge­mini tirent une par­tie de leur marge de leurs acti­vi­tés externes à la France (14,4% selon le der­nier indi­ca­teur Syn­tec 2013). Elles recrutent beau­coup mais ne créent pas for­cé­ment autant emplois.

La rai­son est simple : leur turn-over est très élevé. Il peut atteindre et dépas­ser allè­gre­ment les 25% dans cer­taines socié­tés. Il était en moyenne d’environ 15% selon l’APEC en 2010, le double de la moyenne de tous les sec­teurs d’activité.

Mais il a baissé avec la crise écono­mique pour se sta­bi­li­ser un peu au-dessus de 10%, ce qui est devenu presque raisonnable.

En tout cas, cela per­met de gérer des flux de recru­te­ments de dizaines de mil­liers d’ingénieurs chaque année (au moins 10% d’environ 340 000 emplois) ! D’ailleurs, ces socié­tés ont beau­coup de mal à pour­voir tous les postes ouverts !

De son côté, la Com­mis­sion Euro­péenne a-t-elle annoncé le besoin de 900 000 emplois à pour­voir dans le numé­rique dans les deux années à venir, en Europe évidemment.

Géo­gra­phi­que­ment par­lant, la valeur migre sur­tout d’un côté vers l’Asie qui pro­duit le maté­riel que nous consom­mons et renou­ve­lons fré­quem­ment, et de l’autre vers une part de l’économie numé­rique des USA, domi­née par les grands acteurs de la Sili­con Val­ley (Intel, Google, Face­book, eBay) et du Nord-Ouest (Ama­zon, Micro­soft).

Elle peut aussi s’évaporer pure­ment et sim­ple­ment par le fait du tra­vail gra­tuit des uns et des autres qui ali­mentent les réseaux sociaux, les Wiki­pe­dia, blogs et sites de pho­tos et aussi une par­tie des logi­ciels libres.

Au fait, l’Internet c’est très bien. Mais ce sec­teur d’activité repré­sente com­bien d’exportations directes pour la France (pas via les équi­pe­men­tiers télé­coms par exemple) ?

 

Quid des startups ?

Les star­tups sont sou­vent mises en avant comme créa­trices d’emploi, ce qu’elles sont bien.

Mais elles pèsent bien peu face aux deux prin­ci­paux employeurs de France : les opé­ra­teurs télé­coms (plus de 120000 emplois directs et autant en sous-traitance, source: FFTé­lé­coms) et les Entre­prises de Ser­vices du Numé­rique (ESN, nou­veau nom des SSII inventé par Syn­tec Numé­rique en 2013).

Les star­tups du numé­rique créent à peine quelques mil­liers d’emploi chaque année. La rai­son est simple : très peu d’entre elles atteignent le sta­tut de TPE puis de PME et encore moins au-delà.

Digi­tal Kills Jobs !

Comme l’indique fort à pro­pos Marc Giget, que j’ai eu l’occasion d’écouter début juin dans la confé­rence USI orga­ni­sée par Octo Tech­no­logy au Palais Bron­gniart (vidéo) : le numé­rique détruit de l’emploi avant d’en recréer.

C’est vrai dans le numé­rique mais aussi dans les green­techs. Vous pou­vez aussi le voir dans cette autre vidéo (à par­tie de la 10ième minute) de son inter­ven­tion à l’IE Club en juin 2013.

Marc Giget/ D.R.

Marc Giget s’appuie notam­ment sur les tra­vaux de deux écono­mistes de la MIT Sloan School of Mana­ge­ment, Erik Bryn­jolf­sson and Andrew McA­fee. Ils sont rela­tés dans diverses publi­ca­tions, à com­men­cer par “How tech­no­logy is des­troying jobs” de la MIT Tech­no­logy Review.

L’article explique com­ment les tech­no­lo­gies numé­riques ont créé un solde néga­tif d’emploi, prin­ci­pa­le­ment au détri­ment des emplois moyen­ne­ment qua­li­fiés de la classe moyenne. Ne res­tent que des emplois for­te­ment qua­li­fiés (ceux des indus­tries du numé­rique) et des emplois fai­ble­ment qua­li­fiés (que l’on ne peut pas faci­le­ment rem­pla­cer par des machines et des logi­ciels). Et les emplois créés dans la pre­mière caté­go­rie (dont les fameux 300 000 de la Sili­con Val­ley) ne suf­fisent pas du tout à com­pen­ser les pertes de mil­lions d’emplois dans la classe moyenne.

Des pertes qui ne s’expliqueraient pas seule­ment pas la délo­ca­li­sa­tion des usines en Asie mais par l’augmentation de la pro­duc­ti­vité dans les ser­vices liés aux usages du numérique.

En résumé, les révo­lu­tions agri­coles et indus­trielles clas­siques ont détruit des emplois dans ces sec­teurs qui ont été trans­fé­rés dans le ter­tiaire et le numé­rique est en train de détruire les emplois du ter­tiaire.

Le thème est aussi évoqué dans “The Digi­tal Revo­lu­tion Kills Jobs Fas­ter Than It Creates New Ones”. La thèse est reprise par l’auteur Jaron Lanier un pros­pec­ti­viste de Micro­soft Research (qui pour­rait appli­quer ses pré­dic­tions à son employeur…) dans son ouvrage “Who Owns the Future”.

Sans pour autant de don­ner de pistes bien claires pour res­tau­rer l’emploi dans la middle class. Il balaye par contre d’un revers les théo­ries socia­listes.

On ima­gine le topo : comme les tech­no­lo­gies détruisent le tra­vail mais pas for­cé­ment nos moyens de sub­sis­tance (à moyen terme tout du moins…), il fau­drait amé­lio­rer l’équité de leur répar­ti­tion. Au contraire, il reste libé­ral dans l’approche de l’effort indi­vi­duel pour s’en sor­tir dans l’adversité de ce bas monde.

Plu­sieurs auteurs se sont aussi pen­chés sur le sujet par l’angle de “l’innovation gap”, ce gouffre d’innovation qu’il faut com­bler rapi­de­ment. Il est notam­ment traité dans “Clo­sing the inno­va­tion gap” de Judy Estrin qui (ré-)explique les fon­da­men­taux des pro­ces­sus d’innovation et les moyens de les remettre en route.

On en revient tou­jours aux mêmes basiques sur la manière de déve­lop­per la recherche, les star­tups, le rôle des pou­voirs publics et du financement.

Tout cela jus­ti­fie de déve­lop­per de nou­veaux sec­teurs dans le numé­rique, et dans les autres sec­teurs inno­vants comme la santé, d’aider les star­tups à gran­dir et à s’internationaliser.
Cet impé­ra­tif ne change pas du fait de ce que je viens d’écrire. Il ne fait que rendre la chose encore plus urgente !  Source  07/2013 :   http://www.oezratty.net/wordpress/2013/faux-semblants-emploi-numerique/

Pour en savoir plus :

Les chiffres publics de  l’emploi dans le numérique (comparaison avec l’étude Mc Kinsey de mars 2011)
A partir des statistiques publiques (Pôle Emploi et Insee) disponibles en ligne, nous avons calculé le nombre de salariés en 2009 et le nombre de créations d’emplois dans le numérique sur les 15 dernières années (1995-2009).

Il en ressort que le 1er se situe environ à 750 000 et le 2eme à moins de 300 000, loin des 1,15 millions de salariés et 700 000 créations d’emplois de la fameuse étude Mc Kinsey de mars 2011 sur "l’impact d’internet sur l’économie française", constamment reprise (entre autres) par le Gouvernement, le Syntec Numérique ou encore le Conseil National du Numérique…
 
« Le MUNCI est la 1ère communauté professionnelle en France dans les métiers du numérique. L'association réunit les membres salariés, indépendants et demandeurs d'emploi des professions informatique, web et télécoms pour mieux défendre leurs intérêts collectifs et leur apporter des services adaptés »   http://munci.org/article1834.html

*   Marc Giget :  Fondateur  Institut européen de stratégies créatives

Marc Giget a eu un parcours de recherche, avec la création et la direction du SEST (Research on Sociology, Economics et Strategies related to the new Technologies), puis d’entrepreneur dans le domaine de l’évaluation et de la due diligence de grands projets de haute technologie en créant et dirigeant Euroconsult pendant 15 ans.
Il s’est consacré ensuite totalement à la formation à l’innovation.

Il a été titulaire de la Chaire d’Economie de la Technologie et de l’Innovation au Conservatoire National des Arts et Métiers, puis a créé l’European Institute for Creative Strategies and Innovation et le Club de Paris des Directeurs de l’Innovation.

Il réalise notamment les Mardis de l’Innovation, cours/conférences en format ouvert et gratuit sur les cultures de l’innovation et le retour d’expérience des entreprises et organisations les plus performantes au monde, diffusé dans plus d’une centaine de pays.

Innovation et sortie de crise, vers une renaissance européenne

http://www.usievents.com/fr/conferences/12-paris-usi-2013/sessions/1092-innovation-et-sortie-de-crise-vers-une-renaissance-europeenne

 

DR

*The Digital Revolution Kills Jobs Faster Than It Creates New Ones

http:://learmoutlive.com/the-digital-revolution-kills-job-faster-than-it-creates-new-ones/

 

Le web français lève plus de 63 millions d’euros en juin 2013

On pourra sans doute parler du mois de juin 2013 comme un très bon cru pour le capital risque français. En un mois, les startups du digital en France ont levé 63,6 millions d’euros.

Au total, 34 opérations ont été recensées, contre 22 tours de table effectués par les acteurs du web français, en mai 2013, pour un montant global de 29 millions d’euros.

Sur la période, la plus grosse levée de fonds revient au spécialiste du e-tourisme.
Planetveo. Positionnée sur le secteur depuis 2007, la société a finalisé un tour de table conséquent de 15 millions d’euros auprès d’Iris Capital et du fonds Gimv.

Dirigé par Geoffroy de Becdelievre, Planetveo se présente comme un spécialiste du voyage sur-mesure et propose près de 50 destinations. Cette augmentation de capital porte le montant total des fonds levés à 18,5 millions d’euros. En 2013, la société vise un chiffre d’affaires de 60 millions d’euros.

On retrouve ensuite le tour de table de 6,25 millions d’euros du bordelais AT Internet.

 Déjà présent dans 20 pays, le spécialiste du web analytics a signé des contrats importants en Russie, en Allemagne, dans les pays nordiques, au Brésil et en Asie du sud-est.
 

Photo : Shutterstock

L’objectif désormais est bien de cibler les pays émergents. Pour 2013, l’éditeur de solutions décisionnelles anticipe une progression du chiffre d’affaires de plus de 20%.

Spécialiste de la gestion multi-cloud, eNovance vient, pour sa part, de finaliser une augmentation de capital de 6 millions d’euros et monte ainsi sur la troisième marche du podium.

Au total, au cours du mois de juin 2013, plus de 15 opérations étaient supérieures ou égales au million d’euros.
Le e-commerce, e-tourisme compris, fait preuve du plus grand dynamisme avec 15 levées de fonds répertoriées et près de 36 millions d’euros levés.    Source : Juliette Raynal 28/06/2013 http://frenchweb.fr/
 

DR

Le chiffre d’affaires des startups en hausse de 40% en 2012

L’association France Digitale publie un baromètre annuel sur la performance économique et sociale des startups numériques.

Ce baromètre, réalisé en partenariat avec EY (Ernst&Young), a interrogé 125 startups du digital financées par le capital risque, dont la création remonte à 8 ans en moyenne. Les résultats obtenus portent sur la période 2011–2012.

Globalement, l’année 2012 a été fructueuse pour les jeunes pousses du numérique, dont le chiffre d’affaires a augmenté de 40%.

Une croissance réalisée en France, mais aussi et de plus en plus au-delà des frontières : entre 2011 et 2012, le chiffre d’affaires total de ces startups en Europe a augmenté de 79 millions d’euros, et de 48 millions à l’international.

Le baromètre met en évidence les résultats très positifs des startups en ce qui concerne l’emploi :

• Augmentation de 25% des effectifs entre 2011 et 2012

• Les CDI représentent 89% des postes

• CDI et CDD confondus représentent 94% des postes

• Près d’un salarié sur 6 a été embauché directement à la sortie de son école`

Autres données-clés :

• 41% du capital des entreprises interrogées est détenu par les dirigeants et les salariés

• Le rapport moyen entre le salaire des dirigeants et le salaire moyen est inférieur à 3

Sources :   http://www.francedigitale.org/ et Alexandra Bensoussan-Sureau / 2 juillet 2013  http://frenchweb.fr

 

Pacte « Pen Breizh » :
500 emplois pour la Bretagne numérique

Identifier, former et accompagner 500 chômeurs vers les métiers du numérique : c'est l'objectif du "Pacte Pen Breizh".

La Bretagne numérique

Saviez-vous que c'est en Bretagne que sont nés les célèbres formats JPG, MPG et MP3 ?

Le numérique, en Bretagne, progresse de manière spectaculaire : entre 2005 et 2010, le secteur a connu une croissance de plus de 25%.

Grandes entreprises, PME innovantes, technopoles créateurs d'emplois, laboratoires de recherche de pointe… c'est un véritable écosystème qui existe dans la région aujourd'hui.

Avec, notamment, des technopoles tels que Images & Réseaux ou Rennes Atalante, la région est devenue un leader des réseaux très haut débit, de la TNT et de la 3D.

Cette excellence est un fort atout pour l'emploi : la Bretagne compte actuellement plus de 42 000 emplois dans ce secteur.

Mais ce dynamisme est menacé : aujourd'hui, les profils technologiques sont la deuxième catégorie la plus difficile à trouver pour les recruteurs de la région.

La MEITO (Mission pour l'électronique, l'informatique et les télécommunications de l'Ouest) a tiré la sonnette d'alarme : les formations ne sont plus adaptées aux besoins des entreprises régionales, mettant en péril leur compétitivité.

Ce danger frappe l'ensemble de l'économie régionale : en Bretagne, une PME sur cinq - tous secteurs confondus - déplore un manque de connaissances technologiques qui freine l'innovation.

Il y a urgence à définir des solutions adaptées : au niveau mondial, on estime que 90 % des emplois feront appel à des compétences technologiques en 2015…

C'est à ces défis que le Pacte Pen Breizh souhaite répondre.

Pacte « Pen Breizh » : les grandes étapes

ManpowerGroup, Pôle Emploi et Bretagne Développement Innovation, avec le soutien de la Région Bretagne, s'associent pour identifier, former et accompagner plus de 500 demandeurs d'emplois dans le secteur des technologies de l'information et de la communication.

Myriam KISS. Anild 04/2013
 

 

ENQUETE SUR LES COMMUNITY MANAGERS EN FRANCE.

RESULTATS

L’enquête annuelle de RegionsJob et ANOV AGENCY sur les Community Managers en France s’est déroulée du 12 avril au 8 mai 2012.

577 professionnels ont répondu aux questions sur ce métier.

Les résultats permettent de définir de manière plus précise le rôle du community manager, son intégration dans l’entreprise, ses tâches quotidiennes mais aussi son salaire, son parcours ou encore ses outils. Les enseignements à tirer sont riches. Nous vous proposons de découvrir les résultats.  Bonne lecture !

Le profil-type du Community manager

Le CM-type est selon l'enquête une femme (52%) âgée de 26 à 35 ans (45%) habitant en région parisienne (49,6%). Elle dispose d’un Bac+5 (53%) obtenu dans la communication (40%).

Elle n’a pas débuté à ce poste (65%) mais bien souvent comme chargée de communication (25%) et a débuté le community management il y a un an ou moins (49%). Bonne nouvelle, elle est en CDI (47%).

Pas de grande surprise concernant son profil donc, mais de nombreuses informations intéressantes. Un chiffre peut ainsi paraître surprenant, la majorité des freelances dans ce domaine (52%) n’ont jamais travaillé à ce poste pour une entreprise.

Et 41% de ceux qui ont connu une première expérience ne seront pas restés plus d’un an dans l’entreprise en question… Le community management, nouvel Eldorado ?
 

Environnement professionnel et recrutement

On aurait pu penser que les réseaux sociaux étaient la principale source d’embauche pour les Community Managers, mais ils arrivent qu’en troisième position (12%), derrière les jobboards (23%) et la cooptation (20%).

Parmi les réseaux, Twitter se détache très largement, avec près de la moitié des recrutements dans ce domaine.

Les PME sont les plus gros employeurs de CM, regroupant 27% des personnes en poste, devant les agences digitales (15%). La moitié des personnes interrogées travaillent dans le service communication.

Côté secteurs, c’est la communication et les médias qui dominent (20%) devant l’informatique et les télécommunications (15%). Notons que dans 70% des cas, le Community Manager est seul dans son entreprise.

  Le salaire

Voilà une question qui fait beaucoup parler ! Alors, combien ça gagne un CM ? Le salaire médian observé est de 25 KE brut par an. 73% gagnent moins de 30 KE brut.

Il a tendance à augmenter en fonction du diplôme, mais c’est surtout l’expérience qui compte. 48% des community managers qui ont 5 ans ou plus d’expériences gagnent ainsi plus de 40 KE brut par an.

Si les différences entre hommes et femmes sont peu visibles, mieux vaut travailler dans une entreprise de plus de 250 salariés, c’est celles qui rémunèrent le plus, avec 47% de salariés CM gagnant plus de 30 KE brut par an.

Côté freelances, on ne peut pas dire que les missions soient très bien rémunérées. 77% des personnes interrogées facturent ainsi moins de 400 euros par jour, 44% moins de 200.

Travail au quotidien

93% des community managers travaillent sur des communautés hébergées sur les réseaux sociaux, ce qui peut sembler logique.

Le B to C (85%) occupe une place prépondérante, loin devant le B to B (51%).

Les communautés provenant du Tourisme et des loisirs sont les plus représentées, 34% des CM travaillant (entre autres) dans ce domaine.

Les activités les plus chronophages sont l’animation de communauté, la veille et la rédaction de contenu. Twitter et Facebook tiennent le haut du pavé en fréquence de publication.

C’est le cas aussi pour les freelances, qui sont 95% à proposer des prestations de modération ou d’animation de pages Facebook et 84% de comptes Twitter.

Côté outils, Google tient le haut du pavé avec Analytics (75%), Alertes (70%) et Google Docs (44%). Notons au passage que 80% des CM continuent leurs missions en dehors de leurs heures de travail.

Importance stratégique

L’objectif principal des Community Managers est d’augmenter la notoriété de la marque (84%) devant l’acquisition de nouveaux clients (70%) et leur fidélisation (67%).

Par ailleurs, 79% des CM estiment que leur travail est mieux compris depuis un an par leur entreprise ou leurs clients.

Une bonne nouvelle ! Ils sont également 83% à se sentir pleinement intégrés sur leur lieu de travail. Par contre, 22% seulement estiment que leur employeur recrutera à ce poste dans l’année qui vient.

Merci à Christophe de Kriisiis et Djivan de My Community Manager pour leurs relais de l’enquête !

Télécharger gratuitement  l'enquête sur l’espace RegionsJob dédié aux études.

http://www.slideshare.net/captainjob/les-community-managers-en-france-2012?ref=http://www.blogdumoderateur.com/enquete-sur-les-community-managers-en-france-les-resultats/

Myriam KISS. Anild 07/2012

Web et high-tech

Crowdsourcing : intégrer le client au coeur de son business model

Intégrer le client, le consommateur, la foule au coeur de son modèle, c'est le principe du crowdsourcing.
Démonstration.

Le crowdsourcing, ou quand la foule devient fournisseur

Effet de groupe. On connaissait le B to C, le B to B... voici qu'arrive le C to B to B. Derrière cette formule barbare se cache le futur de la relation et de l'intégration client : le crowdsourcing.

Le principe est simple. Intégrer le client, le consommateur, la foule au coeur de son business model. Que ce soit en termes de créativité, de financement, d'information ou d'innovation, l'effet du groupe est un moyen moderne de définir une offre, trouver un nouveau produit, financer un projet ou répartir une tâche complexe entre plusieurs compétences. La puissance du groupe, anonyme ou non, permet de dégager des tendances (création de produits), mais aussi de compiler des données.

Quand les automobilistes envoient des coordonnées GPS de leur smartphone à Google, celui-ci est capable, grâce à un algorithme, de calculer des vitesses de déplacement et donc de définir les fameuses informations sur le trafic routier que l'on peut retrouver sur les cartographies du géant américain. C'est aussi cela le crowdsourcing, une masse d'information qui crée donc une nouvelle information.

Faire travailler la foule !

Théorisé aux Etats-Unis au début des années 2000, encore relativement confidentiel en France, le crowdsourcing s'est pourtant trouvé un business model... à moindres frais. En jouant sur l'appétit des internautes pour les tâches collaboratives et créatrices, les entreprises qui se sont lancées sur le secteur ont vite compris qu'elles pouvaient faire travailler la foule, avec, pour les meilleurs, des primes ou des cadeaux, et, pour les autres, la reconnaissance des pairs et de la communauté.

 

 

L'Entreprise vous propose de découvrir trois modèles, à trois stades différents de développement. Eyeka, Citizenside et Kisskissbankbank.

Achats groupés, boom ou bulle ?

Dans le sillage du leader américain Groupon, les sites d'achats groupés se sont multipliés.

Ouvert en février 2010, le français Citydeal (200 salariés) s'est fait racheter cinq mois plus tard par son concurrent d'outre-Atlantique. Derrière Groupon, d'autres petits français se sont lancés. Comme Bon-Privé, né en même temps que Citydeal. "L'achat groupé, c'est avant tout du marketing". Il ne s'agit pas d'envoyer chez les commerçants des clients "discount"", explique David Vanek, cofondateur du site.
 

Plus étonnant, l'achat groupé se thématise.

Ainsi, Automodeal, premier site dédié à l'automobile, propose depuis le mois de mai de faire bénéficier ses membres de 50 % de réduction sur le carburant, le contrôle technique, l'assurance, le lavage...

Sans oublier les développements d'applications sur smartphones. Ainsi, l'exploitant de solutions de shopping Montecinto a lancé cet hiver Dealy, premier agrégateur international de deals.

Disponible dans 11 pays, Dealy propose gratuitement une sélection géolocalisée de deals d'une cinquantaine de sites, parmi lesquels Groupon, Kgbdeals, Bon-Privé, Restoprivé ou Dealissime.

Source :  Sébastien Pommier. LEntreprise.com

 

La Chambre Professionnelle des Métiers du Numérique

BAROMETRE    Les dirigeants et leur vision du numérique

Evaluer la maturité numérique des dirigeants, et la place qu’elle prend dans leurs organisations et leurs stratégies, c’est l’objectif d’un nouveau baromètre réalisé par IDC France, pour Syntec Numérique.

Les résultats sont assez surprenants, ils montrent une certaine prise de conscience concernant le numérique et ses potentiels pour les entreprises.

Il s’agit de tous ceux et celles qui rendent possibles la réalisation technique d’un site web, l’acheminement des données dans les meilleures conditions, la facilité de la navigation, l’évolution des sites, l’organisation de l’information, la création et le design, marketing internet...

Avec l'émergence de l'Internet mobile et l’essor du e-commerce, le Web est un secteur très dynamique.

Et à mesure que se créent de nouveaux services et de nouveaux usages d'Internet, de nouvelles compétences et de nouvelles formations sont requises. Il n’est pas toujours évident pour les RH confrontés à cette forte croissance d’englober la diversité des activités et des métiers du web et d'y répondre...

 

Génération Y : Ils ont moins de 30 ans et leurs attentes vis-à-vis de l'entreprise déstabilisent plus d'un manager. Pour autant, les jeunes de la génération Y sont les pépites de demain. Il est essentiel pour une PME d'apprendre à les apprivoiser.

Ne pas oublier les "seniors" qui ont des compétences en  matière de nouvelles technologies, en plus de leur savoir-être. Compétences bien utiles en entreprises...

Panorama des profils les plus demandés

• Développeurs Web

• Chefs de projet technique

• Responsables de Maîtrise d'Ouvrage

• Développement Multimédia et Mobile

• Intégrateurs XHTML / CSS / AJAX

• Administrateurs Systèmes et Réseaux Web

• Architectes Web

• Gestionnaires de Base de données

• Spécialistes en Qualité et test logiciels.

        Développeur web

Le développeur web réalise l’ensemble des fonctionnalités d’un site Internet. Il définit et met en œuvre une solution technique pour concevoir des sites sur mesure ou adapter des solutions techniques existantes.  Le développeur est en charge de :

• Développer, tester et valider toutes les fonctionnalités techniques du site.

• Assurer le support technique tout au long de la vie du site Internet

• Corrections des problèmes remontés par le client.

Compétences techniques

• Maîtriser les technologies du Web et les outils de développement. (PHP, ASP.NET, Java, SQL…)

• Appliquer les techniques de conception, de modélisation et d’architecture d’application

• Connaître et savoir utiliser des outils comme les CMS, les Frameworks

• En cas de problème sur un site Internet, être en mesure de trouver l’origine du problème, afin de le rectifier sans pour autant interrompre le fonctionnement du site.

Le Bachelor Développement et Technologies du Web de SUP’Internet, en autres, est une formation qui permet d’occuper ce poste.

Responsable MOE

Le responsable MOE (maîtrise d’œuvre) assure la réalisation technique d'un projet web. Le projet qu’il mène s’appuie sur le cahier des charges fonctionnel de la maîtrise d’ouvrage (MOA) qu’il va convertir en cahier des charges technique.

Compétences techniques

• Maîtriser à son plein potentiel les technologies du Web et ses langages.

• Avoir une excellente compréhension de l’univers Internet et de ses enjeux socio-économiques

• Connaître l’environnement technique de l’entreprise (Réseaux, serveurs, matériel, applications)

• Être moteur dans une équipe, savoir la fédérer autour du projet et la gérer.

• Piloter un projet : gérer un budget, conduire des réunions, anticiper les problèmes techniques et humains.

Tous les Bachelors de SUP’Internet, entre autres,  sont des formations adaptées pour ce type de poste

Responsable MOA

Le responsable maîtrise d’ouvrage (MOA) est le chef de projet fonctionnel web. C’est-à-dire qu’il aide son client à définir ses besoins, et les traduit « fonctionnellement » dans un cahier des charges. Ce cahier des charges est ensuite traduit « techniquement » par la maîtrise d’œuvre (MOE).

Dans un souci de dialogue constant entre la MOE et le client, il veille à l’adéquation entre le « besoin exprimé par le client » et la « réponse technique de la MOE ». Il est responsable du budget prévisionnel du projet.

C’est lui qui veille au respect des trois paramètres Coût/Délais/Qualité.

Compétences techniques

• Maîtriser les environnements éditoriaux et techniques du Web.

• Manipuler le vocabulaire propre à la MOE et à la MOA, ses codes, ses évolutions juridiques, ses outils.

• Utiliser les logiciels de conduite de projet (MS Project, Gant Project, PS Next…)

• Savoir coordonner plusieurs équipes dans lesquelles de nombreux corps de métier se mêlent.

Les Bachelors Développement et Technologies du Web et Business et Marketing Internet de SUP’Internet, entre autres, sont des formations permettant de remplir ces fonctions.
 

Développeurs multimédia et mobile

Le développeur multimédia conçoit des produits et services multimédia afin de rendre les sites plus interactifs. Il est en charge de développer, tester et valider toutes les fonctionnalités multimédia du site.

Le développeur multimédia possède un sens esthétique et une bonne connaissance des règles d’ergonomie. Les différents supports sur lesquels il peut travailler sont des animations, de la musique, des vidéos… .

Compétences techniques

• Comprendre les contraintes du projet (Délais, budget, abstraction des spécificités techniques) à partir d’objectifs orientés communication.

• Maîtriser les techniques de conception et de développement de site Web (environnement de développement, langages, algorithmique, programmation multimédia, culture générale informatique).

• Préconiser une solution technique en fonction d’une analyse de besoins fonctionnels.

• Utiliser les technologies du multimédia Internet (ActionScript, .NET, Java…) et leurs outils associés.

Le Bachelor Création et Design Web de SUP’Internet, en autres, est une formation qui permet d’occuper ce poste.

Intégrateur Web

L’intégrateur web est chargé de produire, traduire et adapter les maquettes de sites Web en langage informatique. Il compose la mise en page d’un site web en y assemblant tous les éléments comme des textes, des images et des sons. Il s’appuie sur le langage informatique HTML (Hyper Text Mark up Language).

A ce titre, l’intégrateur web est en charge de :

• Découper, monter et intégrer des pages en HTML/CSS, XHTML.

• Maintenir la compatibilité entre les navigateurs (Firefox, Chrome, Internet Explorer, Safari…).

• Rendre le site accessible aux handicapés.

• Optimiser le référencement (être au top dans les moteurs de recherche).

Compétences techniques

• Connaître les règles et les normes en termes d’accessibilité, d’ergonomie et de référencement.

• Maîtriser les technologies du Web (XHTML, JavaScript, AJAX, XML, SQL) ainsi que les outils d’édition de code les outils de traitement d’images, Flash, les CMS…

• Cultiver sa curiosité sur l’évolution graphique de l’environnement Web.

• Être polyvalent : Gérer deux domaines de métier du Web (Développement et Design).

• Connaître les caractéristiques typiques de chaque navigateur : veille technologique permanente.

Le Bachelor Développement et Technologies du Web de SUP’Internet, entre autres, est une formation qui permet d’occuper ce poste.
 

Gestionnaire base de données

Aujourd’hui, les données représentent une grande part des ressources d’une entreprise. Produits, services, contacts… y sont regroupés. L’administrateur de base de données gère et exploite ces données provenant de sources informatiques.

Grâce à lui, les requêtes qui servent à extraire les informations de la base sont plus rapides et plus efficaces.

L’administrateur de base de données est en charge de :

• Mise en place de systèmes de gestion de bases de données (SGBD) et exploitation des outils associés.

• L’évolution technique des systèmes et des outils de développement.

• Gérer, ranger et protéger les données.
   

Compétences techniques

• Comprendre l’environnement de développement et d’exploitation des logiciels.

• Maîtriser un ou plusieurs Systèmes de Gestion de Base de Données - SGBD (Oracle, Sybase, SQL Server, MySQL…), le langage de requête SQL et les outils d’accès aux bases de données.

• Connaître les technologies de classification et d’indexation, et les principes de la communication relationnelle et technologique.

• Appréhender les règles de sécurité informatique, de formats de données, des procédures d’échanges.

Le Bachelor Développement et Technologies du Web de SUP’Internet, entre autres, est une formation qui permet d’occuper ce poste.

CREATION & DESIGN WEB

Les métiers

On sait que la présentation des pages web, l’intérêt que l’on y prend, l’attention que l’on y porte résultent d’un travail très professionnel de graphisme, de mise en page, d’illustration et d’animation dont la mise en oeuvre est très spécifique et évolutive.

De même, la réalisation des contenus tant en vidéos, en illustrations qu’en textes requiert des compétences adaptées au milieu auquel elles s’appliquent.

Dans cette catégorie se rangent :
 

• Les webdesigners

• Les développeurs-animateurs flash

• Les illustrateurs-animateurs 3D

• Les ergonomes

• Les webmasters éditoriaux et graphiques

• Les architectes de l'informations

• Les games designers web

• Les journalistes en ligne.

On sait que la présentation des pages web, l’intérêt que l’on y prend, l’attention que l’on y porte résultent d’un travail très professionnel de graphisme, de mise en page, d’illustration et d’animation dont la mise en oeuvre est très spécifique et évolutive.

De même, la réalisation des contenus tant en vidéos, en illustrations qu’en textes requiert des compétences adaptées au milieu auquel elles s’appliquent.
 

 Webdesigner

Le webdesigner est chargé de réaliser la conception d’une interface web : son interactivité avec l’utilisateur, l’organisation cohérente de ses pages, sa navigation à la portée de tous.

Le webdesigner intervient dès le début du projet, il élabore la maquette et produit les différents éléments graphiques du site.

À la fois artiste et informaticien, il conçoit l'identité visuelle et la charte graphique des sites sur lesquels il travaille.

Le webdesigner doit valoriser l'image de l'entreprise grâce aux éléments graphiques du site et permettre ainsi de procurer un sentiment de confiance à l'utilisateur.

Compétences techniques

• Connaître le graphisme orienté Web : ses règles, ses techniques, ses contraintes.

• Être familier des technologies Flash, Print, 3D... Et du design sonore, du référencement, du marketing et de la communication.

• Maîtriser les logiciels graphiques (Photoshop, Illustrator, Dreamweaver, Flash…).

• Savoir développer sur le Web : (X)HTML, CSS…

Le Bachelor Création et Design Web de SUP’Internet, entre autres, est une formation qui permet d’occuper ce poste.

Développeur animateur Flash

Le développeur animateur Flash anime les éléments graphiques et en développe les fonctionnalités. Il maîtrise le logiciel d'animation Flash et le langage qui lui est associé : l'ActionScript.

Le développeur animateur Flash est chargé de réaliser des sites web entièrement en Flash (notamment des mini-sites promotionnels) mais il intervient aussi pour mettre en place les quelques éléments Flash d’un site web ou pour concevoir, différentes applications interactives comme des bannières, des barres de navigation animées, etc...

Compétences techniques

• Comprendre et identifier les besoins des clients : interactivité avec l’internaute, possibilités de création.

• Cultiver son sens créatif : élaborer une charte graphique cohérente avec les valeurs du client.

• Maîtriser les techniques de conception, de modélisation et d’architecture d’applications Flash.

• Appréhender les enjeux du Web : Social Networks, Rich Media...

• Utiliser de manière soutenue des technologies d’applications multimédia (ActionScript2, ActionScript3).

• Savoir imaginer et créer une identité graphique.

Le Bachelor Création et Design Web de SUP’Internet, entre autres, est une formation qui permet d’occuper ce poste.
 

  Illustrateur et Animateur 3D

Modélisateur animateur

Le modélisateur animateur est un expert de la palette graphique, spécialisé dans la traduction des messages en images qu’il peut mettre en mouvement.

Son objectif : tout mettre en œuvre pour attirer l’attention de l’internaute.
 

Le modélisateur animateur 3D est un dessinateur dont l’outil de travail est l’ordinateur : il crée et manipule des images numériques en 2D et en 3D, qui lui permettent d’illustrer tout support : univers web, site internet, site intranet, extranet, jeux vidéo, newsletter, publicité…

Ses réalisations sont destinées à la publication informatique (pages web et documents électroniques) mais peuvent aussi être destinées à des domaines traditionnels de l’illustration : l’édition et l’imprimerie (brochures, dépliants, plaquettes, catalogues…).

Compétences techniques

• Connaître les principes de la communication relationnelle et technologique, ainsi que les différents types de publication (offline / online).

• Comprendre son client et son univers : Internet, jeux vidéo, publicité, édition, presse…

• Maîtriser les outils du multimédia et de l’animation : Flash, Dreamweaver, Illustrator, Xpress, Photoshop…

• Adopter un fort esprit créatif et développer ses compétences dans les techniques artistiques traditionnelles : dessin, peinture, aquarelle, gravure, collage…

Le Bachelor Création et Design Web de SUP’Internet, entre autres, est une formation qui permet d’occuper ce poste.

Ergonome Web

L’ergonome cherche à améliorer les conditions de travail, il étudie les relations de l’homme et de son environnement. Dans le cas de l’informatique et de la communication, l’ergonome Web travaille à rendre les interactions Homme-Machine plus efficaces.

Deux critères définissent l’ergonomie d’une interface web :

• L’utilité, c’est-à-dire dans quelle mesure elle répond aux besoins des utilisateurs.

• L’utilisabilité, c’est-à-dire la simplicité d’utilisation de cette interface.

Enfin, il est en charge de rendre accessible les sites aux handicapés visuels et neurologiques, conformément aux normes du W3C.

Compétences techniques

• Développer ses connaissances en psychologie cognitive et comportementale liées aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC).

• Appréhender des contraintes juridiques et techniques d’Internet.

• Être familier des techniques d’élaboration et d’ergonomie d’un site Web.

• Connaître les points critiques qui définissent l’ergonomie d’un site Web en fonction du public visé.

• Maîtriser à son plein potentiel les méthodes et outils d’analyse, d’ergonomie et d’IHM.

Le Bachelor Création et Design Web de SUP’Internet, entre autres, est une formation qui permet d’occuper ce poste.

Webmaster éditorial et graphique

Le webmaster est responsable d'un site internet ou intranet. Il gère tout ou une partie de :

• La conception du site.

• Son développement, sa mise en place et son suivi technique.

• Son graphisme.

• Son animation éditoriale.

• Son référencement (Etre au top dans les moteurs de recherche).

Il existe plusieurs types de webmasters :

• Le webmaster-éditorial qui se concentre sur le contenu du site (articles, blogs…).

• Le webmaster-développeur qui s’assure du bon fonctionnement du site (fiabilité, fluidité…).

• Le webmaster-infographiste qui s’attache à développer l’aspect graphique du site (animations, identité visuelle…).
   

Compétences techniques

• Connaître les outils techniques et graphiques du Web, et les techniques d’encadrement d’équipe.

• Utiliser régulièrement les logiciels de publication informatique.

• Maîtriser la plupart des techniques de programmation et les langages du Web, ainsi que les techniques multimédia.

• Être polyvalent et organisé pour maintenir à jour tout le panel de connaissances nécessaire au métier.

Le Bachelor Création et Design Web de SUP’Internet, entre autres, est une formation qui permet d’occuper ce poste.
 

Architecte de l'information

L’architecte de l’information travaille sur l’organisation des contenus, les cinématiques (enchaînement des pages entre elles) et sur l’interface visuelle.

Il garantit la cohérence du site et optimise la navigation des utilisateurs.

Sa mission : rendre l’information accessible tout en maintenant une ergonomie optimale.
Il facilite également le repérage du site par les moteurs de recherches, notamment en choisissant des intitulés de rubriques et de pages adaptés.

Compétences techniques

• Connaître l’univers du marketing et de la communication, les sciences humaines, l’art graphique, l’univers du web, le référencement.

• Maîtriser les logiciels de storyboarding (Visio, Illustrator…) et de présentation (type PowerPoint).

• Disposer de fortes connaissances techniques dans le Web.

• Savoir utiliser régulièrement les outils de CMS, de bureautique et de création de maquette.

Le Bachelor Création et Design Web de SUP’Internet, entre autres, est une formation qui permet d’occuper ce poste.
 

Game designer web

Dans le monde des jeux vidéo sur le Web, le Game Designer met en place la charpente du jeu, alliant logique et interactivité afin de réaliser un jeu attractif et cohérent. Ce métier demande une très grande rigueur car c’est dans ce secteur où les plus petites erreurs peuvent devenir les plus critiques pour la réussite du jeu.

Le Game Designer est chargé de :

• Définir en accord avec le scénariste, la trame de l’histoire du jeu et en conduire les animations graphiques et les dialogues.

• Imaginer et concrétiser les personnages acteurs du jeu, leur apporter une identité et des traits qui leur sont spécifiques.

Compétences techniques

• Comprendre les métiers qui rentrent en synergie totale dans l’élaboration d’un jeu vidéo (graphiques, techniques, managériaux) et faire le lien entre ces différents services.

• Développer sa sensibilité face aux jeux vidéo : identifier les points critiques aux yeux du public visé.

• Maîtriser à son plein potentiel tous les outils de l’animation et du multimédia.

Le Bachelor Création et Design Web de SUP’Internet, entre autres, est une formation qui permet d’occuper ce poste.
 

Journaliste en ligne

Le journaliste en ligne utilise les technologies du web pour témoigner, communiquer et informer. Il effectue des recherches, des enquêtes et prépare des interviews. Il rédige et crée des contenus et contribue à la diffusion des informations.

Outre une excellente culture générale et une aisance rédactionnelle poussée, sa mission implique la compréhension des attentes des différents lecteurs surfeurs.

Le journaliste en ligne est en charge de :

• Analyser et synthétiser les renseignements rassemblés.

• Proposer et rédiger des articles au quotidien.

• Rester cohérent avec la ligne éditoriale et la stratégie générale du site.

• Exploiter le potentiel du multimédia : texte, son, image, vidéo.
   

Compétences techniques

• Être familier avec les principes de publication offline et online.

• Développer sa culture générale et l’apprentissage des règles de lecture imposées par l’écran.

• Disposer de très fortes qualités rédactionnelles dans le monde du Web : savoir être clair, complet tout en étant concis, réaliser des articles de fond et des dossiers.

• Maîtriser à son plein potentiel les logiciels de bureautique.

• Posséder une capacité d’analyse et de synthèse, ainsi que qu’un sens poussé de la communication.

Le Bachelor Création et Design Web de SUP’Internet, entre autres, est une formation qui permet d’occuper ce poste.

Marketing internet

Les métiers

Les métiers du business et du Marketing Internet sont déterminants car ils vont garantir le développement économique, la viabilité et la performance du site :

• assurer les aspects business, mettre le site en phase avec les attentes commerciales, le rendre visible, accessible en permanence, augmenter ses performances en termes de référencement, d’accessibilité, de maniabilité, de praticité, d’ergonomie, analyser, suivre le trafic, le public, la demande et la vie des produits, faire le lien entre producteurs et acheteurs, donner au monde économique les outils de suivi.

Ils assurent en fait le lien entre le site, sa vie interne et le monde extérieur. Ils sont le maillon essentiel dans la réussite du site.

• Les e-marketeurs

• Les traffic managers

• Les community managers

• Les responsables CRM et e-mailing

• Lesconsultants e-business

• Les référenceurs et experts SEO

• Les acheteurs d'espaces publicitaires

• Les PR digital managers

• Les chefs de produits web

• Les média / web planneurs

        
Webmarketeurs

Le Webmarketeur élabore la stratégie commerciale et marketing de l'entreprise via le Web. Il doit identifier les demandes du consommateur sur Internet, proposer les réponses et les mettre en œuvre, gérer les retours et les réactions, fournir des rapports de synthèse et des analyses de résultats de ces réponses.

Il fixe les objectifs à atteindre et les moyens à mettre en place, après analyse et évaluation des différentes composantes du marché.

Le Webmarketeur mesure les tendances du marché ainsi que ses concurrents dans son domaine d'activité. Il identifie les nouveaux médias interactifs mais également le offline (TV, radio, journaux, affichage publicitaire...).
 

Compétences techniques

• Connaître la démarche de marketing stratégique, ainsi que les outils du marketing opérationnel traditionnel.

• Maîtriser les méthodes d’analyse marketing (études quantitative et qualitative)

• Pratique des outils du marketing et de la communication orientés Internet : référencement, affiliation, partenariat, e-Mailing, blogs…

• Exploiter le potentiel des technologies du Web, et les traduire en force marketing.

Le Bachelor Business et Marketing Internet de SUP’Internet, entre autres, est une formation qui permet d’occuper ce poste.

Traffic manager

Le Traffic Manager (ou analyste de trafic) étudie la performance d’un site Internet en mettant en place des outils et des indicateurs statistiques afin d’analyser l’audience (le « Traffic »).

Il définit des tendances de fréquentation du site, et élabore des préconisations permettant de comprendre en quoi et pourquoi le site fonctionne bien ou mal.

Le Traffic Manager observe le comportement de l’internaute, et en déduit des recommandations qui aident à la fois à améliorer la satisfaction du client et à faire évoluer le site pour mieux répondre aux objectifs de la stratégie de communication web.

Compétences techniques

• Connaître les stratégies de communication sur le Web.

• Anticiper les besoins des demandeurs internes (périmètre d’activité, compétences).

• Maîtriser les méthodes statistiques, les techniques rédactionnelles et les logiciels spécifiques au référencement.

• Identifier les acteurs-clés de l’entreprise pour le site Internet, pour faire fonctionner les différents corps de métier en totale synergie.

Le Bachelor Business et Marketing Internet de SUP’Internet, entre autres, est une formation qui permet d’occuper ce poste.
 

Community manager

Le Community Manager est un expert des communautés web. Son rôle : fédérer une communauté d'internautes autour d'un intérêt commun et animer les échanges sur ce thème. Le Community Manager a pour première mission de développer la présence de l'organisation (marque, association, personnalité...), sur les médias sociaux.

Outre l'intérêt qu'il porte à la communauté dans son ensemble, il doit être attentif à chaque individu.

Réactif et proactif, il doit savoir repérer les membres actifs de la communauté : contributeurs et prescripteurs qui créent de la valeur ajoutée pour l'ensemble des membres. Il relaie les contributions, critiques, avis, idées et suggestions des membres.

Compétences techniques

• Être familier des règles d’utilisation des réseaux sociaux et de la dynamique virale du Web communautaire.

• Pouvoir coopérer à distance, et anticiper les signaux des tendances positives et négatives de manière proactive.

• Maîtriser à son plein potentiel les outils d’activité et de reporting (statistique, mesure de l’e-réputation…)

Le Bachelor Business et Marketing Internet de SUP’Internet, entre autres, est une formation qui permet d’occuper ce poste.

Responsable CRM et e-mailing

Le responsable e-CRM a un gout prononcé pour le marketing et les statistiques, et doit gérer au mieux les opérations de « datamining » (exploration des données).

 

• Connaître le principe des bases de données, savoir les exploiter pour faire du datamining, et de l’e-Mailing commercial.
• Maîtriser à son plein potentiel les statistiques et le Webmarketing.
• Chercher l’innovation et ainsi tirer vers le haut sa stratégie pour manager des équipes marketing.
• Appréhender son propre travail : auditer ses propres campagnes et établir des indicateurs de performance.

Le Bachelor Business et Marketing Internet de SUP’Internet, entre autres, est une formation qui permet d’occuper ce poste.

Consultant e-business

Le consultant web exerce une fonction de conseil et d’accompagnement. Il propose des solutions à ses clients sur la manière d’optimiser les nouvelles technologies Internet dans l’entreprise (Internet, Intranet, Extranet, solutions web).

• La réalisation du diagnostic sur l’utilisation des technologies du web dans l’entreprise.
• La recommandation de grandes orientations technologiques en cohérence avec la stratégie de l’entreprise.

• La mobilisation et du support des différents acteurs impliqués dans le projet (MOA/MOE/Utilisateurs).
   

Compétences techniques

• Développer au maximum ses connaissances dans plusieurs secteurs de l’informatique : le Web, la sécurité, les processus de management, les réseaux…

• Maîtriser les risques liés à l’informatique et la protection des données.

• Être pédagogue : savoir former des équipes sur des nouveaux outils et des nouvelles technologies.

Le Bachelor Business et Marketing Internet de SUP’Internet, entre autres, est une formation qui permet d’occuper ce poste.

Acheteur d'espaces publicitaires

L’e-Publiciste achète de l’espace publicitaire pour le compte de ses clients : les annonceurs. Son rôle intervient quand le plan de communication (plan média) a été approuvé par la direction de l’agence et par l’annonceur.

Sa mission : accroitre la visibilité de l’entreprise et faire connaitre ses produits et ses services.
L’e-Publiciste choisit les emplacements les plus appropriés pour diffuser le message publicitaire au plus grand nombre de consommateurs possibles. Il doit optimiser le budget de campagne publicitaire qui lui est alloué et offrir le meilleur impact possible à ses annonceurs.

Compétences techniques

• Être familier avec les principes de publication offline et online technique et relationnel.

• Développer sa culture générale et l’apprentissage des règles de lecture imposées par l’écran.

• Maîtriser les techniques de publicité sur le Web et ses médias (Social Networks, blogs, podcast, Web TV…).

• S’adapter à des milieux différents, identifier pour chacun les caractéristiques des publics visés.

• Gérer un budget, et savoir négocier : proposer, décider, conclure.

• Utiliser de manière soutenue des outils de Médiamétrie / Tracking.

Le Bachelor Business et Marketing Internet de SUP’Internet, entre autres, est une formation qui permet d’occuper ce poste.

Dossier réalisé par Myriam KISS.  Anild - 02/2012

INFO PRATIQUE

« Le Groupe Ionis qui gère notamment dans le domaine des technologies numériques deux écoles : EPITECH et EPITA a décidé de lancer une nouvelle école SUP'INTERNET pour faire face aux besoins de qualifications des jeunes dans les nouveaux métiers de l'Internet. »

* L'École européenne des métiers de l’Internet (EEMI), nouvelle formation dédiée aux professionnels du Web.

* Avec le soutien de cinq entrepreneurs du Net français, HEC propose une chaire dédiée à l'e-commerce.

* Voir sur Internet, les écoles en régions.

   

Engager de vrais professionnels, opérationnels, au fait des évolutions technologiques, des pratiques Web, n'est pas si simple. Avec une croissance à deux chiffres, le secteur e-commerce peine à satisfaire ses besoins en ressources humaines, d’autant que les métiers se sont spécialisés et les compétences se sont compartimentées.  C’est pourquoi les recruteurs du web s’appuient sur tous les leviers : réseaux, blog, cooptation, base de données, bouche-à-oreille…

 
Le nouveau visage des Ressources Humaines du Web, nouvel atout.

Les départements Ressources Humaines des sites Web sont  de plus en plus mieux structurés.

La nouvelle économie a permis à de nouveaux métiers d'éclore, les jeunes sont aujourd'hui nombreux à être attirés par ces professions alliant technicité et créativité.

Mais les perles rares restent les profils seniors  R.H., particulièrement recherchés.

Avec l'explosion du secteur, les R.H des sites marchands ont dû s'adapter et  mettre en oeuvre des conditions financières attractives pour conserver leurs salariés les plus précieux.

Pour trouver les perles rares, ils se positionnent maintenant comme de véritables marques et n'hésitent pas à recourir aux nouveaux canaux "les réseaux sociaux" pour recruter.

E-commerce : créateurs d'emploi

Pour faire face à la progression du marché, les e-commerçants, créateurs de valeurs, deviennent créateurs d’emplois. Selon le club des DRH du net, le commerce électronique français représente 34000 emplois directs et 26000 emplois indirects, pour un total de 60000 emplois en temps plein.

Les emplois directs ont ainsi progressé de près de 10% sur un an. Attention à la destruction créatrice. Les emplois détruits et les emplois créés par le secteur, ne sont pas obligatoirement les mêmes.»

Myriam KISS.  Anild 02/2012