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Nous vous proposons un tour d'horizon de métiers, tous secteurs d'activité...
- Les métiers de la filière eau, assainissement, déchets et air (été 2015)
- Le secteur de la collecte, du tri et du recyclage (été 2015)
- Animatrice, animateurs (été 2015)
_ Chauffeur-livreur (juin 2015) le secteur recrute...voir développement ci-dessous
- Logisticien (ne)
- Cariste
- Chaudronnier
- Responsable du service de police municipale
- La propreté, des métiers clean
- Les métiers du secteur de la Viande
- Chef de produit Marketing
- Métiers de la Distribution
- Tertiaire : Secrétariat , Assistanat direction
- Assurance
- Secteur Commercial et Marketing
- Ingénieur en bureau d'études, exemple chez Eurocopter
- Métiers du cinéma d'animation
- Hôtellerie
- Monteur(se) graphiste vidéo
- Métiers du Numérique
- Agriculture : emplois saisonniers
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Le secteur de la collecte, du tri et du recyclage
Le recyclage est un secteur dans lequel il y a des belles perspectives, en termes de croissance et de postes. Le recyclage se définit comme une opération de valorisation des déchets, transformés en produits appelés matières premières secondaires (MPS) ou recyclées (MPR). Leur utilisation se généralise en raison du prix des matières premières et de leur rareté.
Aujourd’hui 43 % de la production industrielle des métaux ferreux et non ferreux, des papiers et cartons, du verre et des matières plastiques repose sur l’utilisation de ces matières. (Source : ADEME, « Le recyclage en France, Bilan annuel 2008 », Collection Repères.)
La Directive européenne 2008 / CE du Parlement européen et du Conseil relative aux déchets définit ainsi la valorisation :
« Toute opération dont le résultat principal est que des déchets servent à des fins utiles en substitution à d'autres substances, matières ou produits qui auraient té utilisés à une fin particulière, ou que des déchets soient préparés pour être utilisés à cette fin, y compris par le producteur de déchets ».
Au sommaire
La production de déchets ménagers et industriels suit une forte progression depuis l'avènement de l'ère industrielle. Collecter, trier, recycler sont des gestes quotidiens … L'activité de recyclage s'est fortement développée. Zoom sur les déchets et l'activité de revalorisation.
Le secteur, impacté par diverses évolutions législatives, réglementaires, économiques, technologiques et sociétales, doit savoir s'adapter pour faire faire face aux enjeux environnementaux.
Le conducteur d’engins réceptionne, identifie et effectue un contrôle de la marchandise à l’arrivée sur le site, en lien avec le chef d’équipe ou le responsable d’exploitation. Selon les produits gérés sur le site, il est amené à conduire différents types d’engins. Un métier qui nécessite pour les candidats l'obtention du CACES (Certificat d'Aptitude à la Conduite en Sécurité).
Le responsable de la collecte des déchets ménagers organise le ramassage et le tri des détritus sur l’ensemble de son territoire. Manager, il dirige et coordonne une équipe d’agents placée sous sa responsabilité. Il prend également en charge les opérations de valorisation des déchets.
Le responsable de site de traitement des déchets coordonne les différentes unités de traitement et de valorisation des déchets dont il a la charge. Il organise les opérations en fonction de la nature des déchets recueillis : enfouissement, incinération, compostage, transformation...
Le secteur de la collecte, du tri et du recyclage est accessible à tous. Les personnes sans qualification peuvent bénéficier de formations dispensées par l'entreprise d'accueil. Les évolutions de carrière sont possibles, via la mobilité interne.
En projet de reconversion ? Connaissez-vous les métiers des filières eau/assainissement/déchets et air ? Certains pôles emploi vous proposent un atelier spécifique à ces métiers qui a pour but de vous les présenter et, si vous êtes intéressé(e), pourquoi pas vous faire réfléchir à la manière d’intégrer cette voie !
La place occupée par l’environnement dans la société et l’économie a été réaffirmée.
Collecter, trier, recycler... Quelques définitions
La production de déchets ménagers et industriels suit une forte progression depuis l'avènement de l'ère industrielle. Collecter, trier, recycler sont des gestes quotidiens … L'activité de recyclage s'est fortement développée. Zoom sur les déchets et l'activité de revalorisation.
Recycler les déchets... pourquoi ?
Nous générons en permanence une multitude d'objets... et de déchets.
Depuis quelques années, de nombreuses politiques de recyclage et de valorisation des déchets ont été instaurées en Europe.
La mise en place de ces différents cadres réglementaires précisent les conditions de recyclage ainsi que les objectifs escomptés. La raison à la mise en place d'un cadre réglementaire ? Des raisons environnementales avant tout.
La réduction de déchets stockés en décharge ou encore la diminution des opérations d'extraction de matières premières limite, en effet, les risques de pollution de l'air et des sols.
Mais, le recyclage des déchets offre également d'importants avantages en termes économique et social : le développement d'une économie verte à l'échelon européen.
Un secteur en perpétuelle mutation
Le secteur, impacté par diverses évolutions législatives, réglementaires, économiques, technologiques et sociétales, doit savoir s'adapter pour faire faire face aux enjeux environnementaux.
Confrontée à la crise financière, à une fragilisation des marchés et au ralentissement industriel, le secteur du recyclage résiste néanmoins. La production de matières premières recyclées de la France reste excédentaire par rapport à son utilisation sur le territoire.
Les entreprises du recyclage doivent s'adapter en permanence à leur environnement : elles sont soumises au cadre législatif et réglementaire. Elles sont également impactées par les évolutions économiques, technologiques et sociétales.
Produire mieux
L'épuisement des ressources naturelles de la planète et la nécessité de mettre un frein au gaspillage engendré par la société, suggèrent d'augmenter les activités de valorisation des déchets.
Autres pistes d'amélioration pour les industriels :
- limiter les matériaux dans un même produit,
- opter pour plus de matières recyclées dans la fabrication des produits,
- faciliter le démontage des pièces.
Investir
Mettre au point des outils de pointe
Transformer les déchets en une ressource nouvelle à valeur optimale suppose des technologies de recyclage pointues. Les entreprises devront continuer à réaliser des investissements importants dans des équipements de plus en plus sophistiqués.
Par ailleurs, les industriels lancent sur le marché des produits de plus en plus plus complexes (textile par exemple, matériaux). Conséquences : des opérations de recyclage plus pointus. Les entreprises ont dû mettre au point de nouvelles technologies de pointe et un matériel novateur. De fait, la mécanisation progresse sensiblement dans toutes les filières.
Diversifier les activités
De plus en plus d'entreprises spécialisées dans le traitement d'une matière se tourne vers une diversification de leur activité et des matériaux.
Développer la formation
Bien que les consommateurs soient de plus en plus sensibilisés aux gestes écologiques dans leur vie quotidienne, les métiers liés au processus de tri et de recyclage des déchets ne sont pourtant peu connus et ne suscitent pas un grand attrait.
Or, la sensibilisation croissante de la population et des entreprises aux problèmes environnementaux, suggèrent une croissance des activités de recyclage et une augmentation de postes dans ce domaine.
Dans le cadre de l’Accord de Développement des Emplois et Compétences (ADEC) signé le 14 juin 2011, FEDEREC, la branche du Recyclage, le Ministère de l’Emploi et de la formation professionnelle, l’Union Européenne, le CGDD (Commissariat Général au Développement Durable) et l’ADEME ont créé des Certificats de Qualification Professionnelle (CQP), reconnus par les entreprises du secteur, afin de pallier au manque de qualification. Le secteur de la collecte, du tri et du recyclage est un secteur en perpétuel mouvement, qui doit faire face à des défis environnementaux. Un secteur d'avenir, dans lequel il y a des perspectives monumentales, en termes de croissance et en termes de poste.
Le secteur de la collecte, du tri et du recyclage
Conducteur / conductrice d'engins - recyclage des déchets Le conducteur d’engins réceptionne, identifie et effectue un contrôle de la marchandise à l’arrivée sur le site, en lien avec le chef d’équipe ou le responsable d’exploitation. Selon les produits gérés sur le site, il est amené à conduire différents types d’engins.
Un métier qui nécessite pour les candidats l'obtention du CACES (Certificat d'Aptitude à la Conduite en Sécurité).
Le métier
Le conducteur d’engins réceptionne les déchets.
Il identifie et effectue un contrôle de la marchandise à l’arrivée sur le site, en lien avec le chef d’équipe ou le responsable d’exploitation : quel type de déchets (platiques, ordures ménagères, métal, etc.).
Il assiste au déchargement.
Il effectue ensuite un pré tri mécanique ou manuel.
Selon les produits gérés sur le site, il est amené à conduire différents types d’engins (pelle, chariot élévateur, chargeur, pelle avec cabine élévatrice, …).
Il intervient au niveau de l’alimentation du process de tri, le conditionnement, le stockage ou pour le rechargement dans la phase d’expédition. Il effectue également la première maintenance de son matériel. Il peut être spécialisé par grandes familles de produits.
Où exerce-t-il ?
Au sein d'une unité industrielle de traitement de déchets :
- centre de tri de déchets ménagers issus de collecte sélective, de déchets industriels banals, de tri et de recyclage des métaux, des déchets du bâtiment et des travaux publics,
- des installations classée pour la protection de l'environnement (ICPE) et donc soumises à des réglementations particulières qui influent sur l'exercice de l'emploi,
- etc.
5 qualités indispensables
Être vigilant !
La conduite d'engins peut se faire dans un dépôt interne, mais également en extérieur, avec plusieurs engins en circulation.
Vous devez respecter les consignes de sécurité, pour éviter tout risque d'accident.
Par ailleurs, il contrôle les déchets qu'il manipule afin d'assurer la sécurité et la qualité des opérations.
Respecter les règles de sécurité
Le conducteur doit avoir des connaissances et connaître les attitudes face aux risques et dangers, pour ses collègues de travail ou pour l'environnement.
S'adapter
ll devra s'adapter à la variété des flux de déchets.
Être disponible
Le conducteur d'engins - recyclage des déchets travaille la plupart du temps en travail posté (par exemple 6 heures-13 heures ou 13 heures-20 heures).
Le travail le samedi peut exister en fonction des entreprises ou des surcroîts d'activité temporaires.
Aimer le secteur de l'environnement
Vous devez aimer l'environnement, ainsi que respecter la politique environnementale du groupe.
Le CACES, un certificat indispensable
Le secteur du recyclage recherche des personnes titulaires du CACES (Certificat d’Aptitude à la Conduite en Sécurité) correspond à l’engin conduit ainsi qu’une autorisation de conduite délivrée par l’employeur.
Cependant, la détention préalable du certificat n’est pas toujours une condition à l’embauche, les entreprises pouvant décider de former un nouvel embauché ou un opérateur de production.
Bon à savoir
Le CACES (certificat d'aptitude à la conduite en sécurité) est un bon moyen de s'assurer des connaissances et savoir-faire du conducteur préalablement à la délivrance de l'autorisation de conduite. Ce n'est ni un diplôme, ni un titre de qualification professionnelle.
Il sert à valider les connaissances et savoir-faire du candidat pour la conduite d'engins en sécurité. Le CACES a été créé par la Caisse Nationale de l'Assurance Maladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS).
Comment devenir conducteur d'engins ?
Un secteur ouvert à tous
Les entreprises de la filière recyclage connaissent des difficultés de recrutement. Trop peu de candidats sont, en effet, diplômés et beaucoup sont formés sur le tas, alors que les métiers nécessitent des connaissances, théoriques et pratiques. Généralement, les entreprises du recyclage choisissent :
- soit de former un nouvel embauché,
- soit un professionnel en poste (opérateur de production).
Le secteur est ainsi accessible aux personnes disposant peu ou pas de qualification.
Les Certificats de Qualification Professionnel (CQP)
Pour pallier au manque de qualification du secteur et dans le cadre de l'Accord de Développement des Emplois et Compétences (ADEC) signé le 14 juin 2011, FEDEREC, le Ministère de l'emploi et de la formation professionnelle, l'Union Européenne, le Commissariat Général du Développement Durable et l'ADEME, ont mis en place des CQP :
- CQP Opérateur, trieur, conducteur d'engins dans les industries du recyclage - métaux ferreux/non ferreux
- CQP Opérateur, trieur, conducteur d'engins dans les industries du recyclage - véhicule hors d'usage (VHU)
- CQP Opérateur, trieur, conducteur d'engins dans les industries du recyclage des DEEE
- CQP Opérateur, trieur, conducteur d'engins dans les industries du recyclage des plastiques
- CQP Opérateur, trieur, conducteur d'engins dans les industries du recyclage des pneumatiques
- CQP Opérateur, trieur, conducteur d'engins dans les industries du recyclage des textiles
- CQP Opérateur, trieur, conducteur d'engins dans les industries du recyclage du verre
- CQP Opérateur, trieur, conducteur d'engins dans les industries du recyclage- papiers/cartons
Et après ?
Les conducteurs d'engins peuvent évoluer vers des postes d'encadrant (chef d'équipe, responsable), après avoir acquis une expérience confirmée en animation d’équipe et conduite d’installation. Ceci s’adresse à des opérateurs ayant souvent une expérience confirmée (de 5 à 10 ans) pour lesquels une aptitude au management aurait été décelée.
Pour plus d'informations...
Besoin de plus d'infos ? Consultez la fiche ROME N1101 : « Conduite d’engins de déplacement des charges ».
Consultez également l'article sur le métier de « Cariste H/F ».
Responsable de la collecte des déchets ménagers (H/F)
Secteur en plein développement, la collecte des déchets suppose toute une activité d’organisation, de coordination et de communication dont le responsable de la collecte des déchets ménagers est le chef d’orchestre. Un métier en pleine mutation avec l’essor des préoccupations environnementales.
Ses missions
Le responsable de la collecte des déchets ménagers (
code ROME : K2302)
organise le ramassage et le tri des détritus sur l’ensemble de son territoire. Manager, il dirige et coordonne une équipe d’agents placée sous sa responsabilité. Il prend également en charge les opérations de valorisation des déchets. Le responsable de la collecte des déchets ménagers aménage et planifie les interventions des agents de propreté urbaine. Il répartit leurs tâches et établit leur planning. Logisticien, il coordonne tous les moyens humains et financiers à sa disposition. Gestionnaire. Il remplit des fonctions administratives et financière.
Lorsque le ramassage des ordures est confié à des sous-traitants, le responsable de la collecte des déchets ménagers veille au respect des réglementations stipulées dans les clauses du contrat par les exploitants privés. Parallèlement, il assure le suivi budgétaire et s'emploie à réduire les coûts.
Le responsable déchets ménagers joue également un rôle important dans la sensibilisation des usagers. Pour ce faire, il met en œuvre des actions de communication comme celle mise en place en faveur du tri sélectif par exemple. Auprès des élus, il participe aux prises de décision liées à son domaine d’activité et assure l’organisation des opérations de traitement des déchets lorsqu’il travaille pour une communauté de communes.
Conditions de travail
Dans une communauté d'agglomération, un responsable de collecte des déchets ménagers travaille en collaboration avec plusieurs maires, qui sont pour lui autant de patrons auxquels il doit soumettre ses propositions et obtenir une validation. Son travail prend donc une dimension politique qui n'est pas à négliger en collectivités territoriales.
Selon l'importance du service, la définition du travail est variée ou, au contraire, plus spécialisée. Dans une petite agglomération de plusieurs communes, la mission est couplée avec le traitement des déchets. Dans des collectivités plus grandes, type collectivité urbaine de grande ville, le service est plus divisé. Un ingénieur est responsable de la collecte des ordures, un autre des tris sélectifs, un troisième du centre de tri, tandis qu'un quatrième gère l'usine de retraitement et un dernier les déchetteries.
Compétences nécessaires pour l’exercice du métier
Responsable d'une équipe composée de 40 à 100 agents, un responsable de collecte de déchets ménagers doit avoir des qualités de manager. Organisé, disponible, il doit savoir écouter et faire preuve d'autorité lorsque c'est nécessaire.
Référent de la collectivité dans le domaine de la propreté urbaine, il doit parfaitement connaître les réglementations pour être capable de rappeler à l'ordre les prestataires à propos des normes en vigueur.
Il est également à l'aise avec les démarches administratives et comptables, telles que les appels d'offres, l'établissement de cahier des charges ou la gestion d'un budget public.
Enfin, multitâche, il peut le même jour tout aussi bien intervenir dans une réunion municipale, rencontrer des gardiens d’immeubles, gérer le budget et prévoir les congés de ses agents.
Marché du travail
La gestion des déchets représente en France 40 % des emplois dans le domaine de l'environnement. Ce secteur est en pleine croissance. L'emploi est donc en augmentation.
Les principaux employeurs ?
Les collectivités locales et les entreprises privées de nettoyage. On observe, dans ce secteur, un regroupement des circuits de collecte, notamment dans le cadre des communautés de communes, et la progression des entreprises privées au détriment des emplois publics.
Quand ils sont recrutés dans la fonction publique territoriale, ces responsables ont, selon l'importance du service à gérer, le statut d'ingénieur territorial, spécialité prévention et gestion des risques ou de technicien supérieur option déchets-assainissement.
Les formations pour accéder au métier
Les formations vont de bac + 2 à bac + 5.
Dans le secteur public, il existe des concours de catégorie A (niveau bac + 3) et B (niveau bac à bac + 2).
Un diplôme spécialisé dans le domaine des déchets est de plus en plus souvent exigé. Parmi ceux-ci :
- Le BTS hygiène propreté environnement qui se prépare en deux ans après un bac scientifique ou technologique.
- Les DUT génie biologique option génie de l'environnement ou hygiène, sécurité, environnement qui se préparent en deux ans après un bac scientifique ou technologique, dans un institut universitaire de technologie (IUT).
- Plusieurs licences pro (par exemple protection de l'environnement option rudologie, gestion et traitement des déchets) qui s'obtiennent en trois ans après le bac.
- Plusieurs masters : par exemple le master pro géographie, spécialité gestion territoriale et sociale des déchets et pollutions qui se prépare en deux ans après une licence ou le master pro écotechniques, spécialité valorisation des énergies renouvelables et des déchets.
- Certaines écoles d'ingénieurs proposent une spécialité en environnement (aménagement urbain, gestion de l'eau, industrie...), mais il s'agit d'une formation plus générale.
Evolution professionnelle
Après quelques années d’expérience, le responsable de la collecte des déchets ménagers a la possibilité d’exercer dans de plus grandes collectivités et de se spécialiser. S’il est titulaire d’un diplôme de niveau bac+5, il peut accéder au statut d’ingénieur territorial.
Responsable d’exploitation de site de traitement des déchets (H/F)
Avec plus de 200 millions de tonnes de déchets produits par an par les ménages et les entreprises, le responsable de site de traitement des déchets a fort à faire ! En fonction de la nature des détritus, il doit gérer le recyclage, l’incinération ou le stockage de ces déchets.
Ses missions
Le responsable de site de traitement des déchets coordonne les différentes unités de traitement et de valorisation des déchets dont il a la charge. Il organise les opérations en fonction de la nature des déchets recueillis : enfouissement, incinération, compostage, transformation... Il évalue les coûts et les délais de traitement en fonction des déchets collectés (déchets ménagers, plastique, verre, papier, produits toxiques ou dangereux,…).
Il est chargé de mettre au point des technologies propres et d'apporter son expertise technique lors de la conception des sites.
Il est le garant du bon fonctionnement quotidien du site, qu’il s’agisse d’une usine d'incinération ou d’une plate-forme de recyclage.
Il contrôle les procédures techniques, s'assure de la sécurité du personnel et encadre l'activité des chefs d'équipe.
Il veille au respect de la réglementation et des normes de sécurité ainsi qu'à la protection de l'environnement.
Le responsable de site de traitement des déchets doit savoir construire et suivre le budget de son site de traitement : en intégrant le coût d'exploitation et le produit de la vente des matériaux recyclés. Il a pour mission de suivre les statistiques de production, analyser les coûts afin d’élaborer un bilan financier global.
Compétences et qualités requises
Le responsable d’exploitation de site de traitement des déchets se doit de posséder le sens de la communication et une certaine aisance relationnelle. En effet, il est en relation avec les services en charge de la collecte des déchets et avec les élus des collectivités locales. Il communique sur les procédures à suivre et informe sur les améliorations à apporter pour perfectionner le fonctionnement du site. Il peut aussi avoir un rôle d'information auprès d’entités tels que des associations, des industriels ou même la population.
De plus, sa fonction implique d’être un véritable gestionnaire pour suivre le budget et maîtriser les coûts de son site.
Il doit s'adapter à l'évolution des techniques de traitement (le développement des biotechnologies, notamment) et à celle des réglementations environnementales légales (réglementation en Hygiène, Sécurité, Environnement) ainsi qu'aux normes industrielles (telles que les certifications ISO).
Véritable conducteur de projet, il possède nécessairement des compétences en management pour encadrer et animer ses équipes d’ingénieurs, de techniciens,…
Lieux et conditions d’exercice du métier
Technicien en chef, le responsable d’exploitation se déplace souvent sur les sites. Il est amené à exercer dans un environnement malodorant et/ou poussiéreux, ainsi qu’à utiliser parfois des produits toxiques.
Dans le cas d’exercice au sein d’usines d'incinération qui fonctionnent en continu 7 jours sur 7, le responsable de site de traitement des déchets assure des astreintes le week-end ou la nuit. Et en cas d'incident majeur, il est à la manœuvre, quelle que soit l'heure, et supervise les interventions d'urgence.
Lorsqu'il travaille pour une collectivité locale (ville, communauté de communes...), il est fonctionnaire de la filière technique territoriale (catégorie A ou B, de bac + 2 à bac + 5, recrutement sur concours). Il travaille sous l'autorité du directeur des services techniques, du directeur de l'environnement ou du directeur de syndicat intercommunal de gestion des déchets.
Il peut aussi être un salarié du secteur privé :
- Il existe des emplois dans de nombreuses PME/PMI (petites et moyennes entreprises/industries) spécialisées dans le recyclage des déchets ménagers et/ou industriels et dans le stockage des déchets ultimes (la part qui reste après toutes les phases de recyclage et qui ne peut plus être réduite). Ces entreprises proposent, par exemple, des solutions (de la collecte à la valorisation) aux entreprises du bâtiment, dont les activités produisent des gravats qui représentent des tonnages très importants.
- Le responsable d’exploitation peut aussi être employé par de grands groupes industriels spécialisés dans le traitement des déchets : Veolia (Onyx, Sarp), Suez Environnement (Novergie), etc. Il peut alors évoluer au sein du groupe en devenant directeur de site, en dirigeant des équipes plus importantes ou en étant muté géographiquement. Par ailleurs, certaines industries d'autres secteurs ont mis en place leurs propres installations de dépollution.
Se former au métier
Un bac + 2, avec une certaine expérience, permet d'occuper un poste de technicien et de diriger des équipes. Mais la formation peut être complétée à bac + 3 ou au-delà. En effet, pour un site de traitement important, il est préférable d'être titulaire d'un bac + 5 (master ou diplôme d'ingénieur).
Niveau bac + 2
- BTS métiers des services à l'environnement, bioanalyses et contrôles, chimiste
- DUT génie biologique option génie de l'environnement, chimie, mesures physiques
- DEUST environnement et déchets
Niveau bac + 3
- Licence pro dans le domaine de la protection de l'environnement, de la production industrielle spécialisée dans le traitement des déchets...
Niveau bac + 5
- Master spécialisé en ingénierie des déchets, valorisation et gestion durable des déchets et de l'énergie, microbiologie de l'environnement...
- Diplôme d'ingénieur en électricité, automatismes, thermique, travaux publics, génie civil, hydraulique, chimie...
Niveau bac + 6
- Mastère spécialisé en gestion, traitement et valorisation des déchets.
Recyclage : les offres d'emploi
Le secteur de la collecte, du tri et du recyclage est accessible à tous. Les personnes sans qualification peuvent bénéficier de formations dispensées par l'entreprise d'accueil. Les évolutions de carrière sont possibles, via la mobilité interne.
Des opportunités d’insertion et de formation
Geoffroy Verzeaux : « Les personnes sans qualification sont les bienvenues dans le secteur. Ce sont des gens qui vont conduire les camions, et/ou trier les déchets, et/ou gérer l’entrepôt. En fait les qualifications, ce sont les entreprises qui leur apportent, donc c’est très intéressant parce qu’on prend des gens qui ne sont pas forcément facilement employables et on en fait des gens avec des qualifications, des situations stables »
Une majorité d’opérateurs et d’ouvriers du secteur entre dans ces entreprises sans réelle formation initiale. La formation continue est essentielle.
Les formations sont réalisées en interne, en situation de travail :
- à la prise de poste,
- aux machines utilisées,
- aux matériaux à trier et à recycler.
Des formations obligatoires sont également menées sur la sécurité.
Les entreprises de la collecte, du tri et du recyclage sont impactées par les évolutions réglementaires, économiques, technologiques et sociétales, d'où l'importance de s'adapter et de se former régulièrement.
La mobilité interne au coeur du recyclage
Si l'heure n'est pas au recrutement massif, les employeurs cherchent toutefois à fidéliser leur personnel via la mobilité interne.
Ainsi, les nouvelles recrues apprennent en début de carrière la réalité du métier, les aspects techniques (machines, outils, matières...). Elles évoluent ensuite et se voient confier de plus en plus de responsabilités : responsabilité en terme de tâches, gestion d'une équipe, prise en charge de sites équipés de machines de plus en plus nombreuses et sophistiquées...
Les qualités et compétences pour évoluer vers des métiers d'encadrement ? Une expérience « terrain » confirmée (5 - 10 ans), la maîtrise du métier (logistique, technique, approvisionnement... selon l'activité), combinées à des compétences en animation d'équipe, des aptitudes au management.
Les offres d'emploi
Consultez les offres sur pole-emploi.fr : code ROME K2303 : « Nettoyage des espaces urbains »
- Les métiers associés à la fiche ROME K2303 : agent(e) de collecte de déchets, agent(e) de déchets urbains et industriels, équipier(ière) de collecte de déchets.
- Les métiers associés à la fiche ROME K2304 : agent(e) de traitement des déchets, agent(e) de tri des déchets, agent(e) de tri déchets - DEEE.
- code ROME N4105 : « Conduite et livraison par tournées sur courte distance »
- Métier associé à la fiche ROME N4105 : Conducteur / conductrice enlèvement de déchets.
- Les métiers associés à la fiche ROME K2306 : responsable d'installation de stockage de déchets (ISD), responsable de site de réutilisation de déchets, responsable de site de traitement des déchets, responsable des déchets, responsable des déchets en entreprise industrielle, technicien(ne) en traitement des déchets.
Les autres métiers liés au traitement des déchets :
- code ROME H1302 : « Management et ingénierie Hygiène Sécurité Environnement - HSE - Industriel »
- Métier associé : ingénieur(e) en traitement des déchets industriels
- code ROME H1303 : « Intervention technique en Hygiène Sécurité Environnement - HSE - industriel »
- Métier associé : animateur / animatrice en déchets en industrie
Les sites d'emploi :
Consultez les sites d'emploi spécialisés dans l'environnement :
Perspectives d'avenir : Le secteur de la collecte, du tri et du recyclage dispose d'un très fort potentiel, malgré le passage de la crise et le sévère ralentissement subi par l'industrie. Les défis environnementaux devraient faire de lui un secteur créateur d'emplois.
Dossier réalisé par Myriam KISS. Anild 08/2015
En savoir plus...
Les métiers de la filière eau, assainissement,
déchets et air
En projet de reconversion ? Connaissez-vous les métiers des filières eau/assainissement/déchets et air ?
Certains pôles Emploi vous proposent un atelier spécifique à ces métiers qui a pour but de vous les présenter et, si vous êtes intéressé(e), pourquoi pas vous faire réfléchir à la manière d’intégrer cette voie !
On parle désormais de plus en plus d'économie verte, pour traduire que potentiellement tous les secteurs d'activité sont concernés, et toutes les fonctions. Les évolutions ne se traduisent certes pas de la même façon, ni dans la même ampleur ; toutefois, on s'aperçoit que des activités et compétences techniques, touchant au cœur des métiers évoluent, voire se créent.
La gestion de l'impact environnemental se distribue très largement !
Ces métiers souffrent parfois de problèmes de représentation ou de méconnaissance. En effet, respecter et préserver l’environnement et œuvrer dans ce secteur, c‘est avant tout économiser et traiter l’eau, gérer les déchets, lutter contre les nuisances sonores, réduire les polluants. Ce n’est pas uniquement œuvrer au grand air, agir sur la biodiversité d’autant que la gestion du patrimoine naturel représente un vivier d’emplois faible.
La gestion des déchets, l’assainissement et la gestion de l’eau peuvent potentiellement créer 43 000 emplois d’ici 2020 en lien avec les réglementations environnementales et nouveaux marchés (source MEDDEM, étude BCG 2009).
Ces métiers sont le plus souvent accessibles sans diplômes et peuvent bénéficier de promotions internes par adaptation des compétences, valorisation des acquis de l’expérience, accompagnement à la mobilité (professionnelle, géographique).
Les représentations du secteur
- Certains métiers, très accessibles y compris sans qualification, souffrent d’une image négative alors même qu’ils sont « en tension » : agent de déchèterie, agent de propreté et d’hygiène…
- Les évolutions d’autres métiers sont méconnues, alors qu’ils peuvent être une opportunité de reconversion : Conducteur d’engins en industrie du recyclage, par exemple (possible reconversion depuis un autre secteur industriel).
- Certains métiers en lien avec l’environnement ont une image « noble » alors même que les débouchés sont réduits (ex: les métiers du patrimoine). Il est possible de participer à la préservation de l’environnement dans d’autres métiers : dépollution de site, assainissement de l’eau, autant d’activités avec un impact positif fort sur l’environnement.
- Le cœur des métiers « verts » est constitué par la filière Eau / Assainissement / Déchets / Air.
Pourquoi les métiers de la filière eau/assainissement/déchets et air se développent-ils ?
La réglementation se durcit : elle oblige à mieux trier et recycler les déchets. L’eau potable doit être acheminée en réduisant au maximum les déperditions dans les canalisations. La pollution de l’eau, des sols, de l’air doit être mesurée et maîtrisée.
Avec la hausse du prix des matières premières (métaux, pétrole), les matières issues du recyclage et réutilisables se développent.
Les consommateurs sont exigeants sur la qualité de l’eau, le traitement des pollutions. Ils sont soucieux de l’impact sur l’environnement.
Comment ces métiers vont-ils se développer ?
Avec le renforcement des activités telles que la recherche de fuites pour l’eau, la lutte contre le gaspillage, l’éducation des consommateurs, le tri et la valorisation des déchets.
Le niveau d’exigence en terme de qualité s’accroît (exemple : la qualité des matières recyclées pour être réutilisables), les techniques sont de plus en plus poussées pour renforcer les traitements de dépollution de l’eau ou encore le tri des déchets.
Quelles sont les compétences particulièrement recherchées : des qualités relationnelles avec le consommateur, des qualités techniques en lien avec le niveau croissant de la technologie utilisée, la compréhension des impacts environnementaux et de leurs enjeux.
Les étapes du cycle de vie d’un produit et les enjeux sur les différents métiers
Pour bien comprendre l’importance des métiers de l’eau / assainissement / déchets et air, il suffit de regarder les étapes du cycle de vie d’un produit et les enjeux sur les différents métiers correspondant à chacune des étapes :
1/ La Recherche & Développement : les métiers de conception et de méthode sont concernés. L’enjeu : utiliser moins de ressources fragiles ou dangereuses, anticiper le futur recyclage du produit.
2/ La fabrication des produits : les métiers de production sont concernés.
L’enjeu : assurer la qualité et la sécurité environnementale.
3/ Le transport : les métiers logistique et transports sont concernés.
L’enjeu : raccourcir les circuits de livraison, optimiser la logistique.
4/ L’utilisation : les métiers de la commercialisation et du service après vente sont concernés.
L’enjeu : renforcer le conseil sur l’usage et le ré-emploi.
5/ La gestion des déchets : les métiers de collecte et tri des déchets sont concernés.
L’enjeu : augmenter le tri des produits en fin de vie devenus déchets.
6/ La production des matières premières : les métiers du recyclage et de la bio-énergie sont concernés.
L’enjeu : réduire les déchets incinérés, augmenter le recyclage et la valorisation sous forme d’énergie.
Présentation de l’atelier proposé par certains pôles Emploi
aux personnes en projet de reconversion
Les différentes étapes de l’atelier :
L’atelier dure 3 heures et s’organise de la façon suivante :
1/ Présentation des enjeux de l’atelier et du déroulement (10 min)
2/ Présentation du secteur à partir d’une exploration des représentations des personnes (30 min)
3/ Auto-positionnement des personnes par rapport à leurs centres d’intérêts et aux exigences requises par les métiers de la filière (20 min)
4/ Explicitation collective (20 min)
5/ Entretiens individuels de construction de parcours (1h30)
6/ Conclusion de l’atelier (10 min)
Objectifs de l’atelier :
Orienter des personnes vers la filière et proposer aux personnes intéressées des parcours adaptés à partir de leurs centres d’intérêts et de leurs projets.
Déroulé de l’atelier :
1/ Echange collectif sur le secteur à partir de ce que chacun connaît / sait
2/ Réflexion individuelle sur la base de questionnaires (partir des centres d’intérêt de chacun pour identifier les conditions de travail qui leur correspondent)
3/ Explication collective suite aux réflexions individuelles
4/ Entretien d’approfondissement et définition d’un plan d’action
Présentation de quelques métiers de la filière eau/déchets/assainissement et air abordée lors de l’atelier :
1/ Accessible directement sans formation:
-Filière déchet/recyclage : agent de collecte, opérateur de tri, agent de déchetterie, conducteur d’engins, opérateur de recyclage.
-Filière eau : canalisateur, agent d’entretien du réseau d’eau.
2/ Accessible avec qualification, diplôme ou titre acquis par formation ou VAE de niveau V :
-Filière eau : agent de la qualité de l’eau.
-Filière air : agent de la qualité de l’air.
3/ Accessible par promotion interne et/ou avec diplômes de niveau IV et plus :
-Filière déchet/recyclage : chef d’équipe tri/recyclage, responsable d’exploitation industries déchets/recyclage.
-Filière eau : technicien eau et assainissement.
-Filière air : technicien en qualité de l’air.
4/ Accessible par promotion interne :
-Filière déchet/ recyclage : responsable de site recyclage / déchèterie.
- Filière eau : responsable station d’épuration.
« Le recyclage se développe et se modernise. Il existe une filière de recyclage pour chaque matière, et plein de postes différents, il n’y a qu’à choisir ».
Fédération des entreprises du recyclage
101 rue de Prony, 75017 PARIS
Tel : 01 40 54 01 94
Dossier réalisée par Myriam KISS. Anild 08/2015
Animation
Animation : petit aperçu de quelques métiers
Les domaines d’intervention dans le secteur de l'animation socioculturelle sont très larges : activités culturelles et éducatives, activités physiques et sportives, développement d’actions d’insertion, … Ainsi, il n'y a pas « un », mais « des » métiers de l’animation. Aperçu de quelques métiers qui composent le secteur.
Des champs d'application très variés
L'animation socioculturelle ne se limite pas à un simple encadrement d’enfants au sein de centres de loisirs ! Les champs d’application recouverts sont nombreux. Les métiers d'animation s'exercent :
- auprès de publics différents (enfants, adolescents, personnes âgées, public en difficulté, ...),
- dans des structures diverses (associations de quartiers, maisons de retraites, centres sociaux, ...),
Les domaines d'intervention sont étendus (artistique, social, domaine sportif, environnement, multimédia ...), si bien qu'il n' y a pas « un », mais « des » métiers de l’animation : animateur périscolaire, animateur pour personnes âgées ou dépendantes, ...
Néanmoins, l'objectif commun à tous ces métiers : favoriser l'épanouissement du public auprès duquel il intervient, développer l'expression, les échanges, la créativité et la sociabilité.
L'animateur prend le temps d'écouter son public, pour construire une relation de confiance. Après avoir défini les besoins, les attentes et repérer les difficultés, il conçoit, propose et met en œuvre des animations personnalisés.
Les tâches de l'animateur sont variées, et dépendent de ses fonctions et son expérience : outre l'animation auprès du public, il peut travailler sur des événements locaux, mettre en place des partenariats, gérer un service ou une structure...
Un vaste éventail de métiers
- L'animateur / l'animatrice de loisirs auprès d'enfants et d'adolescents
Cet animateur (
fiche ROME G1203) organise et met en œuvre des activités récréatives auprès d'enfants ou d'adolescents, selon la spécificité de la structure (accueil périscolaire, centres de vacances, de loisirs, ...).
Il peut encadrer un groupe d'enfants ou d'adolescents lors de séjours avec hébergement, et coordonner l'activité d'une équipe.
Enfin, après quelques années d'expériences et des formations, l'animateur peut diriger un centre de vacances ou de loisirs pour enfants ou adolescents.
- L’animateur ou animatrice socioculturel(le)
Rôle de l'
animateur socioculturel (fiches ROME associées : G1202 et K1206) : mettre en œuvre des actions d'animations sociales et culturelles, en vue de favoriser la créativité et la socialisation de son public (enfants, adolescents, personnes âgées), faciliter les échanges, l’expression. L'animateur socioculturel organise des activités d'animation sociale et culturelle (initiation au théâtre, sorties au musée ou montage de festivals artistiques).
Il conçoit des projets d’animation sociale (montage de festivals artistiques, événements de quartier, etc.), participe à la mise en œuvre de partenariats locaux.
L'animateur socioculturel peut aussi informer sur les mesures sociales telles que le RSA (revenu de solidarité active), participer à l'alphabétisation, conseiller les personnes en difficulté, les diriger vers d'autres travailleurs sociaux… Dans certaines situations conflictuelles, il joue parfois un rôle de négociateur entre groupes ou individus.
Les structures dans lesquelles il pourrait exercer ? Une association de quartier, un foyer, une MJC, un centre de loisirs, un organisme de vacances, un hôpital… Le choix est vaste !
Formations possibles : BAPAAT (brevet d'aptitude professionnelle d'assistant animateur technicien) ; BPJEPS animation culturelle ; licence professionnelle spécialisée dans l'animation ; DUT Carrières sociales option Animation sociale et socioculturelle, etc. - L'animateur(trice) pour personnes âgées ou dépendantes
L'animateur en gérontologie (
fiche ROME K1206) intervient auprès de personnes âgées, qu'elles soient ou non dépendantes. Ses objectifs : favoriser le bien-être des résidents de la structure, et leur permettre de retrouver, de conserver ou de développer une vie sociale au sein de la structure en organisant des activités.
Ses principales activités se répartissent en trois fonctions :
1- Fonction d'accompagnement : il recueille les besoins, désirs et attentes des personnes âgées, puis propose et met en place un accompagnement personnalisé des résidents.
2- Fonction d'animation : il définit des projets d'animation personnalisées (individuelles ou collectives), en collaboration avec l'équipe (personnel de soins, équipe de cuisine, personnel d'entretien…), puis les met en œuvre :
Exemples de projets d'animation :
- activités physiques (gym douce, prévention des chutes, aide à la mobilité…),
- activités intellectuelles (échanges, discussions, quiz…),
- activités culturelles (visites, expositions, diaporama, concert, théâtre…),
- activités manuelles (modelage, jardinage, cuisine, bricolage…),
- activités sociales (rencontres intergénérationnelles, inter-structure…),
- activités bien-être (relaxation), etc.
Il établit le budget d'animation.
3- Fonction de coordination : il peut être amené à coordonner l'action avec les membres du personnels, des bénévoles et de nombreux partenaires intervenant dans la structure (coiffeur, esthéticienne, intervenant gym douce, artistes, écoles…), communiquer avec les partenaires extérieurs pour créer des activités en commun, être en relation avec les médias pour informer sur la vie de la résidence.
Selon Bernard Hervy, président du groupement des animateurs en gérontologie : « Le métier d'animateur avec les personnes âgées est un métier très enrichissant.
Contrairement à ce qu'on pense, ce n'est pas un métier triste même si on est confronté à des moments difficiles. C'est aussi des lieux et des métiers où l'on sourit, on l'on rit, où l'on échange, où l'on vit (...).
Les animations développées ont de vrais intérêts et de vrais vertus, sur l'appétit de vivre, sur la volonté, sur le dynamisme des gens. » (voir la vidéo).
Lieux d'exercice : association, hôpital gériatrique, maison de retraite, institution pour personnes handicapées.
Formations possibles : BAPAAT, BPJEPS animation sociale + certificat de spécialisation animation et maintien de l'autonomie de la personne, DEJEPS, DUT Carrières sociales option Animation sociale et socioculturelle.
Pour plus d'informations, consultez l'article : « Animateur en gérontologie ».
- L'animateur(trice) en Technologies de l'Information et de la Communication (TIC)
Au sein d'un espace multimédia, l'animateur TIC (fiche ROME G1202) a pour mission d'accompagner un public de tout âge et de tout niveau, sur l'utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) : initiation à des logiciels (traitement de texte, tableur, ...), recherche d'informations sur Internet, réponse à des besoins divers, etc... Deux fonctions principales :
1. Animer un espace multimédia : l'animateur TIC accueille le public, analyse les demandes et les besoins des utilisateurs, les assiste et leur offre un soutien pédagogique.
Il met en place et anime des sessions d'initiation, des ateliers thématiques. L'animateur TIC propose des projets, négocie avec des partenaires.
2. Gérer un espace multimédia : il installe et met en service le matériel multimédia et les différentes applications. Il gère le parc informatique (réception du matériel, mise en place, tests).
Lieux d'exercice : association, entreprise.
Formation possible : BPJEPS spécialité technique de l'information et de la communication, ...
- L'animateur de loisirs sportifs
L'animateur de loisirs sportifs (
fiche ROME G1204)
organise et anime une ou plusieurs activités sportives à un public très varié (enfants, adultes néophytes, professionnels, ...) selon les besoins, dans le respect des règles de sécurité des personnes : loisirs, initiation à la discipline, entraînement de sportifs, suivi et préparation (physique, technique, ...) de sportifs de haut niveau, ... Selon ses fonctions, il peut coordonner l'activité d'une équipe, l'encadrement technique d'une discipline ou d'une spécialité sportive.
Spécialisé dans une discipline, il est généralement employé par plusieurs associations afin d'avoir l'équivalent d'un temps plein.
Après quelques années d'expériences, l'animateur de loisirs sportifs peut gérer une structure sportive.
Formation : BPJEPS
- L'animateur(trice) périscolaire
L'animateur périscolaire (fiches ROME associées : G1203 et
K1206) travaille sur la conception de projets d'activités qu'il met en œuvre auprès d'enfants âgés de 3 à 12 ans, pendant le temps périscolaire ou les vacances.
En accueil de loisirs, avant ou après la classe, le soir ou le mercredi, l’accueil se fait dans les locaux de l’école.
L’animateur périscolaire met en œuvre des animations (activités ludiques, artistiques, manuelles, éducatives et collectives) et des démarches pédagogiques adaptées au cadre de l’accueil périscolaire. Il s'adapte aux rythmes des enfants. Il travaille avec deux acteurs éducatifs privilégiés : les parents et les enseignants.
Pendant les vacances scolaires, en revanche, il est polyvalent : organisation de goûters, activités diverses.
En séjours de vacances, les animateurs s’occupent d’un groupe d’enfants pendant toute la durée du séjour : organisation de la vie quotidienne (lever, manger, coucher), mais aussi des activités artistiques, sportives, etc...
L’animateur périscolaire exerce ses fonctions sous la responsabilité du responsable administratif de la structure qui l’emploie, et dans le cadre du projet et de l'organisation définis par ce dernier.
Conditions de travail : L’animateur périscolaire est un salarié à temps partiel, travaillant le plus souvent 15 à 20 heures par « semaine scolaire » avant et après la classe, parfois pendant la pause méridienne. Il peut également exercer pendant les « petites » vacances scolaires.
Il peut intervenir en sus des temps périscolaires auprès d’autres publics : les adolescents.
Formation : CQP Certificat de Qualification Professionnelle d’Animateur périscolaire ; BAFA, BAPAAT, BP JEPS spécialité loisirs tous publics.
Et d'autres métiers... Le secteur est également composé :
- de métiers de coordination et de direction :
Animateur coordinateur, conseiller d’éducation populaire et de jeunesse CEPJ, inspecteur de la Jeunesse et des Sports, directeur / directrice d'une structure (responsable du service Jeunesse par exemple), etc.
- de métiers administratifs :
Animateur/animatrice socioculturel(le)
Ateliers de danse, sorties au musée, loisirs périscolaires... Autant d’activités que l'animateur socioculturel organise en s’adaptant à ses publics, composés aussi bien d'enfants et d'adolescents que de travailleurs migrants ou de personnes âgées.
Bien plus qu’un simple organisateur, l’animateur socioculturel aide ses “protégés” à mener à bien leurs projets en leur inculquant le sens du respect des autres et d’eux-mêmes. Il exerce aussi bien en foyer, centre de loisirs, maison de quartier ou de retraite, qu’au sein de MJC,…
Les missions
La mission principale de l'animateur socioculturel (fiches ROME associées : K1206 et G1202)
est de parvenir à créer une dynamique de groupe. Pour cela, il peut organiser des ateliers et des animations. C'est lui notamment qui va gérer l'organisation d'un concert, l’animation de jeux, la constitution d'un atelier théâtral… A chaque fois, son but reste le même : établir une forme de cohésion.
Le plus difficile dans son métier est de proposer des activités adéquates aux besoins spécifiques de chacun. Derrière le groupe, le but de ces ateliers ou de ces animations est de stimuler tous les individus.
En fait, l'animateur socioculturel est le garant de l'épanouissement au sein d’une structure (centre de loisirs, maison de retraite,…). Entouré des autres animateurs et du personnel encadrant, ses missions consistent à :
- Ecouter pour établir une relation de confiance
- Repérer les besoins
- Identifier les difficultés (de communication, d’expression, d’insertion, de motricité, de compréhension, de tensions…)
- Identifier le degré d'autonomie, physique et intellectuelle, de chacun d’entre eux et proposer des activités adéquates
- Distraire quotidiennement les individus
- Créer un lien social où chacun est libre de s'épanouir pleinement.
Selon son niveau de qualification, il peut concevoir un projet, en négocier le financement avec la région, le département ou la commune.
L'animateur socioculturel peut aussi informer les publics sur les mesures sociales, les diriger vers d'autres organismes en fonction de leur besoin, participer à l'alphabétisation, conseiller les personnes en difficulté,… Dans certaines situations conflictuelles, il est parfois amené à jouer un rôle de négociateur entre les individus.
Lieux d’exercice du métier et environnement de travail
Au sein d'associations
Des milliers d’associations emploient des animateurs socioculturels. Ce sont des MJC (maisons des jeunes et de la culture), des maisons pour tous, des clubs du 3ème âge, des espaces publics internet...
Au sein de centres spécialisés
L'animateur peut encore exercer au sein d'établissements sociaux et médico-sociaux (maisons de retraite, foyers de travailleurs, centres d'accueil...).
Trois publics sont particulièrement concernés : la petite enfance, les personnes âgées et les personnes handicapées.
Dans la fonction territoriale
Environ la moitié des animateurs travaillent dans des structures dépendant de collectivités territoriales ou dans des services municipaux. Une bonne partie d'entre eux est fonctionnaire.
Environnement de travail
L'animateur travaille souvent au sein d'une petite équipe encadrée par un responsable d'animation ou un coordonnateur de quartier. Il est aussi en relation avec divers partenaires (associations, services municipaux, missions locales d'insertion, caisses d'allocations familiales...).
Un métier mais souvent plusieurs emplois…
Le développement des loisirs et le vieillissement de la population créent de l'emploi. Depuis quelques années, l'animateur socioculturel fait partie des métiers les plus recherchés. Dans ce secteur, l'emploi saisonnier est fréquent.
L'animateur débute souvent par une succession d'expériences temporaires. Mais bien souvent c’est son réseau professionnel qui lui permet de se stabiliser. Cependant, les associations proposent fréquemment des recrutements à temps partiel, voire quelques heures par semaine pour des ateliers à thème. L'animateur doit alors cumuler différents emplois s’il ne veut pas se trouver en situation précaire.
Ce métier s'exerce souvent dans de petites structures ne dépassant pas 10 personnes. L'évolution vers des postes à responsabilité reste limitée. Il existe cependant des postes d'encadrement dans les associations et les municipalités. Dans ce secteur en particulier, progresser dans sa carrière implique d'être mobile.
Compétences et qualités requises
Ce métier est particulièrement porté sur l’écoute et le dialogue, par la création d’un climat de confiance. L’animateur doit analyser en fonction de son public, les activités les mieux adaptées. Psychologue, il doit également créer du lien social entre les participants et, parfois, désamorcer des situations conflictuelles.
L’animateur se doit d’être plein de motivation et de dynamisme afin de transmettre son énergie au groupe et de lui donner envie de participer aux activités. Le sens des responsabilités est bien sur indispensable pour exercer ce métier.
Ce métier exige de la pédagogie, tout particulièrement quand les publics sont des enfants ou des personnes en situation de maladie.
Accès au métier
La majorité des diplômes de l’animation sont délivrés par le ministère de la santé, de la jeunesse et de sports comme ceux-ci :
- Le BAPAAT (Brevet d’aptitude professionnel d’assistant animateur technicien de la jeunesse et des sports),
- Le BPJEPS (Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport).
Pour l’entrée en formation, une expérience préalable est souhaitée.
Il existe aussi des diplômes de l'Enseignement supérieur :
- Le DUT carrières sociales option animation socioculturelle (AS) ou gestion urbaine (GU) se prépare en 2 ans dans un IUT (institut universitaire de technologie). Pour y accéder, il faut être titulaire du baccalauréat.
- Le Deust (bac + 2) animation et gestion des activités sportives et culturelles
- Des licences professionnelles (bac +3) :
- licence pro (bac + 3) animation et politique de la ville
- licence pro animation
- licence pro animation, gestion et organisation des activités physiques et sportives
- Des masters professionnels (bac +5) :
- master pro intervention sociale, conflits et développement
- master pro villes, territoires, solidarités
- master pro ingénierie de l'intervention en milieu socio-éducatif.
Pour s'informer sur les universités, consultez www.enseignementsup-recherche.gouv.fr
Il existe aussi des formations non professionnelles permettant d’accéder au métier :
- Le BAFA (Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur)
- Le BASE (Brevet d’aptitude à l’animation socio-éducative).
Par ailleurs, pour exercer dans la Fonction publique territoriale, il faut réussir les épreuves du concours d’animateur. A l’obtention du concours, l’animateur socioculturel occupe le poste d'adjoint territorial d'animation et progresse de grade en grade dans la grille indiciaire. Après 5 ans d'ancienneté, il peut préparer le DEIS (diplôme d'État en ingénierie sociale).
L'emploi dans le secteur de l'animation
L'animation socioculturelle est un secteur dynamique, offrant de nombreuses opportunités d'emploi. Point sur le statut de l'animateur socioculturel et l'emploi.
Où exercer ?
Pas de routine, ni d'ennui pour l'animateur socioculturel ! Structures d'accueil, domaines d'activités, publics variés... les possibilités d'emploi sont nombreuses. Voici quelques structures dans lesquelles il peut exercer :
Périscolaire
- les lieux d'accueil pré et post scolaire en maternelle et en élémentaire, soutien scolaire en élémentaire.
Loisirs & culture
- les structures de loisirs, associations, organismes de tourisme (centres de loisirs, Villages Vacances, centres de vacances, campings, ...),
- les espaces d'accueil culturels (espaces publics Internet ou EPI, ...),
- les écoles de musique, de danse, d’art plastique, d’art dramatique, ...
- les centres culturels (bibliothèques, médiathèques, ludothèques, musées, ...).
Jeunesse
- de nombreux animateurs travaillent dans le secteur associatif (privé non lucratif) : MJC (maisons des jeunes et de la culture), maisons de quartier, foyers de jeunes travailleurs, associations d'éducation populaire (foyers ruraux, ...),
Auprès des personnes âgées, des personnes handicapées
- les maisons de retraite, les hôpitaux, ...
- les clubs du troisième âge, ...
Auprès de publics en difficulté
- centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS), ...
- Etc.
A noter
Les Établissements d'Accueil du Jeune Enfant (EAJE) sont des structures d'accueils collectifs de la petite enfance (crèches, halte-garderies).
Les enfants sont confiés à des professionnels de la petite enfance, et non pas à des professionnels de l'animation.
Qui recrute ?
- Les villages ou clubs de vacances sont les premiers recruteurs d’animateurs saisonniers.
- Les associations et les collectivités territoriales sont les principaux employeurs.
- Employés par les collectivités territoriales, les animateurs ont soit le statut de fonctionnaire territorial (recrutement sur concours), soit le statut de contractuel.
- Suite à la réforme des rythmes scolaires, de nombreux emplois dans le domaine périscolaire sont proposés. Les collectivités locales (surtout les communes et les intercommunalités) emploient des animateurs pour travailler auprès des enfants et des jeunes dans les temps périscolaires, mais également pendant les vacances.
- Les collectivités locales recrutent soit directement, soit au travers de structures telles que les centres communaux d'action sociale (CCAS), ou les caisses des écoles.
- La Fonction publique hospitalière (FPH) recrute également des animateurs.
- Autres employeurs : les entreprises privées du secteur tourisme ou des services à la personne.
Quelques caractéristiques du métier
Des statuts différents
Chaque secteur a son statut particulier :
- secteur public : statut de fonctionnaire ou statut contractuel.
- secteur privé : il est régi par des conventions collectives. Renseignez-vous auprès de votre employeur.
Les contrats
- Temps plein ou temps partiel, CDI, CDD. Plus de la moitié des animateurs exerçant dans le secteur associatif sont employés à temps partiel. L'animateur est donc amené à cumuler les temps partiels auprès de plusieurs employeurs pour compléter ses revenus.
Le CEE (Contrat d'Engagement Educatif)
- Le CEE (Contrat d'Engagement Educatif) est proposé aux personnes exerçant des fonctions d'animation et d'encadrement dans des accueils collectifs de mineurs (par exemple, centre de vacances). Il s'agit d'un contrat particulier puisqu'il déroge sur certains points au droit du travail, notamment sur le temps de travail, le repos et la rémunération.
- Le nombre d'heures effectuées par semaine ne doit pas dépasser 48 heures.
La totalité des contrats signés par le même employé ne doit pas aller au-delà de 80 jours sur 12 mois consécutifs.
- La rémunération par jour ne peut être inférieure à 2,20 fois le montant du Smic horaire, soit 21,14 €.
- Lorsque les fonctions exercées supposent une présence continue auprès des jeunes, la nourriture et l'hébergement sont intégralement à la charge de l'organisateur du séjour.
Vérifiez bien votre contrat de travail avant de le signer ! Pour plus d'informations, consultez le site service-public.fr.
Les offres d'emploi
Les offres sur pole-emploi.fr :
Consultez également les sites Internet spécialisés :
- http://www.animnet.com, le portail de l'animation et des centres de vacances. Vous y trouverez des idées d'animation, des forums pour échanger, de nombreuses informations sur l'animation, les colonies de vacances et les séjours linguistiques en France et à l'étranger pour les enfants et les adolescents (de 4 à 18 ans). Des offres d'emploi pour animateurs sont également à disposition.
- http://www.planetanim.com. Sur le site : des idées d'activités (chants, jeux), des forums, des informations sur la réglementation, des conseils pédagogiques. Et des offres d'emploi à pourvoir !
L'emploi dans votre région
2 outils ont été mis en place sur pole-emploi.fr pour vous permettre de mieux connaître les opportunités d'emploi dans votre région :
- la météo de l'emploi
- l'information sur le marché du travail
La météo de l’emploi de Pôle Emploi vous permet d’accéder à toutes les offres d’emploi à pourvoir dans votre département.
Vous pouvez également consulter :
- les métiers qui ont proposés le plus d’offres ces 12 derniers mois,
- les secteurs professionnels qui recrutent plus particulièrement dans votre région.
L'information sur le marché du travail
Secteur du grand âge : sommaire
Le secteur du grand âge englobe les métiers liés à l'accompagnement de la personne âgée, en perte d'autonomie. Des métiers où les qualités humaines, l'écoute et l'implication personnelle sont essentielles.
Malgré un contexte économique difficile, le taux de natalité reste élevé en France, avec deux enfants par femme en moyenne. Une population qui ne cesse de croître... et qui vieillit, grâce aux progrès de la médecine. Afin de répondre aux besoins que rencontrent nos aînés et à leur assurer une meilleure prise en charge, les professions dans le secteur du grand âge se sont fortement développés au cours de ces dernières années : soins, accompagnement dans la vie quotidienne, hébergement...
Des métiers accessibles à différents niveaux, offrant de nombreuses opportunités d'emploi et des possibilités de formation tout au long de sa carrière.
Le médecin gériatre exerce auprès de personnes âgées au sein d'un hôpital, d'un centre de soins privé ou bien encore à domicile en tant qu'indépendant.
Encore peu connu, le métier de socio-esthéticienne fait une percée dans le secteur médico-social. Bien loin des instituts de beauté, elle propose des soins esthétiques auprès de populations souffrantes et fragilisées.
Métiers de l'animation :
les diplômes Les métiers de l'animation se professionnalisent. Diplômes et expériences sont de plus en plus demandés. Zoom sur les formations.
Les diplômes non professionnels de l’animation
Le brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur permet d’encadrer à titre non professionnel, de façon occasionnelle, des enfants et des adolescents en accueils collectifs de mineurs (centres de vacances, centres de loisirs).
Le brevet d'aptitude aux fonctions de directeur (BAFD) est un diplôme non professionnel permettant d'exercer la fonction de direction d'accueils collectifs de mineurs, à titre bénévole ou salarié. Le BAFD est valable pour une durée de 5 ans, renouvelable.
Les diplômes professionnels de l'animation et du sport
De nombreux diplômes permettent d'exercer un métier dans l'animation socioculturelle en France.
Diplômes délivrés par le Ministère de la ville, de la jeunesse et des sports :
- BEES (Brevet d’Etat d’éducateur sportif)
- BAPAAT (Brevet d’Aptitude Professionnelle d’Assistant Animateur Technicien de la jeunesse et des sports)
- BP JEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport)
- DE JEPS (Diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport)
- DES JEPS (Diplôme d’Etat supérieur de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport)
Diplômes délivrés par l'Éducation nationale :
- BTS : Brevet de Technicien Supérieur Agricole Gestion et Protection de la Nature (BTSA GPN), BTS Tourisme
- DUT Carrières sociales option Animation sociale et socioculturelle
- Licences professionnelles
Vous souhaitez vous spécialiser dans le secteur « Petite enfance » ? Le CAP Petite enfance vous permettra de travailler au sein d'une structure collective auprès des Jeunes.
Les formations complémentaires
- AFPS (premiers secours)
- BSB (brevet de surveillant de baignade)
- BNSSA (brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique).
Dossier réalisé par Myriam KISS. Anild 07/2015
Pénurie de talents 2015 :
zoom sur les chauffeurs-livreurs
EURÊKA. Alors que le secteur des transports est confronté à une baisse de ses effectifs, le métier de chauffeur-livreur fait partie de la liste des 10 métiers les plus difficiles à pourvoir en France. Paradoxe.
Faillite de Mory Global, concurrence des pays de l’Est, libéralisation du marché du transport, l’actualité récente du transport routier de marchandises est ponctuée par des cessations d’activité et des grèves, en janvier 2015.
Cependant, certains secteurs du transport ont annoncé d’importants besoins de recrutement pour les prochains mois et éprouvent des difficultés pour les satisfaire.
Ce paradoxe s’explique par le boom de la petite messagerie, des transports sur de plus courtes distances, et qui répondent de plus en plus aux tendances de la consommation. En filigrane, c’est la santé de tout un secteur qui semble en passe de s’améliorer.
Transport routier : une pénurie masquée par la crise
Comment expliquer que le manque de main d’œuvre dans le transport routier n’ait pas été signalé avant ? "La crise [a masqué] les effets de ce qui serait observable en période de croissance", explique Florence Berthelot, vice-présidente du comité de liaison TRM auprès de la délégation de l'Union Internationale des Transports Routiers (IRU) à Bruxelles.
Maintenant que le secteur montre des signes de reprise, les difficultés de recrutement se ressentent aujourd’hui avec acuité.
Pour preuve, le métier de chauffeur passe de la 10eme à la 2eme place des métiers les plus pénuriques, selon l’enquête 2015 Pénurie de Talents.
La progression de l’emploi intérimaire nous éclaire sur les conditions de cette reprise.
Prescripteur de tendance en termes de recrutement, ce dernier connaît une progression dans le secteur de +7,3% en février dernier. Une augmentation qui poursuit la hausse de 9,9% constatée au dernier trimestre 2014.
Une reprise dans le transport routier, donc, particulièrement sensible dans le transport de proximité, ou « petite messagerie ».
Petite messagerie : le transport de proximité se porte bien
L’essor du e-commerce et des services à la demande soutient la croissance du secteur.
-
En France, le transport de proximité représente 19.200 entreprises, 45.000 véhicules et 56.000 personnes en action.
Composé d’entreprises locales, régionales, nationales ou internationales comme UPS ou DHL, le secteur est tout de même constitué en grande majorité de PME et TPE.
Avec un chiffre d’affaires de 4 milliards d’Euros il est, sans conteste, une composante forte du Transport routier de fret.
Aujourd’hui, mobilité, proximité et « on-demand » sont bien les maîtres mots du transport de proximité. Alors pourquoi la branche a-t-elle tant de mal à recruter ?
10 % des postes non pourvus et 24 % pourvus avec difficultés dans ce secteur en 2014, selon l’observatoire TEC (tendance emploi compétence) du Medef.
Des chiffres corroborant le constat de l'Observatoire Prospectif des métiers et des qualifications dans les Transports et la Logistique (
OPTL) qui estimait les difficultés de recrutement autour de 22 %.
Logistique
Logisticien : un métier à multiples facettes
Le métier a tellement changé qu’il est presque nouveau. En témoignent les différentes appellations pour ce métier de gestion et d’organisation : on recherche des "directeurs de la logistique", "des responsables logistiques", "des ingénieurs études logistiques"...
Le logisticien intervient surtout dans le secteur des transports mais peut aussi exercer son métier dans une grande entreprise de distribution ou chez un industriel.
Les métiers de la logistique : richesse et diversité
Concrètement, la logistique de l’entreprise recouvre les actions d’organisation des flux, de planification, de relation au client en amont (commandes), d’achat et d’approvisionnement des composants, de gestion des stocks, de transport et de mise à disposition, de relation au client en aval (délais, taux de service), etc…
Organisation des flux : définir les flux entre son entreprise et ses fournisseurs d’une part, ses clients d’autre part, définir les flux entre les différents sites (production, stockage, distribution, commercialisation) au sein même de l’entreprise. On parle de plus en plus de Supply Chain Management ou SCM.
Planification : en fonction des besoins des clients, des contraintes des fournisseurs, et des moyens dont dispose l’entreprise (hommes et moyens de production), planifier (à court, moyen, long terme) la production, le stockage, l’expédition et la livraison des produits.
Achat : identifier et choisir les fournisseurs possibles par composant (sourcing), négocier et optimiser les conditions d’achat (prix, qualité, délais), engager des relations de partenariat avec ses fournisseurs afin de les faire progresser au même rythme que son entreprise.
Approvisionnement : assurer la mise à disposition des composants nécessaires à l’outil de production, en fonction des besoins des clients.
Production : c'est un maillon de la chaîne logistique puisque les opérations de transformations du produit mettent en œuvre des moyens humains (effectif) matériels (machines), et techniques (énergie) dont les flux sont à planifier.
Distribution physique : organiser et piloter la mise à disposition des composants aux unités de production, et de produits finis auprès des clients. Ces flux physiques intègrent le transport (route, air, mer, fer, etc…) et la manutention (manuelle ou automatisée)
Soutien logistique : maintenir chez le client le produit vendu en état de fonctionnalité au travers du service après vente, et donc mettre à disposition les pièces de rechange, maîtriser le retour des composants usagés, ainsi que leur destruction ou recyclage.
Flux d’informations : la planification et la maîtrise des flux physiques s’effectuent par un traitement d’informations, le plus souvent informatisées. Plus de 80% de celles-ci dans l’entreprise servent au logisticien. Il s’agit donc de définir les besoins de l’entreprise en matière de flux d’information, proposer des solutions adaptées, identifier et choisir un éditeur de progiciel adapté (GPAO, ERP – ou Progiciels de Gestion Intégrés – SCM, etc…).
DR
Ses missions
Le logisticien est responsable de l'organisation de la circulation des marchandises dans l'entreprise, depuis l'approvisionnement en matières premières par les fournisseurs jusqu'à la livraison des produits finis, en passant par la production et le conditionnement.
Son objectif ? Optimiser les flux, le stockage, le transport, la manutention. Bref, gagner du temps et réduire les coûts. Chez un industriel, ce spécialiste intervient à toutes les étapes.
En amont, il traite les commandes, assure la gestion et la tenue des magasins de stockage et garantit la disponibilité des matières premières par rapport au planning de production.
Puis, il organise l'expédition des produits finis. Mais il doit aussi encadrer le travail des opérateurs logistiques et proposer de nouveaux systèmes de stockage ou de manutention...
C'est à lui de traquer les dysfonctionnements lors de la fabrication en série et de trouver des solutions fiables au meilleur coût.
Les outils informatiques sont précieux, car il a besoin de nombreuses informations pour piloter à distance la circulation des marchandises.
Les compétences requises
De la rigueur avant tout
La logistique est une affaire de méthode : sens de l'organisation, réactivité, esprit de synthèse et d'analyse sont indispensables au professionnel pour coordonner les opérations avec efficacité.
Le sens inné de la diplomatie
Placé au carrefour de différentes activités, le logisticien doit savoir concilier les besoins et les contraintes, parfois contradictoires, de la production, des ventes et des achats. Il doit faire preuve de tact et de souplesse pour parvenir à harmoniser des positions divergentes en instaurant un dialogue fructueux. De même, pour faire accepter de nouvelles formes de travail, il doit être diplomate et savoir convaincre.
Un bon communicant
Son aisance relationnelle lui permet également de bien communiquer avec son équipe, qui peut être nombreuse. Par ailleurs, le sens du service au client est apprécié, surtout chez les prestataires de services logistiques.
Anglais requis
À ces qualités personnelles doivent s'ajouter, bien sûr, la connaissance des techniques du transport et de leur réglementation, la maîtrise de l'outil informatique et d'une ou de plusieurs langues étrangères, dont l'anglais.
Un chef d'équipe
Au quotidien, ce spécialiste peut travailler sur un site de fabrication industrielle ou dans un entrepôt de stockage. À la tête d'un service logistique ou d'une plate-forme de dépôt, il encadre des équipes pouvant compter jusqu'à une centaine de personnes. Dans tous les cas, ce véritable chef d'orchestre travaille avec de nombreux collaborateurs, des commerciaux aux ingénieurs de production en passant par les sous-traitants, les transporteurs...
Un poste clé
Investissement et disponibilité sont des maîtres mots dans ce métier. En effet, même si le circuit logistique est balisé, personne n'est à l'abri d'un retard de livraison ou d'une erreur de coordination. Interface entre le responsable marketing, le chef de production et le client, c'est au logisticien de surmonter les imprévus pour réussir à tenir les délais !
Un métier très recherché
La maîtrise de la chaîne logistique est un enjeu d'importance pour les entreprises. À la recherche des meilleurs coûts de stockage et de distribution, elles ont besoin de cadres et de techniciens pour définir des stratégies logistiques comme pour organiser l'acheminement des produits.
La fonction est en progression constante. Les logisticiens, surtout expérimentés, demeurent recherchés, notamment les techniciens supérieurs confirmés et les ingénieurs et commerciaux issus des grandes écoles.
Automobile, pharmacie, chimie, agroalimentaire... Les logisticiens sont présents dans toutes les industries. Leurs compétences sont également prisées dans la grande distribution et, de plus en plus, chez les sous-traitants en transport et en logistique.
L'industrie automobile et la chimie recrutent en priorité les diplômés des écoles d'ingénieurs pour les postes d'encadrement. La distribution, quant à elle, apprécie les profils commerciaux. Dans tous les cas, l'expérience est un facteur clé pour évoluer.
Quelles formations ?
Du BTS aux écoles d'ingénieurs
Plusieurs choix d'études sont possibles pour devenir logisticien. Toutefois, un niveau bac +5 (voire +6) est souvent demandé pour un poste d'encadrement : masters professionnels, mastères spécialisés en logistique (bac +6) ou diplômes d'écoles supérieures de logistique. Les diplômés d'écoles de commerce et d'ingénieurs sont également les bienvenus.
À bac+2, le DUT Qualité, logistique industrielle et organisation (QLIO), le DUT gestion logistique et transport et le BTS transport sont les diplômes de référence pour un poste de technicien ou d'agent de maîtrise.
De bac +3 à bac +5, différents parcours sont possibles du côté de l'université. Après le quatrième semestre de la licence, un BTS ou un DUT, certaines licences professionnelles forment en un an à la gestion de la chaîne logistique. Les masters professionnels de la filière logistique ouvrent la voie à des fonctions de responsable logistique.
Dernière piste à explorer : les formations proposées par les écoles spécialisées. Pilotées par les organismes professionnels du secteur, elles recrutent à tout niveau pour former des techniciens et des managers logisticiens. Plusieurs d'entre elles dépendent du groupe AFT-Iftim ou du groupe Promotrans.
Et dans l’humanitaire ?
Longtemps maillon faible de la chaîne humanitaire d'urgence, la logistique est l'un des secteurs qui a le plus bénéficié de la professionnalisation accrue ces dernières années.
Hommes à tout faire, hommes-orchestre, les dénominations sont multiples pour désigner ceux qu'on appelle, dans le jargon des ONG, les « logs ». Eléments incontournables d'une mission, ce sont eux qui prennent en charge toute l'organisation matérielle depuis l'acheminement des denrées jusqu'à l'intendance quotidienne des volontaires. Du généraliste (qui devra aussi bien savoir mettre les mains dans le cambouis que jouer les fins négociateurs auprès des autorités locales) au spécialiste, qui ne prendra en charge qu'un secteur précis (sanitaire, réhabilitation, etc...), le domaine d'intervention des logs est des plus vastes.
Sur place il doit pouvoir recenser la population concernée par l’opération de secours ou l’aide. Il a aussi la responsabilité du recrutement éventuel de personnel autochtone et de la sécurité. Sur un site de catastrophe ou un camp de réfugiés, le logisticien humanitaire est souvent le premier arrivé et le dernier à partir.
Le logisticien travaille souvent dans un contexte de pénurie et parfois d’insécurité, mais presque toujours en équipe.
Rigueur, sang-froid, capacité d’analyse d’une situation et improvisation sont indispensables, ainsi que la pratique de l’anglais. En mission la notion d’horaires de travail n’existe pas.
Cursus : en dehors de Bioforce, l'école des logisticiens qui dispense une formation à la fois théorique (première année) et pratique (stage de terrain en deuxième et troisième années) à ses élèves, il n'y a pas de cursus type.
En revanche, une spécialisation dans un domaine précis (mécanique, télécommunications, gestion des transports, etc...) est très souvent requise.
L'accent est surtout mis sur les qualités personnelles du candidat.
Logistique et e-commerce
Entre le dernier clic d’un internaute passant commande en ligne et la livraison du colis au pas de sa porte, quelques heures seulement peuvent s’écouler. Le chemin parcouru par le produit n’a rien d’une ligne droite.
Tant en amont (réassortiment, stockage, préparation de commandes, …), qu’en aval (livraison à domicile, gestion des retours, …), les contraintes du e-commerce bousculent en effet les schémas logistiques classiques, nécessitant que les différents intervenants de la chaîne adaptent leur organisation.
Avec l’essor du e-commerce (on compte plus de 30 millions de cyberacheteurs en France), la logistique est devenue pour les vendeurs un élément de différenciation décisif, au même titre que l’offre produit, le marketing ou la sécurité de paiement.
Dans un système d’échange dématérialisé, le système de livraison constitue en effet l’unique intermédiaire entre l’e-commerçant et son acheteur. La qualité du processus logistique (disponibilité en stock, délais, tarifs, fiabilité, service après-vente,…) conditionne dès lors la satisfaction et la fidélisation du client. Voyons cela de plus près.
Des fonctions variées
Il n'y a pas de différence fondamentale entre la logistique d'un magasin en ligne et celle d'un magasin classique. Mais comme souvent, les marges sur un site e-commerce sont plus faibles, il s’agit alors d’attacher un soin tout particulier aux aspects logistiques.
Si le métier, vous tente, vous devrez assumer quotidiennement les fonctions suivantes :
- trouver des fournisseurs et leur acheter des produits,
- stocker les produits,
- négocier des prix attrayants sur votre site pour que les clients achètent à vous plutôt qu'à votre concurrent,
- préparer ses commandes (emballage et impression du bon de livraison éventuellement),
- expédier les produits après achat en ligne,
- gérer les éventuels retours et les réclamations.
Gestion des stocks
L’optimisation des approvisionnements et des stocks constitue l’un des concepts phare de l’e-logistique. Que vous fassiez appel à un prestataire ou que vous gériez vos stocks via un logiciel, vous découvrirez de perpétuelles innovations dans votre activité.
L’introduction de l’étiquetage automatisé sur les chaînes de conditionnement, avec imprimantes de code à barres, encodeurs RFID ou autres solutions d’impression mobiles sans fil permettent la mise en place de systèmes complètement automatisés.
Cette maintenance simplifiée et aujourd’hui fiable, permet d’élever la qualité du service client et d’optimiser la gestion des stocks.
Livraisons
Une commande non livrée faute d’interlocuteur présent à l’adresse indiquée, ou une adresse incorrecte constitue l’un des points noirs de l’e-logistique et un bon prétexte pour s’arracher les cheveux. Les charges engendrées par le « dernier kilomètre » peuvent s’avérer problématiques pour le cybermarchand, surtout si la marge engendrée par la commande reste faible.
D’autre part, le choix multiple – et souhaité - de solutions logistiques différentes proposées au client via le site Web ne simplifie pas les choses. Votre rôle est justement de gérer au mieux ces situations régulièrement ; il est donc préférable de savoir travailler dans l’urgence et supporter un minimum la pression.
Gestion des retours
Le taux de retour peut atteindre jusqu’à 20% ou 25% et cette gestion engendre des coûts non négligeables. Selon le site d’information dédié à l’e-commerce, Internet Retailer, les sites de e-commerce américains seraient près de 75 % à prendre en charge les frais d’acheminement en cas de retour de la marchandise.
En France, c’est encore le client qui assure souvent les coûts du retour de son produit, ce qui a l’avantage de faire diminuer les statistiques de retour, effet dissuasif aidant, mais n’incite pas vraiment l’acheteur à se montrer pleinement satisfait du service. Des solutions destinées à accroître la satisfaction du client tout en réduisant les efforts logistiques sont donc d’actualité, les recherches de nouvelles méthodes de gestion des retours ayant un bel avenir.
Les différents métiers du secteur
De la fabrication d'un produit jusqu'à sa livraison chez le client, en passant par son acheminement, rien, ou presque, n'échappe au responsable de la logistique.
Le responsable d'entrepôt coordonne une équipe, il sert également de relais entre les clients, les approvisionneurs et les destinataires des marchandises dont il a la charge, en tenant compte des contraintes de stockage et déstockage selon les produits.
De formation supérieure, avec un bon bagage technologique, il gère ou participe à la gestion de stocks chez les professionnels de la logistique. Planifie, organise et contrôle tout ou partie des opérations logistiques (réception, stockage, préparation de commandes, approvisionnement, expédition de marchandises, produits, ...) d'un site (plate-forme logistique, unité de production, ...) ou d'un service, selon les impératifs (délais, qualité, coûts, ...), la réglementation et les règles d'hygiène et de sécurité. Il peut animer une équipe dans un entrepôt.
Le cariste déplace de la marchandise (matériaux, produits, ...) sur le site – à la main ou à l’aide d’engins spéciaux de levage : transpalettes, tracteurs, grues, chariots...
Le cariste (
fiche ROME N1101) a pour mission de gérer des stocks de marchandises pour les besoins d'une entreprise, que ce soient des matières premières, des produits finis, des biens de consommation, dans un entrepôt ou un magasin. Il assure le déplacement de marchandises : il réceptionne, stocke, déplace, charge et décharge ces articles manuellement ou à l’aide d’engins de levage (chariot élévateur, chariot automoteur de manutention à conducteur porté, nacelle élévatrice, transpalettes, grues, tracteurs, etc...).
Quelle que soit la filière, les tâches essentielles du magasinier sont :
- réception des marchandises : déchargement, reconnaissance, vérification des produits, tri et classement ;
- mise en stock : rangement des diverses marchandises à l'aide de chariots élévateurs, palettiseurs ou autres engins de manutention ;
- préparation des commandes : déstockage manuel ou mécanisé, vérification, emballage, constitution de charges unitaires ;
- expédition des produits : établissement des documents d'expédition, chargement, arrimage et calage appropriés au transport ;
- gestion informatisée du stock : enregistrement des entrées et sorties, inventaire, réapprovisionnement.
Le magasinier est plus ou moins polyvalent. Cela dépend du type de l'entreprise qui l'emploie, de sa taille ainsi que de l'organisation du travail.
Toujours tentés ? Vous souhaitez devenir un acteur incontournable du secteur ? Restez en contact avec son actualité grâce au magazine en ligne des métiers de la logistique : http://www.lognews.info/
Le cariste déplace de la marchandise (matériaux, produits, ...) sur le site – à la main ou à l’aide d’engins spéciaux de levage : transpalettes, tracteurs, grues, chariots...
Le cariste (
fiche ROME N1101) a pour mission de gérer des stocks de marchandises pour les besoins d'une entreprise, que ce soient des matières premières, des produits finis, des biens de consommation, dans un entrepôt ou un magasin. Il assure le déplacement de marchandises : il réceptionne, stocke, déplace, charge et décharge ces articles manuellement ou à l’aide d’engins de levage (chariot élévateur, chariot automoteur de manutention à conducteur porté, nacelle élévatrice, transpalettes, grues, tracteurs, etc...).
Les missions
Le cariste exerce au sein d'entrepôts, de plates-formes logistiques, de magasins d'entreposage, de zones de fret, de gares ferroviaires, routières, aéroportuaires, d'usines de production ou de distribution (conditionnement).
Il a un rôle important dans la chaîne de production : il gère la mise à disposition des marchandises. Il effectue ses différentes tâches, tout en respectant les règles de sécurité.
- Réceptionner les marchandises :
Présent lorsque les fournisseurs apportent les marchandises, il est en charge de vérifier si elles sont en conformité avec la commande. Il établit alors les documents nécessaires.
Une fois réceptionnées, il doit transporter les marchandises sur des palettes. Il les stocke à l’aide d’un engin de manutention.
Il peut s’agir d’une transpalette ou d’un chariot élévateur selon la hauteur à laquelle il doit les déplacer. Le cariste vérifie l'adéquation du chariot à l'opération de manutention envisagée.
Il peut gérer les stocks de manière informatique.
- Charger les marchandises :
Lorsque le client ou le transporteur vient chercher les marchandises, il charge le camion. Il doit préparer à l’avance les palettes concernées et les amener jusqu’à la zone de chargement. Lorsqu’il remplit le camion, il doit veiller à caler les palettes pour assurer la sécurité des marchandises durant le transport.
Le cariste repère et signale les anomalies sur les produits, les supports de charges, les espaces de stockage et lors des opérations de réception et d'expédition.
Il recherche les informations et saisit les données relatives aux opérations dans le système informatique.
Source 05/2015: Meteojob.com
Bon à savoir
Les chariots automoteurs de manutention à conducteur porté sont des véhicules à roues conçus pour transporter, tracter, pousser, élever, gerber ou stocker en casiers, des charges de toute nature et commandé par un opérateur sur un poste de conduite spécialement aménagé.
Sont exclus les chariots roulants sur des rails ou destinés au transport de personnes autres que le conducteur et éventuellement un convoyeur sous réserve de l’aménagement du chariot à cet effet, ainsi que certains matériels (notamment matériels aéroportuaires et portuaires spécifiques).
Le Certificat d'aptitude à la conduite en sécurité (CACES)
Il existe différents types d'engins :
- chariot à poste de conduite élevable à mat rétractable
- chariot équipé de porte-charges (éperons, pinces, ...)
- chariot bi ou tri-directionnel à prise latérale
- chariot-élévateur à conduite frontale
- chariot-élévateur à conduite latérale
- nacelle élévatrice
- transpalette électrique à conducteur porté
La conduite des équipements de travail mobiles automoteurs et des équipements de travail servant au levage est réservée aux travailleurs qui ont reçu une formation adéquate.
Pour certains équipements présentant des risques particuliers, ils doivent en outre être titulaires d'une autorisation de conduite délivrée par l'employeur.
Le CACES (certificat d'aptitude à la conduite en sécurité) est un bon moyen de s'assurer des connaissances et savoir-faire du conducteur préalablement à la délivrance de l'autorisation de conduite :
- CACES R 389-1 (transpalettes à conducteur porté et préparateurs de commandes au sol) ;
- CACES R 389-2 (chariots tracteurs et à plateau porteur de capacité inférieur à 6 000 kg) ;
- CACES R 389-3 (chariots élévateurs en porte-à-faux de capacité inférieur à 6 000 kg) ;
- CACES R 389-4 (chariots élévateurs en porte-à-faux de capacité supérieure à 6 000 kg) ;
- CACES R 389-5 (chariots élévateurs à mât rétractable) ;
- CACES R 389-6 (déplacement, chargement, transfert de chariots sans activité de production (maintenance, démonstration, essais).
- CACES R 386 (plates-formes élévatrices mobiles de personnes).
Le chef d'entreprise est le responsable de la délivrance de l'autorisation de conduite donnée au personnel cariste amené à conduire un chariot de manutention à conducteur porté.
Pour délivrer les autorisations de conduite à ses caristes, le chef d’établissement doit évaluer l'aptitude et de la capacité à conduire l'équipement, en tenant compte des trois éléments suivants :
- Un examen d'aptitude à la conduite réalisé par le médecin du travail ;
- Un contrôle des connaissances et du savoir-faire de l'opérateur pour la conduite en sécurité de l'équipement de travail ;
- Un contrôle des connaissances des lieux et des instructions à respecter sur le ou les sites d'utilisation.
La sécurité : une priorité
Les palettes que le cariste transporte sont souvent situées en hauteur. En outre, des engins de manutention sont en permanence en circulation. Le cariste doit donc veiller à respecter les consignes de sécurité pour éviter les situations dangereuses. Il est souvent obligatoire de porter des chaussures de sécurité et un casque.
Le cariste réalise des opérations de vérification et de maintenance de premier niveau sur des chariots de manutention industrielle de catégories 3 et 5, et alerte en cas d'anomalie.
Réglementation
En France, le métier fait l'objet d'une surveillance particulière par le ministère du travail à cause de nombreux accidents pouvant survenir : chute de colis, pieds écrasés, inhalations de produits toxiques, etc... Les règles de sécurité sont très strictes.
C'est pourquoi, l'utilisation des engins de manutention est subordonnée à une autorisation de conduite délivrée par l'entreprise après accord de la médecine de travail.
Un métier à portée de tous !
Le métier est accessible à tous, sans diplôme, ni expérience professionnelle.
Toutefois, la conduite des engins de levage nécessite l’obtention du Certificat d’aptitude à la conduite en sécurité (CACES), délivré à l’issue d’une formation.
Par ailleurs, une formation (CAP/BEP) en transport, logistique, etc... peut faciliter l'accès au métier de cariste.
Un certificat d'aptitude médicale, à renouveler périodiquement, est indispensable.
Conditions de travail
- Le métier peut s'exercer en horaires décalés, par roulement, les fins de semaine, jours fériés ou de nuit, par temps froid l’hiver, par forte chaleur l’été et souvent en plein courant d’air.
- L'activité peut s'effectuer en environnement bruyant, poussiéreux.
- Le cariste travaille généralement en équipe.
- L'emploi suppose une attention particulière aux règles de sécurité relatives à la circulation et à la manutention des charges, souvent pondéreuses.
- Le port d'équipements de protection (chaussures de sécurité, gants, casques, ...) est requis.
Qualités et compétences
- Avoir une connaissance en informatique. La pratique de l'outil informatique (utilisation de système informatique fixe ou embarqué, logiciel de gestion de stocks, ...) est requis dans nombreuses entreprises du secteur.
- Le métier de cariste nécessite de faire preuve de rigueur et de vigilance.
- Il faut également faire preuve d’ordre et d’organisation.
- Savoir utiliser les appareils de lecture optique de codes-barres (pistolet, flasheur, ...).
- Respecter l’organisation d’un site d’entreposage (plan de circulation, ...).
- Avoir des connaissances des principes d’équilibrage des charges.
- Respecter les consignes de sécurité.
Quelles perspectives de carrière ?
Après quelques années d'expériences, un cariste peut espérer devenir chef cariste. Il peut grimper pas à pas les échelons et devenir responsable d’entrepôt.
Ces évolutions se font généralement en interne. Des offres en abondance
Intéressé(e) par le métier ? Vous trouverez de nombreuses offres à disposition.
Myriam KISS. Anild 05/2015
Les offres d'emploi
- listez les entreprises de e-commerce qui vous intéressent, et renseignez-vous si elles disposent d’un service logistique. N’hésitez pas à leur envoyer des candidatures spontanées.
Pour de plus amples informations…
Myriam KISS. Anild 05/2015
La chaudronnerie, un secteur qui recrute !
Le secteur de la chaudronnerie est composé de petites entreprises qui ont souvent recourent à l'intérim. Menez vos recherches dans les agences près de chez vous.
N’hésitez pas à vous inscrire dans plusieurs agences et à les relancer régulièrement, afin de montrer votre disponibilité et votre motivation. Consultez également les offres sur le web (adecco.fr, manpower.fr, etc...).
La chaudronnerie est l'art de fabriquer des biens d'équipements et de consommation, à partir de métaux en feuille (acier, inox, cuivre, etc...), de tubes et de profilés.
Dominique Savino, PDG Axinox :
« Le métier de chaudronnier, ce n’est pas du tout un métier où on tape sur la tôle toute la journée. C’est fini, ce temps-là. On appelait ça des batteurs (...) Aujourd’hui la mise en forme des métaux ainsi que les assemblages sont faits avec des moyens de haute technologie ».
Le secteur de la chaudronnerie emploie 65 000 salariés qui transforment le métal pour fabriquer de multiples outils au profit de la chimie, du nucléaire, de l’agroalimentaire, ou encore de l’aéronautique… 850 entreprises se partagent un marché de 6 Milliards d’euros, en croissance constante. Malgré ce dynamisme, le secteur souffre encore de stéréotypes éculés…
La chaudronnerie couvre un ensemble d’activités liés à la fabrication de biens d'équipement et de consommation, à partir de métaux en feuilles (acier, inox, cuivre, etc...), de tubes et de profilés. La mise en forme des métaux se fait par déformation. Un secteur peu connu, mais qui englobe des métiers techniques (chaudronnier, tuyauteur, soudeur).
La chaudronnerie évoque peu de chose pour certains. Pourtant, elle est présente tout autour de nous : dans les appareils électroménagers, les ascenseurs ou la carrosserie de voiture.
La chaudronnerie couvre un ensemble d’activités liées à la fabrication de biens d'équipement et de consommation, à partir de métaux en feuilles (acier, inox, cuivre, etc.), de tubes et de profilés.
La mise en forme des métaux se fait par déformation. Un secteur peu connu, mais qui englobe des métiers techniques (chaudronnier, tuyauteur, soudeur).
Être chaudronnier, c'est faire un métier pénible, dans un environnement sale, destiné aux « mauvais élèves », uniquement exercé par des hommes...
Halte aux idées reçues ! En voici 4 passées au crible !
Confronté à une conjoncture défavorable, le secteur de la chaudronnerie connaît depuis quelques années un ralentissement économique. Les entreprises continuent néanmoins de recruter du personnel qualifié, mais peinent à trouver des candidats.
Le chaudronnier donne forme aux feuilles de métal, puis il les assemble afin de réaliser les produits les plus variés, destinés au secteur industriel : cuves, radiateurs, chaudières, citernes, etc...
Le tuyauteur réalise des réseaux de tuyauterie, qui conduisent des fluides liquides ou gazeux, corrosifs ou explosifs etc., à des températures et des pressions plus ou moins élevées.
Le métier de soudeur ne connaît pas la crise ! La demande des entreprises est perpétuelle. On estime que près de 3 000 offres d'emplois de soudeur sont proposées chaque année dans des secteurs d'activité divers. Étant donné la pyramide des âges, la situation ne risque pas de s'inverser dans les années à venir. Pour en savoir plus, Syndicat de la Chaudronnerie, tuyauterie et Maintenance industrielle :
http://www.snct.org/sites/fr/
Myriam KISS. Anild 05/2015
De nombreux débouchés
De nombreux secteurs industriels font appel à la chaudronnerie :
- les industries de l'alimentaire : le chaudronnier fabrique de nombreux appareils destinés au traitement et au stockage en grande quantité des denrées alimentaires (silos, cuves de stockage, fours, mélangeurs, autoclaves, tapis roulants, machines à sectionner, calibrer, emballer, etc...).
- la chimie et la chimie finie : cuves de stockage des fluides, tuyauteries de transport, broyeurs ou concasseurs pour les solides, réacteurs, agitateurs, etc... destinés à la fabrication de produits chimiques ; pour la chimie fine, le chaudronnier réalise des pièces permettant l'application industrielle des expériences menées en laboratoire.
- pétrole, gaz : de leur extraction à leur utilisation, le pétrole brut comme le gaz nécessitent beaucoup d'installations permettant de les traiter et de les affiner, pour ensuite donner naissance aux différents produits d'usage quotidien.
- électricité : l'électricité joue un rôle important dans les branches techniques, industrielles et domestiques, d'où la nécessité de la produire en grande quantité. Pour y parvenir, il existe plusieurs procédés dont les plus connus sont l'hydroélectricité, le nucléaire et le thermique.
Ces installations de production requièrent le travail du chaudronnier par la réalisation de conduites forcées, tuyères, turbines, cuves de réacteurs, chaudières, ...
- nucléaire : avec un parc de centrales vieillissant et des exigences de sureté grandissantes, les dépenses de rénovation et maintenance sont en forte progression. De quoi alimenter les commandes de matériels chaudronnés neufs ainsi que la demande en services de maintenance et réparation.
-
les transports et la construction : pour les transports terrestres, le chaudronnier réalise des produits dont les caractéristiques principales sont la rapidité, la contenance, la sécurité et l'esthétique, comme par exemple les châssis et la carrosserie du TGV, la construction de bateaux de croisière, de cargos, mais aussi de navires de guerre, bâtiments d'études océaniques ou de remorqueur.
-
et du mobilier métallique. Le chaudronnier fabrique sur mesure des mobiliers métalliques (tables, chaises, tabourets, meubles, etc...).
Ainsi, de nombreux secteurs industriels ont besoin de professionnels de la chaudronnerie, qu'il s'agisse de fabrication, de réparation ou de maintenance.
La chaudronnerie en quelques mots
Selon l'INSEE, la chaudronnerie comprend la fabrication de :
- réservoirs, citernes et conteneurs métalliques ;
- radiateurs et chaudières pour le chauffage central ;
- générateurs de vapeur ;
- chaudronnerie nucléaire ;
- chaudronnerie - tuyauterie
Principaux marchés :
- les industries de production d'énergie,
- les industries chimiques, pétrolières, agroalimentaires et papetières.
Les acteurs du marché
Trois grands secteurs composent la chaudronnerie :
- la chaudronnerie-tuyauterie,
- la fabrication de radiateurs et de chaudières pour le chauffage central,
- la chaudronnerie nucléaire.
Les entreprises du secteur
Le secteur est essentiellement composé de petites entreprises, recourant à l'intérim de manière importante (embauches en contrat à durée déterminée, de nombreux jeunes).
- Depuis quelques années, les entreprises de chaudronnerie ont développé des services à forte valeur ajoutée, pour finalement devenir de véritables ensembliers industriels. Ces ensembliers industriels ont en général 3 activités : la conception, la fabrication et l’installation. Ce sont les principaux donneurs d’ordres du secteur. Ces sociétés sont les moins nombreuses mais les plus importantes. Quelques grands groupes de renommée mondiale côtoient un grand nombre d'entreprises de moins de 50 salariés.
- Les sociétés de maintenance, proposant une gamme de service étendue. La maintenance représente aujourd'hui une grande part de chiffre d'affaires en chaudronnerie.
Les entreprises de chaudronnerie sont capables d'assurer la conduite de grands projets industriels, de la conception à la maintenance, en passant par la fabrication, le montage et la formation des opérateurs.
Les métiers
La chaudronnerie regroupe diverses activités (tuyauterie, soudage). Il existe trois types de fonctions :
-
La production et la maintenance : les ingénieurs de production organisent la fabrication, réalisée par des ouvriers spécialisés et techniciens, tandis que les spécialistes de la maintenance veillent au bon fonctionnement des machines.
Les métiers de la production sont : chaudronnier (fiche ROME H2902), tuyauteur (fiche ROME H2914), soudeur (fiche ROME H2913).
Des métiers exercés principalement par des hommes, mais le secteur est ouvert aux femmes !
Chiffres-clés du secteur
- Chaudronnerie – tuyauterie
Chiffre d’affaires 2012 : 7,53 milliards €
Chiffre d’affaires estimation 2013 : 7,46 milliards €
Taux d’exportation : 6,6 %
- Fabrication de réservoirs et de citernes
Chiffre d’affaires 2012 : 571,9 millions €
Chiffre d’affaires estimation 2013 : 560,4 millions €
Taux d’exportation : 37,6 %
- Fabrication de générateurs de vapeur et chaudronnerie nucléaire
Chiffre d’affaires 2012 : 1,05 milliard €
Chiffre d’affaires estimation 2013 : 1,08 milliards €
Taux d’exportation : 26 %
Source pour les chiffres 2014 : Syndicat de la Chaudronnerie, Tuyauterie et Maintenance Industrielle (SNCT)
Dossier réalisé par Myriam KISS. Anild 02/2015
Responsable du service de police municipale
Missions principales
-
Dirige et coordonne le service de police municipale
-
Organise les moyens nécessaires à la surveillance, à la prévention et à la répression des infractions
-
Développe une relation de proximité avec la population
Activités
-
Participation à la définition des orientations de la collectivité en matière de prévention et de sécurité publique
-
Organisation du service de police municipale
-
Mise en œuvre et suivi de l’activité du service de police municipale
-
Commandement et coordination des interventions de police municipale
-
Organisation des actions de prévention et de dissuasion
-
Gestion de l’interface avec la population
-
Gestion et contrôle des procédures administratives
-
Supervision des activités liées à l’application des règles relatives au port, au transport, au lieu de détention des armements, à la formation au tir et au maniement des armes
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Supervision de la gestion de la régie d’État, des amendes forfaitaires et des consignations
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Gestion de la fourrière animale et véhicules
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Gestion des objets trouvés
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Coordination du centre de supervision urbain (CSU)
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Participation aux cérémonies officielles de la collectivité
Savoirs et compétences
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Prérogatives de la police municipale, des acteurs internes et externes en matière d’intervention
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Techniques de diagnostic, d’analyse et de raisonnement tactique, de gestion de crise, de résolution des conflits et de médiation; de commandement des interventions
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Typologie des risques et procédures d’urgence
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Droit pénal et administratif
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Victimologie
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Registres d’armement ; main courante ; procédures et habilitations pour l’armement
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Principes de communication et modes de relation aux tiers : autorités, représentants institutionnels
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Cadres réglementaires : acteurs et dispositifs de la sécurité publique ; vidéoprotection ; prévention des risques industriels et technologiques, risques naturels et risques sanitaires, cadre européen des politiques de sécurité publique
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Prévention de la sécurité routière
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Catégories d’amendes forfaitaires et procédures d’encaissement
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Logiciels métier
Pour en savoir plus : http://infos.emploipublic.fr/metiers/liste-des-metiers/securite-prevention/fiche-metier-responsable-du-service-de-police-municipale/apm-78432/?utm_source=news-ep&utm_medium=newsletter&utm_campaign=2014_12_News-ep-58
Myriam KISS. Anild 01/2015
Partez à la découverte de l'univers de la propreté.
François Leroux, DRH du groupe Samsic : « La propreté, c’est une multitude de secteurs d’intervention qui vont des bureau, du tertiaire, sur l’industrie, sur les commerces, sur l’hospitalier.
Sous une appellation « propreté », c’est une multitude de métiers, c’est une multitude de techniques. On ne nettoie pas une industrie agro-alimentaire comme on va nettoyer un bureau, c’est complètement différent. C’est un secteur très important, souvent méconnu, souvent mal perçu, alors que très riche. »
Au sommaire
La propreté est une activité essentielle à la vie en collectivité. Bureaux, centres commerciaux, industries, cinémas, restaurants, hôpitaux, ... Les entreprises, privées et publiques, font de plus en plus appel à des sociétés extérieures spécialisées dans les opérations de nettoyage. Petit point sur l'activité de nettoyage et les services associés.
Malgré un ralentissement économique, le secteur de la propreté reste dynamique. Professionnalisation des métiers, prestations diversifiées, matériels, techniques et outils plus performants, participation croissante au développement durable... Le marché offre de belles perspectives de développement.
L'agent(e) d'entretien et de propreté de locaux nettoie et désinfecte des locaux d’entreprise, bureaux et ateliers, des administrations, mais aussi des équipements collectifs, gares ou métro.
Les hôpitaux sont des lieux très sensibles, propices au développement de toutes sortes de micro-organismes. Ces établissements nécessitent en permanence les interventions de spécialistes du nettoyage. Rôle des agents de propreté hospitalière : assurer le nettoyage des locaux selon des protocoles stricts, afin de prévenir des contaminations ou de préserver des milieux stériles.
Produit nettoyant et raclette en main, le laveur de vitre nettoie et entretient les surfaces vitrées d'un bâtiment, quelles que soient ses dimensions. Il procède au nettoyage intérieur et/ou extérieur. Ses lieux d'intervention : locaux commerciaux (vitrines de magasins, vitres d'immeubles, ...), établissements de santé, etc...
L’agent en espaces verts s’occupe de tous les travaux liés aux espaces verts. Il entretient les massifs, désherbe et tond la pelouse, taille les haies, …
A la tête d'une équipe, le/la chef d'équipe propreté coordonne l'activité de nettoyage sur un ou plusieurs sites. Il participe également aux prestations de nettoyage, d'entretien ou de services associés.
Le responsable de secteur propreté de locaux prospecte de nouveaux clients, établit des offres commerciales sur les prestations de nettoyage, d'entretien de locaux et/ou de services associés. Il est garant de la bonne relation auprès des fournisseurs et des clients. Il a la responsabilité des équipes en place sur les chantiers et coordonne l'activité de nettoyage.
Sources : http://www.pole-emploi.fr/actualites/la-proprete-des-metiers-clean-sommaire-@/suarticle.jspz?id=121187
Myriam KISS. Anild 10/2014
Les Rencontres MADE in VIANDE, initiées par INTERBEV (Association Nationale Interprofessionnelle du Bétail et des Viandes), ses organisations nationales et ses comités régionaux, c’est aussi l’opportunité de parler aux jeunes et de leur offrir de réelles perspectives d’emploi et de formation.
Plus de 20 000 emplois sont à pourvoir
dans le secteur élevage et viande d’ici 2018 !
Recherchez les rencontres près de chez vous. http://www.la-viande.fr/
Vous pouvez consulter les fiches métiers et regarder les vidéos sur :
http://www.la-viande.fr/made-in-viande/filiere
> Télécharger les fiches métiers sur l'Élevage :
http://www.la-viande.fr/economie-metiers/metiers/elevage
L’activité d’élevage consiste à accompagner le développement de l’animal, en veillant à sa bonne santé et à son bien-être dans un environnement favorable, tout au long de sa vie.
- Recrutement d’ici 2018 : 4500 éleveurs bovins viande + 4000 éleveurs ovins.
La mise en marché regroupe les métiers qui consistent à acheter et/ou à vendre les animaux d’élevage destinés à la reproduction, à la boucherie ou à l’export.
La transformation rassemble les métiers qui procèdent des différentes étapes de l’abattage, de la découpe, de la transformation des viandes, ainsi que de leur contrôle sanitaire et de leur conditionnement.
La commercialisation de la viande regroupe les métiers qui consistent à travailler et préparer la viande pour répondre aux attentes consommateurs (goût, tendreté, praticité…), et à la servir à la vente.
Myriam KISS. Anild actu 05/2015
Chef de produit Marketing
Gestionnaire de produit, responsable ou spécialiste produit, assistant-chef de produit, acheteur (dans la distribution), chef de groupe...
Le chef de produit marketing est chargé de concevoir ou de sélectionner un nouvel article et de l'accompagner jusqu'à sa commercialisation. Ce stratège travaille à partir d'études marketing. Il utilise sa connaissance du marché pour apprécier les nouvelles tendances et anticiper les attentes des consommateurs afin de mieux y répondre. Une formation de niveau bac + 4 est nécessaire pour débuter dans ce poste.
Vie professionnelle
Surtout la grande distribution
Les candidats les plus recherchés doivent avoir une expérience dans le domaine agroalimentaire, la pharmacie ou les cosmétiques. Les débouchés se situent majoritairement dans les entreprises de la grande distribution (les centrales d'achats), les sociétés fabriquant des biens d'équipement, l'industrie...
Mais des postes se créent également, depuis quelques années, dans les services (banques, assurances...) et les nouvelles technologies.
D'abord assistant, puis chef
Un débutant occupe toujours, dans un premier temps, un poste d'assistant avant de passer chef de produit. Puis, après quelques années d'expérience dans la fonction, il peut devenir chef de groupe (et gérer ainsi plusieurs chefs de produit). Une évolution vers la fonction de responsable marketing est également envisageable.
Promotion interne favorisée
Le nombre de postes stagne en raison du regroupement des enseignes et de la diminution fréquente du nombre de produits par industriel. Bien que 15 à 20 % des offres d'emploi s'adressent à des débutants, le recrutement des chefs de produit se fait souvent par promotion interne, au sein d'une même entreprise.
Salaire du débutant : De 1700 à 2500 euros brut par mois.
DR Conditions de travail
Un rôle transversal
En relation avec tous les services de son entreprise (recherche et développement, équipe commerciale...) et des intervenants externes (imprimerie, agence de communication, de relation presse...), le chef de produit exerce un métier transversal.
Des échanges riches et variés
Dans l'industrie, il collabore surtout avec les professionnels de la production, de la recherche-développement, des achats, du marketing et de la force de vente. Dans la grande distribution, les échanges avec les chefs de rayon, les chefs de secteur et les fournisseurs sont quotidiens.
Autonomie et mobilité
Quelle que soit l'entreprise qui l'emploie, le chef de produit marketing prend de nombreux rendez-vous à l'extérieur, avec les agences de publicité et les sociétés d'études marketing. Enfin, son emploi du temps le soumet à de fréquents déplacements et à des horaires irréguliers, mais il bénéficie d'une grande autonomie.
Compétences
Un fin négociateur
Négociateur dans l'âme, le chef de produit doit avoir une bonne connaissance de la vente et du marketing. Il est indispensable qu'il sache convaincre ses interlocuteurs et défendre ses projets.
Des idées plein la tête
Créatif et dynamique, celui qui occupe ce poste doit trouver des idées, faire preuve d'originalité. Il doit aussi anticiper les nouveaux modes de consommation et surveiller la concurrence.
L'esprit d'équipe
Amené à travailler avec divers interlocuteurs, il doit savoir écouter et prendre en compte plusieurs avis. Par ailleurs, une grande disponibilité et le goût du travail en équipe font partie des compétences les plus appréciées.
English spoken
Enfin, 2 chefs de produit sur 3 travaillent régulièrement avec les pays anglophones. La maîtrise de l'anglais devient donc indispensable pour évoluer en cours de carrière.
Nature du travail
Concevoir un produit
Confiture, chaîne hi-fi, shampoing... le chef de produit est responsable d'un type d'articles ou d'une gamme entière depuis sa conception jusqu'à sa commercialisation. Pour lancer un nouveau produit, il s'appuie sur des études de marché. Il analyse les attentes des clients et observe la concurrence.
L'oeil toujours attentif aux créations et aux nouvelles tendances, il anticipe les besoins des consommateurs. Sa mission : imaginer et définir le futur produit en collaboration avec le service fabrication et les commerciaux.
Optimiser les ventes
Une fois conçu et fabriqué, le produit est vendu par l'équipe commerciale. Une stratégie est mise en place pour optimiser ses ventes : publicité, plan marketing... Le chef de produit coordonne les actions commerciales et de promotion en respectant un budget. Il détermine aussi les conditions de distribution (quantités et prix) et vérifie leur application sur le terrain.
Suivre les résultats
Une fois le produit lancé sur le marché, le professionnel suit les résultats des ventes. En cas de succès, une augmentation des commandes peut être décidée. Si les prévisions de vente ne sont pas atteintes, il propose de baisser le prix ou d'augmenter le budget publicitaire, par exemple.
Formation pour accéder au métier
Quel que soit le secteur choisi, un niveau bac + 5 minimum dans le domaine du commerce et du marketing est exigé pour débuter dans cette fonction. Certains secteurs industriels préfèrent les diplômés ayant suivi une formation scientifique et technique, complétée par une formation au commerce : diplôme d'ingénieur, mastère spécialisé en commerce et gestion, par exemple.
Niveau bac + 5
• Master pro en marketing • Diplôme d'école supérieure de commerce et de gestion : la plupart des écoles proposent, dans leur cursus, une spécialisation en marketing. Elles sont accessibles, le plus souvent, après un bac + 2, parfois directement après le bac (de préférence S ou ES).
Les écoles faisant parties de la Conférence des grandes écoles proposent une poursuite d'études en mastère spécialisé (MS) ou mastère en science (MSc) permettant d'approfondir, en un an, la spécialisation choisie en formation initiale.
Myriam KISS - ANILD 02/2012.
Entrez dans l'univers de la grande distribution
Les entreprises du commerce à prédominance alimentaire ont employé 635 800 salariés en 2008. L'emploi conserve ses grandes caractéristiques :
- 61% de femmes,
- un âge moyen de 37,5 ans,
- les contrats à durée indéterminée demeurent majoritaires : 87% des salariés en bénéficient.
Secteur d’activité dynamique, la grande distribution recrute massivement. Bouchers, boulangers, chefs de rayon, mais également magasiniers, responsables marketing, ou encore chargés de promotion des ventes… Des métiers variés, avec à la clé de réelles opportunités de carrière.
Un assortiment de produits disponible en libre-service, proposé à des prix très compétitifs, des gammes de produits renouvelés régulièrement… Tel est le credo des enseignes de la grande distribution.
De l'ouverture du premier grand magasin parisien Le Bon Marché en 1852 aux hypermarchés d'aujourd'hui, la grande distribution s'est fortement développée au fil des siècles : des magasins de surfaces plus ou moins importantes, des milliers de références proposées à la vente, des techniques de mise en rayon élaborées, de nombeux services offerts à la clientèle...
La grande distribution englobe actuellement des magasins commercialisant des produits alimentaires et spécialisés.
Les grandes surfaces alimentaires (GSA)
Nous comptons parmi elles les hypermarchés, supermarchés, magasins populaires (Monoprix, Prisunic...) magasins « discount » ou hard-discounters (Aldi, Leader Price, ...), etc...
Les grandes surfaces spécialisées (GSS)
Elles vendent des produits spécifiques : habillement (grands magasins, hard-discounters), chaussures, parfumerie-beauté, ameublement, bricolage, rechange automobile, électroménager, loisirs culturels, loisirs sportifs, jouets, etc.
Comme vous pouvez le voir, les enseignes sont nombreuses, les possibilités de métiers également. Vous n'aurez que l'embarras du choix!
Une pépinière de métiers
Panorama des métiers de terrain Le chef de rayon (code ROME D1502, D1503) a pour rôle de mettre les produits à disposition de la clientèle. Prix, référence, étiquetage des articles, tout doit être clair !
Il implante la marchandise dans ses rayons, veille au stock et analyse les flux de vente. Il participe également aux opérations commerciales (mise en valeur des offres promotionnelles, etc.).
Il peut avoir à sa charge une équipe de vendeurs.
Dans une grande surface, le chef de rayon est souvent en relation avec le chef de département (code ROME D1509). Ce dernier coordonne l’activité de l'ensemble des rayons de sa surface de vente.
Le chef de rayon peut également travailler avec un chef de secteur (code ROME D1509). Représentant d'un fabricant ou d’une marque, le chef de secteur se charge d’assurer la promotion commerciale des produits de son entreprise auprès des grandes surfaces.
Vendeur : un métier de conseils
Face à une clientèle mieux informée, le vendeur (code ROME D1106) doit bien connaître ses produits (caractéristiques, articles similaires, remontées clients, etc.) et savoir argumenter. Passage en caisse, l’acte final L’hôte/l’hôtesse de caisse (code ROME D1505) réalise l’enregistrement et l’encaissement des produits. Il/elle peut également effectuer le réassort des articles en magasin. Des services en plus : l'après-vente Avec l’âpreté de la concurrence, l’après-vente est devenu un élément de différenciation fort. Le prix du produit ne détermine pas toujours l’acte d’achat, l’ensemble des services apportés à la clientèle joue parfois un rôle décisif. La plupart des enseignes offre tout un éventail de prestations, pour se démarquer de leurs concurrents, et satisfaire et fidéliser leurs clients.
Réparation ou remplacement d’un produit défectueux, contrat d’assurance, mise à disposition de matériels de prêt en cas de réparation (téléphone portable, voiture, …), reprise de tout produit non utilisé, … Tout est mis en œuvre pour éviter que les clients non satisfaits quittent le distributeur ou la marque.
Le service après-vente peut également comprendre des prestations d’utilisation ou de mise en place du produit : mise en service d’un équipement informatique ou électroménager, contrat d’entretien, mise à jour d’un logiciel à tarif préférentiel, etc. Quelques métiers à découvrir : responsable Service Après-Vente (SAV), conseillers et techniciens SAV en informatique et bureautique (code ROME 1401), en électroménager (code ROME 1402), etc. Consultez également les fiches métiers sur Distrijob.fr. Travailler au siège social Les enseignes de grande distribution alimentaire ont toutes un point commun : la chasse aux économies. Prix de vente plus bas, plus de choix, des promotions plus élevés… Leur but : jouer sur les prix et satisfaire au mieux leur clientèle. Elles travaillent souvent de pair avec les marques.
Le marketing au coeur des stratégies de vente
Packaging des articles, mise en valeur des produits en magasin pour attirer la clientèle, développement de marques de distributeurs, création de produits pour une cible spécifique, prix attractifs, moyens mis en place pour remercier les clients de leur loyauté envers la marque ou l'enseigne de distribution (carte de fidélité, cadeaux, ...).
Objectifs des professionnels du marketing (code ROME M1705) : mieux connaître leurs clients, élaborer des stratégies de vente pour conquérir les consommateurs et les fidéliser. Ils travaillent couramment avec d’autres services (commercial, communication, etc.). Des produits disponibles : toute une logistique !
Magasiniers (code ROME N1103), responsable logistique ou « Supply Chain Manager » (code ROME N1301), gestionnaires de stocks (code ROME N1303), …
Tous ces professionnels de la logistique ont pour mission d'assurer l’approvisionnement du magasin ou sur l’ensemble des chaînes de l’enseigne, sous les meilleurs délais et en veillant à la qualité des marchandises. Ils livrent les produits sur demande mais n'ont pas une fonction d'achat.
Les promotions, un arme de séduction efficace
Moins 50% sur le prix d’un produit, lot de trois pour le prix de deux, offre découverte, pack familial, remboursement sur le prochain achat, ... industriels et distributeurs font preuve d’ingéniosité pour appâter le client. Ils travaillent en partenariat pour lancer des opérations de promotion, chacun s’assurant de la bonne visibilité de l’offre : prospectus envoyés aux consommateurs, catalogues, mise en avant en magasin (tête de gondole, vitrine), PLV (publicité sur le lieu de vente : mise en scène du/des produits(s), panneaux publicitaires, etc.), personnels d’animation, vendeurs, ...
Tout est pensé pour faire déplacer un client, lui faire découvrir un nouveau produit, le fidéliser, l’inciter à l’achat, lui faire augmenter son panier moyen, et le transformer en prescripteur. Quelques métiers à découvrir : responsable et chargé(e) de promotion des ventes (code ROME M1706), responsable et chargé(e) de communication (code ROME E1103), média-planneur (code ROME E1402), métiers au sein des agences de publicité (code ROME E1401), etc. Travailler pour une marque
Les diplômés des écoles de commerce sont très appréciés. Les métiers les plus recherchés combinent à la fois des compétences en marketing et commercial.
Zoom sur un métier : category manager
Le category manager est, comme son nom l'indique, responsable d'une catégorie donnée de produits : il veille sur l'ensemble des ventes réalisés chez ses distributeurs et leur proposent des solutions afin d'accroître son chiffre d'affaires.
Pour cela, il identifie le profil des consommateurs (âge, sexe, ...) et analyse leurs comportements (envies, besoins, ...). Il adapte ses prix, son merchandising (bonne implantation en magasin) et propose une série d'actions promotionnelles, qui seront mises en place dans la grande distribution (promotions, panneaux publicitaires, ...).
Il travaille en étroite collaboration avec les chefs de produits, le service marketing, le service commercial ainsi que les consommateurs.
Les conditions pour exercer
La grande distribution recrute régulièrement. Cependant, beaucoup de candidats hésitent à se lancer dans cette voie. Les raisons de cette réticence ? Une mauvaise image du secteur, liée aux contraintes.
Les charges de travail sont élevées, amplifiées pendant les périodes de fêtes (Pâques, Noël, etc...) et les événements (foires aux vins, rentrée des classes, etc...). La concurrence entre les enseignes pousse ces dernières à être plus exigeantes vis-à-vis de leurs salariés, en termes d’efficacité.
Sur le terrain, vaste amplitude horaire établie en roulement, difficilement conciliables parfois avec la vie personnelle, environnement bruyant, travail physique, stressant, sont le lot quotidien des salariés.
Exercer dans la grande distribution demande également de la disponibilité, il ne faut pas compter ses heures. Vous pouvez être amené à travailler le week-end et les jours fériés.
Résistance au stress, bonne condition physique et organisation sont obligatoires pour faire face à la charge de travail. Avoir les nerfs solides ne suffit pas toujours, l’esprit d’équipe et l’ambiance jouent tout autant dans la réalisation du travail et la motivation. Vous devez aimer le contact avec les clients et savoir les renseigner.
Les contraintes sont importantes, mais sachez toutefois qu’elles diffèrent notablement d’une enseigne à une autre. N’hésitez pas à tester plusieurs magasins et plusieurs secteurs pour voir ce qui vous convient le mieux. Tentez votre chance ! La grande distribution offre de réelles opportunités pour les plus motivés.
Evolution de carrière : de belles perspectives à l’horizon…
… par le biais de la promotion interne. Quel que soit votre niveau de qualification, vous gravissez pas à pas les échelons et pouvez prétendre à des postes à responsabilité au bout de quelques années. Votre motivation, votre travail, votre intérêt pour l’entreprise, votre engagement dans vos activités, et votre sens relationnel seront vos meilleurs atouts pour réussir.
Formez-vous !
Comme vous le verrez dans notre vidéo, une formation commerciale vous permettra de trouver plus rapidement et plus facilement un emploi.
Diplômés de grandes écoles de commerce ou titulaires de master professionnel, vous aurez toutes vos chances d’exercer au sein d’un siège social ou chez un industriel de l'agroalimentaire.
Besoin d’informations sur les formations ?
- Consultez le site de l’Onisep.
- Le dossier du mois « Commercial : un métier très recherché ».
Des offres d'emploi à foison!
Les enseignes diffusent régulièrement des stages et des offres d’emploi.
Vous recherchez une mission de courte durée ou un emploi à temps partiel ? De multiples offres sont proposées pendant la période de haute saison, pour renforcer les équipes. N’hésitez pas à envoyer votre candidature, en vous y prenant à l’avance.
Consultez :
- le site web des enseignes de la grande distribution, pour connaître l’histoire du groupe, la culture d’entreprise, le chiffre d’affaire, les perspectives d’emploi et les offres : talent.auchan.fr, recrute.carrefour.fr, recrute.leroymerlin.fr, mr-bricolage.com, jardiland.com, etc...
- les agences d’intérim proches de chez vous (Adecco, Manpower, Randstad, Kelly Services, Adia, etc...) et celles spécialisées dans le secteur d’activité (Sbc intérim, GDintérim, etc.).
N’hésitez pas à vous inscrire dans plusieurs agences et à les relancer régulièrement, afin de montrer votre disponibilité et votre motivation.
- les sites spécialisés : distri-emploi.com, distribution-conseil.fr, jobmarketingvente.com, etc. - les sites d’emploi généralistes : pole-emploi.fr, regionsjob.com, apec.fr, cadremploi.fr, monster.fr, optioncarriere.com, etc.
Jetez également un œil sur les le site web des industriels agroalimentaires : Procter & Gamble, Danone, etc. L’e-commerce, un bon filon
S’il est bien un domaine qui se développe dans la grande distribution, c’est le e-commerce. Plus besoin de faire la queue dans une file interminable, fini les bousculades et le bruit! Désormais, de nombreuses enseignes proposent un service d’achat en ligne pour faciliter la vie des consommateurs et rendre les courses agréables.
Un large choix de produits (épicerie, produits frais, surgelés, hygiène, entretien maison, …), possibilité de conserver un historique de la liste des courses, possibilité de comparer les prix, de vérifier le contenu de son frigo et de commander à tête reposée, choix des plages horaires de livraison, … En un clic, les clients retrouvent chez eux les produits dont ils ont besoin.
Certaines enseignes proposent également un service de retrait (le « drive »). Il suffit de passer commande sur le web et de la retirer au magasin de son choix, à n’importe quel moment.
Pour de plus amples informations…
- Le site de la FCD (Fédération des entreprises du commerce et de la distribution). Vous trouverez toute l’actualité sur le secteur du commerce alimentaire et du commerce spécialisé, des communiqués sur l’emploi, la formation, etc.
- Consultez les fiches métiers sur :
- Informez-vous avec les magazines en ligne :
- Enfin, renseignez-vous sur l’actualité nationale, mais également régionale (économie locale, etc.) pour connaître les opportunités d’emploi près de chez vous.
Tertiaire : Secrétariat , Assistanat direction
Selon les employeurs, et la taille de l'entreprise, il est possible d'occuper ces fonctions à l'aide du bac STT action commerciale, du BTS commercial ou administratif, d'un DUT Gestion des Entreprises et Administrations, ou de certains types de BEP. Les postes peuvent être à temps plein ou temps partiel.
Les connaissances de l'outil informatique, et notamment de Word, Excel, le logiciel de présentation Powerpoint et Outlook … (Service d'E- mail et Intranet) sont souvent demandées dans les annonces.
De plus, la pratique d'au moins une langue étrangère est généralement indispensable, et les employeurs veulent travailler avec une personne qui attache de l'importance à sa présentation personnelle, qui soit agréable et sympathique, et enfin organisée, capable de retrouver très rapidement un dossier, ou une information sur un sujet précis.
Ensuite, les tâches proposées dans ce corps de métier dépendent du domaine d'activité de l'entreprise, du secteur dans lequel elle se trouve, et des relations aussi bien à l'intérieur de l'organisation qu'à l'extérieur avec les partenaires (fournisseurs, clients, comptables, etc…)
Si les horaires des secrétaires sont souvent fixes (bien sur il est possible que certains jours l'employeur demande à ce qu'une heure supplémentaire soit effectuée pour arriver à respecter les échéances), ceux des assistants de direction peuvent être plus flexibles, en fonction des actions à effectuer, d'éventuels voyages d'affaires, ou autre. Consulter également le site : www.cadremploi.fr ou www.carriereonline.com
La fin des secrétaires !
Ne soyez pas nostalgiques, la secrétaire d’antan n’existe plus. Ces dix dernières années ont connu l’avènement de l’assistante, véritable binôme des cadres et des dirigeants. La saisie de données n’est plus d’actualité. Bilinguisme, polyvalence et compétences techniques sont désormais de rigueur.
« C’est bien simple, nous n’avons plus de demandes de secrétaires : les recruteurs recherchent des assistantes capables de prendre en charge des tâches aussi diverses que le suivi clientèle, la facturation ou le recrutement. » Gaëlle Marre, Branch Manager chez Robert Half International, est formelle : dans toutes les entreprises, la secrétaire traditionnelle a fait place à l’assistante.
Qu’elle soit spécialisée pour les services des grands groupes, ou polyvalente au sein des petites structures, l’assistante allie aujourd’hui une formation de bac à bac +2, une parfaite maîtrise de la bureautique et un anglais courant, voire un trilinguisme.
Cette petite révolution n’a cependant pas favorisé la mixité : la profession reste résolument féminine avec près de 80 % des postes occupés par des femmes !
De secrétaire à assistante
En facilitant les tâches d’exécution, comme la saisie de données ou le classement, les progrès informatiques ont fait gagner un temps précieux aux secrétaires. Elles ont ainsi pu solliciter de nouvelles fonctions, gagnant en compétences grâce à l’enrichissement des formations initiales et continues.
Les niveaux de formation ont accompagné ce mouvement. « Les recrutements de CAP et BEP sont devenus chose rare tandis que les bacs pro et BTS ont vu leur cote monter en flèche », précise Navaz Houssenaly, Directeur commercial pour Exos Intérim.
Pour autant, le secrétariat n’a pas disparu. On le retrouve à l’accueil car la fonction de standardiste a récupéré les anciennes attributions de la secrétaire : réception téléphonique, gestion de courrier, saisie de données, classement.
Où sont les besoins ?
Les assistantes commerciales sont particulièrement recherchées et n’ont aucun mal à trouver un emploi.
Ces assistantes, spécialistes des départements des ventes, sont devenues les interlocuteurs privilégiés des clients. Un rôle clé qui voit ses responsabilités s’élargir d’année en année.
Le marché est tout aussi dynamique du côté des assistantes de direction. Pour autant, les employeurs exigent généralement 10 ans d’expérience pour ces postes à hautes responsabilités.
Le métier demande une vraie maturité afin de connaître les rouages de l’entreprise, savoir gérer les conflits, gagner le respect et la confiance des employés. D’ailleurs, les entreprises n’hésitent plus à faire grimper les salaires qui se situent souvent entre 36 et 42 K€ bruts annuels.
En revanche, le marché est moins rose pour les assistantes en ressources humaines et marketing. La demande excède souvent l’offre et les recruteurs peuvent recevoir une centaine de CV pour une seule offre d’emploi…
Pas de pénurie de main-d’œuvre en vue pour les métiers de l’assistanat, selon Gaëlle Marre de Robert Half International. Les effectifs sont importants et la profession reste accessible à des parcours divers et variés. Pour preuve : nombre de femmes cadres se reconvertissent avec succès en assistante pour alléger leurs horaires. L’assistanat n’est décidemment plus une affaire d’exécutant !
Côté salaires aussi, les situations sont très variées, en fonction des tâches remplies. La rémunération moyenne est de 23 600 euros brut par an, mais débute à 35 000 euros brut annuels pour les assistantes de direction, et peut monter jusqu’à 50 000 euros par an.
Le taux de chômage demeure élevé dans la profession (21 %), mais celles et ceux qui ont une bonne formation bac +2 et la maîtrise des langues tirent bien leur épingle du jeu. À court terme, de nombreux recrutements sont prévus pour remplacer les départs en retraite. À plus long terme, il reste cependant difficile d’évaluer les impacts des nouvelles technologies sur ce secteur.
En chiffres : 1/10ème . Les assistantes représentent 10% du travail féminin.
* 197 000 emplois administratifs seront créés entre 2005 et 2015
* +20% Une assistante dans le secteur privé peut espérer gagner jusqu’à 20% de plus que dans la fonction publique
* -7 % de travail hebdomadaire : les assistantes figurent en tête des professions ayant diminuées leur temps de travail ces dernières années
Pour en savoir plus : www.ffmas.com & www.assistanteplus.com
Secrétaires à tout faire demandées !
Avec l’arrivée de l’informatique dans toutes les entreprises, on avait cru que le secrétariat vivait ses dernières heures. Mais le secteur sort plutôt renforcé de la mutation qu’il a vécue. D’importants recrutements sont prévus à court terme, dans le privé comme dans le public.
On compte environ 800 000 secrétaires en France, dont 98 % sont des femmes. Mais derrière cette fonction se cachent des réalités très variées. La secrétaire « traditionnelle », qui ne s’occupe que de l’agenda, des coups de téléphone, du courrier et des plannings est en perte de vitesse.
De plus en plus, elle prend aussi en charge des tâches de coordination et d'assistance, auprès d’une équipe ou d’un manager.
Ses missions sont multiples et simultanées, avec souvent beaucoup d’imprévus à gérer, d’urgence à satisfaire, en plus du travail quotidien planifié.Aujourd’hui, la secrétaire-assistante, plus autonome, maîtrise l’informatique et une ou deux langues étrangères.
Si elle travaille pour plusieurs personnes à la fois, elle assure l'interface entre les membres de l'équipe et veille à la bonne diffusion de l'information.
Elle peut aussi se spécialiser dans un domaine précis, afin d’avoir davantage de perspectives d’évolution : juridique, marketing ou commerce international.
Le métier de secrétaire ou d’assistante peut enfin permettre d’accéder à des postes de responsable de communication, responsable des ressources humaines…
Pour prétendre à un poste d’assistante de direction, il faut généralement 3 à 5 ans d’expérience, mais l’évolution dépend avant tout de la personnalité, de la motivation et du profil de la secrétaire/assistante.
Interview de Carriereonline www.carriereonline.com
Claudine Saint-Roch-Joannides, Présidente fondatrice depuis 12 ans de l'association professionnelle des Secrétaires et Assistantes de Direction "C.A. Dir Dauphiné Savoie", Association qui est membre fondateur de la F.F.M.A.S. (Fédération Française des Métiers de l'Assistanat et du Secrétariat)
Quelle est la différence entre une assistante et une secrétaire ?
Pour moi et pour nombre de professionnels qui ont réfléchi et partagé, aujourd’hui, on pourrait dire qu’une secrétaire serait plutôt une exécutante, et une assistante serait une secrétaire avec en plus l’autonomie, l’initiative, la gestion de dossiers en propre. Mais tout est question en fait de contenu du poste, qui peut être différent d’une entreprise à l’autre, d’une personne à l’autre, d’un manager à l’autre. Le plus important est bien le contenu et non l’appellation.
Ainsi, pour ce qui me concerne, on peut m’appeler, secrétaire, secrétaire de direction, assistante, assistante de direction, l’essentiel c’est que je sache ce qu’il y a à faire…
Quelles sont les qualités nécessaires ?
Performance dans l’utilisation des outils informatiques, disponibilité, rigueur, organisation, savoir communiquer, savoir écouter et comprendre les demandes des clients internes et externes, autonomie, prise d’initiatives (avec l’expérience bien sûr).
Quelles études faut-il suivre pour être secrétaire ?
Aujourd’hui, le bac pro est vraiment le minimum des minimums, et encore, je dirais même que le minimum est le BTS. Sans doute, dans les TPE et les PME, des niveaux inférieurs peuvent suffire (BEP et bac pro), à condition toutefois d’avoir un peu d’expérience professionnelle.
Mais dans les grandes entreprises, le BTS est requis. Pour assurer ses chances de trouver un emploi, il faut évidemment maîtriser l’anglais, ainsi que des outils tels que Word, Excel et PowerPoint.
Et bien sûr savoir naviguer sur Internet et utiliser une messagerie électronique.
Y a-t-il beaucoup d’embauches dans ce secteur ?
Les embauches vont en s’accroissant. Encore faut-il avoir les bonnes compétences et le bon niveau pour postuler. De plus, on annonce depuis quelques temps, une pénurie d’assistantes/secrétaires, c’est donc qu’il y a encore un bel avenir à ce métier.
On demande de plus en plus de polyvalence dans cette fonction, mais on demande également de plus en plus de spécialisation par une maîtrise ou une licence dans un domaine particulier (juridique, langue, marketing, communication, etc.)
Les métiers administratifs
Quand on parle de métiers administratifs, on pense évidemment d’abord à la fonction publique, qui recrute essentiellement sur concours. Mais les fonctions administratives existent aussi dans le privé.
Dans la fonction publique
Avec 5 millions d’agents (soit 20 % de l’emploi total en France), la fonction publique reste un gigantesque vivier d’emplois, à la diversité remarquable. Mais attention, tous les métiers publics ne sont pas administratifs, loin de là, puisque ce chiffre englobe les professeurs des collèges, les officiers de police...
Qu’ils s’exercent dans la fonction publique d’Etat, la fonction publique hospitalière ou la fonction publique territoriale, les métiers administratifs permettent d’atteindre différents niveaux de responsabilités : les catégories C exercent les fonction d’exécution (adjoint ou agent administratif), les catégories B les fonctions d’application (secrétaire administratif), et les catégories A les fonctions de direction (attaché d'administration et d'intendance, par exemple).
La catégorie A concerne les titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur (licence et plus). Les détenteurs d’un baccalauréat (ou équivalent) sont dirigés vers la catégorie B. La dernière catégorie C est ouverte à ceux qui ont le Brevet des collèges, un CAP ou un BEP, ou bien aucun diplôme.
Précision importante : on a tout à fait le droit de passer un concours correspondant à une catégorie inférieure à celle de son diplôme. D’où une concurrence accrue pour les concours de catégorie C, que de nombreux bacheliers tentent de décrocher... Des concours existent aussi en interne, offrant ainsi aux agents une possible mobilité.
Et pour les 16-25 ans sans qualification, le PACTE (contrat d’un an à deux ans alternant formation et stage) permet désormais d’accéder à des postes de catégorie C.
Myriam KISS. Anild 2015
Zoom sur la fonction publique territoriale
Le secteur administratif de la fonction publique territoriale comprend deux grandes familles de métiers : ceux liés à la direction et à l’organisation, à la gestion et à l’administration générale des collectivités : finances, informatique, ressources humaines, affaires juridiques, marchés publics, accueil, secrétariat, communication... ; et ceux directement liés aux domaines d’intervention des collectivités : action économique, éta civil, aménagement du territoire urbain et rural, affaires scolaires, aide sociale, action culturelle, tourisme, sport, transport, etc.
La filière administrative est, après la filière technique, celle qui regroupe le plus grand nombre d’agents. 16 % des fonctionnaires de la filière administrative sont de catégorie A, 15 % appartiennent à la catégorie B tandis que 69 % appartiennent à la catégorieC.
A noter : d’ici 2012, un fonctionnaire sur trois de la filière administrative partira à la retraite... Des places vont donc se libérer ! Parmi les métiers à vocation administrative : attaché territorial, adjoint administratif territorial, rédacteur, secrétaire de mairie, agent administratif de préfecture, attaché de préfecture, agent de recouvrement du trésor...
Dans l’entreprise
Dans les entreprises privées, la fonction administrative couvre deux grands domaines d'activité. D’une part les activités administratives au sens strict : comptabilité, finance, affaires juridiques, gestion des ressources humaines... D’autre part la gestion des services généraux : maintenance des bâtiments, gestion du courrier, gestion du parc automobile, approvisionnement en matériels de bureau, etc. Selon la taille et l'organisation de la structure, ces missions peuvent être assurées par une seule personne ou par des services spécifiques.
Interview réalisé par Carriereonline auprès de M. Patrick Foglia, directeur de ForProf, Institut de préparation aux concours de la Fonction Publique.
« Les critères d’embauche dans la fonction publique se rapprochent de ceux du privé »
Adjoint administratif, secrétaire, rédacteur, attaché territorial... Les conditions pour accéder à ces formations sont celles des concours niveau 3e pour les catégories C, niveau bac pour les catégories B, et bac +3 pour les catégories C.
Sentez-vous un engouement des jeunes pour les métiers administratifs ?
Les 18-35 ans sont très demandeurs de formations pour accéder aux métiers de la fonction publique en général, notamment dans les domaines de l’enseignement, de la sécurité, de la santé... Et dans tous ces secteurs, il y a une part de métiers purement administratifs. Ce qui intéresse ces jeunes, c’est rentrer dans l’administration, pour la sécurité de l’emploi bien sûr, mais aussi en vue de travailler pour l’intérêt général.
À quels métiers administratifs préparez-vous dans votre institut ?
Adjoint administratif, secrétaire, rédacteur, attaché territorial... Les conditions pour accéder à ces formations sont celles des concours : niveau 3e pour les catégories C, niveau bac pour les catégories B, et bac +3 pour les catégories C.
Quelles sont les qualités nécessaires pour exercer ces métiers ?
D’abord, bien maîtriser le français, oral et écrit. Mais ensuite, il faut savoir que les critères d’embauche dans la fonction publique se rapprochent de plus en plus de ceux du privé. On cherche des gens qui aiment travailler, en équipe, qui savent communiquer et se remettre en cause, adaptables et polyvalents...
La fonction publique entre progressivement dans une culture de l’efficacité. Le fonctionnaire idéal est aujourd’hui très proche du salarié du privé idéal !
Consultez le site de ForProf : www.forprof.fr
Des recrutements prévus dans les assurances
Focus Crise ou pas crise, le recrutement dans les assurances est au beau fixe. L’observatoire de l’évolution des métiers de l’assurance table sur un recrutement
Dans les assurances, la crise du recrutement, on ne connait pas. Ou presque. Prenons, par exemple, celle, majeure, de 2008-2009, la dernière en date. Alors que les cabinets de recrutement perdaient entre 30 et 40 % de leur chiffre d’affaires et donc de leur nombre de mission en un an, le recrutement dans les assurances se maintenait à niveau.
Ainsi, en 2009, l’assurance, hors intermédiaires, a embauché 12 647 personnes contre 14 000 en 2008. Ce sont les derniers chiffres consolidés. « L’assurance, précise l’observatoire de l'évolution des métiers de l'assurance, est l’un des rares secteurs à maintenir son dynamisme et son recrutement pendant les crises économiques ».
Tant et si bien que les estimations de recrutement pour 2010 sont bonnes et que les prévisions, pour 2011, excellentes. Et leurs salariés.
Le recruteur Robert Half, l’un des leaders du marché du recrutement dans les assurances, participe à la fête. « Par rapport au premier semestre 2010, commente, enthousiaste, Sidonie Couture, responsable du secteur assurance/banque, notre cabinet de recrutement a réalisé deux fois plus de missions au premier semestre 2011 ».
L’observatoire de l’évolution des métiers confirme cette hausse et table sur 14 000 embauches en 2011. Soit, grosso modo, les chiffres de 2008, une année considérée comme exceptionnellement bonne. Si l’on ajoute à cela 6 000 recrutements réalisés, par an, par les intermédiaires de l’assurance, cela représente une embauche globale du secteur avoisinant les 20 000 personnes cette année.
« Le recrutement de cadres dans les assurances est bon, confirme Pierre Lamblin, directeur des études de l’APEC. Nos services ont enregistré 3 660 embauches de cadres en 2010 et nous estimons qu’elles en embaucheront 4 000 en 2011 dont 700 à 750 jeunes diplômés ».
« Un secteur qui recrute beaucoup de jeunes »
Confirmant ces prévisions, tous les grands du secteur recrutent de façon conséquente en 2011 et recruteront à peu près le même nombre de salariés en 2012. C’est le cas d’Axa. Le premier assureur du pays, en terme de chiffre d’affaires, va embaucher 1 000 personnes en contrat à durée indéterminée en 2011. « Contre 970 en 2010, précise Morgan Sainte-Cluque, consultant en ressources humaines chez Axa France. On recrute davantage depuis 2010 car nous avons environ 400 à 600 départs annuels à la retraite. Nous renouvelons donc nos effectifs. Conséquence : notre recrutement en 2012 sera au moins équivalent à celui de 2011 ».
Même son de cloche pour Groupama. Cet assureur (Groupama, Gan et amaguiz.com), en 2011, va réaliser 3 000 recrutements en France ainsi que 1 500 à l'international. Deux-tiers seront des commerciaux et des managers commerciaux et un-tiers des experts en finance, informatique, conseillers en assurances, banque et services. Le recrutement était aussi de 3 000 personnes en 2010 et « les perspectives de recrutements devraient être stables pour 2012 d'où le maintien d'un haut niveau de recrutement qui fait de Groupama le premier recruteur de l'assurance en France », ajoute, pas peu fier, le service de presse de l’assureur.
Chez Allianz, le nombre d’embauches en 2011 devait avoisiner les 600 salariés en 2011 pour également 600 CDI en 2012. Ce seront à 90 % des commerciaux.
Ou chez Crédit Agricole Assurances qui prévoit 300 embauches en 2011 contre 350 en 2010.
CNP Assurances prévoit de recruter environ 285 personnes en 2011, soit grosso modo la même chose qu’en 2010 (109 CDD, 114 CDI et 62 contrats en alternance). Pour mémoire, leur recrutement de 2009 ne dépassait pas les 269 embauches.
« L’assurance est un secteur qui recrute beaucoup et beaucoup de jeunes, poursuit Régis Versavaud, Secrétaire général adjoint de la fédération CFDT Banque/Assurance. Notre secteur est très dynamique et l’assurance a été peu ou moins touché par la crise financière au niveau économique et sociale ».
Le vieillissement quasi inéluctable
Comment expliquer cette excellente santé en terme d’embauche dans un marché plutôt déprimé ? Plusieurs raisons s’entremêlent. Tout d’abord, au niveau macro économique, le secteur de l’assurance vend des produits dont on ne peut se passer. Les assurances pour la voiture, l’habitation, la personne sont des obligations légales. Crise ou pas crise, les Français doivent acheter ces polices d’assurance.
L’évolution de notre société et des sociétés européennes ont pour incidence un développement de nombreux produits d’assurance : les complémentaires Retraite avec le développement de l’espérance de vie ou les assurances santé avec l’endettement des Etats et leur désengagement vis-à-vis des différents systèmes de sécurité sociale. Enfin, le vieillissement quasi inéluctable à moyen terme des populations de la vieille Europe est une mauvaise nouvelle pour les économies de notre continent mais une très bonne aubaine pour les sociétés d’assurance…
La situation économique du secteur où règne une forte concurrence dans un marché quasi saturé explique aussi pourquoi les assureurs font et feront de plus en plus appel à des armées de commerciaux. Pour réaliser un nouveau contrat, il faut, la plupart du temps, débaucher un client à un concurrent. D’où la nécessité de disposer de forces commerciales de plus en plus importantes. Les nouvelles façons de travailler contraignent les assureurs à embaucher plus de salariés qu’avant.
Le secteur est dans une logique d’accompagnement des clients et de fourniture d’une prestation en nature. En cas de sinistre, le client souhaite des réparations rapides. Il faut envoyer des peintres, des plombiers, des mécaniciens. Pour gérer tout cela, il est indispensable de disposer de plus de personnels que lorsque l’assureur se contentait d’envoyer un chèque pour toute réparation.
Deux scénarios possibles
Dans la famille des commerciaux, il existe aussi un turn-over important. Vendre de l’assurance est un art difficile. C’est plus compliqué, c’est plus immatériel que de vendre une voiture. La finalité de ces services n’est pas toujours positive. On y parle divorce ou décès. Les erreurs de casting sont nombreuses. D’où un besoin de renouvellement qui dynamise le marché du recrutement.
Enfin, plus conjoncturellement, le secteur des assurances, aujourd’hui, est composé de nombreux salariés de plus de 55 ans. Ils étaient 21 000 dans ce cas en 2010. Ce qui signifie que les sociétés d’assurance savent qu’elles vont perdre, quoi qu’il arrive, près de 5 000 salariés par an à partir de 2015. Il en part aujourd’hui déjà près de 4000 par an. Le papy-boom explique aussi pourquoi le secteur maintient des volants de recrutement élevés.
Voilà pour 2011. Mais pour 2012 ? La crise de l’été 2011 peut-elle refroidir les ardeurs et les velléités de recrutement du secteur. Si les assureurs constatent une baisse de leur chiffre d’affaire, deux scénarios sont possibles. Soit ils suspendent leur recrutement par peur d’une longue crise économique, soit ils développent leur forces commerciales pour assurer, coûte que coûte, leur développement. Par ailleurs, dans le cadre des métiers liés aux assurances obligatoires, la crise n’aura que peu d’effet.
Les recrutements vont se maintenir voire croître du fait du départ à la retraite même si, à l’instar de CNP Assurances, « un repli des embauches est à prévoir par rapport à 2011 surtout sur les CDI ».
Reste aussi qu’il soit impératif d’opter pour les meilleures filières de l’assurance. « Pour s’assurer une pleine employabilité, conclut Dominique Bienfait, consultant en recrutement et dirigeant de Dominique Bienfait et associés, spécialiste du secteur de l’assurance, il faut miser sur la double compétence avec une orientation technique. Dans notre secteur, un technico-commercial trouvera toujours plus facilement du travail qu’un commercial pur ».
Gwenole Guiomard /Emploi-Pro. 09/2011
Info : 56 000 euros est le salaire moyen des cadres dans le secteur des assurances en 2010 contre 53 000 pour l’ensemble de l’encadrement. Source : l’étude APEC du 8 septembre 2011.
Des compétences de haut niveau
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Focus Petit à petit, le niveau de recrutement des salariés de l’assurance augmente. Aujourd’hui, pour une embauche, le Bac +2 devient un minimum. Il faut aussi parler anglais. Les assureurs recrutent en premier lieu des commerciaux. Puis des gestionnaires. Les informaticiens sont aussi très recherchés.
Petit à petit, le niveau demandé aux salariés des assurances augmente. Aujourd’hui, selon l'Observatoire de l'évolution des métiers de l'Assurance, 75 % des recrutements se font à un niveau supérieur ou égal au Bac +2. Dans le secteur, les entreprises recrutent avant tout des commerciaux.
En 2009, sur 12 000 recrutements, le monde des assureurs a recruté 4 758 commerciaux et assimilés.
C’est la première compétence recherchée par les employeurs. Viennent ensuite les gestionnaires de contrats avec 3 039 personnes embauchés puis les informaticiens (714) et les spécialistes de le gestion et de l’organisation (466). Pour se faire embaucher par les employeurs de l’assurance, mieux vaudra, alors, disposer au moins d’un Bac +2.
Pour les commerciaux, il s’agira d’un BTS Négociation et relation client (NRC) ou Management des unités commerciales (MUC) voire d’une licence professionnelle en assurance.
Les gestionnaires de contrat devront, eux, disposer, a minima, d’un BTS assurance ou d’une licence professionnelle de la même spécialité. « Nous avons besoin de compétences de plus en plus élevées, explique Yves Laqueille, le DRH d’Allianz France. Nous recrutons donc moins mais d’un niveau supérieur. Nous recherchons ainsi des candidats de niveau Bac +2/5 doté, par exemple, d’un Master en gestion du patrimoine. Un bon candidat est aussi quelqu’un maintenant à jour ses connaissances et ses compétences. L’assurance est un secteur où l’on doit être curieux ».
La formation ne suffit pas Il est aussi de plus en plus important de prendre en compte la dimension internationale du métier. « Avec notre développement à l'étranger, précise le service des ressources humaines de Crédit Agricole Assurances, nous recherchons également des collaborateurs travaillant dans un milieu multiculturel et par conséquent maitrisant des langues étrangères ». Autre intérêt du secteur : son ouverture d’esprit. Le monde de l’assurance est aussi l’un des rares secteurs offrant ses chances à quasi tout le monde. Il n’est pas rare d’embaucher un chimiste puis de le former aux techniques des assurances.
Pour finir le tableau des compétences académiques recherchées par le secteur, il est à noter que seuls 25 % des emplois pourvus sont des emplois de cadres alors que le taux d’encadrement du secteur est de 48 %. C’est dire que le monde des assurances favorise et même promeut l’ascension sociale de ses salariés. Disposer du sens du service et du client Pour réussir dans ces métiers, la formation ne suffit pas. « Pour monter en grade, il faut être tout d’abord rigoureux, explique l'observatoire de l'évolution des métiers de l'assurance.
Ensuite, il faut disposer du sens du service et du client. L’assurance a été très longtemps dans une logique d’offre. On est aujourd’hui dans une logique de la demande. Nos clients doivent être choyés car ils sont volatiles. Il est donc essentiel d’avoir en tête que si on veut garder un client, il faut lui offrir le service qu’il demande… ». Gwenole Guiomard - Emploi Pro du 13/09/2011
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A la chasse aux commerciaux,
attention aux profils trompeurs
Le secteur commercial et marketing constitue l’un des plus importants viviers d’emplois en France.
Les commerciaux sont particulièrement convoités avec 150 000 postes à pourvoir en permanence, selon les chiffres de l’Observatoire de la fonction commerciale. Très recherchés, ces profils n’en sont pas moins difficiles à recruter.
« Nous avons expérimenté en interne la difficulté de recruter de bons commerciaux, confie Patrick Leguide, fondateur de Central Test. Tout d’abord, parce qu’il en existe peu mais aussi parce que les candidats qui postulent à ces fonctions savent généralement bien se vendre même s’ils n’ont pas toujours toutes les qualités d’un bon vendeur. » Au fil de ses observations sur le terrain, Patrick Leguide a ainsi défini plusieurs profils qui au premier abord semblent disposer des qualités d’un bon commercial.
Le communicant " La faute aux entreprises ?" Force est de constater que les fonctions commerciales et marketing peuvent souvent se rejoindre au sein d’un même poste. « Pour un profil de communicant, un poste de commercial peut constituer une voie d’entrée dans l’entreprise, remarque le fondateur de Central Test. Mais savoir communiquer ne signifie pas pour autant que l’on sache vendre. Bien souvent, ces profils n’aiment pas vendre et cherchent plutôt à développer l’aspect marketing de leurs missions. »
Le cybervendeur « Il a tellement bien intégré les usages du web, qu’il estime que la vente ne passe que par les réseaux sociaux et le mail, note Patrick Leguide. Le plus souvent, le cybervendeur ne cherche pas à concrétiser et à finaliser le contact avec le client par le biais d’appels téléphoniques notamment. »
Le bisounours « Dévoué au client, il maîtrise parfaitement les produits mais ne sait pas dire non et retransmet toutes les demandes du client. Autant ce profil est à sa place au sein d’un service client, autant il peut devenir timide et mal à l’aise quand il s’agit d'aller prospecter, négocier et finaliser une vente », remarque-t-il.
Le baron « Ce sont des pros de la négociation qui savent finaliser les contrats et faire du chiffre. Ils peuvent s'assurer une bonne rente grâce à des premiers gros contrats, s'ils ont de la chance. L’ennui, c’est qu’ils préfèrent se concentrer sur les meilleures affaires et ne cherchent absolument pas à faire du développement commercial. »
Trois dimensions à évaluer. Or, le goût de la prospection et la combativité sont des caractéristiques majeures partagées par les meilleurs commerciaux. « Ces aptitudes sont évaluées dans la dimension « chasseur » de la nouvelle version de notre test Profil Vente », explique Patrick Leguide.
Mais un bon vendeur ne se contente pas de prospecter, il doit également tisser son réseau afin de décrocher de nouvelles ventes stratégiques. « Si la personne possède des qualités de « chasseur » sans cette dimension « éleveur », elle ne sera pas en mesure de fidéliser un client et d'exploiter de nouvelles opportunités liées à ce compte », appuie le fondateur de Central test.
Pour être un commercial complet, le candidat doit également disposer d’aptitudes de négociateur : « il doit savoir analyser le besoin du client en étant à l’écoute mais aussi posséder des qualités en argumentation et en finalisation pour concrétiser les ventes. »
Afin d'étudier ces trois dimensions, avoir recours à un test d’évaluation du potentiel commercial comme Profil Vente-R est intéressant. Ce test peut être combiné à un test de personnalité comme Profil Pro-R qui apporte des indications sur la disposition générale à exercer un métier commercial. Les informations obtenues pourront ensuite être approfondies en entretien et explorées par le biais de mises en situation.
Patrick Leguide – Info 09/2011 parue sur Exclusiverh.com
Central Test conçoit, valide et distribue une gamme complète des tests psychométriques pour le recrutement, l'évaluation interne et la gestion des talents. Tous les tests disponibles en 8 langues sont validés selon les normes psychométriques internationales établies par l'APA et l'ITC. Organisme certifié de formation, Central Test propose des séminaires afin d’accompagner ses clients dans l’appropriation des tests psychométriques et de la plateforme d’évaluation en ligne. www.centraltest.fr
Ingénieur Bureau d'études à Eurocopter
Je m'appelle Jean-Guy, j'ai 30 ans, et je travaille à Eurocopter Marignanne.
« Pour travailler en bureau d'étude, il faut une bonne base technique en mécanique. Il faut avoir un sens du contact, un sens du management et un bon niveau d'anglais. »
Je suis ingénieur R&D pour les transmissions mécaniques. Ce sont les parties situées entre le moteur et les rotors, ce sont tous les organes qui transmettent la puissance, du moteur vers les rotors.
Après Math-Sup et Maths Spé, j'ai intégré l'INSA de Lyon, l'Institut national des sciences appliquées, en section Génie Mécanique-Conception.
Pour mon stage de fin d'étude, j'ai passé 6 mois en Angleterre, chez Rolls-Royce Aeronautic, constructeur de moteurs d'avion, et j'ai finalisé mon diplôme par un DEA de Mécanique des solides.
Je me dirigeai plutôt vers l'automobile, et le fait de baigner dans le monde aéronautique à travers ce stage m'a fait me rendre compte de la beauté de ce métier et du coup m'a donné envie de travailler pour Eurocopter.
Le métier se répartit entre une charge en bureau, assis devant un ordinateur et en réunion, pour faire tout le suivi de l'avancement du projet et des études théoriques, et des interventions en chaîne d'assemblage.
Regardant un hélicoptère en vol. Il ne bouge pas, à un mètre du sol, comme ça sans bouger... c'est incroyable.
Il faut assurer le suivi des anciens appareils, les faire évoluer pour les rapprocher du standart actuel, tout en préparant les appareils du futur, dans le cadre des nouveaux prototypes.
En réunion : il faut qu'on mette à jour notre plan... C'est un métier intéressant, car c'est un métier très complet. On suit le produit du début jusqu'à la fin. C'est à dire qu'on part d'une feuille blanche, et quand voit la machine qu'on a conçu en train de voler, c'est quelque chose d'extraordinaire.
Pour travailler en bureau d'étude, il faut une bonne base technique en mécanique. Il faut avoir un sens du contact, un sens du management et un bon niveau d'anglais. Et il y a aussi une grande responsabilité, puisque lorsqu'on dessine une pièce, c'est pour la mettre en vol et que des passagers montent dans l'hélicoptère.
Notre priorité numéro 1, c'est vraiment la sécurité des vols. Eurocopter est leader mondial sur le marché civil des hélicoptères. Il y a beaucoup de métiers qui sont représentés. En interne, on peut beaucoup bouger. Au niveau EADS, on peut aussi évoluer. Il y aussi des opportunités de partir à l'étranger. Je suis moi-même parti 10 mois en Corée du Sud. Je travaille sur un produit qui fait rêver, l'hélicoptère est quelque chose de magnifique, et c'est quelque chose d'extraordinaire cette sensation de liberté que l'on a quand on est au-dessus des montagnes, à voler !
Myriam KISS - Anild
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Les métiers du cinéma d'animation
Le cinéma d’animation : qu’est-ce que c’est ?
C’est d’abord une activité ancienne : savez-vous que le premier dessin animé sur pellicule cinéma a été réalisé en 1908 ? Il s’agit de « Fantasmagorie » d’Emile Cohl (film en noir et blanc et muet).
Bien entendu depuis, le cinéma d’animation a connu une expansion énorme avec des studios d’envergure internationale qui se sont spécialisés dans ce domaine.
Le mot « animation » regroupe plusieurs techniques : le dessin animé, les papiers découpés, les marionnettes animées, les images de synthèse. Toutes ces techniques reposent sur l’ « image par image ».
C’est une activité importante. En effet, selon une étude du Centre national du cinéma publiée en juin 2010 et intitulée « Le marché de l’animation 2009 télévision et cinéma, production, diffusion, audience » :
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351 heures de programmes audiovisuels d’animation produits en 2009 pour un total de devis de 211,1 millions d’euros.
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En 2009, 35 films inédits d’animation ont fait l’objet d’une exploitation en salles et la fréquentation des films d’animation a progressé de 66,2% pour atteindre un niveau de 28,53 millions d’entrées. En ce qui concerne les films français, ils ont réalisé 5,12 millions d’entrées soit une part de marché de 17,9%.
Selon la convention collective de la production de films d’animation, il y a 13 grandes filières métiers. Il y a bien entendu une filière administrative et commerciale puis 12 filières plus spécifiques au secteur.
* La filière réalisation : il s’agit des métiers qui concourent à la bonne réalisation du film comme par exemple le story-boarder qui assure l’adaptation graphique, le développement du découpage et le timming du story board (Découpage du scénario d'un film où chaque scène est illustrée par un ou plusieurs dessins) ou le directeur artistique qui veille tout au long de la production au respect du style et des critères artistiques et graphiques d’une œuvre sous la direction d’un réalisateur.
* La filière conception : ce sont tous les métiers qui concourent à la représentation graphique de tous les éléments du film d’animation (personnages, paysages, lieux etc.).
* La filière « lay out » (mise en forme) : ce sont les métiers qui permettent de décomposer les plans en éléments indépendants et de spécifier la position de chacun de ces éléments dans le temps.
* La filière animation : ce sont les métiers qui permettent de porter à l’écran le jeu des personnages et/ou les animations d’effets spéciaux requis par la réalisation.
* La filière décors, rendu et éclairage : métiers qui réalisent les éléments d’un décor : couleurs, ambiances et lumières.
* La filière traçage, scan et colorisation : grande variété de métiers comme gouacheur (mise en couleur au pinceau des éléments graphiques), opérateur scan (numérisation des éléments graphiques), coloriste (mise en couleur numérique des éléments graphiques préalablement numérisés) ;
* La filière production, régie : ce sont les différents métiers qui permettent la réalisation d’un film sur le plan technique et administratif.
* La filière exploitation, maintenance : ce sont l’ensemble des métiers qui permettent la finalisation technique d’un film pour qu’il soit exploité.
* Et enfin la filière recherche et développement : ce sont les métiers qui travaillent sur les évolutions techniques pour améliorer le réalisation de films d’animation.
Vous pouvez consulter la convention collective sur le site Syndicat des Producteurs de Films d'Animation : http://www.animation-france.fr/ qui présente les différents métiers de chaque filière et qui donne la liste de certaines écoles préparant aux métiers de l’animation.
Vous pouvez consulter les offres sur pole-emploi.fr
Les studios expriment un certain nombre de manques, pour la série comme pour le long-métrage, et dont certains sont spécifiques à celui-ci ou à celle-là :
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des storyboarders sachant se servir de l'outil informatique
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des professionnels au niveau de la phase Animatique
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des équipes de production, de management
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des directeurs et des chargés de production formés aux diverses techniques de fabrication
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des professionnels formés au cross-média
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des designers formés spécifiquement à la 2D numérique
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l’anglais doit être plus largement et mieux maîtrisé : ce n’est pas un « plus » mais une nécessité.
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Autres entreprises projetant de renforcer leurs effectifs :
les cabinets de conseil et d'audit.
Chez Deloitte, le responsable de la marque employeur, Jean-Marc Mickeler, table sur 800 à 1.000 recrutements en France cette année, et autant en 2012, dont 40% dans l'audit. "L'objectif est de passer de 6.300 consultants aujourd'hui à 9.000 fin 2015", explique l'expert, qui reçoit jusqu'à 45.000 CV par an pour des postes de débutants à 38.000 euros en moyenne.
Côté finance d'entreprise, les responsables ou directeurs administratifs et financiers des PME-PMI ont toujours la cote avec des rémunérations moyennes supérieures à 80.000 euros brut annuels. "En période de crise et de reprise, les directions générales cherchent à s'entourer de professionnels de la finance capables d'apporter un véritable support aux décisions stratégiques de l'entreprise", analyse Bruno Fadda, directeur associé, responsable de l'activité Finance & Comptabilité chez Robert Half.
Tous ces métiers "techniques" – auditeur, contrôleur de gestion, directeur/responsable comptable, trésorier – voient donc leurs émoluments progresser. Même tendance pour les professionels du droit ou de la fiscalité.
Malgré la conjoncture, les secteurs de la banque, de la finance d'entreprise, de l'assurance et du juridique offrent donc de vraies perspectives de carrière, pour tout type de profil du bac au bac+5, en passant par les diplômés des grandes écoles. Des tableaux sont à votre disposition sur le site de Capital.fr, vous trouverez le niveau de formation et de salaire pour chacun des 70 métiers les plus recherchés.
Sandrine Chauvin © Capital.fr du 2/09/2011
Lancez-vous dans l'hôtellerie !
Étroitement lié au développement de l'industrie touristique, le secteur de l'hôtellerie est un acteur majeur dans l'économie française. Les offres d'emploi y sont nombreuses. Focus sur un secteur dynamique.
Selon l’article 1 de l’arrêté du 14 février 1986, l’hôtel de tourisme est un établissement commercial offrant un service d’hébergement payant à une clientèle de passage ou à une clientèle qui effectue un séjour à la journée, à la semaine ou au mois, mais qui n’y élit pas domicile.
L’hôtel peut être exploité toute l’année et peut offrir un service de restauration. Il est dit « hôtel saisonnier » lorsque son exploitation n’est effective qu’une partie de l’année.
Les hôtels de tourisme sont distingués selon le degré de confort et le niveau de service qu’ils proposent à la clientèle (informations touristiques, activités sportives, animation, centres de remise en forme, salles de conférence, …).
En France, ils sont classés par un système d’étoiles, allant de zéro à cinq, la cinquième étoile étant attribuée depuis la réforme du parc hôtelier de 2009 ; la catégorie d’hôtel cinq étoiles prend en compte des critères liées notamment au confort, à l’hygiène, à l’accès aux nouvelles technologies, à l’accessibilité et introduit la notion de développement durable.
Les labels viennent compléter la classification par étoiles (HOTELcert, …).
Des hôtels adaptés à chaque besoin
L’hôtellerie, déclinée sous de nombreuses formes, regroupe toute sorte d’établissements, répondant à des besoins variés (budget, environnement, …).
Des hôtels économiques, de type « Hôtel F1 », aux complexes hôteliers, des palaces proposant des chambres et des suites de grandes dimensions, luxueusement décorés, aux châteaux-relais, offrant un cadre de charme, le choix est vaste !
Les chaînes d’hôtels constituent la part la plus importante du marché hôtelier. Sont comprises les chaînes hôtelières intégrées (des établissements hôteliers regroupés sous une même enseigne et standardisés, c’est-à-dire disposant de la même décoration, des mêmes prestations, etc.) et les chaînes d’hôtels volontaires (des hôtels indépendants regroupés sous une même enseigne pour une meilleure commercialisation, type « Logis de France »).
L’hôtellerie de plein-air (le camping) s’est également développée ces dernières années. Formule de vacances de plus en plus prisée, le secteur propose un large choix de prestations et d’offres locatives pour répondre à une demande croissante.
Résidences hôtelière, hôtels-clubs, hôtels resort… il existe de nombreux établissements, ce qui laissent de bonnes perspectives d’emploi en France et à l’étranger. Réceptionniste, femme de chambre ou encore concierge… à vous de choisir !
Aperçu des métiers de l'hôtellerie
Sourire et accueil chaleureux au rendez-vous
Réceptionniste, night auditor (ou réceptionniste de nuit), assistant de réception, responsable de réservation en hôtellerie, …
Ces professionnels accueillent et renseignent les clients sur les conditions de séjour (disponibilité des chambres, tarifs, …). Ils effectuent les tâches administratives (réservations, planification, traitement de courrier, …) et comptables (facturation, encaissement, …).
Dans les hôtels de grand standing, bagagistes, grooms, chasseurs, portiers sont présents pour accueillir la clientèle et mettre leurs services à disposition, sous la direction du concierge.
Vous trouverez de plus amples informations en consultant les fiches métiers. Les métiers de l'accueil correspondent à la fiche ROME G1703.
La propreté au cœur des établissements
Responsable de la propreté des étages, la femme de chambre et le valet de chambre ont en charge l’entretien des chambres, des salles de bains et des parties communes de l’établissement. Dans les grands hôtels, ils travaillent sous la responsabilité d’une gouvernante.
Commis d’étage, aide-gouvernant, chef-gouvernant, responsable d’étage, … constituent le personnel d’étage. Pour plus d’informations, consultez la fiche ROME G1501.
Gérer et manager
Le directeur d’hôtels supervise, coordonne toutes les activités de son établissement et gère ses équipes (planning, recrutement du personnel, formation, …). Véritable commerciale, il cherche à attirer une clientèle toujours plus nombreuse et effectue la promotion de son établissement (participation à des salons professionnels, offres tarifaires alléchantes, …). Il est souvent épaulé dans son activité par des assistants ou adjoints.
Si vous êtes intéressé par les métiers de la gestion et du management en hôtellerie, consultez la fiche ROME G1402.
Les conditions pour exercer
Chaque métier contribue à l’image de l’hôtel. Sourire, attention, sens de l’écoute, disponibilité sont des qualités essentielles pour exercer dans ce secteur. De bonne présentation, vous devez aimer le contact avec le client et avoir une élocution parfaite. Vous serez amené à rencontrer des clients de tout horizon. L’anglais courant est indispensable, et la connaissance d’autres langues étrangères un atout en plus.
Votre mission : rendre agréable le séjour des clients en veillant quotidiennement à leur confort et à leur bien-être. Devant une concurrence rude, la satisfaction client est au cœur des priorités, et la fidélisation client un enjeu majeur.
Les charges de travail sont irrégulières et dépendent du taux d'occupation de l'hôtel. Afin d’y faire face, endurance, rigueur et sens de l’organisation sont requis ! Vous devez également savoir travailler en équipe. Pour certains métiers, il est conseillé de bien maîtriser l'outil informatique pour la gestion des chambres ou encore les réservations.
Exercer dans l’hôtellerie demande de la disponibilité et de l’investissement. Les métiers sont exigeants : la plupart des établissements hôteliers sont ouverts tout au long de l’année, 24h/24, 7j/7. Le travail est organisé en roulement, les horaires sont décalés.
Vous travaillez les week-ends, les jours fériés, et devez être présent pendant les périodes de hautes saisons. Les salaires sont constitués d’un minimum garanti SMIC hôtelier.
La formation
Il est conseillé de disposer d'une formation (« BTS Hôtellerie-restauration », « CAP services hôteliers », …) ou d'avoir une première expérience professionnelle (accueil, ...).
Si vous avez un baccalauréat généraliste et souhaitez continuer vos études dans l’hôtellerie, vous devrez suivre une année de remise à niveau, suivie de deux années de formation. Consultez le site de l’Onisep pour avoir une liste des établissements.
Il est par ailleurs très important que vous choisissiez bien vos stages durant votre formation, afin de valoriser vos expériences professionnelles lors de vos entretiens de recrutement.
Les évolutions de carrière
Vous gravissez petit à petit les échelons. L’expérience terrain est un passage obligé, avant d’évoluer vers des postes à responsabilité. En fonction de votre travail et de votre motivation, vous pouvez progresser rapidement. Vous pouvez également évoluer par le biais de formations complémentaires tout au long de votre carrière.
Enfin, des opportunités d'emploi à l’étranger sont à saisir si vous désirez changer d’horizons !
De multiples offres à votre disposition
L’hôtellerie est un secteur marqué par la saisonnalité. Contrats à durée déterminée et emplois à temps partiels sont fréquents en période de haute saison touristique, mais le secteur recrute également tout au long de l’année ! Les grands groupes hôteliers, ainsi que de nombreux établissements disposent de site Internet, où sont publiées les offres d’emploi. Vous pourrez y déposer directement votre candidature.
Vous pouvez également consulter les offres sur POLE EMPLOI.fr :
- les métiers d'accueil en hôtellerie
- les personnels d'étage en hôtellerie
- Gestion et Direction
N’hésitez pas à jeter un œil sur les sites spécialisés :
www.lhotellerie-restauration.fr, www.emploi-cafe-resto.fr, www.emploitourisme.com, etc...
Enfin, si vous rêvez de vous envoler pour l’étranger, vous trouverez sur le Portail européen sur la mobilité de l’emploi (EURES) une mine d’informations sur les différentes démarches pour chercher un emploi, des informations sur le marché du travail du pays ciblé, etc.
Rendez-vous également sur le site de Pôle emploi international où vous pourrez accéder aux offres d’emploi.
Monteur(se) graphiste vidéo
(Titre professionnel délivré par le ministère chargé de l’emploi.Certification de niv. III)
Le monteur graphiste vidéo fait l'habillage des chaînes et des émissions de télévision, parfois en collaboration avec un infographiste. Cette spécialité du montage est née avec la vidéo et n'a pas cessé d'évoluer avec les régies.
Le truquiste connaît parfaitement les possibilités de ces impressionnantes machines : fondus, superpositions, incrustations, n'ont pas de secret pour lui. C'est un métier très technique où le côté bidouille est assez important. Mais cette connaissance de l'outil n'est rien sans l'imagination.
Il doit maîtriser parfaitement les logiciels d'effet spéciaux et savoir retoucher l'image quand c'est nécessaire.
Et ce n'est pas tout, le monteur truquiste est également monteur c'est-á-dire qu'il fabrique le film conçu et pensé par le réalisateur, le scénariste et la production. Il doit donc également connaître parfaitement l'histoire du cinéma, les règles d'écriture et le montage sur station numérique.
La formation couvre l'intégralité du processus de production d'un film. Les stagiaires écrivent le scénario, le tourne, le monte, le mixe et le diffuse en totalité.
· * Panorama général de la vidéo à partir de la réalisation et du montage d’un documentaire
* Généralités sur l’informatique, les réseaux et les logiciels d’usage courant
* Technique d’écriture d’un scénario. Rédaction d’une continuité dialoguée, préparation d’un tournage de fiction
* Tournage de la fiction précédemment écrite
* Configurer un système de montage non linéaire pour l'acquisition, la gestion, le montage et la sauvegarde des média. Montage et mixage du film. Réaliser différents types de montage
* Post-production et diffusion. Streaming, encodage, DVD et authoring
* Le JRI face au montage
* Exécuter des montages trucages évolués Exécuter des travaux graphiques destinés aux montages vidéo
* Connaissance de Photoshop adapté aux trucages vidéo
* La 3D
* Asset Management , gestion des flux numériques
* Le prolongement du montage dans le montage et le mixage son
* Stage en entreprise
* Préparation aux épreuves, réalisation d’un book vidéo
* EFA - CCP et Epreuve finale dont entretien avec le jury
http://www.nextformation.com/page/formations-diplomantes/filiere-audiovisuelle/diplome-monteur-truquiste
Myriam KISS - Anild 2012
LES METIERS DU NUMERIQUE RECRUTENT
Vous entendez dire partout que les métiers du numérique sont les métiers d'avenir. Qu'en est-il exactement ? Le point sur les opportunités et les profils recherchés.
Les métiers du numérique, ce sont tous les métiers qui gravitent autour de l'Internet et par extension, autour des supports qui accueillent des applications web. "On parle d'ailleurs plutôt de digital aujourd'hui", explique Jacques Froissant, directeur du cabinet de recrutement Altaïde. Un marché en bonne santé L'étude Mc Kinsley révèle que le secteur a créé 700 000 emplois ces 15 dernières années, il représenterait 3,2 % du PIB. Une tendance qui devrait poursuivre sur sa lancée, puisque les nouvelles technologies de l'information sont devenues incontournables dans notre vie quotidienne mais aussi au sein même des entreprises. Les dernières avancées en matière technologique - tablettes, smartphones - obligent les entreprises à être plus performantes et plus créatives. "Au lieu de miser sur la télévision ou la radio, les entreprises, choisissent le web pour faire leur publicité", affirme Jacques Froissant. Les activités liées au web se développent de manière continue. Pour exemple, les services web représentent une croissance de 40 % ces 7 dernières années. Les besoins en recrutement sont manifestes et touchent l'ensemble des entreprises. "Les start up de services ou de technologies, le e-commerce, les web agency recrutent. Par ailleurs, de plus en plus de grandes entreprises intègrent un service web marketing, précise Jacques Froissant. Certains métiers induits, principalement la logistique, profitent de cette tendance. En effet, livrer à un client, ce n'est pas la même chose dans le e-commerce et dans la grande distribution. Un grand nom du e-commerce a même développé des métiers de la logistique adaptés. Mais ce sont surtout les métiers techniques, liés au développement, ainsi que les métiers liés au web marketing qui sont en demande". Les profils recherchés Les développeurs sont des profils particulièrement prisés mais il n'y a pas assez d'étudiants qui suivent une formation adéquate. Or c'est impératif pour exercer ce métier technique. Cette pénurie s'explique par un problème d'image d'après Jacques Froissant : "Aux Etats-Unis, c'est valorisant d'être développeur. En France, on associe le développeur au geek qui ne sort pas de chez lui. Et on parle, à tort, de risque de délocalisation. Ce métier exige pourtant des compétences accrues. Outre-Atlantique, il existe même des développeurs stars, et ils sortent des plus grandes écoles !" Les jeunes diplômés en France ont plutôt envie d'accéder rapidement à des fonctions managériales : ils sont attirés par les métiers de chef de projet ou de consultant par exemple. En revanche, les métiers du web marketing bénéficient d'une bonne presse, et sont plus ouverts en termes de formation. En effet, peu de formations leurs sont dédiées, et même si elles existent, elles deviennent rapidement obsolètes car le web va très vite. Il y a forcément un décalage. "Nous sommes alors très attentifs aux stages effectués par les candidats, c'est sur le terrain qu'on apprend, explique Jacques Froissant. Le web, c'est un état d'esprit qu'il faut avoir. Ce qui compte, c'est d'être passionné. Il ne suffit pas de surfer régulièrement, d'avoir un blog ou un compte sur un réseau social. Etre passionné, cela signifie être capable d'avoir un avis sur la dernière campagne web de telle entreprise". Vers une spécialisation des métiers Le web est en train de devenir une véritable industrie. Ce qui signifie que les métiers se spécialisent. La manière de travailler a changé. Il y a 10 ans encore, le webmaster, polyvalent, travaillait seul. Aujourd'hui, un projet va mobiliser les compétences d'un directeur artistique, d'un graphiste etc., et le développeur va mettre en place le côté technique. Idem pour le marketing web qui comporte de nombreux aspects : référencement, community management, éditorial etc. Il n'y a pas un cahier des charges figé. La base du projet est définie et, au fur et à mesure du développement, on ajuste, on enrichit. C'est ce qu'on appelle le "développement agile". "Travailler en méthode agile, c'est comprendre ce que veulent les clients, c'est travailler en relation étroite avec le marketing ou le commercial", explique Jacques Froissant. C'est un véritable travail d'équipe." En plus de ses compétences techniques, un développeur doit être capable de comprendre la finalité du projet marketing / business. Il n'est pas simplement un technicien qui travaille dans son coin. "Les métiers du numérique sont à la recherche de candidats curieux, créatifs, adaptables, capables d'apprendre par eux-mêmes et qui sont moteurs. Car le digital est encore le lieu d'expérimentations. Il ne faut pas avoir peur de prendre des positions et d'oser", conclut Jacques Froissant. Source : Jobmultipass 09/2011 |
Emploi saisonnier agricole
Les 4 principales cultures qui offrent des emplois saisonniers agricoles en régions sont :
Le melon
Les postes sont essentiellement à pourvoir pour la cueillette de juillet à octobre. Les principaux employeurs se situent dans le nord du Poitou.
Des emplois saisonniers, en nombre plus limité, sont également disponibles sur le Royannais et la Saintonge.
Chaque année entre 5000 et 6000 emplois saisonniers sont disponibles. Les seules possibilités d’hébergement sont les campings situés non loin des sites de cueillette.
Pour candidater des fiches d’inscription sont en ligne sur anpe.fr dès le mois de mai. Sur Thouars, les candidats peuvent également retirer ces fiches à Pôle emploi, la Mission locale ou la mairie.
La pomme
Deux types de poste sont proposés pour la culture de la pomme :
- De mi-juin à mi-juillet : pour l’éclaircissage, 250 postes sur Parthenay et 120 sur Saintes.
- D’aôut à octobre : pour la cueillette, 1300 postes sur Parthenay, 150 pour Bressuire et 500 sur Saintes.
Pour candidater des fiches d’inscription seront en ligne sur anpe.fr. Sur Parthenay, les candidats peuvent également retirer ces fiches à Pôle emploi, la Mission locale ou la mairie.
Attention : il n’existe pas de possibilités de logement sur place.
La vigne
La vigne offre 200 emplois saisonniers pour la taille qui s’effectue de décembre à mars.
Ces postes sont à pourvoir sur Cognac.
Pour candidater, contactez l’équipe viticulture à Pôle emploi de Cognac au 05.45.35.86.32 ou 33.
Attention : il n’existe pas de possibilités de logement sur place.
L’huître
600 postes d’ouvriers (ères) de cabane ostréicole sont à pourvoir entre les 15 et 30 décembre . Les emplois sont situés sur Rochefort, Marenne, Oléron et Royan. Aucune compétence particulière n’est exigée.
Pour candidater, un salon des emplois dans l’ostréiculture a lieu chaque année à Marennes au cours du mois d’octobre 2012. Vous pourrez y rencontrer de nombreux employeurs.
Les offres d’emploi sont en ligne sur pole-emploi.fr
Dossiers réalisés par Myriam KISS - Anild 2015/2011