TELETRAVAIL

 

« Créer son propre emploi sera l’avenir. Chacun ne sera plus bientôt qu’employeur de lui même, consultant ou employé provisoire d’une entreprise. C’est déjà largement le cas dans les pays du Sud, qui sont, là encore, en avance sur nous. Le télétravail, si lent à se développer, en constituera une des dimensions essentielles ». Jacques Attali

  • 93% des français qui en auraient la possibilité plébiscitent l'idée de travailler à distance.

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7 conseils pour continuer à se former quand on est freelance
 
Les MOOC mais pas seulement : pensez opérationnel et ne restez pas seuls.

En tant que freelance, vous êtes la principale ressource de votre entreprise. C’est vous, avec vos compétences, connaissances, expertises et personnalité qui constituez l’essentiel de la valeur que vous pouvez offrir. Il est donc impératif que vous réinvestissiez en vous régulièrement.
 
Entourez-vous de pairs et de professionnels qui exercent un métier différent. Rejoignez un espace de coworking ou un makerspace où vous pourrez bosser tout en rencontrant des gens qui pourront vous apprendre de nouvelles choses et enrichir votre travail.

Les MOOCs, tutoriels et l’autoformation

L’une des plus belles réalisations d’Internet, c’est d’avoir rendu le savoir accessible gratuitement et instantanément. Un apprentissage par la débrouille est né qui permet à n’importe qui de résoudre des problèmes techniques rapidement.  Il y a longtemps déjà, nous parlions du Syndrome du Forum, avec ses milliers d’anonymes qui s’aident et se dépannent.

Nous accompagnons et suivons régulièrement des MOOCs et nous mesurons bien l’énorme potentiel de ces nouveaux moyens d’apprentissage. Il faut les utiliser sans vergogne !

En théorie, n’importe qui peut s’auto-former, mais souvent, l’autoformation est et reste de la débrouille. On peut aller loin avec un bon sens de la débrouille mais on atteint souvent ses limites, les mêmes genres de limites que rencontrent à un certain point un musicien qui n’a jamais fait de solfège et qui n’a pas la chance d’avoir le génie d’un Django Reinhardt !

Butiner d’un tutoriel à un autre est très utile pour dépanner, mais pour acquérir, conserver et développer pleinement une nouvelle compétence, mieux vaut mettre ensuite le paquet d’un coup et entretenir la flamme à feux doux par une pratique régulière.

La condition de la réussite est de s’y mettre sérieusement. Pour cela, le mieux est de sanctuariser une partie de votre temps pour l’apprentissage.

 
Faites vous aider financièrement

Pour les indépendants, c’est plus compliqué, comme souvent ! Il existe le
Fonds d’Assurance Formation (FAF), qui se décline en différentes catégories selon les professions ou les secteurs d’activité.

Mais dans tous les cas, les travailleurs indépendants doivent déposer une demande de prise en charge auprès du FAF dont ils dépendent, au minimum 1 mois avant le début de la formation prévue (pour le FIF-PL le dossier de demande peut être envoyé jusqu’à l’avant-dernier jour de formation).
Voici un lien vers les formulaires à remplir pour se faire aider.

 En tous cas, renseignez-vous pour savoir si la formation que vous convoitez est éligible au remboursement. L’enjeu en vaut souvent la chandelle. Source :
William - 5 juin 2015

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T
élétravail : les Français en sont accros

Le bureau et l'Open Space ont-ils fait leur temps avec Internet, le très haut débit et le Cloud ? Il y a des chances et c'est tant mieux.

Avec beaucoup de points positifs le télétravail (soit le fait de travailler de chez soi) attire de plus en plus de Français. Et les entreprises s'adaptent et l'adoptent de plus en plus... mais pas assez rapidement selon certains.

Le télétravail : révolution du web et niveau de vie

Zevillage et le cabinet Inférence dévoilent ce 7 mai 2015 une enquête concernant le télétravail et la place qu'il a dans le coeur des salariés français. Cette place est grande : "flexibilité", "productivité", "créativité", "performance"... voilà quelques-uns des qualificatifs que les salariés donnent au télétravail en France.

Ce sont les échanges d'internautes sur Facebook ou encore Twitter qui le révèle. Et lorsqu'on interroge les salariés, c'est simple : 60% aimerait faire du télétravail ! Une part qui monte à 71% pour les cadres selon un sondage du syndicat Syntec de mars 2015.

Confiance, productivité et bien-être

Si les Français, comme d'autres salariés dans le monde, aiment le télétravail c'est parce qu'il permet d'avoir une belle vie tout en ayant des responsabilités. Car l'employeur fait confiance à son salarié resté à la maison puisqu'il n'est pas là pour le surveiller... et ce dernier fera de son mieux pour ne pas le décevoir.

Sans compter le gain de temps au niveau des trajets quotidiens (40 minutes de métro ou de voiture en moins chaque matin ça aide à mieux commencer sa journée), le plaisir de pouvoir faire ses courses aux heures creuses et pas le samedi ou encore la possibilité de s'occuper de ses enfants en parallèle de ses tâches professionnelles.

La France commence à s'y mettre

Malgré l'appréciation des salariés envers le télétravail, l'Hexagone n'est pas à la pointe de la chose... sans être la dernière roue du carrosse. 15% des salariés ont un contrat de télétravail en France selon le sociologue Daniel Ollivier. "Nous ne sommes pas si loin de nos voisins européens et américains".

Mais la confiance ne règne pas chez tout le monde et le management fait défaut. Sans compter les zones blanches que les opérateurs ne se décident pas à couvrir en très haut débit faute de rentabilité.  Source :
Paolo Garoscio EcoDigest 11-05-2015


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Ce que dit la loi ?

Depuis 2012, le télétravail est encadré en France et inscrit dans le code du travail. Précisions et limites. 

  • Le télétravail fonctionnne sur la base du volontariat. Et il est réversible à tout moment.
  • La charge de travail doit rester la même. On en arrive au paradoxe suivant : le télétravailleur dit qu'il travaille plus... mais qu'il est content !

  • L'employeur doit prendre en charge l'équipement du salarié ainsi qu'une partie des frais supplémentaires tels que le chauffage. Dans la réalité, l'employeur ne fournit souvent qu'un petit ordinateur portable et une clé 3 ou 4G, plus la moitié de l'abonnement internet. De temps en temps, il donne une prime de télétravail, qui va de 1 à 4 €/jour. On est loin de la couverture de tous les frais ...

  • Le salarié doit signer un contrat dédié avec son employeur. S'il a un accident hors de l'entreprise, avec juste un accord verbal, c'est compliqué. Il pourrait être viré pour abandon de poste !

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Quelques données actualisées :

  • 10 milliards d'euros : les économies en coûts fixes réalisées par les entreprises favorisant le télétravail.

  • Plus de 80% des télétravailleurs affirment être plus concentrés, moins fatigués, et fournir 25% de productivité supplémentaire.
  • 93% se déclarent davantage dignes de confiance et valorisés.
  • 78% des dirigeants d'entreprises françaises doutent de l'efficacité de leurs collaborateurs s'ils ne les ont pas à l'oeil. Ce chiffre tombe à 41% chez ceux qui emploient des télétravailleurs.
  • 92% des employeurs affirment que le frein principal à l'application du télétravail est la réticence des managers intermédiaires. Défiance partagée par de nombreux syndicats qui redoutent que les entreprises ne jouent pas le jeu...

  • 48% des entreprises du CAC 40 se sont engagés à réaliser des accords de télétravail.

  • Un tiers du temps dégagé par le télétravail est consacré au sommeil, un tiers à la vie personnelle et un tiers aux loisirs. Sur un an, c'est l'équivalent de 7 à 9 jours de congés supplémentaires;

  • 160 Télécentres (ou coworking) en France.
  • Une seule journée de télétravail par semaine fait économiser au salarié 1.600€ par an sur les transports. Et pour l'employeur un télétravailleur lui revient 50% moins cher !

  • En France, les télétravailleurs ne représentent que 12% de la population active (et encore, beaucoup ne travaillent qu'un ou deux jours par semaine loin des locaux des sociétés concernées), ils sont 30% en Europe (32% en Finlande et 27% en Suède).

Travailler mieux pour rapporter plus, le Moofing, ou travail mobile doit se concevoir comme la voie vers une société moins aliénante et plus vertueuse.

Pour les observateurs, les blocages relèvent plus de la psychologie que de la rationalité. Côté patrons, on dénonce l'absurde attachement à une culture du management et au présentéisme rigide. Mais aussi l'engluement dans une bureaucratie toxique (multiplication des "petits chefs" fliqueurs d'horaires).

Côté salariés, on évoque la crainte du décrochage et de la mise à l'écart : "A l'heure actuelle, seuls 5 ou 10% des télétravailleurs s'éloignent vraiment des grandes villes, confirme Jérôme Chemin  de la CFDT Cadres.


D'après Xavier de Mazenod, l'un des militants pionniers pour cette nouvelle conception du salariat et fondateur du site zevillage.net, il n'y a pas que le bien être de l'employé, le gain direct pour l'économie nationale serait de ... 9,8 milliards d'euros/an, soit 0,5% du PIB. (source : Citrix  12/2014 & Marianne n° 931)

Myriam KISS. Anild 02/2015
 

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Lieux de travail partagés sur le Grand Genève :
les résultats de l'étude

 

Après 18 mois d’étude, un scénario très ambitieux se dessine pour le Grand Genève : créer le premier réseau maillé de lieux de travail partagés au monde.

Tel est l’un des scénarii qui a été présenté lors de la séance publique organisée à la CCI de Genève le 21 mai 2015.

Ce réseau serait constitué, à l’horizon 2025, de plus de 200 lieux
(il en existe aujourd’hui une vingtaine, principalement situés au centre de Genève), couvrant l’ensemble du territoire et proposant près de 7000 places de travail, utilisées par environ 35 000 clients.

30 ans après avoir été le berceau du web (CERN), le territoire confirmerait son audace et son innovation, s’inscrivant pleinement dans les démarches de « smart city ».


Les lieux de travail partagés (espaces de coworking, télécentres, fablab, etc.) s'imposent aujourd'hui comme une alternative avantageuse au bureau traditionnel et/ou au travail à domicile souvent contraignant (isolement, cohabitation avec la famille, etc.).

Les usagers de ces lieux trouvent, à proximité de chez eux, une place de travail, des équipements partagés (salles de réunions, accès à haut débit, vidéoprojecteur, etc.), des services permanents ou occasionnels (animation, formation, secrétariat, accès à l’information, etc.) et un réseau de coopération économique.  Plus de 2500 espaces existent aujourd’hui dans le monde et ce nombre double chaque année.

Afin d’analyser la pertinence de ces lieux dans le contexte territorial du Grand Genève, un programme de coopération INTERREG France-Suisse, avec, entre autres partenaires, le Grand Genève, a été initié à l’automne 2013.


Les conclusions de cette étude, menée par les cabinets Sofies et Ocalia, ont été présentées le 21 mai 2015.

Pendant 1 an et demi, le travail autour de cette étude s’est ainsi structuré autour de 3 grandes étapes :

  • Le recensement et la qualification de l’offre de lieux de travail partagés (actuelle et en projet) sur le territoire ;
  • L’analyse de la demande actuelle et prospective (à l’horizon 2020 et 2025) ;
  • L’animation de l’écosystème impliqué dans ces démarches afin de co-construire un plan d’actions partagé.
Cette étude a tout d’abord permis de démontrer la cohérence de ces lieux de travail partagés avec les axes prioritaires du projet du Grand Genève. En effet, ces nouveaux lieux de travail permettent de rapprocher  les habitants de leurs lieux de travail et ainsi limiter les déplacements domicile-travail.

D’autre part, ils constituent des lieux collaboratifs, vecteurs de réussite et d’innovation pour les entrepreneurs et les jeunes pousses des filières innovantes. Ils sont enfin des lieux ressources pour l’accès au très haut débit ou à la formation.

Ils apportent ainsi des réponses pertinentes aux enjeux de mobilité et de transition énergétique, d’aménagement du territoire et de développement économique.

Pour autant, à l’instar de ce que l’on observe sur la question de l’aménagement numérique et la couverture haut-débit des territoires, sans une politique publique volontariste, ces lieux n’émergeront que dans les zones les plus denses, écartant les zones plus périphériques et rurales du territoire.

L’effet levier attendu, particulièrement sur la réduction des déplacements domicile-travail mais aussi sur les questions d’aménagement du territoire, serait relativement faible. C’est le 1
er scénario décrit par cette étude, celui du « laisser-faire ».

A l’inverse, une politique volontariste qui permettrait l’émergence d’un réseau maillé de lieux de travail partagés sur l’ensemble des territoires de l’agglomération, y compris les plus éloignés du centre de Genève, aurait des impacts majeurs. C’est le 2nd scénario envisagé par cette étude, celui de « rupture ». Il prévoit la création de plus de 200 lieux à l’horizon 2025, couvrant l’ensemble du territoire et proposant près de 7000 places de travail, utilisées par environ 35 000 clients. L’étude estime qu’un tel réseau permettrait, à terme :
  • De réduire de 6% les déplacements sur l’agglomération, soit près de 12 millions de déplacements annuels avec toutes les incidences sur les bouchons, la réduction des émissions de CO2, mais aussi la qualité de vie et des économies pour les salariés des entreprises du Grand Genève.
  • D’implanter sur l’ensemble du territoire des lieux économiques ressource permettant un accès au très-haut débit, à la formation, à des espaces de mise en réseau des acteurs économiques. Cela pourrait enfin constituer un levier pour rénover certaines friches, dynamiser des zones d’activités, des pépinières, ou lancer des chantiers d’expérimentation.
  • De créer un nouveau marché économique, estimé à près de 35 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel, pour les investisseurs et les gestionnaires de ces lieux.
  • Enfin, de soutenir les créateurs d’entreprise et d’augmenter la compétitivité des entreprises.

06/2015 - Pour consulter la synthèse de l’étude, cliquez ici

http://www.teletravail-geneve.com/actualite/12-lieux-de-travail-partages-sur-le-grand-geneve:-les-resultats-de-letude.php?utm_source=Zevillage&utm_campaign=73a04986ab-News_1501091&utm_medium=email&utm_term=0_c6bf7a71a5-73a04986ab-346735441
 

NEWS

Quelques contacts en télétravail :

Blandine ALGLAVE (LA POSTE), Lhocine ALIOUANE (AIR FRANCE),
Eric AUSTRY (EM SERVICES), Baptiste BROUGHTON (NEO-NOMADE), 
Loic DAMIANI (MAIRIE de Fontenay-sous-Bois),
Yann GOZLAN (CREATIVE VALLEY), Isabelle GUIBERT (ADIE), 
Henri-Pierre LAGARIGUE (L'ADAPT), 
Gérard LAGRAVE (ORIE), Fabien LE MAO (LA CITE DES MÉTIERS),
Pascale LUCIANI-BOYER (Conseil National du Numérique et MEDEF Est-Parisien),
Bruno MARZLOFF (CHRONOS),  Miguel MEMBRADO (KIMIND),
Sylvie MERCIER (Université Marne-la-Vallée),  Jean-Baptiste ROGER (LA FONDERIE),
Sylvie ROUSSEL-GAUCHERAND (Être “aidant” au XXIe siècle), 
Stéphane SINGIER (CAP DIGITAL),
Nicole TURBE-SUETENS (Experte internationale), Arnaud VIOLETTE (NEXITY BLUE OFFICE).

Myriam KISS. Anild 12/2014

 

12 conseils pour bien télétravailler

L'Observatoire du télétravail, des conditions de travail et de l'ERGOstressie (Obergo) a enquêté auprès de télétravailleurs pour mieux comprendre leurs attentes et besoins ainsi que ceux des entreprises pour gérer et mettre en place cette organisation du travail.

En se basant sur les deux précédents rapports réalisés en 2010 et 2012, l'Obergo a également mis en évidence
"12 conseils pour organiser son espace et son temps de travail à domicile".

De l'isolement professionnel, à l'installation du matériel informatique à domicile en passant par les coûts liés au télétravail, ce document recense les principales contraintes liées au travail à domicile.

  • 1 - Comment choisir son espace de travail à domicile ?
    Il faut un espace dédié en tenant compte de plusieurs facteurs, selon l'Obergo. Cet espace d'une surface minimale doit permettre d'installer un bureau mais aussi les divers documents et dossiers professionnels. Cet espace est bien éclairé et correctement climatisé en toutes saisons. Il est bien sûr au calme, loin des bruits extérieurs (circulation, etc.) des odeurs (cuisine, etc.) et des diverses perturbations pouvant intervenir en cours de journée.
  • 2 - Comment gérer les risques électriques, chimiques et incendie de son espace de travail ?
Plusieurs contraintes existent pour assurer la sécurité dans l'espace de travail à domicile. "Les télétravailleuses et télétravailleurs doivent analyser, et suivre, les contraintes fixées dans l'avenant télétravail à leur contrat de travail concernant la gestion des risques", rappelle l'Obergo.

Ces contrôles de proximité peuvent être faits par des organismes agréés par le CHSCT, l'employeur.
  • 3 - Comment gérer le matériel, l'organisation et l'ergonomie du poste de travail à domicile ?

"Le matériel fourni par l'entreprise doit être très complet et permettre toutes les fonctions nécessaires à vos activités professionnelles". Cela implique notamment une connexion rapide et fiable aux réseaux téléphoniques.

Autres rappels importants : les activités professionnelles doivent s'effectuer sur du matériel informatique fourni par l'entreprise, quand les activités personnelles doivent être effectuées sur du matériel personnel indépendant de tout contrôle de l'entreprise.

Les règles d'ergonomie fixées en entreprise pour assurer un maximum de confort aux salariés doivent au maximum être suivies par les télétravailleurs.

  • 4 - Comment gérer les contrôles de conformité de l'installation du poste de travail à domicile ?
Des contrôles de conformité seront réalisés dans votre domicile, après accord explicite du salarié. "Ce qui veut dire que les télétravailleurs doivent se poser la question : suis-je prêt à faire entrer un contrôleur dans mon domicile pour vérifier la conformité de mes installations ?"
  • 5 - Comment gérer les problèmes d'assurance liés au télétravail à domicile ?
    Le salarié devra informer son assurance qu'il exerce des activités professionnelles à son domicile. Il lui faudra aussi vérifier que le matériel fourni par l'entreprise est assuré par celle-ci et aussi de savoir, le cas échéant, qui prendra en charge le financement d'un éventuel surcoût de prime d'assurance.
  • 6 - Comment gérer les problèmes de lutte contre la cybercriminalité et de protection de la vie privée ?
Pour rappel : les membres de la famille ne peuvent pas utiliser le matériel de l'entreprise. Les télétravailleurs doivent aussi vérifier qu'aucun moyen de contrôle de l'activité ne soit mis en place par l'entreprise sans qu'ils en soient informés.

Si un tel système existe, l'entreprise devra justifier son utilisation et surtout respecter les prescriptions de la CNIL.
  • 7 - Comment gérer les problèmes de santé liés au télétravail ?
    "Les télétravailleurs et télétravailleuses doivent accorder la même attention aux problèmes de santé qu'ils soient "en travail au bureau" ou "en télétravail à domicile". Et prendre en compte la gestion des risques électriques, chimiques et incendies, la gestion des risques psycho-sociaux liés aux temps et à la charge de travail ainsi que la gestion du suivi médical qui doit être identique à celui des autres salariés.
  • 8 - Comment organiser ses horaires de travail à domicile, les pauses et les repas ?
    Voici quelques points sur lesquels être attentif : fixer un horaire de début du travail à domicile et préciser les horaires où l'on doit être absolument joignable. Il faut penser à ses pauses et repas et vérifier régulièrement lors d'entretiens avec la hiérarchie et les collègues le niveau de la charge de travail imposée par l'entreprise.
  • 9 - Comment gérer la vie de famille et assurer l'équilibre vie professionnelle-vie privée ?
    "Les témoignages des télétravailleuses et télétravailleurs sont unanimes : "c'est toute la famille qui télétravaille". Il faut donc prendre en compte ces contraintes et règles induites par la situation. Pour bien peser le pour et le contre, l'Obergo rappelle quelques questions à se poser : "les temps professionnels réellement travaillés correspondent-ils à mon contrat de travail ?", "les temps consacrés à ma famille et mon entourage me conviennent-ils ?", "les temps sociaux non-professionnels me conviennent-ils ?", "les temps personnels me conviennent-ils ?"
  • 10 - Comment gérer le risque d'isolement professionnel ?
    Si ce sont majoritairement les salariés en entreprises qui invoquent le risque de l'isolement, les télétravailleurs doivent tout de même être attentifs à ce risque. Et donc à limiter le nombre de jours de télétravail, alors que la sensation d'isolement augmente au bout de 3 jours.
      Le fait de participer aux pots et réunions de l'entreprise et de programmer des entretiens téléphoniques   hebdomadaires en face à face avec la hiérarchie sont un bon moyen de conserver le lien avec l'entreprise et de rompre l'isolement professionnel.
  • 11 - Comment gérer le risque d'isolement social ?
    Ce risque serait faible, selon l'Obergo. Mais le "salarié en télétravail doit être attentif à ne pas planifier son temps de travail dans les horaires traditionnellement propices aux rencontres sociales : soirées, samedi et dimanche."
  • 12 - Comment gérer les coûts supplémentaires liés au télétravail à domicile ?
    "La prise en charge financière doit être telle que le télétravailleur n'ait pas à payer des dépenses supplémentaires liées au télétravail". Ces dernières concernent notamment les frais d'installation, les frais de fonctionnement du système informatique et du système de communication, etc.
    ..

Conclusion de l'enquête Télétravail OBERGO 2013 : le temps des pionniers doit se terminer !

Il faut que la gestion du télétravail se professionnalise tant au niveau des entreprises que des télétravailleuses et des télétravailleurs


A savoir : "les remboursements ne seront plus des forfaits fixes, mais de plus en plus des montants calculés selon le nombre de jours exacts de télétravail réalisés et selon les coûts réels.

C'est pourquoi il est de plus en plus nécessaire pour l'entreprise de contractualiser le télétravail et de professionnaliser la gestion des remboursements de frais liés au télétravail."
 
Myriam KISS 05/2013 - Source : http://www.ergostressie.com/

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Le conseil général de Lozère crée

5 nouveaux télécentres ruraux

Le conseil général de la Lozère vient de sélectionner 5 projets de Télécentres ruraux dans le cadre d’un appel à candidatures destiné à renforcer sa politique d’accueil de nouvelles populations. 

Une enveloppe de 50 000 euros est allouée pour accompagner la création des 5 lieux avec une mise en place prévue au 1er trimestre 2013.

Les Télécentres sont répartis dans tout le département de la Lozère :

  1. Langogne, porté par la Communauté de communes du Haut Allier

  2. Villefort, porté par la Communauté de communes de Villefort

  3. Meyrueis, porté par la Communauté de communes de la Vallée de la Jonte

  4. Saint Chély d’Apcher, porté par la commune

  5. Marvejols, porté par la commune.

Ce dispositif vient compléter les deux télécentres existant, à Fournels (commune dont le maire est Pierre Morel à l’Huissier, militant reconnu du télétravail), sur l’Aubrac lozérien, et l’autre sur le site du Polen à Mende qui a récemment décidé de s’ouvrir au coworking.

Grâce à cette opération, le Conseil général espère abolir les distances et renforcer l’attractivité de son territoire en facilitant de nouvelles méthodes de travail.
 

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Télécentres ruraux : le nom des lauréats !

Dans le cadre de sa politique d’accueil de nouvelles populations et pour promouvoir et encourager la pratique du télétravail en Lozère, le Conseil général a lancé au 1er trimestre 2012 un appel à candidatures pour accompagner la mise en place de Télécentres ruraux (publics, privés ou associatifs) sur le département.

Le Conseil général consacre en 2012, 50 000 € au développement des técentres ruraux.

Renforcer l’attractivité du territoire

Grâce à cette opération, le Conseil général espère abolir les distances et renforcer l’attractivité de son territoire en facilitant de nouvelles méthodes de travail. Les futurs Télécentres pourraient voir le jour dès le début de l’année 2013.

Une fois constitué, ce réseau départemental offrira un maillage complet du territoire et différents niveaux de service, de la simple connexion wifi au Télécentre plus « haut de gamme ».

De nombreux partenaires déjà engagés dans le Réseau Accueil aux côtés du Conseil général : Chambres consulaires, SAFER, RELANCE, Lozère Développement, Maison de l’Emploi et de la Cohésion Sociale, Pays, Conseil général et Comité départemental du Tourisme.

 

Les lauréats

5 Télécentres ruraux viendront s’appuyer sur les centres déjà existants (Fournels, POLEN).

En faisant la promotion de ces lieux innovants et de la qualité de vie exceptionnelle de la Lozère, le Conseil général espère attirer de nouveaux actifs.

L’objectif était de créer au moins 2 nouveaux Télécentres ruraux. Mais au regard de la qualité des candidatures, le dernier comité de pilotage a décidé d’élargir le nombre potentiel de lauréats.

Liste des candidats sélectionnés :

1. Télécentre de Langogne
structure porteuse du projet: Communauté de communes du Haut Allier
lieu: mutualisation des locaux de la MDECS/RSP - espace René Raynal
paiement d’un droit d’accès à l’espace de Télétravail (fonction de l’activité)

2. Télécentre de Villefort
structure porteuse du projet: Communauté de communes de Villefort
lieu: mutualisation des locaux de la MDECS/RSP
accès Télécentre gratuit – services supplémentaires payants

3. Télécentre de Meyrueis
structure porteuse du projet: Communauté de communes de la Vallée de la Jonte
lieu: mutualisation des locaux de la MDECS/RSP
accès télécentre gratuit – services supplémentaires payants

4. la commune de Saint Chély d’Apcher
structure porteuse du projet: Commune de Saint Chély d’Apcher
lieu: mutualisation des locaux du centre multimédia
paiement d’un droit d’accès à l’espace de Télétravail (sous forme de forfait)

5. la commune de Marvejols
structure porteuse du projet: Commune de Marvejols
lieu: mutualisation des locaux de la MDECS/RSP
accès Télécentre gratuit – services supplémentaires payants

Myriam KISS. Anild 10/2012

COWORKING rires

Création d’un espace Coworking à Loches

Touraine du Sud

Lieu de rencontre réel entre les différents entrepreneurs pour travailler mais aussi pour s’informer,  trouver  des adresses, des infos,  échanger,  resauter, créer des contacts avec les institutions, associations et entreprises aux services des entrepreneurs...

Bref, innovation, partage et coopération entre entrepreneurs du territoire Lochois.

C’est aussi un lieu pour organiser des présentations, rencontres et événements locaux pour faire connaître votre activité.

Pour les télétravailleurs salariés du territoire qui font des trajets quotidiens pour rejoindre leur lieu de travail, c’est l’alternative d’un cadre de travail de proximité.

Le projet est déjà bien avancé, j’ai obtenu le soutien de la Communauté de communes.

Télétravailleurs (salariés, nomades, indépendants), auto-entrepreneurs, développeurs du Web, du E-commerce, dessinateurs, illustrateurs, infographistes, maquettistes, Web designers, photographes, journalistes…de la Touraine du Sud, si vous êtes intéressés pour participer au lancement de ce nouveau mode de travail et d’échanges.    Contact :
Guy.marois@ca-ebase.com  et  www.ca-ebase.com

Création de 5 centres de télétravail
& de coworking au sein d’EPN dans la Drôme

Innovation pour le Conseil Général de la Drôme (via l’association Pôle Numérique) et des collectivités locales du département qui s’apprêtent à ouvrir 5 centres de télétravail et de coworking au sein d’espaces publics numériques existants : à Crest, Die, Eurre (écosite), Saint-Nazaire-le-Désert et Saillans…. autrement des EPI (EPN labellisés de la Drôme).

Objectif de ce projet indiqué au quotidien
Le Dauphiné par Jean-Philippe Falavel (chargé du projet au Pôle Numérique de Rovaltain) : il s’agit « de la transformation des espaces publics internet (EPI) qui vont évoluer et s’ouvrir à de nouveaux publics, plus professionnels, et à de nouvelles missions ».

Ce projet expérimental de 3 ans cofinancé par les collectivités territoriales impliquées et par l’Etat dans le cadre de la labellisation « 
Pôle d’excellence rurale » (par la DATAR) sera évalué et éventuellement étendu.

Lieux partagés : télétravail pour grandes entreprises, accueil de TPE et économie sociale et solidaire

En tant que centres de télétravail et espaces de coworking, ces lieux partagés sis au sein d’EPN espèrent accueillir des télétravailleurs d’entreprises lyonnaises et grenobloises en évitant donc la fatigue et le temps long de déplacement des collaborateurs. Il est visé un ancrage territorial des emplois, le développement de l’économie sociale et solidaire et l’accueil d’entrepreneurs (sur la base de tarifs non-prohibitif) pour lutter contre l’isolement.

Ces espaces seront dotés de boxes de travail, d’un dispositif de visioconférence et d’une salle de formation avec des échanges entre les 5 lieux partagés.


Myriam KISS. Anild 07/2012
 

Personnes et tableau

DR

Télétravail : du discours à la réalité

Le cas des travailleurs bretons

Dans l’enquête "individus" réalisée en mars 2012 par l’observatoire de M@rsouin, nous avons fait le choix d’interroger les Bretons sur leurs pratiques de travail à domicile, sans nous restreindre à la définition stricte du télétravail.

Après un état des lieux du travail à domicile sur la région Bretagne, nous abordons les perceptions des salariés sur les freins et les motivations au travail à domicile. Puis nous exposons la relation complexe entre le travail à domicile et la mobilité.

Le télétravail en France : de la « perception » aux « faits ».

Depuis bientôt 20 ans, les acteurs politiques vantent les mérites du télétravail. En 1994, Thierry Breton écrivait, dans un rapport ministériel : « A la différence du monde industriel des XIXème et XXème siècles, l’économie post-industrielle dans laquelle nous entrons de plein pied tend à mettre au premier plan la créativité, la souplesse, la rapidité d’adaptation, l’innovation et l’initiative individuelle, le savoir.

Plus décentralisée, elle fait de l’exploitation optimale des ressources et des compétences humaines l’un de ses enjeux essentiels. Fatalement, tous les outils qui se mettront au service de cette logique seront promis à un bel avenir. Parmi eux, le télétravail ». Aujourd’hui, le télétravail provoque toujours le même engouement dans la sphère politique.

En 2011, dans un rapport de la Chambre de Commerce et de l’Industrie de Paris, Dominique Denis écrit : " Il est consensuellement admis que le télétravail recèle un important potentiel de croissance économique, socialement et écologiquement responsable".

Non seulement les postes éligibles au télétravail sont nombreux mais, de surcroît, le télétravail est plébiscité tant par les salariés que par les employeurs.

De plus, selon certains travaux, le contexte actuel, et en particulier la généralisation des Technologies de l’Information et de la Communication au sein des entreprises et dans les ménages, serait propice au développement du télétravail, et en particulier du télétravail (partiel ou complet) à domicile.

En parallèle, force est de constater que le télétravail se développe peu en France. Un rapport du centre d’analyse stratégique, réalisé en novembre 2009 fait état du retard de la France en ce qui concerne le développement du télétravail. "Depuis au moins dix ans, la France est en retard sur les principaux pays de l’OCDE en matière de développement du télétravail, quelles que soient les sources ou les approches statistiques".

Dans les pays scandinaves et anglo-saxons notamment, il concerne deux à trois fois plus de salariés. » Il existe peu de sources fiables et récentes pour mesurer le télétravail au niveau national.
 

TELETRAVAIL Open Scop

Parmi les derniers chiffres fiables avancés pour la France, ceux de l’étude DARES réalisée en 2004 font état de 2,2% de la population active française pratiquant le télétravail à domicile (7,7% si l’on y ajoute le télétravail mobile ou nomade) contre 7% en moyenne de la population européenne (13% en y incluant le télétravail nomade).

Ces chiffres recouvrent cependant des temps de travail différents : d’un travail complet à domicile jusqu’au télétravail pendulaire sur une seule journée à domicile. Plus récemment, l’INSEE publiait un document de synthèse dans lequel est fait état d’une forte progression du télétravail : « Le télétravail se développe rapidement : 22 % des entreprises disposant d’un ordinateur y ont recours en janvier 2008, contre 16 % un an avant ».

Dans ce document, le télétravail est défini de la manière suivante : « une entreprise pratique le télétravail si elle a des personnes qui travaillent au moins une demi-journée par semaine en dehors de ses locaux, en ayant accès au système informatique de l’entreprise par des réseaux électroniques », ce qui élargit le champ du télétravail à des salariés travaillant moins d’une journée en dehors des locaux.

Plusieurs formes de télétravail sont considérées. Outre le télétravail à domicile et le travail nomade (mesurés dans la cadre de l’étude de la DARES), le rapport réalisé en 2008 par Pierre Morel A Lhuissier , député de la Lozère, à la demande du Ministre de l’emploi et du Ministre de l’économie, recense deux autres formes de télétravail : le travail dans un télécentre et le travail en réseau .

Cependant, dans l’accord national interprofessionnel (ANI) signé le 19 juillet 2005, le télétravail est défini comme suit : « Le télétravail est une forme d’organisation et/ou de réalisation du travail, utilisant les technologies de l’information dans le cadre d’un contrat de travail et dans laquelle un travail, qui aurait également pu être réalisé dans les locaux de l’employeur, est effectué hors de ces locaux de façon régulière. »

Le télétravail se limite donc à des formes d’organisations du travail prévues dans le cadre du contrat de travail.

Source le 5 juillet 2012 : Adrien Souquet, Emilie Huiban, Virginie Lethiais

TELETRAVAIL Logo

Grand Paris : Initiative préfectorale

pour 100 télécentres en Ile-de-France

Engager un Acte 2 du Grand Paris, après une première étape de réseau ferroviaire, c’était le thème de ce colloque “Grand Paris numérique – Rédaction des volets numériques des CDT” qui s’est tenu le 28 juin 2012 à l’invitation de la Préfecture d’Ile-de-France et de la CDC.

L’objectif était ainsi de lancer une démarche de définition de projet pour chaque territoire bénéficiant d’un CDT.  L’ombre de Fleur Pellerin,  Ministre Déléguée en charge du Numérique,  planait sur cette réunion, ses propos étant rappelés à diverses occasions.

Laurent Fiscus, Préfet en charge du Secrétariat Général aux Affaires Régionales à la Préfecture d’Ile-de-France, rappelait que le SCORAN (Schéma de Cohérence Régionale pour l’Aménagement Numérique) avait été approuvé à l’unanimité par les territoires.

Après un premier volet d’infrastructure de transport “Grand Paris Express” presque sur les rails, il invitait les participants à s’engager dans un « acte 2 du Grand Paris », celui qui consisterait  à développer l’urbanisme et le logement et à créer de l’économie et de l’emploi.

Le SGAR porte ainsi une attention particulière à 12 CDT (Contrats de Développement Territorial).

Homme et business plan

Patrick François, Directeur Régional Ile-de-France à la Caisse des Dépôts, rappelait l’attente forte de Fleur Pellerin pour qui le Grand Paris ne se limite pas à un anneau de transport : le Grand Paris doit être conçu comme une « Métropole attractive, innovante et solidaire ».

L’accompagnement de la Caisse aux CDT ne se limitera pas aux aspects financiers. En parfaite harmonie avec la Préfecture, elle mettra aussi ses moyens d’études et son expertise à disposition des territoires : « A la CDC, nous nous sentons comme tiers de confiance entre l’état et les collectivités »

Anne Catzaras, représentant CDC Numérique, présentait le benchmarking de grandes villes internationales et leurs projets de Smart Cities. Amsterdam, Rio, Stockholm et quelques autres, permettaient d’aborder différents volets des Smart Cities : smartgrid, smartmetering, empreinte carbone, innovation sociale, nouvelles manières de travailler…

Après une analyse des différents projets internationaux, elle arrivait à une première conclusion : « Sans infrastructure, rien ne se fera. Les innovations d’aujourd’hui seront les usages de demain. Le Grand Paris doit prévoir et proposer un cadre évolutif

Daniel Canepa, Préfet de région pouvait conclure la matinée sur deux annonces :

  • Une initiative régionale pour le déploiement du très haut débit

  • Le soutien apporté pour la création d’un réseau de 100 télécentres en Ile-de-France.

Il s’agit en effet de raisonner sur un maillage étendu de télécentres afin d’engager une transformation au niveau des entreprises et des employeurs. Avec 100 télécentres, 80% de la population d’Ile-de-France se trouverait à proximité d’un télécentre.

Pour ce projet, le Préfet indiquait son intention de s’appuyer sur les services de la Caisse, bénéficiant d’une expertise et de capacités reconnues sur ce sujet des télécentres
 (cf l’étude publiée par la Caisse CDC).

Il était temps pour
Greenwhich Consulting de lancer des ateliers de réflexion pour permettre aux CDT de s’approprier les différents axes révélés par l’étude et d’entamer une démarche de définition propre à leur territoire, intégré dans un projet plus global Grand Paris.

L’ombre de Fleur Pellerin flottait à nouveau sur l’assemblée : Le Grand Paris ne doit pas être « ni Silicon-Paris, ni Dubaï-sur-Seine. »

Pour en savoir plus

*L’étude de la CDC sur la viabilité de télécentres en France

*présentations du colloque (source : www.caissedesdepots.fr)

Source : 18 /07/ 2012 . Jean-François Balcon http://smartcitiesblog.cisco.fr/2012/07/18/prefecture-idf-100-telecentres/

Myriam KISS. Anild 07/2012

 
CERCLES de couleur
 

Le Conseil général du Lot
généralise le télétravail après un an d’expérimentation

Expérimenté depuis juin 2011 avec une trentaine d’agents au conseil général du Lot, le télétravail sera étendu à partir du 1er janvier 2013 après un nouvel appel à candidatures lancé en novembre 2012.

Lors de sa réunion du 29 juin 2012, le comité technique paritaire a validé à l’unanimité le principe de la généralisation du dispositif sur la base d’1 à 1,5 jour « télétravaillé » à la suite du bilan positif de l’expérimentation.

3 agents passés à 100 % - « Outre le bien-être apporté aux agents, le télétravail a permis d’épargner 38 735 km et de faire 1 583 euros d’économies directes sur les frais de transport. Trois agents ont profité de l’expérimentation pour passer à 100 % », précise Anne-Claire Dubreuil, chargée du projet télétravail.

Sur les 1 200 postes, la collectivité en avait identifié 600 « télétravaillables ». Ouvert à tous les agents présents au moins depuis un an au sein de la collectivité et quel que soit leur lieu de résidence, le télétravail ne concernera pas les métiers de production.

Seront également exclus les cadres et les travailleurs sociaux, considérés comme étant en relation quotidienne avec les usagers, les agents travaillant à 100 % sur des applications métiers et ceux dont le temps de travail est inférieur à 90 %.

Indemnité forfaitaire de 100 euros au démarrage - Outre une formation des agents et des encadrants sur la notion de télétravail et les modes d’organisation programmée en novembre prochain, la collectivité fournira un matériel informatique adapté et versera une indemnité forfaitaire de 100 euros au démarrage.

La collectivité ouvre également la possibilité de « télétravailler » chez soi, en télécentre ou dans les unités territoriales du conseil général.
  C. Wanaverbecq. 06/07/2012 http://www.lagazettedescommunes.com

 
12-2012 TELETRAVAIL Tour France

Le télétravail en Midi-Pyrénées

Le TELETRAVAIL est une forme d'organisation du travail qui peine à se développer en France. Qu'en est-il en Midi-PyrénéesTélétravail, coworking, tiers lieux ... la Commission Télétravail est lancée ...

Paradigmes ou pas ... près d'une soixantaine de personnes ont assisté au lancement de la 12ème Commission de La Mêlée dédiée aux nouvelles formes d'organisation du travail tels le télétravail, le nomadisme, le coworking ...

Organisé en partenariat avec Ariège Expansion, le lancement de cette nouvelle Commission a permis de faire un état des lieux sur ces nouvelles organisations du travail en Midi-Pyrénées.

Animés par Annie Fachetti, Chef de projet Ariège Télétravail et Edouard Forzy, Délégué général de La Mêlée, de nombreux échanges ont permis d'aborder les aspects juridiques, sociétaux, managériaux et technologiques ...

A leurs côtés, des experts reconnus dans leur discipline et notoirement connus pour leur expérience dans ces nouvelles organisations du travail : Maître Libéri de Loyve Avocats, Pascal Rassat de Citica, Virginie Varela du CRP Consulting et Damien Lebret de Macéo.


Egalement 2 chefs d'entreprises venus témoigner de leurs démarches au sein de leur entreprise pour développer ces nouvelles organisations du travail tel Christophe Gabette, DRH chez Berger Levrault et Patrice Vassal de GL Events.

Après cette dense soirée, la plupart des participants ont prévu de se retrouver mi-juillet 2012 pour échanger sur les futurs objectifs et actions de la Commission Télétravail.

http://toutsurleteletravail.blogspot.fr/2012/07/teletravail-coworking-tiers-lieux-la.html
http://toutsurleteletravail.blogspot.fr

 Myriam KISS. Anild 07/2012
 
 
Newpaper. dessin

jeudi 5 juillet 2012

TELETRAVAIL : LA CFE-CGC FAVORABLE A L’OUVERTURE DE NEGOCIATIONS

Face à la très forte attente des salariés, en particulier ceux de Colombes et de Vélizy, la CFE-CGC est favorable à l’ouverture d’une négociation sur le télétravail.

Inscrit dans un Accord National Interprofessionnel depuis 2005, et maintenant dans la Loi depuis mars 2012, le télétravail est un moyen moderne dont une entreprise qui se veut “ high-tech ” comme TCS ne peut pas faire l’économie.

Mieux concilier vie professionnelle et vie personnelle, optimiser les temps de transport, diminuer le niveau de stress des salariés, avoir une approche plus écologique de la création de valeur, le télétravail contribue à tout cela.

Mais pour la CFE-CGC, le télétravail doit d’abord se construire à travers une relation de confiance entre le salarié et sa hiérarchie.

Cette nouvelle organisation du travail doit répondre, au minimum, aux critères suivants :

* Etre accessible à tous les salariés ayant plus d’un an d’ancienneté,
* Résulter d’un choix volontaire du salarié et non pas être imposé,
 * Présenter un caractère réversible.

Cependant, des garde-fous doivent aussi être clairement posés pour éviter les risques inhérents au travail déporté :

-  Destruction des collectifs de travail, le salarié ne devant pas être coupé du fonctionnement de l’entreprise,
-     Temps de travail excessif car mal évalué ou mal contrôlé,
-  Restriction des accès aux informations relatives à l’entreprise ou à la formation professionnelle,
-    Limitation du lien entre les salariés et ses représentants dans les institutions DP, CE et CHS-CT.

Il ne faut pas oublier que l’usage des possibilités techniques offertes par les systèmes Mobility, que l’entreprise met largement à la disposition de ses salariés, s’il permet une plus grande souplesse dans le travail, parce qu’il s’effectue en dehors de toute consigne et sans aucune traçabilité, n’offre actuellement aucune garantie quant au suivi des risques professionnels encourus par les salariés.

La CFE-CGC sera donc très attentive à ce que ces aspects soient pris en compte lors des négociations à venir sur le télétravail à TCS.

La Direction de TCS a convié les OS à une première réunion le 12 juillet 2012.

La CFE-CGC, sur la base de son expérience chez TAS et des conclusions d’une réflexion menée au niveau central, sera force de proposition et défendra un télétravail qui soit un réel bénéfice pour les salariés.
Source : http://cfe-cgcdethalescommunications.blogspot.fr/2012/07/teletravail-la-cfe-cgc-favorable.html
 

SIESTE Meditant

Le télétravail :

quels enjeux pour les entreprises
et les salariés ?

A l’heure où les entreprises se préoccupent très sérieusement du bien-être de leurs salariés et de leur empreinte environnementale, une forme d’organisation du travail a de plus en plus le vent en poupe : le télétravail.

Plus que jamais, le télétravail a un important potentiel de développement

La loi « Warsmann » définit le télétravail en ces termes : « le télétravail désigne toute forme d’organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l’employeur est effectué par un salarié hors de ces locaux de façon régulière et volontaire en utilisant les technologies de l’information et de la communication dans le cadre d’un contrat de travail ou d’un avenant à celui-ci ».

Grâce à cette loi, le télétravail rentre dans le code du travail. Avancée notable qui permet de lutter contre le télétravail « gris », à savoir non encadré par un accord entre le salarié et l’employeur ou un accord d’entreprise. Le risque du télétravail « gris » est le fait que des salariés entament une procédure judiciaire lorsqu’ils s’estiment lésés par leur entreprise, sur les horaires de travail ou la charge par exemple.

Une telle situation est donc un frein majeur à la transformation de l’entreprise vers la généralisation du télétravail. L’inscription dans le code du travail est donc une décision encourageante.

En 2012, on estime à 12% le taux de français qui télétravaillent au moins 8 heures par mois.

Ce chiffre est faible par rapport à nos voisins scandinaves dont le taux atteint près de 30%. Néanmoins, cette forme d’organisation du travail se propage lentement dans les entreprises en France puisqu’en 2009 le taux de télétravailleurs était de 8,5%. Divers facteurs contribuent à sa propagation :

  • Les évolutions technologiques en constante mutation facilitent la communication à distance (smartphone, VPN, messagerie instantanée, messagerie sécurisée…) ;

  • La baisse du coût des télécommunications et des outils associés a entraîné une augmentation du taux d’équipement (64% des ménages français ont accès à internet à la maison, contre 12% il y a 10 ans) ;

  • L’organisation des entreprises évolue vers  un modèle apprenant centré collaborateur. Le modèle apprenant favorise grandement l’autonomie dans les méthodes et le rythme de travail. De plus, il s’appuie sur un processus permanent d’acquisition des connaissances facilité par l’intégration des technologies de l‘information ;

  • Et enfin, sujet d’actualité depuis quelques années, les salariés recherchent un meilleur équilibre entre la vie professionnelle et personnelle. 
     

    2012 TELETRAVAIL villes concernees

Le télétravail, un levier de performance pour l’entreprise…et une bouffée d’air pour la collectivité

Des enquêtes montrent que le télétravail apporte des bénéfices aux employeurs qui acceptent de jouer le jeu ainsi qu’à leurs salariés. Un chiffre parle de lui-même : 96% de taux de satisfaction de l’ensemble des parties prenantes (télétravailleurs, managers, employeurs) ! Ce taux élevé de satisfaction peut s’expliquer par les raisons suivantes :

  • Le salarié est moins stressé car il évite d’interminables temps de transports et gagne du temps sur sa vie personnelle. Là encore, les chiffres sont parlants : Un francilien économiserait jusqu’à 2 mois et demie de vie personnelle par an s’il était en télétravail ! Au-delà du mieux-être que le télétravail lui apporte, le salarié peut réaliser des gains financiers sur ses déplacements, ses dépenses d’habillement (le télétravailleur peut se permettre de « tomber le costume » en étant chez lui…) ou de frais de repas ;

  •  L’employeur gagne en productivité (+22% d’après une étude Greenworking) grâce à la réduction de l’absentéisme et une meilleure efficacité individuelle (moins stressé, satisfait d’un équilibre entre sa vie professionnelle et personnelle, le salarié est plus performant). Sans parler de la réduction des coûts immobiliers, et de turnover dont bénéficie l’entreprise ;
  •  Le manager quant à lui peut se reposer sur une plus grande autonomie de son salarié et une prise d’initiative accrue favorisées par la délégation, acte managérial nécessaire lorsque le travailleur est à distance ;
  • Enfin, c’est toute la collectivité qui en bénéfice : désengorgement des axes routiers, réduction de l’empreinte carbone, temps dégagé pour la vie associative….Si 40% de la population américaine télétravaillait la moitié du temps, alors les émissions de CO2 pourraient être réduites de 17%. A méditer !
12-2012 TELETRAVAIL Tour France

Oui au télétravail, sous certaines conditions

Pour que le télétravail soit une réussite, il convient de veiller à quelques principes d’organisation. En effet, un des fondamentaux est d’inscrire le principe de volontariat, à la fois pour le salarié et l’entreprise. Un salarié qui ne souhaite pas adopter ce mode de travail ne sera pas performant s’il y est contraint.

De plus, une clause de réversibilité doit être prévue dans son contrat pour que les deux parties puissent mettre un terme au télétravail lorsqu’ils le souhaitent. En terme de durée, une bonne pratique observée est de limiter le télétravail à 1 ou 2 jours par semaine pour ne pas rompre le lien social avec ses collègues et son management.

Enfin, l’entreprise doit fournir l’équipement nécessaire au salarié pour être connecté aux systèmes d’information.

Les Directions des Ressources Humaines ont un rôle prépondérant à jouer dans la mise en place du télétravail dans leur entreprise, notamment en s’interrogeant sur des sujets tels que  les compétences nécessaires, les métiers à cibler en priorité, les impacts sur le système d’évaluation, le cadre réglementaire en cas d’accident

Bref, de nombreux chantiers à ouvrir …et à poursuivre dans les entreprises déjà engagées sur cette voie (Renault, Groupama,  Alcatel, Areva…) !

 

Un changement culturel et managérial s’impose  


Au-delà des bénéfices apportés à toutes les parties prenantes, cette organisation du travail n’est pas sans impact sur le mode de management. En effet, le retard français s’explique par une culture managériale fondée sur le présentéisme et le contrôle visuel du collaborateur. « Loin de mes yeux….loin de ma confiance » ?

Un changement managérial s’impose pour privilégier le management par objectifs. Celui-ci  permet une responsabilisation de l’individu, qui s’organise comme il le souhaite pour atteindre ses objectifs. Ce mode de management est fondé sur la confiance entre le collaborateur et son manager.

Celui-ci devra accepter de lâcher-prise et de ne pas surveiller en permanence les faits et gestes de son collaborateur. D’autre part, la façon d’interagir entre le manager et le collaborateur sera aussi à adapter : planifier les réunions d’équipe les jours où le télétravailleur est dans l’entreprise, respecter les plages de disponibilité (un télétravailleur n’est pas disponible 24h/24h au prétexte qu’il travaille à domicile), monter des points bilatéraux réguliers pour échanger sur la situation de télétravailleur.

Enfin, le changement passera aussi par la levée de certains préjugés bien ancrés dans les esprits, comme par exemple : « elle télétravaille pour garder ses enfants » ou « si je laisse un collaborateur télétravailler, tout le monde voudra en faire autant ! ».

Finalement, pour lever les freins à ce mode d’organisation du travail et le généraliser, ne suffit-il pas tout simplement de le banaliser ?     Source : Joanna Kucharski   3/07/2012

LAP TOP dans l` herbe

Les écologistes mettent en place des plateformes de télétravail

dans les politiques régionales

 Le vote du budget 2011 du Conseil régional a permis de faire émerger des propositions innovantes alliant environnement, lien social et activité professionnelle. Le groupe Europe Ecologie - Les Verts a ainsi fait adopter un amendement visant à créer des plateformes de télétravail dans différents départements d’Ile-de-France.

Il s’agit d’encourager la création d’espaces de travail collaboratifs, que des travailleurs issus de différentes entreprises pourront partager pour exercer leur activité professionnelle. Ces plateformes permettront de réduire les trajets domicile-travail pour construire de réels bassins de vie. Il présente en outre l’avantage d’éviter l’un des dangers du travail à distance : l’isolement.

Julien Bayou, du groupe Europe Ecologie Les Verts, rappelle que « cette avancée sur le plan de l’environnement et de la qualité de vie est également pertinente sur le plan économique, ce qui devrait se traduire par un fort intérêt de la part des entreprises ».
 
 Pour la Région, cet engagement d’un million d’euros sur plusieurs années permet de réaffirmer la nécessité de donner un sens et une orientation aux innovations technologiques. Cet amendement ouvre un champ des possibles pour de nouvelles organisations du travail, porteuses de bien-être et de développement pour les franciliens.
 
Julien Bayou, conseiller régional Europe Ecologie – Les Verts en Ile-de-France

http://europeecologielesverts-idf.fr - Source : toutsurleteletravail.blogspot.com - 16/07/2012
 

Virgule rouge

C’est quoi un groupement d’employeurs ?

Entretien avec Jean-Luc Connan, directeur du groupement d’employeurs Progressis qui regroupe des entreprises de l’Orne, de l’Eure et du Calvados. Il présente le rôle et le fonctionnement de ce mode innovant d’emploi à temps partagé entre plusieurs entreprises.

Un groupement d’employeurs est un réseau d’entreprises qui se regroupent pour partager des salariés. Une organisation qui permet aux entreprises de pourvoir des postes qui n’ont pas besoin de salariés à temps plein.

Les recrutements sont assurés par le groupement d’employeurs qui met ensuite les salariés à disposition des membres qui en ont besoin. Un salarié peut donc assurer un temps plein réparti entre une moyenne de 3 employeurs.

La différence avec de l’intérim c’est que le groupement embauche ses salariés en CDI pour travailler dans ses entreprises.
C’est de l’emploi pérenne et permanent et nous faisons en sorte de conserver le temps de travail de nos salariés. Les salariés ont donc tous les avantages liés à leur statut chez leur employeur (le groupement) mais aussi dans les entreprises où ils exercent leurs missions.

Les groupements d’employeurs ont été créés en 1985 dans le milieu agricole et ils comptent aujourd’hui entre 35 et 40 000 salariés, dans toute la France, surtout dans des entreprises qui ont une activité saisonnière comme dans l’agro-alimentaire par exemple.


Contact : PROGRESSIS Maison des Entreprises et des Territoires 12, Route de Sées 61200 ARGENTAN 
Tél: 02 14 23 00 61 - Mobile: 06 72 75 72 02

Source : Le 21 mai 2012 | par Xavier de Mazenod | http://www.zevillage.net
 

Recrutement people

ENTREPRISES ET CANDIDATS

Entreprise, vous voulez développer votre activité avec des compétences partagées et adaptées à vos besoins et vos moyens.

Le Groupement d'Employeurs Progressis recrute la personne compétente et vous la met à disposition.

Progressis construit l'emploi du salarié, qui cumule plusieurs temps partiels, pour avoir un temps complet ou un temps partiel choisi.

Ce système innovant d'emploi s'appelle le Temps Partagé.

Salarié, Progressis est votre employeur, vous bénéficiez d’une stabilité d’emploi. Vous exercez votre métier chez plusieurs employeurs et vous évitez la routine.

Créé en 2006 suite à une étude de faisabilité sur les Pays d'Argentan et d'Alençon, Progressis compte actuellement 60 entreprises adhérentes, 30 salariés et rayonne sur le département de l'Orne, une partie du Calvados et l'ouest de l'Eure.

 Déposez votre candidature :  http://cvt.progressisge.fr/

PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
  • Expression des besoins par l'entreprise 

  • Adhésion de l'entreprise à PROGRESSIS 

  • Concertation PROGRESSIS / entreprise

  • Définition de poste
                    Définition des compétences
                    Définition des périodicités

  • Harmonisation avec les autres entreprises adhérentes 

  • Recrutement en accord avec les entreprises concernées 

  • Convention PROGRESSIS / entreprise

  • Contrat de travail salarié / PROGRESSIS 

  • Mise à disposition du salarié dans les entreprises utilisatrices 

  • Facturation de la prestation à l'entreprise par PROGRESSIS 

  • Versement des salaires par PROGRESSIS

INTERET POUR L'ENTREPRISE

Trouver les compétences qui vous manquent et qui ne justifient pas un temps complet et au moindre coût.

DIFFERENCE AVEC L'INTERIM

Le Groupement d'Employeurs n'a pas vocation à suppléer une absence ou un surcroît occasionnel de travail.

Le Groupement d'Employeurs vous apporte une solution pour un besoin pérenne. Vous retrouvez toujours le même salarié formé et compétent.

QUELQUES EXEMPLES

Vous avez besoin d'une comptable 2 jours par semaine, le Groupement d'Employeurs emploie cette salariée, la met à votre disposition pendant les périodes définies et cherche la complémentarité, pour créer un temps plein, dans d'autres entreprises.

Vous êtes une entreprise à activité saisonnière, le Groupement d'Employeurs met à votre disposition des salariés pendant les périodes hautes, vous retrouvez ces mêmes salariés l'année suivante.

 SITES RESEAUX ENTREPRISES EN NORMANDIE

http://www.progressisge.fr/liens/
ANEA: ASSOCIATION NORMANDE DES ENTREPRISES ALIMENTAIRES

 
 
 

 Myriam KISS. Anild 05/2012

12-2012 TELETRAVAIL Tour France
L'ANDT : Association Nationale pour le Développement du Télétravail et de la Téléformation participera en partenariat avec "France5 Emploi" à la semaine pour l'emploi qui se déroulera du 10 au 13 avril 2012.

Gérard VALLET son président ouvrira le bal avec le premier Chat Vidéo en direct dès le mardi 10 avril 2012 à  16 heures.
 
Pour pouvoir y assister vous devez télécharger un petit logiciel Microsoft proposé par le site de France5 et qui ne demande que quelques secondes et aucune manipulation particulière. Dès que ce logiciel est installé (automatiquement) vous pouvez assister au chatvidéo.
 
Mais ce qui est important, c’est de poser vos questions dès maintenant ce qui vous permettra d’obtenir des réponses en direct mardi prochain, le 10 avril.
 
Que vous soyez une entreprise (petite ou grande) auto entrepreneur, salarié(e) en télétravail ou encore porteur de projet, Gérard Vallet répondra à toutes les questions posées au sujet du télétravail. Vous pouvez dès à présent vous rendre sur le site officiel et découvrir le programme. 
http://www.semaine-emploi.com/

 Myriam KISS. Anild 7/04/2012

Personnes dessin couleur

 DR

12,4 % de la population active télétravaillent

Chiffre clé : La France, comparée aux pays scandinaves et anglo-saxons, est en retard en matière de télétravail.

La cause : une réticence des managers. Pourtant, d’après une étude* du cabinet Greenworking sur le sujet, remise 11/05/2012 à Eric Besson, ministre chargé de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie numérique, le télétravail permet un gain de productivité important.

Il a rarement moins de 30 ans. Logique, en général, le télétravailleur a au moins 8 ans d’expériences dans l’entreprise. Ce sont plutôt des hommes (63 % des télétravailleurs sont de sexe masculin). Tous les niveaux de
salaires et d’études sont représentés.

A l’inverse la fonction commerciale est plutôt surreprésentée (36 % des télétravailleurs). Et enfin pour terminer, un peu moins de la moitié d’entre eux (45 %) n’ont pas été sensibilisés au télétravail.

 

Voici le portrait robot du télétravailleur français que dresse le cabinet Greenworking. 

Des managers réticents

Mais surtout, l’étude nous apprend que les télétravailleurs ne sont pas très nombreux en France.   Ils comptent pour 12,4 % de la population active.

Malgré l’essor des technologies, les problèmes de logements en France avec la hausse des prix immobiliers, les temps de transports qui s’allongent, et la forte aspiration des salariés au télétravail (72 % des salariés franciliens se déclarent intéressés), la France est plutôt en retard dans le domaine par rapport aux pays scandinaves ou anglo-saxons. Pourquoi ?

La faute à la « culture managériale française, et plus particulièrement les réticences de certains managers intermédiaires » explique le cabinet Greenworking.

 

TELETRAVAIL Open Scop


 + 22 % de gain de productivité

Et pourtant, l’entreprise peut y gagner. Toujours d’après l’étude, le gain de productivité en télétravail est en moyenne de 22 %. Plus généralement, il oscille entre 5 % et 30 % selon les postes et les profils. La meilleure formule reste le télétravail 2 jours par semaine.

Cette forme d’organisation offre aux « travailleurs du savoir des conditions de travail qui permettent un niveau de concentration élevée » observe l’étude.

Adieu open-space bruyant, adieu les interruptions incessantes des collègues de travail. « Le télétravail permet de recréer un espace-temps où le travailleur de la connaissance peut s’extraire du brouhaha professionnel, du flot incessant de perturbations et donc d’éviter la surcharge cognitive » résume l’étude.

Sans compter, que cette forme d’organisation du travail permet de réduire le stress. Un télétravailleur économise du temps sur les transports qu’il peut allouer à autre chose : 37 minutes en moyenne par jour en plus pour la vie familiale et 45 minutes de gagner sur le temps de sommeil.

Du coup, il ne faut pas s’étonner, que 96 % des télétravailleurs, managers et employeurs français soient satisfaits de cette forme d’organisation du travail.

 Réinventer le management

Bien sûr, il faut que certaines conditions soient respectées pour que le télétravail marche. Déjà, tout le monde ne peut y prétendre. Il faut avoir une capacité à séparer vie personnelle et vie professionnelle, quand on travaille chez soi, et être autonome.

Mais, il faut aussi que l’entreprise adopte un mode managérial approprié, fondé sur la confiance et l’autonomie.

« Le télétravail rend caduc l’ancien modèle managérial français directement issu de la vision tayloriste de l’entreprise dans lequel le manageur est un contremaître qui contrôle et distribue le travail, avance le cabinet Greenworking ».

« Le manageur de télétravailleurs doit au contraire animer, assurer le partage de la connaissance, fédérer son équipe, libérer les énergies et catalyser la création de valeurs ».

* Etude réalisée auprès de 20 grands groupes français de tout secteur représentant plus de 6 200 télétravailleurs.   Source : Lucile Chevalier  05/2012 -
www.emploi-pro.fr

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Télétravail dans une hutte,

un kiosque ou dans une tente-lodge ?

La société Esprit Campagne a inventé une nouvelle génération d’hébergements touristiques innovants, fonctionnels, éco responsables et réversibles assortis à une garantie de retour sur investissement rapide. Si tous les modèles sont séduisants, au moins 2 sont parfaitement adaptés au télétravail.

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Myriam KISS. Anild 05/2012

BOOKS

 DR

   Les salariés sont-ils bien préparés

au travail en mobilité ?

Une étude réalisée par RW3 (et rapportée par L’Atelier) dans 103 pays montre que pour 84 % des salariés travaillant en partie en mobilité s’estiment mal préparés à travailler de cette manière.

Travailler en mobilité ne s’improvise pas et n’est pas exempt de contraintes et de difficultés. On dit souvent que tout le monde n’est pas capable de travailler en mobilité pour des raisons foncièrement personnelles (difficulté à se concentrer, à se discipliner…), mais il existe d’autres aspects à ne pas sous-estimer.

On pense aux outils d’abord, mais ce n’est pas à mon sens ce qui pose le plus de soucis. Pour moi, c’est davantage la capacité à gérer efficacement des fuseaux horaires différents, à composer avec la diversité des langues et de culture des collaborateurs, à collaborer avec des personnes qu’on ne connaît que virtuellement (il est ainsi difficile de créer un climat de confiance, la vitesse dans la prise de décision peut être affectée…), à composer avec des modes de management différents…

Source :
www.rw3.com/   Le 11 mai 2012 | par Emilie Ogez  www.zevillage.net

 

Gens autour table

Travailler à distance nécessite d'y avoir été préparé

Un nombre important de collaborateurs qui travaillent au moins en partie en mobilité s'estime mal préparé à cette nouvelle manière d'aborder leurs fonctions. D'où la nécessité de miser sur la formation.

Près de neuf employés de bureau sur dix travaillant dans une multinationale effectuent au moins une partie de leurs fonctions à distance, ou collaborent avec des salariés qui travaillent de cette façon, rapporte
RW3 dans une étude menée dans cent trois pays.

Un chiffre qui montre l'avancée du travail à distance dans les mœurs ? Pas tant que ça. En effet, l'organisation note que pour la plupart de ces salariés, travailler de cette manière représente un véritable défi, auquel 16 % seulement auraient véritablement été préparés par des sessions de formation et d'information.

Ce qui fait que 84 % s'estiment mal préparés à affronter les difficultés et les changements que cette façon de travailler implique.

Selon les personnes interrogées, celles-ci peuvent être rangées dans cinq catégories : pour 79 % d'entre elles, le travail avec des interlocuteurs virtuels fait que les salariés manquent en général de temps pour véritablement apprendre à connaître leurs collègues.

Pour près des trois quarts, cela affecte la vitesse dans la prise de décisions. Pour 71 %, cela diminue le taux de participation.

Pour 69 %, cela fait se confronter différents styles de management, et de manières de prendre des décisions (55 %).

 
LIGNE de DEPART

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Des difficultés pour collaborer

"Les fuseaux horaires, la diversité des langues et de cultures, sont autant de facteurs qui peuvent obstruer la communication entre les travailleurs qui ne se côtoient que virtuellement", explique Charlene Salomon, présidente de RW3.

Selon le rapport, en l'absence de repères visuels, la collaboration est rendue plus difficile et la confiance accordée à son équipe ralentie. 41% des membres des équipes virtuelles n’ont ainsi jamais rencontré leurs collègues en face à-face.

Et 33% déclarent que la moitié de leurs équipes virtuelles sont à l'extérieur du pays d'origine. "C'est vrai que les salariés ne sont pas encore forcément très à l'aise avec les outils", confirme à L'Atelier
Cécilia Durieu, directrice associée de Greenworking.

"Les entreprises ont du coup tout intérêt à sensibiliser leurs collaborateurs à travers des formations sur la manière dont ils vont travailler mais également sur l’usage des nouvelles technologies", ajoute t-elle.

Savoir s’adapter

Un constat partagé par RW3 - non sans arrière-pensée puisque l'organisme propose du training. D'autant que cela plaît. L'étude souligne ainsi que pour 87 % des répondants, au moins un quart de leur productivité dépend du télétravail.

Et selon GreenWorking, "près des trois quarts des Franciliens aspirent à travailler de la sorte, au moins en partie". Mais former ne suffit pas : selon le cabinet français, il est aussi nécessaire de sensibiliser les responsables d'équipe. "Ils font partie des publics les plus réticents, car ils estiment qu'ils auront moins de contrôle sur le travail effectué et plus de difficultés à prendre des décisions".

S'ils comprennent les enjeux du travail à distance, ils sont du coup les mieux à même de former et encourager leurs équipes, conclut Cécilia Durieu. Source 
Elyse Charvin  9 /05/ 2012 www.atelier.net


12-2012 TELETRAVAIL Tour France

 TIERS LIEUX et TELETRAVAIL, DE NOUVELLES RENCONTRES

Tiers-Lieux, le réseau pour travailler autrement en Aquitaine, a le plaisir d’organiser une rencontre sur le thème du « Télétravail en Aquitaine », le 7 mars 2012 à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Libourne, à partir de 8h30.

Cette matinée, organisée sous la forme d'un BarCamp, où chaque participant est acteur et force de proposition, est proposée en partenariat avec les étudiants de Licence Professionnelle « Valorisation, Animation, et Médiation des Territoires Ruraux » de l'Université de Bordeaux 3.

 Alors que le télétravail apparaît comme une solution d’avenir et que différentes initiatives de tiers-lieux émergent sur le territoire aquitain, cette matinée d'échanges est l'occasion de mettre en commun les connaissances et construire dans l’intérêt de tous. Invité, Gérard VALLET président de l’ANDT a été contraint de décliner, pris par d’autres engagements.  Par contre, il conseille de participer car l’Arrêt-Minute de Pomerol est classé dans les Tiers lieux préférés et à 12 heures ce sera le brunch à Pomerol.
 
Vous pouvez demander toutes les informations souhaitées en envoyant un simple mail à la responsable Lucile AIGRON  
arret-minute@live.fr
   mais avant le 1er Mars 2012.
 
MATINALE du 8 mars 2012 à partir de 8 heures.
 
C’est une institution. Les "Matinales" organisées régulièrement par ABC-Épône permettent aux responsables des entreprises de la région (Mantes – Épône  - 78) de s’informer sur les grands sujets d’actualité.

Le 8 mars ce sera au tour du télétravail salarié dans les entreprises.
 
Après un petit déjeuner de bienvenue, Mr Gérard VALLET, Président de l’ANDT (Association Nationale pour le Développement du télétravail) expliquera comment le télétravail peut être un choix de fonctionnement, une piste d’accroissement de compétitivité pour l’entreprise.
 
Renseignements et inscription auprès de Frédérique PATARIN, Trésorière de ABC : 06 70 71 65 95

Source  02/2012 : http://infoteletravail.over-blog.com

 
PERSONNES et BULLES
  •  Association française du télétravail et des téléactivités  www.aftt.asso.fr
      http://forum-teletravail.fr/  ou TELETRAVAIL    mbdv@teletravail.fr
  • Syndicat national des entreprises de portage salarial  www.sneps.fr
  •  Association nationale pour le développement du télétravail et de la téléformation   www.andt.org
 
  • Fédération nationale du portage salarial    www.fenps.fr
TELETRAVAIL Tiers lieu Homme
 
Vers plus de télétravail en Seine-et-Marne
 
L'agence économique du Conseil général de la Seine-et-Marne a annoncé la création d'une douzaine de télécentres, dont trois ou quatre dès 2012.

Le télétravail, bientôt une réalité en Seine-et-Marne ? L'idée fait en tout cas son chemin. Selon Le Parisien, dès 2012 trois ou quatre télécentres devraient voir le jour dans le département. Au total, une douzaine devrait à terme mailler le territoire.
 
Une décision prise après les résultats d'une étude auprès de 27 grandes entreprises franciliennes et 150 PME-TPE et indépendants du département. "47% des indépendants seraient intéressés par des places en télétravail, rapporte le quotidien. Par ailleurs 24% des TPE et PME veulent un télécentre".
 

Du côté des grandes entreprises, les chiffres sont encore plus éloquents : "89% se disent intéressés à long terme". Leur principale motivation restant la "réduction des coûts immobiliers et des garanties sur la confidentialité", selon
Le Parisien.
 
De 50 à 100 places disponibles

Les télécentres seront implantés en milieu urbain et rural. Ils devraient accueillir de 50 à 100 personnes. Pour l'heure, les sites retenus sont la cité Descartes, à Champs-sur-Marne, "Melun et le quartier de la gare, qui va bientôt être réaménagé", explique François-Xavier Deflou, directeur général de Seine-et-Marne Développement, l'agence économique du conseil général.

Dans le sud du département, Fontainebleau a également été retenue. Enfin, d'autres projets devraient voir le jour à Coulommiers, Lizy-sur-Ourcq et Trilport.


Myriam KISS - ANILD 02/2012

 
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TELETRAVAILLEURS (Autoentrepreneurs) et vos impôts

2011 est terminé et votre CA annuel est maintenant connu de vous mais pas encore de l'administration fiscale. Vous devez donc le déclarer (le moment venu).

Mais déclarer quoi et comment ? Tout est dans la réponse du gouvernement publiée au JO du 20 décembre 2011 (voir ci-dessous lien  internet utile)

Ainsi, l'auto-entrepreneur reste en principe soumis aux conditions normalement applicables en matière d'impôt sur le revenu. Il doit alors déclarer, sur l'imprimé complémentaire 2042 C, le total des recettes qu'il aura tiré de son activité au cours de l'année écoulée.

Sur ce montant, les services des impôts appliqueront un abattement correspondant à des charges forfaitaires en fonction de la catégorie d'activité (à vérifier selon votre activité).  L'impôt progressif sera alors calculé sur le résultat forfaitaire en même temps que sur les éventuels autres revenus du foyer fiscal.   

 L'auto-entrepreneur détient cependant la possibilité d'opter pour un versement libératoire de l'impôt dû au titre du revenu tiré de l'activité, si le revenu de référence de son foyer fiscal, par part de quotient familial, est inférieur à 26 030 euros en 2009 (pour une option exercée au titre de 2011) ou à 26 420 euros en 2010 (pour une option exercée au titre de 2012).

Dans ce cas, l'auto-entrepreneur pourra bénéficier d'un taux d'imposition proportionnel à son chiffre d'affaires.  Cet impôt forfaitaire le libère de l'impôt sur le revenu exigible au titre des résultats de son activité d'auto-entrepreneur (à l'exception des plus ou moins-values provenant de la cession des immobilisations affectées à son exploitation, qui demeurent imposables dans les conditions habituelles).

Son paiement intervient trimestriellement ou mensuellement, avec celui des cotisations et contributions sociales en fonction de l'option choisie.

L'auto-entrepreneur choisissant le versement libératoire devra cependant reporter, pour mémoire, le montant du chiffre d'affaires ou de ses recettes réalisés au cours de l'année dans le cadre approprié de l'imprimé complémentaire 2042 C de la déclaration de revenu du foyer, à partir de mai 2012. 

Source : http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-117246QE.htm

Myriam KISS - ANILD 02/2012

12-2012 TELETRAVAIL Tour France
 
Le Télétravail est maintenant possible sur l'A10

C'est en effet en accord avec la société REGUS, fournisseur d'espaces de travail et le célèbre pétrolier que ce montage a pu se réaliser.

Dans la station-service SHELL de Limours-Janvry, une aire d'autoroute située sur l'A10 au sud-ouest de Paris, un espace d'un nouveau type est ouvert.

 Il s'agit d'une pièce stylée bureau moderne dans laquelle, pour une somme modique de 5 euros pour 24 heures les télétravailleurs (nomades ?) peuvent se connecter, imprimer, faxer des documents ce qui s'avère bien pratique avant une réunion ou à la sortie d'un rendez-vous commercial si une proposition doit être modifiée en urgence.

Cette nouvelle offre à l'essai arrive au bon moment. Située sur l'espace d'une grande station services, l'enseigne offre une nouvelle raison de s'arrêter.

De plus, si l'évolution des smartphones permet de réaliser certaines tâches depuis sa voiture (à l'arrêt) autant bénéficier d'un véritable contexte professionnel, avec des équipements dignes de ce nom. Une affaire à suivre.   Source : teletravail.com

 Myriam KISS - Anild 02/2012
Mains serrees - Business
 
Découvrir le Télétravail indépendant

Dans son dernier communiqué, le Groupe Français de Développement (GFD), nous annonce la sortie d’un nouveau chemin de préparation au télétravail indépendant dont le nom est « Découverte ».
 
Ce chemin, comme son nom l’indique, a été conçu pour permettre de découvrir ce qu’est le télétravail indépendant, mais sans prendre le moindre risque et sans investir.
 
La durée de ce chemin est de l’ordre de deux mois (2 modules). Les personnes qui s’inscrivent reçoivent comme pour le chemin Évolution (préparation longue sur 6 mois) dossiers, albums numériques, fiches techniques, articles, textes de référence … et en option des exercices pratiques afin de placer chaque participant dans les conditions réelles du télétravail.
 
L’originalité de cette nouvelle offre est incontestablement son prix, qui débute à 25 euros TTC par mois. D’après GFD (fondé en janvier 2000), il était nécessaire de proposer une offre de qualité à faible tarif afin que toute personne tentée par le télétravail indépendant puisse véritablement le découvrir dans de bonnes conditions et le tester pratiquement en vraie grandeur. 
Contact : teletravail.staff@orange.fr

Myriam KISS - Anild 02/2012

  Horaires… le Code du travail bientôt simplifié

Une proposition de loi prévoit d'intégrer le télétravail dans le Code du travail et d'autoriser la modulation des horaires de bureau sans demander l'avis du salarié.
 
Le télétravail peine à se développer. Seuls 7% des Français travaillent à distance contre 18% des Européens. Et ce n'est pourtant pas l'envie des salariés qui manque, puisqu'un tiers y est favorable pour un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle selon
les derniers chiffres de l'Observatoire de la parentalité en entreprise.

Ce sont plutôt les employeurs qui bloquent, en raison du flou juridique qui entoure ce mode d'activité.

Un cadre juridique pour le télétravail

Pour éviter les litiges, le texte propose donc de reprendre la définition établie par l'accord national interprofessionnel de 2005 dans le Code du travail. Cette loi permettra surtout de mieux encadrer la pratique du télétravail. Il ne sera possible que sur la base du volontariat. Et le salarié sera en droit refuser, sans risquer d'être licencié, précise le texte.

À défaut d'accord collectif, il faudra désormais que le contrat de travail ou un avenant précise les règles qui régissent le travail à distance. Durée maximale du travail et temps protéger votre vie privée.
 
Temps de travail modulable
 
D'autres articles de cette proposition de loi ne font pas l'unanimité. Notamment celle sur l'assouplissement de la gestion des horaires de travail. Depuis un arrêt de la Cour de cassation du 28 septembre 2010, toute modification du temps de travail nécessite l’accord express du salarié.

L'article 40 revient sur cette décision. S'il est voté, votre entreprise pourra vous obliger à faire plus de 35 heures par semaine à condition de ne pas dépasser 1.607 heures par an.

Force Ouvrière dénonce le flou de ce texte. "Un employeur n’aurait même plus à demander l’accord des salariés pour réduire ses horaires et par la même leurs salaires !", prévient le syndicat.

L'avocate Catherine Le Manchec se veut plus rassurante : "cette disposition permettra aux entreprises d'imposer une organisation collective du travail, plus simple à gérer". Débat à suivre lors de la deuxième lecture à l'Assemblée nationale, le 18 octobre 2011.

Pour consulter l'intégralité du texte de loi et les amendements

La proposition de loi relative à la simplification du droit et à l'allégement des démarches administratives
de repos devront être les mêmes que celles des autres employés.

 
Les outils de travail (matériel, abonnements, logiciels, maintenance) seront pris en charge par l'entreprise. Enfin, les plages horaires durant lesquelles le salarié doit être joignable devront être définies "en concertation avec lui".  © Capital.fr 2011
    Newpaper. dessin
Création d'un Centre de Formation au Télétravail pour les Handicapés

L’un des plus grands défis à relever dans le monde actuel est sans aucun doute l’insertion socio- économique des personnes handicapées. Parmi les possibilités nouvelles, c’est le télétravail qui suscite le plus d’espoir.

Il peut, en effet, accroître de manière importante l’offre d’emploi pour les personnes handicapées. Le télétravail permet de travailler depuis son domicile ou à partir d’un télécentre, via les réseaux de télécommunications et Internet, soit comme travailleur indépendant (prestataire en télé services), soit comme collaborateur d’une entreprise délocalisée.
 
Il offre de réelles opportunités de surmonter certains handicaps (déficiences visuelle et auditive, de la parole, problèmes liés à une mobilité réduite, etc.). Décidé à faire profiter les personnes handicapées de ces nouvelles opportunités qu’offrent les Tic, le Réseau solidaire handicap (Rsh) compte ouvrir un centre de formation en télétravail au ... Sénégal.
 
 Oui, cette bonne et logique nouvelle ne concerne malheureusement pas la France.
 
Chez nous il faudra certainement quelques réunions, beaucoup de rapports et de nombreuses études parlementaires avant de faire la même chose, hélas ! Source : infotravail.over-blog.com - 2011

12-2012 TELETRAVAIL Tour France

Pour mieux concilier famille et boulot,
les salariés plébiscitent le télétravail

Même si de plus en plus d'employeurs cherchent à faciliter la vie de leurs salariés parents, il reste encore beaucoup de progrès à faire, selon le dernier baromètre annuel de l'Observatoire de la parentalité en entreprise.

Oui au télétravail ! Un tiers des salariés ayant des enfants souhaiterait mettre en place cette organisation pour mieux concilier leur job et leur vie de famille.

L’idée commence en tout cas à faire son chemin : 16% des 1,007 sondés peuvent désormais travailler de chez eux contre seulement 10% l'an dernier, d'après le troisième baromètre annuel de l'Observatoire de la parentalité en entreprise réalisé en partenariat avec l'Union nationale des associations familiales (Unaf).

Cette habitude est particulièrement développée en région parisienne, où près d'un tiers des 200 Parisiens interrogés télé-travaille.

Les entreprises semblent soucieuses du problème. Crèche d'entreprise, aménagement des horaires de travail... elles sont de plus en plus nombreuses à mettre en place des dispositifs pour simplifier la vie des parents.

Près de la moitié des salariés bénéficient, par exemple, d'une mutuelle avantageuse pour leur famille, 29% ont droit au maintien de salaire durant leur congé maternité ou paternité, si leur rémunération dépasse le plafond de la Sécurité sociale (+5 points par rapport à 2010).

 
A l'occasion de la publication de ce baromètre, 26 nouvelles entreprises ont d'ailleurs signé la Charte de la parentalité. "Au total, 263 employeurs adhèrent à cette charte. Soit près de 2 millions et demi de salariés concernés", s'est félicité Jérôme Ballarin, le président de l'Observatoire à l'origine de cette initiative.

Ces améliorations ne doivent pas cacher un monde du travail qui laisse encore peu de place à la vie de famille. Sept employés sur dix estiment que leur entreprise ne fait pas grand chose pour les aider à jongler entre vie professionnelle et familiale.

Ce chiffre grimpe à 74% pour les parents qui élèvent seuls leurs enfants. La plupart estime être plus stressé qu'en 2010 : 24% des personnes interrogées jugent leur travail "trop prenant" et regrettent que ce "stress rejaillit sur leur vie de famille".

Parmi les solutions évoquées pour leur faciliter la vie : des temps partiels sans impact sur la carrière, pas de réunion avant 9 heures ou après 17h30 ou une participation financière de l'employeur aux frais de garde des enfants. © Capital.fr
2011

 
 




 
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