« Créer son propre emploi sera l’avenir. Chacun ne sera plus bientôt qu’employeur de lui même, consultant ou employé provisoire d’une entreprise. C’est déjà largement le cas dans les pays du Sud, qui sont, là encore, en avance sur nous. Le télétravail, si lent à se développer, en constituera une des dimensions essentielles ». Jacques Attali
Depuis 2012, le télétravail est encadré en France et inscrit dans le code du travail. Précisions et limites.
La charge de travail doit rester la même. On en arrive au paradoxe suivant : le télétravailleur dit qu'il travaille plus... mais qu'il est content !
L'employeur doit prendre en charge l'équipement du salarié ainsi qu'une partie des frais supplémentaires tels que le chauffage. Dans la réalité, l'employeur ne fournit souvent qu'un petit ordinateur portable et une clé 3 ou 4G, plus la moitié de l'abonnement internet. De temps en temps, il donne une prime de télétravail, qui va de 1 à 4 €/jour. On est loin de la couverture de tous les frais ...
Le salarié doit signer un contrat dédié avec son employeur. S'il a un accident hors de l'entreprise, avec juste un accord verbal, c'est compliqué. Il pourrait être viré pour abandon de poste !
Quelques données actualisées :
10 milliards d'euros : les économies en coûts fixes réalisées par les entreprises favorisant le télétravail.
92% des employeurs affirment que le frein principal à l'application du télétravail est la réticence des managers intermédiaires. Défiance partagée par de nombreux syndicats qui redoutent que les entreprises ne jouent pas le jeu...
48% des entreprises du CAC 40 se sont engagés à réaliser des accords de télétravail.
Un tiers du temps dégagé par le télétravail est consacré au sommeil, un tiers à la vie personnelle et un tiers aux loisirs. Sur un an, c'est l'équivalent de 7 à 9 jours de congés supplémentaires;
Une seule journée de télétravail par semaine fait économiser au salarié 1.600€ par an sur les transports. Et pour l'employeur un télétravailleur lui revient 50% moins cher !
En France, les télétravailleurs ne représentent que 12% de la population active (et encore, beaucoup ne travaillent qu'un ou deux jours par semaine loin des locaux des sociétés concernées), ils sont 30% en Europe (32% en Finlande et 27% en Suède).
Travailler mieux pour rapporter plus, le Moofing, ou travail mobile doit se concevoir comme la voie vers une société moins aliénante et plus vertueuse.
Pour les observateurs, les blocages relèvent plus de la psychologie que de la rationalité. Côté patrons, on dénonce l'absurde attachement à une culture du management et au présentéisme rigide. Mais aussi l'engluement dans une bureaucratie toxique (multiplication des "petits chefs" fliqueurs d'horaires).
Côté salariés, on évoque la crainte du décrochage et de la mise à l'écart : "A l'heure actuelle, seuls 5 ou 10% des télétravailleurs s'éloignent vraiment des grandes villes, confirme Jérôme Chemin de la CFDT Cadres.
D'après Xavier de Mazenod, l'un des militants pionniers pour cette nouvelle conception du salariat et fondateur du site zevillage.net, il n'y a pas que le bien être de l'employé, le gain direct pour l'économie nationale serait de ... 9,8 milliards d'euros/an, soit 0,5% du PIB. (source : Citrix 12/2014 & Marianne n° 931)
Myriam KISS. Anild 02/2015
Lieux de travail partagés sur le Grand Genève :
les résultats de l'étude
Après 18 mois d’étude, un scénario très ambitieux se dessine pour le Grand Genève : créer le premier réseau maillé de lieux de travail partagés au monde.
Tel est l’un des scénarii qui a été présenté lors de la séance publique organisée à la CCI de Genève le 21 mai 2015.
Ce réseau serait constitué, à l’horizon 2025, de plus de 200 lieux (il en existe aujourd’hui une vingtaine, principalement situés au centre de Genève), couvrant l’ensemble du territoire et proposant près de 7000 places de travail, utilisées par environ 35 000 clients.
30 ans après avoir été le berceau du web (CERN), le territoire confirmerait son audace et son innovation, s’inscrivant pleinement dans les démarches de « smart city ».
Les lieux de travail partagés (espaces de coworking, télécentres, fablab, etc.) s'imposent aujourd'hui comme une alternative avantageuse au bureau traditionnel et/ou au travail à domicile souvent contraignant (isolement, cohabitation avec la famille, etc.).
Les usagers de ces lieux trouvent, à proximité de chez eux, une place de travail, des équipements partagés (salles de réunions, accès à haut débit, vidéoprojecteur, etc.), des services permanents ou occasionnels (animation, formation, secrétariat, accès à l’information, etc.) et un réseau de coopération économique. Plus de 2500 espaces existent aujourd’hui dans le monde et ce nombre double chaque année.
Afin d’analyser la pertinence de ces lieux dans le contexte territorial du Grand Genève, un programme de coopération INTERREG France-Suisse, avec, entre autres partenaires, le Grand Genève, a été initié à l’automne 2013.
Les conclusions de cette étude, menée par les cabinets Sofies et Ocalia, ont été présentées le 21 mai 2015.
Pendant 1 an et demi, le travail autour de cette étude s’est ainsi structuré autour de 3 grandes étapes :
06/2015 - Pour consulter la synthèse de l’étude, cliquez ici
Quelques contacts en télétravail :
Blandine ALGLAVE (LA POSTE), Lhocine ALIOUANE (AIR FRANCE),
Eric AUSTRY (EM SERVICES), Baptiste BROUGHTON (NEO-NOMADE),
Loic DAMIANI (MAIRIE de Fontenay-sous-Bois),
Yann GOZLAN (CREATIVE VALLEY), Isabelle GUIBERT (ADIE),
Henri-Pierre LAGARIGUE (L'ADAPT),
Gérard LAGRAVE (ORIE), Fabien LE MAO (LA CITE DES MÉTIERS),
Pascale LUCIANI-BOYER (Conseil National du Numérique et MEDEF Est-Parisien),
Bruno MARZLOFF (CHRONOS), Miguel MEMBRADO (KIMIND),
Sylvie MERCIER (Université Marne-la-Vallée), Jean-Baptiste ROGER (LA FONDERIE),
Sylvie ROUSSEL-GAUCHERAND (Être “aidant” au XXIe siècle),
Stéphane SINGIER (CAP DIGITAL),
Nicole TURBE-SUETENS (Experte internationale), Arnaud VIOLETTE (NEXITY BLUE OFFICE).
Myriam KISS. Anild 12/2014
L'Observatoire du télétravail, des conditions de travail et de l'ERGOstressie (Obergo) a enquêté auprès de télétravailleurs pour mieux comprendre leurs attentes et besoins ainsi que ceux des entreprises pour gérer et mettre en place cette organisation du travail.
En se basant sur les deux précédents rapports réalisés en 2010 et 2012, l'Obergo a également mis en évidence "12 conseils pour organiser son espace et son temps de travail à domicile".
De l'isolement professionnel, à l'installation du matériel informatique à domicile en passant par les coûts liés au télétravail, ce document recense les principales contraintes liées au travail à domicile.
"Le matériel fourni par l'entreprise doit être très complet et permettre toutes les fonctions nécessaires à vos activités professionnelles". Cela implique notamment une connexion rapide et fiable aux réseaux téléphoniques.
Autres rappels importants : les activités professionnelles doivent s'effectuer sur du matériel informatique fourni par l'entreprise, quand les activités personnelles doivent être effectuées sur du matériel personnel indépendant de tout contrôle de l'entreprise.
Les règles d'ergonomie fixées en entreprise pour assurer un maximum de confort aux salariés doivent au maximum être suivies par les télétravailleurs.
Conclusion de l'enquête Télétravail OBERGO 2013 : le temps des pionniers doit se terminer !
Il faut que la gestion du télétravail se professionnalise tant au niveau des entreprises que des télétravailleuses et des télétravailleurs
A savoir : "les remboursements ne seront plus des forfaits fixes, mais de plus en plus des montants calculés selon le nombre de jours exacts de télétravail réalisés et selon les coûts réels.
Le conseil général de la Lozère vient de sélectionner 5 projets de Télécentres ruraux dans le cadre d’un appel à candidatures destiné à renforcer sa politique d’accueil de nouvelles populations.
Une enveloppe de 50 000 euros est allouée pour accompagner la création des 5 lieux avec une mise en place prévue au 1er trimestre 2013.
Les Télécentres sont répartis dans tout le département de la Lozère :
Langogne, porté par la Communauté de communes du Haut Allier
Villefort, porté par la Communauté de communes de Villefort
Meyrueis, porté par la Communauté de communes de la Vallée de la Jonte
Saint Chély d’Apcher, porté par la commune
Marvejols, porté par la commune.
Ce dispositif vient compléter les deux télécentres existant, à Fournels (commune dont le maire est Pierre Morel à l’Huissier, militant reconnu du télétravail), sur l’Aubrac lozérien, et l’autre sur le site du Polen à Mende qui a récemment décidé de s’ouvrir au coworking.
Grâce à cette opération, le Conseil général espère abolir les distances et renforcer l’attractivité de son territoire en facilitant de nouvelles méthodes de travail.
Dans le cadre de sa politique d’accueil de nouvelles populations et pour promouvoir et encourager la pratique du télétravail en Lozère, le Conseil général a lancé au 1er trimestre 2012 un appel à candidatures pour accompagner la mise en place de Télécentres ruraux (publics, privés ou associatifs) sur le département.
Le Conseil général consacre en 2012, 50 000 € au développement des técentres ruraux.
Renforcer l’attractivité du territoire
Grâce à cette opération, le Conseil général espère abolir les distances et renforcer l’attractivité de son territoire en facilitant de nouvelles méthodes de travail. Les futurs Télécentres pourraient voir le jour dès le début de l’année 2013.
Une fois constitué, ce réseau départemental offrira un maillage complet du territoire et différents niveaux de service, de la simple connexion wifi au Télécentre plus « haut de gamme ».
De nombreux partenaires déjà engagés dans le Réseau Accueil aux côtés du Conseil général : Chambres consulaires, SAFER, RELANCE, Lozère Développement, Maison de l’Emploi et de la Cohésion Sociale, Pays, Conseil général et Comité départemental du Tourisme.
5 Télécentres ruraux viendront s’appuyer sur les centres déjà existants (Fournels, POLEN).
En faisant la promotion de ces lieux innovants et de la qualité de vie exceptionnelle de la Lozère, le Conseil général espère attirer de nouveaux actifs.
L’objectif était de créer au moins 2 nouveaux Télécentres ruraux. Mais au regard de la qualité des candidatures, le dernier comité de pilotage a décidé d’élargir le nombre potentiel de lauréats.
Liste des candidats sélectionnés :
1. Télécentre de Langogne
structure porteuse du projet: Communauté de communes du Haut Allier
lieu: mutualisation des locaux de la MDECS/RSP - espace René Raynal
paiement d’un droit d’accès à l’espace de Télétravail (fonction de l’activité)
2. Télécentre de Villefort
structure porteuse du projet: Communauté de communes de Villefort
lieu: mutualisation des locaux de la MDECS/RSP
accès Télécentre gratuit – services supplémentaires payants
3. Télécentre de Meyrueis
structure porteuse du projet: Communauté de communes de la Vallée de la Jonte
lieu: mutualisation des locaux de la MDECS/RSP
accès télécentre gratuit – services supplémentaires payants
4. la commune de Saint Chély d’Apcher
structure porteuse du projet: Commune de Saint Chély d’Apcher
lieu: mutualisation des locaux du centre multimédia
paiement d’un droit d’accès à l’espace de Télétravail (sous forme de forfait)
5. la commune de Marvejols
structure porteuse du projet: Commune de Marvejols
lieu: mutualisation des locaux de la MDECS/RSP
accès Télécentre gratuit – services supplémentaires payants
Lieu de rencontre réel entre les différents entrepreneurs pour travailler mais aussi pour s’informer, trouver des adresses, des infos, échanger, resauter, créer des contacts avec les institutions, associations et entreprises aux services des entrepreneurs...
Bref, innovation, partage et coopération entre entrepreneurs du territoire Lochois.
C’est aussi un lieu pour organiser des présentations, rencontres et événements locaux pour faire connaître votre activité.
Pour les télétravailleurs salariés du territoire qui font des trajets quotidiens pour rejoindre leur lieu de travail, c’est l’alternative d’un cadre de travail de proximité.
Le projet est déjà bien avancé, j’ai obtenu le soutien de la Communauté de communes.
Télétravailleurs (salariés, nomades, indépendants), auto-entrepreneurs, développeurs du Web, du E-commerce, dessinateurs, illustrateurs, infographistes, maquettistes, Web designers, photographes, journalistes…de la Touraine du Sud, si vous êtes intéressés pour participer au lancement de ce nouveau mode de travail et d’échanges. Contact : Guy.marois@ca-ebase.com et www.ca-ebase.com
Innovation pour le Conseil Général de la Drôme (via l’association Pôle Numérique) et des collectivités locales du département qui s’apprêtent à ouvrir 5 centres de télétravail et de coworking au sein d’espaces publics numériques existants : à Crest, Die, Eurre (écosite), Saint-Nazaire-le-Désert et Saillans…. autrement des EPI (EPN labellisés de la Drôme).
Objectif de ce projet indiqué au quotidien Le Dauphiné par Jean-Philippe Falavel (chargé du projet au Pôle Numérique de Rovaltain) : il s’agit « de la transformation des espaces publics internet (EPI) qui vont évoluer et s’ouvrir à de nouveaux publics, plus professionnels, et à de nouvelles missions ».
Ce projet expérimental de 3 ans cofinancé par les collectivités territoriales impliquées et par l’Etat dans le cadre de la labellisation « Pôle d’excellence rurale » (par la DATAR) sera évalué et éventuellement étendu.
En tant que centres de télétravail et espaces de coworking, ces lieux partagés sis au sein d’EPN espèrent accueillir des télétravailleurs d’entreprises lyonnaises et grenobloises en évitant donc la fatigue et le temps long de déplacement des collaborateurs. Il est visé un ancrage territorial des emplois, le développement de l’économie sociale et solidaire et l’accueil d’entrepreneurs (sur la base de tarifs non-prohibitif) pour lutter contre l’isolement.
Ces espaces seront dotés de boxes de travail, d’un dispositif de visioconférence et d’une salle de formation avec des échanges entre les 5 lieux partagés.
Myriam KISS. Anild 07/2012
DR
Dans l’enquête "individus" réalisée en mars 2012 par l’observatoire de M@rsouin, nous avons fait le choix d’interroger les Bretons sur leurs pratiques de travail à domicile, sans nous restreindre à la définition stricte du télétravail.
Après un état des lieux du travail à domicile sur la région Bretagne, nous abordons les perceptions des salariés sur les freins et les motivations au travail à domicile. Puis nous exposons la relation complexe entre le travail à domicile et la mobilité.
Le télétravail en France : de la « perception » aux « faits ».
Depuis bientôt 20 ans, les acteurs politiques vantent les mérites du télétravail. En 1994, Thierry Breton écrivait, dans un rapport ministériel : « A la différence du monde industriel des XIXème et XXème siècles, l’économie post-industrielle dans laquelle nous entrons de plein pied tend à mettre au premier plan la créativité, la souplesse, la rapidité d’adaptation, l’innovation et l’initiative individuelle, le savoir.
Plus décentralisée, elle fait de l’exploitation optimale des ressources et des compétences humaines l’un de ses enjeux essentiels. Fatalement, tous les outils qui se mettront au service de cette logique seront promis à un bel avenir. Parmi eux, le télétravail ». Aujourd’hui, le télétravail provoque toujours le même engouement dans la sphère politique.
En 2011, dans un rapport de la Chambre de Commerce et de l’Industrie de Paris, Dominique Denis écrit : " Il est consensuellement admis que le télétravail recèle un important potentiel de croissance économique, socialement et écologiquement responsable".
Non seulement les postes éligibles au télétravail sont nombreux mais, de surcroît, le télétravail est plébiscité tant par les salariés que par les employeurs.
De plus, selon certains travaux, le contexte actuel, et en particulier la généralisation des Technologies de l’Information et de la Communication au sein des entreprises et dans les ménages, serait propice au développement du télétravail, et en particulier du télétravail (partiel ou complet) à domicile.
En parallèle, force est de constater que le télétravail se développe peu en France. Un rapport du centre d’analyse stratégique, réalisé en novembre 2009 fait état du retard de la France en ce qui concerne le développement du télétravail. "Depuis au moins dix ans, la France est en retard sur les principaux pays de l’OCDE en matière de développement du télétravail, quelles que soient les sources ou les approches statistiques".
Dans les pays scandinaves et anglo-saxons notamment, il concerne deux à trois fois plus de salariés. » Il existe peu de sources fiables et récentes pour mesurer le télétravail au niveau national.
Parmi les derniers chiffres fiables avancés pour la France, ceux de l’étude DARES réalisée en 2004 font état de 2,2% de la population active française pratiquant le télétravail à domicile (7,7% si l’on y ajoute le télétravail mobile ou nomade) contre 7% en moyenne de la population européenne (13% en y incluant le télétravail nomade).
Ces chiffres recouvrent cependant des temps de travail différents : d’un travail complet à domicile jusqu’au télétravail pendulaire sur une seule journée à domicile. Plus récemment, l’INSEE publiait un document de synthèse dans lequel est fait état d’une forte progression du télétravail : « Le télétravail se développe rapidement : 22 % des entreprises disposant d’un ordinateur y ont recours en janvier 2008, contre 16 % un an avant ».
Dans ce document, le télétravail est défini de la manière suivante : « une entreprise pratique le télétravail si elle a des personnes qui travaillent au moins une demi-journée par semaine en dehors de ses locaux, en ayant accès au système informatique de l’entreprise par des réseaux électroniques », ce qui élargit le champ du télétravail à des salariés travaillant moins d’une journée en dehors des locaux.
Plusieurs formes de télétravail sont considérées. Outre le télétravail à domicile et le travail nomade (mesurés dans la cadre de l’étude de la DARES), le rapport réalisé en 2008 par Pierre Morel A Lhuissier , député de la Lozère, à la demande du Ministre de l’emploi et du Ministre de l’économie, recense deux autres formes de télétravail : le travail dans un télécentre et le travail en réseau .
Cependant, dans l’accord national interprofessionnel (ANI) signé le 19 juillet 2005, le télétravail est défini comme suit : « Le télétravail est une forme d’organisation et/ou de réalisation du travail, utilisant les technologies de l’information dans le cadre d’un contrat de travail et dans laquelle un travail, qui aurait également pu être réalisé dans les locaux de l’employeur, est effectué hors de ces locaux de façon régulière. »
Le télétravail se limite donc à des formes d’organisations du travail prévues dans le cadre du contrat de travail.
Source le 5 juillet 2012 : Adrien Souquet, Emilie Huiban, Virginie Lethiais
Engager un Acte 2 du Grand Paris, après une première étape de réseau ferroviaire, c’était le thème de ce colloque “Grand Paris numérique – Rédaction des volets numériques des CDT” qui s’est tenu le 28 juin 2012 à l’invitation de la Préfecture d’Ile-de-France et de la CDC.
L’objectif était ainsi de lancer une démarche de définition de projet pour chaque territoire bénéficiant d’un CDT. L’ombre de Fleur Pellerin, Ministre Déléguée en charge du Numérique, planait sur cette réunion, ses propos étant rappelés à diverses occasions.
Laurent Fiscus, Préfet en charge du Secrétariat Général aux Affaires Régionales à la Préfecture d’Ile-de-France, rappelait que le SCORAN (Schéma de Cohérence Régionale pour l’Aménagement Numérique) avait été approuvé à l’unanimité par les territoires.
Après un premier volet d’infrastructure de transport “Grand Paris Express” presque sur les rails, il invitait les participants à s’engager dans un « acte 2 du Grand Paris », celui qui consisterait à développer l’urbanisme et le logement et à créer de l’économie et de l’emploi.
Le SGAR porte ainsi une attention particulière à 12 CDT (Contrats de Développement Territorial).
Patrick François, Directeur Régional Ile-de-France à la Caisse des Dépôts, rappelait l’attente forte de Fleur Pellerin pour qui le Grand Paris ne se limite pas à un anneau de transport : le Grand Paris doit être conçu comme une « Métropole attractive, innovante et solidaire ».
L’accompagnement de la Caisse aux CDT ne se limitera pas aux aspects financiers. En parfaite harmonie avec la Préfecture, elle mettra aussi ses moyens d’études et son expertise à disposition des territoires : « A la CDC, nous nous sentons comme tiers de confiance entre l’état et les collectivités »
Anne Catzaras, représentant CDC Numérique, présentait le benchmarking de grandes villes internationales et leurs projets de Smart Cities. Amsterdam, Rio, Stockholm et quelques autres, permettaient d’aborder différents volets des Smart Cities : smartgrid, smartmetering, empreinte carbone, innovation sociale, nouvelles manières de travailler…
Après une analyse des différents projets internationaux, elle arrivait à une première conclusion : « Sans infrastructure, rien ne se fera. Les innovations d’aujourd’hui seront les usages de demain. Le Grand Paris doit prévoir et proposer un cadre évolutif.»
Daniel Canepa, Préfet de région pouvait conclure la matinée sur deux annonces :
Une initiative régionale pour le déploiement du très haut débit
Le soutien apporté pour la création d’un réseau de 100 télécentres en Ile-de-France.
Il s’agit en effet de raisonner sur un maillage étendu de télécentres afin d’engager une transformation au niveau des entreprises et des employeurs. Avec 100 télécentres, 80% de la population d’Ile-de-France se trouverait à proximité d’un télécentre.
Pour ce projet, le Préfet indiquait son intention de s’appuyer sur les services de la Caisse, bénéficiant d’une expertise et de capacités reconnues sur ce sujet des télécentres (cf l’étude publiée par la Caisse CDC).
Il était temps pour Greenwhich Consulting de lancer des ateliers de réflexion pour permettre aux CDT de s’approprier les différents axes révélés par l’étude et d’entamer une démarche de définition propre à leur territoire, intégré dans un projet plus global Grand Paris.
L’ombre de Fleur Pellerin flottait à nouveau sur l’assemblée : Le Grand Paris ne doit pas être « ni Silicon-Paris, ni Dubaï-sur-Seine. »
Pour en savoir plus
*L’étude de la CDC sur la viabilité de télécentres en France
*présentations du colloque (source : www.caissedesdepots.fr)
Source : 18 /07/ 2012 . Jean-François Balcon http://smartcitiesblog.cisco.fr/2012/07/18/prefecture-idf-100-telecentres/
Expérimenté depuis juin 2011 avec une trentaine d’agents au conseil général du Lot, le télétravail sera étendu à partir du 1er janvier 2013 après un nouvel appel à candidatures lancé en novembre 2012.
Lors de sa réunion du 29 juin 2012, le comité technique paritaire a validé à l’unanimité le principe de la généralisation du dispositif sur la base d’1 à 1,5 jour « télétravaillé » à la suite du bilan positif de l’expérimentation.
3 agents passés à 100 % - « Outre le bien-être apporté aux agents, le télétravail a permis d’épargner 38 735 km et de faire 1 583 euros d’économies directes sur les frais de transport. Trois agents ont profité de l’expérimentation pour passer à 100 % », précise Anne-Claire Dubreuil, chargée du projet télétravail.
Sur les 1 200 postes, la collectivité en avait identifié 600 « télétravaillables ». Ouvert à tous les agents présents au moins depuis un an au sein de la collectivité et quel que soit leur lieu de résidence, le télétravail ne concernera pas les métiers de production.
Seront également exclus les cadres et les travailleurs sociaux, considérés comme étant en relation quotidienne avec les usagers, les agents travaillant à 100 % sur des applications métiers et ceux dont le temps de travail est inférieur à 90 %.
Indemnité forfaitaire de 100 euros au démarrage - Outre une formation des agents et des encadrants sur la notion de télétravail et les modes d’organisation programmée en novembre prochain, la collectivité fournira un matériel informatique adapté et versera une indemnité forfaitaire de 100 euros au démarrage.
La collectivité ouvre également la possibilité de « télétravailler » chez soi, en télécentre ou dans les unités territoriales du conseil général. C. Wanaverbecq. 06/07/2012 http://www.lagazettedescommunes.com
Le TELETRAVAIL est une forme d'organisation du travail qui peine à se développer en France. Qu'en est-il en Midi-Pyrénées ? Télétravail, coworking, tiers lieux ... la Commission Télétravail est lancée ...
Paradigmes ou pas ... près d'une soixantaine de personnes ont assisté au lancement de la 12ème Commission de La Mêlée dédiée aux nouvelles formes d'organisation du travail tels le télétravail, le nomadisme, le coworking ...
Organisé en partenariat avec Ariège Expansion, le lancement de cette nouvelle Commission a permis de faire un état des lieux sur ces nouvelles organisations du travail en Midi-Pyrénées.
Animés par Annie Fachetti, Chef de projet Ariège Télétravail et Edouard Forzy, Délégué général de La Mêlée, de nombreux échanges ont permis d'aborder les aspects juridiques, sociétaux, managériaux et technologiques ...
A leurs côtés, des experts reconnus dans leur discipline et notoirement connus pour leur expérience dans ces nouvelles organisations du travail : Maître Libéri de Loyve Avocats, Pascal Rassat de Citica, Virginie Varela du CRP Consulting et Damien Lebret de Macéo.
Egalement 2 chefs d'entreprises venus témoigner de leurs démarches au sein de leur entreprise pour développer ces nouvelles organisations du travail tel Christophe Gabette, DRH chez Berger Levrault et Patrice Vassal de GL Events.
Après cette dense soirée, la plupart des participants ont prévu de se retrouver mi-juillet 2012 pour échanger sur les futurs objectifs et actions de la Commission Télétravail.
http://toutsurleteletravail.blogspot.fr/2012/07/teletravail-coworking-tiers-lieux-la.html
http://toutsurleteletravail.blogspot.fr
jeudi 5 juillet 2012
TELETRAVAIL : LA CFE-CGC FAVORABLE A L’OUVERTURE DE NEGOCIATIONS
Face à la très forte attente des salariés, en particulier ceux de Colombes et de Vélizy, la CFE-CGC est favorable à l’ouverture d’une négociation sur le télétravail.
Inscrit dans un Accord National Interprofessionnel depuis 2005, et maintenant dans la Loi depuis mars 2012, le télétravail est un moyen moderne dont une entreprise qui se veut “ high-tech ” comme TCS ne peut pas faire l’économie.
Mieux concilier vie professionnelle et vie personnelle, optimiser les temps de transport, diminuer le niveau de stress des salariés, avoir une approche plus écologique de la création de valeur, le télétravail contribue à tout cela.
Mais pour la CFE-CGC, le télétravail doit d’abord se construire à travers une relation de confiance entre le salarié et sa hiérarchie.
Cette nouvelle organisation du travail doit répondre, au minimum, aux critères suivants :
* Etre accessible à tous les salariés ayant plus d’un an d’ancienneté,
* Résulter d’un choix volontaire du salarié et non pas être imposé,
* Présenter un caractère réversible.
Cependant, des garde-fous doivent aussi être clairement posés pour éviter les risques inhérents au travail déporté :
- Destruction des collectifs de travail, le salarié ne devant pas être coupé du fonctionnement de l’entreprise,
- Temps de travail excessif car mal évalué ou mal contrôlé,
- Restriction des accès aux informations relatives à l’entreprise ou à la formation professionnelle,
- Limitation du lien entre les salariés et ses représentants dans les institutions DP, CE et CHS-CT.
Il ne faut pas oublier que l’usage des possibilités techniques offertes par les systèmes Mobility, que l’entreprise met largement à la disposition de ses salariés, s’il permet une plus grande souplesse dans le travail, parce qu’il s’effectue en dehors de toute consigne et sans aucune traçabilité, n’offre actuellement aucune garantie quant au suivi des risques professionnels encourus par les salariés.
La CFE-CGC sera donc très attentive à ce que ces aspects soient pris en compte lors des négociations à venir sur le télétravail à TCS.
La Direction de TCS a convié les OS à une première réunion le 12 juillet 2012.
La CFE-CGC, sur la base de son expérience chez TAS et des conclusions d’une réflexion menée au niveau central, sera force de proposition et défendra un télétravail qui soit un réel bénéfice pour les salariés. Source : http://cfe-cgcdethalescommunications.blogspot.fr/2012/07/teletravail-la-cfe-cgc-favorable.html
A l’heure où les entreprises se préoccupent très sérieusement du bien-être de leurs salariés et de leur empreinte environnementale, une forme d’organisation du travail a de plus en plus le vent en poupe : le télétravail.
Plus que jamais, le télétravail a un important potentiel de développement
La loi « Warsmann » définit le télétravail en ces termes : « le télétravail désigne toute forme d’organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l’employeur est effectué par un salarié hors de ces locaux de façon régulière et volontaire en utilisant les technologies de l’information et de la communication dans le cadre d’un contrat de travail ou d’un avenant à celui-ci ».
Grâce à cette loi, le télétravail rentre dans le code du travail. Avancée notable qui permet de lutter contre le télétravail « gris », à savoir non encadré par un accord entre le salarié et l’employeur ou un accord d’entreprise. Le risque du télétravail « gris » est le fait que des salariés entament une procédure judiciaire lorsqu’ils s’estiment lésés par leur entreprise, sur les horaires de travail ou la charge par exemple.
Une telle situation est donc un frein majeur à la transformation de l’entreprise vers la généralisation du télétravail. L’inscription dans le code du travail est donc une décision encourageante.
En 2012, on estime à 12% le taux de français qui télétravaillent au moins 8 heures par mois.
Ce chiffre est faible par rapport à nos voisins scandinaves dont le taux atteint près de 30%. Néanmoins, cette forme d’organisation du travail se propage lentement dans les entreprises en France puisqu’en 2009 le taux de télétravailleurs était de 8,5%. Divers facteurs contribuent à sa propagation :
Les évolutions technologiques en constante mutation facilitent la communication à distance (smartphone, VPN, messagerie instantanée, messagerie sécurisée…) ;
La baisse du coût des télécommunications et des outils associés a entraîné une augmentation du taux d’équipement (64% des ménages français ont accès à internet à la maison, contre 12% il y a 10 ans) ;
L’organisation des entreprises évolue vers un modèle apprenant centré collaborateur. Le modèle apprenant favorise grandement l’autonomie dans les méthodes et le rythme de travail. De plus, il s’appuie sur un processus permanent d’acquisition des connaissances facilité par l’intégration des technologies de l‘information ;
Et enfin, sujet d’actualité depuis quelques années, les salariés recherchent un meilleur équilibre entre la vie professionnelle et personnelle.
Le télétravail, un levier de performance pour l’entreprise…et une bouffée d’air pour la collectivité
Des enquêtes montrent que le télétravail apporte des bénéfices aux employeurs qui acceptent de jouer le jeu ainsi qu’à leurs salariés. Un chiffre parle de lui-même : 96% de taux de satisfaction de l’ensemble des parties prenantes (télétravailleurs, managers, employeurs) ! Ce taux élevé de satisfaction peut s’expliquer par les raisons suivantes :
Le salarié est moins stressé car il évite d’interminables temps de transports et gagne du temps sur sa vie personnelle. Là encore, les chiffres sont parlants : Un francilien économiserait jusqu’à 2 mois et demie de vie personnelle par an s’il était en télétravail ! Au-delà du mieux-être que le télétravail lui apporte, le salarié peut réaliser des gains financiers sur ses déplacements, ses dépenses d’habillement (le télétravailleur peut se permettre de « tomber le costume » en étant chez lui…) ou de frais de repas ;
Oui au télétravail, sous certaines conditions
Pour que le télétravail soit une réussite, il convient de veiller à quelques principes d’organisation. En effet, un des fondamentaux est d’inscrire le principe de volontariat, à la fois pour le salarié et l’entreprise. Un salarié qui ne souhaite pas adopter ce mode de travail ne sera pas performant s’il y est contraint.
De plus, une clause de réversibilité doit être prévue dans son contrat pour que les deux parties puissent mettre un terme au télétravail lorsqu’ils le souhaitent. En terme de durée, une bonne pratique observée est de limiter le télétravail à 1 ou 2 jours par semaine pour ne pas rompre le lien social avec ses collègues et son management.
Enfin, l’entreprise doit fournir l’équipement nécessaire au salarié pour être connecté aux systèmes d’information.
Les Directions des Ressources Humaines ont un rôle prépondérant à jouer dans la mise en place du télétravail dans leur entreprise, notamment en s’interrogeant sur des sujets tels que les compétences nécessaires, les métiers à cibler en priorité, les impacts sur le système d’évaluation, le cadre réglementaire en cas d’accident…
Bref, de nombreux chantiers à ouvrir …et à poursuivre dans les entreprises déjà engagées sur cette voie (Renault, Groupama, Alcatel, Areva…) !
Un changement culturel et managérial s’impose
Au-delà des bénéfices apportés à toutes les parties prenantes, cette organisation du travail n’est pas sans impact sur le mode de management. En effet, le retard français s’explique par une culture managériale fondée sur le présentéisme et le contrôle visuel du collaborateur. « Loin de mes yeux….loin de ma confiance » ?
Un changement managérial s’impose pour privilégier le management par objectifs. Celui-ci permet une responsabilisation de l’individu, qui s’organise comme il le souhaite pour atteindre ses objectifs. Ce mode de management est fondé sur la confiance entre le collaborateur et son manager.
Celui-ci devra accepter de lâcher-prise et de ne pas surveiller en permanence les faits et gestes de son collaborateur. D’autre part, la façon d’interagir entre le manager et le collaborateur sera aussi à adapter : planifier les réunions d’équipe les jours où le télétravailleur est dans l’entreprise, respecter les plages de disponibilité (un télétravailleur n’est pas disponible 24h/24h au prétexte qu’il travaille à domicile), monter des points bilatéraux réguliers pour échanger sur la situation de télétravailleur.
Enfin, le changement passera aussi par la levée de certains préjugés bien ancrés dans les esprits, comme par exemple : « elle télétravaille pour garder ses enfants » ou « si je laisse un collaborateur télétravailler, tout le monde voudra en faire autant ! ».
Finalement, pour lever les freins à ce mode d’organisation du travail et le généraliser, ne suffit-il pas tout simplement de le banaliser ? Source : Joanna Kucharski 3/07/2012
Le vote du budget 2011 du Conseil régional a permis de faire émerger des propositions innovantes alliant environnement, lien social et activité professionnelle. Le groupe Europe Ecologie - Les Verts a ainsi fait adopter un amendement visant à créer des plateformes de télétravail dans différents départements d’Ile-de-France.
Il s’agit d’encourager la création d’espaces de travail collaboratifs, que des travailleurs issus de différentes entreprises pourront partager pour exercer leur activité professionnelle. Ces plateformes permettront de réduire les trajets domicile-travail pour construire de réels bassins de vie. Il présente en outre l’avantage d’éviter l’un des dangers du travail à distance : l’isolement.
Julien Bayou, du groupe Europe Ecologie Les Verts, rappelle que « cette avancée sur le plan de l’environnement et de la qualité de vie est également pertinente sur le plan économique, ce qui devrait se traduire par un fort intérêt de la part des entreprises ».
Pour la Région, cet engagement d’un million d’euros sur plusieurs années permet de réaffirmer la nécessité de donner un sens et une orientation aux innovations technologiques. Cet amendement ouvre un champ des possibles pour de nouvelles organisations du travail, porteuses de bien-être et de développement pour les franciliens.
Julien Bayou, conseiller régional Europe Ecologie – Les Verts en Ile-de-France
http://europeecologielesverts-idf.fr - Source : toutsurleteletravail.blogspot.com - 16/07/2012
Entretien avec Jean-Luc Connan, directeur du groupement d’employeurs Progressis qui regroupe des entreprises de l’Orne, de l’Eure et du Calvados. Il présente le rôle et le fonctionnement de ce mode innovant d’emploi à temps partagé entre plusieurs entreprises.
Un groupement d’employeurs est un réseau d’entreprises qui se regroupent pour partager des salariés. Une organisation qui permet aux entreprises de pourvoir des postes qui n’ont pas besoin de salariés à temps plein.
Les recrutements sont assurés par le groupement d’employeurs qui met ensuite les salariés à disposition des membres qui en ont besoin. Un salarié peut donc assurer un temps plein réparti entre une moyenne de 3 employeurs.
La différence avec de l’intérim c’est que le groupement embauche ses salariés en CDI pour travailler dans ses entreprises.
C’est de l’emploi pérenne et permanent et nous faisons en sorte de conserver le temps de travail de nos salariés. Les salariés ont donc tous les avantages liés à leur statut chez leur employeur (le groupement) mais aussi dans les entreprises où ils exercent leurs missions.
Les groupements d’employeurs ont été créés en 1985 dans le milieu agricole et ils comptent aujourd’hui entre 35 et 40 000 salariés, dans toute la France, surtout dans des entreprises qui ont une activité saisonnière comme dans l’agro-alimentaire par exemple.
Contact : PROGRESSIS Maison des Entreprises et des Territoires 12, Route de Sées 61200 ARGENTAN
Tél: 02 14 23 00 61 - Mobile: 06 72 75 72 02
Source : Le 21 mai 2012 | par Xavier de Mazenod | http://www.zevillage.net
Entreprise, vous voulez développer votre activité avec des compétences partagées et adaptées à vos besoins et vos moyens.
Le Groupement d'Employeurs Progressis recrute la personne compétente et vous la met à disposition.
Progressis construit l'emploi du salarié, qui cumule plusieurs temps partiels, pour avoir un temps complet ou un temps partiel choisi.
Ce système innovant d'emploi s'appelle le Temps Partagé.
Salarié, Progressis est votre employeur, vous bénéficiez d’une stabilité d’emploi. Vous exercez votre métier chez plusieurs employeurs et vous évitez la routine.
Créé en 2006 suite à une étude de faisabilité sur les Pays d'Argentan et d'Alençon, Progressis compte actuellement 60 entreprises adhérentes, 30 salariés et rayonne sur le département de l'Orne, une partie du Calvados et l'ouest de l'Eure.
Expression des besoins par l'entreprise
Adhésion de l'entreprise à PROGRESSIS
Concertation PROGRESSIS / entreprise
Définition de poste
Définition des compétences
Définition des périodicités
Harmonisation avec les autres entreprises adhérentes
Recrutement en accord avec les entreprises concernées
Convention PROGRESSIS / entreprise
Contrat de travail salarié / PROGRESSIS
Mise à disposition du salarié dans les entreprises utilisatrices
Facturation de la prestation à l'entreprise par PROGRESSIS
Versement des salaires par PROGRESSIS
INTERET POUR L'ENTREPRISE
Trouver les compétences qui vous manquent et qui ne justifient pas un temps complet et au moindre coût.
DIFFERENCE AVEC L'INTERIM
Le Groupement d'Employeurs n'a pas vocation à suppléer une absence ou un surcroît occasionnel de travail.
Le Groupement d'Employeurs vous apporte une solution pour un besoin pérenne. Vous retrouvez toujours le même salarié formé et compétent.
QUELQUES EXEMPLES
Vous avez besoin d'une comptable 2 jours par semaine, le Groupement d'Employeurs emploie cette salariée, la met à votre disposition pendant les périodes définies et cherche la complémentarité, pour créer un temps plein, dans d'autres entreprises.
Vous êtes une entreprise à activité saisonnière, le Groupement d'Employeurs met à votre disposition des salariés pendant les périodes hautes, vous retrouvez ces mêmes salariés l'année suivante.
http://www.progressisge.fr/liens/
ANEA: ASSOCIATION NORMANDE DES ENTREPRISES ALIMENTAIRES
Myriam KISS. Anild 05/2012
Gérard VALLET son président ouvrira le bal avec le premier Chat Vidéo en direct dès le mardi 10 avril 2012 à 16 heures.
Pour pouvoir y assister vous devez télécharger un petit logiciel Microsoft proposé par le site de France5 et qui ne demande que quelques secondes et aucune manipulation particulière. Dès que ce logiciel est installé (automatiquement) vous pouvez assister au chatvidéo.
Mais ce qui est important, c’est de poser vos questions dès maintenant ce qui vous permettra d’obtenir des réponses en direct mardi prochain, le 10 avril.
Que vous soyez une entreprise (petite ou grande) auto entrepreneur, salarié(e) en télétravail ou encore porteur de projet, Gérard Vallet répondra à toutes les questions posées au sujet du télétravail. Vous pouvez dès à présent vous rendre sur le site officiel et découvrir le programme. http://www.semaine-emploi.com/
Myriam KISS. Anild 7/04/2012
DR
12,4 % de la population active télétravaillent
Chiffre clé : La France, comparée aux pays scandinaves et anglo-saxons, est en retard en matière de télétravail.
La cause : une réticence des managers. Pourtant, d’après une étude* du cabinet Greenworking sur le sujet, remise 11/05/2012 à Eric Besson, ministre chargé de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie numérique, le télétravail permet un gain de productivité important.
Il a rarement moins de 30 ans. Logique, en général, le télétravailleur a au moins 8 ans d’expériences dans l’entreprise. Ce sont plutôt des hommes (63 % des télétravailleurs sont de sexe masculin). Tous les niveaux de salaires et d’études sont représentés.
A l’inverse la fonction commerciale est plutôt surreprésentée (36 % des télétravailleurs). Et enfin pour terminer, un peu moins de la moitié d’entre eux (45 %) n’ont pas été sensibilisés au télétravail.
Voici le portrait robot du télétravailleur français que dresse le cabinet Greenworking.
Des managers réticents
Mais surtout, l’étude nous apprend que les télétravailleurs ne sont pas très nombreux en France. Ils comptent pour 12,4 % de la population active.
Malgré l’essor des technologies, les problèmes de logements en France avec la hausse des prix immobiliers, les temps de transports qui s’allongent, et la forte aspiration des salariés au télétravail (72 % des salariés franciliens se déclarent intéressés), la France est plutôt en retard dans le domaine par rapport aux pays scandinaves ou anglo-saxons. Pourquoi ?
La faute à la « culture managériale française, et plus particulièrement les réticences de certains managers intermédiaires » explique le cabinet Greenworking.
+ 22 % de gain de productivité
Et pourtant, l’entreprise peut y gagner. Toujours d’après l’étude, le gain de productivité en télétravail est en moyenne de 22 %. Plus généralement, il oscille entre 5 % et 30 % selon les postes et les profils. La meilleure formule reste le télétravail 2 jours par semaine.
Cette forme d’organisation offre aux « travailleurs du savoir des conditions de travail qui permettent un niveau de concentration élevée » observe l’étude.
Adieu open-space bruyant, adieu les interruptions incessantes des collègues de travail. « Le télétravail permet de recréer un espace-temps où le travailleur de la connaissance peut s’extraire du brouhaha professionnel, du flot incessant de perturbations et donc d’éviter la surcharge cognitive » résume l’étude.
Sans compter, que cette forme d’organisation du travail permet de réduire le stress. Un télétravailleur économise du temps sur les transports qu’il peut allouer à autre chose : 37 minutes en moyenne par jour en plus pour la vie familiale et 45 minutes de gagner sur le temps de sommeil.
Du coup, il ne faut pas s’étonner, que 96 % des télétravailleurs, managers et employeurs français soient satisfaits de cette forme d’organisation du travail.
Réinventer le management
Bien sûr, il faut que certaines conditions soient respectées pour que le télétravail marche. Déjà, tout le monde ne peut y prétendre. Il faut avoir une capacité à séparer vie personnelle et vie professionnelle, quand on travaille chez soi, et être autonome.
Mais, il faut aussi que l’entreprise adopte un mode managérial approprié, fondé sur la confiance et l’autonomie.
« Le télétravail rend caduc l’ancien modèle managérial français directement issu de la vision tayloriste de l’entreprise dans lequel le manageur est un contremaître qui contrôle et distribue le travail, avance le cabinet Greenworking ».
« Le manageur de télétravailleurs doit au contraire animer, assurer le partage de la connaissance, fédérer son équipe, libérer les énergies et catalyser la création de valeurs ».
* Etude réalisée auprès de 20 grands groupes français de tout secteur représentant plus de 6 200 télétravailleurs. Source : Lucile Chevalier 05/2012 - www.emploi-pro.fr
La société Esprit Campagne a inventé une nouvelle génération d’hébergements touristiques innovants, fonctionnels, éco responsables et réversibles assortis à une garantie de retour sur investissement rapide. Si tous les modèles sont séduisants, au moins 2 sont parfaitement adaptés au télétravail.
Le Pod, ou hutte, est une éco construction utilisant exclusivement des matériaux naturels. Il est équipé d’électricité et de chauffage. De quoi travailler confortablement et même faire la sieste.
Myriam KISS. Anild 05/2012
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Une étude réalisée par RW3 (et rapportée par L’Atelier) dans 103 pays montre que pour 84 % des salariés travaillant en partie en mobilité s’estiment mal préparés à travailler de cette manière.
Travailler en mobilité ne s’improvise pas et n’est pas exempt de contraintes et de difficultés. On dit souvent que tout le monde n’est pas capable de travailler en mobilité pour des raisons foncièrement personnelles (difficulté à se concentrer, à se discipliner…), mais il existe d’autres aspects à ne pas sous-estimer.
On pense aux outils d’abord, mais ce n’est pas à mon sens ce qui pose le plus de soucis. Pour moi, c’est davantage la capacité à gérer efficacement des fuseaux horaires différents, à composer avec la diversité des langues et de culture des collaborateurs, à collaborer avec des personnes qu’on ne connaît que virtuellement (il est ainsi difficile de créer un climat de confiance, la vitesse dans la prise de décision peut être affectée…), à composer avec des modes de management différents…
Source : www.rw3.com/ Le 11 mai 2012 | par Emilie Ogez www.zevillage.net
Un nombre important de collaborateurs qui travaillent au moins en partie en mobilité s'estime mal préparé à cette nouvelle manière d'aborder leurs fonctions. D'où la nécessité de miser sur la formation.
Près de neuf employés de bureau sur dix travaillant dans une multinationale effectuent au moins une partie de leurs fonctions à distance, ou collaborent avec des salariés qui travaillent de cette façon, rapporte RW3 dans une étude menée dans cent trois pays.
Un chiffre qui montre l'avancée du travail à distance dans les mœurs ? Pas tant que ça. En effet, l'organisation note que pour la plupart de ces salariés, travailler de cette manière représente un véritable défi, auquel 16 % seulement auraient véritablement été préparés par des sessions de formation et d'information.
Ce qui fait que 84 % s'estiment mal préparés à affronter les difficultés et les changements que cette façon de travailler implique.
Selon les personnes interrogées, celles-ci peuvent être rangées dans cinq catégories : pour 79 % d'entre elles, le travail avec des interlocuteurs virtuels fait que les salariés manquent en général de temps pour véritablement apprendre à connaître leurs collègues.
Pour près des trois quarts, cela affecte la vitesse dans la prise de décisions. Pour 71 %, cela diminue le taux de participation.
Pour 69 %, cela fait se confronter différents styles de management, et de manières de prendre des décisions (55 %).
DR
"Les fuseaux horaires, la diversité des langues et de cultures, sont autant de facteurs qui peuvent obstruer la communication entre les travailleurs qui ne se côtoient que virtuellement", explique Charlene Salomon, présidente de RW3.
Selon le rapport, en l'absence de repères visuels, la collaboration est rendue plus difficile et la confiance accordée à son équipe ralentie. 41% des membres des équipes virtuelles n’ont ainsi jamais rencontré leurs collègues en face à-face.
Et 33% déclarent que la moitié de leurs équipes virtuelles sont à l'extérieur du pays d'origine. "C'est vrai que les salariés ne sont pas encore forcément très à l'aise avec les outils", confirme à L'Atelier Cécilia Durieu, directrice associée de Greenworking.
"Les entreprises ont du coup tout intérêt à sensibiliser leurs collaborateurs à travers des formations sur la manière dont ils vont travailler mais également sur l’usage des nouvelles technologies", ajoute t-elle.
Un constat partagé par RW3 - non sans arrière-pensée puisque l'organisme propose du training. D'autant que cela plaît. L'étude souligne ainsi que pour 87 % des répondants, au moins un quart de leur productivité dépend du télétravail.
Et selon GreenWorking, "près des trois quarts des Franciliens aspirent à travailler de la sorte, au moins en partie". Mais former ne suffit pas : selon le cabinet français, il est aussi nécessaire de sensibiliser les responsables d'équipe. "Ils font partie des publics les plus réticents, car ils estiment qu'ils auront moins de contrôle sur le travail effectué et plus de difficultés à prendre des décisions".
S'ils comprennent les enjeux du travail à distance, ils sont du coup les mieux à même de former et encourager leurs équipes, conclut Cécilia Durieu. Source : Elyse Charvin 9 /05/ 2012 www.atelier.net
TIERS LIEUX et TELETRAVAIL, DE NOUVELLES RENCONTRES
Tiers-Lieux, le réseau pour travailler autrement en Aquitaine, a le plaisir d’organiser une rencontre sur le thème du « Télétravail en Aquitaine », le 7 mars 2012 à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Libourne, à partir de 8h30.
Cette matinée, organisée sous la forme d'un BarCamp, où chaque participant est acteur et force de proposition, est proposée en partenariat avec les étudiants de Licence Professionnelle « Valorisation, Animation, et Médiation des Territoires Ruraux » de l'Université de Bordeaux 3.
Alors que le télétravail apparaît comme une solution d’avenir et que différentes initiatives de tiers-lieux émergent sur le territoire aquitain, cette matinée d'échanges est l'occasion de mettre en commun les connaissances et construire dans l’intérêt de tous. Invité, Gérard VALLET président de l’ANDT a été contraint de décliner, pris par d’autres engagements. Par contre, il conseille de participer car l’Arrêt-Minute de Pomerol est classé dans les Tiers lieux préférés et à 12 heures ce sera le brunch à Pomerol.
Vous pouvez demander toutes les informations souhaitées en envoyant un simple mail à la responsable Lucile AIGRON arret-minute@live.fr mais avant le 1er Mars 2012.
MATINALE du 8 mars 2012 à partir de 8 heures.
C’est une institution. Les "Matinales" organisées régulièrement par ABC-Épône permettent aux responsables des entreprises de la région (Mantes – Épône - 78) de s’informer sur les grands sujets d’actualité.
Le 8 mars ce sera au tour du télétravail salarié dans les entreprises.
Après un petit déjeuner de bienvenue, Mr Gérard VALLET, Président de l’ANDT (Association Nationale pour le Développement du télétravail) expliquera comment le télétravail peut être un choix de fonctionnement, une piste d’accroissement de compétitivité pour l’entreprise.
Renseignements et inscription auprès de Frédérique PATARIN, Trésorière de ABC : 06 70 71 65 95
Source 02/2012 : http://infoteletravail.over-blog.com
TELETRAVAILLEURS (Autoentrepreneurs) et vos impôts
2011 est terminé et votre CA annuel est maintenant connu de vous mais pas encore de l'administration fiscale. Vous devez donc le déclarer (le moment venu).
Mais déclarer quoi et comment ? Tout est dans la réponse du gouvernement publiée au JO du 20 décembre 2011 (voir ci-dessous lien internet utile)
Ainsi, l'auto-entrepreneur reste en principe soumis aux conditions normalement applicables en matière d'impôt sur le revenu. Il doit alors déclarer, sur l'imprimé complémentaire 2042 C, le total des recettes qu'il aura tiré de son activité au cours de l'année écoulée.
Sur ce montant, les services des impôts appliqueront un abattement correspondant à des charges forfaitaires en fonction de la catégorie d'activité (à vérifier selon votre activité). L'impôt progressif sera alors calculé sur le résultat forfaitaire en même temps que sur les éventuels autres revenus du foyer fiscal.
L'auto-entrepreneur détient cependant la possibilité d'opter pour un versement libératoire de l'impôt dû au titre du revenu tiré de l'activité, si le revenu de référence de son foyer fiscal, par part de quotient familial, est inférieur à 26 030 euros en 2009 (pour une option exercée au titre de 2011) ou à 26 420 euros en 2010 (pour une option exercée au titre de 2012).
Dans ce cas, l'auto-entrepreneur pourra bénéficier d'un taux d'imposition proportionnel à son chiffre d'affaires. Cet impôt forfaitaire le libère de l'impôt sur le revenu exigible au titre des résultats de son activité d'auto-entrepreneur (à l'exception des plus ou moins-values provenant de la cession des immobilisations affectées à son exploitation, qui demeurent imposables dans les conditions habituelles).
Son paiement intervient trimestriellement ou mensuellement, avec celui des cotisations et contributions sociales en fonction de l'option choisie.
L'auto-entrepreneur choisissant le versement libératoire devra cependant reporter, pour mémoire, le montant du chiffre d'affaires ou de ses recettes réalisés au cours de l'année dans le cadre approprié de l'imprimé complémentaire 2042 C de la déclaration de revenu du foyer, à partir de mai 2012.
Source : http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-117246QE.htm
Myriam KISS - ANILD 02/2012
L’un des plus grands défis à relever dans le monde actuel est sans aucun doute l’insertion socio- économique des personnes handicapées. Parmi les possibilités nouvelles, c’est le télétravail qui suscite le plus d’espoir.
Il peut, en effet, accroître de manière importante l’offre d’emploi pour les personnes handicapées. Le télétravail permet de travailler depuis son domicile ou à partir d’un télécentre, via les réseaux de télécommunications et Internet, soit comme travailleur indépendant (prestataire en télé services), soit comme collaborateur d’une entreprise délocalisée.
Il offre de réelles opportunités de surmonter certains handicaps (déficiences visuelle et auditive, de la parole, problèmes liés à une mobilité réduite, etc.). Décidé à faire profiter les personnes handicapées de ces nouvelles opportunités qu’offrent les Tic, le Réseau solidaire handicap (Rsh) compte ouvrir un centre de formation en télétravail au ... Sénégal.
Oui, cette bonne et logique nouvelle ne concerne malheureusement pas la France.
Chez nous il faudra certainement quelques réunions, beaucoup de rapports et de nombreuses études parlementaires avant de faire la même chose, hélas ! Source : infotravail.over-blog.com - 2011