Beauté, image, apparence…
Derrière ces mots se cachent bien souvent la quête de la séduction, du bien-être et de la jeunesse. Du coiffeur au maquilleur en passant par l’esthéticien, nombreux sont les professionnels qui, par leur habileté manuelle, leur sens esthétique et artistique, y contribuent.
Rencontrer Elodie d’Astèle au cœur de son métier.
Elle réalise toujours des protocoles personnalisés beauté pour celles et ceux qui apprécient son talent.
Son slogan « la vérité par les mains et par l’esprit ».
La BIO Beauté, c’est un Art de Vivre
être en accord avec son environnement, son alimentation, son esprit…
Nous sommes là pour vous y aider.
Elle possède une expérience dans plusieurs pays dont la Russie, l’Asie et l’Orient. Elle est une dès première a avoir défricher le marché Russe dans les années 1990. Conférencière sur les sujets qui la passionne et auprès de grandes marques de cosmétiques.
Elle s’occupe du lancement de lignes ethniques. Un arrêt au magazine « Femme Pratique » et chez H.V.L " la télé qui rend belle " un média destiné aux salons de coiffure sur la Mode et la Beauté. Elle participe à des sujets beauté télévisés.
Crée des films de formation ou spots de publicité pour des laboratoires de cosmétique et d’hygiène. Elodie, une amie de toujours pour les professionnelles de la beauté, s’applique à rendre le monde beau depuis trente ans.
Toucher, sentir, appliquer les produits Eco-maquillage… Votre peau se révèle, c’est fantastique !
La ligne Eco-maquillage créée par Elodie d’Astèle qui conceptualise le maquillage monochromatique, point fort de sa marque : être embellie en un tour de main avec deux ou trois produits.
Afin de découvrir la qualité des soins visage et corps, les ateliers, formations de tous les métiers de l'esthétique, la gamme Eco-maquillage d’Elodie d’Astèle pour bien choisir les produits qui correspondent au mieux à votre carnation, visitez son lieu de rendez-vous
http://www.elodie-dastele.com
Bien d'autres métiers y participent, notamment dans l'industrie cosmétique avec la création de produits toujours innovants, tels que le formulateur ou encore le cosméticien, mais également dans la communication, le marketing, la vente, etc.
Beauté et soin : à la découverte de quelques métiers... Quand beauté rime avec emploi
Une peau de velours
L’esthéticienne (code ROME D1208) contribue au bien-être de sa cliente. Après avoir identifié son type de peau, elle lui applique des soins adaptés : nettoyage de peau, gommage, masque, massages esthétiques, épilation, manucure, maquillage… en vue d’améliorer l’aspect de l’épiderme, de réduire ou dissimuler les effets du vieillissement. Elle conseille et lui propose des produits cosmétiques à la vente.
CAP esthétique-cosmétique en poche, l’esthéticienne débute sa carrière en tant que salariée, mais peut choisir de créer ou reprendre une entreprise. Elle exerce dans les instituts de beauté, les parfumeries, les parapharmacies, les salons de coiffure, les ongleries, les centres de thalassothérapie.
Certaines travaillent en milieu hospitalier, carcéral, social ou à domicile auprès de patients fragiles. C'est le métier de socio-esthéticienne.
Vous pouvez préparer un brevet professionnel ou un brevet de maîtrise en alternance à la suite de votre CAP, qui vous permettra de vous spécialiser en soin du corps ou dans la vente de produits.
Vous pourrez également vous installer à votre compte et exercer à domicile, ou ouvrir un institut de beauté.
Si vous souhaitez encadrer une équipe, le BTS esthétique-cosmétique est fait pour vous.
Ateliers proposés par Élodie d’Astèle
• Atelier théorique du visage
connaissance de la peau et des types de peaux avec les principaux produits de soin adaptés.
• Atelier pratique du visage
séances de soin sur modèles vivants et cas concrets, avec manœuvres globales des soins du visage et application des différents masques adaptés au besoin de l’épiderme.
Atelier de l’épilation
Atelier du regard
pose de cils semi-permanent, teinture des cils, permanentes de cils, en option eyeliner semi-permanent.
Atelier maquillage
Atelier théorique :
- Études des différentes corrections à adapter aux visages
- Colorimétrie ombres à paupière
- Astuces d’Elodie
- Apprendre et analyse d’application du maquillage
- Enseignement des ombres et lumières
- Étude de plusieurs tendances
- Astuces d’Elodie
Atelier maquillage semi-permanent
Atelier Alimentation hygiéniste
Atelier des soins corporels. Atelier des mains. Atelier des pieds.
Formations proposées par Élodie d’Astèle
• Modelage Bio Energétique Vietnamien du dos
• Soins Reflex (visage, crâne, mains et pieds)
• Modelage Liftant (Technique de lissage du corps raffermissant)
• Modelage de mieux-être (détente et points de soulagement)
• Drainage visage et corps
• Relaxation Coréene (soin qui aide à soulager les émotions)
• Modelage réconfort absolu : (base de philosophie Indienne, étude globale pour le corps et l’esprit approche du développement personnel)
• Modelage Tonifiant/Amincissement
• Modelage aux Pierres chaudes ou pierres précieuses (décontractant des muscles et défatiguant)
Pour plus d’informations : http://www.elodie-dastele.com
Belle jusqu’au bout des ongles !
L’esthéticienne peut se spécialiser en manucure (code ROME D1208). Des ongles soignés, limés, vernis,
Le marché du stylisme ongulaire connaît un essor mondial sans cesse croissant. De plus en plus de personnes, soucieuses de leur apparence, comprennent que leurs mains peuvent représenter un atout de communication et de séduction important.
I - Un métier aux différentes facettes
Un métier technique
Le métier de styliste ongulaire (code ROME : D1208) est majoritairement exercé par des femmes.
La styliste ongulaire questionne sa cliente sur ses habitudes, ses allergies, ses traitements médicaux (par exemple, on ne pose pas de faux-ongles à une personne diabétique)… Elle tient compte de la morphologie des mains, de la nature de l’ongle…
Chaque cliente et ses ongles sont uniques. Elle choisit la méthode la mieux adaptée à sa cliente afin de renforcer l’ongle avec un produit, voire de le décorer dans un but esthétique. La réussite de ce travail repose sur la qualité des produits utilisés et la dextérité de la styliste ongulaire, d’où l’importance d’une bonne formation.
Voici les techniques principales que toute bonne styliste ongulaire doit exercer
1/ L’Extension pour un ongle court ou rongé
La styliste ongulaire peut coller un faux-ongle en plastique sur l’ongle naturel (une « capsule » ou « tip ») ou apposer sous l’ongle naturel un papier autocollant (appelé « chablon ») qui servira de support lors du modelage.
2/ Le Modelage
Il existe 2 types de produits à poser (sur l’ongle naturel, la capsule ou le chablon) qui nécessitent des techniques de pose et des compétences différentes :
- La résine (méthode « historique » souvent préférée au gel pour la pose de décorations) : application d’un mélange (poudre + liquide) qui se transforme en résine. Cette matière est très modelable et durcit à l’air libre (pas besoin de lampe UV).
- Le gel (méthode plus récente qui tend à supplanter la résine) : application sur l’ongle de plusieurs couches de gels UV (gel de base, gel de construction et gel de finition) qui durcissent sous une lampe UV.
La styliste ongulaire doit poser son produit à la stricte limite de l’ongle et des cuticules (qui ne doivent pas être recouverts) afin d’éviter les décollements.
3/ La French ou French Manucure
Elle dessine une bande de couleur (généralement blanche) afin de reproduire la démarcation naturelle de la zone de pousse de l’ongle (le bout de l’ongle).
4/ Le Remplissage
La pose de faux-ongles (en gel ou résine) nécessite un entretien toutes les 3 à 4 semaines selon la rapidité de la pousse des ongles. La styliste ongulaire doit cacher le vide entre l’ongle renforcé et l’ongle naturel.
Elle raccourcit les ongles et réduit l’épaisseur du gel ou de la résine par limage (manuel ou non) pour préparer les ongles à recevoir de nouvelles couches de gel ou de la résine.
5/ Les Réparations
Il s’agit de réparer un ongle ébréché, cassé ou manquant. La styliste ongulaire utilise les mêmes techniques que pour l’extension d’ongle.
6/ La Dépose
Lorsque la cliente souhaite arrêter le renforcement de ses ongles, la styliste ongulaire doit enlever les produits :
- Pour une pose en gel : elle lime le gel et les éventuelles capsules jusqu’à la limite de l’ongle naturel, sans agresser l’ongle (c’est-à-dire sans l’échauffer).
- Pour une pose en résine : les ongles sont trempés dans une solution qui fait fondre la résine. Les ongles naturels réapparaissent intacts et n’ont pas été abîmés.
Quelques règles s’imposent pour ce métier
Se faire poser des faux-ongles n’est pas un acte anodin : la styliste ongulaire ne doit pas abîmer les ongles naturels de ses clientes et doit respecter un certain nombre de règles.
Elle doit refuser certaines clientes
− Les jeunes de moins de 16 ans : ongles pas assez matures et risque plus élevé de malformation de l’ongle.
− Les personnes sous traitement médicamenteux aux stéroïdes ou traitement antibiotique prolongé : problème d’adhérence des produits.
− En cas de maladies de l’ongle (mycose,…) : elle doit repérer ce type d’infection (connaissances acquises en formation) afin d’éviter de contaminer les autres clientes.
− Les personnes allergiques aux produits.
− Mais aussi : au-delà du 7ème mois de grossesse, en cas d’intervention chirurgicale proche, dans certains métiers (médicaux, restauration…) etc.
Elle doit avoir une hygiène irréprochable ! La styliste ongulaire doit, dans l’idéal, attribuer une lime à chaque cliente et désinfecter ses instruments. Elle doit gérer la propreté des instruments et des locaux : nettoyage, stérilisation et élimination des déchets.
Un limage très abrasif des ongles (pour préparer le modelage), s’il n’est pas bien pratiqué, peut produire des dégâts considérables sur les ongles : ongles plus fragiles et cassants, réduction de la protection naturelle de l’ongle et donc risque d’absorption des toxines des matières chimiques (résines, colles, gels…).
Une pose d’ongles mal effectuée peut entraîner des mycoses, des déformations de l’ongle, des douleurs lancinantes, des repousses difficiles, des moisissures (lorsque la capsule est mal collée).
Un métier artistique
Il existe une multitude de décorations possibles pour les ongles : jeux de couleurs, dessins, strass, stickers… On parle de décorations ou d’«Art Nails ».
Les stylistes ongulaires peuvent laisser libre court à leur inspiration, leur imagination et à leur sens créatif. Les décorations personnalisent les ongles : des plus discrètes aux plus exubérantes, elles reflètent souvent une part de la personnalité de la cliente.
Les prothésistes ongulaires doivent faire preuve d’une grande habileté manuelle car les motifs sont petits et demandent de la précision au moment du tracé. Une bonne concentration et une bonne résistance à la fatigue sont nécessaires.
Elles doivent par ailleurs se montrer rapides et réactives pour enchaîner les poses d’ongles. Elles proposent leurs créations et doivent se renouveler pour satisfaire leurs clientes. Elles doivent aussi se tenir très au courant des dernières tendances en matière de mode.
Un métier de contact
Pendant le temps de pose (1h à 1h30 environ), la styliste ongulaire discute avec sa cliente. Elle doit s’adapter à chacun et pouvoir aborder différents sujets (la pose d’ongles concerne de nombreuses personnes, de tout âge et de tout niveau social). Une bonne relation avec la cliente, qui est venue pour se détendre, est importante. La styliste ongulaire doit attirer et fidéliser la clientèle : elle doit avoir une bonne présentation, écouter, conseiller.
Avoir porté ou porter soi-même des faux ongles est indispensable : elle peut mieux parler de ses services, apporter des conseils, comprendre ses clientes. Elle est surtout la meilleure vitrine de son entreprise !
Elle doit avoir le sens de l’observation et de la psychologie : en observant les mains des clientes, on observe facilement la différence entre des mains ayant une peau soignée et des mains habituées aux travaux ménagers comme la vaisselle, le ménage, la lessive... En développant ce don d'observation, elle pourra s’adapter à la clientèle et proposer des soins adaptés.
Un métier commercial
Les produits évoluent vite et les marques sont très nombreuses sur le marché. La styliste ongulaire doit donc être vigilante sur le choix des produits qu’elle utilise : un produit peu cher lui permettra peut-être de proposer des tarifs moins importants, mais si la qualité de ce produit est mauvaise, ses clientes se plaindront et ne feront pas une bonne publicité.
La polyvalence est requise pour exercer ce métier. En effet, la styliste ongulaire est souvent amenée à être hôtesse d’accueil, vendeuse (prise de rendez-vous, encaissement,…), maquilleuse, etc.
Lorsqu’elle est à son compte, elle doit, en plus de son activité de prothésiste, gérer ses stocks, choisir ses fournisseurs, faire de la publicité, encaisser l’argent...
Les conditions de travail
• Elle travaille assise toute la journée et penchée sur les mains de ses clientes (entraînant parfois des problèmes au niveau des lombaires, des épaules, des poignets et des doigts). Ses gestes sont répétitifs (appui sur les coudes et les avant-bras).
• Il faut avoir une bonne vision de près.
• C’est un univers poussiéreux (à cause des ongles limés).
• Le travail s’exerce aussi les samedis.
• L’amplitude horaire peut être importante, de 9h à 19h, voire au-delà pour les personnes à leur compte.
• Pour les personnes travaillant à domicile : de nombreux déplacements sont à prévoir.
II - L’importance de la formation
La profession de styliste/prothésiste ongulaire n’est pas réglementée : aucun diplôme d’Etat n’est exigé pour exercer ou s’installer à son compte. Mais, une formation semble indispensable car on touche à une partie du corps humain. Une méconnaissance du métier, des techniques, des maladies, de l’hygiène expose la cliente à des complications (infections, allergies…).
Les centres de formation et les formateurs ne font pas non plus l’objet d’une réglementation. Aucune compétence ou diplôme ne sont exigés. Renseignez-vous et comparez.
Les formations par correspondance sont fortement déconseillées. Il s’agit d’un métier manuel qui nécessite de la pratique.
Certaines écoles proposent des modules sur la beauté des mains et des pieds. Ce sont des cours intéressants, voire indispensables, mais attention : une styliste ongulaire n’a pas le droit de faire de la manucure (c’est une prestation réservée aux titulaires du CAP Esthétique).
Quelques questions à poser pour mieux choisir sa formation
Voici quelques points à aborder avec l’école ou le formateur (ne le faites pas par téléphone, rendez-vous sur place pour voir les lieux et discuter en face-à-face) :
- Le formateur indépendant ou le centre de formation doit posséder un numéro d’agrément, indispensable pour la prise en charge de la formation (c’est une déclaration administrative auprès de la Préfecture et en aucun cas un gage de qualité du contenu de la formation).
- Le contenu de la formation : les techniques abordées, les cours théoriques (santé, hygiène, maladies fréquemment observées…)… Demandez un programme détaillé.
- La pratique : la durée, le temps sur une main d’entraînement puis sur des vrais modèles (demandez qui se charge de trouver les modèles).
- Le nombre d’élèves par session et la disponibilité du formateur (le formateur consacre-t-il tout son temps aux stagiaires ou fait-il lui-même de la prothèse ongulaire en même temps sur les clientes ?). Vous pouvez vous rendre au centre en tant que modèle pour observer le fonctionnement du formateur.
- La durée de la formation et les horaires de la formation. Les formations de 4/5 jours ne paraissent pas suffisantes pour exercer, elles permettent seulement de découvrir le métier, de faire une initiation. Pour exercer, il faut compter au minimum 3 semaines.
- Le tarif (hors taxe ou TTC ? avec ou sans le matériel ?) et les modalités de paiement (paiement en plusieurs fois).
- Le matériel et les produits mis à disposition.
- Les documents fournis pendant et à la fin de la formation (attestation par exemple).
Tous ces points doivent être établis par écrit dans le cadre d’une convention.
III -Vous souhaitez vous lancer dans le métier ?
Si vous décidez d’exercer à votre compte
- Choisissez votre statut (auto-entrepreneur, microsociété…) et votre lieu d’exercice (à domicile, en magasin…).
- Constituez-vous une clientèle : par le bouche-à-oreilles, par la publicité, les prospectus, le démarchage (attention le budget est conséquent et il faut être patient).
Et la fidéliser : une cliente revient toutes les 3 à 4 semaines pour le remplissage. 18 mois en moyenne sont nécessaires pour arriver au seuil de rentabilité d’au moins 6 clientes par jour et 2 ans pour avoir un bon rendement. Les prothésistes ongulaires qui réussissent ont 7 à 9 clientes par jour et enchaînent les poses d’ongles toutes les 1h15 environ.
- Vous devez disposer de fonds pour l’achat du matériel de base : lampe UV, limes, bloc polissoir, pinceaux, capsules, coussin repose main pour le confort de la cliente, aspirateur de table, bâton de manucure, ciseaux et pinces à cuticules, ponceuse, produits (gel ou résine), etc.
Prévoyez un budget d’environ 450 à 860€ pour le kit avec les produits, auquel il faudra rajouter le loyer, les charges, etc…
Si vous décidez d’exercer comme salariée
- Postulez dans des ongleries, des salons de coiffure, des salons d’esthétique, des centres commerciaux…
- Consultez les offres sur pole-emploi.fr en sélectionnant « prothésiste ongulaire » dans le moteur de recherche.
Changer de tête !
Muni d’une paire de ciseaux, d’une brosse et d’un sèche-cheveux, le coiffeur (code ROME D1202) réalise des coupes en tenant compte de la mode, de la morphologie et du goût du client. Brushing, permanente, mise en plis, les nombreuses techniques utilisées pour travailler le cheveu n’ont pas de secret pour lui !
Il conseille également sur les couleurs, réalise mèches et balayages. Il peut poser des extensions de cheveux. Enfin, il prodigue des conseils sur les gestes à faire pour entretenir sa coupe et sur les soins à apporter.
Le coiffeur peut gérer une clientèle de particuliers, mais aussi travailler pour le spectacle (code ROME L1501). Un CAP coiffure vous permettra d’accéder au métier.
Vous aurez besoin de passer un brevet professionnel ou un brevet de maîtrise pour ouvrir un salon.
Sublimer en beauté
Le maquilleur peut faire du maquillage beauté sa spécialité (code ROME D1208). Qu’il exerce dans un institut de beauté, dans un salon de coiffure, à domicile ou encore dans les espaces maquillage des grands magasins, il a un seul objectif : faire ressortir la beauté de ses clientes, en atténuant les imperfections et en mettant en valeur leurs atouts.
Conseils sur le choix des couleurs en fonction de la carnation de la peau et des vêtements, applications des produits, … Le maquilleur peut intervenir pour une occasion spéciale (mariage, baptême, etc.), pour améliorer l’image de leurs clientes en entreprise, … ou tout simplement pour leur apprendre à être belle au quotidien.
Le maquilleur professionnel (code ROME L1501), également appelé « make-up artist », met, quant à lui, tout son talent artistique pour créer des personnages, métamorphoser un visage, le mettre en valeur, ou encore accentuer les expressions.
Maquillage sur un plateau de télévision, effets spéciaux de films, défilés de mode, photos de magazine, body-painting, publicité, théâtre, … Sa palette d’actions est très large !
Nombreux sont les candidats qui souhaitent exercer ce métier, mais les places restent chères. La plupart des maquilleurs professionnels travaillent à la pige, et disposent du statut d’intermittent du spectacle.
Tenté(e) de vous lancer dans cette voie ? Il est conseillé de suivre une formation dans une école spécialisée afin d’apprendre la technicité, mais elle est payante.
Actuellement, il n’existe pas de diplôme d’Etat. Seul l’Atelier du Griffon délivre en France une certification professionnelle de niveau IV (métier : perruquier maquilleur plasticien) reconnue dans le Répertoire National de la Certification Professionnelle (RNCP).
Autrement, renseignez-vous bien sur les établissements de formation privés (renommée, témoignages des anciens élèves, etc.). Prenez soin de choisir vos stages : ils vous permettront d’élaborer votre book et de vous constituer un carnet d’adresse. Vous devrez par la suite cultiver votre réseau professionnel et développer votre notoriété.
Conseiller(e) en image : le relooking en plein essor !
Besoin de regagner l’estime de soi, envie d’améliorer son image personnelle et professionnelle, mettre toutes les chances de son côté pour conquérir l’âme sœur ou retrouver un emploi ?
Même si la personnalité ou les compétences restent de bons atouts pour séduire ses interlocuteurs, la communication non verbale constitue également une composante majeure dans les relations interpersonnelles (attitudes corporelles, gestuelle, style vestimentaire, etc.).
Le rôle du conseiller en image : accompagner le/la client(e) dans son bien-être en retravaillant sur son image. Comment se perçoit-il ? Comment est-il perçu par son entourage? Son image correspond-il à sa personnalité ? A son environnement professionnel ? ... Après un entretien poussé, il va le/la conseiller de la tête au pied : analyse morphologique, notions de colorimétrie, choix des vêtements, tissus et accessoires, garde-robe revisitée, coiffure et maquillage revus, tendances actuelles décryptées...
Envie de vous lancer dans l’aventure ?
L’offre de formation est actuellement peu développée. Il n’existe pas de diplôme d’Etat. 3 écoles délivrent toutefois une certification professionnelle de niveau IV, reconnue par le RNCP :
- Institut de Relooking International
- Lookinstitute Jaelys
- Makeover Consulting
Vous êtes un professionnel (styliste, coiffeur, maquilleur, etc.), vous pouvez, après quelques années de pratique, développer votre activité dans le conseil. Une formation complémentaire (en mode, esthétique, cosmétique, coiffure, etc.) vous préparera au mieux au métier de conseiller en image.
Un bon carnet d’adresse et une notoriété restent des éléments indispensables pour percer dans cette branche.
Formulateur(trice) en parfumerie : un métier qui a du nez
Le formulateur(trice) compose de nouvelles fragrances pour l’industrie cosmétique (gels douches, laits pour le corps, etc.) et/ou la parfumerie.
Le métier est accessible à partir d’un diplôme de niveau Bac+2 (DUT, BTS, licence professionnelle) en chimie, complété par des formations spécifiques.
Consultez la fiche ROME H1505, la fiche métier sur le site de l’Onisep, où vous trouverez également des informations sur les établissements de formation.
Un marché en perpétuelle innovation
Les professionnels de la beauté et des soins multiplient leurs prestations pour attirer, augmenter ou fidéliser la clientèle.
L'industrie cosmétique ne cesse de développer des produits, destinés à des publics de tout âge et pour des problèmes spécifiques.
A noter : on entend par « cosmétique » tout produit destiné à être mis en contact avec les parties superficielles du corps humain (…) en vue de les nettoyer, de les parfumer, d’en modifier l’aspect, de les protéger, de les maintenir en bon état ou de corriger les odeurs corporelles … (code de la Santé publique, article L.5131-1).
Selon la société internationale d’études marketing NPD Group, les ventes de parfums et de produits cosmétiques dans les parfumeries hexagonales ont progressé de 3% en 2010, soit un chiffre d’affaires de 2,8 milliards d’euros.
L’innovation constitue le nerf de la guerre.
Aujourd’hui, nombreuses sont les personnes qui souhaitent conserver leur jeunesse, être plus en forme et en bonne santé, toutes générations confondues. Le marché de la beauté et du bien-être des seniors (+ de 50 ans) se porte bien : aliments naturels censés faire reculer le vieillissement, compléments alimentaires, homéopathie, … se développent, toujours plus innovants.
Beaucoup de seniors n’hésitent plus à passer entre les mains de leur chirurgien pour améliorer leur apparence.
De nombreuses niches sont à exploiter. Soucieux de leur physique, de plus en plus d’hommes prennent soin de leur paraître. Après les produits d’hygiène quotidienne (rasage, après-rasage, crème hydratante, déodorant, gel de coiffage, etc.), le maquillage masculin se hisse pas à pas dans les foyers.
Les adolescents ne sont pas en reste et ont à leur disposition toute une palette de produits.
Les grands groupes se positionnent sur bien d’autres segments : le créneau de la cosmétique ethnique, celui de la cosmétique éthique avec le lancement de gammes bio, etc...
Le marché de la beauté a de beaux jours devant lui !
Les qualités pour exercer
Passion et talent au rendez-vous
Outre le savoir-faire technique, avoir le sens de l’esthétique et la fibre artistique sont des qualités indispensables.
Vous devez être habile de vos mains et être appliqué. Il est essentiel de vous tenir informé des nouvelles tendances et réactualiser vos connaissances en permanence (évolution des produits, des techniques, etc.).
Point important : aimer le contact avec les clients et bien entendu, être passionné par son métier!
Attention ! La station debout peut vous incommoder si vous êtes sujet aux problèmes de circulation. Certains métiers vous amènent à être en contact avec des produits chimiques et peuvent créer des allergies.
Pour de plus amples informations…
• en esthétique :
- Confédération Nationale de l’Esthétique – Parfumerie (CNEP). Site bientôt disponible à l’adresse suivante : www.cnep-france.fr
- Confédération Nationale Artisanale des Instituts de Beauté (CNAIB). Des informations sur les formations, sur la législation, les démarches à accomplir pour ouvrir votre propre institut, etc...
- Sur pole-emploi.fr, les offres consacrées aux « soins esthétiques et corporels ».
- Le site beaute-job.com. Vous y trouverez de nombreuses offres d’emploi et de stages, mais également des informations sur les formations, des conseils, etc.
- Le site nouvelles-esthetiques.com : des dossiers sur les techniques de soin, des offres d’emploi, etc.
• en cosmétique -parfumerie :
- La Fédération des entreprises de la beauté (FEBEA)
- Sur pole-emploi.fr, consultez les offres « intervention technique en formulation et analyse sensorielle ».
• en coiffure :
- La Fédération Nationale de la Coiffure (FNC)
- Rendez-vous directement auprès des salons de coiffure pour connaître les opportunités d’emploi. Jetez également un œil sur les offres de pole-emploi.fr, coiffure-emploi.fr, etc...
• en maquillage :
- Sur pole-emploi.fr, les offres « coiffure et maquillage spectacle ».