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COMBIEN GAGNENT VRAIMENT LES STAGIAIRES EN FRANCE ?

La rémunération des stagiaires
va changer au 1
er septembre 2015.

La gratification minimale pour les stages passera alors à 523,26 euros mensuels (contre 436,05 euros EN 2014) pour un stage d’au moins deux mois consécutifs. Car en dessous de cette durée l’indemnisation est facultative.

Mais dans les faits il arrive que les stagiaires touchent plus que le minimum légal. AJ stage, sites spécialisé dans le recrutement de stagiaires, interroge régulièrement les étudiants pour mesurer précisément les indemnités pratiquées en France.

Voici les derniers chiffres sur les gratifications des stagiaires.

Une indemnisation moyenne de 668 euros mensuels

D’après AJ stage, les indemnités versées aux stagiaires en France sont supérieures au minimum prévu par la loi. Avec 668 euros mensuels en moyenne, les stagiaires qui ont participé à l’enquête ne sont pas tous logés à la même enseigne.

Les indemnités varient ainsi selon les types de structures et d’organisations allant parfois du simple au double. Ainsi dans les grands groupes, les stagiaires touchent en moyenne 826 euros par mois (sans compter les avantages en nature accordés à 60% des stagiaires) alors que certaines associations ou même des administrations accordent aux stagiaires des indemnités inférieures au plancher légal : les administrations sont les moins généreuses avec des gratifications moyennes de 332 euros, mais les associations sont aussi avares envers leurs stagiaires avec une moyenne 363 euros par mois.

Selon AJStage, les TPE sont juste au-dessus du minimum légal avec 493 euros en moyenne.

Certaines entreprises sont plus généreuses que d’autres

On est bien loin des niveaux d’indemnisation des stagiaires aux Etats-Unis, chez des géants du web comme Google ou Facebook, chez qui les stagiaires sont payés parfois plus de 4000 euros par mois.
Même en France certains grands groupes sont très généreux avec leurs stagiaires.

C’est le cas de Mazars avec 1750 euros mensuels, chez Hilti c’est 1445 euros, Danone et l’Oréal versent 1400 euros mensuels, Orange et Carrefour 1200 euros selon le classement Happy trainees.

En France, certains secteurs se démarquent nettement en termes d’indemnisation : il s’agit de la banque assurance et plus généralement des stages sur les fonctions finance où les rémunérations des stagiaires sont proches de la barre des 1000 euros.

A noter enfin que la formation ou l’école dans laquelle vous faites vos études a un impact sur le niveau de l’indemnité de stage.

Avec 748 euros mensuels en moyenne, les étudiants d’écoles de commerce sont mieux traités que la moyenne, alors que ceux qui sont en écoles de communication obtiennent quelques euros de plus que l’indemnité légale avec 470 euros en moyenne.

Source pour lire la suite  : http://www.blog-emploi.com

Myriam KISS. Anild 2015

 

L'été au bureau, vous faites quoi ?
 lundi 3 août 2015

Selon un récent sondage, près de la moitié des employés avouent qu’ils ne feront pas grand-chose de leur mois d’août au bureau. Et vous, c'est comment l'été au bureau ?
 
Pour en savoir plus , voici le lien Vie professionnelle
 


 

ROBOT Mains

 
10 entreprises aux avantages les plus fous

En matière d’avantages accordés aux salariés, les firmes américaines comme Google sont souvent citées comme exemples. Toutefois, les bonnes pratiques s’exportent au grand bonheur des salariés.

Voici un tour d’horizon des avantages sympathiques et parfois fous accordés par les employeurs du monde entier.
  • Baisser son salaire de 90% pour augmenter ses salariés…
  • Autoriser les animaux au bureau…
Beaucoup d’entreprises américaines (Netflix, Facebook, Google, Zynga…) offrent la possibilité à leurs salariés d’amener leur animal de compagnie (« pets welcome »). Leur présence aurait des vertus positives sur le bien-être des maîtres au travail, contrairement aux enfants !
  • Supprimer…les chefs
Tony Hsieh, fondateur de Zappos, a fait du bonheur son principe de management. Sa grande originalité : lors de la sélection des nouvelles recrues, Zappos propose à tout candidat en phase d'intégration la somme de 2000 dollars pour... quitter l'entreprise.
  • Offrir des vacances de rêve …
Deux semaines offertes à la destination de vos rêves… Le site web de vente privée de vins et champagnes Lot18 chouchoute ses employés
  • Tous à l’apéro !
Chez le spécialiste du cloud Dropbox, les vendredis se transforment en « whiskeys Fridays » ….
  • Google, le must
La firme n’est pas en tête du classement des entreprises américaines où il fait bon travailler pour rien : repas gratuits, navettes domicile-travail gratuites avec WiFi, salles/terrains/coachs de sport à disposition, conciergerie, bureaux modernes et originaux, couverture santé totale, « crédits massage », 6 semaines de congés pour les nouveaux papas, 18 pour les jeunes mamans, une prime pour les parents à la naissance d’un enfant (« Baby bonding bucks »), la moitié du salaire est versé à son conjoint pendant 10 ans si un salarié décède sur son lieu de travail, 20% du temps des employés peut être utilisé pour travailler sur des projets de leur choix, 1 à 3 mois de congés sans solde possible, service juridique et médecins à disposition…

Bref, les employés de Sans Francisco ont de quoi être entièrement dévoués à leur entreprise.

 
En France, les Googlers profitent d’avantages similaires comme des locaux ultra-design, des apéritifs hebdomadaires, 20% de leur temps pour travailler sur des projets personnels, la cantine et des massages gratuits…
  • Des repas de chef chez Asana
Créée par deux anciens de Facebook - Mokovitz et Rosenstein - l’entreprise Asana, application web et mobile de gestion de projets collaboratifs, a recruté un chef cuisinier pour préparer des plats gastronomiques aux salariés tous les midis ! Et cela, selon leurs préférences et leur régime alimentaire.

Mais ce n’est pas tout : tout nouveau salarié dispose de 10.000€ à son arrivée pour aménager son espace de travail à sa guise…
  • Une aide pour les parents solos
Cette société flamande spécialisée dans les services et soins à domicile propose à des salariés divorcés et parents de souscrire un "contrat de travail de coparentalité". Le dispositif qui prend en compte la garde alternée permet aux parents de travailler moins pendant leur semaine de garde et en contrepartie, de travailler plus pendant leur semaine « libre ».

Des dispositifs sont également prévus pendant les vacances scolaires. Une bonne idée pour cette entreprise qui n’avait pas forcément la possibilité d’offrir certains avantages sociaux d’ordre financier ou matériel à ses employés. (Source :
Le soir)
  • Des voyages gratuits ou à bas prix
Les avantages octroyés aux salariés de la SNCF font depuis longtemps des jaloux ! Ils peuvent en effet – ainsi que les retraités de la SNCF - bénéficier de billets de train gratuits et de réductions sur les trajets, pour eux et leurs proches, mais pas seulement. Les cheminots ont accès à des logements de fonction, à des centres médicaux gratuits…

La Cour des comptes a d’ailleurs estimé le manque à gagner à plusieurs dizaines de millions d'euros pour l’entreprise.
  • Sur le même principe, La RATP fait bénéficier ses salariés de trajets gratuits sur le réseau RATP. Air France propose également des prix réduits et une gratuité partielle (avantages limités dans l’année) à ses salariés et leurs proches.
Source : 22/07/2015 - Priscilla Gout   Sélection de locaux d’entreprise les plus design au monde ! http://www.regionsjob.com/actualites/
 

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Travail de nuit :
quels sont les risques ?

Près de 15 % des salariés travaillent en totalité ou en partie la nuit. Cette population hétérogène bénéficie d’une surveillance médicale renforcée.

3,5 millions de personnes travaillent de nuit, en horaires décalés ou atypiques : routier, chauffeur de taxi, personnel de discothèque, ­intermittent du spectacle, réceptionniste d’hôtels, restaurateur, policier, personnel hospitalier …

Une surveillance renforcée

Le travail de nuit brasse des salariés volontaires et des travail­leurs postés. Cette différence pèse sur le critère de pénibilité. Car, quand les horaires atypiques sont le résultat d’un choix et à condition de pouvoir maintenir une vie familiale et sociale, les risques sur la santé ne sont pas du même ordre.

Déclaré comme « pénible » par la Haute autorité de santé, le travail de nuit fait l’objet d’une surveillance médicale renforcée (décret n° 2008-244 du 7 mars 2008). Ainsi, le médecin du travail doit effectuer un examen avant toute affectation de nuit, pour vérifier si la santé du salarié est compatible avec un tel poste. Il rédige une fiche d’aptitude et l’actualise tous les six mois.

Cette surveillance renforcée peut être superflue si la personne ne rencontre pas d’autres risques, tels que le port de charges lourdes, les vibrations ou le bruit, observe le Dr Hélène Smith, médecin du travail à Issy-les-Moulineaux. Certains bénéficient d’une visite du médecin sur leur site pendant leur temps de travail. Il m’arrive d’y procéder lorsqu’une dizaine de personnes peuvent être examinées dans le cadre d’une même entreprise. Le médecin peut prescrire des examens ­spécialisés, liés à un problème de vigilance, qui sont alors à la charge de l’employeur.

Si son état de santé l’exige, le salarié est transféré à un poste de jour – à titre temporaire ou définitif – aussi proche que possible à l’emploi occupé jusqu’alors. L’intéressé ne risque pas d’être licencié, sauf si l’employeur justifie ne pas pouvoir opérer son transfert ou que l’intéressé le refuse.

VISAGES dessin

Les femmes enceintes peuvent aussi être affectées à un poste de jour, à leur demande ou à celle du médecin du travail, y compris sur un autre site en cas de risques pour la grossesse.

Si ce reclassement temporaire n’est pas possible, la salariée peut être suspendue d’activité jusqu’au début du congé de maternité. Elle reçoit alors une rémunération composée d’une allocation journalière de l’Assurance-maladie et d’une partie de son salaire.

Des conséquences sociales

Plusieurs accidents industriels sont le ­résultat d’erreurs humaines en fin de nuit, mais ce n’est pas le seul problème.

La nuit est propice aux agressions chez les réceptionnistes d’hôtels, de la part de malades mentaux ou d’individus sous l’empire de l’alcool ou de ­drogues, indique Hélène Smith. « Les ­accidents de conduite automobile sont aussi plus fréquents lors du retour au domicile au petit matin, avec un risque multiplié par deux. »

Le décalage des horaires a des répercussions psychologiques, sociales, et un impact sur la santé. L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a étudié les risques de fatigue chronique liés aux troubles du sommeil.

Pour tenir le coup, cette population de travailleurs plonge dans des conduites addictives (cannabis, alcool, tabac et café) », constatent les chercheurs.

Des troubles physiques

Ce chamboulement des horaires de travail s’accompagne de troubles métaboliques. L’horloge circadienne, située dans l’hypothalamus et synchronisée par l’alternance jour-nuit, agit sur le cycle du sommeil, les besoins alimentaires, la température du corps, les sécrétions hormonales. Un salarié fatigué pratiquera moins d’activités physiques et consommera plus d’aliments gras et de sucres, au risque de glisser vers l’obésité.

Il est médicalement constaté que la privation de sommeil chez le jeune adulte entraîne un risque accru de diabète et d’hypertension artérielle.

En 2010, le Centre international de recherche contre le cancer a classé le travail de nuit comme « probablement cancérigène ».

Les femmes ayant travaillé de nuit pendant plus de quatre ans et celles effectuant au moins trois nuits par semaine ­présentent un risque de cancer du sein ­environ 30 % plus élevé par rapport aux autres femmes. Les grossesses sont très surveillées (risques de fausse couche, de bébé prématuré, retard de croissance intra-utérin…) et doivent être signalées dès que possible.

Toutes les précautions à prendre

Pour l’Institut national de recherches en santé publique, « pouvoir anticiper sur son planning, échanger ses heures entre salariés, s’assurer que les heures d’entrée et de sortie sont compatibles avec les transports en commun, organiser des temps de pause, etc. améliore la tolérance au travail de nuit ».

La Société française de médecine du travail et le CHU de Rouen émettent des recommandations depuis mai 2012 : "Quand le travail entraîne une diminution de 1 à 2 heures de sommeil par 24 heures et une plus grande somnolence durant l’éveil, le médecin doit interroger le travailleur avec l’aide d’un Agenda du sommeil (l’intéressé note sur deux semaines ses temps de sommeil) ou du questionnaire de sommeil de Spiegel, sur lequel il précise son temps d’endormissement, la qualité du sommeil, ses réveils nocturnes… "

Les rotations en sens horaires – matin/après-midi/nuit – sont recommandées, de même que les rythmes d’au moins 4 à 5 nuits-jours. L’exposition à la lumière à l’arrivée au travail permet une meilleure adaptation au poste. Et le quitter pour se coucher dans la pénombre facilite le sommeil.

Je suggère aux salariés qui se couchent au lever du jour de porter des lunettes de soleil pour ménager la rétine, cette membrane produisant de la mélatonine (hormone du sommeil) », explique le Dr Smith.

Quant au café, il ne faut pas en abuser : s’il augmente les performances cognitives en début de poste, il ne réduit pas les risques d’accident. Enfin, une sieste courte dans une pièce de repos est recommandée.

Une fois ces précautions prises, le salarié pourra mieux adhérer à ce rythme particulier, avec comme conséquence une diminution de l’absentéisme, du stress ou de la dépression.
 

Plus de femmes en poste la nuit

Le nombre de femmes travaillant la nuit a doublé en 20 ans : elles n’étaient que 500 000 en 1991.
L’enquête note que l’évolution de la législation en 2001 autorisant les femmes à travailler dans l’industrie, a changé la donne.

Du côté des hommes, les trentenaires sont les plus concernés. 23 % d’entre eux travaillent de nuit.

Travailler la nuit permet de gagner en moyenne 8 % de plus par rapport aux autres salariés. Mais ce gain financier est contrebalancé par des conditions de travail pénibles.
Source  10/2014 : Marie Claude Fayard -
http://www.dossierfamilial.com Autre article : Un Français sur sept travaille la nuit


Le chèque santé :

dès janvier 2015 demandez-le à votre entreprise

2 840 euros par an, c'est ce qu'il en coûte aux Français pour se soigner chaque année. Mais une personne sur trois renonce à des soins en raison de leur coût. Le chèque santé est une aide précieuse. Il arrive en France au 1er Janvier 2015.

Care Labs, une start-up montpellierraine, propose aux entreprises, à partir du 1er Janvier 2015, des chèques santé pour leurs collaborateurs. Ces derniers prendront en charge les frais non remboursés par la Sécurité sociale ou par les mutuelles.

Un chèque santé de 156 euros par an

Dès à présent, les entreprises qui se soucient du bien-être et de la bonne santé de leurs collaborateurs peuvent s'inscrire sur le site suivant : www.chequesante.com
 

CHEQUE SANTE 12-2014

Comment le chèque santé fonctionne-t-il ?

  • Le bénéficiaire perçoit le crédit du Chèque santé sur son mobile ou sur une carte prépayée.

  • Il choisit dans l'annuaire Chèque santé le professionnel qu'il souhaite consulter.

  • Le jour de la consultation, le montant est débité par le professionnel de santé grâce au code Chèque santé sur Internet ou sur un mobile

Le Chèque santé peut, par exemple, servir à régler des séances d'ostéopathie, des rendez-vous chez un psychologue, des dépassements d'honoraires pratiqués par certains médecins, des prothèses... Son champ d'utilisation est vaste, et il est sans date limite.

Il ne faut pas hésiter à en parler dans son entreprise et à motiver la direction ou le Comité d'entreprise (CE) à y adhérer. La santé est ce qu'il y a de plus important.
Il vaut mieux qu'une entreprise délaisse les chèques cadeaux ou les chèques vacances, mais qu'elle permette à chacun d'aller au mieux.
À lire aussi : Bientôt un chèque santé pour les étudiants ?

 Myriam KISS. Anild 23/10/2014 - Source : Véronique Bertrand  http://www.santemagazine.fr


Les 4 piliers de la productivité :
Etat d’esprit, habitudes, corps et hacks

Pour être productif, plusieurs éléments sont essentiels. L’infographie ci-dessous, réalisée par Anna Vital de Funders and Founders et relayée par Zevillage, est une manière intéressante de conceptualiser ces éléments.

Les piliers de la productivité seraient au nombre de 4 : l’état d’esprit, les habitudes, le corps et les hacks. Travailler sur ces quatre points permet d’améliorer sa productivité.

4 PILIERS PRODUCTIVITE

L’état d’esprit

Être productif, c’est avant tout un état d’esprit. Il est important de prioriser ses tâches en commençant par effectuer celles qui ont la plus grande valeur ajoutée, hors deadline.

Il est également important de comprendre que le mieux est l’ennemi du bien, et qu’il vaut mieux produire beaucoup avec une qualité acceptable que de produire peu avec une qualité irréprochable.

Ceci découle du principe de Pareto, selon lequel 80% des résultats proviennent de 20% du travail effectué. Pensez-y !

MIND SET schema 10-2014

Les habitudes

De bonnes habitudes entraînent une bonne productivité. Évitez le multitasking, soyez régulier, et suivez des routines pour effectuer votre travail. Être méthodique, c’est important.

HAB.

Le corps

On l’oublie (trop) souvent, mais une bonne hygiène de vie est primordiale pour rester productif. Concentrez-vous sur vos tâches pendant les heures de travail, mais une fois votre lieu de travail quitté, arrêtez-tout : travailler en dehors des heures de bureau, c’est mauvais pour la santé.

Pour reposer vos yeux, utilisez le papier quand c’est possible ; faites du sport, et ne négligez pas votre sommeil.

HABITUDES schema 10-2014

Les hacks
Autre point : les hacks. Ce sont les outils et les principes appliqués pour gagner en productivité.

Cela passe par le fait de couper les réseaux sociaux et votre téléphone pendant que vous bossez. Cela passe aussi par le fait de rationaliser vos emails : 5 lignes, c’est souvent suffisant. Organisez vos idées, rangez-les correctement, si vous souhaitez que ces idées soient transformées en projets. Et si vous pouvez effectuer une tâche en moins de 2 minutes, ne la planifiez pas : faites-là tout de suite.

OUTILS et PRINCIPES schema 10-2014

Source : Thomas Coëffé | 7 octobre 2014 - http://www.blogdumoderateur.com
 

Travail : restez toujours positifs

Contrairement à certains commentaires désabusés, les salariés ne sont pas uniquement intéressés par l’argent.

Beaucoup d’entreprises, aujourd’hui, sont dirigées de façon négative : « Faites, ne faites pas », « Ne parlez jamais de vos concurrents, vous leur ferez de la publicité » , « Pensez à prospecter intensivement cette semaine », « N’oubliez pas de relancer untel ».

On peut diriger en donnant des ordres. C’est le plus facile. Le problème, c’est que les employés s’y habituent et qu’ils les attendent ensuite au lieu d’avancer tout seuls. Vous les avez littéralement lobotomisé.

On sait, aujourd’hui, que les hommes sont en attente de délégation, que l’initiative qui a été saluée et récompensée sera renouvelée, que plus vous donnerez de responsabilité à quelqu’un, mieux il l’exercera.

Contrairement à certains commentaires désabusés, les salariés ne sont pas uniquement intéressés par l’argent. Il en faut bien sûr mais il faut aussi de la reconnaissance et de l’empathie.
Chacun de nous est sensible aux attentions des autres. C’est bien normal. Et quand une action a été bien conduite, il est normal que son auteur s’attende à des félicitations.

Alors, quand, à l’occasion, l’un de vos collaborateurs vous déçoit, plutôt que de vous lamenter ou de l’invectiver, ne vaut-il pas mieux analyser avec lui, carrément, les causes de son échec et tenter d’en tirer profit pour l’avenir ?

  • Bannissez les comportements hiérarchiques d’un autre âge,
  • Encouragez l’exercice de la responsabilité, de l’initiative et la recherche de l’excellence,
  • Valorisez la compétence et oubliez le grade,
  • Entretenez la flamme : quand un succès a été obtenu, fêtez-le et mettez son auteur à l’honneur,
  • Profitez de n’importe quelle occasion pour organiser un « pot » ; vous augmenterez le sentiment d’appartenance,
  • Créez un climat de travail agréable, détendu et responsable : « chez nous, on ne tire pas sur ceux qui se trompent, on tire sur ceux qui refusent de prendre des risques »,
  • Ne travaillez qu’avec des gens qui aiment les gens.
J’ai été marqué, il y a longtemps, par l’un des premiers livres de management que j’ai lu : The human side of enterprise de Douglas Mac Gregor. Il est l’inventeur de la théorie « Y », méthode novatrice de gestion du personnel par opposition à la théorie « X », traditionnellement employée dans le commandement et le contrôle. La théorie « Y » défend les deux principaux axiomes suivants :
  • L’homme est aussi naturellement fait pour le travail que pour le jeu ou le repos.
  • Le contrôle et la punition ne servent à rien. L’individu est capable de se réaliser si on l’associe aux buts de l’entreprise.

MANAGEMENT map
DR

Dans les années 1960, la publication de ce livre a fait l’objet de controverses passionnées. Aujourd’hui, chacun sait qu’on n’exerce plus son leadership autrement. Sachez créer de l’enthousiasme. C’est le seul actif qui ne figure pas au bilan, mais pourtant le plus important.

Du même auteur : Pour vivre longtemps, gardez la positive attitude !
Source : Alain Goetzmann  Le site de l'auteur  hhttp://www.contrepoints.org/category/economie/entreprises-et-management

Alain Goetzmann accompagne au long cours entrepreneurs et chefs d’entreprise dans leur développement personnel, stratégique, opérationnel et financier et anime Delta Inter Management, cabinet de conseil en finance corporate et restructuring.

Source :  publié le 5 juillet 2014 dans Entreprise et management

Ces trois handicaps qui vous freinent

TONG plage

Quand nous voulons réaliser nos rêves, nos objectifs et libérer tout notre potentiel, nous nous heurtons presque toujours à 3 obstacles : le doute, les délais et l’isolement.

  • Le doute
Nous nous demandons très souvent si nous sommes capables de faire quelque chose, si nous en valons la peine, si nous méritons le succès que nous recherchons. Le doute est vraiment l’un de nos plus farouches ennemis car, insidieusement, il nous conseille toujours de renoncer. Aussi, faire face au doute et le surmonter est un impératif quand nous sommes dans l’action car il se nourrit de nos échecs passés, des critiques qui ont pu nous être adressées, des réprimandes que nous avons subies et qui, pour certaines, remontent à notre petite enfance.

Le doute est un poison paralysant, un état dans lequel toute volonté est annihilée et qui nous empêche littéralement d’agir. Irraisonné, le doute est un très mauvais conseiller.

Evitez donc de vous laisser aller au doute ; il est souvent vague et subjectif. Si vous doutez, avant de songer à renoncer, analysez méthodiquement les motifs de vos doutes et apportez-leur une réponse précise. Si vos arguments sont pertinents, vous l’endormirez.
  • Les délais

C’est l’un de nos plus grands défis. L’envie de reporter une action n’est pas seulement liée au doute ; c’est aussi une façon de surmonter la peur de se lancer. Nous voudrions bien mais nous n’osons pas. En remettant à demain, nous pensons que d’autres arguments, beaucoup plus forts que ceux d’aujourd’hui – très insuffisants à nos yeux – nous encourageront à sauter le pas.

Et demain arrive, et après-demain… et nous sommes toujours dans l’intention. Un jour arrive enfin où nous nous réveillons avec la frustration de n’avoir pas accompli ce pour quoi nous étions fait et il est trop tard.

  • L’isolement

Quand nous nous lançons dans la réalisation concrète de nos rêves nous imaginons qu’ils constituent une rupture par rapport à notre entourage. Nous nous sentons alors différent des autres, presque incompris. Ce sentiment d’isolement nous décourage alors de demander de l’aide, quitte à ne pas réussir, faute d’avoir sollicité les compétences nécessaires. Et il se prolonge jusqu’à nous isoler complètement, jusqu’à nous faire renoncer à notre projet par peur de la solitude.

Il faut donc surmonter ses doutes, sa tendance à s’octroyer des délais et son penchant pour l’isolement en se concentrant sur sa volonté de réussir et la vision qu’on se fait de son avenir, en agissant pour l’atteindre.
Ce n’est pas simple car la simplicité, c’est toujours et encore ne rien faire, notre tendance naturelle, alors que l’action exige volonté et détermination, exigence et pugnacité.

Source:  Alain Goetzmann. http://www.contrepoints.org/2014/06/30/170572-ces-trois-handicaps-qui-vous-freinent
Publié le 30 juin 2014 dans Entreprise et management

VITALITE
Temps de travail :
à quoi ressemblent les semaines des Français ?

Une étude publiée par la Dares s'intéresse aux rythmes de travail en France.

Hausse de l'activité le week-end, horaires de plus en plus imprévisibles... la semaine "classique" de 35 ou 39 heures n'est pas le lot de la plupart des actifs.

8h20-17h30, avec une pause d'un peu plus d'une heure le midi.
Les horaires de "bureau", stables et réguliers, restent le rythme de travail le plus fréquent en France. Mais il subit la concurrence d'autres modèles en plein essor. C'est ce que constate une étude de la direction statistique du ministère du Travail (Dares). 

"Augmentation du travail le week-end, accroissement de l'irrégularité et de l'imprévisibilité des horaires et réduction des temps de travail" ont donné naissance à de nouveaux types de semaines, analysés par les auteurs de l'enquête. Qui travaille quand et combien de temps ? La réponse en quatre profils. 

     PEOPLE jeunes

DR

Une semaine "standard" pour 44% des actifs

A leur poste du lundi au vendredi, "de 8h20 à 17h30", rarement mobilisés le week-end... 44% des actifs travaillent en semaines "standards". Temps de travail moyen: 38 heures. Ce groupe inclut aussi les salariés qui "posent" leur mercredi ou une demi-journée par semaine, le vendredi par exemple. 

Ils travaillent un peu plus que la durée légale de 35 heures, notamment parce que "pour près de la moitié (...), la réduction du temps de travail se fait à l'année par
l'octroi de jours de RTT". Et les horaires fixes n'empêchent pas les salariés de rapporter du travail chez eux le soir ou d'assurer des heures non prévues dans leur contrat. 

Profil : Des salariés à temps complet. Professions intermédiaires, employés qualifiés, employés administratifs, certains enseignants et instituteurs. Les femmes et les couples avec enfants sont surreprésentés quand le mercredi est chômé. 

"Longues" semaines pour 24%

Deuxième groupe: les 24% de Français aux semaines "longues", chez qui le travail occupe une "place prépondérante". "Les journées sont longues du lundi au vendredi et le week-end très fréquemment travaillé, la moitié des actifs de cette catégorie travaillant le samedi et un tiers le dimanche", décrit l'étude. Leurs horaires sont souvent irréguliers. En moyenne, ces actifs travaillent 52 heures, réparties sur six jours. 

Une contrepartie de leurs responsabilités. "Les fonctions d'encadrement et la qualification allongent la durée hebdomadaire et journalière du travail, rappelle l'étude. Les personnes travaillant selon ce type de semaine ont un salaire relativement élevé", la moitié gagnant plus de 2000 net par mois.

S'ils peinent à
concilier vies professionnelle et privée, ces actifs ont aussi un planning plus souple: 32% peuvent choisir librement leurs horaires et 38% s'absentent sans mal en cas d'imprévu. 

Profil: Des emplois qualifiés, cadres,
ingénieurs, ainsi qu'un tiers de non-salariés. Les enseignants sont aussi surreprésentés. La majorité sont des hommes. Ils travaillent souvent dans des TPE. 

"Atypiques" pour 17%

Viennent ensuite les semaines "atypiques", des plannings qui alternent journées courtes et peu travaillées, fragmentées ou demi-journées. Les travailleurs font peu d'heures, mais leurs semaines sont plus longues que la moyenne. Certains sont à temps partiel -quand ils travaillent par demi-journées par exemple-, d'autres ont des horaires qui varient de jour en jour. 

Travailler en horaire atypique est rarement un choix. "C'est dans ces semaines que les salariés semblent cumuler le plus de contraintes horaires et qu'ils déclarent le plus souvent rechercher un autre emploi", observe l'étude. Leurs revenus sont d'ailleurs plus modestes, parce qu'ils travaillent moins et sont moins qualifiés. 
Profil: Des employés non-qualifiés, ainsi que ceux du commerce, des services aux particuliers, de l'hébergement et de la restauration ou de l'agriculture. 

PEOPLE groupe en réunion

Des horaires décalés pour 15%

Les 15% restant travaillent en horaires décalés, qu'ils exercent le matin, l'après-midi, le soir ou la nuit. Il y a quasiment autant de semaines différentes que de travailleurs concernés. Par exemple, un travailleur enchaîne cinq nuits de suite, quand d'autres n'en cumulent jamais deux de suite. Beaucoup de ces actifs travaillent en 2x8 ou en 3x8. Leur ryhtme de travail est souvent cyclique, avec une alternance entre des tranches à différents moments de la journée. 

Difficile d'estimer un nombre d'heures moyen de travail puisque le travail de nuit, par exemple, "donne droit à des contreparties sous forme de repos compensateurs".

L'étude note toutefois que ces horaires sont surtout imposés par l'employeur. Ces salariés peuvent difficilement s'absenter quand ils le veulent. 

Profil: Des ouvriers qualifiés de l'industrie. Des professionnels de la santé et de l'action sociale: infirmiers, agents de service hospitaliers, aides-soignants,
assistantes maternelles ou aide à domicile. Les agents de la fonction publique sont aussi bien représentés. Tous vivent plus souvent seuls qu'en couple, même sans enfant. 

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/emploi/gestion-carriere/temps-de-travail-a-quoi-ressemblent-les-semaines-des-francais_1536045.html#V74SHz1ZtgQfPM24.99

        BUSINESS NETWORK Team

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Travailler en "open space" nuit à la santé

Le travail en open space serait mauvais pour la santé. Toutes les études récentes concordent : les salariés sont plus souvent malades et davantage soumis au stress.

1- Des salariés déconcentrés et frustrés

Les salariés en open space se sentent frustrés en fin de journée car ils sont plus souvent dérangés par leurs collègues et se concentrent moins sur leur travail. Cette conclusion a été confirmée par une étude réalisée en 2014 auprès de 20 000 employés britanniques.

Une étude réalisée en 2011 et publiée par The Huffington Post avait comparé plusieurs environnements de travail et leur influence sur les salariés. Résultats : en open space, ils rencontrent des diffcultés pour se concentrer, sont moins créatifs et moins satisfaits de leur emploi.

2- Des salariés stressés

Une étude de l’Université de Cornell parue dans The New Yorker explique que dans un environnement bruyant les personnes produisent davantage d’adrénaline, l’hormone liée au stress.
À lire aussi : Travailler en open space : un calvaire ?

3- Des salariés plus souvent enrhumés

Selon une autre étude publiée dans le magazine Ergonomics, les salariés qui travaillent en open space, et notamment les femmes, sont plus souvent malades.

Cela s’explique notamment par la prolifération des rhumes dans les espaces ouverts. L’aération des grandes pièces est plus difficile, ce qui favorise les maladies.

Dans les petites entreprises, les employés se sentent obligés d’être toujours présents, même lorsqu'ils sont malades, ce qui accentue le risque de contagion.
Source : Ysabelle Silly
   http://www.dossierfamilial.com  - 24 avril 2014
 

Méditation : l'habitude la plus fondamentale

Méditer ne signifie pas se battre avec un problème

Méditer signifie observer.  "Thich Nhat Hanh"

Note : cet article est une traduction de l’article Meditation: The Most Fundamental Habit de Léo Babauta. C’est donc lui qui s’exprime dans le “je” de cet article !

MEDITATION dessin

Crédits photo : © passiflora70 – Fotolia.com

Être conscient des pensées négatives

Comment apprendre à être conscient de vos pensées négatives ? C’est simple : pratiquer. Et comment pratiquer la pleine conscience de vos pensées ? La meilleure méthode que j’ai trouvé, et de loin, est la méditation.

Comment la méditation aide les habitudes

Quand nous ne sommes pas conscients de nos pensées et de nos envies, qui émergent dans un coin de notre tête sans qu’on les remarque la plupart du temps, elles ont un pouvoir sur nous. Nous sommes incapables de changer si ces pensées spontanées nous contrôlent. Mais quand nous apprenons à les observer, nous pouvons alors supprimer le pouvoir qu’elles ont sur nous.

La méditation est la pratique de l’observation de ces pensées, d’en être plus conscient tout au long de la journée.

ESPRIT Concevoir

Je vais vous donner divers exemple de ma propre vie, bien qu’il y en ait en fait des dizaines :
1. Quand j’ai arrêté de fumer, j’avais parfois envie de prendre simplement une taffe sur une cigarette, et cela devenait tellement fort que j’avais du mal à la surmonter. Dans le même temps, j’avais ces pensées pour rationaliser : « Ce n’est pas grave d’en fumer juste une… Une cigarette ça ne fait pas de mal… », ou «  Pourquoi tu te fais souffrir comme ça ? Ca ne vaut pas le coup ! » Et ces pensées et envies m’auraient battues si je les avais laissé faire, mais je les ai regardées. Je n’ai pas agi, je les ai juste regardées. Et elles ont enflé, ont culminé, puis ont disparues, et j’allais bien.

2. Quand j’ai commencé à courir, je voulais arrêter quand les choses devenaient inconfortables. Mais j’ai appris que c’était juste une partie effrayée de mon esprit qui voulait arrêter, une partie de moi qui se protégeait de l’inconfort.

Je regardais alors la partie de moi qui était effrayée, qui me faisait quitter tout ce qui était difficile, et je ne l’ai pas laissé me contrôler.

3. Quand j’écris, j’ai souvent l’envie d’aller faire autre chose. Quand cette envie passe inaperçue, j’y laisse simplement cours, et je procrastine.

Quand je suis conscient de cette envie (et des rationalisations qui l’accompagnent et arrivent si je n’y laisse pas cours), alors je peux faire une pause, regarder cette envie et la laisser passer, et je retourne écrire.

Ce même processus m’a aidé à changer mes habitudes d’alimentation, à courir un marathon, à changer mes habitudes de rangement, et plus encore.

Mais rien de tout cela n’aurait été possible si je n’avais pas appris à regarder, à être conscient de mes envies, des rationalisations et des pensées négatives qui me disaient que je ne pouvais pas le faire.

Comment est-ce que j’ai appris à regarder et à être conscient ?

La méditation. C’est la seule habitude dans laquelle tout ce que vous faites est de mettre en pratique cette observation consciente, dans laquelle tout le reste disparaît dans une belle simplicité qui ne laisse que vous et vos pensées, et le moment présent.

ROUTINE

Comment mettre en place l’habitude de méditation

C’est plutôt simple, mais tout ce qu’il faut c’est agir :

1. Engagez-vous à le faire juste 2 minutes par jour. Commencez simplement si vous voulez que l’habitude dure. Vous pouvez le faire pendant 5 minutes si vous vous sentez à l’aise avec, mais tout ce à quoi vous vous engagez est 2 minutes par jour.

2. Choisissez un moment et servez-vous en comme déclencheur. Pas un moment exact de la journée, mais un moment général, comme le matin quand vous vous levez, ou pendant l’heure du repas.

Le déclencheur devrait être quelque chose que vous faites déjà régulièrement, comme boire votre première tasse de café, vous brosser les dents, déjeuner, ou rentrer à la maison après le travail.

3. Trouvez un endroit calme. Parfois le matin tôt est préférable, avant que les autres ne soient éveillés chez vous et ne fassent beaucoup de bruit.

D’autres pourraient trouver un endroit dans un parc ou sur une plage ou tout autre lieu apaisant. Peu importe vraiment où c’est – tant que vous pouvez vous asseoir sans être importuné pendant quelques minutes. Quelques personnes passant à côté de votre banc, ça peut aller.

4. Asseyez-vous confortablement. Ne vous tracassez pas trop sur la façon dont vous êtes assis, ce que vous portez, ce sur quoi vous êtes assis, etc... J’aime personnellement m’asseoir sur un oreiller sur le sol, avec le dos en arrière contre un mur, parce que je suis très peu souple.

Ceux qui arrivent à s’asseoir confortablement en tailleur peuvent aussi faire ça. D’autres encore peuvent s’asseoir sur une chaise s’ils ne trouvent pas confortable de s’asseoir sur le sol.

Les praticiens du zen utilisent souvent un zafu, coussin rond rempli de kapok ou de sarrasin. Ne sortez pas en acheter un si vous n’en avez pas. N’importe quel coussin ou oreiller fera l’affaire, et certaines personnes arrivent à s’asseoir confortablement sur un sol nu.

5. Concentrez-vous sur votre concentration. En inspirant, suivez l’air qui entre dans vos narines, puis dans votre gorge, en enfin dans vos poumons et votre cage thoracique.

Asseyez-vous droit, gardez vos yeux ouverts mais fixés sur le sol, sans vraiment faire la mise au point. Si vous voulez garder les yeux fermés, pas de problème. En expirant, suivez votre respiration qui ressors dans le monde. Si cela vous aide, comptez… un inspirez, deux expirez, trois inspirez, quatre expirez… et quand vous arrivez à dix, recommencez.

Si vous perdez le compte, recommencez. Si votre esprit vagabonde (et il le fera), faites simplement attention au vagabondage de votre esprit, puis ramenez-le gentiment sur votre respiration. Recommencez ce processus pendant les quelques minutes de méditation.

Il y a des chances que vous ne soyez pas très bon pour ça au début, mais vous vous améliorerez avec la pratique.

Et c’est tout. C’est une pratique très simple, mais vous devez vouloir le faire pendant 2 minutes, tous les jours, après le même déclencheur chaque jour. Faites ceci pendant un mois et vous aurez pris l’habitude de méditer.

Lire la suite : http://www.habitudes-zen.fr/2014/meditation-lhabitude-la-plus-fondamentale/#ixzz2ygtutleK

  VITALITE

 Pour en finir avec le multitasking, débranchez !

Le "multitasking" - ou l'art d'accomplir plusieurs tâches à la fois - est un mythe de l'efficacité.
Le cerveau ne sait faire bien qu'une seule chose à la fois.

Conseils pour se rééduquer et redevenir vraiment productif sans se laisser submerger et déconcentrer par un trop-plein d'infos.

"Le cerveau n'est pas dessiné pour répondre aux multiples sollicitations du monde digital sursaturé d'informations instantanées." De qui ce constat ? D'un technophobe rétrograde ?

Pas du tout. Il est dressé par un ancien ponte de Google, Douglas Merrill, ex-vice-président chargé des services d'information, et auteur de Getting Organized in the Google Era ("Soyez organisé à l'heure de Google", éditions Brodway Books).

Ce livre d'efficacité personnelle, best-seller aux Etats-Unis, apprend aux cadres et employés à reprendre en main leur efficacité
à l'heure où les joujoux high-tech multiplient les occasions de distraction et nuisent gravement à notre productivité !

Répondre au téléphone tout en écrivant un mail, converser avec un collaborateur tout en surfant sur le web pour vérifier une info, conduire en téléphonant... Ces comportements récents et quotidiens sont apparus avec l'ère digitale et répondent au nom barbare de "multitasking".

Celui qui s'adonne à cet art d'accomplir plusieurs tâches en même temps peut facilement s'illusionner sur sa productivité réelle.

CREATION MONDE Michel Ange

"Le multitasking est en réalité un des grands mythes de l'efficacité !, dénonce Laurence Einfalt, directrice de Jara, conseil en efficacité, et coauteure de S'organiser tout simplement (éditions Eyrolles). Ça brille comme de l'efficacité mais ça n'en est pas. Croire qu'on est plus efficace en faisant plusieurs choses à la fois est une erreur."

Les scientifiques le confirment : selon Earl Miller, fameux neurologue au Massachusetts Institute of Technology (MIT), notre cerveau ne sait faire qu'une seule chose à la fois.

"Multitâche veut dire absence de concentration !, déplore Didier Pleux, psychologue clinicien. Avec les nouvelles technologies, il y a une hyperstimulation de l'enfant à l'école ou de l'adulte au travail. Il répond à tous ces stimuli au lieu de se concentrer sur la tâche prioritaire."

Dans la réaction aux infos plutôt que dans l'analyse

Celui qui pratique le multitasking néglige la phase clé d'entrée des informations ("input" dans le langage des sciences cognitives) indispensable avant toute analyse ou décision. La phase d'input est la plus importante du traitement de l'information.

La plupart des "multitaskers" la survolent et sont en analyse ou en réponse immédiates. Ils réagissent plus qu'ils n'agissent. "A l'école, cela se traduit par des réponses hors sujet, à l'âge adulte par des contresens ou des choses non traitées, diagnostique Didier Pleux.

Pc et graphisme stat.

Il y a quand même un aspect positif au multitasking, c'est la réactivité, une certaine agilité à passer d'un contexte à l'autre." Mais, en cours d'analyse, le salarié "multitâche" s'aperçoit qu'il n'a pas intégré une donnée, ou en a survolé une autre.

Résultat : il doit multiplier les retours pour récupérer les informations manquées, survolées ou perçues mais non comprises. Des allers-retours qui sont une perte de temps. "Celui qui a bien scanné les informations nécessaires a été lent. J'ai observé les élèves de grandes écoles dans des tests : les X-Mines passent un temps énorme en phase d'input !"

En fait, nous sommes d'autant plus rapides et efficaces que nous acceptons de perdre du temps dans la phase une d'entrée et d'analyse des informations du problème à traiter.

Avec l'invasion des nouveaux moyens de communication (smartphones, tablettes, fenêtres multi-écrans de l'ordinateur...) en quelques années, le bruit de fond s'est aggravé : nous sommes en permanence bombardés d'infos visuelles et auditives en tout genre.

BUREAU ambiance

Notre cerveau, lui, n'a qu'un seul canal d'attention. Des études américaines récentes ont montré que le multitasking diminuait la capacité à se concentrer longtemps.

Face aux tâches longues, le réflexe de remettre à plus tard

"Plus vous multitaskez, plus vous exigez une information courte, sans aucune ambiguïté et si possible visuelle, observe Laurence Einfalt. Autrement dit, vous captez mieux les infos sur Powerpoint mais vous ne savez plus lire un mail qui comporte au moins deux paragraphes. Vous préférez zapper et lire le suivant même s'il comporte des infos clés."

Deuxième effet : la procrastination, terme savant pour désigner l'art de reporter au lendemain ce qu'on pourrait faire maintenant.
"Quand la tâche est longue, demande toute votre attention et des efforts d'analyse, vous allez repousser le moment de vous y attaquer et la mettez de côté, pour plus tard !"

> Smartphone

Rappelez-vous la priorité du jour. Ne vous laissez pas distraire par toutes les applications de votre dernier bijou high-tech si vous voulez finir de rédiger votre rapport avant 18 heures.

> Téléphone et boîte vocale

Offrez-vous le grand luxe des temps modernes : ne pas être joignable pendant quelques heures !

OEIL et ECRAN

> Ordinateur

Pour vous éviter de surfer pendant des heures en quête d'informations, clarifiez l'objet de votre recherche et... recentrez-vous sur votre valeur ajoutée !

Source de contresens, d'erreurs, de perte de temps, le multitasking ferait aussi baisser le niveau de qualité du travail ! Ses détracteurs y voient encore
une source de surmenage et de baisse du quotient intellectuel !

Quoi d'autre ? "Les gens deviennent aussi super malpolis quand ils s'adonnent au multitasking ! déplore Laurence Einfalt. Ils ne sont plus disponibles pour vous, ils sont scotchés à leur écran et ne vous regardent plus quand ils vous parlent. Comme les enfants devant leurs jeux vidéo qui ne vous regardent plus quand vous rentrez à la maison."

Alors que faire ? Oser débrancher - pour un temps - les outils qui clignotent, sonnent, vibrent, nous interpellent et nous déconcentrent.

Réapprendre à ne faire qu'une seule tâche à la fois. Se rappeler que tout apprentissage véritable prend du temps et génère de la frustration et du déséquilibre.

On ne peut pas écrire un chapitre de livre tout en lisant ses mails. Peut-être dans 10 000 ans, quand le cerveau aura muté grâce à l'évolution des espèces...

Pour l'heure, l'"homo economicus" ne sait pas bien faire plusieurs choses à la fois. Et il est resté très émotionnel : il se laisse volontiers aller à l'action des stimuli distrayants dont nos joujoux high-tech sont truffés ! Source : Etienne Gless - LEntreprise.com

Femmes business plan

Inégalité de salaire entre hommes et femmes

Les femmes payées 25% de moins que les hommes

La journée de la femme, c’est  le 8 mars chaque année : les inégalités sont durables, comme le rappelle l’étude « Regards sur la parité », publiée par l’Insee.

On n’y découvre rien de bien nouveau en ce qui concerne les écarts de salaire entre les femmes et les hommes : ils étaient en moyenne de 25% en 2009, l’année où l’étude a été mise en place.

Les moins bien loties sont les non salariées, qui accusent un différentiel de salaire de 27% par rapport aux hommes.

Dans le privé, elles touchent (à temps de travail égal) 20 % de moins, contre 15% de moins lorsqu’elles travaillent dans le public. « Cet écart provient principalement de salaires horaires plus faibles », confirme l’Insee.

Il s’explique aussi par un nombre de jours travaillés inférieur sur l’année et par le temps partiel, plus répandu chez les femmes.

Elles sont ainsi 31% à travailler de cette manière, tous âges confondus, contre 7% des hommes. Pourtant, les femmes sont de plus en plus qualifiées.

Et le nombre de « cadrettes » a augmenté de 9 points entre 1990 et aujourd’hui : elles sont désormais 39%.

Mais la qualification n'y fait rien, même au plus haut niveau,
les femmes aux postes de direction gagnent 22% de moins que leurs pairs masculins (moyenne européenne), a rapporté le cabinet Mercer, dans une étude sur les écarts de rémunérations des dirigeants.
Réjouissons nous (ou pas) : cet écart en France n’est que de 14%, selon Mercer.
Source : Michel Holtz © Cadremploi.fr

http://www.cadremploi.fr/editorial/actualites/actu-emploi/detail/article/les-femmes-payees-25-de-moins-que-les-hommes.html

NE GACHEZ PAS TEMPS

Je n'ai pas d'humour... Que faire ?

Oser des blagues reste une recette efficace pour mettre de l'ambiance et créer du lien dans l'équipe. Utile dans une conjoncture morose.  Vous n'êtes pas un gai luron ? Rien n'est perdu.
Les conseils de Lionel Bellenger, coach chez Ibel et maître de conférences à HEC*.

" Manager est un métier difficile, fastidieux. Et l'incertitude nourrit son anxiété, favorise sa mauvaise humeur. Il en oublie que l'humour fait partie des habiletés sociales qui facilitent la vie en entreprise. Les bienfaits sont multiples. " Un clown est comme une aspirine, excepté qu'il agit deux fois plus vite ", affirmait le burlesque Groucho Marx.

On dit que rire 3 minutes équivaut à 10 minutes de marche rapide. S'il crée de la proximité, l'humour, permet aussi de déminer le terrain.

Une arme que des dirigeants comme le rieur Jean-Paul Agon chez L'Oréal ou le blagueur-caustique Patrick Kron chez Alstom ont su manier pour sauver des situations périlleuses.

Pourquoi ne pas dépasser ses complexes ? Voici 6 clefs pour y parvenir.

  1. Qualité non obligatoire. On peut être un excellent manager sans avoir d'humour. Il suffit d'être chaleureux, ouvert, disponible, à l'écoute, respectueux pour faire du bon boulot auprès de ses collaborateurs. Seulement les gens observent, font des comparaisons, jugent. " Il est sympa, et en plus, lui, il voit l'avenir avec le sens de l'humour !
". Ce serait dommage de se priver de cet atout là. Une dérision, un regard décalé, un calembour inattendu aide à faire passer bien des choses. Le chroniqueur Guy Carlier racontait ainsi que lorsqu'il était DAF en entreprise, c'était son humour en réunion " qui faisait avaler un budget un peu sec ! ".
  1. Prise de conscience. Il me paraît bon de s'interroger : " Suis-je trop sérieux ? ". Car si vous avez des difficultés relationnelles, on vous qualifiera vite de psychorigide. Etre sérieux ne rime pas forcément avec ennuyeux. Vous avez le droit de vous esclaffer ou de surprendre.
Aimez-vous rire ? De quelles situations ? De quel type d'histoires ? Ca vaut la peine d'identifier cela afin de comprendre la mécanique de la blague et de ses effets.

Lisez aussi Le Rire d'Henri Bergson, décryptez le ressort des saynettes des Guignols de l'Info ou encore visionnez Le Père Noël est une ordure.
  1. Nécessaire imprégnation. L'humour ne se résume pas à des vannes de potaches. Pensez à son registre intellectuel, il y a un plaisir à jouer des paradoxes, à décocher des traits d'esprit, à trouver des réparties. C'est stimulant et vous pouvez vous y mettre.
Il s'agit de se créer une culture en la matière. Notez des histoires drôles glanées ça et là, écoutez les humoristes ou " Les grosses têtes ". Profitez du TGV ou du métro pour lire Desproges ou Stéphane Guillon. Observez les situations ou dialogues cocasses. Vous prendrez du recul.

Un patron aussi froid en apparence que Didier Lombard à la tête de France Télécom, lorsqu'il entendait une sonnerie de portable en pleine réunion, avait l'habitude, raconte-t-on, de se réjouir en clamant à haute voix : " L'argent rentre. "
  1. A petits pas. Ensuite, il faut s'entrainer, faire son jogging. Les grands humoristes ne cessent de peaufiner leurs sketches. (Leur objectif étant de déclencher un rire toutes les 15 à 20 secondes dans un show qui dure 1h30.) Vous aussi, jetez-vous à l'eau. Placez une histoire drôle dans une soirée en famille, puis entre amis. Elargissez peu à peu le cercle aux moins intimes.
Surtout soyez disponible, spontané dans l'échange : 80 % des fous-rire se greffent sur de l'imprévu. Attention, exercez vous auprès de gens de confiance. Car lorsque la blague rate, c'est cruel. Autre conseil, évitez de faire de l'esprit dans une situation conflictuelle. Vous feriez rire jaune.
ESPRIT Concevoir
  1. Phrases pour sortir de l'ornière
Basez-vous sur ces phrases toutes faites pour réagir. Mieux vous les connaitrez, plus vous donnerez l'impression de les avoir improvisées. Il est toutefois conseillé de les personnaliser et de les compléter.
- " C'est dommage, c'était le seul moment drôle de l'exposé ! ".
- " J'ai suivi un stage sur l'art de faire rire en deux modules. J'ai eu le premier cours " raconter une histoire ", mais j'ai raté le second " faire rire à partir de l'histoire ".
- " Allô, SOS Joke ? J'aurais besoin de vos services en urgence, votre dernière blague ne fonctionne pas ! ".
- " Eh bien maintenant, je sais pourquoi je n'ai pas choisi la filière comique après le bac.
  1. Le flop. Difficile de poursuivre quand personne ne rit. Laissez passer quelques secondes de licence pour vous assurer du flop. Certes, vous allez vous sentir déstabilisé, habité par la honte.

Rassurez-vous, tous les comiques ont connu ces grands moments de solitude. Et il y a sûrement quelqu'un qui vous regarde avec bienveillance dans le public. Appuyez-vous sur ces soutiens pour reprendre vos esprits.

Vous avez deux solutions.
a) jouer de l'autodérision en insistant sur votre " bide ", en exagérant un geste, un mot, une intonation.
b) improvisez, en vous inspirant de ce qui vous entoure, décor, personnes, menu, heure de la journée... Avant d'enchainer.

6. Connivence. Parfois des mots, des regards, des sourires entendus suffisent à créer la complicité. Et cela vaut aussi pour celui qui n'arrive pas à faire des bons mots et qui, pour autant, ne veut pas se sentir exclu de l'assemblée.
Mais attention à ne pas installer une trop grande familiarité avec votre interlocuteur, vous pourriez le vexer et perdre votre crédibilité.
*Auteur de Rire et faire rire, pourquoi l'humour change la vie, ESF éditeur - Source : Marie-Madeleine Sève - LEntreprise.com

     
                                              BUSINESS plan. Flèche verte

Jusqu'où le manager doit-il être transparent
avec son équipe ?

Rachat, fermeture de site, changement de direction... Les rumeurs vont bon train dans votre entreprise, et elles sont en partie fondées. Que dire, que faire pour éviter l'affolement dans les rangs sans mentir ?  Les conseils de Gilles Dufour, coach chez Be&Lead.

Le manager est tenu à un devoir de réserve, il ne peut pas s'avancer sur les dossiers trop sensibles. Mais il ne peut pas non plus rester muet face aux bruits qui circulent dans les bureaux et les ateliers et aux craintes qu'ils provoquent. Il s'agit donc de trouver la bonne mesure pour informer sans désinformer en utilisant la technique dite du "compromis circonstanciels". Cinq cas de figure à la loupe.

1. Vous en savez trop peu : rester flou

Les équipes extrapolent les scénarios les plus fous : on déménage à 150 kms, on vend une activité phare, on délocalise, etc. Et vos renseignements sont superficiels. Profitez d'un moment de discussion informelle sur le sujet pour intervenir. Usez de phrases génériques, neutres, qui ne vous engagent pas. Restez bienveillant. "Ecoutez, des rumeurs il y en a tous les jours, je vous propose de rester concentrés sur notre actualité." Ou "Les réorganisations, c'est un thème récurrent dans la maison, wait and see". Vous ne serez ainsi pas pris en défaut une fois que les choses seront clarifiées.

>> A ne pas dire : "Je ne sais pas " ou tomber des nues, vous perdriez en crédibilité ; faire de l'humour caustique :"C'est ça, et moi j'ai déjà donné ma démission !", on risque de vous croire.

2. Rien n'est décidé : dire la vérité

Vous sentez que la réflexion engagée par votre direction générale va se conclure par des bouleversements. Il faut confirmer les ouï-dire mais avec de fortes nuances. Faites un laïus spécifique en début de réunion. "Oui, ce projet est à l'étude en ce moment. A priori, on sera fixé dans deux ou trois mois... Ceci dit, l'an passé la direction a lancé un projet similaire et il n'a pas abouti"... "Il n'y a absolument rien de tranché, je vous tiendrai au courant au fur et à mesure des avancées." A vous ensuite de tenir parole. Toutefois, gardez-vous de trahir des éléments du dossier, même s'ils ont déjà été validés.

>> A ne pas dire : "Je vous garantis, il n'y aura pas de fermeture ", vous sautez trop tôt sur la conclusion et si le Codir change d'avis ?

BUSINESS catégorie

3. Cela se précise : préparer le terrain

Une fusion de services prend forme, mais vous n'en connaissez pas encore les tenants et les aboutissants. Préparez l'équipe en "off" à recevoir la nouvelle. Il s'agit de donner des bouts d'information sous forme de questionnement et non pas de certitude. A la machine à café, dans les couloirs, l'air de rien, apostrophez l'un ou l'autre. "J'ai entendu que... et toi, tu as entendu la même chose ?". Vous mettez ainsi la puce à l'oreille de vos collaborateurs tout en sondant leur état d'esprit. Vous adapterez d'autant mieux vos propos par la suite. Toutefois, ils ne doivent pas attendre trop longtemps le communiqué officiel, sinon la panique va monter.

>> A ne pas dire : "J'ai entendu que... moi, je n'y crois pas !"

4. La nouvelle est rude : apaiser les tensions

L'annonce a été faite en haut lieu : votre service est englobé dans un autre, sans plus de détails. Il faut rassurer. Je préconise le "réalisme positif" qui consiste à valoriser tous les points positifs du changement et à en atténuer tout les points négatifs. Jouez la franchise : "oui, c'est une mauvaise nouvelle, cela va nous gêner dans nos missions. Cependant, nous allons devoir nous remettre en cause, être créatifs, travailler autrement, aller à l'essentiel"... "Je me suis renseigné, les répercussions pour nous seront faibles, et il y aura des plans de soutien, des formations".

>> A ne pas dire : "Ce n'est pas si important que ça !" : vous vendez la restructuration en minimisant trop les conséquences.

Homme et schéma

5. La nouvelle est très rude : s'autoriser des omissions

Le déménagement est arrêté et c'est... en lointaine banlieue. Une résolution à répercuter illico à l'équipe mais pas d'un seul bloc. Il s'agit de tronçonner l'information, en gommant les 1ers jours les aspects les plus ardus, vous éviterez le choc qui démotive. Les gens ont besoin d'atterrir par paliers. Prévoyez cette descente sur une semaine, le temps pour vous de récolter des précisions, le temps pour eux de se parler.

>> A ne pas dire : "Cette décision est nulle, injuste", vous prenez partie en vous désolidarisant de la hiérarchie ; "Je comprends c'est très dur pour vous", vous êtes en "sur-empathie", manquant de recul sur la situation, or c'est vous qui allez mettre en oeuvre ce chantier.En savoir plus sur http://lentreprise.lexpress.fr

Source : Marie-Madeleine Sève - LEntreprise.com, le 04/02/2014

Le cannabis n’a rien d’une drogue douce

Le bruit circule que le cannabis serait une drogue douce.

Une méta-analyse vient balayer cette idée reçue, en confirmant que le joint favorise non seulement l’addiction à des drogues dures, mais qu’il altère aussi bon nombre de facultés cérébrales et qu’il augmente les risques d’apparition de troubles psychotiques…


Parmi les drogues illicites, le cannabis est la plus consommée par les adolescents. « Beaucoup la considèrent comme peu nocive », expliquent les chercheurs de l’université de Montréal.

Pourtant,
« les études épidémiologiques révèlent de façon répétée un lien entre la consommation de cannabis et l’accoutumance ultérieure à des drogues dures ainsi que l’apparition de troubles psychotiques (par exemple la schizophrénie) ».

Le
cannabis agit sur les récepteurs chimiques situés dans les zones cérébrales associées à l’apprentissage, la recherche de récompenses, la motivation, la prise de décision, l’acquisition d’habitudes et les fonctions motrices.

« Comme la structure du cerveau change rapidement pendant l’adolescence, […] la consommation serait lourde de conséquences sur les comportements à l’âge adulte », analyse Didier Jutras-Aswad, l’un des auteurs de ce travail publié dans Neuropharmacology.

Le cannabis, très mauvais pour le cerveau des jeunes

Après avoir passé en revue plus de 120 études, il explique en outre « que le risque de développer des troubles (comme la schizophrénie) après l’exposition au cannabis n’est pas le même pour tous les individus.
Il est corrélé avec des facteurs
génétiques, l’intensité de l’exposition au cannabis et l’âge de cette exposition »
.

Les auteurs ajoutent que
« lorsque la première se produit vers le début plutôt que vers la fin de l’adolescence, l’impact du cannabis semble plus prononcé pour plusieurs troubles en lien avec la santé mentale, la réussite scolaire, la délinquance et le développement normal vers l’âge adulte ».

Les scientifiques soulignent enfin qu’il reste encore beaucoup à apprendre sur les mécanismes de l’abus de cannabis.

Pour autant,
« il est maintenant clair que le cannabis n’est pas inoffensif pour le cerveau des adolescents, surtout ceux qui sont le plus vulnérables pour des raisons génétiques ou psychologiques ».

Pour en savoir plus :  07/09/2013 - Destination Santé

TAXES sur PME. France

Le Medef juge que l’asphyxie fiscale
est au summum

Geoffroy Roux de Bézieux, vice-président du Medef et président d’Omea Telecom (Virgin Mobile), détaille les propositions pour réformer les retraites et l’Unédic de l’organisation patronale.

Pouvez-vous nous dire à quoi va ressembler le nouveau Medef? Sera-t-il plus libéral, plus offensif? Comment définiriez-vous son style?

C’est un Medef davantage recentré sur l’entreprise. Cette campagne nous a permis de ressentir une très grande angoisse des chefs d’entreprise, c’est donc un Medef tourné vers leurs préoccupations.

GEOFFROY ROUX de BEZIEUX - MEDEF 2013

Geoffroy Roux de Bézieux, vice-président du Medef et président d’Omea Telecom (Virgin Mobile).

Parmi les sujets forts, il y a la réforme des retraites. Pourquoi le Medef est-il hostile à un relèvement de la CSG, alors que cet impôt épargne l’employeur?

Nous sommes arrivés au summum de l’asphyxie fiscale. Pour les ménages comme pour les entreprises, le poids des prélèvements a atteint un niveau insupportable.

Ensuite, ce n’est pas une réforme des retraites qui nous est proposée, ce sont des aménagements qui ne font que repousser le tas de sable.

C’est vraiment grave, car nous sommes au bout du système : le déficit annuel est de 15 milliards d’euros par an.

Que regrettez-vous?

Les mesurettes du gouvernement ne sont à la hauteur ni des enjeux ni de ce qu’attendent nos bailleurs extérieurs, qui veulent une profonde réforme.

On ne parle pas de capitalisation, on ne parle pas d’unification des régimes, on ne relève pas l’âge de la retraite, et on repousse les annuités supplémentaires après 2020.

Aucun des vrais leviers n’est pris en compte.

Sur le dossier de l’Unédic, vous préconisez une dégressivité des allocations chômage. Cela peut-il inciter au retour à l’emploi?

Le régime est en déficit : nous serons à 18 ou 19 milliards de dette à la fin de l’année, et cela va s’aggraver en 2014.

Donc, il faut réformer. En France, nous avons le système d’indemnisation le plus généreux de tout l’OCDE, il est plafonné un peu en dessous de 6 000 euros et dure vingt-quatre ou trente-six mois.

Il est possible de jouer sur beaucoup de paramètres.

Le plus juste et le plus efficace pour inciter au retour à l’emploi, c’est la dégressivité, qui existait jusqu’en 2003 et qui a été supprimée.

F. HOLLANDE Yes we Taxes

Même le ministre de l’Economie redoute un ras-le-bol fiscal : quels sont les meilleurs leviers pour améliorer les comptes de l’Etat?

C’est la réduction des dépenses, bien sûr, mais c’est aussi la simplification des impôts.

Il y a plus de 200 taxes affectées, ces petites taxes qui sont payées par secteur.


La multiplicité des impôts entraîne des coûts de traitement pour l’Etat, pour les entreprises.

Ce n’est pas uniquement le problème de ce gouvernement… Depuis quinze ans, à droite comme à gauche, à chaque fois qu’il y a un problème, une taxe est créée.

Regardez le rapport Lescure sur les smartphones : un problème, une commission, et ça se termine par une taxe.

Comment se porte Omea Telecom, votre groupe, un an et demi après l’arrivée de Free?

Nous avons été chahutés, c’est vrai, par Free, et surtout par la baisse de prix que cela a entraîné.

Notre dernier exercice montre néanmoins un chiffre d’affaires en hausse de 10 % et un résultat qui stagne.

Cela dit, le marché est compliqué, les consommateurs ont pris l’habitude de comparer les prix, et la fidélité des clients est plus faible, donc c’est une bagarre de tous les instants.

Voyez-vous pointer une reprise dans le comportement des consommateurs?

La téléphonie n’est pas un système où le consommateur achète, puis arrête et rachète à nouveau…

Nos clients y consomment de façon assez continue, et comme les tarifs ont baissé, la tendance est à téléphoner davantage. Je ne suis pas sûr que la reprise puisse se lire dans la consommation de téléphone, il y a d’autres indicateurs, comme l’automobile, bien plus pertinents.

Source : 28/08/2013 - Propos recueillis par Héloïse Bolle et Jean-Baptiste Diebold  http://www.challenges.fr/entreprise/

COEUR

PME, mon amour

Small is beautiful. Les salariés français plébiscitent les entreprises de taille moyenne comme employeurs. S'ils ne sont pas avares de compliments, ils restent lucides quant aux limites des petites boîtes.

Au travail aussi, la taille compte.

Lorsqu'il s'agit de choisir leur future entreprise, les salariés français s'interrogent sur la taille idéale.

52% des Français interrogés dans le cadre d'une étude sur l'image rêvée de l'entreprise par le groupe Didaxis, jugent ce critère déterminant.

La PME, plus humaine et plus proche...

Lorsqu'il s'agit de choisir entre PME ou multinationale, 75% des salariés optent pour la structure modeste. Ils estiment que la petite ou moyenne entreprise sera "plus proche" de leurs attentes et leur garantira une relation de proximité avec leurs collègues et même une plus grande motivation.

Une taille jugée "plus humaine" qui permet, selon 34% d'entre eux, une plus grande "liberté d'initiave".

Forts de ces responsabilités plus larges, les salariés jugent également qu'ils peuvent évoluer plus rapidement et élargir leurs perspectives professionnelles (25%).

Enfin, 20% des salariés apprécient l'ambiance humaine et la relative proximité entre les membres de l'équipe.
Une simplicité des rapports qui permet aux salariés de donner son opinion plus librement et d'avoir, pour 16% d'entre eux, la possibilité d'influer sur le cours des choses et la vie de l'entreprise.

A l'inverse, la grande structure est jugée coupable de bureaucratie excessive et seulement 20% des personnes interrogées la sélectionnent.

... Mais avec des salaires inférieurs

Néanmoins, la PME peut avoir quelques défauts. Et, paradoxalement, les salariés qui plébiscitent la PME ne sont pas avares de réserves à son endroit. Ils sont en tout cas lucides.

Interrogés sur les inconvénients de cette entreprise de taille moyenne, 31% des salariés mettent en avant le
salaire, s'estimant moins bien payés que s'ils avaient choisi une plus grande structure.

Et 28 % jugent moins valorisant pour leur CV de travailler dans une petite structure plutôt que dans un grand groupe.

Enfin, lorsqu'il s'agit de préciser la nationalité de l'entreprise idéale, 69% des personnes sollicitées répondent qu'elles préfèrent travailler dans une entreprise française.

Les salariés affirment, en effet, qu'ils sont attachés au "
management à la française".

Source : Tiphaine Thuillier -LEntreprise.com,  le 27/06/2013

BURN OUT

La concurrence entre collègues devient malsaine ?
Le burn-out, lui, se régale…

Burn-out et ambiance de travail !

Tout le monde s’accorde sur ce point : le bien-être au travail des salariés est indispensable à la créativité, à la productivité, à l’adaptabilité du personnel. Il fait baisser l’absentéisme et constitue un atout pour attirer les meilleurs profils. Mais voilà.

Ce tableau, aussi réaliste soit-il, n’est en fait, dans nombre d’entreprises, qu’une sublime théorie. Beaucoup semblent en effet lui préférer une mise en concurrence des employés. «Diviser pour mieux régner » paraît parfois une formule tant appréciée qu’on est prêt à lui sacrifier l’amélioration réelle des performances de l’entreprise.

Et à risquer de voir ses salariés prendre le chemin du burn-out. Ces derniers peuvent d’ailleurs n’être pas tout à fait étrangers à l’affaire, tant ils craignent pour leur poste : pour continuer de travailler, vous reprendrez bien un peu de lutte entre collègues ?

Voici donc quelques clés pour comprendre comment la concurrence entre collaborateurs peut vite devenir malsaine et pourquoi le
burn-out, lui, se régale…

BURN OUT femme et papier

La rareté du travail, vecteur de concurrence malsaine et de burn-out.

Le travail est désormais considéré comme une ressource rare. Conserver la place que l’on a devient donc, pour beaucoup, une question de survie. Il s’agit de faire mieux que les autres pour conserver son emploi et garantir sa carrière.

On veut briller aux yeux de ses supérieurs parce qu’on a peur… et cette peur est dans bien des cas largement entretenue par la hiérarchie, qui s’emploie (sans jeu de mot) à mettre les uns et les autres en concurrence très directe, promettant et menaçant : « Attention ! Des suppressions de postes sont prévues… »

L’engrenage est pernicieux : on ne cherche plus uniquement à avancer, à son rythme. Pour survivre dans l’entreprise, c’est-à-dire tout simplement pour conserver son travail, chacun en vient à piétiner ses collègues : c’est à celui qui restera debout le plus longtemps, droit dans ses bottes au risque d’être finalement assez mal dans ses baskets.

Car oui, la peur, l’angoisse, cela épuise. Et c’est sans compter les efforts mis en œuvre pour remédier, justement, à ce que l’on craint le plus : perdre son poste. L’on constate une fois encore que ce qui est (ou semble) rare coûte cher… à la santé du personnel, cette fois.

BURN OUT dessin

Burn-out : une recherche narcissique, triste chemin vers une lutte sans merci.

Beaucoup d’entreprises érigent aujourd’hui le dépassement de soi en modèle… et en moyen d’épanouissement personnel : cet idéal, qu’il est presque impensable de remettre en question, donne en effet l’illusion à chacun que c’est en le suivant que l’individu prend toute sa valeur. Il a vocation à développer l’investissement, l’autonomie, la productivité de chaque salarié.

Mais quand le narcissisme s’en mêle, tout s’emmêle : pour parvenir à s’admirer soi-même (à travers le regard de l’entreprise et de ses collaborateurs), on ne cherche plus uniquement à donner le maximum !

On en vient progressivement à vouloir aussi faire toujours mieux que les autres, à se comparer sans cesse… Là, juste là, se trouve l’autre source d’une concurrence ma foi fort malsaine.

D’une concurrence malsaine entre collègues au burn-out…

La concurrence n’est pas mauvaise en soi. Dans un contexte favorable, elle peut même devenir stimulante, se faisant le moteur d’une meilleure adaptabilité et d’un véritable épanouissement personnel.

Mais nous l’avons vu : quand le travail se fait de plus en plus rare et que l’entreprise érige en modèle l’employé surinvesti, flattant le narcissisme de celui qui l’est effectivement, la machine s’emballe.

Une concurrence de plus en plus malsaine mine les relations entre collègues qui, de collaborateurs, se transforment en lutteurs. C’est ainsi que se rompt progressivement le lien social dans l’entreprise : la communication est réduite à néant tandis que la confiance entre individus n’est plus qu’un souvenir.


L’esprit d’équipe ? Zéro. La motivation ? Réduite à peau de chagrin. Bonjour l’ambiance !

BURN OUT homme épuisé

C’est alors que le burn-out sort ses griffes. Se rendre au travail devient un stress quotidien.
Face à l’assurance des autres, on perd confiance en soi, craignant de plus en plus l’échec vers lequel nos collègues nous poussent ostensiblement.

Un repli sur soi par-ci, une démotivation par-là, une baisse de rendement agrémentée de retards de plus en plus fréquents… Des négligences, des erreurs.


Les
symptômes de burn-out s’accumulent. On est à bout. Contrairement à nous (dont l’absentéisme augmente à vue d’œil), le burn-out est bien, lui, au rendez-vous…

Myriam KISS. Anild 07/2013 - Source : http://newdimensioncoaching.com/burn-out-ambiance-travail/

Newpaper. dessin

Les lanceurs d'alerte protégés

Un salarié, un syndicat ou une association est en droit de dénoncer un danger en matière de santé ou d'environnement dans l'entreprise.

Les "lanceurs d'alerte", à l'instar du docteur Irène Frachon qui a dénoncé les méfaits du Médiator, sont désormais encouragés et protégés par la loi.

Celle-ci prévoit, en effet, que "toute personne à le droit de rendre publique ou de diffuser de bonne foi une information", dès lors que sa méconnaissance lui paraît "faire peser un risque grave sur la santé publique ou sur l'environnement" : embauche, discrimination, formation ou licenciement ne doivent pas influer sur la personne qui a témoigné.

En cas d'alerte, l'employeur est prévenu et le problème consigné par écrit.

Au besoin, le Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) est saisi en cas de divergence avec l'employeur ou de retard dans sa réponse
(au-delà d'un mois).

Une Commission nationale de la déontologie et des alertes en matière de santé et d'environnement est chargée de veiller aux règles déontologiques s'appliquant à l'expertise scientifique et technique et aux procédures d'enregistrements des alertes.


Myriam KISS. Anild 05/2013 - Source : Loi n° 2013.316 du 16/04/2013 (Journal officiel du 17/04/2013)

MANAGEMENT dessin anes

5 trucs malins pour vendre une idée à son boss

" Ok, j'achète ! ". En salle de réunion, en déjeuner d'affaires, votre chef vient d'approuver une idée pas si géniale que ça. Et vous, vous peinez à le convaincre de l'intérêt de la vôtre.

Tout le secret réside dans la préparation, explique Philippe Bazin, associé du cabinet Krauthammer.

Comment convaincre et faire passer ses idées auprès de son boss. Une démarche en cinq étapes clés.

" Que ce soit pour améliorer l'organisation, apaiser un climat, motiver les troupes, le manager doit innover. Certains ont cent idées à la minute. " So what ? ", disent les Anglais.

Car ce ne sont ni l'originalité, ni la flamboyance, ni la quantité qui comptent, mais la pertinence. L'idée doit donc mûrir, se travailler avant de s'exposer. Alors pas de précipitation.

Voici une démarche en cinq étapes clés pour obtenir un " oui ". "

1. Labourer le terrain pour semer la graine.

Une idée germe ? Gribouillez là sur un bout de papier, pour ne pas l'oublier, sans plus. L'erreur consiste à vouloir la peaufiner vite et tout seul dans son coin. Mieux vaut commencer par lancer un ballon d'essai auprès de votre entourage, pour en évaluer le bien-fondé. Et ce auprès de deux publics.

a/ Ses collègues proches " Ce serait pas mal si nos livreurs avaient des tablettes tactiles avec GPS pour se géo-localiser ? Qu'en dis-tu ? " Ou " Ne trouverais-tu pas judicieux que l'accueil en bas soit ouvert plus longtemps ? ".

b/ Son chef (eh oui déjà), mais de façon informelle.
" Que pensez-vous de l'organisation de l'accueil ? " " Etes-vous
satisfait des délais de nos livraisons ? ".

Selon les réponses, vous verrez si ça mord, et si c'est positif, voire détaillé, vous recueillerez de précieuses indications.

2. Raisonner en termes d'avantages puis de bénéfices.

Dés lors, il s'agit de
bien ficeler son argumentaire et d'anticiper les objections.

Notez d'abord tout ce qui conforte l'idée ou ce qui l'affaiblit au regard de votre environnement : par exemple, la concurrence lance les tablettes tactiles en 2013, mais dans le même temps, le marché va chuter de 10% et les clients éplucheront les prix en priorité.

Ensuite, listez les forces intrinsèques de l'idée : l'image de l'entreprise sera rajeunie, le client saura quand il sera livré etc...

Et pointez les faiblesses : une tablette, ça a un coût, etc. Puis, afin d'"emballer" le tout, creusez les forces sur deux plans.

a/ Les avantages : un gain de temps pour les chauffeurs, une optimisation des tournées

b/ les bénéfices-chiffrage : un gain de productivité de 1,5% des livreurs, x heures sups en moins,
x appels de clients impatients en moins ...

3. Choisir le bon moment

Inutile d'aborder votre chef s'il est pleine préparation du budget ou s'il discute d'un sujet sensible avec le DRH. Il sera mal disposé ou ne vous écoutera pas. Prévenez-le de façon simplement que vous souhaitez le voir, en étant clair sur l'objectif. " Pourrais-tu bloquer une petite demi-heure à me consacrer dans la semaine ? J'aimerais te voir à propos de l'accueil (ou des livraisons), j'ai des propositions d'amélioration à te faire ".

 

MANAGEMENT 2013 mag

4. Adopter le ton juste.

Soigner votre entrée en matière. Eviter d'attaquer le sujet avec des phrases choc du style, " j'ai une idée géniale, tu vas voir ! ". Ou " j'ai pensé à un truc sympa, ce n'est peut-être pas terrible, mais... ! "

Les managers détestent qu'on théatralise un discours. Allez-y franco, " j'ai une idée, elle peut avoir des effets intéressants sur nos clients ". Ne vous étalez pas sur tout ce qui dysfonctionne, votre n+1 va être vite saturé. Et au bout de dix minutes, s'il n'a rien compris, ce sera fini !


Ce préambule terminé, déployez votre argumentaire, en jouant cartes sur tables. Pas question de cacher les points noirs ! Procédez en trois phases : dérouler un descriptif clair et charpenté, expliquer les avantages, chiffrer les bénéfices.
Apportez des tableaux ou un mémo synthétique, s'ils sont brefs et lisibles, cela aidera à la compréhension.

5. Laisser une part de choix.

Débouillez-vous ensuite, pour que votre chef s'approprie une partie de l'idée. En suscitant son avis, sa curiosité sur un détail, il mettra le " pied dans la porte " et de fil en aiguille, il acceptera le tout.
Je préconise trois procédés.

a/ Lui laisser des alternatives. Proposez trois mises en oeuvre différentes.

b/ Réserver une zone blanche dans votre exposé, en avouant. " Sur ce point, je sèche, que me conseillez-vous ? ". Ce peut-être sur le délai à prévoir, la nécessité d'un devis préalable, le choix des contributeurs etc...

c/ introduire exprès des erreurs dans le descriptif pour ruser avec un supérieur obtus. Tel ce directeur d'hôtel qui, pour persuader le patron de la chaine de le laisser participer à un salon, a attribué un nom imbuvable au stand prévu. Son boss, psychorigide, a réagi illico en trouvant ce nom ridicule. Il était cuit car entrainé dans la discussion, il était de facto dans montage du projet... qui s'est réalisé.

Enfin, laissez à votre manager le temps de réfléchir et prévoyez une échéance " On s'en reparle après le fêtes, qu'en penses-tu ? ". Lui aussi doit décanter l'idée

Source : Marie-Madeleine Sève - LEntreprise.com
 

HOMME endormi BUREAU

14h55 : pire moment de la journée au bureau.
Mais 10h26 et 16h16 vous êtes au top !

Economie matin devrait vous rassurer dans son article sur le pic de productivité et les autres moments de la journée au bureau !

 →14h55 : le bureau commence à s’assoupir, la productivité s’effondre, le collègue pique du nez. Pas de panique, c’est tout à fait normal et naturel.

 Une étude de London Offices a calculé les moments d’une journée de travail où les employés sont les plus plus productifs… et improductifs.

En l’occurrence, c’est donc à 14h55 que la fatigue pointe le nez, soit en pleine phase de digestion après le déjeuner.

→Deux périodes sont parmi les plus productives.

À très précisément 10h26 et 16h16, les employés se montrent les plus efficaces dans leur travail.  Pour ce dernier horaire, cette période de forte activité s'expliquerait par le fait de devoir boucler tout le travail restant avant la fin de la journée…

Quoi qu'il en soit, il est difficile, voire impossible, de rester toute la journée productif à fond : mieux vaut aménager de courtes périodes de repos qui permettent de socialiser avec les collègues, une activité pas si inutile : elle recèle un certain potentiel créatif.  Source : M. Bazoge  06/2013
  http://www.economiematin.fr

plus fort ensemble

Chercher du travail quand on suit son conjoint

Il arrive que nos choix de carrières soient dictés par la mutation de notre moitié. Et quand on suit son conjoint dans une autre région, il faut souvent chercher un nouveau travail, prendre un nouveau départ professionnel et laisser derrière soi un poste qui avait parfois tout pour plaire.

Comment faire pour bien s'organiser et anticiper ce changement de vie ? Réponse en 5 conseils pratiques.

  • Conseil numéro 1 : Prenez la décision à deux ! Changer de région pour des raisons professionnelles, n'est pas une décision à prendre à la légère. Elle doit être discutée en couple, car souvent c'est la carrière des hommes qui est privilégiée en raison des inégalités de salaires. Et dans les faits malheureusement, les femmes sont souvent amenées à suivre le mouvement.
Résultat : une carrière mise entre parenthèses ou morcelée et des perspectives d'évolution professionnelle qui s'éloignent. Il faut donc bien réfléchir avant d'accepter de suivre votre conjoint, peser le pour et le contre, et, dans la mesure du possible, cibler une destination avec laquelle vous avez déjà des liens (famille, réseau ou amis sur place) ou une affinité.

Dans vos candidatures, lettre de motivation ou lors de l'entretien, il est aussi utile d'expliquer pourquoi vous cherchez un emploi dans une nouvelle région, comment cette démarche s'inscrit dans un projet de vie familial. Cette précision peut paraître anecdotique, mais elle aura tendance à rassurer les recruteurs que vous rencontrerez.
  • Conseil numéro 2 : Mettez en place une stratégie. A partir du moment où vous avez décidé de changer de région pour suivre votre conjoint et trouver un nouveau travail, mieux vaut anticiper !
Dès que vous savez que vous allez devoir démissionner de votre job ou mettre fin à votre contrat, réalisez un benchmark de votre future destination en vous posant les bonnes questions : quelle est la situation du marché de l'emploi local, est-ce que mes compétences sont recherchées dans ce bassin d'emploi, est-ce que je peux avoir des contacts professionnels sur place pour me conseiller dans mes recherches, est-ce que je peux bénéficier moi aussi d'une mutation pour suivre mon conjoint, quels sont les cabinets de recrutement à contacter sur place ou les employeurs qui m'intéressent ?

En organisant le plus tôt possible une stratégie de recherche à distance, vous gagnerez du temps par la suite.
  • Conseil numéro 3 : Mobilisez votre réseau. Dès que vous savez que vous allez devoir déménager, tout va aller très vite. En effet, si les mutations ont souvent lieu en été pour faciliter le départ de la famille, on doit parfois bouger en cours d'année quand une occasion professionnelle intéressante se présente.
Dans ce cas, il faut mobiliser son réseau virtuel et réel pour trouver à la fois un nouvel emploi, mais aussi pour dénicher un nouveau logement. Le mieux est sans doute de se rendre en couple sur place pour prendre la température, visiter des logements et/ou décrocher en même temps des rendez-vous professionnels pour le conjoint.

Mobiliser son réseau c'est aussi demander des tuyaux auprès de l'entreprise qui a embauché votre conjoint pour faire circuler votre CV auprès d'autres recruteurs, ou même lui demander si elle n'a pas également un poste à vous proposer (ça peut arriver !).

Même chose auprès de votre employeur actuel, si vous faites partie d'un grand groupe vous pouvez demander également à être muté(e) dans la région en question, dans une filiale... Il faut explorer toutes les voies possibles pour mener à bien votre stratégie.
  • Conseil numéro 4 : renseignez-vous sur les aides dont vous pouvez bénéficier.
1% logement, prime de déménagement ou allocation Pôle emploi (à condition que vous soyez inscrits et que vous décrochiez un contrat d'au moins six mois à une certaine distance kilométriques de votre lieu de résidence actuel)...
Il existe de nombreuses aides à la mobilité quand on change de région et elles ne sont pas forcément connues. Selon votre statut et sous certaines conditions, vous pouvez même bénéficier d'un rapprochement de conjoint (pour les enseignants) ou de l'aide d'une cellule d'accompagnement vers l'emploi (pour les conjoints de personnels militaires et civils de la défense).

Certaines villes ou agglomérations proposent aussi d'aider les conjoints (en particulier des cadres) à trouver un travail sur place. C'est le cas du pays de Morlaix où les DRH ont constaté que lorsque les conjoints ne trouvaient pas de travail, le risque de départ dans les deux ans était très important.

Du coup, ils s'organisent pour faire circuler les CV des conjoints aux entreprises de la région, notamment via la
cvthèque de Ouestjob.
  • Conseil numéro 5 : Etudiez toutes les alternatives. Si une recherche d'emploi classique ne semble pas porter ses fruits, tournez-vous vers de nouvelles solutions.
Si vous regrettez déjà de devoir quitter votre poste, pourquoi ne pas proposer de conserver votre poste en télétravail ? A condition de pouvoir faire quelques allers-retours de temps en temps, c'est une possibilité à étudier avec votre employeur.

Ce changement de vie peut aussi être l'occasion de changer de voie, de carrière, de se former, de faire un bilan de compétences, de créer une entreprise, ou de se reconvertir...

Enfin, si vous quittez la région parisienne et un poste dans un grand groupe, ne vous mettez pas trop de barrières sur les employeurs à cibler en régions : on peut trouver de très beaux postes dans les PME locales.

Myriam KISS. Anild 06/2013

Sources : http://vosdroits.service-public.fr/F1011.xhtml    http://www.blog-emploi.com  -   http://www.ouestjob.com/fr/cvtheque/

CLIN d`OEIL

Dans son livre "The Wisdom of Psychopaths",
Kevin Dutton dresse la liste des professions
comptant le plus de psychopathes.

Les psychopathes ne sont pas forcément des tueurs en série sanguinaires…

Dans le sens médical du terme, un "psychopathe" désigne un être humain égocentrique, impulsif, mais aussi sûr de lui, charmeur et manipulateur. Il se caractérise aussi par une absence d’empathie et du sentiment de peur.

Il est donc possible de croiser un psychopathe tous les jours dans la rue ou de travailler à coté de lui au bureau.


Dans son livre "The Wisdom of Psychopaths" : what saints, spies, and serial killers can teach us about success (édition William Heinemann), Kevin Dutton dresse la liste des professions comptant le plus de psychopathes, et celles dans lesquels ils se font les plus rares, rapporte le site belge Express.be.

Kevin Dutton est un psychologue et chercheur au Farady Institute for Science and Religion à l’université de Cambridge.

Voici son classement, qui devrait en surprendre plus d’un(e).

  • Les 10 métiers avec le plus de psychopathes :
1. chef d’entreprise
2. avocat
3. figure médiatique (télé, radio)
4. vendeur
5. chirurgien
6. journaliste
7. policier
8. clergé
9. chef cuisinier
10. fonctionnaire
  • Les 10 métiers qui en comptent le moins :
1. aide à domicile
2. infirmière
3. thérapeute
4. artisan
5. esthéticienne / Styliste
6. employé dans une ONG
7. enseignant
8. artiste
9. médecin
10. comptable

Pour le professeur Kevin Dutton, les métiers de contact humain, impliquant des sentiments attirent donc moins de psychopathes.

Cela dit, le vendeur, qui établit des contacts humains tous les jours, figure dans les liste des "métiers à psychopathes"…

Pour Kevin Dutton, les professions où le retrouve plus de psychopathes sont celles qui donnent du pouvoir, et qui nécessitent une capacité à prendre des décisions objectives, sans se laisser guider par ses émotions.

 Myriam KISS. Anild 05/2013 - Source : Bénédicte Lutaux   http://quoi.info

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Première journée mondiale du rangement de bureaux

Le vendredi 24 mai 2013

L'objectif de cet événement : "faire le vide dans vos têtes, mais surtout dans vos bureaux".

Une journée, pensée aussi comme un moment fédérateur entre les salariés autour d'un projet commun.

Un concours est également prévu pour les participants, mais attention, il y a des règles à respecter !

Une fontaine à eau à gagner

Recycler, partager, nettoyer, remixer, ce sont les quatre mots d'ordre de cette journée mondiale. Il ne s'agit pas uniquement de jouer à la fée de l'open space, mais bien de passer un bon moment entre collègues.

L'occasion donc de trier journaux et papiers, ampoules ou piles, de partager un goûter et s'amuser un peu, de nettoyer claviers et souris - ces nids à microbes - et enfin, de mettre de l'ordre et réorganiser son espace de travail.

24 Mai 2013 JOURNEE BUREAU

C'est là que le concours intervient : après vous êtes inscrits sur le site officiel vous pourrez partager vos photos sur Instagram, Vine ou Hipstamatic pour montrer l'état de votre bureau avant et après le grand nettoyage de printemps.

Un jury d'experts sera chargé de départager les changements les plus créatifs ou réussis.

Tout le mode d'emploi de cette journée est disponible
sur le site officiel.

Une fontaine à eau, des gobelets et des bons de réduction pour commander des plats sont en jeu.

Le désordre, une alternative créative

Si l'idée, lancée par Faber Novel, pour organiser cette journée est plutôt bien vue, le timing est peut-être tout de même mal choisi. La période d'été aurait peut-être été plus propice à une mobilisation en masse d'employés armés de gants en caoutchouc ?

Les partisans du professeur de management Eric Abrahamson, qui défend une
théorie de la désorganisation, seront sans doute eux aussi réticents à mettre de l'ordre sur leur bureau, plutôt que dans leurs idées.

Un bureau en désordre serait d'ailleurs le signe d'une grande créativité...


Mais qu'importe, cette initiative reste plutôt sympathique et pour ceux qui voudraient y couper, rien de tel qu'une méthode alternative de non-rangement (quasi scientifique) que j'utilise avec succès depuis des années.

Résumée dans ce cartoon de Dave Walker, elle permet de s'y retrouver dans un bazar apparent :

 

24-05-2013 SALON RANGEMENT BUREAU

En attendant qu'une journée mondiale du bordel organisé soit instaurée, que vous soyez salarié, en recherche d'emploi ou télétravailleur, vous pouvez toujours participer à la journée mondiale du rangement de bureaux en vous rendant sur le site officiel ! http://www.rangementdebureaux.fr/

Myriam KISS. Anild 05/2013

Logo DOSSIERS

Dans votre entreprise aussi, vin, bière, cidre :

tchin ! tchin !

C'est une bonne nouvelle, nous allons pouvoir picoler tranquillement sur le lieu de travail.

 Il n'y a pas que Copé et Fillon qui nous saoulent ! Merci le Conseil d’État.

Faisait pas bon d'avoir soif chez Caterpillar : l'employeur avait décidé d'inclure dans son règlement intérieur l'interdiction de boire partout dans l'entreprise  : 

 La consommation de boissons alcoolisées est interdite dans l'entreprise, y compris dans les cafétérias, au moment des repas et pendant toute autre manifestation organisée en dehors des repas ".

Le Conseil d’État ne l'a pas entendu de cette oreille : au nom de quoi chez Caterpillar – qui, comme tout employeur doit certes veiller à la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses travailleurs (art L.4121-1 du Code du Travail) - le règlement intérieur pouvait interdire aux salariés de boire une boisson alcoolisée si « la nature de la tâche à accomplir » n'était pas alléguée ni qu'elle était « proportionnée au but recherché » (art L.1321-3 du Code du Travail) n'était pas mise en avant ?

Alors, pourquoi interdire la bibine ?  Il y avait un risque sécuritaire à boire chez Caterpillar ? Non, manifestement.
 
Il ne savait pas, Caterpillar, que sauf si la nature de l'emploi l'exige, le Code du Travail autorise les salariés à boire « ... vin, ... bière, ... cidre et … poiré » (art.
 R 4228-20 du Code du Travail) ?

S'hydrater est aussi une liberté individuelle !
 
Allez, circulez, Caterpillar et ministre du travail, vous avez perdu et ceci fera jurisprudence.
 
Retenons bien ceci : s'il n'y a pas de danger ou de risque lié au poste de travail à boire de l'alcool (vin, bière, cidre et poiré) bonne santé à vous.

D'ailleurs, est-ce que l'on va vérifier si les cadres de nos entreprises ne se font pas l'apéro dans leur bureau tous les midis ?

Merci qui ? Merci le Conseil d’État.
 
Cela dit, il ne faudrait pas trop abuser de la bouteille, par les temps qui courent. Déjà, que le feuilleton minable de l'UMP nous brouille la vue. 
 
Pourtant, c'est le moment de garder les yeux ouverts sur le gouvernement Ayrault qui en profite pour faire des mauvais coups pendant que son opposition de droite prend l'eau : il veut faire adopter 
dès le début décembre  2012 le crédit d'impôt aux entreprises – le cadeau au Medef – et la hausse de la TVA prévue au 1er janvier 2014...
 
Comme ça, pas de débat, pas de remise en cause éventuelle. La politique du coup d’État et des coups fourrés.
 
On le voit, si on boit, y compris au travail, on trinque aussi au dehors !
 Sources :
http://www.agoravox.fr   *jurisprudence administrative 12 novembre 2012 Conseil d’État
-http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idSectionTA=LEGISCTA000006178066&cidTexte=LEGITEXT000006072050&dateTexte=20090528

 http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006901434&cidTexte=LEGITEXT000006072050&dateTexte=20090804&oldAction=rechCodeArticle

Myriam KISS. Anild 12/2012

PERSONNES et BULLES

Quel rapport entretiennent
les jeunes avec le travail ?

Les 20-30 ans ont-ils une conception particulière du monde du travail ?

Pour répondre à cette question, l'Observatoire Cegos a interrogé 3000 jeunes européens et 500 DRH dans cinq pays européens (Allemagne, France, Espagne, Italie et Royaume-Uni).

Première réponse apportée par l'étude : si la "valeur travail reste très importante", elle arrive derrière la famille (73%), les amis (50%), l'argent (32%) ou les loisirs (29%). "

A noter une particularité française " les amis prennent légèrement le pas sur le travail", souligne l'enquête Cegos.

Autre enseignement de l'étude, le travail est avant tout une manière de gagner sa vie pour les 20-30 ans (83% en Europe et 93% en France), alors qu'ils ne sont que 53% à penser leur métier comme un moyen de réaliser ou de développer ses compétences (48%).

Surprenant ou pas, au vu des motivations des Yers, ils sont également peu nombreux à se déclarer intéressés par la création de leur entreprise.

"Les jeunes Britanniques (35%) et surtout les Italiens (47%) ont davantage une âme d'entrepreneurs que les Allemands (27%) et les Français (seulement 22%)", détaille l'observatoire.

People stage. table et verres

Un premier emploi précaire

Dans le contexte économique actuel, les jeunes européens peinent à trouver un premier travail stable.
Seuls 39% ont signé pour un CDI, mais les disparités sont fortes selon les pays.

Au Royaume-Uni, 62% ont trouvé un premier emploi à durée indéterminée contre 38% des Français, quand 29% des Espagnols ont recours à l'intérim. Ce n'est pourtant pas faute de rechercher plus de stabilité professionnelle.

Une même enquête menée par Cegos en 2009 indiquait en effet que la stabilité était à la 8ème place des préoccupations des jeunes Français.

Aujourd'hui, elle se situe en première position. Mais tout n'est pas si simple : "alors que les 20-30 ans recherchent la stabilité, 50% d'entre eux envisagent de quitter leur entreprise actuelle dans les 3 ans à venir, même si celle-ci répond à leurs attentes et leur permet de se développer".

Sur ce point de la mobilité, les jeunes Français se distinguent au sein de leur génération : les 2/3 d'entre eux ne quitteront pas l'entreprise si elle répond à leurs attentes. Néanmoins, ils étaient 71% en 2009...", poursuit Cegos.

Les Y des managers nés ?

L'observatoire Cegos s'est aussi penché sur la méthode de management des Y. Alors qu'on les dit rétifs à l'autorité, les DRH considèrent que "cette génération possède de vrais atouts en matière de management".

Plus d'un tiers d'entre eux encadrent d'ailleurs un ou plusieurs collaborateurs. Mais ça n'est pas forcément un voeu dans leur carrière.

Au contraire même, seuls 15% des jeunes désirent prendre des responsabilités managériales dans les 3 ans à venir. Pourtant, ils seraient plus proches de leurs équipes, plus fluides dans la communication, plus ouverts à la critique et au développement des compétences de leurs équipes. Autant de pratiques jugées efficaces par les DRH.

Selon l'enquête, la génération Y va ainsi bousculer les codes managériaux dans les entreprises. Parmi les changements à venir, une plus forte prise de risque, la mise en place d'espaces de convivialité, plus de travail en communauté et une meilleure prise en compte de l'équilibre entre performance et bien-être au travail.

Au vu des aspirations des salariés, on ne saurait attendre plus longtemps que la génération Y prenne le pouvoir.    Source : http://www.blog-emploi.com  29 octobre 2012 · Par Guirec                                 

PEOPLE Homme dans roue

Partez tôt du boulot sans culpabiliser

 Vous craignez de donner une mauvaise image de vous en quittant le bureau avant 20 heures ? Jouer les prolongations peut se retourner contre vous.
 
Si vous êtes cadre, votre temps de travail annuel est certes plafonné à 218 jours, mais vos heures ne sont pas limitées, comme l’impose la loi pour d’autres catégories de salariés, à 48 heures par semaine.

D’ailleurs, l’idée de quitter le bureau avant 20 heures vous semble peut-être déplacée... Interrogez-vous : est-ce réellement pour de bonnes raisons ?

Arrêtez de jouer les "bons élèves"

Conditionnés par un système scolaire qui fonctionne sur le principe de longues journées d’étude assorties de devoirs à faire à la maison, nous avons en effet tendance, dans la vie professionnelle, à reproduire un comportement de «bon élève».

Le sentiment de culpabilité renforcé par la crainte de ne pas se montrer à la hauteur incite à accumuler les heures de présence.

Mais, à vous voir continuellement sur la brèche, on peut aussi se demander si vous n’avez pas de problèmes d’organisation ou si vous n’avez pas atteint votre seuil d’incompétence.

Sachez que la plupart des employeurs attendent avant tout de leurs cadres un travail efficace et performant, sans avoir les yeux rivés sur la pendule. Si certains supérieurs hiérarchiques de la vieille école apprécient encore, il est vrai, que leurs collaborateurs fassent des horaires à rallonge, c’est parce qu’ils y voient un signe de docilité.

Interrogez-vous sur la personnalité de votre chef et sur la philosophie générale de l’entreprise.

Définissez avec votre manager les heures de présence obligatoires, les temps de repos et le périmètre de votre travail si ces critères ne sont pas clairement établis dans votre contrat. Cela vous évitera d’entendre un «Tu pars déjà ?» les jours où vous plierez bagage à 18 heures.

Attention à l’épuisement qui guette

Alléger vos journées présente un autre avantage : vous éviterez de vous épuiser. Avec la fatigue, en effet, l’attention faiblit et les risques d’erreurs augmentent. Identifiez vos pics de productivité au long de la journée et calez vos horaires et les tâches que vous avez à accomplir en fonction de cette grille.

Soyez cependant conscient que votre rythme ne convient pas forcément à vos collaborateurs, qui essaieront certainement de s’y adapter. Si vous êtes performant le soir, prévenez-les qu’ils ne sont pas obligés de vous imiter (sauf, bien sûr, en cas de projet important à boucler).

Préservez votre vie sociale

Une chose est certaine, votre temps de présence dans l’entreprise diminue d’autant celui que vous consacrez à votre vie sociale et familiale. Pour libérer des créneaux horaires, emportez du travail à la maison et précisez les heures auxquelles on peut vous joindre.

Attention malgré tout à ne pas abuser de cette solution, qui doit garder un caractère d’exception. Assurez-vous que votre absence ne retarde pas le travail de vos équipes. Et accordez-leur, à elles aussi, la souplesse que vous vous donnez.    Source : Pandora Reggiani   © Management Hors-Série    29/10/2012
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Attention, votre patron est un psychopathe

BOSS insenses. image US

DR

Se plaindre de son patron est sans doute la plus vieille habitude des salariés.

Aux Etats-Unis, ils seraient près d'un tiers à penser que le leur devrait consulter un psy selon le site
learnstuff.

Mais les boss méritent-ils vraiment ce mauvais jugement ? Il faut croire que oui.

Les patrons seraient en effet quatre fois plus susceptibles de manifester des comportements psychopathes qu'une personne lambda. Sans oublier qu'ils réussissent souvent à dissimuler leur véritable personnalité à leurs salariés. Ceux-ci passent en moyenne 19h par semaine à s'inquiéter de ce que dit ou fait leur patron.

Pire : 1 personne sur 6 quitte son job à cause de son supérieur, soit 2 millions de personnes chaque année !

Le problème majeur étant que ces patrons "fous" coûtent cher à l'entreprise comme aux services de santé américains en menant à bout leurs employés. Les symptômes pour les salariés ? Au delà de la détresse psychologique, on constate carrément une perte des cheveux, une prise de poids et un risque de malaise cardiaque augmenté de 25%.

Et pour l'entreprise, une baisse de la productivité et donc de la rentabilité.

Les patrons psychopathes : mauvais pour vous, mauvais pour l'économie conclut learnstuff.com.

Et nous en France, où en sommes-nous ? Nous attendons vos témoignages pour faire le point.

Un adage résumé en une infographie  sur http://www.learnstuff.com/ 
Source : http://www.blog-emploi.com/

Myriam KISS. Anild 10/2012

SIESTE sculpture

DR

Et si on testait la sieste au travail ?

La sieste est encore un tabou dans le monde l'entreprise. Elle a pourtant de nombreuses vertus et plusieurs employeurs l'ont déjà testée. Remède à la fatigue et au stress, la micro sieste de 20 minutes (aussi appelée "sieste du navigateur") est en effet salvatrice.

Selon de nombreux méde
cins, c'est un vrai sommeil réparateur qui permet d'être plus efficace au boulot et d'améliorer la mémoire.

Encore du boulot pour imposer la sieste

Le problème, c'est que la sieste en milieu professionnel, ça ne fait pas très sérieux. Les entreprises qui ont aménagé une salle de siestes préfèrent d'ailleurs parler de "temps de récupération d'entreprise", un terme nettement moins explicite.

C'est le cas de la
société Sadir à Toulouse qui a prévu l'aménagement d'une salle dédiée au repos dans ses nouveaux locaux.

Toujours à l'occasion d'un déménagement, les salariés de Réunica ont fait la même demande il y a quelques temps. Mais les
exemples sont encore rares.

Un centre d'appel lyonnais de France Telecom Orange a aussi installé des cabines et fauteuils de sieste pour les 900 salariés du site.

 

SIESTE siege moderne

PricewaterhouseCoopers (PwC) à Neuilly est allé plus loin avec un programme lancé en 2009 et baptisé "PWCool", avec au menu détente et relaxation grâce à des fauteuils relaxants, des massages, des séances de Yoga... et des siestes !

Mais la sieste au bureau, un peu en vogue pendant la crise pour remédier à la pression, peine encore à s'imposer.

La sieste "rentable pour l'entreprise"

Avec son site
www.mode-sieste.com Sixta souhaite justement faire évoluer les préjugés et accompagner les entreprises désireuses de mettre en place la sieste au travail à travers des formations et du conseil.

La sieste serait selon Sixta une mesure collective simple et "rentable pour l'entreprise" puisqu'elle diminue les risques psychosociaux et limite l'absentéisme.

Pour convaincre votre patron, le site mode-sieste propose de nombreuses informations et statistiques sur les bienfaits de la sieste.

Avec un peu d'humour aussi, comme des vidéos (notamment celle sur "
la sieste provençale en milieu hostile").

Un sujet d'actualité puisque la
11ème journée du sommeil qui s'est déroulée le 18 mars 2012 qui a eu pour  thème "la somnolence au quotidien".

Selon l'Institut national du sommeil et de la vigilance, la somnolence diurne concernerait 5 à 10% de la population et serait responsable de nombreux accidents, pas seulement au travail. Face au temps de sommeil qui diminue inexorablement, la sieste au travail ne paraît donc pas si anachronique. Qu'est-ce qu'on attend pour la tester ?

Myriam KISS. Anild 10/2012  Sources :
 http://www.institut-sommeil-vigilance.org/  - http://www.blog-emploi.com

 
 
   SIESTE en hauteur
DR

Ce qui pousse les entreprises à expérimenter la sieste

Malgré les difficultés à dénicher quelques mètres carrés, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à réserver un espace dédié à la sieste.

Nos modes de vie ont en effet bien changé ces dernières décennies et la fatigue s’est imposée dans notre quotidien, entrainant de multiples conséquences : somnolence, inefficacité, stress, accidents, humeur… Des troubles qui usent les salariés et coûtent cher aux entreprises.

Alors la sieste est-elle une solution efficace ? C’est en tout cas ce dont sont convaincus ces initiateurs qui ont dû braver un véritable tabou pour vendre ce projet dans leur entreprise. C’est pourquoi, nous avons cherché à comprendre quels ont été les différents facteurs à l’origine de ces décisions.

Les salariés manifestent le besoin d’un espace de repos

SIESTE rouge

DR

Chez Bayard Retraite (devenu Réunica), ce sont les salariés qui en ont fait la demande. Certainement décomplexés par un climat social favorable au sein de cette entreprise, des salariés et des représentants du personnel ont osé manifester à la DRH leur souhait de pouvoir se reposer ou dormir après leur déjeuner.

Profitant d’un déménagement, les salariés bénéficient désormais d’un espace conçu pour le repos au sein de leurs nouveaux locaux. Cette démarche semble naturelle et simple, elle est pourtant encore tout à fait exceptionnelle.
L’entreprise consulte ses salariés sur l’amélioration des conditions de travail

Faire contribuer son personnel aux idées d’amélioration des conditions de travail… quoi de plus gratifiant pour les salariés ?

Mais ces idées ne sont pas toujours suivies.

En 2008, la Sogeti lance auprès de ses 18 000 salariés un brainstorming sur 3 jours pour réfléchir à l’avenir de l’entreprise. 60 idées seront retenues parmi les 2000 et soumises aux votes des salariés. « Le choix des idées devait résulter d'une décision commune… mais certaines étaient surnotées comme celle visant à rendre la sieste obligatoire » précisera le directeur de l’innovation qui a organisé cet échange.

Alors bien sûr, vouloir rendre la sieste obligatoire est maladroit, car tout le monde n’en ressent pas nécessairement le besoin. Cependant le fait que la sieste ait été « surnotée » est un message qui ne doit pas être négligé.                        Myriam KISS. Anild 10/2012  Source :
http://www.etre-bien-au-travail.fr
 

   SIESTE Zen LE BAR - Paris

DR

Une sieste à Paris, c'est désormais possible !

Au cœur du passage Choiseul dans le 2ème arrondissement de Paris, vient d’ouvrir le premier Bar à Sieste ! Je m’y suis rendue sans attendre…

 Décoré avec goût sur 4 niveaux, l’espace propose de plonger dans une sieste de 15 à 45 minutes selon ses besoins de récupération et contraintes de temps.

Equipés de fauteuils apesanteur et de lits massants shiatsu, on peut se laisser emporter vers le sommeil ; la lumière et le mouvement du siège nous réveilleront en douceur.

Proposée à un prix très abordable (7€ les 15 minutes de sieste pour les abonnés), je suis convaincu que de nombreux cadres stressés travaillant à proximité du quartier d’Opéra y trouveront leur bonheur !

Malgré une affluence logiquement plus importante à l’heure du déjeuner et des sorties de bureau, le Bar à sieste vous accueille pour le moment sans réservation. ZZZ… Zen propose aussi des prestations de manucure ou de pédicure.

Allez-y nombreux… et espérons voir naître prochainement d’autres lieux comme celui-là à Paris ou ailleurs !

Myriam KISS. Anild 10/2012  Source : http://www.mode-sieste.com/
 
SIESTE homme et PC   SIESTE et coussin

Sieste et sommeil dans le monde

Dans le monde, chaque culture a sa propre approche du sommeil dont la sieste est un maillon. Faisons un tour d'horizon des endroits où la sieste à sa place.

Quand la Chine inscrit la sieste dans la constitution, les espagnols en font un combat syndical. Quand les français laissent la fatigue s’installer dans leur quotidien, les canadiens recherchent activement des solutions. 

Qu’est-ce qui influence nos comportements face au sommeil et à la sieste ? 

Cet article vous invite à découvrir dans quelques régions du monde les différences culturelles vis-à-vis de cette fonction essentielle pour laquelle il n’existe aucun substitut.

Les populations les plus décomplexées vis-à-vis du sommeil sont les asiatiques. Dormir est pour eux un besoin naturel au même niveau que se nourrir : ils n'éprouvent donc aucun sentiment de honte lorsqu'ils dorment en publique.

SIESTE gros dormeur Chine

Au Japon, il n'est pas rare de voir des gens siester accroupis en pleine rue ou sur un banc. Au bureau, lorsqu'un salarié s'endort en pleine réunion, on considère cela tout à fait normal et on le laisse dormir, car on sait que cela ne va durer que quelques minutes et qu'il sera ensuite pleinement attentif.

En Chine, la sieste est inscrite dans la constitution depuis les années 50. Pour des raisons de productivité, Mao l'a institutionnalisée. Depuis, en particulier dans les industries, on éteint les lumières une dizaine de minutes après le déjeuner, et on dort sur son bureau !

SIESTE Police chinoise

En Espagne, la sieste (siesta) est pratiquée depuis toujours. Le climat chaud de certains pays comme les pays d'Afrique est en effet un facteur encourageant la sieste car travailler sous des températures élevées est particulièrement pénible.

Dans les années 1980, 50% des travailleurs faisaient des siestes à l'heure du déjeuner : cela faisait partie du mode de vie. Le gouvernement espagnol a décidé de raccourcir les temps de pause déjeuner pour se caler sur le modèle européen et devenir plus « compétitif », rendant pour beaucoup la sieste impraticable.
Ils ne sont plus que 20% à pouvoir s'y adonner aujourd'hui, et la sieste est devenue un combat syndical.


Les pays scandinaves ont une véritable culture du bien être aussi bien chez soi que dans le milieu du travail. Les constructions et réalisations intègrent cette pratique du confort, que ce soit dans l'architecture ou dans le design.

Pour les suédois, les norvégiens et d'autres pays proches, le travail n'est pas une fin en soi. L'épanouissement doit avant tout s'appuyer sur un équilibre général et des valeurs humaines.

La notion de classe sociale est peu présente, de même que la notion de hiérarchie qui est un frein aux libertés que l'on peut s'accorder et en particulier la pratique de la sieste.

La relaxation, la détente, la sieste font pleinement partie du mode de vie des pays scandinaves.

 

SIESTE logo power-napping

Au Canada et dans le nord des Etats-Unis, la santé est particulièrement importante. Ce sont aussi des pays qui anticipent les tendances et savent très rapidement s'adapter aux évolutions sociétales. Ils sont donc très en avance sur les solutions de lutte contre un nouveau fléau qu'est la généralisation de la fatigue chronique.

En effet, comme chez les français et comme dans la plupart des pays, les nuits sont de plus en plus courtes et la dette de sommeil a de nombreuses conséquences sur l'individu et sur la société.

La cause de cette fatigue est principalement liée à 3 facteurs : la télévision, internet et la montée du stress.

C'est notamment aux Etats-Unis qu'est né le concept de
powernap (traduction : courte sieste)

En France, la sieste est souvent associée aux termes : vacances - fainéantise - honte - longue - vaseux - cachée - irrépressible - impossible.

Hormis autour des côtes méditerranéennes, la sieste ne fait plus partie de notre culture. Les français sous-évaluent les fonctions fondamentales du sommeil.


Ils sont même dans une dynamique de lutte permanente, que ce soit en ne répondant pas aux appels du corps (lorsqu'on sent le besoin d'aller dormir, que l'on baille, que les yeux se ferment), ou en consommant des psychotropes, des cafés et des boissons énergisantes.

On peut penser que l'émergence du manque de sommeil et de la fatigue permettra à la sieste, qui rappelons-le est un besoin physiologique, de se démocratiser en France. Mais elle pourrait aussi faire son apparition « grâce » à une récente prise en charge du stress et des risques psychosociaux dans les entreprises.

Myriam KISS. Anild 10/2012 - Source : http://www.culture-sieste.com/

SIESTE homme work

Qu’est-ce qu’une Power nap ?

Il s’agit d’une sieste d’une durée assez courte pour ne pas entrer dans du sommeil profond, destinée à revitaliser rapidement le sujet. Le terme power-nap a été inventé par l’américain James Maas, psychologue social professeur à l’Université Cornell. En français, on pourrait le traduire par « sieste énergisante ».
Cette courte sieste tient donc toute sa place dans le milieu professionnel où l’on temps est compté.

SIESTE logo power-napping
Les spécificités du Power napping

La power-nap permet de maximiser les bienfaits du sommeil. Elle sert donc à compléter le sommeil normal, surtout quand un dormeur a accumulé un déficit de sommeil.

Dans certains cas elle peut durer quelques secondes, elle correspond à la micro-sieste. Dali la pratiquait en position assise, tenant une cuillère entre ses doigts et en s’endormant, il lâchait sa prise. Evidemment, le bruit que provoquait la chute de l’objet le réveillait immédiatement.

Cette micro-sieste s’apparente à celle que l’on peut connaitre devant son ordinateur, lorsqu’on est réveillé par la chute de la tête. La limite de cette micro-sieste est qu’elle est insuffisante pour nous faire tenir tout l’après-midi… ou alors il faut en faire plusieurs.

La durée idéale d’une power-nap est de 15 minutes à 20 minutes. Cette durée laisse suffisamment de temps (lorsque l’on sait pratiquer ces courtes siestes) pour entrer dans le sommeil léger et y rester au moins 2 minutes. Cette durée permet de se sentir en forme durant toute l’après-midi.

Attention, en semaine, à ne pas aller au-delà de 30 minutes de sieste au total, sans quoi l’individu peut entrer dans une phase de sommeil profond qui peut provoquer de l’
inertie du sommeil où on se sent étourdi, désorienté, et encore plus endormi que avant de commencer la sieste et perturber le sommeil nocturne.

Les docteurs Mitsuo Hayashi et Tadao Hori ont démontré qu'une sieste améliore les performances mentales, même après la nuit complète de sommeil.

SIESTE coup de pompe

Avantages

Depuis plusieurs années, les scientifiques ont étudié les avantages de la sieste, à la fois la sieste de 20 minutes mais aussi celle de plus longue durée. Ils ont testé les performances sur un large éventail de processus cognitifs. Les études démontrent que les siestes sont aussi bénéfiques qu’une nuit de sommeil pour certains types de tâches de mémoire. D’autres études ont montré l’impact des siestes sur la santé, et en particulier sur les maladies coronaires.

Le professeur David F. Dinges, a valorisé, pour la NASA, l’efficacité des siestes sur le plan de : la mémoire, la vigilance, les temps de réponse et d’autres aptitudes cognitives.
D’autres recherches sont menées par
Sara Mednick sur les effets de la sieste sur l’épuisement lié au stress et à la fatigue.

Sieste & caféine

Une sieste caféinée est une courte sieste qui est tout juste précédée par la prise de caféine. Dans un simulateur de conduite, une série d'études ont été menées par Horne et Reyner sur les effets : de l'air froid, de la radio, d’une pause sans sieste, d’une courte sieste, d’une pilule de caféine, d’une fausse pilule de caféine (placebo) et d’une courte sieste précédée par une prise de caféine sur des sujets légèrement en manque de sommeil.

Le dernier nommé a été de loin le plus efficace pour réduire la conduite des «incidents» et de la somnolence subjective. Les effets du café mettent jusqu'à une demi-heure pour apparaitre, une courte sieste ne sera pas compromise si elle est prise immédiatement après l’absorption caféine.
Pour en savoir plus :
http://www.powernap.fr/  

 SIESTE au boulot


Définitions

Actimètre

L’actimètre est un appareil qui se porte au poignet et contient des capteurs mesurant et enregistrant tous les mouvements y compris ceux de très faible intensité. Il permet de détecter les phases d’éveil au cours de la nuit afin de connaitre la qualité de votre sommeil.

Outre des données proposées par certains logiciels, ces informations permettent à des spécialistes de mieux vous conseiller pour améliorer votre gestion du sommeil.
 
Depuis quelques années, certains appareils gèrent l’activité de l’individu de façon plus générale : activité physique, dépenses caloriques mais aussi risques de chutes pour les personnes âgées.

Burn out

Definition du Larousse : « syndrome d’épuisement professionnel caractérisé par une fatigue physique et psychique intense, générée par des sentiments d’impuissance et de désespoir ».

Chronobiologie

Etude scientifique des rythmes biologiques.
Parmi les différents domaines étudiés, la chronobiologie mesure l’importance des phénomènes rythmiques au niveau physiologique pouvant entraîner des variations de performance. 

Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail.
 Il est obligatoire pour les entreprises de plus de 49 salariés et il est présidé par le chef d’entreprise ou son représentant.

 L’article L. 4612-1 du code du travail précise :
Le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail a pour mission :
1- de contribuer à la protection de la santé physique et mentale et de la sécurité des salariés de l’établissement et de ceux mis à sa disposition par une entreprise extérieure
2- de contribuer à l’amélioration des conditions de travail, notamment en vue de faciliter l’accès des femmes à tous les emplois et de répondre aux problèmes liés à la maternité
3-  de veiller à l’observation des prescriptions législatives et réglementaires prises en ces matières.

SIESTE informatique

Cycle de sommeil

Un cycle de sommeil est composé de cinq phases et dure en moyenne 90 minutes.

De la phase 1 à la phase 4 l’activité cérébrale ralentie progressivement, on appelle cette période le Sommeil à Ondes Lentes (SOL). La cinquième phase correspond au sommeil paradoxal durant laquelle nous rêvons, elle dure entre 15 et 20 minutes.
Phase 1 : phase d’endormissement
Phase 2 : sommeil légerPhase 3 : sommeil profond
Phase 4 : sommeil très profond
Phase 5 : sommeil paradoxal
 Entre chaque cycle, il existe une courte phase de sommeil intermédiaire durant laquelle il y a des micro-réveils.

Déni de fatigue

Refuser de voir son état de fatigue et surestimer ses capacités physiques et/ou intellectuelles.

Inertie du sommeil

Phase située entre le réveil et l’éveil total, c’est donc la période durant laquelle l’individu « émerge ».
Expressions synonymes : pas réveillé, pas frais, vaseux, zombie, au radar, dans le gaz, dans le paté, avoir la tête dans le … !

Power nap

 « Power nap » ou « power napping » est un concept lancé par le professeur américain James Maas que l’on pourrait traduire par sieste énergisante. James Maas a réalisé des recherches sur la relation entre le sommeil et la performance.

Une « Powernap » est une sieste d’environ 15 à 30 minutes lors de laquelle le sommeil profond n’est pas atteint, permettant d’éviter l’
inertie du sommeil mais surtout de perturber le sommeil nocturne. Cette courte sieste aussi appelée sieste flash ou sieste éclair, pratiquée après le déjeuner, a pour bénéfice de redonner de la vitalité pour l’après-midi éliminant les soucis de fatigue ou accidents liés à la baisse de vigilance chronobiologique… en particulier pour les travailleurs.

Présentéisme

Au delà de sa signification première : présence au travail (opposé à l’absentéisme), le mot « présentéisme » est de plus en plus utilisé pour décrire une personne présente au travail physiquement mais pas en pensée… ce qui induit un manque total d’efficacité. Malade, fatiguée ou tout simplement démotivée la personne n’est présente à son poste que par nécessité.

SIESTE sous bureau

DR

Risques psychosociaux

Malgré la jeunesse de ce terme, il est considéré aujourd’hui à niveau égal avec les risques physiques, biologiques ou chimiques. C’est la dénomination de « risques psychosociaux » qui est maintenant employée dans l’environnement juridique et légal et elle comprend les situations suivantes : stress, harcèlement moral, violence, souffrance, suicide, dépression, troubles musculo-squelettiques etc…

 Un rapport a été remis en 2008 au Ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité de l’époque Xavier Bertrand, il servira de référence : « Rapport sur la détermination, la mesure et le suivi des risques psychosociaux au travail » par Philippe Nasse et Patrick Légeron. Suite à ce rapport, Xavier Bertrand proposera entre autre d’étudier les bienfaits de la sieste en partenariat avec des entreprises pilotes.
 

Rythme circadien

Rythme biologique dont la périodicité est d’environ 24 heures. Le terme vient du latin circa (presque) et dies (jour).

Sophrologie

Ensemble de pratiques fondées sur des techniques de relaxation physique et mentale. Plus largement, la sophrologie est une étude de l’harmonie de la conscience, une recherche de l’équilibre et d’un mieux être.

Sexta & Siesta

Sexta et siesta sont les origines du mot sieste. Siesta est l’étymologie espagnole, Sexta l’étymologie latine et signifie la sixième heure.
Rappelons la définition de sieste du Larousse: « repos, temps de sommeil pris après le repas de midi ».

Stress

Le stress appartient à la famille des « risques psychosociaux ». Le stress survient lorsqu’il y a déséquilibre entre la perception qu’une personne a des contraintes que lui impose son environnement et la perception qu’elle a de ses propres ressources pour y faire face. Bien que le processus d’évaluation des contraintes et des ressources soit d’ordre psychologique, les effets du stress ne sont pas uniquement de nature psychologique. Il affecte également la santé physique, le bien-être et la productivité.

 
Logo IRNS Sante au travail

Comme le souligne l’INRS, il n’y a ni bon stress ni mauvais stress. On peut surtout distinguer le stress aigu du stress chronique ayant des conséquences très différentes sur l’individu.

Enfin, c’est bien connu des métiers de la prévention, et c’est à nouveau souligné par l’INRS : « les actions de prévention collective sont à privilégier (par rapport à la gestion individuelle) car elles sont plus efficaces dans le temps ».

SIESTE book Eloge de la sieste

En quelques mots

Spécialisée dans le conseil, Sixta intervient auprès des entreprises qui souhaitent augmenter leur productivité tout en favorisant le bien être en agissant sur la fatigue et la somnolence des salariés.

En effet, bien que non corrélée directement aux risques psychosociaux, la fatigue au quotidien est une réalité en forte augmentation (INSV) ayant de multiples conséquences sur l'individu.

Sixta a mis en place un programme d'action contre la fatigue au travail basé sur une sensibilisation au sommeil nocturne et une pratique de la micro-sieste.

Appelée aussi power-nap par les médecins spécialistes, la courte sieste s'annonce comme l'une des rares mesures collectives simple à mettre en œuvre et rentable pour l'entreprise car basée sur un accord donnant-donnant entre le salarié et l'employeur :

Pour le salarié : stress, humeur, mémoire, santé, créativité...

Pour l'employeur : ambiance, productivité, fidélisation, absentéisme, présentéisme...

Pour en savoir plus : http://www.sixta.fr/

Newpaper. dessin

Communiqué de presse

Lancement de la première enquête française sur la biphobie

Le 23 septembre 2012 est, depuis 13 ans, la journée internationale de la bisexualité.

À cette occasion, les associations : le MAG jeunes LGBT, SOS homophobie, Bi'cause et Act Up-Paris, associées à des militant-e-s indépendant-e-s, lancent ce week-end la première enquête française sur la biphobie issue de la communauté LGBT (Lesbienne, Gay, Bi et Trans).

Le questionnaire que nous avons conçu s'adresse à toute personne quelle que soit son orientation sexuelle ou son identité de genre. Par le biais d’une quinzaine de questions, il vise à interroger les représentations positives ou négatives associées à la bisexualité dans les domaines de la vie sexuelle et/ou amoureuse, de la visibilité, de la santé.

Il est disponible via ce lien : http://www.sos-homophobie.org/enquete-biphobie

et sera également diffusé dans la rue à Paris, Marseille, Strasbourg, Nice, Nantes, Montpellier et Besançon par le biais de notre réseau de partenaires et les délégations régionales de SOS homophobie.
 

Logo JOURNEE INTERNATIONALE HOMOPHOBIE

Parce que les bisexuel-le-s sont invisibilisé-e-s dans la société, mais aussi au sein même de la communauté LGBT et parce que les violences spécifiques dont ils et elles peuvent être victimes sont souvent niées ou confondues avec l'homophobie, il devient urgent de cerner plus précisément les différentes formes que peut prendre la biphobie.

Les résultats de cette enquête seront communiqués le 17 mai 2013 à l'occasion de "la journée internationale de lutte contre l'homophobie et la transphobie" (IDAHO), et serviront de base à la mise en place d'un dispositif de recherche inter associatif sur la bisexualité inédit.

Association de lutte contre la lesbophobie, la gayphobie, la biphobie et la transphobie
Association loi 1901 créée le 11 avril 1994
c/o Centre LGBT Paris IDF au 63 rue Beaubourg - 75003 PARIS
Ligne d'écoute : 0 810 108 135 - Web :
http://www.sos-homophobie.org

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