MININAS SOCIAUX multiples LOGO

ASS, ARE, ATS, SMIC, RSA ...

 tout ce qui change ...  réactualisation septembre 2015

 

RSA :

Cette revalorisation bénéficie aux 2 millions d’allocataires.

Nouvelle revalorisation  pour le RSA socle de 2% au  1
er septembre 2015

Le RSA socle, réservé aux foyers qui ne disosent d'aucun revenu d'activité, est revalorisé de 2%.
 
  • Une personne seule va désormais percevoir 524,16 euros par mois, soit une agmentation d'environ 10 euros.
  • Une personn seule avec enfant touchera, elle, 786,24 euros.
  • Un couple avec deux enants recevra 1.100,74 euros, contre 1.079,15 euros auparavant.
A savoir : Le RSA activité et la prime pour l'emploi doivent  fusionner en 2016.

*****************************
Revalorisation de 0,9 % au 1er janvier 2015

Pour mémoire, le RSA socle avait déjà été revalorisé de 0,9% au 1er janvier 2015 soit  :

  • 513,88 € pour une personne seule sans enfant,

  • 770,82 € pour une personne seule avec un enfant à charge ou un couple sans enfant,

  • 924,98 € pour une personne seule avec deux enfants à charge ou un couple avec un enfant à charge,

  • 1079,14 € pour un couple avec deux enfants à charge,

  • 205,55 € par enfant supplémentaire.

Le montant forfaitaire majoré du RSA destiné aux personnes isolées assumant seules la charge d’enfant s’élève à 659,88 €, majoré de 219,96 € par enfant.

Le forfait logement est fixé à :

  • 61,67 € pour une personne seule,
  • 123,33 € pour deux personnes,
  • 152,62 € pour 3 personnes et plus.

Rappelons que le RSA assure un revenu minimum (le RSA socle). Il constitue aussi un complément de ressources à un petit salaire (RSA activité).

Mais le RSA activité et la prime pour l'emploi doivent  fusionner en 2016.
Source : Elisabeth Périé -
http://www.dossierfamilial.com

Smic :

augmentation de 0,8 % au 1er janvier 2015

 Le Smic horaire brut s’élèvera ainsi à 9,61 euros, le Smic mensuel brut à 1 457,52 euros.

Le salaire net mensuel s'élèvera à 1 136,72 euros.

Le Smic est indexé sur l'inflation et, depuis 2013, le calcul prend également en compte le poids des dépenses contraintes (loyer, énergie notamment) qui pèsent sur les ménages.

***************
Logement HLM :

les nouveaux plafonds de ressources 2015

Les plafonds de ressources à ne pas dépasser pour bénéficier d’un logement HLM ont été revalorisés de 0,47 % en 2015.

Un récent arrêté fixe les plafonds de ressources à ne pas dépasser pour prétendre à un logement HLM en 2015. Ils ont été revalorisés de 0,47 %, suivant l’évolution de l’indice de référence des loyers entre le 3e trimestre 2013 et le 3e trimestre 2014.

C’est en général l’avis d’imposition établi au titre de l’avant-dernière année précédant celle de la signature du contrat de location qui sert de référence : soit l’avis d’imposition établi en 2013 au titre des revenus perçus en 2012 pour un bail signé en 2015.

En cas de baisse de revenus supérieure à 10 %, il est possible de prendre en compte l’avis d’imposition établi en 2014 au titre des revenus perçus en 2013.

Voici les plafonds de ressources à respecter pour intégrer un logement HLM* en 2015.

* financé avec le prêt locatif à usage social (PLUS)  - Source : Arrêté du 30 décembre 2014 (J.O. du 31)
Source : 01/2015 -  Anne-Gaëlle Nicolas-Koch
 

Minimum vieillesse, chômage, PTZ élargi...

ce qui change au 1er octobre 2014

Hausse du minimum vieillesse, prêt à taux zéro élargi, nouveaux droits pour les chômeurs... Ces nouvelles mesures prennent effet au 1er octobre 2014.

Protection contre les impayés de pensions alimentaires

Plusieurs mesures contre les impayés de pensions alimentaires vont être testées dans 20 départements pendant 18 mois à compter du 1er octobre 2014.

  • L’allocation de soutien familial (ASF) (95,52€ par mois), va être versée en complément des petites pensions alimentaires, même payées dans les règles. Il s'agit de garantir une pension minimale au parent qui élève seul son enfant.

  • Dès le premier impayé, la Caf versera l'ASF alors qu'actuellement cette aide n'est versée qu'après deux mois d'impayés. Cette allocation sera maintenue pendant six mois si le parent qui a la charge des enfants se remet en couple.

  • La procédure de paiement direct, mise en oeuvre par la Caf, permettra de recouvrer jusqu’à 24 mois d’impayés au lieu de 6 actuellement.

Ce nouveau dispositif sera testé, dans les départements suivants : l'Aube, la Charente, la Corrèze, les Côtes-d'Armor, le Finistère, la Haute-Garonne, la Haute-Marne, l'Hérault, la Loire-Atlantique, la Meurthe-et-Moselle, le Nord, le Rhône, la Seine-et-Marne et le Territoire de Belfort.

> Pour en savoir plus, lire "Pension alimentaire : les solutions pour la récupérer"

De nouveaux droits pour les chômeurs

À compter du 1er octobre 2014, les chômeurs indemnisés bénéficieront de nouveaux droits, appelés "droits rechargeables", ce qui leur permettra de recevoir l’allocation chômage plus longtemps.

De plus, les règles du cumul entre allocation chômage et activité réduite évoluent.

Par ailleurs, un régime d'indemnisation plus favorable est instauré pour les personnes à employeur multiple.

Schéma finance- people

Élargissement du prêt à taux zéro

Le prêt à taux zéro (PTZ) est accordé sous conditions de ressources aux ménages souhaitant acheter leur première résidence principale.

La réforme du PTZ, effective au 1er octobre 2014, vise à augmenter le nombre de bénéficiaires et le montant de ce prêt en jouant sur plusieurs paramètres :

  • augmentation du montant pris en compte pour l'achat du bien ;

  • relèvement de la quotité du prêt ;

  • hausse du plafond de revenu pour les classes moyennes ;

  • allongement du différé de remboursement pour les plus modestes.

> Pour en savoir plus, lire "PTZ : davantage de bénéficiaires dès octobre 2014"

Le nouveau congé parental

Au 1er octobre 2014, les règles du congé parental changent afin d'inciter les pères à le prendre.

Le versement du complément de libre choix d’activité (CLCA), rebaptisé prestation partagée d’éducation de l'enfant (PreParE), passera à un an si les parents se partagent le congé (six mois pour l'un, six mois pour l'autre).

À partir du deuxième enfant, l'aide de la Caf ne sera versée que pendant deux ans et demi, si un seul parent prend le congé parental, ou 3 ans si le second parent prend également le congé.

Les nouveautés ne concernent que les enfants nés ou adoptés à compter du 1er octobre 2014.

> Pour en savoir plus, lire "Congé parental : nouvelles règles à partir du 1er octobre"

Source 10/2014 : Ysabelle Silly -  http://www.dossierfamilial.com

ARGENT noeud
L'augmentation du minimum vieillesse officialisée


L'allocation de solidarité aux personnes âgées

est passée de 792 à 800 euros au 1er octobre 2014.

La revalorisation du minimum vieillesse (Allocation de solidarité aux personnes âgées), confirmée par Manuel Valls en septembre dernier, a été officialisée.

Le décret a en effet été publié au Journal officiel, le 22 octobre 2014 (JO), ce qui valide son augmentation à compter du 1er octobre 2014.

Son montant passe de :

  • 792 à 800 euros par mois pour une personne seule (+ 8 euros) ;

  • 1 229 à 1 242 euros par mois pour un couple (+ 13 euros).

La mesure s'appliquera aux allocations dues à compter du 1er octobre 2014, versées début novembre.
Cette revalorisation est la deuxième cette année. En effet, le minimum vieillesse est passé, le 1er avril, à 792 euros par mois pour une personne seule (1 229,6 euros par mois pour un couple).

Plus de 550 000 retraités concernés

Plus de 550 000 retraités bénéficieront ainsi de près de 100 euros supplémentaires par an.
Pour percevoir cette allocation, il faut remplir certaines conditions d'âge et de ressources.

À lire aussi : Avez-vous droit au minimum vieillesse ?

Source 22/10/2014 : Ysabelle Silly - http://www.dossierfamilial.com

Panneau EMPLOI FORMATION CHOMAGE
Chômage :

Les droits rechargeables démarrent le 1er octobre 2014

Le système des droits rechargeables s’applique à tous les chômeurs indemnisés par Pôle emploi à compter du 1er octobre 2014 et qui retrouveront une activité plus tard.

Son principe : plus une personne travaille, plus elle accumule de droits à l’indemnisation chômage. L’objectif est d’inciter davantage qu’aujourd’hui les demandeurs d’emploi à reprendre un travail, même précaire et/ou moins bien rémunéré.

Les intérimaires et les intermittents du spectacle (artistes et techniciens) bénéficient déjà de ce système.
Le voilà qui s’étend aux demandeurs d’emploi indemnisés par le régime général, soit la moitié des chômeurs, et en priorité aux plus fragiles d’entre eux habitués à enchaîner chômage et activité.

Allongement de la durée d’indemnisation

Avec les droits rechargeables, une personne qui s’inscrit une première fois au chômage dispose alors d’un premier capital de droits. Par exemple, elle a droit à une allocation mensuelle de 1 000 € pendant deux ans.

  • Si elle retrouve une activité au bout d’un an -elle n’épuise donc pas tous ses droits à l’assurance chômage-, elle conserve un reliquat : 1 000 € par mois pendant un an.

  • Si elle reperd cet emploi, ce reliquat viendra s’ajouter aux droits nouvellement acquis, sous réserve qu’elle ait entre-temps retravaillé au moins 150 heures (au titre d’une ou plusieurs périodes d’activité). Elle percevra alors 1 000 € par mois pendant un an puis les droits acquis au titre de la deuxième activité. Si cette dernière était mieux rémunérée que la première, ce qui permet de recevoir une allocation chômage plus élevée, le demandeur d’emploi devra d’abord épuiser ses premiers droits avant de bénéficier des seconds plus généreux.

Tout le monde y gagne sur la durée d’indemnisation, mais pas forcément sur le montant de l’allocation… Quoi qu’il en soit, le rechargement des droits est automatique. Peu importe que la personne se maintienne ou non sur la liste des demandeurs d'emploi en cas de reprise d'activité !

La fin du dispositif de réadmission

Ce système des droits rechargeables vient remplacer le dispositif de la réadmission.

Jusqu’à présent, lorsqu’un chômeur reprenait une activité puis se retrouvait de nouveau au chômage, Pôle emploi comparait les droits acquis auparavant et ceux nouvellement acquis, à condition qu’il ait retravaillé au moins quatre mois (soit 122 jours ou 610 heures). Seule la solution la plus favorable était retenue, mais les droits ne s'ajoutaient pas.

Source : 10/2014 - Anne-Gaëlle Nicolas-Koch    http://www.dossierfamilial.com

Indemnisation des chômeurs de plus de 50 ans :
ce qui change

L’indemnisation du chômage jusqu’à la retraite est modifiée, mais les autres droits réservés aux chômeurs de plus de 50 ans restent identiques.

Indemnisation chômage jusqu'à la retraite : borne d'âge relevée

Les chômeurs âgés de 50 ans ou plus ont droit à une indemnisation de 36 mois au maximum dès lors qu’ils respectent les conditions de Pôle emploi.

Mais certains d’entre eux peuvent continuer à recevoir leur allocation au-delà des 3 ans jusqu’à ce qu’ils enregistrent le nombre de trimestres requis pour liquider leur retraite à taux plein (160 à 172 trimestres selon l’année de naissance) ou à défaut jusqu’à l’âge du taux plein applicable à leur génération (65 ou 67 ans actuellement).

Pour bénéficier de ce dispositif, il convient :

  • d’avoir été indemnisé durant 365 jours au moins,
  • d’avoir cotisé à l’assurance chômage pendant 12 ans (dont une année continue ou deux années discontinues dans les cinq dernières années),
  • d’avoir validé au moins 100 trimestres auprès de l’assurance vieillesse,
  • et d’avoir atteint l’âge requis en cours d’indemnisation.

C’est cette borne d’âge qui est relevée par la nouvelle convention d'Assurance chômage, entrée en vigueur au 1er juillet 2014.

Depuis cette date, le maintien de l’allocation est réservé aux personnes encore indemnisées à 62 ans (au lieu de 61 ans) pour celles nées à compter du 1er janvier 1955 (61 ans et 2 mois pour celles nées en 1953, 61 ans et 7 mois pour celles nées en 1954).

Les droits spécifiques aux chômeurs de plus de 50 ans inchangés

La nouvelle convention ne modifie pas le seuil des 50 ans à partir duquel les demandeurs d’emploi bénéficient de droits spécifiques tels que :
  • justifier de 4 mois d’activité au minimum au cours des 36 mois précédant la fin du contrat de travail (au lieu de 28 mois pour les moins de 50 ans).
  • être indemnisés pendant 36 mois au maximum (au lieu de 24 pour les moins de 50 ans).
Le seuil des 50 ans a donc été maintenu.

Cotisations chômage au-delà de 65 ans

Toujours à compter du 1er juillet 2014, les salariés qui continuent de travailler après 65 ans sont tenus de cotiser à l’assurance chômage. Jusqu’alors ils en étaient exonérés.
 
Leur contribution est identique à celles des salariés moins âgés : 4 % à la charge de l’employeur et 2,4 % à la charge du salarié, soit 6,4 % au total.

Source : 10/2014 - Anne-Gaëlle Nicolas-Koch    http://www.dossierfamilial.com

 
Logo DOSSIERS
 
  • Le SMIC a augmenté de 1,1% le 1er janvier 2014, soit 9,53 euros brut pour le Smic horaire et 1.445,38 euros pour le Smic mensuel sur la base de 35 heures hebdomadaires.

  • Le RSA a augmenté de 1,3% le 1er janvier 2014, soit 499,31 euros pour une personne seule et 748,97 euros pour un couple (hors majoration pour enfant)... Un coup de pouce de 2% aura lieu le 1er septembre 2014.
  • Les plafonds de ressources pour l'attribution des prestations familiales sont revalorisées de 1,9%.

  • Le plafond annuel de la Sécurité sociale est réévalué de 1,4% et passe à 37.548 euros.

  • La revalorisation des aides au logement, habituellement fixée au 1er janvier, est repoussée à octobre 2014.
  • Allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE) soit 40,4% du salaire journalier de référence (SJR) majorés d'une partie fixe de 11,64 euros. (voir communiqué Unédic 16 mai 2014)
  • SMIC jeunes entre 16 et 17 ans = 7,62 euros (-20%) et entre 17 et 18 ans = 8,58 euros (-10%)
  • 170 euros, c'est le montant moyen d'une pension alimentaire versée pour un enfant par le parent débiteur (le père dans 97% des cas) en cas de séparation du couple .   Source : Ministère de la Justice.
Logo DOSSIERS

Social : Fraudes aux allocations

Les fraudes aux prestations sociales ont augmenté de 16,5% en 2013, indique la Caisse d'allocations familiales (CAF). Cela représente 20.937 fraudes pour 141 millions d'euros, soit 0,18% des prestations versées (64,4 milliards d'euros).

Au palmarès des fraudes les plus nombreuses figurent les minimas sociaux (65,5%), notamment le RSA (37%), les aides au logement (24,5%) et les prestations familiales (10%)

Myriam KISS. Anild réactualisation au 6/07/2014

RSA Logo

RSA : hausse de 2 % à partir du 1er/09/2013

Le revenu de solidarité active (RSA) augmente de 2 % au 1er septembre 2013. Cette revalorisation bénéficie aux 2 millions d’allocataires actuels du RSA.

Cette mesure avait été annoncée par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, le 21 janvier 2013 lors de la présentation de son
plan de lutte contre la pauvreté.

Le montant mensuel de l’aide passe ainsi de :

  • 483 à 493 euros par mois, pour une personne seule et sans ressources ;

  • 827 à 844 euros par mois, pour une mère isolée et sans ressources qui a la charge d’un enfant de moins de 3 ans.

> Pour en savoir plus sur les montants du RSA, voir notre article : Avez-vous droit au RSA ?

Cette hausse est la première étape d'une série de revalorisation, pour atteindre + 10 % d’ici 2017.

L’objectif du gouvernement est que le RSA-socle retrouve son niveau d’origine, soit la moitié du
Smic.

Par ailleurs, le
RSA activité et la prime pour l'emploi doivent être réformés mais aucun arbitrage n'est intervenu pour le moment.

Rappelons aussi qu'une
garantie jeunes, équivalent au RSA, sera instaurée en septembre 2013 pour les jeunes de 18 à 25 ans sans emploi dans 10 territoires pilotes.


À lire aussi :
Chômeurs en fin de droits : avez-vous droit au RSA ou à l’ASS ?
Avez-vous droit aux minima sociaux ?

Source 1/09/2013 - Elisabeth Périé http://www.dossierfamilial.com

L'allocation chômage augmente de 0,6 % au 1er/07/2013

Cette hausse concerne 66,2 % des demandeurs d’emploi indemnisés par l’Assurance chômage, soit environ 1 576 000 personnes.

L'Unedic a voté le 26 juin une augmentation des
allocations chômage de 0,6 % à partir du 1er juillet.

Une revalorisation moins importante que l'an dernier : en effet, au 1er juillet 2012, les allocations chômage avaient augmenté de 2 %.

La revalorisation de 0,6 % concerne l’allocation minimale et la partie fixe de l’
allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE). L’allocation minimale passe à 28,38 € par jour (contre 28,21 € par jour actuellement). 

La partie fixe de l’ARE passe à 11,64 € par jour indemnisé (contre 11,57 € par jour actuellement). Elle s’ajoute à la partie proportionnelle de l’allocation qui équivaut à 40,4 % de l’ancien salaire.

Cette revalorisation concerne dans les mêmes proportions les demandeurs d’emploi de Mayotte qui relèvent d’un régime spécifique d’indemnisation.


Myriam KISS. Anild 07/2013

Smic : pas de coup de pouce au 1er/07/2013

Comme le prévoit la loi, le Smic pourrait augmenter au 1er juillet 2013, mais ne fera pas l'objet d'un coup de pouce supplémentaire comme en 2012.  Une mesure annoncée par François Hollande, lors de son intervention télévisée du 15/06/2013 sur M6.

Rappelons que les modalités de revalorisation du Smic ont été récemment modifiées (décret n° 2013-123 du 7 février 2013).

Le Smic reste indexé sur l'inflation mais le calcul doit désormais mieux prendre en compte le poids des dépenses contraintes (loyer, énergie notamment) qui pèsent sur les ménages.

> Pour en savoir plus, "Le nouveau mode de calcul du Smic".

À lire aussi : Smic 2013 : montant et conditions    http://www.dossierfamilial.com/smic-2013-montant-et-conditions-1867.html

Myriam KISS. Anild 06/2013

PRECARITE 

UNE GARANTIE JEUNES EGALE AU R.S.A.

RSA Logo

La garantie jeunes, destinée à celle et à ceux qui se trouvent en situation de précarité, sera lancée dans dix territoires pilotes en septembre 2013, avant d'être généralisée, avec un objectif de 100.000 jeunes par an.

Ce contrat, passé avec une mission locale, leur permettra d'accèder à des offres régulières d'emploi ou de formation, et de bénéficier d'une garantie de ressources d'un montant équivalent au RSA.

Myriam KISS. Anild 06/2013

 

Augmentation du Smic : un peu moins de 5 euros par mois

Le salaire minimum augmentera de 3 centimes l'heure au 1er janvier 2013 à 9,43 euros (+0,3%), soit 1 430,22 euros bruts mensuels pour 35 heures, et ses critères vont être revus pour "garantir le pouvoir d'achat" de ses bénéficiaires, a annoncé le Ministère du Travail.

Cette revalorisation correspond à la stricte augmentation légale, après une hausse de 2 % dont un coup de pouce de 0,6 %.

Depuis 1970, le Smic est revalorisé chaque année en fonction de l'indice des prix à la consommation (IPC), indice pour les ménages urbains dont le chef est ouvrier ou employé, hors tabac », à laquelle on ajoute la moitié de la croissance du pouvoir d'achat du salaire mesuré par le salaire horaire de référence des ouvriers (SHBO).

Il est également revalorisé à chaque hausse d'au moins 2 % de l'indice des prix (hors tabac). Le gouvernement peut ensuite choisir d'ajouter un coup de pouce supplémentaire.

Le ministre du Travail, Michel Sapin, a annoncé devant la Commission nationale de la négociation collective (CNNC) une révision des critères d'indexation du Smic.

Le nouvel indice serait davantage ciblé sur les salariés à faible revenu afin de prendre en compte des charges importantes qui pèsent dans le budget telles que le loyer, l'énergie.  

Le salaire de référence sera élargi à celui des employés. 

La réforme sera présentée au prochain Conseil des ministres.

Myriam KISS. Anild  19/12/2012 - Source :
http://www.dossierfamilial.com

RSA Logo4

Le 13 /12/2012, les bénéficiaires du RSA ont touché la prime de Noël versée par la Caf de leur département.

RSA :
près de la moitié des personnes concernées
ne le demande pas

Presque la moitié des ayants droits au Revenu de solidarité active (RSA) ne le demande pas, souvent par méconnaissance, selon la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf).

Le RSA, qui a remplacé il y a trois ans le Revenu minimum d'insertion (RMI), comporte deux volets: il constitue soit un revenu minimum pour les personnes sans ressources comme le faisait le RMI ("RSA socle") soit un complément de revenu pour les petits salaires ("RSA activité").
 
Fin 2010, le taux de "non-recours" au "RSA socle" était de 35% en moyenne, tandis que le taux de "non-recours" au "RSA activité" atteignait 68%, soit en tout "près de la moitié" des bénéficiaires potentiels du RSA.

"La méconnaissance du RSA, ou sa mauvaise connaissance, explique pour l'essentiel le non-recours à la prestation.

En revanche, les non-recourants n'évoquent que marginalement un faible intérêt financier de la prestation", explique la Cnaf, suite à l'enquête réalisée par le ministère du travail entre fin 2010 et début 2011 auprès de 15 000 foyers à faibles revenus.

 Une personne sur dix ignore l'existence du RSA

 Parmi les personnes affirmant connaître le RSA sans pourtant le percevoir, 19 % étaient "sûrs de ne pas pouvoir en bénéficier" ; 28 % ne pensaient pas pouvoir en bénéficier "mais n'ont pas creusé la question" tandis que 7 % étaient paradoxalement "sûrs de pouvoir bénéficier du RSA".

A ces deux dernières catégories, on a demandé pourquoi elles n'en avaient pas fait la demande : 68 % ont invoqué des "raisons reflétant un manque de connaissance", 42 % ont déclaré "se débrouiller autrement financièrement", 27 % se sont abstenus "par principe" tandis que 20 % ont évoqué des "démarches trop compliquées".

Enfin, 11% des personnes pouvant en bénéficier disent tout simplement ne pas connaître le RSA.

Près de 1,7 million de foyers éligibles au RSA n'en étaient donc pas bénéficiaires, "induisant un montant non distribué de l'ordre de 432 millions d'euros", ajoute la Caisse, qui a versé en 2010 environ 8 milliards d'euros de RSA, financé par les départements ("RSA socle") et par l'Etat ("RSA activité").

Myriam KISS. Anild 07/2012. Source : www.planet.fr

PERSONNES et BULLES
 
Diverses allocations, appelées "minima sociaux", sont attribuées en fonction de certaines situations préoccupantes.

En 2012, nous suivrons attentivement les "annonces" des candidats à l'élection présidentielle afin de vous informer des propositions  qu'ils comptent mettre en place concrètement, compte tenu du nombreux croissant, entre autres,  de demandeurs d'emploi  "seniors"  nés à partir de 1954  qui se retrouvent pénalisés, en ayant suffisamment cotisé sur la base de 161 trimestres - sans emploi actuellement - subissant  fortement la discrimination par l'âge  dans le monde du travail .

Très aléatoire dans la réalité présente du monde du travail, en France, sur 2012 d'avoir la possibilité de "décrocher" un emploi  afin de compléter leur carrière de 4 trimestres supplémentaires (nouvelle loi sur les retraites 2010) pour prétendre à une indemnisation en "Allocation équivalent retraite" si celle-ci est reconduite en 2012/2013.

Ces minima sont  en principe revalorisés tous les ans.

Par ailleurs, il est aujourd'hui plus facile de cumuler ces minima et une activité rémunérée.

                                                            Gens autour table                                                                 

La R2F, une nouvelle allocation pour les demandeur d'emploi (Info 04/2011)

Si vous êtes demandeur d’emploi en formation, une nouvelle allocation, la rémunération de fin de formation (R2F), vous permet de conserver un revenu le temps de votre formation en 2011.

Pour 2012, l’incertitude demeure…

Depuis le 11 avril et pour le reste de l’année 2011, la rémunération de fin de formation (R2F) remplace l’ancienne allocation en faveur des demandeurs d’emploi en formation (AFDEF), supprimée le 31 décembre 2010.

Si vous êtes chômeur et que vous suivez une formation proposée par Pôle emploi dans le cadre du projet personnalisé d’accès à l’emploi (PPAE), cette nouvelle mesure vous permettra d’aller jusqu’au bout de votre formation, si vos droits à l’allocation chômage prennent fin au cours de celle-ci.

Une allocation moins avantageuse . L’incertitude demeure pour 2012 car le dispositif n’a été engagé que pour l’année en cours. Si vous avez débuté une formation longue, rien ne vous indique que vous pourrez la suivre jusqu’à son terme…

Autre inconvénient, le montant de l’allocation a été fixé à 652 euros mensuels. Une somme moindre par rapport à celle de l’AFDEF qui s ‘élevait à 1000 euros en moyenne.

Le versement de ce nouveau dispositif est rétroactif au 1er janvier 2011.

 

Prime pour l'emploi : en bénéficierez-vous en 2011 ?

- Plus de 8 millions de foyers fiscaux bénéficient de la Prime pour l'emploi, pourquoi pas vous ?

Pour la troisième année consécutive, la prime pour l’emploi ne sera pas revalorisée en 2011.
En contrepartie, les plafonds de revenus à respecter pour la percevoir restent identiques à ceux de 2010.

Pour la percevoir, il suffit d’en faire la demande en remplissant les cases appropriées de votre déclaration de revenus. Peu importe que vous soyez imposable ou non, travailleur à temps partiel ou à temps plein, salarié ou indépendant… vous pouvez dans tous les cas demander la prise en compte du calcul de la Prime pour l'Emploi 2011.

Le mode de calcul de cette prime n’est cependant pas simple car il prend en compte de nombreux facteurs : montant des revenus professionnels, heures travaillées dans l’année, situation de famille, revenu fiscal de référence du foyer.

L'allocation de solidarité spécifique (ASS)

Qui en bénéficie ?  les chômeurs qui ont épuisé leurs droits aux allocations de chômage, qui sont inscrits comme demandeurs d'emploi et recherchent un emploi, qui justifient de cinq ans d'activité salariée dans les dix ans qui précédent la fin de leur contrat de travail, et qui n'ont pas encore atteint l'âge légal de départ à la retraite.

Les plus de 50 ans peuvent opter pour l'ASS au lieu des allocations de chômage si c'est plus avantageux. Renseignements auprès de Pôle emploi.

Conditions de ressources :  Moins de 1 075,90 €/mois pour une personne seule, 1 690,70 € pour un couple (montants au 1er janvier 2011).

Montant de l'aide :  L'allocation est fonction des ressources. Si elles ne dépassent pas 614,80 € pour une personne seule ou 1 229,60 € pour un couple, elle se monte à 15,37 €/jour.

Avec des ressources comprises entre 614,80 € et 1 075,90 € pour une personne seule, 1 229,60 € et 1 690,70 € pour un couple, l'allocation versée est égale à la différence entre 1 075,90 € (1 229,60 € pour un couple) et les ressources perçues.

Une majoration de 6,70 € par jour est versée aux plus de 55 ans qui justifient de vingt ans d'activité salariée, ou à ceux qui ont 57 ans et demi et dix ans d'activité salariée, ou pour ceux ayant au moins 160 trimestres de cotisations retraite validés.

Durée du versement :   L'ASS est versée par période de 6 mois renouvelable, tant que les conditions d'attribution continuent d'être remplies. Elle est attribuée par période d'un an renouvelable aux allocataires âgés de 55 ans ou plus dispensés de recherche d'emploi.

À qui s'adresser ?  Au Pôle Emploi dont vous dépendez. Deux mois avant la fin des droits au chômage, le Pôle Emploi vous envoie un imprimé de demande d'ASS. Elle vous informe qu'en cas de refus de l'ASS il est possible de demander le RSA.

                                      RSA Logo                                               

Depuis le 1er juin 2009, le RSA remplace le revenu minimum d'insertion (RMI) et l'allocation de parent isolé (API).

 Qui en bénéficie ?   Comme le RMI, le RSA s'adresse aux personnes ayant plus de 25 ans, sans activité et résidant en France. Les personnes âgées de moins de 25 ans peuvent également bénéficier du RSA si elles ont un ou plusieurs enfants nés ou à naître.

Montant de l'aide  Le montant forfaitaire du RSA varie selon la composition du ménage. Il correspond au montant de l'ancien RMI ou de l'ex-API.

Le montant forfaitaire du RSA varie selon la composition du ménage. Il correspond au montant de l'ancien RMI ou de l'ex-API.

Une personne seule touchera ainsi 466,99 €. Si elle a un enfant de plus de 3 ans, elle touchera 700,49 €, le même montant que pour un couple sans enfant (montant de l'ancien RMI).

Un parent isolé avec un enfant de moins de 3 ans bénéficiera d'une aide de 799,56 € (montant de l'ex-API).

Pour en savoir plus sur les montants, consultez le site www.icommeinfo.com

Durée de versement  Le RSA est versé sans limitation de durée. Il continue d'être attribué tant que les ressources prises en compte ne dépassent pas un revenu garanti (calculé en faisant la somme d'une partie des revenus des membres du foyer, fixée à 62 %, et d'un montant forfaitaire variable en fonction du nombre et de l'âge des personnes composant le foyer).

A qui s'adresser ? A la CAF de votre résidence, aux services sociaux de la mairie de votre domicile, au service départemental d'action sociale ou à des associations agréées.

-------------------------

             L'allocation temporaire d'attente (ATA)

L'allocation temporaire d'attente (ATA) remplace l'allocation d'insertion (AI) depuis le 16 novembre 2006.

Qui en bénéficie ?

  • les ressortissants étrangers de plus de 18 ans ayant notamment sollicité l'asile en France et qui ont présenté une demande tendant à bénéficier du statut de réfugié,
  • les demandeurs d'asile issus d'un pays ne pouvant bénéficier de la convention de Genève du 28 juillet 1951 ou d'un pays sûr à condition qu'ils soient signalés par l'OFPRA,
  • les ressortissants étrangers bénéficiaires de la protection temporaire ou de la protection subsidiaire,
  • les ressortissants étrangers bénéficiaires d'une carte de séjour "vie privée et familiale" ayant déposé plainte ou témoigné dans une affaire de proxénétisme ou de traite des êtres humains,
  • les apatrides,
  • les anciens détenus, lorsque la durée de leur détention a été de 2 mois minimum,
  • les travailleurs salariés expatriés non couverts par le régime d'assurance chômage qui, lors de leur retour en France, justifient d'une durée de travail de 182 jours au cours des 12 mois précédant la fin de leur contrat de travail.

Conditions supplémentaires : être inscrit comme demandeur d'emploi

Condition de ressources   : Justifier de revenus inférieurs au RSA.

Montant de l'aide :  Le montant de l'allocation temporaire d'attente est fixé à 10,83 € par jour (au 1er janvier 2011). L'ATA est versée à ses bénéficiaires pour une durée maximale de 12 mois.

Pour les demandeurs d'asile, l'ATA est renouvelée tous les mois jusqu'à la décision définitive d'acceptation ou de refus du statut de réfugié, sous réserve que les conditions d'attribution soient toujours remplies.

Pour les bénéficiaires de la protection temporaire, l'ATA est versée tant que la protection est accordée.

À qui s'adresser ?  Au Pôle Emploi dont vous dépendez.

------------------------------

Mes droits à retraite en tant que demandeur d’emploi

  Pour percevoir une retraite à taux plein, il faut avoir validé un certain nombre de trimestres.
Lorsque je suis demandeur d’emploi, quelles sont les règles qui s’appliquent par rapport à mes futurs droits à retraite ?

Ces règles sont différentes selon que l’on soit demandeur d’emploi indemnisé ou demandeur d’emploi non indemnisé.


Première situation : les personnes indemnisées
Les personnes indemnisées par Pôle emploi, au titre de l’assurance chômage, de la solidarité ou des préretraites FNE, acquièrent automatiquement des trimestres d’assurance vieillesse correspondant aux périodes d’indemnisation.

 
Chaque période de 50 jours indemnisés consécutifs ou non équivaut à un trimestre d’assurance vieillesse.

Cette règle ne peut pas avoir pour effet de porter à plus de 4 le nombre de trimestres pouvant être acquis par an.

Seconde situation : les personnes non indemnisées

Pour les personnes non indemnisées en situation de chômage involontaire, les périodes sont prises en compte dans les conditions et les limites suivantes :

- La première période de chômage non indemnisé, qu’elle soit continue ou non, est prise en compte dans la limite d’un an.
- Chaque période ultérieure de chômage non indemnisé est prise en compte, dans la limite d’un an, à condition qu’elle succède sans interruption à une période de chômage indemnisé.

Cette dernière limite est portée à 5 ans lorsque l’assuré justifie d’une durée de cotisations d’au moins 20 ans et est âgé d’au moins 55 ans à la date où il cesse de bénéficier du revenu de remplacement et ne relève pas à nouveau d’un régime obligatoire d’assurance vieillesse.

L'allocation équivalent retraite (AER)

Voir actualisation dans rubrique "Emploi Seniors.." au 16/9/2011

Attention ! L'allocation équivalent retraite (AER) doit être supprimée au 1er janvier 2011. Les personnes qui bénéficiaient de cette allocation avant le 1er janvier 2011 continuent de la percevoir jusqu'à épuisement de leurs droits.

Qui en bénéficie ?

Les chômeurs de moins de 60 ans qui ont cotisé au moins quarante ans à l'assurance vieillesse.

Conditions de ressources pour l'AER de remplacement

Moins de 1 592,64 €/mois pour une personne seule, 2 289,42 € pour un couple.

Montant de l'allocation

Le montant journalier maximal de l'AER pour une personne seule est de 33,18 € depuis le 1er janvier 2011. Elle remplace les sommes versées dans le cadre du RSA ou de l'ASS.

Durée du versement

Jusqu'à l'âge de 60 ans, âge de la retraite "au taux plein".

À qui s'adresser ?

Au Pôle Emploi dont vous relevez. Sur demande, il est possible d'être dispensé de la recherche d'un emploi.

Pour encourager les bénéficiaires des minima sociaux à revenir sur le marché du travail, il est possible de cumuler le RSA avec les revenus tirés d'une activité professionnelle ou d'une formation rémunérée.

 Vous pouvez cumuler intégralement le RSA avec un salaire au cours des trois premiers mois qui suivent la reprise d'activité ou le début de la formation.

Puis, à partir du quatrième mois, votre salaire est complété par le montant forfaitaire du RSA diminué de 38 % de votre revenu.

Lorsque vous percevez d'autres ressources, notamment des prestations familiales (allocations, PAJE, AAH), elles sont soustraites du montant forfaitaire du RSA.

A qui s'adresser ?

Pour tous renseignements sur votre situation et vos droits, vous pouvez vous adresser à plusieurs interlocuteurs : les services sociaux de la mairie, à Pôle Emploi, la CAF, ou encore la mission locale si vous avez moins de 25 ans.

                   Lettre de demande de formation auprès de Pôle Emploi

Vous souhaitez bénéficier d'une formation dans le cadre d'un retour à l'emploi. Vous en faites la demande auprès de Pôle emploi.

Une aide à la formation est attribuée à l'allocataire qui suit une action de formation dans le cadre du projet personnalisé d'accès à l'emploi.

L'aide correspond à la prise en charge des frais de formation, des frais de dossier et d'inscription, des frais de transport, de repas et d'hébergement restant à la charge du salarié privé d'emploi (article 37 du Règlement général annexé à la convention Unedic du 18 janvier 2006).

Deux catégories de formation ouvrent droit aux aides :
- les actions de formation dont la réalisation constitue un préalable à l'embauche ;
- les "actions de formation conventionnée" qui renforcent les capacités professionnelles des allocataires.


Dans le premier cas, l’aide a pour objet le financement d’une “action de formation préalable à l’embauche(AFPE).

Dans le second cas, l’aide permet le financement d’une “action de formation conventionnée(AFC).

 Myriam KISS. Anild


 

 
Afficher la suite de cette page
 
 



Créer un site
Créer un site