L’industrie française du jeu vidéo est un petit secteur particulièrement dynamique. Les entreprises, studios de développement en tête, recrutent en permanence des profils qualifiés.
Qu'ils soient traditionnels ou électroniques, divertissants ou pédagogiques, jeux et jouets ont toujours fait rêver petits et grands.
En France, le marché se hisse sur la 2ème place du podium européen, derrière le Royaume-Uni, avec près de 3 milliards d’euros générés en 2010 !
L'industrie du jeu vidéo, quant à elle, génère autant de chiffres sur les produits hardware et software, online et offline.
Vous êtes tenté(e) d'exercer dans l'un de ces secteurs ? Aperçu des métiers.
(source : Syndicat national des Jeux vidéo)
Méthode d’enquête
- Test auprès d’un échantillon d’entreprises afin de consolider le format du questionnaire.
- Diffusion et relances du questionnaire à 240 entreprises identifiées
- 100 questionnaires retournés sur 240 attendus (taux de réponse de 42 % )
- Enquête réalisée entre Mars et Juillet 2012
- 48 % des sociétés comptent moins de 10 salariés
-Seulement 8 % des entreprises comptent plus de 100 salariés
Métiers « Management » : Directeur de production - Chef de projet - Directeur marketing - Chef de produit
Métiers « Design » : Directeur de création - Lead game designer - Game designer - Level designer - Scénariste/dialoguiste - Ergonome -Designer sonore
Métiers « Transverse » : Testeur/QA - Chargé de localisation - Data manager/Asset manager - Community manager - Data analyst
Métiers « Image » : Directeur artistique - Concept artist - Lead graphiste - Graphiste 2D - Modeleur/textureur 3D - Animateur - Spécialiste graphique (éclairage, mocap, FX, etc...)
Métiers « Technologie » : Directeur technique - Lead programmeur - Programmeur moteur - Programmeur gameplay - Programmeur spécialisé (IA, outils, physique, etc...)
Malgré la suprématie des industriels du jouet subsistent en France quelques fabrications artisanales. Les jouets sont réalisés en bois, dans des régions montagneuses. Jeux de société, puzzles, véhicules, chevaux à bascule…
Les fabricants font preuve de créativité autour de cette matière noble. Le secteur rencontre néanmoins une concurrence forte, portée par les jouets fabriqués en Chine, distribués par les enseignes spécialisées, les grandes et moyennes surfaces.
Source de plaisir, objets de divertissement, jeux et jouets prennent une grande place dans les foyers français.
Considérés par les parents à la fois comme un outil d’éveil et de créativité, les jouets premier âge seraient les plus vendus en 2010 (21,9%) selon la Fédération Française des Industries Jouet-Puériculture (FJP). http://www.fjp.fr/
Les jeux et puzzles arrivent en deuxième position (14,4%), suivis des poupées (12,9%) et des produits de plein air et sportifs (12%). Viennent ensuite les véhicules (7,9%), les activités artistiques (6,6%) et les jeux de construction (5,5%).
Le marché des jeux et jouets reste dynamique malgré la crise, avec 3 milliards d'euros réalisés en 2010.
Des achats à la distribution, en passant par le marketing ou la communication, ce secteur regroupe des métiers très variés. En voici quelques-uns.
Quelques métiers autour du jouet... Choisir les bons produits
Quels produits pourraient plaire aux enfants ? Quelles sont les tendances actuelles ?
Le chef de produit (code ROME M1703) sélectionne la collection annuelle et gère une gamme : il élabore le tarif, suit les ventes et met en place les opérations promotionnelles. Il étudie également la concurrence.
Vous trouverez sur pole-emploi.fr des offres d'emploi sur ce métier.
Des jouets au meilleur prix !
Au sein des centrales d'achat, l'acheteur (code ROME M1101) négocie les produits auprès des fournisseurs afin d’obtenir les meilleurs prix aux meilleures conditions (délais de livraison, modalité de paiement, …). Spécialisé par produit, il achète directement en grande quantité pour son enseigne et approvisionne l’ensemble des magasins.
Booster les ventes avec les licences
Missions principales : prospection et négociation avec les partenaires en vue d'obtenir des licences. N’hésitez pas à visiter les sites des grandes enseignes pour connaître les offres d’emploi.
Inciter à l'achat : tout l'art du merchandising
A l’approche des fêtes de fin d’année, les rayons se parent de multiples jeux et jouets, au grand bonheur des enfants ! Grande distribution, magasins spécialisées, hypermarchés, supermarchés etc... mettent tout en œuvre pour réaliser des ventes : c'est à cette période que les entreprises réalisent le plus gros de leur chiffre d'affaires!
Afin d’aider au mieux les clients à faire leur choix, le vendeur de jouets (code ROME D1211) est là pour conseiller. Il a souvent des objectifs commerciaux définis par le responsable de magasin, journaliers et/ou mensuels.
Le vendeur peut également mettre en place les produits dans les linéaires. Il peut évoluer vers un poste de chef de rayon (code ROME D1503).
Il peut également animer les ventes pour les booster, en mettant en avant un ou plusieurs produits d'une marque, selon les accords définis entre l'enseigne et le fabricant (code ROME D1501).
Le vendeur est sous la responsabilité d’un responsable de magasin (code ROME D1504).
Ce dernier a en charge la gestion de son magasin (aspect technique, humain et financier).
Sa mission : développer le chiffre d'affaires et la rentabilité du magasin.
Les fonctions de management sont accessibles après plusieurs années d’expérience sur le terrain, ou à partir d'un diplôme de niveau Bac +2 (BTS, DUT, ...) dans le secteur commercial.
Les métiers de la vente vous intéressent ? Déposez directement votre candidature en magasin.
Aucune qualification particulière n’est requise, mais un diplôme de niveau CAP/BEP à Bac+2 (BTS, DUT, ...), spécialisé dans le commerce, vente et distribution reste un atout !
Des offres sont également disponibles sur pole-emploi.fr :
- vendeur/vendeuse en jouets - chef de rayon - animateur - responsable de magasin
Myriam KISS. ANILD 12/2012
Manettes en main, vous aimez combattre, réaliser des quêtes ou faire évoluer votre avatar dans un monde virtuel ? Pourquoi ne pas vous lancer une carrière dans le jeu vidéo ?
Secteur phare du divertissement, le marché des loisirs interactifs a généré un chiffre d’affaires de 3 milliards d’euros en 2010 (source : afjv).
Le secteur regroupe près de 3 000 emplois et des centaines de sociétés basées en Ile-de-France, ce qui laisse de bonnes perspectives d'emploi !
L’industrie du jeu vidéo fait appel à des profils très variés dans :
- la création. On y retrouve des métiers liés à la gestion (chef de projet), au domaine artistique (Game Designer, infographiste, Sound Designer, …), à la programmation (Gameplay programmeur),…
- l’édition et la distribution (communication, marketing, relations presse, webmaster, …),
- la presse (rédacteur en chef, chef de rubrique, rédacteurs, correcteurs),
- etc. …
Le temps où l’on concevait des jeux vidéo seul dans son garage est révolu. Aujourd’hui, l’industrie du jeu vidéo regorge d’un immense panel de métiers, aussi bien dans la création, l’édition ou encore la distribution.
Tous ces acteurs se marient dans des structures bien organisées permettant l’élaboration des titres. Même si chacun occupe une place bien précise, les atouts fondamentaux restent la créativité, l’esprit d’équipe et surtout la passion.
Dans l’industrie du jeu vidéo, bon nombre de personnes n’envisagent pas vraiment tous les métiers mis à disposition sur le marché.
En effet, sortons des sentiers battus pour se projeter plus en profondeur dans ce qu’est réellement l’emploi dans le jeu vidéo.
Tout d’abord, il faut distinguer plusieurs branches, que nous avons décidé de regrouper comme suit :
La création
L’édition et la distribution
Les métiers connexes : la formation et la presse
La création
Avant de rentrer plus en détails dans les métiers de cette branche, sachez que plusieurs types d’entreprises peuvent intervenir dans la création.
Que ce soit des studios de développement – sociétés de réalisation de jeux vidéo qui travaillent généralement pour le compte d’un éditeur – ou des prestataires – sociétés qui prennent en charge une partie du développement et laissent les phases finales à ses clients – les métiers restent sensiblement les mêmes.
Game Designer
Le Game Designer doit, avant tout, connaître tous les aspects de la conception d’un jeu vidéo.
En général, on ne commence pas directement à ce poste là et les entreprises demandent énormément d’expérience (par exemple, Michel Ancel ou encore Shigeru Miyamoto ont commencé comme programmeur).
Pascal Luban, Fondateur du Game Design Studio, annonce également que deux voies sont disponibles pour atteindre ce poste, à savoir passer par les grandes écoles ou augmenter son expérience via d’autres postes, comme testeur ou level designer.
Il doit commencer son projet en établissant un « cahier des charges » pour déterminer le type de jeu (FPS, action, etc.), la cible (core ou casual gamer), la plate-forme utilisée ainsi que des objectifs de ventes.
C’est ensuite qu’il va concevoir l’univers du jeu ainsi que ses mécanismes. Lorsque la production est officiellement lancée, le Game Designer doit coordonner son équipe et toujours s’assurer de la cohérence du projet.
Level Designer
Le Level Designer est celui qui reste en liaison permanente avec les personnes de l’équipe du Game Designer. En effet, ce sont ces deniers qui réaliseront ses désirs puisque le Level Designer propose et réalise les niveaux du jeu ainsi que son scénario ludique.
Par exemple, il place des objets dans l’environnement dans le but d’avoir un gameplay satisfaisant. De plus, il donne les chemins que devra suivre le joueur et établi la difficulté générale du jeu.
Sachez enfin que certaines bases en programmation sont parfois nécessaires pour écrire les différents scénarios du jeu.
Testeur
Attention à la méprise : être testeur ne signifie absolument pas être journaliste dans le domaine du jeu vidéo. Le testeur est un métier à part entière dans la conception d’un jeu.
En effet, sa mission est de trouver la totalité des bugs et des défauts du jeu, en plus d’évaluer la difficulté et d’assurer un fonctionnement total du projet.
Notant toutes ses remarques, il doit ensuite soumettre des rapports précis sur les incohérences. Malgré un travail répétitif et un salaire pas toujours motivant, être testeur est souvent une réelle porte d’entrée dans l’industrie.
Métiers de l’image et du son
Selon Nicolas Bonvalet, gérant de Game Consulting « l’infographie regroupe une palette de métiers qui vont des concepts arts aux travaux d’animation 3D des objets, des personnages, des textures ou encore de l’éclairage »
Graphiste 2D
Le graphiste, sous la houlette du directeur artistique, participe à l’élaboration et à la conception des décors et des personnages selon les idées du scénariste ou du game designer.
Son rôle peut être comparé à celui d’un dessinateur de bande dessinée.
En effet, le graphiste réalise des personnages sous différentes expressions et des décors selon des angles précis.
Bien entendu, le talent est l'une des caractéristiques les plus demandées pour ce genre de poste, même si des écoles (Gobelins, Supinfocom etc…) forment pour ce type de métier.
Modeleur
Le travail d’un modeleur consiste à transformer les décors et les personnages du jeu en objets 3D intégrables dans le moteur graphique développé par le programmeur. Il doit aussi optimiser la conception des objets du jeu par rapport aux contraintes de rendu en temps réel.
Animateur
Comme le nom l’indique, les animateurs doivent mettre en mouvements les objets et les personnages créés par le modeleur, en tenant compte du gameplay et du scénario du jeu.
Par exemple, c’est l’animateur qui déterminera les mouvements d’un personnage via différentes techniques adaptées. Un animateur est avant tout une personne ayant un bon sens de la mise en scène.
Sound Designer - Musicien
Travaillant étroitement avec le game designer et le directeur artistique, il définit l’ambiance générale du jeu, comme la musique, les bruitages et les dialogues.
En phase de production, il enregistre les dialogues, la musique – composée ou non par ses musiciens – et se sert de données sonores pour ajuster l’ambiance du projet.
Lire l'article : Métier : Musicien et compositeur pour le jeu vidéo - Rencontre avec Markus Schmidt . http://www.afjv.com/press1106/110628_metier_game_designer.php
Programmeur
Pour faire simple, le programmeur est la personne qui écrit dans un langage adapté les codes informatiques qui serviront à contrôler l’image et le son en fonction des actions du joueur.
Il existe plusieurs types de programmeurs car certains s’occupent spécialement des moteurs – graphique ou d'intelligence artificielle par exemple – alors que d’autres seront plus axés sur le jeu en lui-même, comme programmer les chemins empruntés par un personnage (programmeur gameplay).
Dans tous les cas, les programmeurs doivent écrire plusieurs lignes de codes tout en respectant les visuels, les bruitages et le scénario définis par les autres membres de l’équipe.
Enfin, après le retour des testeurs, ils devront modifier les codes et corriger les éventuels défauts.
Pour un jeu complet un programme peut comporter plusieurs dizaines de milliers de ligne de codes, la rigueur et l'organisation sont donc fondamentales pour ce métier.
Il est donc presque impossible d’imaginer faire ce métier sans avoir fait des études d’ingénieur en informatique.
Lire l'article : Les métiers du jeu vidéo : Programmeur - Portrait de Wilfried Mallet - Lead Programmeur et Directeur Technique chez Spiders-Games
Chef de projet
Un peu moins dans la création, le chef de projet assure le bon déroulement du projet tant sur la durée qu’au niveau des budgets. Il fait en sorte que l’équipe dispose des moyens nécessaires pour réaliser les objectifs. C’est également un manager puisqu’il doit faire respecter les plannings, communiquer avec son équipe et régler les problèmes humains.
De plus, il est en première ligne pour communiquer avec les éditeurs ou les constructeurs. Le chef de projet doit être organisé et connaître tout le processus de création du jeu vidéo.
Cette personne sort généralement des écoles de management, de gestion ou même de commerce et bénéficie d’une grande expérience dans la conduite de projet.
L’édition et de la distribution
Après avoir traité la branche de la création qui reste la plus importante en termes de métiers, n’oublions pas également de citer quelques métiers de l’édition et de la distribution.
En effet, après tout le processus créatif du jeu vidéo vient la phase finale. Généralement confiée aux éditeurs – société de production et de commercialisation de jeux vidéo qui financent un projet – ces derniers ont au sein de leur organisation plusieurs grands métiers importants que voici :
Responsable et assistant communication
Directeur financier
Directeur et assistant marketing
Chargé de localisation
Responsable des relations presse, attaché de presse (généraliste ou spécialisée)
Community Manager
Producer
Webmaster
Ces métiers peuvent être regroupés en 4 grands pôles ayant chacun des fonctions et des emplois différents.
Le pôle marketing aura, par exemple, des chefs produits ou encore des community managers qui s’occuperont des communautés tandis que le pôle administratif et financier aura en charge tous les aspects comptables et juridiques.
Autre pôle important, celui de la production où interviendront des producers (suivi des projets), des testeurs et des chargés de localisation, sans oublier les webmasters.
Quant au pôle commercial, celui-ci arbore des commerciaux, des responsables de distribution ou encore tout ce qui touche au business development qui permet de trouver de nouveaux axes de développement pour la société.
Les métiers n’ont pas réellement changé depuis ces dix dernières années mais ils évoluent actuellement considérablement à cause de la mutation du marché liée à la dématérialisation.
Lire l'article : Rencontre avec Nathalie Lepori - Attachée de presse indépendante dans l'industrie des jeux vidéo. http://www.afjv.com/press1105/110530_attachee_de_presse_jeux_video.php
Au niveau de la distribution, très peu de métiers peuvent être apparentés au jeu vidéo puisqu’un responsable des achats ou même un vendeur, dernier maillon de la chaîne, n’aura pas besoin d’une formation spécifique aux jeux vidéo.
Mis à part des enseignes spécialisées qui demanderont peut-être quelques connaissances un peu plus poussées du secteur, l’idéal serait de faire des études de commerce pour atteindre ce type de métiers.
L’autre possibilité pour pouvoir toucher le jeu vidéo sans verser dans la production ou l'édition reste la solution des métiers connexes. La presse spécialisée dans le jeu vidéo connaît une forte expansion grâce à Internet. Etre journaliste reste vaste et il faut distinguer rédacteurs et pigistes.
Les premiers sont très souvent rattachés à une rédaction et reçoivent un salaire fixe tandis que les pigistes, eux, sont payés au nombre d’articles produits. De plus, au sein d’une rédaction, plusieurs rôles peuvent être distribués :
Un rédacteur en chef, qui coordonne la rédaction
Des chefs de rubriques
Des rédacteurs
Des correcteurs
Aucune formation type n’est requise pour devenir journaliste, mais la passion ainsi que de grandes qualités rédactionnelles sont nécessaires. Bien entendu, entrer dans une école de journalisme ne pourra qu’augmenter vos chances d’intégrer une rédaction.
Par exemple, une grande majorité (90%) de journalistes de chez Yellow Media vienne d’horizons différents et non d’écoles de journalisme.
Lire l'article : Journaliste - Portrait de Gianni Molinaro - Chef de rubrique actualités chez Jeux Vidéo Magazine (Yellow Media) http://www.afjv.com/press1103/110328_metier_journaliste_jeux_video.php
Former des étudiants est également un domaine à ne pas négliger puisque ce sont ces derniers qui entreront plus tard sur le marché du travail.
Que ce soit à l’université ou dans des écoles publiques et privées, être professeur, maître de conférence ou encore responsable de formation permet de transmettre un savoir et une expérience.
Un métier qui pourrait être considéré comme étant un pilier dans le processus de création d’un jeu vidéo.
Dossier réalisé par Jérémy Pichon - Photos réalisées chez Yamago (studio de jeux vidéo)
Source : http://www.afjv.com/press1103/110316_metiers_jeux_video.php
Voici 5 ans, l'école CREAJEUX ouvrait ses portes à Nîmes.
Le Directeur Éric Bonnet avait pris conscience que les budgets alloués à la création de jeux vidéo devenaient plus importants que ceux pour le cinéma et qu'il n'existait pas de vraie formation spécifique aux métiers du jeu vidéo. Il a donc créé cet établissement qui forme en trois ans, aux deux métiers piliers du jeu vidéo : la Conception 3D et la Programmation.
Chaque année, par niveau, ces deux unités travaillent en symbiose comme dans un studio de production jeu vidéo : 40% de leur temps scolaire est consacré à la réalisation d'une maquette de jeu vidéo supervisée par un Lead Designer professionnel qui vient tous les 15 jours valider la production.
La conception d'un jeu vidéo n'est pas simple, elle demande beaucoup de réflexion et de coordination entre les équipes, un savoir-faire technique, une bonne compréhension du travail demandé.
Cette technicité apprise tout au long du cursus est mise à rude épreuve au moment de réaliser les projets.
C'est pour cela que CREAJEUX met ses étudiants devant la réalité du travail en faisant travailler des programmeurs et des graphistes 3d spécialisés pour le jeu vidéo, sur des projets en petit groupe et des projets qui comprennent jusqu'à plus de 30 élèves pour qu'ils réalisent la difficulté de coordination entre eux aussi bien que de la gestion de la charte graphique à respecter.
Nous formons des Animateurs spécialisés en Cinématiques pour finaliser nos projets de manière encore plus aboutie.
http://www.creajeux.fr/v4/ - En 2013 : http://www.festivaldesjeux-cannes.com/4.aspx?sr=425
Myriam KISS. Anild 12/2012
Interview de Stéphane Beauverger, scénariste de jeux vidéo
77, boulevard Voltaire 75011 Paris - Tél : 0970 460 611
– www.snjv.org dg@snjv.org - twitter : julv_snjv
Délégué Général : Julien VILLEDIEU dg(at)snjv.org - Mobile : 06 16 12 05 09
Le Snjv et Opcalia publient l'étude sur l'emploi et les rémunérations dans le secteur du Jeu VidéoCette étude réalisée de Mars à Juillet 2012 dresse un état des lieux des entreprises, de l'emploi et des rémunérations dans le secteur.
Pour plus d'informations, voici 2 sites à consulter
l’Agence Française de Jeu Vidéo (AFJV)
L'AFJV met à votre disposition : un dossier consacré aux métiers du jeu vidéo,
le Syndicat National du Jeu Vidéo
Le Syndicat National du Jeu Vidéo diffuse des offres d’emploi.
Laissez place au jeu !
S’amuser avec sa famille ou avec d’autres enfants dans un lieu convivial, emprunter des jeux pour y jouer à la maison… c’est possible ! La ludothèque est un espace culturel entièrement dédié aux jeux, permettant aux petits comme aux grands de découvrir ces produits, et de partager des moments de détente.
Le ludothécaire (code ROME K1601) accueille le public et renseigne sur les jeux (règles, etc...), auxquels il participe parfois.
Il gère également la collection de jeux, qu'il nettoie, répare et range. Il se charge d’en acquérir de nouveaux, à partir du budget qui lui est alloué. Il aménage la ludothèque afin de la rendre convivial.
Pour exercer ce métier, vous devez avoir une bonne connaissance du monde de l’enfance et de l’adolescence... et être organisé. Une formation en tant que ludothécaire ou en animation est vivement recommandée.
De nombreux établissements proposent des formations spécialisées.
Consultez notamment le site de l’université d’Angers, qui propose une formation de ludothécaire, mais également une licence pro « Métiers du jeu et du jouet ».
http://www.univ-angers.fr/fr/formation/offre-de-formation/LICP/0002/elpjj-8.html
Vous trouverez des offres d’emploi…
le site de l’Association des Ludothèques Françaises (ALF). ttp://www.alf-ludotheques.org/
- sur pole-emploi.fr, http://www.pole-emploi.fr/candidat/les-fiches-metiers-@/index.jspz?id=681
Ubisoft, 3ème développeur indépendant de jeux vidéo dans le monde, est l'un des fleurons français du secteur. L'entreprise est connue pour des titres phares comme Assassin's Creed, dont le dernier opus vient juste de sortir. Mais c'est aussi un employeur qui a besoin d'expliquer ses différents métiers.
Pour le faire, Ubisoft a logiquement choisi de créer un univers ludique, une sorte de grande aire de jeux baptisée Ubisphère, pour expliquer de manière très visuelle qui fait quoi dans le studio.
En naviguant sur Ubisphère, on peut ainsi en savoir plus sur les 3 familles de métiers : support, production et business. Une galaxie de fonctions qui gravite autour de la fabrication d'un jeu vidéo et où chacun a un rôle précis. En cliquant sur les avatars on comprend mieux qui fait quoi dans cette grande machine. Des vidéos complètent cette plongée au coeur des équipes d'Ubisoft.
Un univers très réussi qui donne évidemment envie de rejoindre l'entreprise...
Tribune de l'AFDEL, du SNJV et du Syntec Numérique
Réforme du dispositif Jeune Entreprise Innovante, une balle perdue en plein coeur de l'innovation française
Le dispositif de la Jeune Entreprise Innovante (JEI), créé en France en 2004, est un mécanisme incitatif qui permet actuellement à plus de 2 000 TPE et PME, évoluant pour une part importante d'entre elles dans le numérique, de financer leurs innovations et d'être compétitives.
Le dispositif JEI présente deux avantages considérables : d’une part la simplicité de sa mise en œuvre (allégements à la source), et d’autre part sa capacité à accompagner l'innovation sous de multiples formes, contrairement à d'autres dispositifs plus orientés R&D, comme le Crédit impôt recherche (CIR).
Dans le cadre du projet de Loi de finances 2011, et en vertu de la chasse aux niches fiscales et sociales, le Gouvernement a souhaité raboter ce dispositif en en supprimant les principaux effets, afin de réaliser une faible économie budgétaire de 57 M€, une goutte d'eau dans l'ensemble des mesures annoncées.
Véritable coup de frein porté à l'innovation des pépites françaises, cette réforme est entrée directement en vigueur au 1er janvier 2012, sans aucune période de transition pour les entreprises bénéficiaires, créant plus de fragilité dans une période de crise sans précédent. Car l'impact de cette réforme est important. Une récente étude de l'AFDEL et du SNJV a d'ailleurs évalué à 66 236€ le coût moyen de ce rabot pour chaque Jeune Entreprise Innovante.
Face à une mobilisation massive des entreprises concernées, le Président de la République s'était engagé au printemps dernier à revenir sur cette réforme inique, la qualifiant au passage de "balle perdue".
Engagement depuis repris par Eric Besson, Ministre en charge de l'économie numérique.
Les promesses étaient donc là! Mais 6 mois plus tard, force est de constater, malgré le soutien ferme de certains parlementaires de la majorité au moment de l'examen du projet de loi de finances rectificative en juin dernier, que le retrait promis de la réforme n'est plus qu'un simple souvenir et que l'horizon s'assombrit considérablement pour les 2 000 entreprises innovantes françaises concernées et leurs 20 000 emplois, notamment depuis le récent retrait des amendements JEI déposés par la députée Laure de la Raudière dans le cadre de l'examen à l'Assemblée Nationale du projet de Loi de finance 2012.
Tout ceci était sans compter l’opiniâtreté de certains sénateurs comme Philippe Adnot, Nicole Bricq ou Marie-Christine Blandin.
Une lueur d’espoir en provenance du Sénat qui a largement adopté le rétablissement du statut de la Jeune Entreprise Innovante dans sa version antérieure à 2011. Ce vote est une main tendue par les sénateurs aux députés pour que ceux-ci reviennent sur la réforme de 2011.
A l’Assemblée nationale, la ministre du Budget Madame Valérie Pécresse a appelé de ses vœux à la création d’un Groupe de travail dédié sur la JEI pour éviter une insécurité juridique en revenant sur le dispositif de 2010.
Les entreprises devront donc attendre le retour du texte à l’Assemblée nationale à la fin du mois de Novembre pour savoir si la JEI, dans sa version de 2011, sera entérinée ou bien si le Gouvernement fera un geste salutaire et responsable en faveur des pépites de la nation.
L'Etat a aujourd’hui décidé de sacrifier son économie innovante sur l'autel de la réduction du déficit public et ce, alors que dans la période de crise que nous vivons, les seules entreprises qui créent de l'emploi et de la croissance sont évidemment celles qui innovent. Ces sociétés souffrent donc aujourd'hui encore plus qu'hier d'une importante disparité de concurrence avec leurs compétiteurs situés aux quatre coins du globe.
En effet, le dispositif JEI avait cet avantage de réduire pour partie les disparités de régimes dues aux environnements fiscaux, sociaux et juridiques beaucoup plus attractifs dans les pays étrangers.
On notera à ce titre la chute vertigineuse de notre pays à la 21ème position mondiale dans le classement BSA sur la compétitivité dans les TIC paru le 27 septembre dernier.
Le Gouvernement donne donc les signaux d'une économie au rabais alors que son potentiel de réindustrialisation, de croissance et de création d'emplois grâce au numérique en général et au statut JEI en particulier est sans nulle autre pareil. L'absence de considération des pouvoirs publics pour ces jeunes entreprises innovantes n'est pas acceptable.
Le temps est venu pour l’Exécutif de respecter ses engagements et pour l’Assemblée nationale de prendre ses responsabilités. En revenant sur la réforme annoncée de la fiscalité des parcs de loisirs, dont l'économie annoncée était deux fois plus importante que celle de la réforme du dispositif JEI, le Gouvernement a montré qu'il lui est possible de faire des choix.
Gouverner c'est choisir. Le constat que nous faisons donc aujourd'hui est terriblement amer. La balle perdue frappe en plein cœur l'économie innovante de notre pays.
Nul doute que la rigueur est un mal nécessaire, mais la croissance est un bien indispensable car pendant que nos entreprises subissent les effets désastreux de cette réforme, leurs concurrents internationaux innovent, créent de la valeur et des emplois et prennent progressivement les places de leaders sur leurs marchés.
La vitesse d'évolution des marchés ne peut se satisfaire d'un tel anachronisme politique.
Dans le contexte du projet de Loi de finances pour 2012, le Gouvernement doit donc impérativement afficher un soutien sans faille au numérique et à l’innovation, à l’heure où notre pays affronte des enjeux sociétaux déterminants en matière de préservation des équilibres budgétaires, de maîtrise des dépenses de santé, d’amélioration du système éducatif, de maîtrise et d'efficacité énergétique ou encore de respect de l’environnement, domaines dans lesquels le numérique apporte des réponses innovantes.
A défaut, notre pays aura laissé passé le train de l'innovation et contraint notre économie numérique à survivre en subissant les contraintes des entreprises situées dans les pays qui font, eux, confiance au numérique et qui accompagnent, sans restriction, toute forme d'innovation.
| Patrick Bertrand, | Nicolas Gaume, | Guy Mamou-Mani, |
