*Les 8 points clés de la lettre de motivation

*CV : misez sur l'originalité… mais sans excès

*CV en Anglais pas à pas

* S'offrir un  coach pour réussir son CV

Vous avez du mal à trouver l’inspiration ? L’exercice est difficile et pourtant incontournable. C’est là que vous pouvez faire la différence !
 

                                               FLEURS et GALETS     
 

Comment répondre aux questions pièges en entretien ?

Certaines questions posées par le recruteur en entretien d'embauche sont considérées comme des questions pièges par les candidats, car non seulement ils ne savent pas toujours où leur interlocuteur veut en venir, mais surtout, ils ont du mal à y répondre.

Voici les conseils de 4 experts de l'emploi sur 4 questions embarrassantes souvent posées en entretien.

 

Comment répondre à la question : « Quelles sont vos qualités ? »
- Valérie Sablé, Directeur chez Robert Half nous livre ses conseils.

« Il ne faut jamais dire : "je n’en sais rien" ou "il m’est trop difficile de parler de moi". En effet, le but du recruteur est de constater l’analyse que la personne peut faire d’elle-même, son aptitude à prendre du recul, sa capacité à nuancer. Son intention est de juger le fond et aussi et surtout la forme, c’est-à-dire le ton.

C’est pourquoi il est recommandé d’éviter les réponses passe-partout ou l’excès de zèle du type : "je suis trop rigoureux, trop exigeant" car cela peut s’avérer rédhibitoire.

Le meilleur conseil est de rester sobre et pour faciliter la réponse, n’hésitez pas à vous appuyer sur votre entourage et des exemples concrets qui apporteront de la valeur ajoutée. "Mes anciens collègues, mes amis disent de moi que  je suis une personne sur qui on peut compter" ou encore "on m’a dit qu’en cas d’imprévu, j’avais pour qualité de garder la tête froide".

Bien sûr, il y a des qualités toujours très appréciées comme la curiosité, l’adaptabilité, le sang-froid mais le mieux est de réfléchir à cette question en fonction du poste que l’on vise. Etre appliqué, consciencieux est bien sûr un atout, pour un poste de comptable par exemple. Enfin, les écueils du type : "j’ai les défauts de mes qualités" sont à proscrire car ils ne répondent pas à la question. »

 

Comment répondre à la question : « Quels sont vos défauts ? »
- Cyril Capel, Directeur Associé chez CCLD recrutement.

« Tout d'abord, avant de répondre directement à cette question "bateau", j’inviterai les candidats à faire preuve d'humour en répondant qu'ils n'ont pas de défaut mais bien « quelques axes d'amélioration » comme tout le monde !

L'idée étant bien sûr de montrer aux recruteurs qu'ils ont conscience de leurs difficultés mais qu'ils sont assez positifs et intelligents pour prendre du recul sur ces dernières et chercher des moyens pour les diminuer, voire les contourner... Ensuite, il ne s'agit pas d'utiliser de "gentils" défauts - du type "trop impliqué" - car les recruteurs ne sont pas dupes...

Il faut plutôt utiliser des axes d'amélioration sur lequel nous pouvons faire évoluer les choses dans le temps : le niveau d'anglais, le management…

Les "meilleurs défauts" seront ceux sur lesquels nous pouvons faire quelque chose pour changer ou ceux pour lesquels le recruteur peut nous "vendre" quelque chose par la suite. Il est donc important de choisir ses défauts en fonction de son profil mais aussi en fonction de l'entreprise.

Par exemple, si nous postulons à un poste de commercial, imaginons que le commercial se sache timide et que sa timidité lui a joué des tours au début de l'entretien (il a rougi ou a un peu bégayé...), le moment des défauts peut être une bonne opportunité pour lui de rattraper le coup ! »

 

Comment répondre à la question : « Où vous voyez-vous dans 5 ans ? »
- Antoine Lecoq, Managing Director chez Page Personnel.

« Lorsqu’un recruteur vous interroge sur vos souhaits d’évolution à horizon de 5 ans ou plus, plusieurs options s’offrent à vous. Si vous avez de la visibilité sur les évolutions de carrière possibles dans l’entreprise, il est pertinent de vous projeter à un poste plus avancé dans la société. Cela montre que vous êtes prêt à vous investir dans le temps et que vous avez des leviers de motivation solides : deux éléments rassurants pour un employeur potentiel.

A défaut, vous pouvez vous projeter dans le secteur d’activité ou dans l’environnement de la société, ce qui ne démontre pas seulement votre adhésion au modèle de carrière proposé mais aussi un intérêt voire une passion pour l’activité de l’entreprise.

Cette seconde alternative est intéressante quand les possibilités d’évolution semblent limitées ou inexistantes.

Autre option : mettre l’accent sur votre volonté d’évoluer par le biais de la formation, par l’acquisition ou le développement de compétences. Vous indiquez ainsi que vous avez un réel désir d’évoluer en termes de qualité du travail fourni, de diversification des missions ou de prise de management, par exemple. Vous démontrez à votre interlocuteur que vous voyez plus loin, mais sans vous engager tout à fait.

Cependant, parce qu’il peut s’agir d’une question-piège, il convient d’être vigilant. Evitez de trop laisser entendre que vous êtes intéressé(e) par des projets qui sont en contradiction avec votre avenir ou votre évolution dans la société.

Analysez la fonction que l’on vous propose, la culture de l’entreprise, les informations qui vous ont été confiées au cours de l’entretien et adaptez votre réponse en conséquence. »


Comment répondre à la question : « Avez-vous des questions ? » en fin d’entretien
- Cécile Bagot, chargée de recrutement chez RegionsJob

« Il est recommandé de poser des questions à la fin de l’entretien d’embauche : cela montre votre intérêt pour le poste et pour l’entreprise. En posant des questions, le candidat montre qu’il se projette au sein de la société. …

Plusieurs types de questions sont possibles. Si le recruteur n’a pas balayé l’ensemble du poste pendant l’entrevue, c’est l’occasion pour le candidat de demander des précisions sur celui-ci et de poser des questions sur l’aspect opérationnel du poste.

Le candidat peut également inverser l’entretien en demandant au recruteur ce qu’il attend du futur collaborateur et en profiter pour faire le lien entre celles-ci et ses propres compétences. Il peut enfin demander quelle sera la suite du processus de recrutement si cela n’a pas été précisé en amont.

Parler des avantages sociaux n’est pas interdit, mais il ne faut pas aller trop loin dans ses questions. Par exemple, vous pouvez demander si l’entreprise offre des tickets restaurant mais évitez de demander leur montant.

En résumé, le candidat peut poser des questions sur la stratégie de l’entreprise, sur ses valeurs, sur les attentes du recruteur, sur le processus de recrutement... Ce qui laisse une bonne marge de manœuvre. »
> Source du  16/07/2015 - Priscilla Gout
  http://www.regionsjob.com/actualites/

     
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1. E-mail ou papier ?


Ça dépend… Si certains recruteurs demandent encore une lettre manuscrite, aujourd’hui vous pourrez répondre à la majorité des offres par mail. Mais bien souvent, les recruteurs ne lisent que l’e-mail et le CV.

Très peu, en fait, ont le temps d’ouvrir la lettre de motivation jointe. Pensez donc aussi à exposer vos principales motivations dans le corps du mail. Optez pour un style simple, clair et direct.

2. Ne résumez pas votre CV

La lettre de motivation doit apporter des informations complémentaires au CV. Son objectif n’est pas de raconter votre parcours scolaire et professionnel, ni votre vie, mais bien d’expliquer votre intérêt et vos atouts pour le poste proposé. Votre lettre doit s’articuler autour d’un projet professionnel et personnel cohérent.

3. L’en-tête

Indiquez en haut à gauche vos nom et prénom ainsi que votre adresse et les coordonnées pour vous joindre. A droite, inscrivez ceux de l’entreprise pour laquelle vous postulez, et si possible le nom du recruteur. N’hésitez pas à téléphoner en demandant le nom du responsable à qui envoyer votre candidature, cela personnalise votre courrier et montre que vous avez fait l’effort de trouver votre destinataire.


4. Un premier paragraphe accrocheur

Pensez que le recruteur qui lira votre lettre en reçoit des dizaines tous les jours, il faut donc tout de suite attirer son attention, lui donner envie de continuer. Si vous adoptez le traditionnel plan « Vous / Moi / Nous », mettez vos compétences en valeur dès les premiers mots. Choisissez, par exemple, un axe de présentation de l’entreprise sur lequel vous pourrez rebondir facilement, comme un domaine dans lequel vous avez déjà de l’expérience.

5. Structurée et soignée

La lettre doit tenir sur une seule page. Aérez les paragraphes, laissez des marges et des espaces. Et n’oubliez pas de vous relire afin d’éliminer toute faute d’orthographe !

6. Personnalisée

La lettre passe-partout est à bannir, de même que les lettres copiées collées d’Internet ! Évitez les formules toutes faites et les généralités qui n’apportent rien d’utile à votre candidature. Il faut donner envie au recruteur de vous rencontrer grâce à des arguments ciblés et personnalisés. Mais attention, montrer que l’on connaît une entreprise ne veut pas dire plagier son site ou en faire des tonnes sur le mode « J’adore tellement ce que vous faites, je rêve de travailler pour vous depuis que j’ai 10 ans… »

7. Valorisez vos points forts

Mettez en avant les compétences les plus intéressantes pour le poste auquel vous postulez. Donnez des exemples précis et des chiffres pour illustrer vos arguments. Un informaticien pourra, par exemple, indiquer le nombre de visites sur les sites qu’il a créés.

8. Les petits plus…

Si vous êtes recommandé par quelqu’un, mentionnez-le, c’est un atout non négligeable. Expériences à l’étranger, bénévolat dans une association, langue rare…peuvent aussi faire la différence.

La lettre de motivation : pourquoi est-elle indispensable ?

 A quoi sert la lettre de motivation ? A rien dans la plupart des cas !! Bizarre comme réflexion de la part d’un chasseur de tête, non ? Et pourtant je vous conseille d’en mettre une, même si c’est le CV qui prime !

Pourquoi ? Quand un recruteur trie des CV, la première chose qu’il fait c’est regarder directement le CV. Et là deux solutions : soit il l’écarte (donc sans lire la lettre), soit il retient le CV en première lecture.

Que faire au moment de rédiger sa lettre de motivation ? Doit-on l’écrire à la main ? La taper dans un document Word ? Ou aller encore plus loin et se contenter d’un e-mail de motivation ? Sur ces questions, les avis restent très partagés.


Lettre manuscrite : une preuve de motivation

- Le pour : c’est encore une méthode répandue au sein des entreprises qui peuvent avoir recours à la graphologie dans leur processus de sélection. Une habitude bien française ! Si la lettre écrite à la main est spécifiquement demandée dans une annonce, cela va notamment permettre au recruteur de mesurer le degré de motivation du candidat. Cette implication personnelle à travers l’écriture est une valeur ajoutée. De plus, vous avez la possibilité de montrer votre aptitude en rédaction et en orthographe.

- Le contre : la lettre manuscrite, même si elle demeure bien souvent la règle, apparaît désuète aux yeux des entreprises qui préfèrent Internet pour recruter leur personnel. Elle ne vous rendra pas non plus service si votre écriture est illisible ou truffée de fautes d’orthographe. L’ordinateur vous valorisera davantage, à la condition, bien entendu, que la lettre manuscrite ne soit pas mentionnée dans l’offre d’emploi.

 

E-mail de motivation : attention au piège de la facilité !

- Le pour : en envoyant un mail de motivation, vous utilisez un outil dans l’air du temps. Il est même préférable de rédiger sa lettre directement dans le corps du mail. Les recruteurs, qui disposent de peu de temps, sont plus enclins à lire les e-mails que les pièces jointes. Et puis, avec la peur des virus, certaines entreprises sont réticentes à ouvrir les fichiers attachés. La lettre dans le corps du texte pourra être plus courte et plus directe, les longues présentations n’étant pas faciles à lire sur ordinateur. Attention toutefois à ne pas adopter un ton trop familier.

- Le contre : ne tombez pas dans le piège des lettres toutes faites qui foisonnent sur Internet. Le recruteur n’est pas dupe, et il détectera facilement un copier-coller avec quelques mots changés. Il est important d’adapter votre lettre au poste recherché. Cela vous prendra un peu de temps, mais votre candidature en sortira renforcée.

Quel que soit votre choix, veillez à faire relire votre prose. Deux avis valent mieux qu’un !

 

Lettre de motivation : réussir son plan

Si vous devez rédiger une lettre de motivation, pensez à cibler vos arguments selon un schéma bien défini. Votre intérêt pour l’entreprise, vos atouts et vos motivations, ce que vous pouvez lui apporter, sont les grands axes qui doivent figurer dans votre présentation.

Soignez votre accroche.

Le recruteur accordera moins d’une minute à la lecture de la lettre. Pour capter très vite son attention, il doit cerner pourquoi vous écrivez et pour quel poste. Commencez par indiquer ce que vous connaissez de l’entreprise, et montrez que vous vous intéressez à son évolution et sa stratégie. Ces indications résumées en quelques phrases éveilleront l’intérêt de votre lecteur. N’attendez pas un éventuel entretien pour vous renseigner sur l’entreprise !
 

Une motivation bâtie sur du concret.

Après avoir parlé de l’entreprise, c’est de vous dont il question. Vos compétences, vos atouts, votre expérience, en résumé tout ce qui fait de vous le candidat idéal pour le poste visé. Mais pour alimenter vos arguments, n’oubliez pas de donner un ou deux exemples concrets de résultats obtenus. Pour dynamiser votre style, préférez des verbes d’actions et utilisez le temps présent. Après avoir éveillé l’attention du recruteur, vous devez le convaincre.

Jouez collectif. Ne parlez pas que de vous, gardez à l’esprit que ce qui prime, c’est la performance de l’entreprise à travers les compétences que vous pourrez lui apporter. Dans une troisième partie, attachez-vous à mettre en avant cette synergie entre votre contribution et le cadre que vous offre votre employeur potentiel.

Restez disponible pour un rendez-vous. Votre lettre de motivation touche à sa fin. Vous avez éveillé la curiosité puis convaincu le recruteur. Reste un dernier objectif : exprimez votre disponibilité pour un rendez-vous, lequel pourra être mis à profit pour des compléments d’information.
                                            

L’email d’accompagnement de la candidature

Si la lettre de motivation est essentielle, c'est le mail qui l'accompagne qui constitue les premières lignes que l'employeur lira de vous. Il convient donc de les soigner. Nos conseils pour réussir cette étape souvent négligée.

 1) La présentation de cet email

Il n'est pas nécessaire que le mail soit long ; sachez être bref, clair et précis. Le mail d'accompagnement, comme son nom l'indique, accompagne véritablement la lettre de motivation alors évitez d'écrire un « roman ». Cela ne fera qu'ajouter du travail à l'employeur.

Plus qu'un simple mail d'accompagnement, il introduit votre candidature. De ce fait, si vous n'y prêtez pas une attention certaine, le récepteur pourra éventuellement être tenté d'en rester là et de ne pas ressentir l'envie d'aller plus loin et de lire votre lettre.

Mais que préciser dans le mail? Peu de choses en fait. Après avoir précisé votre nom et prénom, contentez-vous d'expliquer le pourquoi de votre mail et de signaler que vous y joignez votre lettre de motivation ainsi que votre curriculum vitae. Les formules de politesse sont de rigueur. Attention, soyez très attentifs à bien joindre les pièces précédemment citées lorsque vous envoyez le mail !

Mail type

À: « Adresse électronique »
Objet: Candidature pour le poste de « intitulé du poste » (et numéro de référence de l’offre si elle est présente dans l’annonce)
Madame, Monsieur,
En réponse à votre recherche d'un « intitulé du poste » parue dans « origine de l'offre (site, magazine ...) », j'ai le plaisir de me porter candidat et à ce titre, vous prie de trouver ci-joint mon C.V. ainsi que ma lettre de motivation.
Dans l'espoir de vous rencontrer prochainement.
Avec mes cordiales salutations.
Prénom Nom
Adresse
Numéro de téléphone


2) Attention à ne pas réécrire la lettre de motivation

• Le mail d'accompagnement n'est en aucun cas une lettre de motivation. Ce que vous avez écrit dans votre lettre, évitez de le préciser à nouveau dans le mail ; cela évitera à votre employeur de lire deux fois les mêmes informations. Cela risque de lui faire perdre son temps peut-être précieux et de lui donner une mauvaise impression de vous.

3) Les « emails de motivation »

Vous pouvez aussi opter pour un mail de candidature ; il ne s'agit plus d'un simple mail d'accompagnement mais plutôt d'une véritable lettre de motivation incluse dans le mail lui-même avec pour seule pièce jointe le C.V. Il arrive que certains employeurs ne lisent pas la lettre de motivation ; dans ce cas là, il convient de soigner tout particulièrement votre rédaction car ce seront les seules lignes que le récepteur lira de vous.
Précisez en objet et/ou en début de mail l'intitulé du poste et s'il y a lieu le numéro de l'offre d'emploi. Procédez ensuite comme pour une lettre de motivation classique ; développez votre position actuelle, expliquer le pourquoi de l'intérêt que vous portez au poste proposé. Surtout, veillez à respectez les formules de politesse.

Lettre ou mail de motivation? Tous deux sont valables mais en fin de compte. Privilégiez le contenu plutôt que la forme. Un mail peut très bien être accepté s'il est correctement rédigé et mis en page. Comprenez, ce que l'employeur retiendra, c'est ce que vous avez écrit, votre motivation et vos compétences. De ce fait, libre à vous de choisir.

Postuler à une offre d'emploi par le biais d'internet n'est donc pas une mince affaire! Que vous optiez pour le mail d'accompagnement ou le mail de candidature, l'important est de soigner votre style. Alors que le premier implique juste d’annoncer une pièce jointe, le deuxième nécessite un réel effort de rédaction comme pour une lettre de motivation ordinaire.


Le plan d’une lettre de motivation réussie

Si vous devez rédiger une lettre de motivation, pensez à cibler vos arguments selon un schéma bien défini. Votre intérêt pour l’entreprise, vos atouts et vos motivations, ce que vous pouvez lui apporter, sont les grands axes qui doivent figurer dans votre présentation.

Soignez votre accroche. Le recruteur accordera moins d’une minute à la lecture de la lettre. Pour capter très vite son attention, il doit cerner pourquoi vous écrivez et pour quel poste. Commencez par indiquer ce que vous connaissez de l’entreprise, et montrez que vous vous intéressez à son évolution et sa stratégie. Ces indications résumées en quelques phrases éveilleront l’intérêt de votre lecteur. N’attendez pas un éventuel entretien pour vous renseigner sur l’entreprise !

Entretien :
présentez-vous en 5 min !

Vous présenter au début de l’entretien d’embauche est la première étape qui permet à l'employeur de vous juger. Il s’agit donc d’un moment crucial à bien préparer avant votre rendez-vous. Votre présentation doit être vivante, brève mais précise. Et tout cela en moins de trois minutes ! Nos conseils pour vous présenter vite et bien. Avant toutes choses…

Tout au long de votre présentation, veillez à parler sans être monocorde et de manière distincte, car si le contenu de vos propos est examiné par votre interlocuteur, il en est de même de la forme. La façon de s'exprimer, le vocabulaire employé, la manière de se tenir sont autant d'éléments qui entrent dans les critères d'évaluation.

1° - Parlez de vous

En guise d’introduction, commencez par les informations classiques : nom, prénom, âge et lieu de résidence. Inutile ici d'en dire trop. Cantonnez-vous à ces quelques éléments. Cette partie doit être très courte : ce n’est pas ce qui intéresse le plus l'employeur.

2° - Détaillez vos formations

Concernant vos diplômes. Il n'est pas question de simplement les énumérer, expliquez-les! Soyez en mesure de les justifier : pourquoi avez-vous choisi telle ou telle formation ? Qu’en avez-vous retiré ? En quoi peut-elle être utile à l'entreprise ?

3° - Présentez votre parcours professionnel

Ne répétez pas ce qui est déjà mentionné sur le CV ! Cela risque d’ennuyer le recruteur !
Développez les étapes de votre carrière. Une simple chronologie n'est pas suffisante. Développez vos expériences de façon logique en expliquant ce qui en ressort, ce qu’elles vous ont apporté, pourquoi vous avez choisi telle ou telle entreprise, ce qui vous a poussé à changer d'entreprise ou éventuellement de métier.

Mais surtout : allez à l'essentiel ! Précisez les expériences principales, surtout si vous êtes un candidat expérimenté. Evitez d’énumérer tous les petits boulots et autres jobs que vous avez effectués.

4° - Évoquez votre projet professionnel

Pourquoi postulez-vous ? Question simple, mais qui peut mettre mal à l'aise… Évoquez les différents points qui viennent étoffer votre motivation, en incluant le poste dans votre projet professionnel, en parlant éventuellement des critères géographiques, de progression, d’expérience, etc. Comment avez-vous envie d'évoluer ? Vers quel poste, et pourquoi ? Insistez sur ces points.

Se montrer motivé n'implique pas de donner le sentiment d'être « l'homme parfait ». Soyez sûrs de vous dans vos propos, mais pas arrogant. A l’inverse, n'ayez pas une attitude nonchalante. Le comportement compte autant que les gestes, alors soyez irréprochable !
 

  Les 20 questions les plus posées par les recruteurs

Au cours d’un entretien de recrutement, votre interlocuteur va essentiellement se concentrer à travers ses questions sur ce que vous avez accompli. Il cherchera à cerner votre capacité à tenir le poste proposé, mais aussi votre personnalité.

L’expérience et les faits vont primer à ses yeux sur ce que vous pensez, croyez, ou affirmez. Mais attention vous pouvez facilement tomber dans le subjectif. Vous devez donc être le plus factuel possible dans vos réponses. Voici une sélection de questions les plus posées par les recruteurs.

1- Pouvez-vous me décrire ce que vous avez aimé et ce que vous avez le moins aimé dans la façon dont vous étiez dirigé dans vos précédents postes ?

2- Racontez-moi comment, dans vos expériences passées, vous avez agi en faveur du travail d’équipe ?

3- Souvenez-vous d’un moment où vous avez pris la mauvaise décision ou commis une erreur. Comment avez-vous géré cette situation ?

4- Dans vos expériences passées, avec quels types de clients ou de collègues aviez-vous le plus de mal à travailler ? Quel comportement  adoptiez-vous ?

5- Quels ont été vos résultats par rapport aux objectifs fixés ? Participiez-vous à la fixation de ceux ci ?

6- Pouvez-vous me parler d’une circonstance où vous avez dû critiquer le travail d’un  collègue? Comment avez-vous géré cette situation ?  Quels résultats avez-vous obtenus ?

7- Racontez-moi la plus belle réussite de votre carrière ? un exemple d’échec ? Quels enseignements en avez vous tirer ?

8- Parlez-moi d’une situation d’urgence ou de crise à laquelle vous avez été confronté dans vos emplois précédents ? Quel a été votre rôle ?  Qu’avez-vous fait ?

9- Tout le monde est stressé. Décrivez-moi les situations qui, au bureau, vous suscitent le plus de stress. Comment les gérez-vous habituellement ?

10- Lors de votre dernière expérience, qu’avez-vous appris ? Comment allez-vous mettre en pratique ces nouvelles connaissances ?

11- Citez-moi un challenge auquel vous avez été confronté dans vos précédentes fonctions ? Comment l’avez-vous relevé ?

12- Tout manager doit savoir déléguer. Décrivez-moi une situation où vous avez délégué avec succès ? Une où la délégation a été un échec ?  Comment avez-vous géré cette situation ?

13- Au cours de vos précédentes expériences, quelle façon de communiquer avait  le mieux fonctionné avec votre supérieur ? Avec vos collègues ? Avec vos subordonnés ?

14- Citez-moi l’exemple d’une situation où vous avez fait preuve d’initiative sans que cela ne vous soit formellement demandé ?

15- Dans vos expériences précédentes laquelle avez vous préféré ? Pourquoi ?

16- Pourquoi avez vous quitté cet emploi ? Qu’est ce qui vous attirez dans cette nouvelle entreprise ?

17- Décrivez-moi une situation où vous êtes allé au delà de votre fonction pour aider un client ?

18- Classez : réussite personnelle, carrière, et salaire – pourquoi ?

19- Pourquoi êtes vous intéressé par le poste et notre société ? Pourquoi vous recruter plutôt qu’un autre candidat ?

20- Et pour finir le grand classique mais toujours très intéressant : Quels sont à vos yeux vos principales qualités et points d’amélioration ?

Entretien :
attention aux détails qui tuent !

Mâcher un chewing-gum, arriver  en retard sans prévenir, être affalé dans son siège… Ne négligez pas ces détails qui peuvent agacer les recruteurs et écorner votre CV.

Prévenez si vous êtes en retard. Nul est à l’abri d’un embouteillage sur la route ou d’un impondérable. Le recruteur le comprendra très bien, à condition de le prévenir lui ou une assistante. Cela vous évitera aussi d’arriver précipitamment à votre entretien, en transpirant et le souffle court. On a connu mieux comme entrée en matière…

Doser son temps de parole… et savoir écouter. Il va de soi que vous ne devez pas couper la parole à votre interlocuteur, ce qui sera interprété comme un manque de respect. Autre cause, même effet : vous parlez trop et vous empiétez sur le discours de celui qui est sensé diriger l’entrevue. A l’inverse, si votre vis-à-vis a l’impression de vous tirer les vers du nez, cela pourra être traduit comme un manque de confiance en soi.

Conclusion : trouvez un juste équilibre, en évitant les allocutions hors sujet par rapport à ce que le recruteur recherche. Et comme un dialogue se joue à deux, offrez une oreille attentive. Une qualité d’écoute déficiente se remarquera très vite.

Ne pas critiquer son ancien employeur. Ne croyez pas qu’en critiquant son ancien chef, on s’attire les faveurs du nouveau. En tirant à boulets rouges sur un employeur précédent, vous risquez d’être perçu comme un perturbateur potentiel.

Autre danger : dans certains secteurs professionnels, les réseaux sont très denses, et la personne que vous avez en face de vous pourrait très bien être un bon ami de celle que vous vous employez à dénigrer !

La gestuelle avant les mots. C’est un constat bien établi : le langage verbal passe après la gestuelle. Beaucoup de signes extérieurs vont être décortiqués ou interprétés par votre interlocuteur. La fameuse poignée de main moite et molle est un classique du genre, tout comme le chewing-gum dans la bouche. Un parfum trop prononcé, une tâche bien en vue ou un trou dans votre chemise, la sonnerie de votre portable pendant l’entretien ou encore un regard fuyant… sont d’autres erreurs à éviter.

Restez poli avant et après l’entretien. La politesse doit aussi guider vos pas. Evitez de vous asseoir avant que la personne vous invite à prendre place, ne lui coupez pas la parole… Et gardez à l’esprit qu’une bonne conduite ne se limite pas au bureau du recruteur. Une attitude grossière ou irrespectueuse dans l’ascenseur ou à l’accueil peut avoir des échos et réduire votre candidature à néant.


CV : misez sur l'originalité… mais sans excès

En période de chômage élevé, les recruteurs croulent sous les CV. Pour sortir du lot, certains candidats font preuve d'originalité. Une bonne idée, à condition de ne pas en faire trop.

CV "carte de visite", CV vidéo, CV 2.0… Il existe une foultitude d'idées pour se démarquer. "La forme ne doit pas prendre le pas sur le fond", prévient Lionel Deshors, dirigeant et fondateur du cabinet CCLD Recrutement. Voici quelques règles à respecter pour que votre candidature ne finisse pas à la poubelle.

Rester sobre

Utiliser la couleur ou les logos des entreprises pour rendre votre CV plus visuel n'est pas interdit. "Evitez les coloris trop flash, car agressives, tels le rouge ou le vert anis", conseille Lionel Deshors. Attention aussi à ne pas surcharger votre document. Il ne doit pas dépasser 750ko pour passer tous les filtres des boîtes mails.

Jouer la carte du format atypique

"Un jour, j'ai reçu un CV en forme de "carte de visite" avec le poste, la photo du candidat, sa principale experience, et au dos, ses réalisations. Le tout accompagné d'une lettre de motivation et d'un CV traditionnel", se souvient Lionel Deshors.


Bien vu, car ce mini-CV peut être facilement distribué lors d'un cocktail ou d'un salon. Autre idée : la plaquette publicitaire. Efficace, si la mise en page est soignée. Sur chaque face, vous pouvez reprendre les informations essentielles : formation, expériences, hobbies, logiciels…

Moins malins : le CV sur papier cartonné (difficile à plier) ou en format A3 (difficile à lire et stocker). Dans les métiers créatifs, dans l'édition ou la communication notamment, les recruteurs peuvent apprécier un mini-livre ou une BD, preuves de créativité. A condition de ne pas faire trop long. Un recruteur passe en moyenne moins de 30 secondes par CV.

Utiliser les nouvelles technologies avec modération

Des centaines de CV vidéo circulent sur le Net. Mais l'exercice ne se prête pas à tous les secteurs et peut se retourner contre vous. Celui d'une illustre inconnue a récemment provoqué un
petit buzz sur YouTube, avec plus de 114.800 visionnages. Cette communicante chante son expérience sur l'air de "Dominique" de Sœur Sourire. Drôle ? A voir. Pas sûr en tout cas, que cela convainc un recruteur.


Pour éviter aux candidats d'être ridicules, des entreprises comme JobInLive se spécialisent dans la réalisation de CV vidéo. Ces courts-métrages (environ 1 minute 30) présentent un scénario bien ficelé et un discours parfaitement clair. Autre défaut : "trop de candidats se contentent de réciter leur parcours", constate Lionel Deshors. Inutile, puisque tout est déjà dit dans le CV classique.

Gratuits et faciles à réaliser sans connaissance technique, les CV 2.0 sont aussi à la mode. Le site Amplement.fr permet de créer un CV flash. Plutôt joli graphiquement, mais les possibilités d'ajouter des contenus sont restreintes. DoYouBuzz, par exemple, permet de créer un site à votre nom (www.prénom-nom.com) pour 29,90 euros par an, avec un référencement optimisé sur Google. Idéal pour soigner son e-réputation.

Tester son CV insolite

Vous l'aurez compris, la précaution s'impose en matière d'originalité. Avant d'envoyer votre candidature, testez-la auprès de vos amis, histoire de recueillir les premières impressions. Envoyez une première fournée à une dizaine d'employeurs pour mesurer les retours. Car à vouloir trop séduire, le risque est de déplaire…


LE CV en ANGLAIS pas à pas...

 - Eloignez-vous du français: Ne traduisez pas votre CV français en anglais. C'est la meilleure manière de ne pas répondre aux exigences des recruteurs étrangers. Faites également attention à l'orthographe et notamment aux "faux-amis", ces mots qui se ressemblent fortement dans les deux langues mais qui ont des significations très différentes. Par exemple, "grandes écoles" ne se traduit pas par "high school" qui signifie lycée en anglais.
 
Essayez donc de vous faire relire par un natif pour vérifier que votre CV ne comporte pas de fautes ni sur le fond ni sur la forme. 

- Une lettre à l'anglaise ou à l'américaine ? Adaptez votre CV au pays dans lequel vous postulez car leur forme varie légèrement entre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis (cf.rubrique par rubrique).
 
Les règles d'écriture ne sont pas non plus exactement les mêmes (les dates, les abréviations et parfois même l'orthographe varient). Les Britanniques écrivent, par exemple, "controlled alors que les Américains écrivent "controled".

Si vous postulez dans les deux pays, prévoyez donc plusieurs modèles de CV. 

- Allez à l'essentiel : Comme en France, votre CV doit être précis et concis. Les recruteurs ne passent pas plus d'une minute par CV et ne feront pas l'effort de le déchiffrer s'il n'est pas clair. Essayez donc de ne pas dépasser deux pages. 

LE CV RUBRIQUE PAR RUBRIQUE

    * Etat civil (personal data)

Aux Etats-Unis, conformément aux mesures anti-discrimination, il est interdit de préciser votre âge, votre sexe, votre situation familiale ou de joindre une photo. N'indiquez donc que le strict minimum: nom, prénom, adresse, mail, numéro de téléphone (n'oubliez pas l'indicatif +33...). La réglementation est moins stricte en Grande-Bretagne: vous pouvez, si vous le souhaitez, préciser votre âge et votre sexe. 

 

    * Objectifs ( professional objective (GB) ou career planning (US))
Les anglo-saxons ne s'embarrassent pas de formalités dans leur CV. Ils vont droit au but sans détours ni fioritures. Ils indiquent, en tête de leur CV, en une ou deux lignes le poste auquel ils aspirent. Exprimez-vous donc clairement sans cacher vos ambitions. 

    * Formation (education)
Comme en France, on commence par le diplôme le plus récent pour remonter dans le temps. N'essayez pas de traduire systématiquement vos diplômes en anglais car il n'existe pas toujours d'équivalent. Il est préférable d'expliquer à quoi ils correspondent en France. Par exemple, le Deug se traduira donc par "2-year university degree".

Si vous postulez pour un job aux Etats-Unis, ne vous attardez pas trop longtemps sur cette partie. Les Américains sont, en effet, plus attachés au savoir acquis sur le terrain qu'aux diplômes

    * Expérience professionnelle (work experience)
Privilégiez un CV chronologique en expliquant chacune de vos expériences. N'oubliez pas de présenter votre poste, vos missions et votre entreprise si celle-ci n'a pas un rayonnement international. Les Américains ont une véritable culture du résultat: intégrez donc des résultats chiffrés et donnez des exemples de vos dernières réalisations.
  
    * Compétences professionnelles (professional skills/ special skills)
Vous pouvez indiquer dans cette rubrique vos compétences informatiques ou en langue. Précisez votre niveau (mother tongue: langue maternelle, bilingual: bilingue, fluent: courant, moderate: intermédiaire, basic: connaissances de base).

 
    * Divers (miscellaneous)

Les recruteurs anglo-saxons sont généralement plus attentifs à cette rubrique que les Français. La pratique régulière d'un sport, d'une activité artistique ou l'engagement dans une association sont considérés comme révélateur de votre personnalité. Soignez-donc cette rubrique pour donner une bonne image de vous.

  
    * Références (references)
Cette rubrique est une spécificité anglo-saxonne. Les Britanniques et les Américains sont habitués à vérifier leurs sources et il n'est pas rare qu'un recruteur téléphone à votre ancienne entreprise pour vérifier votre CV. Indiquez donc le nom et les coordonnées de deux ou trois personnes pouvant témoigner de vos compétences. Cela peut être d'anciens employeurs ou professeurs à l'université.
 
Vous pouvez également vous contenter de dire que vos références sont disponibles sur demande ("References available upon request"). 

Joignez une lettre de motivation (Cover letter) Comme en France, il est souhaitable de joindre une lettre de motivation avec votre CV. Celle-ci se construit de la même manière qu'en France: expliquez ce qui vous plaît dans l'entreprise, parlez de votre expérience et de la manière dont vous envisagez votre collaboration au sein de l'entreprise.  
Source : L'Express.fr


S'offrir un coach pour réussir son CV

Vous avez beau envoyer des centaines de candidatures, elles passent à la trappe. Et si votre CV était en cause ? Pour se démarquer, de plus de plus de cadres et jeunes diplômés font appel à un coach en recrutement.
 
Pas facile de résumer son expérience professionnelle en une page.

Pour y voir plus clair et amorcer un virage professionnel, Laurent, 34 ans, a décidé de s'offrir les services d'un coach en recrutement. "Après 7 années dans une société de conseil, je souhaite revenir à mon métier d'origine les chantiers de chaudronnerie dans les centrales nucléaires", explique ce technicien. Pour y arriver, il a besoin de prendre du recul avec un conseiller éloigné de sa sphère professionnelle et personnelle.

Laurent part plutôt confiant, puisque la méthode de Carole Gilles, fondatrice d'ACE Conseil, semble faire ses preuves. Cette ancienne directrice d'une agence d'intérim accompagne chaque année 50 candidats en quête d'un job. Plus de 80% sont sans emploi depuis un an. Après son coaching, 70% ont décroché un poste en moins de 6 mois. Un résultat plutôt correct en période de chômage élevé

Pour optimiser une candidature, Carole Gilles commence par revoir son CV de fond en comble. "Un recruteur ne consacre que 30 secondes par CV. Le titre est donc essentiel", prévient-elle d'emblée. Il convient donc de préciser le domaine d'activité, d'autant que les curriculums sont souvent triés par des logiciels qui ne repèrent que les mots-clés. Plutôt que "technicien méthodes", Laurent décide, du coup, d'opter pour "superviseur de chantier sur site nucléaire", sous-titre : "chaudronnerie".

Sa coach préconise ensuite de rédiger un chapitre "Compétences professionnelles", qui liste vos savoir-faire en une dizaine de lignes. A l'ordre du jour du prochain rendez-vous : la lettre de motivation et un entraînement à l'entretien d'embauche. Surtout, Laurent ne manquera pas de remercier sa collègue qui lui a recommandé Carole Gilles, car trouver le bon coach n'est pas si simple.

Bien sélectionner son coach

Ils sont, en effet, entre 3.000 et 5.000 à se partager, en France, un marché estimé à 130 millions d'euros. Un magot qui attire des professionnels parfois bien peu délicats. Donc, avant de vous engager, mieux vaut prendre quelques précautions. L'idéal est d'opter pour un coach ayant suivi une formation agréée par la Société française de coaching.

Autre gage de sérieux : être membre d'une fédération professionnelle, telle l'Association Européenne de coaching (AEC), la Fédération Francophone de Coachs Professionnels (FFCPRO) ou encore l'International Coach Federation (ICF), qui ont mis en place une charte déontologique.

Renseignez-vous sur l'expertise de votre futur coach. Interrogez-le sur son parcours : pour quelle entreprise a-t-il travaillé ? A quel poste ? Depuis combien de temps exerce-t-il ? Quel est le profil de ses clients ? Enfin, lors de votre première entrevue, vous devez vous sentir à l'aise. Pour clarifier un projet professionnel, il faut pouvoir tout dire…

Quant aux tarifs, ils varient du simple au double. Comptez entre 70 et 150 euros l'entretien en face-à-face. Trois à quatre rendez-vous suffisent pour parfaire un CV et une lettre de motivation, s'entraîner aux entretiens d'embauche. "Beaucoup plus, si l'objectif est de redéfinir un projet professionnel", selon Carole Gilles.

Pour une trentaine d'euros, il est possible de perfectionner votre CV via Internet ou par téléphone. "Une option low-cost, mais peu efficace", selon Carole Gilles. Délicat, en effet, de donner des conseils personnalisés à distance… Source : © Capital.fr 11/2011



 


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