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Les actualités des petites et moyennes entreprises

Les six erreurs à ne pas commettre sur les réseaux sociaux

C'est décidé, en tant que dirigeant de votre petite entreprise, vous vous lancez à l'assaut des réseaux sociaux : Viadeo, LinkedIn, Twitter, Facebook et les autres. Mais avant de plonger dans le bain, apprenez à nager... En effet, "réseauter" sur le Web nécessite tact et tactique.

Vous n'avez pas encore franchi le pas en créant votre profil sur les innombrables réseaux sociaux qui peuplent le Web ? Rien n'est plus simple. Enfin, dans la théorie. Car dans la pratique, les réseaux sociaux, quels qu'ils soient, répondent à des codes, à des usages, qu'il faut connaître avant de s'y aventurer.

D'autant que
Cyril Bladier, expert et conférencier sur les stratégies réseaux sociaux, recommande de ne pas vous limiter et de créer votre profil sur différents réseaux : « Il faut considérer cela comme un référencement de votre personne sur divers sites. Une fois que vous identifiez les sites qui vous ramènent le plus de contacts et de demandes, consacrez vos efforts et votre temps sur ceux-là, tout en réactualisant votre profil sur les autres, de manière plus sporadique. »

Prêt pour la conquête de Viadeo et cie ? Rapide tour d'horizon des erreurs à ne pas commettre... Sous peine de vous faire bannir de la communauté et de ternir votre e-réputation.

 
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Erreur n°1 : y aller en touriste

« Avant de se lancer sur les réseaux sociaux, il faut se préparer et se poser quelques questions. Se demander pourquoi y être présent, et avec quels messages, quel contenu..., avance Cyril Bladier. Il est important de définir votre stratégie : sur quelles thématiques souhaitez vous valoriser votre expertise ?

Bref, vous devez définir votre ligne éditoriale» En tant que dirigeant de TPE-PME, vous pouvez mettre en avant vos connaissances techniques, du marché, de l'entrepreneuriat, etc. Cernez avec précision les thématiques que vous voulez incarner.

Ainsi, le dirigeant d'un cabinet conseil en management peut logiquement s'exprimer sur des sujets RH, management ou plus pointus comme les risques psychosociaux ou la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), quand un dirigeant de PMI va partager des informations en lien avec le made in France, la logistique, l'innovation, l'export, ou plus précisément le marché chinois ou indien...

Des thématiques sur lesquelles il souhaite être connu et reconnu. N'hésitez pas à vous faire accompagner dans vos premiers pas sur la toile.

Erreur n°2 : ne pas se tenir à sa stratégie

Une fois votre stratégie définie, il s'agit bien sûr de s'y tenir. Si vous promettez à vos followers (les abonnés à votre fil sur Twitter), à vos "amis" (sur Facebook) et à vos divers contacts que vous allez leur parler innovation et que finalement vous communiquez sur les Jeux olympiques, il est fort à parier que vous allez les décevoir et perdre en crédibilité. Si quelques digressions passeront probablement inaperçues, sur le long terme, vous risquez de perdre de votre intérêt.

Par ailleurs, il est recommandé de vous limiter à la sphère professionnelle. « Sur le sujet, c'est comme pour les CV : il y a autant d'experts pour le CV sur deux pages que sur une page, illustre Cyril Bladier.

Pour ma part, je considère que vous pouvez tout à fait humaniser la relation en donnant votre avis sur une expo ou partager quelques informations sur l'une de vos passions, mais l'intérêt d'informer votre réseau professionnel de l'heure à laquelle vous vous êtes levé ou d'exprimer un avis sur la politique me paraît être plutôt du ressort de la vie privée.

Après, si le dirigeant affiche sa couleur politique, par exemple, dans la "vraie vie", rien ne l'empêche d'exprimer ses opinions sur les réseaux sociaux. Attention tout de même car les échanges peuvent s'envenimer rapidement sur le Net. »

Erreur n°3 : être inactif

À moins de vous appeler Mark Zuckerberg (CEO de Facebook), il est fort à parier que si vous vous limitez à la simple création d'un profil, vous n'attiriez pas les foules... Vous allez donc devoir y consacrer un peu de temps quasi quotidiennement. « Par exemple, sur Twitter, l'idéal est de publier tous les jours. Heureusement, il existe quelques outils, comme HootSuite ou Seesmic, qui peuvent vous aider à gérer, via une seule plateforme, plusieurs réseaux sociaux. D'autres outils peuvent vous permettre d'automatiser la publication de messages. »

Au début, en phase de découverte des différents réseaux sociaux, vous y passerez logiquement un peu plus de temps. Vous tâtonnerez sur les informations à publier, sur les personnes à contacter et la façon de les approcher. Ce qui est particulièrement long, c'est la recherche des personnes, marques et autres institutionnels que vous souhaitez suivre ou avec qui entrer en contact.

D'ailleurs, n'hésitez pas à être sélectif et à ne pas accepter ou suivre tout le monde tous azimuts. » Puis, vous récolterez peu à peu le fruit de votre investissement.

Erreur n°4 : y aller avec vos gros sabots

« Ne faites pas sur les réseaux sociaux ce que vous ne feriez pas dans la vie réelle », s'exclame Cyril Bladier. Et d'illustrer : « Jamais vous ne donneriez votre plaquette avant d'avoir serré la main de quelqu'un, sans vous être présenté, sans avoir créé un minimum de lien... Alors pourquoi envoyer votre plaquette à des prospects par Viadeo ou LinkedIn, par exemple, directement, sans phase de prise de contact ? »

Sur des réseaux comme Viadeo et LinkedIn, il va vous falloir donner avant de recevoir, comme dans tout networking. S'ils sont idéaux pour de la prospection commerciale, il va vous falloir d'abord démontrer votre valeur ajoutée, votre expertise en publiant des informations, en partageant du contenu, en connectant les uns et les autres... En participant à des hubs (Viadeo) ou des groupes (LinkedIn), par exemple.

"Toute la difficulté notamment est de participer à bon escient et sans en dire trop. Montrez les deux à trois points clés et laissez venir les gens à vous pour faire votre offre de service. "

Idem sur des réseaux comme Facebook ou Twitter : ne parlez pas que de vous.

L'autopromotion, c'est bien votre but final, mais « respectez la règle du 20/80 : 20 % d'informations sur vous, votre actualité, votre entreprise, votre expertise, et 80 % d'informations tierces », conseille l'expert.

Erreur n°5 : avancer masquer

Jouez la transparence. Inutile de créer de faux profils pour faire de la veille sur vos concurrents ou publier de faux avis de consommateurs pour valoriser votre offre. « Tout l'enjeu des réseaux sociaux, c'est la proximité, la création d'un lien et la transparence, martèle Cyril Bladier. D'ailleurs, agrémenter vos profils d'une photo de vous me paraît indispensable. Cela permet de savoir à qui on a affaire. Laissez les gens s'exprimer, voire vous critiquer, dans la mesure où c'est constructif et argumenté. Si vous ne permettez pas de le faire sur votre page Facebook, ils iront le faire ailleurs et vous aurez alors plus de mal pour leur répondre... »

Erreur 6 : devenir dépendant !

Vous pouvez rapidement devenir accro aux réseaux sociaux, par peur de manquer une information, par envie d'échanger en temps réel, pour ne pas manquer une opportunité, pour savoir qui a consulté votre profil sur Viadeo et LinkedIn et vos nouveaux followers sur Twitter, etc...

La notion de connexion en temps réel pourrait presque vous faire oublier le pourquoi de votre présence sur ces fameux réseaux sociaux. « On a vite fait d'y passer beaucoup de temps. Mais les dirigeants ont des entreprises à faire tourner, ils seront forcément rattrapés par le quotidien », conclut Cyril Bladier.

Source : Carine GUICHETEAU, 09/07/2012  http://www.chefdentreprise.com/

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Comment les entreprises contrôlent
leur réputation sur internet

Le marché de l'e-réputation est en plein essor, avec les grands groupes qui ont investi les réseaux sociaux, où ils suscitent beaucoup d'intérêt.

A l'ère d'internet, où la moindre nouvelle peut se répandre comme une traînée de poudre, les grandes entreprises ont compris la nécessité de soigner leur "e-réputation", certaines ayant même recours aux services de "nettoyeurs" pour redorer leur blason.

Selon une enquête TNS Sofres de 2011, 67% des utilisateurs de réseaux sociaux estiment que la toile a profondément changé leur manière de s'informer sur les groupes. 21% disent y avoir déjà critiqué une entreprise.

Les grandes entreprises ont donc compris qu'il valait mieux être présent sur les réseaux comme Facebook ou Twitter.

Certaines pages Facebook se contentent d'être des vitrines peu actives, mais d'autres, comme celle d'Air France (800.000 fans), deviennent une forme de service-client bis (perte de bagages, etc...).

Les grands groupes suscitent également un flux important sur Twitter.

Selon Semiocast, L'Oréal, PSA, Orange, Renault, Carrefour, Michelin, Danone et BNP Paribas dépassaient les 350 tweets quotidiens en moyenne dès 2010.

Expert en veille internet chez Digimind, Christophe Asselin explique que son entreprise surveille le web grâce à un logiciel repérant les concepts les plus cités.

Selon lui, le marché de l'e-réputation, apparu en France en 2007, regroupe éditeurs de logiciels, agences de communication et "nettoyeurs", certains cumulant ces activités. "Toujours en grande phase de développement", le marché était évalué à 110 millions d'euros en 2010, 190 millions en 2011, selon M. Asselin.

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Réputation squad propose ses services aux entreprises soucieuses de renforcer leur présence sur la toile ou en cas de "crise d'image". Pour Albéric Guigou, l'un des co-fondateurs, la communication des sociétés sur le net "est en train de s'inventer". "Les consommateurs ont tendance à interpeller les marques un peu partout, sur Facebook, sur Twitter". Faute de pouvoir le faire, "ils sont frustrés", dit-il à l'AFP.

"Il faut donc une veille pour repérer ce qui se dit et répondre aux consommateurs". Conscientes des enjeux, certaines entreprises "tâtonnent", en réalisant par exemple à grands frais des vidéos qui ne sont vues par personne, dit-il, alors qu'"une vraie logique éditoriale" est nécessaire.

 
Une part importante de l'activité concerne des situations de crise. "Avec les réseaux sociaux on en a quasiment tous les jours. Il y a des fausses crises, mais d'autres qui peuvent prendre de l'ampleur", dit M. Guigou, pour lequel "il vaut mieux agir en transparence et le plus vite possible".
 

Certains font appel à des "nettoyeurs" pour retirer des pages web ou les noyer sous du contenu favorable.
Didier Frochot, co-gérant d'Infostratèges, explique que sa société intervient par exemple lorsque les produits d'une entreprise sont dénigrés, le plus souvent "sur la base d'une entente juridique amiable".

Il recourt parfois à "des opérations de noyage" pour faire en sorte qu'un contenu positif supplante le négatif. Le "baronnage" qui consiste à se faire passer pour un client satisfait est interdit. Mais, explique, M. Frochot, "on joue sur l'ambiguité" en disant par exemple : "Je ne comprends par pourquoi vous dites cela contre l'entreprise Truc, moi je n'ai entendu que de bons échos".

Malgré les précautions, il peut arriver que la machine s'emballe.

La Redoute en a fait les frais après avoir publié sur son site une photo vantant un vêtement avec dans un coin... un homme nu, déchaînant les internautes. Mais même un tel "fail" peut être exploité. Selon Nicolas Pérignon,  son responsable médias sociaux, La Redoute a réussi à "retourner" la situation en lançant son propre concours de photos, et finalement, "ça a été positif". Un coup de pub gratis en somme.

Myriam KISS. Anild  16/07/2012 -  Source : L'Expansion.com avec AFP


OEIL avec effet couleur

L’espace de travail collaboratif CoworkingLille est ouvert depuis le 1er février  2011 au 10 rue de la Piquerie, au centre de Lille. Pour participer à la vie du lieu et aux événements, une adhésion annuelle d’un montant de 10€ à CoworkingLille vous sera demandé.

·  Les contacter : CoworkingLille    10 rue de la piquerie, 59000 Lille   http://www.coworkinglille.com
Pour toute information, contactez-nous : Pierre : p.trendel@coworkinglille.com -   Tel : 06 07 27 32 92
Emmanuel : e.duvette@coworkinglille.com – Tel  06 83 10 80 98

 
                                                                           

 
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L’avènement des médias sociaux provoque un bouleversement structurel qui n’épargne aucun secteur : la politique, la société, les relations humaines, le marketing, etc. Phénomène récent, il est en perpétuelle mutation et évolution. 

Les Médias Sociaux ! Nouvelle révolution qui porte les foules au coeur des marques et des entreprises. Il est particulièrement difficile de résister à la déferlante, quand 800 millions de personnes font partie d’un seul et même réseau comme Facebook. Sans compter Twitter, LinkedIn, les réseaux sociaux spécialisés...

Trop beau pour être vrai ?

 Surtout que le retour sur investissement (ROI in English) de ces nouveaux médias reste encore nébuleux, si ROI - au sens classique du terme - il y a. Galère ou nouvel eldorado ? Faut-il y aller ou pas ?
 
Qu’est ce que ma marque, mes produits, mes services, ont à gagner ou à perdre sur ces réseaux ? Une question, presque une provocation, se pose alors : faut-il investir (dans) les médias sociaux ? 

Quel regard portent sur ces nouvelles opportunités les responsables marketing de petites, moyennes et grandes entreprises ?
       Myriam KISS. Anild/2011


DEFINITION du WEB
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Community manager :
un nouveau métier en vogue

Community manager est un nouveau terme apparu depuis peu dans l'univers du web marketing. Même s'il est très utilisé, souvent pour des missions très larges, ce nouveau métier demande des compétences très pointues. Quel est le rôle d'un Community manager ? Quels sont les enjeux liés à ce nouveau poste ? Comment recruter un bon community manager ? 

Le garant de la réputation de l'entreprise

Le Community manager est celui qui défend la réputation et promeut une image positive de l'entreprise pour en accroître la visibilité sur le web. Il gère son image et développe un réseau communautaire autour d'une marque, d'un produit ou d'une enseigne. Pour cela, il s'appuit sur différents leviers comme les blogs, les médias sociaux (FB, Twitter, Dailymotion, Youtube, les forum, etc.) qu'il anime, afin de construire une relation pérenne et de confiance avec sa communauté.

Il occupe des fonctions diverses suivant la stratégie adoptée par l'entreprise. Ainsi il peut être chargé de créer une communauté ciblée, devenir le porte-parole de la marque sur le web, être l'animateur de la communauté web à travers divers moyens (newsletters, jeux concours, tests produits, etc.), interpréter les tendances du marché, élaborer les reportings sur les retours des campagnes de social media, défendre l'e-réputation de l'entreprise notamment sur les forums (réponses aux internautes, contrôle des commentaires négatifs) ou encore procéder à des études benchmark sur les concurrents et leurs produits.
 

LOGO bleu Web
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Grâce à sa présence continue sur le web et à l'enrichissement de contenus sur différents blogs, forums et sur le site web, il optimise le référencement naturel de l'entreprise en améliorant son positionnement sur les moteurs de recherche.

Quel community manager pour quel besoin ?

On voit bien que sous une même dénomination, le Community manager revêt des réalités différentes. Ses missions seront déterminées par les objectifs e-marketing de l'entreprise, que ce soit de développer la marque au sein d'une communauté web, recruter de nouveaux clients, les fidéliser ou valoriser sa e-reputation.
 

En fonction des exigences de l'entreprise, le profil recruté ne sera pas le même. S'il s'agit d'animer une communauté et d'en assurer la promotion sur les réseaux sociaux, un assistant webmarketing fera tout à fait l'affaire. Par contre, si celui-ci aura pour tâche d'être le porte-parole de la marque et d'agir en véritable influenceur au sein de la communauté web, pouvant être amené à gérer des situations de crise, il faudra faire appel à un profil confirmé.

Aucun diplôme ne prépare actuellement à ce métier. Polyvalent par nature, le Community manager provient des sciences humaines, écoles de commerce ou de marketing, relations publiques ou journalisme. Suivant les missions confiées, l'entreprise s'orientera vers un profil marketing ou relations publiques. Autodidacte, bloggeur et passionné, le Community manager est souvent Expert dans un domaine et se doit de bien connaître le métier de l'entreprise.
 

DOIGT TENDU vers ECRAN
 

Les erreurs à éviter lors du recrutement

L'essentiel des offres de Community manager actuellement sur le marché sont des offres de stage. Cela montre un réel manque d'information sur l'enjeu que représente le métier de Community manager, qui gère en réalité toute la politique de communication de l'entreprise. Recruter un Community manager en stage ou en CDD ne permettra pas de développer une relation durable avec sa communauté. Car lorsque celui-ci quittera l'entreprise à la fin de son contrat, tout le travail réalisé sera perdu.

Le Community manager est souvent considéré à tort comme un simple exécutant. Or, son rôle est éminemment stratégique. Il doit donc être encadré par des objectifs clairement définis mais posséder une réelle marge de manoeuvre quant aux moyens utilisés.

Par ailleurs, si la stratégie adoptée consiste à simplement publier du contenu afin de réaliser la publicité de l'entreprise, sans pour autant attendre de commentaires du public, il est préférable d'engager un assistant web marketing. Priscille Giani. Source:RH Emploi-pro. 9/2011.

A propos de l’auteur : Priscille Gianni possède une expertise de 9 ans dans le secteur des RH. Après une expérience de Responsable Commerciale au sein d’une société en ingénierie informatique, elle croise le chemin en 2003 de Jean Benoit Richard et décident ensemble de développer Hureca en France. DG France de Hureca, elle est à la tête de trois cabinets (Paris, Lille et Nantes) et prévoie l'ouverture de nouveaux bureaux en France prochainement.

Hureca est spécialisé dans le recrutement de profils Web et Webmarketing (du profil technique de Développeur/ Créa  aux Métiers liés à l'acquisition de trafic : SEO, SEM, Affiliation, Emailing, Webanalytics, Mobile, Ecommerce etc.. )


L’utilisation des médias sociaux sur le lieu de travail. Tel était le thème d’une étude réalisée par Proskauer publiée le 14 juillet 2011. Pour la réaliser, le cabinet international d’avocats s’est intéressé aux pratiques de 120 multinationales à travers le monde.

L’étude de Proskauer révèle ainsi que plus des trois quarts des entreprises utilisent les médias sociaux pour des raisons professionnelles. Parmi celles-ci, une large majorité s’est penchée sur ces outils depuis deux ans. Par ailleurs, un quart des répondants interdit l’utilisation aux réseaux sociaux depuis le lieu de travail pour une utilisation non professionnelle.
                   

Une utilisation peu surveillée

A noter que 72,6 % des entreprises interrogées ne surveillent pas du tout l’utilisation des médias sociaux, et que près de 45 % n’ont mis en place aucune politique en la matière. Parmi celles qui ont défini une politique, 44 % couvrent à la fois l’utilisation sur le lieu de travail et en dehors.

Un peu moins de la moitié des personnes sondées a d’ailleurs avoué qu’une mauvaise utilisation des médias sociaux était un problème que leur entreprise avait déjà rencontré par le passé, et près d’un tiers a dû prendre des mesures disciplinaires.

Dernière question posée par Proskauer aux participants : autoriser l’accès aux médias sociaux en entreprise représente-t-il un avantage ou un inconvénient ?

Selon 10,3 % répondants, il s’agit d’un inconvénient quel que soit le cadre. Mais une majorité estime que si l’utilisation se limite à un cadre professionnel, alors il s’agit d’un avantage.

De plus, 31 % pensent que l’accès aux médias sociaux sur le lieu de travail, que ce soit pour des raisons professionnelles ou non, représente bien un avantage.

Ce que dit la loi

L’étude fait également le point sur les obligations légales en fonction des pays. Il en ressort par exemple qu’en Allemagne, contrairement à ce qui se pratique en France, les employeurs ne sont pas obligés d’informer le comité d’entreprise s’ils souhaitent surveiller les activités en ligne d’individus.

En revanche l’implication du comité d’entreprise est obligatoire dans le cas d’une surveillance portant sur l’ensemble d’une entreprise.

En Angleterre, la surveillance doit être proportionnelle : les raisons doivent être assez pertinentes pour justifier l’intrusion dans la vie privée d’un employé.  Source : Séverine Dégallaix - http://exclusiverh.com/reseaux-sociaux.htm    08/2011.


ARBRE dans la MER
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Construire sa réputation sur le web, développer son réseau, s’assurer une bonne visibilité, la société de conseil en réseaux sociaux britannique, Link Humans, dispense ses bons conseils.

Le but est d'utiliser les réseaux sociaux comme LinkedIn intelligemment et faire avancer sa carrière.

Ni « fils de », ni diplômé d’une grande école, mais je suis sur un réseau social. Ces derniers bouleversent depuis quelques années la donne des recrutements. Plus besoin d’avoir son profil inscrit dans l’annuaire des anciens d’HEC, d’X ou autres pour être remarqué par les chasseurs de tête.

Non, il suffit d’une connexion internet, mais aussi d’une dose de savoir-faire pour être le profil que l’on s’arrache et faire avancer sa carrière. Link Humans, société britannique de conseil en réseaux sociaux, délivre de précieux conseils sur le bon usage du réseau social.
 

1.  Avoir le bon état d’esprit

Il faut se le rentrer dans le crâne : le réseau social est un peu plus qu’un CV mis en ligne. Rien ne se fige. Première étape avant toute connexion, faire le point sur vos ambitions professionnelles et personnelles. Par exemple : « je veux être expert qualité dans l'industrie automobile et souhaite dans les années à venir occuper un poste de direction. »

Traduit en objectifs réseau social, cela donne « je me positionne sur ce LinkedIn comme une personne passionnée des problématiques qualité dans le milieu de l’industrie, j’en parle avec des liens et je montre que je me documente sur le sujet.

Et aussi, en parallèle, je contacte via ce réseau les personnes occupant des postes de direction dans cette branche. » Tel est l’état d’esprit à adopter : saisir pleinement l’aspect interactif du réseau.

 

2. Savoir se présenter

Nul besoin de le répéter, le réseau social sera votre vitrine professionnelle. Un coup d’œil sur votre photo doit permettre aux recruteurs potentiels de vous visualiser sur le lieu de travail. Les images de vous en slip de bain ou à la dernière soirée du Nouvel an sont bien évidemment à bannir.

Pour le titre, pas de phrases alambiquées, ni de métaphores filées, vous allez droit au but. Exemple : « Expert qualité dans l’industrie de l’automobile ».

 

Les recruteurs potentiels auront alors envie d’aller plus loin et de regarder plus en détail le résumé de vos expériences.
 

Eviter les échanges de recommandations

Pour ce résumé, ne vous prenez pas pour Proust. Suivez la règle triptyque : claire, concis et mots clés. La présentation doit être courte comprenant à la fois vos réalisations et aussi des exemples précis de votre travail quotidien.
N’hésiter pas à utiliser des puces pour ordonner et rendre claire votre propos. Enfin, les mots clés vous rendront visible par les professionnels de votre milieu.

Les recommandations de vos clients, supérieurs ou collègues attestent de votre crédibilité. Pour cela, elles se doivent d’être précises et détaillées.

Les « Pierre est vraiment quelqu'un de bien et est un élément de qualité pour n’importe quelle entreprise » ne servent pas à grand chose. Link Humans conseille également d’éviter les échanges de recommandations : « je t’en fais une et tu m’en fais une ».

Cette manœuvre est rapidement découverte sur internet, et fait perdre tout crédit.


3. Construire son réseau

Link Humans conseille de construire petit à petit son réseau. Mieux vaut, au départ, privilégier la qualité, la quantité viendra ensuite. Ainsi rentrer vos contacts de personnes ayant travaillé avec vous dans les anciennes entreprises où vous êtes passé.

Par exemple : les sociétés de l’industrie automobile si vous êtes expert qualité dans le secteur et que vous souhaitez évoluer dans cette branche.

Mains en cercle


Plus de 80 millions de membres

Ensuite, il faut savoir mettre ses données à jour. Chaque jour, la page d’accueil du réseau social vous donne les dernières informations sur les membres de votre réseau. Regarder qui a changé de poste ou de travail.

Enfin, une réputation se construit tous les jours et passe par plusieurs outils. Utiliser tout d’abord le statut. Changer le régulièrement pour parler de vos réalisations professionnelles que vous êtes en train de mener et qui seront un plus pour le poste que vous visez.

Echanger sur des articles ou colloques auxquels vous avez assisté et qui abordent les problématiques du milieu et de la branche professionnels dans lequel vous évoluez ou souhaitez évoluer.

Tous ces éléments montrent que vous vous tenez informé et vous vous investissez dans votre travail.

La construction d’une bonne réputation passe aussi par les groupes. Sélectionner quelques groupes de discussion en rapport avec votre métier cible pour discuter et partager avec les autres membres.

Un réseau comme LinkedIn compte  plus 80 millions de membres. Alors mieux vaut savoir tirer son épingle du jeu.

Source : Lucile Chevalier, source Emploi-pro. 03/2011


 

 
 



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