MANAGEMENT en FRANCE   suite 2 .../...

4 et 5 FEVRIER 2013 SALON ENTREPRENEURS

http://www.salondesentrepreneurs.com

Financement en ligne :
mode d'emploi pour les TPE/PME

http://www.wikipme.fr/

 
La vague du siècle... anticiper, décrypter, comprendre pour prendre les bonnes décisions en s'affranchissant des obstacles.  MEDEF, 55 av. Bosquet - 75007 Paris
 
 
 
MOTIVATION Teamwork...
Management :

20 phrases qui démotivent une équipe

Par manque de sang-froid ou simple maladresse, un manager peut, en quelques mots, flinguer le moral de ses troupes. Voici comment.

1. «On ne s'en sortira jamais !»
Pourquoi ça ne va pas : un «on» flou, qui déresponsabilise, un «jamais» qui grave la notion d'échec dans les esprits. Il n'y a ici ni vision ni espérance.
Ce qu'il vaut mieux dire : «c'est mission impossible... mais pas pour nous.» Tout en admettant la difficulté, on envisage le succès. Plus motivant.
2. «Prenez exemple sur Pierre qui...»
Pourquoi ça ne va pas : s'il y a valorisation de l'individu, c'est aussi, en creux, un dénigrement du collectif.
Ce qu'il vaut mieux dire : pour susciter une réelle émulation, évoquez le souvenir d'une réussite du groupe : «Rappelez-vous quand, ensemble... »
3. «Il va falloir se serrer un peu la ceinture»
Pourquoi ça ne va pas : ce «un peu» laisse craindre «beaucoup». Faites miroiter l'espoir plutôt que le serrage de vis.
Ce qu'il vaut mieux dire : il faut solliciter les bonnes volontés. «Compte tenu des ressources et des moyens, nous devrons faire mieux avec moins. Nous en sortirons plus forts.»
4. «Vos états d'âme, moi, ça ne m'intéresse pas !»
Pourquoi ça ne va pas : une absence d'empathie, un mépris pour le ressenti des équipes.
Ce qu'il vaut mieux dire : «je comprends que vous soyez déçus ou même en colère, mais nous devons aller de l'avant et j'ai besoin de vous.»
5. «Je n'y peux rien, c'est la crise»
Pourquoi ça ne va pas : on nage en plein déterminisme, la crise devient l'explication externe, qui rend toute action vaine. Totalement déprimant.
Ce qu'il vaut mieux dire : «des contraintes importantes liées à la conjoncture existent. Retroussons nos manches !»
6. «Ne vous inquiétez pas, je ne vais rien changer»
Pourquoi ça ne va pas : en disant cela, le manager pense rassurer. Mais ses collaborateurs y verront de l'immobilisme frileux et un manque de confiance dans leurs capacités à bouger.
Ce qu'il vaut mieux dire : après avoir listé ce qui ne change pas, car cela fonctionne, expliquez : «Nous procéderons à des retouches nécessaires, en les accompagnant.»
7. «Je n'ai vraiment pas le temps !»
Pourquoi ça ne va pas : c'est un manque de considération pour l'autre. Façon : «T'es gentil, mais j'ai d'autres chats - et des plus importants - à fouetter... »
Ce qu'il vaut mieux dire : «désolé, je ne suis pas disponible. Ne pourrait-on pas caler un rendez-vous demain après 15 heures ?»
8. «Je n'en sais rien, aucune idée»
Pourquoi ça ne va pas : le manager donne l'impression que le bateau avance sans capitaine.
Ce qu'il vaut mieux dire : renvoyez la balle avec intelligence : «Vos idées me sont précieuses, comment voyez-vous les choses ?»
9. «J'exige que tout soit bouclé d'ici à vendredi» (même si ça n'est pas tenable...)
Pourquoi ça ne va pas : l'objectif est fixé sans discernement. On peut croire que le manager se contente de transmettre un ordre venu de plus haut...
Ce qu'il vaut mieux dire : «je souhaite que vous fassiez tout votre possible pour achever ce travail vendredi, date butoir. Nous organiserons ensuite une séance de débriefing afin d'éviter à l'avenir que...»

 
BOSS insenses. image US
DR

 
10. «Le boss pense que... Moi, je pense que...»
Pourquoi ça ne va pas : le manager se désolidarise de son N + 1, peut-être pour prouver son libre arbitre et se rapprocher de la base. Dangereux : il passe pour un fourbe.
Ce qu'il vaut mieux dire : en cas de désaccord avec la direction : «Voici la décision prise, comptez sur moi pour obtenir des précisions.» Devenir un relais actif plutôt que passif.
11. «Vous le faites exprès ou vous êtes nuls ?»
Pourquoi ça ne va pas : cette phrase, impulsive et méprisante, signifie en fait : «Vous êtes les deux à la fois.» Et ne laisse aucune place pour l'échange.
Ce qu'il vaut mieux dire : ni jugement ni condescendance : «Ce travail n'est pas à la hauteur de vos performances habituelles, de ce que j'attends de vous... »
12. «Je m'en lave les mains»
Pourquoi ça ne va pas : ici, le manager apparaît démissionnaire.Même sans être coupable, il doit se montrer responsable.
Ce qu'il vaut mieux dire : «vous vous êtes plantés, mais peut-être que mon brief était insuffisant.» S'inclure et ne pas s'exclure.
13. «Je dis ça, je dis rien...»
Pourquoi ça ne va pas : c'est un jeu rhétorique : évidemment, je dis quelque chose. La formule accuse, de façon implicite.
Ce qu'il vaut mieux dire : «vous voyez ce que je veux dire ?» Ce n'est plus de l'insinuation, mais une amorce de dialogue franc.
14. «Faites au mieux, les gars »
(alors que c'est perdu d'avance)
Pourquoi ça ne va pas : une fausse connivence qui démobilise. Le challenge est «perdant-perdant» : «si je ne fais rien, ce n'est pas bon, si je fais quelque chose, ça ne sert à rien.»
Ce qu'il vaut mieux dire : «essayons ! Donnons-nous au moins une chance...» Ainsi l'équipe va quand même jouer sa carte.
15. «Mais qui a pondu ce document minable ?»
Pourquoi ça ne va pas : l'humiliation publique n'a jamais payé. Méditez plutôt ce dicton anglo-saxon : «Praise in public, blame in private» (Louez en public, blâmez en privé).
Ce qu'il vaut mieux dire : adoptez un ton neutre : «La personne ayant rédigé le projet 134 peut-elle passer me voir ? Merci.»
16. «Vous n'allez tout de même pas m'apprendre mon job !»
Pourquoi ça ne va pas : cet autoritarisme masque mal un sentiment d'illégitimité.
Ce qu'il vaut mieux dire : «soyez tranquille, je sais ce que je fais, et pourquoi je le fais.» Manière d'affirmer sans agresser.
17. «Ne pose pas de questions et fais-le, c'est tout»
Pourquoi ça ne va pas : le N - 1 est réduit à un rôle d'exécutant.
Ce qu'il vaut mieux dire : «je t'expliquerai mieux, et en détails, quand tu auras plus d'expérience.» Moins infantilisant.
18. «Vous vous débrouillez, vous êtes grands»
Pourquoi ça ne va pas : vous invitez votre équipe à se «débrouiller» avec un ton paternaliste qui trahit un manque de confiance.
Ce qu'il vaut mieux dire : «vous ferez très bien sans moi, j'en suis sûr.»
19. «On n'est pas là pour rigoler»
Pourquoi ça ne va pas : réplique castratrice qui laisse entendre que travail = souffrance.
Ce qu'il vaut mieux dire : «ce projet, c'est du sérieux, je veux que chacun donne le meilleur de lui-même pour qu'on y arrive.»
20. «Henri, j'ai besoin de votre expertise : pourriez-vous gérer le pot de départ de Léa ?»
Pourquoi ça ne va pas : un mélange de technique manipulatrice (mielleux : «J'ai besoin de votre expertise») et de mépris du (vrai) travail d'Henri.
Ce qu'il vaut mieux dire : un «Peux-tu me rendre un petit service ?» crée du lien et valorise Henri.

 
**Gaël le Bellego (avec Patrick Amar, directeur général du cabinet Axis Mundi et auteur du best-seller Psychologie du manager (Dunod), et Valentine Chapus-Gilbert, directrice du cabinet de conseil en ressources humaines Chapus Conseil.)
© Management
 

 
ARGENT PUBLIC Aubagne 07-2013dessin

Les aides à l'embauche


L'aide à l'embauche d'un premier salarié

Pour ceux qui viennent de créer leur entreprise, comme pour les artisans indépendants sans salarié, le recrutement du premier salarié est une étape symbolique et importante, mais parfois difficile à franchir.

Parmi les TPE-PME, 1,2 million d’entreprises en France ne comptent aucun salarié.

C’est à elles que s’adresse la mesure d’« aide l’embauche du premier salarié », pour rendre évident et simple ce choix du premier recrutement.

Annoncée le 9 juin 2015 par le Premier Ministre, Manuel Walss, cette mesure est destinée à aider les TPE non employeuses à faire le choix du recrutement.

Elle s’applique à toute entreprise qui n’a pas eu d’employé depuis au moins 12 mois, et qui recrute un salarié en CDI ou en CDD de plus de 12 mois. Elle s’élève à 4 000 euros sur 2 ans.

Elle est versée par l'ASP (Agence des services et de paiement) pour les contrats de travail prenant effet entre le 9 juin 2015 et le 8 juin 2016. 
Pour en savoir plus
Vous pouvez obtenir plus d'informations sur cette mesure et accéder au formulaire en ligne sur le site :

A consulter

 FRANCE made. Logo

REJOIGNEZ
la mobilisation !
Le chômage n’est pas une fatalité.

Enclencher une nouvelle dynamique de création d’emplois est possible. C’est là toute l’ambition du projet « 1 million d’emplois » lancé par le MEDEF.

Un projet destiné à débloquer certains verrous à l’embauche, activer des leviers transversaux et sectoriels et initier un changement d’état d’esprit. Un projet qui doit être partagé par tous : entreprises, associations, collectivités locales…

La mobilisation avec le  label « 1 million d’emplois »

Cette labellisation permettra de soutenir, faire connaître et reconnaître toutes celles et ceux qui agissent au quotidien en faveur de l’emploi.

Comment se faire labelliser ?

Vous êtes une entreprise du secteur de l’emploi, une entreprise du secteur privé marchand partenaire d’une association, un MEDEF territorial, une fédération professionnelle adhérente au MEDEF, une association, une collectivité locale...

 Vous avez lancé une action ou une opération en faveur de la création d’emplois, du soutien à l’emploi, de la réinsertion dans l’emploi ?

Rejoignez le mouvement « 1 million d’emplois » !

Pour faire connaître votre initiative, et ainsi soutenir la dynamique en faveur de l’emploi, faites vous labelliser ! Source 5/2015 : MEDEF
 http://www.1milliondemplois.fr/labellisations
 
 

26-05 AXA Entreprises

Faites acte de candidature aux TROPHEES DES ENTREPRISES RESPONSABLES

*Clôture des candidatures le 26 mai 2015

Un jury, composé de personnalités du monde de l’entreprise et de l’économie responsable, remettra les trophées à Paris, le 5 octobre 2015.

  • Si votre entreprise mène des actions dans un des quatre domaines suivants (environnement, Ressources humaines,investissements responsables, prévention des risques) ou dans plusieurs d’entre eux, vous pouvez participer à un ou plusieurs TROPHEES DES ENTREPRISES RESPONSABLES. Il vous suffit de cliquer sur le(s) formulaire(s) de votre choix et de remplir le(s) questionnaire(s).
  • Si votre entreprise mène des actions dans ces 4 domaines, elle peut être éligible au TROPHEE GLOBAL. Dans ce cas, répondez à chacun des 4 questionnaires ainsi qu’aux questions complémentaires « TROPHEE GLOBAL » présentes au début des formulaires.
  • Si votre entreprise est une TPE ou une start-up, procédez de la même façon : remplissez le(s) questionnaire(s) de votre choix. Par votre simple participation à l'une des catégories, votre entreprise est aussi candidate au Trophée Spécial Startup/TPE. L’originalité de vos démarches sera peut-être le coup de cœur du jury pour ce nouveau trophée.

Le formulaire que vous vous apprêtez à remplir en ligne peut prendre plusieurs minutes. Pensez à bien valider chaque étape du formulaire jusqu'à l'étape de confirmation de participation.

Vous avez aussi la possibilité de télécharger le formulaire et de l'imprimer pour préparer la saisie.

Vous pouvez également le remplir manuellement et le retourner à psalentey@groupe-exp.com ou service.tropheeentrepriseresponsable@axa.fr ou par fax au 01 75 55 17 60

Myriam KISS. Anild 05/2015
 

NEWS

La profession s’est mobilisée pour faciliter l’accès au financement bancaire des TPE-PME, notamment pour les besoins de financement inférieurs à 25 000 euros.

Rappel : le 7 février 2013, les Caisses d'Epargne et le Conseil Supérieur de l'Ordre des Experts Comptables annonçaient un accord pour faciliter les financements de moins de 25 000 euros auprès des TPE/PME.   Retrouvez la convention et le formulaire à télécharger.    Analyses  sectorielles : tous secteurs d’activité

http://www.wikipme.fr/resources  

Myriam KISS. Anild 01/2015

 
PEOPLE bravo

Bonheur au travail :
des entreprises l’ont trouvé

Des salariés heureux, motivés et en confiance : un documentaire part à la découverte de ces curieuses entreprises qui ont choisi de ne pas faire comme les autres et semblent avoir trouvé la recette du bonheur.

Dans "Le bonheur au travail", diffusé sur Arte le 24 février à 20h50, le réalisateur Martin Meissonnier se penche sur ces groupes - petits ou gros - qui ont osé secouer le cocotier: de la biscuiterie Poult à la fonderie Favi, en passant par le nantais Chronoflex ou encore le groupe de textile Gore.

Leur point commun : avoir redonné du pouvoir aux salariés et supprimé des strates hiérarchiques……

Responsabilité complète

Ces entreprises sont "libérées", un concept qu'explique le professeur de management Isaac Getz dans le film: les employés "ont une liberté et la responsabilité complète pour entreprendre toute action" qu'ils "pensent être la meilleure pour l'entreprise". 

Autre société qui correspond, la fonderie Favi en Picardie (400 salariés). Un ancien militaire atypique y a mis sur pied des "mini-usines" avec une hiérarchie réduite à sa plus simple expression. Il est parti du principe que "la confiance rapporte plus que le contrôle".

Chez Favi, les syndicats ne sont pas représentés, leur présence n'étant "pas nécessaire", selon les salariés. Ceux-ci peuvent faire des propositions sur l'organisation du travail dans une urne et gagnent des primes lorsque leur idée est retenue. 
Source :  L'Entreprise.com avec AFP, le 10/02/2015

Pour lire la suite : http://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/management/bonheur-au-travail-des-entreprises-l-ont-trouve_1649920.html

ENTOUREZ VOUS GENS POSITIFS

"Votre bonheur ne peut venir que de l’intérieur, et il est le fruit de votre amour. Lorsque vous êtes conscient que personne ne peut vous rendre heureux, et que le bonheur est le résultat de votre propre amour, vous découvrez la plus grande maîtrise des Toltèques : la Maîtrise de l’Amour". Don Miguel Ruiz

 

DO YOU SPEAK ENGLISH logo

47% des cadres français ne maîtrisent pas l'anglais

Voila une étude qui confirme le piètre niveau des Français en langues étrangères.

On savait déjà que nos élites étaient largement moquées pour leur inintelligibilité dans la langue de Shakespeare, lors des sommets internationaux. Elles ne sont pas les seules.

 Une étude réalisée auprès de quelque 4.000 cadres français, par Cadremploi, montre que 47% d'entre eux estiment avoir des aptitudes limitées en anglais et n'osent pas s'exprimer à l'oral dans cette langue.

Pis, ces lacunes les pénaliseraient au moment de passer un entretien d'embauche : 1 cadre sur 6 juge que ses lacunes en anglais sont un frein à son employabilité.


Myriam KISS.
Anild 01/2015

urgent
Thibault Lanxade
,
président du pôle Entrepreneuriat et Croissance des TPE-PME du MEDEF,
Sylvain de Forges, président du Comité Financements du MEDEF,
Loïc Armand, président de la Commission Europe du MEDEF,


Financer ma TPE-PME grâce à l’Europe :
pourquoi, combien, comment ?

L’Europe propose aux TPE-PME une grande diversité de financements pour accompagner l’investissement, l’innovation, les activités en lien avec les infrastructures ou l’énergie, et des stratégies d’emploi innovantes.

 Les TPE-PME doivent s’en saisir comme autant d'outils de compétitivité. 
Ce colloque réunira les experts de la Commission européenne, de la Banque européenne d’Investissement, des collectivités françaises, des banques en charge de promouvoir et de distribuer ces produits/outils auprès des entreprises.

 Questions très concrètes telles que :

 Comment financer des investissements ou l'innovation dans ma TPE-PME ?
Quels sont les interlocuteurs ?
Quand et comment faire ma demande ?
Quelle somme puis-je espérer ?

Connectez-vous sur le site du MEDEF pour prendre connaissance du rapport "colloque de décembre 2014".

Myriam KISS. Anild 12/2014.

Numérique :
"Il faut mettre le paquet sur les PME
et start-up françaises!"

La France soutient-elle assez ses génies du numérique ? Pour le contributeur Denis Jacquet, président de Parrainer la Croissance, les idées sont là, mais les financements traînent. 

Livrer des armes de croissance devrait être l'obsession de nos gouvernants.

Mais nos gouvernants connaissent mieux les énarques à la tête des groupes parapublics, que les entrepreneurs sortis de leur garage! 

Quelques exemples devraient nous interpeller. Récemment, nombre d'exemples nous ont rappelé douloureusement que nous avions une fâcheuse tendance à ne pas donner leur chance à ceux qui pourraient tirer la France vers le haut, lui redonner des couleurs aux joues, et doper notre système immunitaire.

 Au point de nous rendre immunes à toutes les maladies, de la dépression à la déflation en passant par la génuflexion devant la grande crise mondiale. Quelle crise au fait ? 

Petit rappel tout d'abord. Le numérique créé des emplois. C'est un des seuls secteurs qui peut s'en vanter au milieu de ce torrent de mauvaises nouvelles, qui envahit la France comme une de ses coulées de boue destructrices, du sud de la France. Nous devons avoir des leaders mondiaux. D'urgence.

Bientôt Danone et L'Oréal ne seront plus vraiment français et nous n'avons pas su préparer ces 20 dernières années leurs successeurs.

Nous avons les entrepreneurs, les ingénieurs, la vista et l'envie. Le cocktail idéal pour la réussite. Il nous manque le soutien, l'accompagnement et le financement à grande échelle. 

Dernier rappel. Aucune économie ne crée des géants avec des brindilles financières.

Ainsi, une société capable de devenir un acteur mondial aux USA ou en Israël, a la certitude de pouvoir lever en deux ou trois fois, des montants démarrant à 3 ou 5 millions pour parvenir rapidement à 30 millions et plus. Pas en France. 

Solution? Mettre le "paquet" sur les PME et les start-up. Vite ! 

Quelques exemples d'occasions manquées. Non par auto flagellation, mais pour que ces exemples deviennent très vite de mauvais souvenirs effacés par de nouvelles pratiques vertueuses.  Taztag … et  Buzcard …

Nos cordonniers de l'entrepreneuriat sont donc mal lôtis. Et soutenu par tous, sauf par les Français.

Dommage? Bien sûr. Stupide? Totalement. Etonnant? Pas du tout.
Nos élites, déconnectées du monde réel ont encore plus de mal avec le monde virtuel. Digital.

Et ne comprennent pas qu'une chaîne de financement, que l'international, sont la clé de la réussite de l'économie française du 22e siècle.

 Les solutions sont simples, limpides, mais comme toutes les choses simples, trop évidentes, elles deviennent invisibles. Parrainer la Croissance leur vient en aide mais ne pourra, seule, changer les règles du jeu d'un Monopoly dont les règles sont définies par des élites nourries aux règles du monde d'avant.

Le 13/10/2014 - En savoir plus sur : http://lentreprise.lexpress.fr/actualite/la-france-n-aime-pas-ses-cordonniers-elle-les-aime-mal-chausses_1610653.html?xtor=EPR-5029-[20141013204418_42_nl_lentreprise_zapping_8475_000SQ5]-20141014-[Lire_l_article_complet_002FJR2]-[RB2D106H0014NWT7]-20141014043300#9vWCPwK2fULpHXLH.99

Newpaper. dessin
Entreprise :
ce qui change au 1
er juillet 2014

Contrat de travail, cotisations, procédures collectives... Ce qu'il faut retenir. 

Comme chaque année, le 1er juillet rime avec nouvelles obligations pour les entreprises.

L'année 2014 n'échappe pas à la règle, avec la mise en application d'un certain nombre de réformes déjà votées. Les principaux changements à venir, afin de réussir une transition tout en douceur. 

Temps partiel: les contrats de 24 heures deviennent la norme

Il s'agit là de l'une des plus profondes modifications du Code du Travail.

A compter du 1er juillet 2014, les nouveaux contrats à temps partiel
devront être conclus pour une durée minimale de 24 heures. Une disposition consacrée par la loi sur l'emploi

Notons que cette disposition ne s'applique pas aux contrats en cours. Ces salariés pourront continuer à travailler moins de 24 heures jusqu'au 31 décembre 2015. 

Pour autant, la loi prévoit la possibilité de déroger à cette règle. Trois cas de figure sont ainsi prévus, à savoir : 
- La conclusion d'un accord de branche fixant une durée minimale inférieure. Des garanties devront alors être apportées aux salariés concernés afin de leur garantir des horaires réguliers ou leur permettre de cumuler plusieurs activités
afin d'atteindre la durée de travail minimale
- La demande par le salarié lui-même de travailler moins de 24 heures, demande qui doit être écrite et motivée. Requête que l'employeur n'est pas obligé d'accepter. 
- Les salariés de moins de 26 ans en poursuite d'étude peuvent travailler moins de 24 heures hebdomadaires. 

Les procédures collectives remaniées

C'est une réforme majeure du droit des entreprises en difficultés qui entrera en vigueur dès le 1er juillet prochain. Là encore, commençons par préciser que les procédures en cours ne seront pas touchées par les nouvelles dispositions. 

Hausse des cotisations pour les salariés de plus de 65 ans

C'est la fin de l'exonération des cotisations chômage pour les salariés de plus de 65 ans.

Dès le 1er juillet 2014, celles-ci seront alignées sur celles de tous les autres salariés, pour atteindre 6,4%. Un taux partagé entre le salarié (2,4%) et l'employeur (4%). 


Droits rechargeables : c'est parti

C'est un changement d'importance qui va concerner les salariés avec l'entrée en vigueur des droits rechargeables. Un dispositif qui vise à favoriser la reprise d'emploi en permettant à un chômeur, qui se retrouverait de nouveau sans emploi après une période d'activité, de conserver ses droits non-utilisés.

Jusqu'à présent, on comparait les droits acquis avec ceux qui s'ouvraient après avoir travaillé pendant quatre mois. Le capital de droit le plus avantageux était alors pris en compte.

 Les droits rechargeables garantissent donc à l'assuré une indemnisation, qu'il retrouve un emploi ou non. 

Congé parental pour le second parent

Le projet de loi sur l'égalité hommes-femmes instaure de nouvelles règles.

Désormais, les parents d'un seul enfant pourront prendre six mois de congé supplémentaire, à savoir un an au total. A une seule condition : c'est le second parent qui devra en bénéficier.

A compter du deuxième enfant, la durée maximale est maintenue à trois ans, mais à condition que le second parent y contribue à hauteur de six mois.
Si un seul parent utilise le congé parental, la durée est donc réduite à deux ans et demi. 

......Source : L. Gallet -


Comité Richelieu :

Jean-Pierre Gérault reprend la tête
de l'association des PME innovantes

Élu le 17 avril 2014, nouveau président du Comité Richelieu pour trois ans, Jean-Pierre Gérault succède à Philippe Berna.

Parmi les chantiers prioritaires de l'association : renforcer sa présence dans l'écosystème français et oeuvrer pour un meilleur financement de l'innovation.

JP.GERAULT. PME innovantes 04-2014
DR

"Pour les trois ans à venir, nous allons inscrire l'action de l'association dans la continuité des travaux entrepris ces dernières années autour de deux axes principaux : la diffusion de la culture d'innovation dans l'écosystème d'une part, et d'autre part, l'amélioration du financement de l'innovation", explique Jean-Pierre Gérault, par ailleurs cofondateur de Publishroom, plateforme de services d'édition numérique.

Suivre de près les actions du gouvernement

Le nouveau président de l'association de défense des entreprises de croissance innovantes souhaite en particulier suivre de près la mise en oeuvre des annonces gouvernementales en la matière. "Du nouveau plan pour l'innovation aux assises de l'entrepreneuriat en passant par la création d'une médiation innovation sous l'égide de la médiation interentreprises, ou à celle de la French Tech, des décisions très importantes ont été prises par le gouvernement. Reste à vérifier dans quelle mesure elles vont être déployées. Nous comptons d'ici la fin de l'année dresser un premier bilan de les actions entreprises", annonce le président du Comité Richelieu.

Jouer un rôle de vigie donc, mais aussi de porte-parole des PME innovantes auprès des décideurs publics et privés et de pédagogue auprès du grand public.

"Nous assistons à un énorme changement de discours des politiques. Reste que, bien souvent, les banques ne sont pas au rendez-vous des enjeux cruciaux auxquels nous devons faire face en matière d'innovation. Les grands groupes ont également une responsabilité essentielle au niveau de leur politique achats ou de leurs investissements. Pour bouger les lignes, c'est donc bien d'une prise de conscience générale dont nous avons besoin. Cela passera aussi par une sensibilisation du citoyen lambda à l'innovation, à travers les médias, l'Éducation nationale ou l'Enseignement supérieur.

Autant de problématiques sur lesquelles nous resterons mobilisés pour participer à la fluidité de l'innovation dans notre pays
à l'instar de la mise en oeuvre du "Pacte d'innovation" que nous portons depuis 2013."

 Biographie :

Jean-Pierre Gérault est ingénieur ENSCT, docteur en Physique électronique de l'Institut National Polytechnique de Toulouse et diplômé de l'IAE.
Précédemment, il a occupé les postes de Président d'i2S et Chairman de Kirtas inc (USA), DG de Guilbert (groupe PPR), Senior VP Xerox Europe. Il est cofondateur de Publishroom, plateforme de services d'édition numérique destinée aux auteurs indépendants, et administrateur de PME innovantes.
Il s'appuie sur une expérience de dirigeant de sociétés cotées, impliquant la maîtrise des problématiques stratégiques, financières et managériales à la tête de grands groupes internationaux comme de PME innovantes.
Cette expérience duale, associée à ses diverses responsabilités au sein du Comité Richelieu ou de Pacte PME, l'a plongé au coeur des enjeux de l'innovation entrepreneuriale et de l'économie numérique.

 Source  Mai 2014 : Marion Perroud  http://www.chefdentreprise.com

L'Europe ne fait pas rêver les dirigeants de TPE

Les patrons des très petites entreprises ne considèrent pas l'Europe comme un atout économique incontestable.

En dépit d'un constat sévère sur le fonctionnement de l'Union européenne, les dirigeants participeront assez massivement au scrutin du 25 mai prochain.

L'appartenance à l'Union européenne n'apparaît plus comme un atout incontestable pour notre économie. C'est ce que pensent plus d'un tiers (39%) des patrons de TPE, selon une étude Ifop/Fiducial publiée le 14 mai 2014.

Des chiffres corroborés par une étude de l'Union professionnelle artisanale (UPA) publiée le 14 mai 2014, selon laquelle 53% des artisans et des commerçants estiment que l'Union européenne ne contribue pas à la prospérité de la France.

La même proportion (54%) juge que depuis sa création, l'UE n'est pas une bonne chose pour eux, et moins encore pour leur entreprise (62%).

L'Europe est avant tout vécue comme un handicap en matière d'emploi (61 %), de fiscalité (61 %) de réglementations administratives (63 %). Plus des deux tiers (68%) des dirigeants de TPE estiment que l'Europe n'enraye pas le dumping social entre les états et ne défend pas efficacement son marché intérieur de la mondialisation (82 %).

Elle serait également impuissante à protéger efficacement ses frontières contre l'immigration clandestine (84 %).
À ces sévères constats s'ajoute celui sur la monnaie unique qui n'est plus perçue comme un atout que par 21 % des patrons de TPE (contre 70 % en juillet 2007), bien que la majorité (80 %) ne revendique pas un retour au franc.

Ils affichent une certaine préférence pour un euro faible (66 %), de façon à privilégier les exportations quitte à subir une augmentation corrélative du prix des importations.

Un sentiment d'économie française à la traine

Un peu plus d'un tiers (36 %) des chefs d'entreprise considèrent que l'économie française est moins compétitive que ses concurrentes. Un décrochage qu'ils attribuent massivement au poids des charges fiscales et sociales (80 %).
Ce désengagement semble plus marqué vis-à-vis de l'économie allemande: 39 % le jugeant seulement à court terme, mais 45 % le craignant à long terme.

Ce manque de résultats vient entacher la perception du pouvoir de l'UE et son fonctionnement. Plus de six dirigeants sur 10 (61%) estiment que l'organisation politique est source d'inaction et 80 % considèrent que l'Union Européenne fonctionne mal.

Cependant, loin de bouder l'idée européenne, les dirigeants souhaitent une Europe à plusieurs vitesses (65%) qui impliquerait l'élection d'un président européen au suffrage universel direct (73 %) et la création d'une union fédérale (59 %).

Une intention de prendre part au débat

Ces déceptions ne semblent par ailleurs pas entacher la participation au scrutin du 25 mai prochain. L'étude réalisée par l'Union professionnelle artisanale (UPA) révèle en effet que 66% des artisans et des commerçants de proximité voteront lors des élections européennes.

Les chefs d'entreprise de proximité expriment ainsi leur intention de prendre toute leur part au débat sur l'avenir de l'Union européenne, avec notamment deux urgences adressées aux eurodéputés français : l'harmonisation fiscale et sociale entre les différents états membres et la réduction des dépenses publiques.   Source  Mai 2014 :
http://www.chefdentreprise.com

Le nouvel impôt sur le résultat des entreprises est calé

La taxe sur l'excédent brut d'exploitation (EBE), qui sera inscrite dans le plan de finances 2014, aura finalement un taux de 1,15%.

Cet impôt, non déductible, ne concernera que les entreprises dépassant 50 milions de chiffre d'affaires, pour épargner les PME.

Il entrera en vigueur en 2014, sur la base de EBE de 2013. Il ne sera par ailleurs pas possible de consolider les EBE positifs et négatifs au sein d'un même groupe.

L'IFA (Impôt forfaitaire annuel), basé quant à lui sur le chiffre d'affaires, sera bel et bien supprimé.

Mais pas la C3S
(contribution sociale de solidarité des sociétés), même pour les PME.

Enfin, après avoir envisagé de baisser l'impôt sur les sociétés d'un point en 2014, le gouvernement de F. Hollande n'y touchera pas, comme il l'a confirmé récemment.

Myriam KISS. Anild 17/09/2013

CARTE France DEPARTEMENTS couleur

Classements 2013 des entreprises par région

Ce classement exclusif réalisé par L'Entreprise et Coface Services est la première étape du Prix de l'Entrepreneur 2013 organisé par L'Express et E&Y.

Classement 2013 des entreprises en Ile-de-France
Voici le classement des 77 plus belles sociétés françaises indépendantes dans la région Ile-de-France.

Classement 2013 des entreprises dans le Nord de la France
Voici le classement des 13 plus belles sociétés françaises indépendantes dans la région Nord.

Classement 2013 des entreprises dans l'Est de la France
Voici le classement des 13 plus belles sociétés françaises indépendantes dans la région Est.

Classement 2013 des entreprises dans l'Ouest de la France
Voici le classement des 19 plus belles sociétés françaises indépendantes dans la région Ouest.

Classement 2013 des entreprises dans le Sud-Ouest de la France
Voici le classement des 16 plus belles sociétés françaises indépendantes dans la région Sud-Ouest.

Classement 2013 des entreprises en Rhône Alpes
Voici le classement des 35 plus belles sociétés françaises indépendantes dans la région Rhône Alpes.

Classement 2013 des entreprises en Méditérranée
Voici le classement des 21 plus belles sociétés françaises indépendantes dans la région Méditérranée.

Le classement des entreprises d'avenir

Pour en savoir plus : le classement des 141 plus belles entreprises d'avenir.

 http://www.lexpress.fr/entrepreneur-de-l-annee/
http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/classement-2013-des-entreprises-en-france_1276644.html
http://lentreprise.lexpress.fr/gestion-entreprise/classement-des-entreprises-le-palmares-de-l-entreprise_42789.html

 Sources : Patricia Salentey - LEntreprise.com  le 11/09/2013

MOTIVATION Teamwork...

Palmarès: les 100 plus belles entreprises de France

Ces entreprises ne font pas souvent la une des journaux, mais elles constituent pourtant le fer de lance de notre économie.

Palmarès 2013 des 100 plus belles entreprises françaises, PME et ETI indépendantes, met en valeur les championnes hexagonales de la croissance et de la rentabilité.

Un classement exclusif établi par L'Entreprise et Coface Services.

Quels points communs y a-t-il entre la brasserie corse Pietra et un fabricant de matériel d'éclairage comme Sogexi ?

Comment ces deux entreprises parviennent-elles à ­vendre des produits de consommation courante tout en préservant de bonnes marges ?

La recette est complexe : dans ces deux cas, l'innovation est bien sûr au coeur de leur business.

Mais encore faut-il savoir trouver la martingale qui associera l'innovation produit et le marketing pour en faire un modèle économique optimisé.

A l'exemple de ce qu'a réussi avec brio le numéro un du palmarès, Charlott'.

Cette entreprise lyonnaise spécialiste de la lingerie féminine, classée sur le podium du Top 100 depuis huit ans, affiche, grâce à la vente à domicile, des résultats particulièrement compétitifs (58 % de croissance cumulée depuis 2008 et 42 % de rentabilité en 2012) dans un secteur pourtant réputé sinistré.


Ce classement exclusif réalisé par L'Entreprise et Coface Services est la première étape du Prix de l'Entrepreneur 2013 organisé par L'Express et E&Y.

On observe par ailleurs contre toute attente que presque la moitié des entreprises classées (48 % ) ont une activité de production (incluant les éditeurs de logiciels), un tiers une activité de services, et 17 % seulement une activité de négoce.

Comme quoi les activités industrielles ont encore en France un avenir, à condition d'innover, comme Parrot dont les casques audio sont dessinés par Philippe Starck et qui présentait des drones civils au Salon international de l'aéronautique et de l'espace en juin au Bourget.

Ou de s'imposer sur des marchés de niche, comme les laboratoires Boiron avec les médicaments homéopathiques.

Et si la combinaison gagnante, c'était justement ce mix caractéristique des PME et ETI : l'expertise, l'opportunisme, l'imagination et la pugnacité.

Il en faut pour attaquer les marchés à l'international, comme le fait Hologram, qui réalise 83 % de son activité hors de l'Hexagone.

Toutes ces qualités entrepreneuriales sont en outre soutenues par une réactivité que peu de grands groupes peuvent se permettre. Et surtout par une vision, une stratégie et une indépendance que ne contrarient pas des ­actionnaires hantés par des objectifs de rentabilité à court terme.

Source : Patricia Salentey - LEntreprise.com  le 11/09/2013
    http://www.lexpress.fr/entrepreneur-de-l-annee/
 

Images multiples gens

Comment la technologie transforme le travail

Après un premier billet sur les transformations du lieu de travail et de la place des salariés dans l’entreprise à l’ère des nouvelles technologies, l’Atelier de l’emploi vous livre ici les éléments majeurs du Livre blanc de l’Aspen Institute sur “Le monde du travail au 21ème siècle” (The Future of Work) en ce qu’ils concernent l’organisation du travail et des entreprises - notamment quand l’information devient surabondante.

CROWDSOURCING 08-2013 schema

Pour Jacques Bughin, directeur du bureau de Bruxelles de McKinsey & Company comme pour l’ensemble des intervenants, c’est la liberté qui caractérise le monde nouveau.

C’est elle qui guide, selon lui, les transformations de l’orthodoxie du business par les nouvelles technologies :

  • Séparation stricte entre les membres d’une entreprise et les clients de celle-ci –> Partenariat dans la co-création.
  • La possession d’actifs détermine les avantages compétitifs –> Des actifs ouverts et « orchestrés ».
  • Les business naissent sur les marchés traditionnels –> Naissance globale.
  • Payer pour la valeur et le talent –> Libre-accès à la valeur.
  • Recherche du succès de masse –> Des marchés de niches (« minding the tail »).
  • Des produits prêts à l’usage, standardisés –> Des produits qui s’améliorent à l’usage.
  • Pouvoir de la masse –> Autonomisation radicale.
  • Des salariés à plein temps, dans une structure hiérarchique –> Tout le monde peut être un salarié à un instant T.
  • Production en masse, standardisée –> Business en temps réel.
  • « Management “par les tripes” –> Science du management.

NDLR : Cette typologie des transformations recoupe en bonne partie celle établie par ManpowerGroup dans le cadre du Human Age.

Le crowdsourcing, nouvelle norme du travail

Procédé d’externalisation du travail au travers "d’appels à projets ouverts” aux internautes, le crowdsourcing est en train de se diffuser comme technique permettant de trouver rapidement et efficacement des solutions pertinentes et innovantes à des problématiques business.

Le crowdsourcing devient un business model à part entière. Par exemple, une entreprise comme
InnoCentive, Inc. est une compagnie virtuelle reposant sur des salariés dispersés aux quatre coins du monde, qui joue le rôle de courtier entre des « chercheurs » confrontés à des problématiques de recherche-développement et des « résolveurs » qui proposent des solutions adaptés aux critères spécifiés. Dwayne Spradlin, son PDG, précise qu’”il ne s’agit pas d’obtenir des réponses gratuites à des enjeux de business, mais de faire travailler les bonnes personnes au bon moment sur les bonnes problématiques ; c’est la faillite de nos systèmes qui a rendu notre modèle nécessaire. » Cette entreprise semble à de nombreux égards préfigurer le futur :

  • La transparence y est totale : la quasi-intégralité de ses informations financières est mise à la disposition de tous et les contrats de travail ne comportent pas de clauses de non divulgation ni de non concurrence.

  • Les salariés y sont évalués en fonction non seulement de leurs résultats (i.e : leur impact sur les marchés de l’entreprise), mais aussi de leurs « compétences relationnelles » et de leurs capacité de leadership.

Ce qui est particulièrement frappant chez InnoCentive, c’est que le cœur de métier de l’entreprise (proposer des idées innovantes) est réalisé par des centaines de milliers de personnes dans le monde entier.

Selon
John Seely Brown, du Deloitte Center for the Edge, les technologies pourraient servir d’ “amplificateurs réflexifs” améliorant la productivité des salariés, sur le modèle des dashboards des joueurs en ligne de “World of Warcraft” pour évaluer leurs performances.

Selon lui, de tels outils d’auto-évaluation et de feedback sont promis à un bel avenir, en ce qu’ils sont hautement motivants et soutiennent les salariés dans leur effort individuel de formation continue et d’amélioration de leurs pratiques.

 Quel avenir pour les entreprises ?

A l’origine de la prévalence du modèle de l’entreprise se trouve la célèbre
théorie des coûts de transaction, formulée par l’économiste Ronald Coase en 1937 : la rationalité économique voulait qu’il soit plus efficient de diriger les salariés et la production à l’intérieur de l’entreprise plutôt qu’en externalisant.

Alors que les coûts de transaction ont quasiment disparu avec les technologies de l’information et de la communication, l’entreprise en tant que telle a-t-elle encore une raison d’être ?

Selon
Maryam Alavi, vice-doyenne de la Business School Goizueta, la réponse est positive : « les formes d’organisation internes vont se complexifier pour répondre à la complexification croissante du monde extérieur : sur le modèle de la « loi de la variété requise » de la théorie des systèmes, certaines parties des organisations seront plus hiérarchisées à cause des incertitudes avec lesquelles elles doivent ou ne doivent pas traiter, alors que d’autres devront être hautement dynamiques, ouvertes et en permanente évolution ».

Ainsi, “le management de cette complexité sera déterminant à l’avenir. C’est la raison pour laquelle la qualité du leadership sera de plus en plus importante pour les organisations. Il est important de comprendre que la hiérarchie et l’ouverture ne sont pas exclusives l’une de l’autre ; elles sont complémentaires“.

Vers la fin de l’entreprise traditionnelle

Selon le créateur de logiciels Bill Coleman, c’est l’invention d’outils permettant d’améliorer et étendre l’intelligence collective qui est à l’origine des ruptures fondamentales de l’histoire de l’humanité : après le langage et l’imprimerie, Internet représente à lui seul deux inflexions fondamentales, dans « le volume de la communication ainsi que dans la rapidité de la formation de la connaissance ». Or, la mesure de cette révolution n’a absolument pas été prise.

Pourtant, dès un
article daté de 1987, Thomas W. Malone (chercheur au MIT), Joanne Yates et Robert I. Benjamin prédisaient que les technologies de l’information, en réduisant les coûts de coordination, conduiraient à un changement de paradigme majeur : les marchés remplaceraient progressivement les hiérarchies dans la coordination de l’activité économique.

Malone suggérait notamment de distinguer la prise de décision « importante » (big decision making) de la « secondaire » (small decision making) car les salariés, connectés, pouvaient désormais entreprendre des « petites activités » de manière indépendante, sans validation, qui auraient néanmoins un impact significatif –sinon mondial. Préconisations largement restées sans suite jusqu’à présent.

L’urgence à nous réformer semble pourtant évidente.

Le monde connecté en permanence, où des torrents d’informations circulent continuellement, peut faire craindre la réalisation d’un cauchemar aux accents orwelliens quand on lit l’interview d’Eric Schmidt, PDG de Google, publiée par le
McKinsey Quarterly en septembre 2008 :

« Pour les cadres séniors, une vie équilibrée n’est déjà plus possible. J’adorerais en avoir une, mais le fait est que le monde est en train de passer une étape globale : puisque quand je suis censé dormir une crise survient forcément à un endroit de la planète, je n’ai toujours pas trouvé la solution à mes problèmes d’insomnie. Donc oui, je vais choisir comme cadres des gens stimulés par le rush, des gens possédant un goût certain pour les situations de crise, aimant la vitesse. Ce sont ceux-là qui iront tout en haut de l’échelle ».

Une prophétie pas si enthousiasmante, si l’on s’en fie au directeur général d’une firme multinationale qui affirmait que « bientôt, les postes à la tête des entreprises mondiales de premier plan ne feront plus du tout rêver ».

La faille de ces prédictions, selon Thomas Malone, est qu’elles considèrent que les organisations hiérarchisées sont indispensables :

« Si l’on part du principe qu’il doit y avoir une hiérarchie, que celle-ci doit être incarnée, que les organisations vont continuer à croître et que le monde sera toujours plus connecté, arrivera alors fatalement un moment où aucun être humain ne sera en mesure de suivre le rythme. Et les quelques-uns qui seraient capables de s’en approcher ne le voudraient même pas ».

C’est la raison pour laquelle Malone suggère une reformulation de la problématique de la manière suivante : « comment réformer nos organisations pour que la demande externe de connectivité n’excède pas les capacités humaines ? »

En effet, il appartient à la nature des organisations que de chercher à éradiquer tout bruit à l’intérieur de leur réseau, dans le but d’amplifier les informations porteuses de sens –ou signaux ; ceci semble encore plus nécessaire à l’époque d’une information surabondante. Mais comme “le bruit est la seule source de nouveaux modèles et connaissances” (selon
Kim Taipale), les entreprises vont devoir lutter contre leurs tendances naturelles pour « apprendre à trouver un équilibre entre le bruit et le signal. »

 De l’entreprise à la plateforme ?

La réaction standard à cet enjeu repose sur l’horizontalisation et la décentralisation des organisations, de manière à ce que la connaissance et la prise de décision soient elles-mêmes décentralisées.

Kim Taipale d’aller plus loin en envisageant que le modèle d’organisation présidant au processus de création de valeur évolue de l’entreprise vers la plateforme. Car l’enjeu des coûts d’interaction aurait peut-être remplacé celui des coûts de transaction puisqu’une interaction simple et efficace entre des participants multiples d’un réseau est devenu le moteur le plus puissant de l’innovation aujourd’hui.
Source 08/2013 : L’atelier de l’Emploi

 

Communiqué CGPME du 2 juillet 2013

Trop d'impôt tue l'impôt

Depuis 2011, les entreprises se sont vues ponctionnées de plus de 30 milliards d'euros supplémentaires.

Les impôts et taxes produisent des effets mais pas ceux attendus.

Ainsi la Cour des Comptes elle-même pointe du doigt le risque de moins-value qui pèse sur l'impôt sur les sociétés en 2013.

De même, la hausse du forfait social passé de 2 % en 2009 à 20 % en 2012 a entraîné des changements de comportement dans les entreprises, le rendement de la mesure est donc inférieur à celui escompté.

Quant au marché immobilier, les mesures et contre-mesures ont eu pour conséquence d'entraîner une paralysie aux effets dévastateurs pour les professionnels.

Qu'à cela ne tienne le rapporteur général du budget à l'Assemblée suggère "d'utiliser l'outil fiscal pour mettre en œuvre les priorités du gouvernement et de la majorité … si l'urgence budgétaire oblige à nouveau à recourir aux prélèvements obligatoires".

En clair si les impôts ne rapportent pas assez il n'y a qu'à les augmenter. C.Q.F.D.

Trop d'impôt tue l'impôt. Est-ce si dur à comprendre ? La colère gronde.

Medef :
Pierre Gattaz réclame 100 milliards d'euros d'économies sur 5 ans

A peine élu avec 95% des voix, le nouveau patron des patrons a demandé une économie de 100 milliards d'euros sur 5 ans pour les entreprises, en baisse des cotisations sociales et d'impôts.

Pierre Gattaz est devenu, mercredi 3 juillet 2013, le nouveau "patron des patrons" français, succédant ainsi à Laurence Parisot qui n'aura pas réussi à se maintenir à la présidence du Medef.

Lors du scrutin qui se déroulait au Palais des congrès à Paris, il a obtenu 476 voix contre 8 pour son unique adversaire Hervé Lambel 48 ans, dirigeant de HLDC, société de production cinématographique et de spectacles vivants.

Devant l'assemblée générale, il a tout de suite fait entendre sa voix en demandant "trois actions indispensables":  "un transfert sur 5 ans de 50 milliards d'euros de cotisations sociales qui pèsent sur le travail vers des mécanismes de type TVA et CSG",  "une baisse sur 5 ans aussi des prélèvements obligatoires de l'ordre de 50 milliards d'euros" et une simplification du code du travail pour le "rendre opérant et compréhensible" .

"Mon message est clair : nous n'accepterons plus de hausse des prélèvements obligatoires, ni de hausse de taxes ou d'impôts qui pèsent sur nos activités", a-t-il martelé avant de rencontrer jeudi le ministre délégué au Budget Bernard Cazeneuve pour discuter de la préparation du budget de l'année 2014.

"Cent milliards d'économie sur cinq ans, c'est moins de 2% d'économie par an sur un budget global de 1.200 milliards pour le pays, a-t-il affirmé , c'est ce que nous entreprises savons réaliser sans drame lorsque le contexte économique nous impose des réformes". "On fait parfois 5%, on fait parfois 10%", a-t-il lancé.

 

Pierre GATTAZ new boss MEDEF 03-07-2013

Pierre Gattaz, le nouveau patron du Medef.  DR


Un candidat de "terrain"

Patron du Groupe des fédérations industrielles (GFI) et de Radiall, une entreprise de taille intermédiaire très exportatrice produisant des composants pour l'aéronautique, l'espace et l'électronique, Pierre Gattaz s'est présenté en candidat de "terrain", affirmant "faire ce qu'il dit".

Et ce qu'il dit peut être quelque peu provocateur comme lorsqu'il suggère aux entreprises de renoncer aux aides de l'Etat ou lorsqu'il se montre très offensif contre les 35 heures et sur la fiscalité des entreprises et la dépense publique.

Autant de positions qui ont suscité des inquiétudes sur sa volonté de dialogue, des craintes renforcées par le soutien appuyé que lui apporte l'ancien vice-président du Medef Denis Kessler, souvent jugé très libéral.

Mais après avoir prôné un "Medef de combat", le futur patron des patrons a assuré être un "fervent partisan" du dialogue social, même s'il préfère sa mise en oeuvre en priorité "au niveau du terrain".

La réforme des retraites, premier test

Le premier test ne va pas tarder pour Pierre Gattaz. Jeudi 4 juillet 2013, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault recevra à Matignon patronat et syndicats pour entendre leurs positions sur la réforme des retraites.

Pierre Gattaz a déjà fait connaître les siennes : allongement de la durée de cotisation, relèvement de l'âge légal de départ, mais surtout pas de hausse des cotisations.

Il avait été l'un des premiers à sortir du bois, mi-janvier 2013, en protestant contre les manoeuvres de Laurence Parisot pour obtenir un troisième mandat. Au terme de péripéties dans une atmosphère délétère au Medef, le conseil exécutif avait retoqué de justesse le 28 mars la révision des statuts de l'organisation, barrant ainsi la route à la présidente sortante.

Pierre Gattaz a ensuite reçu le 18 avril 2013 le soutien de la plus puissante des fédérations, l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM). Lors du grand oral des candidats le 23 avril par le conseil exécutif du Medef, c'est en revanche Geoffroy Roux de Bézieux, 50 ans, président fondateur du groupe Omea (Virgin Mobile), qui est arrivé en tête d'un vote consultatif, le devançant d'une voix.

Mais le suspense est vite tombé: la réalité du rapport de forces et une volonté d'afficher l'unité conduisent  le 13 juin 2013 au ralliement de ses deux principaux concurrents, Geoffroy Roux de Bézieux et le président de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) Patrick Bernasconi.

Le jour-même, les postes sont distribués d'avance. Geoffroy Roux de Bézieux doit devenir vice-président délégué et trésorier, chargé de l'économie, de la fiscalité, de l'innovation, et du numérique tandis que Patrick Bernasconi sera chargé, au même rang, des mandats, des branches et des territoires.

Le délégué général de l'UIMM, Jean-François Pilliard, sera vice-président chargé des questions sociales, tandis que deux autres ex-candidats, l'ancien médiateur interentreprises Jean-Claude Volot et le patron de PME Thibault Lanxade, complètent cette équipe jusqu'ici très masculine.

Laurence Parisot, elle, a assuré qu'elle entendait "rester dans le débat public".
 
Myriam KISS.
Anild - Source : AFP avec Challenges  le 03-07-2013

Point conjoncture CGPME - juin 2013

La France a été sommée de mettre en place des réformes ambitieuses afin de conjuguer assainissement des finances publiques et retour de la compétitivité. Il s’agit là des dernières recommandations de la Commission européenne, mais aussi du FMI et de l’OCDE.

Du côté de l’assainissement des finances publiques, la France a d’ores et déjà démontré sa volonté d’atteindre les objectifs qui lui étaient assignés.

 Le taux de prélèvements obligatoires est évalué à 46,3 % du PIB en 2013 puis à 46,5 % du PIB sur la période 2014 - 2017. Ce taux, figurant déjà parmi les plus élevés d’Europe avant la crise, s’établit désormais à un niveau jamais atteint depuis que la statistique existe.

Or, il n’a non seulement pas permis de ramener le déficit en dessous de la valeur de référence de 3 % du PIB mais surtout, la problématique de l’endettement public n’est pas levée.

Ainsi, il y a lieu de penser que la stratégie mise en place n’est pas la bonne ou du moins, qu’elle est incomplète.

Lire le point conjoncture sur le site de la CGPME

http://www.cgpme.fr/e-publications/voir/1336/juin-2013

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Comment les pirates volent les données des PME

Les petites structures sont des cibles privilégiées pour les pirates informatiques.  Leurs données valent cher et, surtout, elles négligent souvent la sécurité de leur réseau.

"Les PME sont les principales cibles des pirates informatiques", affirme Guillaume Vassault-Houlière, hacker connu sous le pseudonyme "Freeman" et membre du comité d'organisation de la
Nuit du Hack, dont l'édition 2013 a eu lieu le 22 juin 2013 à Disneyland Paris.

Contrairement aux idées reçues, les vols de données informatiques touchent plus souvent les petites entreprises que les grands groupes.

Et les raisons sont nombreuses : "Aujourd'hui, les innovations viennent surtout des PME. Leurs données valent cher !", explique l'expert.

Par ailleurs, les petites structures investissent principalement dans leur coeur de métier et négligent, malheureusement, leur sécurité.

Si les pirates s'attaquent aux entreprises, c'est pour plusieurs raisons. Ils peuvent être missionnés par un concurrent direct. Chercher des informations spécifiques pouvant être revendues (formules moléculaires, techniques de fabrication industrielles, fichier clients, etc...).

Ou bien, tout simplement, être opportunistes: "Les numéros de carte bancaire d'entreprise ou les numéros de Sécurité sociale des salariés peuvent être revendus au marché noir", prévient Guillaume Vassault-Houlière.

En effet, il existe des "black markets", c'est-à-dire des sites dissimulés sur la Toile, où l'on peut engager des pirates, voire revendre des données confidentielles.

L'art de la manipulation

Au final, quelles sont les techniques utilisées par les pirates pour s'introduire dans votre réseau informatique ?

Elles peuvent être classées en deux catégories : les intrusions purement techniques et l'exploitation des failles humaines. De fait, certaines entreprises, notamment les TPE, protègent très mal leur réseau informatique.

Des hackers peuvent alors s'introduire via une connexion Wifi non sécurisée, par exemple. Pire. Le réseau est parfois connecté directement à Internet. Du pain bénit pour les pirates. "Une entreprise qui n'a pas les moyens d'embaucher un directeur du système d'information (DSI), ou ne passe par un prestataire informatique pour sécuriser son réseau, joue avec le feu", prévient Guillaume Vassault-Houlière.

Toujours dans le même registre, si une société ne bénéficie pas d'un antivirus qui scanne les e-mails entrants, les pirates peuvent facilement infester le réseau grâce à un cheval de Troie.

Concrètement, ils envoient un e-mail générique, le plus souvent accrocheur, à tous les salariés de l'entreprise en espérant que quelqu'un ouvre la pièce jointe contenant un virus.

Si un collaborateur tombe dans le piège, les pirates ont alors accès à l'intégralité du réseau informatique de l'entreprise.

Ici, la faille est à la fois technique et humaine. "Il est important de sensibiliser les salariés aux risques d'intrusion informatique. Cela passe par la formation ou bien, pourquoi pas, par une participation à la Nuit du Hack.

Notre but est d'informer les néophytes sur les risques qu'ils encourent", prône Guillaume Vassault-Houlière.
Car les pirates les plus malins sont finalement des as de la manipulation.


Ils mettent au point des scénarios pour obtenir des informations qui leur permettront d'avoir accès aux données convoitées. Les ruses les plus courantes : attaquer le site Internet d'une entreprise pour le rendre indisponible. Puis se faire passer pour le prestataire informatique afin d'entrer dans les locaux et se connecter au réseau.

Plus vicieux encore. Appeler la secrétaire de direction et jouer le rôle de l'Urssaf, ou tout autre organisme public. "C'est incroyable le nombre d'informations que l'on peut obtenir sur une entreprise en mettant uniquement la pression par téléphone", explique le hacker.

Ces informations sont utilisées, par la suite, pour en obtenir d'autres et pouvoir, in fine, voler les données confidentielles de votre société. 
La seule parade : la sensibilisation, en amont, aux risques encourus.

Sources : Julien VAN DER FEER, 24/06/2013  http://www.chefdentreprise.com   https://nuitduhack.com/#menu-610
 

 MOTIVATION panneau

Neuf astuces pour motiver son équipe sans moyens

Comment insuffler du peps à son équipe quand les enveloppes salariales se réduisent comme peau de chagrin ? En faisant preuve de créativité. Les pistes de Yvon Berl, coach de dirigeants chez Zathinoé.

Pour booster l'implication de chacun, au quotidien le manager peut intervenir par petites touches grâce à des actions simples et efficaces. Et, dans une période de vaches maigres, rendre la carotte financière " accessoire " au regard du respect accordé à autrui et de la qualité de vie au travail.

Deux leviers puissants de motivation qui ne doivent pas pour autant être un substitut à de réelles perspectives de carrières. Voici neuf idées pour pimenter l'ordinaire.

1. Enjoliver le décor

Engagez vos troupes à créer un environnement convivial. C'est ce plus qui frappe le visiteur chez Apple, Google et dans maintes start-up !

Sans pour autant tout vouloir révolutionner - les services généraux risquent de vous freiner -, vous pouvez néanmoins jouer sur l'ordre, l'agencement des lieux et la luminosité du bureau. Proposez d'afficher des posters selon un thème fédérateur, d'installer des plantes vertes, etc... Variez ce cadre agréable à chaque saison, vous redynamiserez le collectif.

2. Réchauffer l'ambiance

La réunion « croissants » du lundi matin, les pauses chouquettes de 16 heures, les pots surprise célébrant les anniversaires, le déjeuner de groupe trimestriel...

Faire des rituels ou des impromptus festifs
réveille l'équipe. C'est classique, mais ça marche. Profitez de la fête de la musique le 21 juin pour imaginer un temps fort dans le service !

3. Adopter l'autodérision

"Il me semble qu'il faut faire ainsi, mais je suis un peu has been, si quelqu'un a une meilleure idée...." Ne pas se prendre au sérieux, c'est dérider l'entourage.

Mais c'est aussi savoir écouter l'autre, entendre son point de vue et donc le prendre en considération.

4. Lâcher la bride

Les individus - surtout les plus jeunes - ont soif de liberté, de souplesse. Responsabilisez-les sur leur job, quitte à écorner les procédures de contrôle.

Aménagez les emplois du temps à la carte. Le collaborateur à qui vous faites confiance en donnera plus. S'il a fini sa tâche avant l'heure, " poussez-le " à partir.

Comme l'a décidé il y a peu cette responsable RH d'une compagnie d'assurance. Quelques jours plus tard son co-équipier reconnaissant est resté de lui-même jusqu'à minuit pour débrouiller une affaire urgente. Plus le geste sera personnalisé plus il sera motivant.

5. Tenir ses engagements

Ce qui est dit est dit. Vous devez respecter votre parole et vous montrer exemplaire sur les règles internes de l'entité ou de l'entreprise. Alors ne retenez-pas votre bras droit ou votre assistant(e) au-delà de l'horaire usuel...

6. Confier des mini-missions valorisantes

Sortez votre collaborateur de sa routine. Offrez-lui des tâches spécifiques qui l'intéressent. Il s'investira davantage sur une action passionnante que sur un travail lambda avec une prime à la clef.

Déléguez-lui la répartition du travail sur le projet Z, demandez lui d'exposer en public le Powerpoint qu'il a ficelé pour vous, invitez-le à animer une réunion.
Ces situations présentent un triple avantage :
 1/ Elles le placent dans la lumière.
 2/ Elles lui permettent de prouver ce qu'il est capable de faire.
 3/ Elles augmentent ses compétences.

7. Partager les côtés sympas de son job

Etre chef comporte des privilèges. Pourquoi ne pas en faire profiter l'équipe ?
Partir à un congrès au soleil en Grèce, aller à un repas d'affaires dans un hôtel prestigieux, représenter l'entreprise dans un gala, à l'Opéra ou dans un cocktail avec des huiles peut faire plaisir à l'un ou l'autre.
Dites-lui alors qu'il sera parfait à votre place. Sacrifiez-vous un peu, c'est pour la bonne cause.

8. Complimenter

Les félicitations restent un vigoureux dopant, en particulier pour les personnalités narcissiques ou celles rongées par le doute. Manifestez-vous en public, le salarié se défoncera davantage de peur de décevoir. Veillez toutefois à bien circonstancier votre "bravo". Que ce soit à la cantonade ou par mail, signalez-le jour, l'action et les résultats précis que vous encensez afin qu'il reste vigilant sur le reste.

9. Susciter la reconnaissance des pairs

Les satisfécits peuvent être indirects. Un collaborateur qui a gagné un contrat ardu, dépanné sur un dossier, sauvé la mise à un collègue peut être mis à l'honneur dans le journal interne, une note circulaire, un discours etc.
Chez EADS il y a ainsi un "Hall of Fame" (mur des célébrités) pour distinguer les plus méritants. A vous de pousser la candidature de vos ouailles. Source : Marie-Madeleine Sève - LEntreprise.com - le
10/06/2013

Actualités

Prochaine Commission Nationale des Entreprises du Patrimoine Vivant (EPV)

La prochaine Commission Nationale des Entreprises du Patrimoine Vivant (EPV) se réunira le 26 juin 2013 à 9 h 30 et sera accueillie dans les locaux de CDC-Entreprises, rue de l’Université - Paris 7è.

L’excellence des savoir-faire français

Le label Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) est une marque de reconnaissance de l’Etat mise en place pour distinguer des entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence.

Retrouvez les Entreprises du Patrimoine Vivant sur le site :
http://www.patrimoine-vivant.com/
 

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Résultats de l'enquête européenne sur l'entrepreneuriat

La Commission européenne publie les résultats de sa dernière enquête sur l'entrepreneuriat dans l'Union européenne et au-delà.

L'édition 2012 couvre les 27 pays membres de l'UE, ainsi que les pays de l'EEA/EFTA (Norvège, Islande et Suisse) et 10 pays hors UE dont, pour la 1ère fois, le Brésil, Israël, l'Inde et la Russie.

Il en ressort notamment que 37 % des Européens aimeraient être leur propre patron contre 45 % en 2009.
 
Les résultats de l'enquête menée en France font apparaître que 40 % des Français préféreraient devenir leur propre patron en raison notamment d'un fort désir d'indépendance et d'épanouissement (71 %). Le fait que la famille ou les amis soient indépendants n'est pas un moteur pour les Français désirant devenir indépendant.

La crainte de la faillite est la première cause d'inquiétude lorsqu'ils lancent leur entreprise (45%). 23 % des répondants affirment avoir suivi une formation à la création d'entreprise avant de se lancer.

Les résultats de l'enquête proposent dans un document séparé les résultats par pays interrogés.
Pour en savoir plus :

http://ec.europa.eu/enterprise/newsroom/cf/itemdetail.cfm?item_id=6357&tpa=0&tk=&lang=fr

Myriam KISS. Anild 06/2013
 

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Un réseau au service des artisans

21 Pôles d'innovation, 6 thématiques

Positionnés comme interlocuteurs des différents partenaires techniques et institutionnels susceptibles de coopérer avec le secteur de l’artisanat, ils apportent aux petites entreprises une vue d’ensemble des évolutions en termes de technologie, de méthodes, de réglementation et de marché selon leur spécialité.

En liaison avec les réseaux d’accompagnement consulaires et professionnels, ils jouent un rôle déterminant d’interface.

Pour en savoir plus : http://ism.infometiers.org/ISM/Reseau-des-Poles-d-innovation/Un-reseau-au-service-des-artisans

http://www.artisanat.fr/tabid/158/Default.aspx  - APCMA

http://infometiers.org/ISM/Publications/Ouvrages/Qui-sont-les-nouveaux-entrepreneurs-de-l-artisanat2

 

CICE : ouverture du préfinancement aux TPE

Depuis le 5 avril 2013, les TPE peuvent bénéficier du préfinancement de leur crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) par Oséo.

Jusqu'à présent, seules les entreprises pouvant bénéficier d'un crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) supérieur à 25 000 € pouvaient accéder au préfinancement de leur créance de CICE.

EURO billets cube

Un préfinancement s'effectuant par le biais d'une cession de créance au profit d'Oséo, représentant au maximum 85 % du CICE prévisionnel.

Devant le large succès rencontré par ce dispositif et les nombreuses demandes émanant des TPE, le directeur général de la Banque Publique d'Investissement, Nicolas Dufourcq, vient d'annoncer son ouverture à toutes les entreprises à compter du vendredi 5 avril 2013, quel que soit le montant de leur CICE.

En pratique, les entreprises sont invitées à déposer leur demande de préfinancement sur le site Internet
www.cice-oseo.fr où elles devront renseigner un formulaire, accompagné de pièces justificatives (extrait k-bis de moins de 3 mois, pièce d'identité, dernier bilan et attestation fiscale CICE).

Rappel : initialement, les TPE et les entreprises ne justifiant pas d'un droit au CICE suffisant (25 000 €) pouvaient préfinancer leur CICE par le biais de la garantie d'Oséo pour l'aide à la
trésorerie fournie par les banques commerciales.

 Sur le même sujet : 
-Demandez le préfinancement de votre CICE !  
-CICE : les cinq étapes pour bénéficier d'une avance sur le crédit d'impôt

Myriam KISS. Anild 05/2013 - Source : Marion Beurel - http://entrepreneur.lesechos.fr/
 

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Social-RH

Loi sur l'emploi : une majorité de patrons défavorables

Selon Viavoice, 51 % estiment que la réforme « va dans le mauvais sens ».

La majorité des chefs d'entreprise approuve en revanche le crédit d'impôt compétitivité emploi et les contrats de génération.

C'est une étape importante pour le gouvernement, au moment où Bruxelles pousse la France à accélérer les réformes. Après l'Assemblée, le Sénat doit adopter aujourd'hui la loi sur la sécurisation de l'emploi, fruit de l'accord conclu en janvier par les partenaires sociaux. Mais, pour que les entreprises s'en emparent concrètement, un gros travail de pédagogie s'impose.

Car cette réforme peine à recevoir l'approbation des chefs d'entreprise, comme en témoigne le dernier baromètre Viavoice réalisé pour CCI France, « Les Echos » et Radio Classique.

Interrogés sur le bilan des réformes un an après l'élection présidentielle, 51 % des entrepreneurs estiment que la réforme du marché du travail va « dans le mauvais sens » pour améliorer la situation économique de la France, un tiers jugeant qu'elle va « dans le bon sens ».

Cette réforme arrive en avant-dernière position, la taxe à 75 % sur les très hauts revenus recueillant l'hostilité de deux tiers des sondés.

Taxation des contrats courts, généralisation de la complémentaire santé : des mesures qui inquiètent.

Ce scepticisme peut surprendre dans la mesure où l'accord emploi a été porté et signé par le Medef, la CGPME et l'UPA.

Mais « plus que la finalité générale du texte, les chefs d'entreprise voient surtout à ce stade les facteurs de coûts additionnels qu'il engendre », explique François Miquet-Marty, directeur associé de Viavoice.

La taxation des contrats courts ou encore la généralisation d'une complémentaire santé ne sont visiblement pas du goût des patrons de PME, dont certains voient un accord taillé pour les grands groupes. Et lors des négociations de l'accord, le patronat lui-même était partagé.

Les emplois d'avenir laissent également une majorité des sondés sceptiques, mais cette mesure ne les concerne pas directement, quoique l'exécutif soit désormais prêt à ouvrir davantage le dispositif au privé.

Inversement, le déblocage de la participation est plébiscité.


Une majorité d'entrepreneurs salue les contrats de génération (visant à favoriser l'embauche en CDI de jeunes et le maintien dans l'emploi de seniors) ainsi que le crédit d'impôt compétitivité emploi de 20 milliards (visant à abaisser le coût du travail) : la première mesure va dans le bon sens pour 55 % des sondés, la deuxième pour 52 %. « Ces mesures constituent de fait une aide financière pour les entreprises, poursuit François Miquet-Marty.

Au final, les réformes menées depuis un an sont jugées à travers leurs coûts ou leurs bénéfices financiers immédiats, bien plus que par leurs impacts macroéconomiques encore difficiles à appréhender. »

Le jugement des chefs d'entreprise est donc très pragmatique. Et « au global, il n'y a pas de rejet massif des réformes engagées depuis un an, ce qui est en soi une surprise compte tenu de l'impopularité de l'exécutif », constate l'expert de Viavoice. Source : Frédéric Schaeffe  - 05/2013 
http://entrepreneur.lesechos.fr

Nota : Le contrat de génération est opérationnel depuis le 17 mars 2013.

Ce dispositif a pour objectif de favoriser l’embauche des jeunes en contrat de travail à durée indéterminée, le maintien dans l’emploi des salariés seniors et la transmission intergénérationnelle des savoirs et des compétences.

Le contrat de génération remplace les accords collectifs ou plans d’action relatifs à l’emploi des seniors que les entreprises d’au moins 50 salariés devaient conclure sous peine de sanction financière.

Myriam KISS. Anild 05/2013

Divers

 

"La loi de finance va massacrer le financement de l'innovation"

INTERVIEW  de Gilles Babinet. Pour l'ex-président du Conseil National du Numérique, l’Etat doit renforcer le numérique dans l’économie nationale et dans ses propres structures. Mais aussi repenser la fiscalité des entreprises de croissance.

Vous venez de publier le rapport “Pour un “New Deal” numérique”. Qu'est-ce donc que cette "nouvelle donne" que vous appelez de vos voeux ?

Si l’on regarde ce qui se passe à l’étranger, on constate que la politique structurelle de l’Etat est déterminante dans le développement de l’économie numérique.

On l’a vu aux Etats-Unis, par exemple, avec le rôle essentiel que joue la
Darpa (agence pour les projets de recherche avancée de défense) pour l’essor de l’industrie digitale dans ce pays. De même, l’intervention paraétatique est très importante en Suède.

De même en Israël, où les fonds nationaux jouent un rôle majeur dans le développement du numérique. dans ce domaine, la régulation est un facteur essentiel de succès. Au point qu’il n’existe pas de pays où le numérique ait émergé sans une politique structurelle étatique ou paraétatique forte au préalable.

Oui mais pourquoi faudrait-il aider ce secteur plus que tel ou tel autre ?

Parce qu'il est celui qui a l’effet de levier le plus puissant en matière de croissance et d’emploi.

Un euro investi dans le numérique génère beaucoup plus d’euros que dans d’autres secteurs économiques.

Prenez les bio-tech, par exemple : elles créent en fait très peu d’emploi. C’est une industrie qui recrute seulement des scientifiques de très haut niveau, ce qui génère peu d’emplois au final. En outre, quand le petit labo vend enfin sa molécule à un grand groupe, c’est fini, les dirigeants ont fait fortune mais l’établissement d’origine n’a plus de raison d’exister.

La France est-elle vraiment si en retard que ça dans le domaine du numérique ?

Disons que nous sommes modérément en retard. La France est encore la cinquième puissance économique mondiale, mais elle ne se situe qu’entre la huitième et la vingtaine place -selon les instituts- pour la part du numérique dans le PIB.

Si on devait retenir 3 mesures dans votre étude, qui fait tout de même 56 pages, ce seraient lesquelles ?

Je parlerais plutôt de thèmes et j’en retiendrais trois, essentiels à mes yeux : l’éducation, l'utilisation du numérique pour réformer et moderniser l’Etat, comme je l’ai indiqué, et le financement des entreprises du numérique.

Concrètement, qu’entendez-vous par “intervention de l’Etat” ?

Concrètement, je veux parler de la numérisation de la fonction publique, où nous sommes très en retard par rapport aux pays baltiques, comme la Lituanie et l’Estonie. Je peux évoquer aussi la “détaylorisation de l’administration”, pour une administration moins rigide, plus souple, plus réactive.

Pourtant la France n’est pas si en retard que ça pour la numérisation de l’administration ?

En fait, tout le monde évoque tout le temps la mise en ligne du paiement de l’impôt : c’est une très bonne mesure, mais elle date déjà de 2004, et j’ai l’impression que depuis, nous faisons du sur-place.

Dans d’autres pays, il existe par exemple de vrais “guichets électroniques” : en France, il reste très complexe déclarer et payer sa TVA en ligne, sans même parler des déclarations sociales de paiement des salaires.

Il est probable que lourdeurs induites par le paritarisme n'aident pas à la mise en place d'un guichet unique pour les entreprises.

Vous avez évoqué des efforts de financement supplémentaires pour les entreprises du numérique : mais franchement, les aides de l’Etat sont déjà très nombreuses dans ce domaine !

Oui, c’est vrai, mais ces aides sont en fait éparpillées.

Il existe des dizaines de mécanismes disparates, ce qui est une aubaine pour les “chasseurs de primes” -ces entreprises spécialisées dans la “chasse aux subventions”, qui constitue presque, à elle seule, un “business model”...

Pareil avec les pôles de compétitivité : leur existence en soi est bénéfique, bien sûr, mais là encore l’éparpillement est néfaste et gaspille les ressources. Il faudrait concentrer ces pôles et en réduire le nombre.

Par
exemple, il existe 11 pôles dans le numérique en France, mais s’ils se regroupaient en 5 pôles seulement, ce serait sans doute préférable.

Même logique prévaut pour les entreprises : les PME gagneraient à grossir en taille pour devenir des ETI (entreprises de taille intermédiaire, entre les PME et les grands groupes).

Prenez l’exemple de l’Allemagne : là-bas, il existe plus de 11.000 ETI .

Il n’en existe que 5 000 en France. C’est que dans notre pays, les PME se heurtent à un vrai “plafond de verre” pour atteindre le stade de l’entreprise de taille intermédiaire comptant 5.000 salariés ou plus : la réglementation devient encore plus complexe, la fiscalité n’est pas la même, les normes changent, les obligations s’accumulent...

 

Images multiples gens


Je suis l’ami d’un dirigeant d’une société de 250 personnes. Franchement, il n’en peut plus, et me dit souvent  “je suis directeur général, et mon job devient celui d’un directeur juridique !” Il étouffe sous les normes et les prélèvements qui deviennent toujours plus nombreux chaque année, surtout quand l’entreprise grandit.

Dans votre rapport, vous prônez la création “d’établissements stables virtuels”, que voulez-vous dire par là ?

Oui, en fait l’économie numérique contribue à la croissance, mais elle génère aussi des effets asymétriques sur les économies nationales, parce que les règles fiscales concernant les services immatériels sont inadaptées aux spécificités de ces services.

Ainsi en France, l’État ne peut imposer une société multinationale de l’économie numérique que si celle-ci dispose d’un établissement stable sur son territoire. Ce qui concerne uniquement les établissements matériels, concrets, fixes. Et ce qui exclut toutes les applications exploitées à partir de plateformes telles que le cloud.

Du coup, il existe une une concurrence déloyale entre les entreprises établies en France et celles qui sont établies à l’étranger. Dans les conditions actuelles, il est quasiment impossible pour un vendeur de livres de se battre contre Amazon, par exemple.

Vraiment, j’approuve l’initiative de l'OCDE qui vise à rétablir un certain équilibre dans ce domaine de la fiscalité. D’ailleurs, même les Américains reconnaissent que le système est déséquilibré. C’est dire...

Surtout quand on sait que l’argent économisé grâce à l’optimisation fiscale est tout simplement stocké dans des paradis fiscaux, où dorment 8.500 milliards de dollars…

Non seulement cet argent est stérile, non seulement il ne produit rien, non seulement il ne sert à rien, mais en plus il facilite la criminalité puisqu’ils renforcent la légitimité de ces lieux, où l'on traite aussi de l'argent gris, voir d'origine criminelle.


Vous avez déclaré que la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) était un “ennemi de la Nation” : qu’est-ce qui explique une telle déclaration ?

En fait, la Cnil joue bien sûr un rôle important pour la défense des libertés publiques mais elle me semble être le parangon de la “société de la défiance”.

Alors que l’Open data (mise à disposition du public des données informatiques collectées par les services publics) et le Big data (traitement et exploitation de données dans un but commercial, marketing et de recherche) commencent à arriver en France, la Cnil semble considérer qu’il faut tout arrêter, tout remettre à plat, légiférer et ensuite relancer la machine. Ce serait une perte de temps et d’énergie considérable. Un contrôle a posteriori serait sans doute préférable.

A titre d'exemple, j'ai du mal à croire que le message envoyé en ce sens par le Sénateur Gaétan Gorce, -il a demandé l'arrêt des initiatives liées à l'OpenData- qui siège à la CNIL ait été une initiative individuelle ; à tout le moins, cela parait refléter un état d'esprit propre à cette maison. Il faut aider d’abord, puis, ensuite, seulement, si c’est nécessaire, corriger.

Je prends un exemple : savez-vous que, sur la carte Vitale, l’adresse du détenteur n’est pas mentionnée ? En son temps, cette mention avait été perçue comme une menace pour les libertés individuelles par la Cnil, alors qu’elle ferait gagner un temps fou au pharmacien et au patient.

Idem pour le DMP (dossier médical personnalisé) : il n’existe pas en France, et la CNIL en porte une part de responsabilité. Nous sommes le seul pays d’Europe dans lequel le DMP n’existe pas pour ces raisons !

J'ai été surpris de recevoir nombre de messages de soutien d'ancien membres des cabinets des ministres de la santé de l'époque, qui m'ont confirmé combien le dossier DMP avait été entravé par la régulation.

Vous mettiez en avant le rôle de l’Etat dans le développement du numérique et l’accompagnement des entreprises. Quel sera l’impact des mesures gouvernementales récentes sur le financement de l’innovation ?

La dernière loi de finances massacre le financement de l’innovation. Point. Je ne peux pas le dire autrement. C’est une catastrophe.

A cause de la taxe sur les plus-values, plus un seul business-angel ne va investir dans notre pays. Ensuite, cette loi est si complexe que ses dispositions ne peuvent être comprises que par un énarque.

Enfin, avec un taux marginal à 60%, il n’y a plus guère d’intérêt d’investir dans une start-up. On a fait le choix d'un modèle fiscal qui privilégie l'investissement dans l'immobilier ou l'art. On privilégie donc la rente face à l'innovation et la prise de risque.

 Mais des pays où la fiscalité est “innovation friendly”, ça existe ?

Oui, bien sûr : le Royaume-Uni, Israël, la Suède…Et partout où existe un statut d’entrepreneur de croissance.

Propos recueillis par Laurent Calixte  03-2013

Sources :
http://www.institutmontaigne.org/medias/documents/etude_pour_un_new_deal_numerique.pdf

http://www.darpa.mil/   http://www.u-clermont1.fr/   http://www.challenges.fr
http://www.dauphine.fr/fr/orientation-insertion/insertion-professionnelle/enquete-pluricite-dauphine-2013.html

 

LIBERTE. EGALITE. FRATERNITE

CE QUI MOTIVE LES SALARIES FRANCAIS AUJOURD'HUI

Ici et maintenant ! Tel semble être le mot d'ordre des salariés français, selon une étude sur la motivation, menée en exclusivité avec « Les Echos » par le site de recrutement Meteojob et le cabinet de conseil en RH Alixio (*).

Avis aux Cassandre : les deux tiers des 23 millions de salariés de l'Hexagone se déclarent « motivés par l'idée d'aller travailler le matin ». Mais pas à tout prix. Car la proximité, le concret et le quotidien prennent le pas sur les discours lointains. D'ailleurs, 64 % des salariés se disent attirés par les PME.

Or, constat déroutant, les ressorts historiques des employeurs pour fidéliser leurs troupes laissent nombre de collaborateurs de marbre. Hormis la rémunération, que le sondage n'a volontairement pas prise en compte, les salariés se mobilisent par passion pour le contenu de leur poste, privilégient, entre autres, l'autonomie, l'ambiance et la notion d'équipe mais dédaignent l'engagement sociétal plus abstrait ou le fait que leur entreprise soit leader.

L'éthique ou la satisfaction des clients sont aux premiers rangs de leurs motivations alors qu'on pense aux
formations, à l'image du groupe, à la marque employeur, à la sécurité de l'emploi ou aux projets d'entreprise », s'étonne Francis Bergeron, DRH de SGS France, spécialiste de l'inspection, de l'analyse et de la certification, qui compte 2.550 salariés dans l'Hexagone. « Les gens ont un rapport à l'entreprise plus utilitaire, ils veulent en être partie prenante », estime-t-il.

 

MOTIVATION rêves et réalité

Etre mieux informé des enjeux de leur société

Aux yeux des salariés, le déficit d'information demeure : 62 % des sondés, y compris 44 % de cadres, se considèrent « pas assez informés » des enjeux de leur société.

Un constat « effarant, compte tenu du rôle des cadres », estime Eric Peres, secrétaire général de FO-cadres, et que les dirigeants déplorent.

« Nous avons l'impression de faire le maximum. Sans doute les exigences sont-elles plus fortes encore », poursuit Francis Bergeron.

Mais, à l'heure où des millions de données sur
Internet saturent les esprits, « les collaborateurs ont soif de messages qui leur sont propres et qui les concernent », estime Pascale Chastaing-Doblin, associée, responsable des RH du cabinet Deloitte France .

Et « ils attendent que l'information vienne de l'intérieur, que leur PDG donne sa vision », commente Rebecca Meimoun, DRH du groupe de conseil et d'informatique Keyrus.

Coté en Bourse, Keyrus se montre pédagogue. « Nos communiqués s'assortissent toujours, en interne, d'une petite explication de texte venant de la direction générale et diffusée à tous nos collaborateurs. D'ailleurs, aujourd'hui, une information doit être communiquée plusieurs fois pour être bien intégrée », raconte-t-elle. Le groupe organise aussi des petits déjeuners mensuels sur sa stratégie entre sa direction générale et ses collaborateurs.

De son côté, Deloitte propose, régulièrement, des webcasts où le management répond aux équipes. Car, s'ils n'ont pas toujours une
culture du chiffre, les salariés sont loin d'être insensibles aux enjeux économiques, surtout chez les jeunes : la rentabilité financière de la société est jugée primordiale pour 33 % des répondants.

MOTIVATION H. et bouteille
 

L'éthique plutôt que l'engagement sociétal

« Il faut aussi être vigilant au décalage entre l'image qu'une société donne à l'extérieur et le vécu des salariés, souligne Pascale Chastaing-Doblin. La défiance surgit dès que les comportements et la
communication externe manquent de cohérence. En interne, c'est parfois contre-productif.

Nous avons une fondation pour l'éducation et le développement solidaire. Nos collaborateurs considèrent leur contribution comme un acte privé et ne souhaitent pas qu'elle soit récupérée de façon systématique pour en faire un outil
marketing. Ils refusent les mélanges. »

Est-ce dû à de trop nombreux discours ? L'engagement sociétal des entreprises ne séduit que 4 % des sondés. « L'engagement doit passer par les salariés et être sincère, constate Marko Vujasinovic, coauteur de l'étude et président de
Meteojob. L'entreprise doit d'abord être irréprochable sur son propre écosystème . »

A l'inverse, les valeurs éthiques et morales au quotidien sont les plus recherchées. « La fierté d'appartenance est ancrée sur des éléments lisibles et mesurables au jour le jour auxquels les équipes peuvent rattacher leur contribution immédiate », analyse Pascale Chastaing-Doblin.



La satisfaction clients et les produits sont source de fierté

De fait, ce dont ils sont le plus fiers, ce sont à 60 % la qualité des services ou des produits.

« Lorsqu'on est face à un Airbus, sur une chaîne de production, qui incarne tous les corps de métier, il y a un silence absolu. Une magie s'opère », raconte Eric Peres, chez FO-cadres.

Quant à la satisfaction clients, « c'est un levier inexploité, estime Marko Vujasinovic. Mais, là encore, c'est du concret ».

Les salariés y sont d'autant plus sensibles qu'eux-mêmes sont des consommateurs. Mais ce n'est pas tout.

« La satisfaction clients, c'est aussi une source de reconnaissance directe et immédiate pour les collaborateurs », estime Pascale Chastaing-Doblin.

Ils en ont soif : plus de 50 % d'entre eux ont des «attentes non satisfaites en matière de reconnaissance de leur travail ».

D'autant qu'elle est souvent peu formulée. « La France est un des pays où l'on dit le plus rarement à quelqu'un qu'il a fait du bon travail, contrairement au monde anglo-saxon où l'on félicite à l'excès », observe Charles-Henri Besseyre des Horts,
professeur associé à HEC Paris.

 

MOTIVATION cranes Schema

 

Les PDG suscitent l'indifférence

Un management défaillant reste l'une des premières sources de démotivation, avec l'ambiance dégradée. « Il y a une défiance croissante par rapport à la
hiérarchie.

Or, aujourd'hui, le management, à tous les échelons, est écartelé entre des injonctions contradictoires », affirme Caroline Dana, directeur associé chez Alixio.

Peu importe, aussi, qu'un PDG soit charismatique, populaire ou respecté. Un phénomène saillant dans les grands groupes, où 58 % des collaborateurs se déclarent « indifférents » au patron.

Tandis que 14 % disent qu'il les démotive, contre 27 % qui affirment l'inverse.


Même dans les PME, où la proximité est de mise, l'indifférence à l'égard du PDG gagne près d'un salarié sur deux (46 %).

« Le nombre de salariés motivés par leur numéro un est toutefois supérieur aux démotivés », tempère Marko Vujasinovic. Mais le phénomène s'explique. Les débats sur les
salaires des patrons ont sans doute égratigné leur image.

« Il y a assez peu de PDG exemplaires, commente Charles-Henri Besseyre des Horts. Et comment s'identifier à quelqu'un pointé du doigt dans les médias ? »


En outre, la distance entre patron et salariés s'accroît à mesure que les groupes s'internationalisent ou que les PME grandissent. « Les entreprises sont moins incarnées par un seul homme. D'ailleurs, de Microsoft à Apple, beaucoup de fondateurs ne sont plus à la barre. C'est la fin, aussi, des dynasties familiales. Les patrons sont donc perçus comme interchangeables », relève-t-il. D'autant qu'ils ne sont pas à l'abri d'être remerciés.

Mais, pour Francis Bergeron de SGS, les salariés ont gagné en maturité : « Il faut rompre avec la vision romantique du capitaine de vaisseau qui tire ses troupes. La complexité des organisations est telle que faire tout reposer sur les épaules d'un homme providentiel serait irréaliste. »

Davantage d'autonomie vis-à-vis de l'entreprise

Les salariés se montrent aussi plus détachés à l'égard de l'entreprise : que celle-ci figure parmi les trois premières de son secteur n'est un sujet de fierté que pour 12 % des répondants. Et, côté motivation, les projets d'entreprise remportent moins de 10 % des suffrages.

Même si le phénomène va davantage de soi chez les moins de 30 ans que chez leurs aînés : les plus de 45 ans estiment que la compétitivité est liée aux enjeux d'organisation et qu'elle passe par une plus grande implication du management. Pas les jeunes.

« Les seniors, qui ont sans doute été davantage confrontés à l'impact de décisions
RH, attendent encore tout de l'entreprise. Les jeunes n'y croient pas. Ils se soucient davantage des enjeux globaux. C'est la fin de l'entreprise qui "babysitte" ses cadres. Ils deviennent autonomes », conclut Charles-Henri Besseyre des Horts.

Pour Caroline Dana, co-auteur de l'étude chez Alixio, « il est urgent de renouer le dialogue ».

Myriam KISS. Anild 10/2012 - Source :  Laurance N'Kaoua
(* ) Enquête réalisée entre les 14 et 21 mai 2012 auprès de 2065 personnes

Source : http://archives.lesechos.fr/archives/2012/LesEchos/21198-040-ECH.htm
http://www.meteojob.com/

A lire aussi : http://www.efficience-ergonomie.com/dotclear/index.php?2008/10/03/38-comment-developper-motivation-travail   et  http://www.reussirsavie.org/article-la-motivation-107934155.html
 

WEB SPAM boîtes

La France, 7ème émetteur de spam dans le monde

Mais d’où viennent les spams, ces courriers non-sollicités qui encombrent nos boîtes mails ?

Une
étude réalisée par Sophos, solution d’antivirus, fait le point sur l’origine de ces mails ennuyeux.

Alors que, longtemps, les Etats-Unis étaient en tête de ce bien triste palmarès, c’est par l’Inde que transitent désormais majoritairement les spams, pour le troisième trimestre d’affilée.


 Un spams sur six reçu dans le monde est relayé par des ordinateurs indiens, selon Sophos. Cela ne signifie pas que les spams émanent nécessairement d’Inde, mais plutôt qu’ils transitent par des ordinateurs « zombifiés » dans ce pays, compromis par des cyber-délinquants, qui utilisent ces machines infectées pour envoyer des spams, ou tout simplement injecter des virus dans d’autres machines.

Le problème, pointe Sophos, est que ce chiffre commence à devenir de moins en moins anodin, et qu’il augmente de plus en plus. En l’espace de six ans, ce chiffre a en effet doublé.

L’étude montre qu’il existe un manque flagrant de sécurité en Inde, qui expliquerait cette inflation de d’ordinateurs infectés. Sophos souligne que si de nombreux spams transitent par l’Inde, cela signifie également que les internautes du pays peuvent être de potentielles victimes. 

Les spams transitent également beaucoup par l’Italie (9,4%) et les Etats-Unis (6,5%).

La France est en septième position de ce classement, 3,7% des spams mondiaux transitant par les ordinateurs hexagonaux.

Myriam KISS. Anild 10/2012

Source : http://nakedsecurity.sophos.com/2012/10/16/india-spews-more-spam-than-ever-before-report-finds/

 

INGENIEURS jobs People

Etre plus efficace : La minute management

Sept lois à connaître pour être plus efficace au travail

Réveil tardif, clés égarées, voiture en panne... Un scenario catastrophe qu'on attribue tous au hasard. Or, ce processus a été théorisé par un ingénieur de l'US Air Force, Edouard Murphy.

Une loi qui mérite le détour, comme six autres, pour mieux gérer son temps, son énergie et son équipe, explique Jean-Louis Muller, directeur chez Cegos.

" La vie au travail comme à la maison, ne peut pas être mise en équation. Il y a pourtant des dizaines de lois empiriques qui la régissent sans que nous en prenions conscience. Mises à jour par des savants ou des praticiens, elles ont fait leurs preuves. En voici sept qui devraient aider le manager à bien s'organiser.
 

1. Loi de Murphy : la loi des emmerdements maximum

Définition : " Rien ne se passe jamais comme on l'a prévu ".

Variantes : " le diable est dans les détails ".

Le pépin arrive toujours quand il ne faut pas et où il ne faut pas. C'est le passeport qu'on découvre non valide une fois arrivé à l'aéroport, la tartine qui tombe côté beurre. Et les petits tracas s'enchainent.

Vous êtes pressé ? La voiture est en panne, il pleut, le métro est bloqué, etc. Les ingénieurs connaissent bien cette loi qui dérègle et retarde les projets.

Tout processus - de recrutement, d'innovation, de production... est une aventure pleine d'aléas. Mieux vaut chercher à les anticiper et à les réduire.
 

*
Faites de la paranoïa intelligente, dès que c'est important pour vous. Les explorateurs du bout du monde, par exemple, se font opérer de l'appendicite avant de partir, au cas où il y aurait nul toubib. Sur les projets les experts font des rétro-plannings et imaginent le pire. Et vous, avant votre rendez-vous capital, faites réviser la voiture.

 

2. Loi de Parkison : la loi du temps qui s'étire à l'infini

Définition : " Comme le gaz, le temps se dilate jusqu'à occuper la totalité de l'espace disponible ".

Cette loi fondamentale s'applique à la gestion de son temps mais aussi de sa carrière et de sa vie. Lorsqu'on ne se fixe pas de butée horaire ou calendaire dans la réalisation d'une tâche ou la prise d'une décision, celles-ci s'éternisent.

Plus, j'ai du temps pour faire une chose, plus je mets du temps à la faire. Je me dis : " On verra bien ! ". Pensez plutôt à rebours : " Qu'est-ce que j'aimerais qu'on dise de moi après cette mission ? ".

* Il faut donc borner son temps et celui des autres. Et raisonner en termes d'objectifs et non pas de tâches à réaliser.

Exemples : faites préciser le délai, lorsqu'on vous dit " c'est ASAP " (aussitôt que possible) ; fixez à 20 minutes la durée de la réunion ; commencez un mémo par la conclusion, etc... Les petits ballons de baudruche laissent moins de place à l'air qu'une montgolfière.

 

3. Loi de Douglas: la loi des dossiers qui s'entassent tout seuls

Définition : " Plus on dispose de place, moins on trie ".

C'est une variante de la loi de Parkinson. Plus vous avez d'espace et d'armoires pour ranger, plus vous étalez vos affaires. Ce qui fait que votre bureau ressemble plus à une aire de stockage qu'à un lieu de travail et que votre boite mail est surchargée de dossiers et sous-dossiers.

Résultats : vous perdez du temps à retrouver l'information utile. Ce qui, paralyse l'action.

* Restreignez vos zones de rangement.
 

4. Loi de Pareto : la loi de l'éparpillement inutile

Définition : " L'essentiel prend 20% du temps et de l'espace, l'accessoire, 80%. "

Autre loi fondamentale, qui s'applique à bien des domaines : 80% des effets sont produits pas 20% des causes.

Exemples : 80% du chiffre d'affaires est réalisé par 20% des clients, 80% des tâches sont traitées en 20% de temps...

Ce coefficient multiplicateur est issu des bâtisseurs égyptiens de pyramides, qui ont calculé l'énergie minima pour soulever les gros blocs de pierre.

* Inutile de gaspiller ses forces. Mieux vaut se focaliser sur ce qui vaut la peine, ces 20% qui vont causer des dégâts ou booster l'activité.
Gare au perfectionnisme, au micro-management, à la lecture exhaustive des mails, etc. Apprenez à élaguer votre arbre des priorités et à doser votre effort.

5. Loi d'Illich : loi de l'acharnement inefficace

Définition : " Au-delà d'un certain seuil, l'efficacité humaine diminue jusqu'à devenir négative ".

C'est la loi des rendements décroissants. Au bureau ou à l'école, au-delà de 90 minutes, l'attention est en chute libre. Alors, inutile de prévoir des réunions de 3 heures, de s'escrimer en continu sur un dossier qui vous résiste, d'avaler un sandwich derrière votre écran à midi pour vous avancer... La journée non stop ne vous rendra pas plus efficient. Vous tomberez en apnée derrière votre PC.

Variante : ce n'est pas parce qu'on met plus de monde sur un projet que ça avance plus vite.

* Faites des pause. Et prévoyez des blocs de travail continu de 90 minutes au maximum. Entre deux, allez prendre un bol d'air frais, papotez avec un collègue. Par ailleurs, sélectionnez les contributeurs pertinents sur un projet.

6. Loi de Carlson: la loi du travail factionné dévoreur de temps

Définition : " Le temps perdu à cause de l'interruption d'une tâche est supérieur au temps de l'interruption ".

Tout travail interrompu (par une sollicitation, une musique, un casse-croûte etc.) est moins efficace qu'un travail réalisé en continu.

Pour deux bonnes raisons.

1/ Il faut globalement trois minutes au cerveau pour se reconnecter à la tâche.

2/ l'individu une fois déconcentré est tenté de papillonner, surtout si le dossier l'embête : il ira à la machine à café, lira une affiche, croisera Y et papotera...

* Isolez-vous.
Fermez vos portes, mettez votre téléphone sur répondeur, désactivez le signal sonore d'arrivée des nouveaux mails. Et résistez à toute dispersion en ne faisant qu'une activité à la fois.

7. Loi de Confucius. La loi de l'expérience vaine et intransmissible

Définition. " L'expérience ne sert qu'à répéter les mêmes erreurs mais plus rapidement ".

La mode des " best practices " soi-disant applicables partout et la recherche de la perfection par le knowledge management relèvent du fantasme.


La formule " Croyez-en mon expérience ! " tue l'innovation. Nous sommes dans l'ère du copier-coller. Or, ce qui vaut ici, ne vaut pas forcément là. Il faut laisser sa place à l'imagination.

Les clés de la réussite de Steve Jobs ne sont-elles pas liées à l'intuition à l'émotion, à l'interprétation ?

Il s'était, dit-on (1) procuré un Minitel (
voir la vidéo*), avait désossé l'appareil, et étudié en détail le modèle économique... dont découlent iTunes, l'App Store et l'iPhone.

* Mieux vaut s'inspirer d'un procédé que de chercher à l'imiter.

*http://www.economiematin.fr/ils-ont-dit/item/699-arret-minitel-gerard-thery-steve-jobs-internet-teletel-xavier-niel

Myriam KISS. Anild 08/2012 - Source : LEntreprise.com

TELETRAVAIL salle réunion

Ressources humaines

Les DRH jugent les annonces sociales
du gouvernement de F. Hollande

Si les Directeurs des Ressources Humaines apprécient la méthode du gouvernement Ayrault, ils comptent bien apporter leur pierre au processus de négociation.

Lors d'une table-ronde avec l'ANDRH, organisée par l'Ajis, le 11 juillet 2012, ils ont livré quelques pistes de réflexion aux partenaires sociaux pour amender la " feuille de route sociale" de l'exécutif.
 

Alors que le gouvernement a fixé, à l'issue de la conférence sociale, la " feuille de route " des prochains dix-huit mois pour le gouvernement et les partenaires sociaux, les DRH s'invitent dans les négociations.

Sur la forme, tout d'abord, la méthode de concertation est jugée " positive ".

Sur le fond, la diversité et l'étendue des thèmes traités leur a également donné des motifs de satisfaction.

Ainsi, Jean-François Sciberras, président de l'ANDRH (Association nationale des DRH) ne regrette pas la suppression de la prime dividendes, véritable casse-tête de l'année 2011.

Il déplore, en revanche, l'abandon probable de la négociation
sur les accords compétitivité-emploi, " mal engagée par le précédent gouvernement " mais perçue comme une " bonne solution pour éviter de licencier ".

 Et reste
sceptique sur le principe du contrat de génération (" un couple un peu improbable ") et ses modalités.

Même si selon François Beharel, président du groupe Randstad France, le dispositif présente un " double avantage ", en s'attaquant à la fois au problème de l'emploi des jeunes et des seniors.

 

L'ANDRH souhaite, toutefois, que cette négociation s'ouvre plus largement à la place des seniors dans l'entreprise et aux parcours de formation des jeunes.

De même, l'association ne voit pas d'un bon oeil le durcissement des sanctions envers les entreprises qui ne respecteraient pas l'égalité professionnelle, prônant, à la place, une " pédagogie par l'exemple " plutôt qu'un recours aux pénalités.

 

Un médiateur plutôt qu'un juge pour les plans sociaux

Surtout, les DRH apprécient l'ouverture de la négociation sur l'emploi, portant à la fois sur la " sécurisation des procédures de licenciement collectif " et les licenciements abusifs.

Sans partager la position de Laurence Parisot, présidente du Medef, favorable à une rupture conventionnelle collective, susceptible, selon elle, de " pacifier les licenciements ", Jean-François Sciberras reconnait dans la droite ligne des affaires
Viveo et Sodimédical, que la " situation actuelle n'est pas satisfaisante. "

Un constat également pointé par Michel Sapin, ministre du Travail, qui avait indiqué, lors des Assisses nationales de l'association, le 29 juin 2012, la nécessité pour les chefs d'entreprise de " sécuriser " les plans de licenciement, les procédures judiciaires étant le plus souvent " aléatoires ".

En cause, selon l'ANDRH : la compétence (ou " l'incompétence ") des juges à apprécier un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). " Chacun a sa propre vision de la sauvegarde de compétitivité ", observe Jean-Christophe Sciberras.

Balance - Juridique

 

D'où le choix, pour les DRH, de contourner de plus en plus souvent les procédures collectives afin d'éviter d'éventuels contentieux.

Avec à la clef, un recours " massif " au travail précaire (CDD et intérim) et à la sous-traitance. Pour preuve, " dans les années 1980, on comptait 500 000 licenciés économiques par an. En 2008-2009, ils n'étaient que 230 000 ".

Faut-il dès lors regretter l'autorisation administrative de licenciement supprimée en 1986 ?

L'ANDRH n'en est pas loin. Même si elle plaide, à la place, pour la nomination d'un médiateur social chargé d'anticiper les litiges entre employeurs et salariés.

A charge pour lui de vérifier la validité économique d'un PSE et la fiabilité des mesures de reclassement. " Ce médiateur dont le profil reste encore flou (mais venant du sérail de l'entreprise) ne se substituerait pas au juge, mais interviendrait en amont pour déminer les conflits. Le juge étant chargé, en dernier recours, de juger, non sur le fond, mais sur l'arbitrage ".  Reste à savoir si ces positions seront défendues par les syndicats.  
 

Myriam KISS. Anild 08/2012 - Source :Anne Bariet. LEntreprise.com

 

SIESTE siege moderne

 

Gérer une équipe : La minute management

"Je n'ai pas envie de manager aujourd'hui !"
Que faire ?

Ce matin, vous avez une overdose du bureau. Usé par les sollicitations non-stop de l'équipe, les conflits, les plaintes, voir l'inertie ambiante, vous calez... Mais votre devoir est de ne pas lui faire défaut. En êtes-vous sûr ? Et si vous pensiez aussi à vous ?  Les conseils de Paul Siboun, coach et formateur chez Valor Consultants.

" Au réveil, vous n'avez simplement pas envie de vous rendre à votre travail. Attention à trop prendre sur vous. Vous risquez de réagir à fleur de peau au bureau. Et si, dès le petit-déjeuner vous transformiez cette journée qui s'annonce bien grise ? Sortez de votre train-train, soyez un autre. Faites-vous du bien, ménagez-vous. Impossible ?

Voici huit techniques qui prouvent le contraire.

1. " SOS motivation". Vous êtes décidé à rejoindre votre bureau contre vents et marées ? OK, mais justifiez-le afin d'éviter de ruminer votre lassitude. Notez les 20 bonnes raisons d'aller travailler : voir le DRH pour le stagiaire, défendre le projet Y, aider Zoé qui patine... mais aussi refaire le match de foot avec Bernard, déjeuner avec un client sympa.

Cet exercice permet de ne plus envisager les choses sous l'angle de la contrainte mais de renouer avec des pensées positives: vous êtes utile et vous voyez des gens agréables.

2. Equipe miroir. Dès votre arrivée, lors d'une réunion surprise, posez à vos troupes cette seule question. " Dites-moi pourquoi, moi, votre manager, je devrais travailler aujourd'hui alors que je n'en ai pas envie ? " Prenez un calepin et notez tout ce que vous entendez : " On a besoin de toi ! ", " Tu es toujours dispo ", " Tu as des idées géniales ", etc. Bien sûr, ce procédé suscite les compliments. Mais prenez-les. Et félicitez vous, ça tonifie !

Attention toutefois :
1/ la réunion ne doit pas durer plus de 10 minutes.
2/ c'est plus efficace avec une équipe qui s'entend bien.

SIESTE Meditant
 

3. Journée sans chef. Faites la grève du management. Evacuez tout ce qui vous pèse dans votre job de n+1 ou tout ce qui dévore du temps : planning, dysfonctionnements, rapports, réclamations, conseils...

Déléguez tout ce qui peut l'être. Il n'y a que trois domaines qui sont de votre seul ressort : le budget, l'appréciation de vos collaborateurs, le recrutement.

4. Journée équipe. Ce sera votre antidote. Consacrez-vous à rencontrer vos ouailles, sans chichi, dans les couloirs, à la cafétéria, en salle détente. Déplacez-vous dans vos entités. C'est le " management by walking around ".

 Vous n'avez aucune requête à formuler, c'est gratuit !
Ce qui vous aidera à voir l'équipe sous un autre jour. Cette activité plutôt cool agrémentera bien la journée sans chef. Mais gare à ne pas débarquer dans les bureaux sans prévenir, on vous taxerait de " flicage ! "

5. Journée à l'envers. Vous êtes un peu " retourné " ? Prenez cette sensation au mot. Vivez votre emploi du temps à rebours. A l'exception de la réunion de 10 h inamovible, revisitez votre agenda : décalez le RV du matin avec Pierre en soirée et remontez celui de Luc à 9h30, retardez ou avancez coups de fil, comptes-rendus, courrier... Si, si, c'est possible. En brisant la routine, vous retrouverez de la motivation.

 

GENS debout
 

6. " Deals " gratifiants. Valorisez-vous. Chaque fois qu'un collaborateur sollicite une aide, un conseil, faites-vous payer en retour. Expliquez : " Je suis venu ce matin, mais je n'avais pas envie de travailler, convainc-moi que je doive faire quelque chose pour toi ! ". Demandez alors en échange un service, une bonne histoire, des bons plans, etc…

7. " To doux list ". Allégez le fardeau de vos obligations du jour. Ne retenez que trois objectifs à réaliser pas plus. Ne prévoyez à côté que des choses qui vous font plaisir : appeler un ami de coeur, s'offrir un bon restau, acheter des fleurs, lire votre magazine préféré, discuter avec votre salarié préféré, etc...

8. Au chaud chez soi. C'est " la " solution si la résistance est trop forte. Cessez de culpabiliser vis-à-vis de l'équipe. Vous avez un motif objectif : vous êtes patraque, las, fatigué... Vous avez assez donné. Et la paresse, ça requinque. Autorisez-vous à prendre une demi-journée ou plus. En revanche, il faut prévenir votre boss et lui dire la vérité. " Je sors d'une période où je me suis beaucoup investi. Ce matin je ne vais pas venir ! " Votre patron devrait acquiescer.
1/ Votre présence sans efficacité ne sert à rien.
2/ Vous jouez franc jeu.
3/ Vous savez déléguer.

Myriam KISS. Anild 07/2012  Source : Lentreprise.com

 

Schéma finance- people

Le "coup de pouce" au Smic détruirait
entre 1.900 et 2.800 emplois selon l'OFCE

Après la déferlante de critiques essuyée par la hausse de 0,6% du salaire minium au 1er juillet 2012, les économistes de l'OFCE estiment qu'elle induirait au maximum 2.800 emplois détruits.

Le "coup de pouce au Smic" détruirait "très peu d'emplois" selon l'OFCE. Entre 1.900 et 2.800 emplois pourraient disparaître après le "coup de pouce" au Smic entré en vigueur ce 1er juillet . Le Smic a été augmenté de 2%, 1,4% au titre de l'inflation et 0,6% de "coup de pouce" exceptionnel. Dans une récente étude, l'OFCE s'est intéressé à l'impact de ce plus.

Les conséquences d'une hausse du salaire minimum avait auparavant été évaluées à un niveau bien supérieur par Francis Kramarz, l'un des experts du groupe sur le Smic. Selon ce dernier, une augmentation de 1% entraînerait la destruction de 25.000 emplois, soit 15.000 postes supprimés pour un "coup de pouce" de 0,6%.

La direction du Travail avait de son côté évalué en 2006 les destructions d'emplois dans une fourchette bien plus large, entre 4.000 à 20.000 pour 1% d'augmentation du Smic (soit entre 2.400 et 12.000 pour 0,6% de hausse, le montant du coup de pouce).

Les conséquences en termes d'emploi de
la hausse du salaire minimum font l'objet de polémiques récurrentes. François Baroin (UMP), ancien ministre de l'Economie, a ainsi récemment évalué entre "30 et 40.000" le nombre de postes supprimés du fait de la hausse du Smic de 2%.

Après l'annonce du "coup de pouce", la CGPME s'était inquiétée du risque de "destruction" de "dizaines de milliers" d'emplois, alors que la présidente du Medef Laurence Parisot avait été moins alarmiste que précédemment, estimant que cette hausse "limit(ait) les risques à l'égard de l'emploi".

Eric Heyer et Mathieu Plane, les deux experts de l'Observatoire des conjonctures économiques auteurs de cette étude, ont retenu une méthodologie qui prend en compte les conséquences directes et indirectes de cette hausse du salaire minimum.

 

Logo EUROPE et PME 10-2012 Salon


Selon eux, le "coup de pouce" détruirait 1.400 emplois et augmenterait le déficit public de 0,01 point de PIB.
Or pour compenser cette augmentation du déficit, les mesures nécessaires (hausse d'impôts, etc...) seraient à l'origine de pertes supplémentaires d'emplois, le total se situant in fine dans une fourchette comprise entre 1.900 et 2.800 postes.

Si on entre dans le détail, l'étude des deux économistes fait émerger des résultats surprenants. D'un côté, le "coup de pouce" est, selon eux, à l'origine d'un supplément de revenu qui génère des créations d'emplois. De l'autre, l'aspect "hausse du coût du travail" est fortement destructeur d'emplois.

La confrontation de ces deux effets résulterait à 8.700 emplois détruits, un résultat "intermédiaire" qui se situe "dans la fourchette basse de celui observé par Francis Kramarz", soulignent MM. Heyer et Plane.

Mais les deux économistes ne s'arrêtent pas là, estimant que "cette estimation ne prend pas en compte les baisses de charges supplémentaires". "Pour les employeurs, les suppléments d'allégements de charges (consentis par l'Etat) sont supérieurs à la hausse des coûts salariaux", pour les salariés rémunérés juste au-dessus du Smic, cela va donc avoir pour effet de baisser le coût du travail et donc de "créer des emplois", a expliqué Mathieu Plane à l'AFP.

Cette donnée permet aux économistes de faire chuter encore le chiffre des destructions d'emplois, pour atteindre au final la fameuse fourchette de 1.900 à 2.800.

Myriam KISS. Anild 07/2012 - Source : L'Expansion.com avec AFP

 













































































































































































































































































































































































































































 

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