EINSTEIN proverbe
 
Retraites :
76% des Français n'ont pas confiance dans le gouvernement pour assurer l'avenir du système actuel

(sondage IPSOS  2-05-2013)

Plus de trois Français sur quatre ne font pas confiance au gouvernement pour garantir l'avenir des retraites et l'inquiétude monte, selon un sondage Ipsos pour l'Union mutualiste retraite et Liaisons sociales.

La prochaine réforme des retraites, dans la ligne de mire de l'exécutif, s'annonce chaude.

D'après un sondage
Ipsos pour l'Union mutualiste retraite et Liaisons sociales, 76% des personnes interrogées disent ne pas avoir confiance dans le gouvernement "pour garantir l'avenir des retraites".

La moitié des sondés ne lui font même "pas du tout confiance". Et seulement 4% lui font "tout à fait confiance" et 20% "plutôt confiance", alors qu'il prévoit cette année une réforme pour rétablir l'équilibre financier des régimes. 

Des réformes crédibles mais sans blocage social

Mais est-ce à dire que les Français ne veulent pas d'un réforme des retraites ? La réponse est non.

En effet, selon ce même sondage, 63% des personnes interrogées souhaitent une réforme "en profondeur du système en mettant à plat tous les sujets". Loin de fermer les yeux sur la question, ils sont fait et surtout à la recherche d'une solution crédible.

Avec un bémol toutefois. Car une partie des Français craignent un blocage social.

Ainsi, 31% d'entre eux souhaitent "qu'on aménage en partie le système afin de contribuer à résoudre les problèmes de financement les plus importants mais sans risquer de blocage social". Les insatisfaits risquent d'être nombreux.


La dépendance des personnes âgées inquiète

Pour 66% des Français, la priorité serait d'allonger la durée de cotisations. C'est la solution privélégiée.

Mais 63% des sondés considèrent aussi que le montant des cotisations devra être augmenté et à peine moins que l'âge légal de départ à la retraite devra être reculé. 

Concernant les conditions de vie à la retraite, 80% des personnes interrogées sont inquiètes quant au montant de leur future pension et 71% le sont pour le niveau de vie. 

58% d'entre elles sont inquiètes sur leur capacité à vivre de manière indépendante à la retraite et 57% le sont sur la santé et l'accès aux soins.

Le niveau d'inquiétude bat des records... surtout chez les actifs

Le niveau d'inquiétude atteint des niveaux records par rapport aux précédentes éditions de ce sondage: 17% seulement se disent confiants sur le montant de leur retraite (22% en octobre 2012), soit le plus bas niveau depuis avril 2009. 

Les femmes se montrent encore plus inquiètes :

83% le sont sur le montant de leur retraite, 76% sur leur niveau de vie, 66% sur leur capacité à vivre de manière indépendante et 64% sur la santé. 

De même, les actifs occupés sont 86% à s'inquiéter du montant de leur retraite et 77% du niveau de vie. 

En revanche, les retraités sont moins inquiets (65% le sont sur le niveau de vie et 68% sur le montant de la retraite) mais les résultats révèlent une importante baisse de confiance dans cette population, avec des niveaux jamais atteints depuis avril 2009. 

Et, suite logique à l'inquiétude, 49% des Français disent avoir épargné en vue de leur retraite.

Quand ils ne le font pas, c'est parce qu'ils manquent de moyen expliquent-ils dans 80% des cas. Soit 12 points de plus qu'en avril 2009.   Source :
http://www.latribune.fr

Un casse-tête pour tout le monde

Multitude de régimes

Le calcul des droits à la retraite varie selon les professions et il existe 38 régimes différents. Cela se complique si l'on a changé de métier au cours de sa vie.

Pareil en cas de période de chômage ou de temps partiel. Situation maritale et nombre d'enfants entrent aussi en compte.

Des simulateurs permettent de se faire une idée :
www.marel.fr, www.notre temps.com/calculateur-retraite.

Général et complémentaire

Le principal régime - dit « général » - concerne tous les salariés du privé, hors professions libérales, artisans, commerçants et agriculteurs. Il représente plus de 69 % des actifs en France.

Tous cotisent à la retraite de base de la Sécurité sociale et à l'Arrco pour leur retraite complémentaire.

Les cadres sont, en plus, affiliés à l'Agirc et touchent donc une retraite supplémentaire.

Le secteur agricole relève de la Mutualité sociale agricole.

La retraite de base des artisans et commerçants fonctionne comme celle des salariés, mais pas leurs complémentaires.

Les fonctionnaires aussi ont leur propre complémentaire en plus de leur retraite principale.

Caisses embouteillées

Au final, il est très difficile pour les salariés de comprendre quels sont leurs droits. Et pour ceux qui gèrent le système ce n'est pas plus simple : les réformes successives rendent extrêmement complexe leur travail.

Depuis un an, c'est la surchauffe dans les caisses de retraites.

Les demandes ont augmenté de 77 % en moyenne.
Un engorgement qui s'explique par le pic du « papy-boom », mais aussi par l'impact des dernières réformes, qui ont provoqué des départs anticipés.

Myriam KISS. Anild 06-2013

 Un système truffé d'inégalités

C'est la question qui fâche. François Hollande a promis plus de « justice » et « d'égalité ». Vaste chantier...

Public-privé. D'une manière générale, on part plus tôt, et avec de meilleures retraites, dans le public que dans le privé.

Régimes spéciaux. Au nom de quoi, par exemple, le métier de conducteur de train serait-il, aujourd'hui, plus pénible que celui d'un chauffeur poids lourd ?

Comment justifier que le premier mérite de partir à la retraite plusieurs années avant le second et en perdant moins d'argent ?

Hommes-femmes. Un homme touche en moyenne 1 603 euros de pension. Une femme... 932 euros.

Les inégalités au travail se retrouvent à la retraite.  Les femmes gagnent moins, donc cotisent moins, donc touchent moins.

Le taux d'activité est également plus faible chez les femmes : elles interrompent beaucoup plus fréquemment que les hommes leur activité professionnelle pour s'occuper des enfants.

Elles sont également plus nombreuses à exercer un emploi en temps partiel.

Des mots pour mieux comprendre

Répartition. C'est le principe même de nos retraites : les cotisations servent immédiatement à alimenter les pensions des retraités d'aujourd'hui.

Taux de remplacement. C'est la pension de retraite perçue par rapport au montant du dernier salaire. En France, il est en moyenne de 64 %.

Pluripensionné. Personne qui a travaillé sous plusieurs statuts différents et qui a droit a plusieurs pensions de régimes de bases différents.

Pension de reversion. Un veuf peut toucher une partie de la pension de son conjoint décédé.
Pour y avoir droit, il faut avoir été marié (et non simplement pacsé ou concubin) et avoir des ressources qui ne dépassent pas un certain montant.

Dans certains régimes, on perd sa pension de reversion si l'on se remarie. Pas dans d'autres.

Caisse de retraite. Organisation publique ou privée qui collecte les cotisations des actifs servant à alimenter les versements aux retraités.

Surcote. Majoration appliquée à la future pension. S'applique pour les personnes qui continuent de travailler bien qu'ayant atteint l'âge nécessaire pour partir avec une retraite à taux plein.

Pour ceux qui partent avant l'âge nécessaire pour bénéficier d'une retraite à taux plein, on parle de « décote ».

Myriam KISS.
Anild 06/2013
 

         Conditions de travail
 

Les salariés de PME sont moins stressés que ceux des grandes entreprises

D'après une étude* globale réalisée par Regus auprès de plus de 11 000 sociétés implantées dans 13 pays, 58% des entreprises au niveau international ont connu une augmentation significative du stress au sein de leurs équipes ces deux dernières années.

Les Français, quant à eux, semblent avoir moins été exposés à un surcroît de stress durant cette période. En effet, pour près d'un sur deux (44%), le niveau de stress n'a pas augmenté au cours des deux dernières années.

La taille des sociétés a une influence significative sur l'accroissement du stress enregistré ces dernières années. Regus a ainsi identifié que les collaborateurs des plus grandes entreprises françaises (plus de 1000 salariés) ont connu une hausse plus significative de leur stress au travail : 68% des employés des grandes entreprises ont confirmé une augmentation de leur pression professionnelle contre seulement 54% des salariés des PME.

Moins de tensions internes dans les PME

Plusieurs hypothèses peuvent être mises en avant pour justifier cet écart entre grandes entreprises et PME : les conflits et tensions internes probablement plus importants dans les grandes entreprises résultant d'une hiérarchie plus complexe, ou encore la nécessité de flexibilité et de mobilité plus élevée dans les grands groupes, par exemple.

L'étude révèle aussi que 56% des Français indiquent avoir connu un stress “plus important” ou "significativement plus important” ces deux dernières années, se situant ainsi dans la moyenne basse.

Même si l'augmentation du stress des salariés français est moindre, le mal-être au travail est bel et bien là. L'enquête Regus confirme que 40% d'entre eux doivent une partie de leur stress aux objectifs de rentabilité, plus prégnants durant les périodes de récession.

Autre facteur responsable de l'augmentation du stress au travail : la pression liée à l'exigence de maintien des chiffres d'affaires trimestriels, à laquelle 36% des salariés attribuent leur stress.

*L'étude Regus Business Tracker a été menée auprès de 11 000 entreprises, réparties dans 13 pays et issues de la base de contacts Regus et interrogées en août et septembre 2009.
Source : chefdentreprise.com



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"Les DRH du secteur hospitalier
utilisent volontiers le web
pour recruter"


À son tour, la fonction publique hospitalière investit les outils du web pour recruter ses futurs agents. Comme l’explique Ronan Denoual, fondateur des sites Staffsanté et Staffsocial, deux services en ligne du groupe Hospimedia, spécialisé dans le secteur de la santé.

Quels sont aujourd’hui les principaux canaux de recrutement dans la filière hospitalière ?

Il existe à l’heure actuelle une myriade de sites Internet spécialisés dans le secteur hospitalier : celui du Centre national de Gestion (CNG) des praticiens hospitaliers et des personnels de direction de la fonction publique hospitalière ainsi que ceux des fédérations comme celui de la FHF ou de la FHP.

Le secteur de la santé est très communautaire : les responsables RH aiment bien avoir des services de recrutement qui leur sont dédiés. C’est sans doute la raison pour laquelle ils ne se reconnaissent pas dans les « jobboards généralistes » comme Cadremploi, Keljob et Monster.

Pour répondre à leurs besoins, nous avons lancé, en 2004, le jobboard Staffsanté, spécialisé dans la filière sanitaire. Il dénombre pas moins de 3500 offres d’emploi et missions en intérim. A ce jour, près de 360 recruteurs y diffusent leurs annonces et plus de 1200 utilisent le service tout au long de l’année.

Le trafic du site ne cesse de croître : nous recensons environ 230 000 visiteurs uniques par mois. Il y a 4 mois, pour toucher une autre cible, nous avons mis en ligne Staffsocial, spécialisé dans le secteur social et médico-social. Il remporte déjà un franc succès puisque nous comptabilisons plus de 90 000 visiteurs uniques par mois et dénombrons 400 annonces.
 

Le secteur de la santé affiche-t-il un retard dans le recrutement sur Internet ?

Depuis 2004, nous observons un retard de phase du secteur de la santé, notamment des hôpitaux publics et des petites structures médico-sociales.

C’est en partie dû au fait que certains directeurs des ressources humaines ont des habitudes fortes et continuent parfois de privilégier la presse écrite professionnelle ou la presse locale. Toutefois, les mentalités évoluent vite.

Depuis 2004, ils utilisent volontiers le web comme canal de recrutement. Les grandes comme les petites structures ont pris conscience qu’Internet est un outil incontournable qui promet un retour sur investissement rapide en plus d’une excellente réactivité.

Comment les pratiques évoluent-elles ?
 
Aujourd’hui, les établissements de santé doivent faire face à des départs massifs à la retraite et à une pénurie de profils, notamment d’infirmiers et de kinésithérapeutes. Ils sont donc en concurrence les uns avec les autres.

Pour attirer les candidats, ils sont obligés de soigner leur marque employeur sur Internet. Il y a quelques années, les offres d’emploi publiées sur le web étaient brèves.


Désormais, les responsables RH détaillent le contexte de travail, les conditions d’exercice, la présence ou non d’une crèche…

Par ailleurs, les établissements hospitaliers commencent également à se créer un compte sur Twitter ou à enregistrer des « lip dubs» pour attirer davantage de candidats. Aurélie Tachot.  Source : exclusiverh.com


Le retour de l’industrie, une affaire de savoirs et de technologies

 

FORMATION people
 
 
7 conseils pour réussir son salon de recrutement

 Focus  L'arrivée de l'automne marque le début de la saison des salons de recrutement et autres forums. Voici, en sept conseils, tout ce qu’il faut savoir pour réussir cette épreuve. Car avant d’être un lieu de recrutement, le forum constitue, avant tout, l’occasion d’une rencontre entre un candidat et un recruteur. On y échange systématiquement des idées, et des CV si affinité. Ce moment constitue un passage obligé pour tous les candidats.

1/ Le bon forum

Les forums auxquels vous participez doivent être choisis avec soin. Rien de plus désagréable que de perdre une demi-journée dans un vaste hall qui accueille très peu d’entreprises. Pour faire le bon choix, il faut d’abord se renseigner sur la qualité des entreprises présentes. « Si vous vous déplacez dans un salon spécialisé « conseils », vérifiez que les grands noms du secteur soient présents.

Ensuite, il faut cibler les salons qui ont une certaine ancienneté. Certains existent depuis plus de dix ans. C’est un gage de sérieux. Il convient aussi d’examiner la façon dont le salon se fait connaître en France mais aussi à l’étranger : est-il en mesure de se payer des pages de publicité dans un grand quotidien ou préfère-t-il recourir au bulletin du bureau des anciens ?

Visitez également le site Internet mis en place pour cette opération. Il vous fournira, si le salon est sérieux, toutes les informations dont vous avez besoin.  
Vous pourrez, enfin, consulter sur place (même s’il sera un peu tard) le livret des entreprises présentes. Tout bon salon se doit de le remettre à ses visiteurs.
 

2/ L’entreprise-cible

« Il faut visiter un forum en sachant quelles entreprises vous allez rencontrer, précise le département carrière de Reims Management School. Ensuite, vous devez vous positionner auprès de ces dernières comme quelqu’un qui va apporter un service à l’entreprise ».

Car un forum se prépare et se mûrit comme un premier entretien de
recrutement. Un exemple : pas question d’arriver au forum sans avoir une connaissance précise des activités et de l’actualité de l’entreprise dans laquelle vous souhaitez postuler.
 
Chaque forum a mis en place des moyens spécifiques pour vous donner des informations sur les entreprises présentes. Il faut alors se documenter, étudier les fiches entreprises où ces dernières se présentent et explicitent les postes qu’elles proposent. Vous trouverez ces indications sur Internet.
De plus,
pour pouvoir argumenter auprès des recruteurs, vous devrez, au préalable, réfléchir à vos désirs et à vos attentes professionnelles. Une fois cette démarche accomplie, il s’agira alors de savoir précisément pourquoi vous participez à ce forum et ce que vous y recherchez, notamment en termes de poste.

Souhaitez-vous exercer le métier de conseiller clientèle particulier ou entreprise, de juriste ou d'ingénieur qualité ?

La réponse à cette question ne doit souffrir d’aucune ambiguïté.
Tout ce travail doit s’effectuer avant le forum. Vous devez aussi vous procurer le guide du salon pour cibler les entreprises que vous allez approcher. Votre temps sera compté pendant le salon. Il ne faut donc pas perdre de précieuses minutes à rencontrer des entreprises qui ne vous intéressent pas. Une dizaine de sociétés à cibler suffit amplement.  


Vous pouvez ainsi dresser un plan de bataille pour savoir quelles entreprises il vous faut approcher. Il est à établir en répondant à ces deux interrogations : quels secteurs m’intéressent le plus, quelles sont les entreprises pour lesquelles je souhaite travailler ?

En effet, le salon permet de mesurer son adéquation à une entreprise. Il sert à établir que l’offre proposée par l’entreprise correspond à ce que le candidat recherche. D’un côté, le candidat doit s’assurer que l’entreprise qu’il aborde est la bonne. De l’autre, il doit convaincre celle-ci qu’il est la personne à embaucher. Pour cela, il va falloir expliquer au recruteur pourquoi son entreprise a intérêt à vous intégrer dans ses effectifs. Il faudra mettre en avant vos réussites, vos points forts, vos passions.
 

3/ Les bonnes questions

En forum, il faut absolument poser des questions aux recruteurs. En quoi consiste le métier de directeur d’agence dans votre
banque ? Quelles sont les différentes fonctions d’un analyste financier ? Quelles sont les actions quotidiennes d’un assistant chef de produit ou un conducteur de travaux ?

En effet, les entreprises valorisent grandement les candidats qui s’intéressent à leurs métiers. C’est la preuve que l’impétrant est motivé et curieux. C’est très bon signe. Tous les spécialistes des forums se rejoignent sur ce point : le forum sert avant tout à échanger des informations.

Quand le postulant a obtenu ces précisions, son but doit être d’aller plus loin dans la connaissance de l’entreprise. Car le forum sert à peaufiner le projet professionnel. 

Les entreprises recherchent des employés s’intéressant aux besoins de l’entreprise. Comment vont évoluer leurs métiers, quel a été le parcours professionnel du recruteur, comment évoluent les besoins de la firme sont autant de questions qu’un bon candidat doit poser.

En outre, discutez avec un maximum d’interlocuteurs, qu’ils soient recruteurs, anciens élèves d’une école ou, comme vous, à la recherche d’un
emploi. Pensez à faire le point avec vos amis, à l’heure du déjeuner par exemple. Ils vous feront part des « bons tuyaux » : les stands où la pêche aux informations a été fructueuse, les conférences de l’après-midi…

Chaque forum digne de ce nom organise des conférences sur des thèmes précis : les meilleures formations pour exercer tel ou tel métier, les
salaires dans tel ou tel secteur.

Consacrez du temps à ces débats. Ils constituent une source inestimable d'informations. Vous allez pouvoir poser des questions, obtenir des réponses auprès de spécialistes indépendants. Leurs précisions enrichiront vos connaissances et vous permettront de mieux connaître le secteur, le métier et la fonction que vous avez choisis.

Cela vous permettra de mieux négocier votre futur salaire, de mieux répondre à un entretien d'embauche.

 

 4/ L’habillement adéquat

La question de la tenue vestimentaire n’en est plus vraiment une. Tout le monde sait aujourd’hui qu’un minimum s’impose. « C’est une question de politesse, précisent en chœur les recruteurs contactés. On ne souhaite pas que les candidats fassent preuve de conformisme. Mais il y a un minimum : rasage, vêtements propres, etc... »

La tenue vestimentaire à adopter doit correspondre à votre personnalité et surtout aux façons de faire de l'entreprise et du secteur qui vous intéressent. Si vous postulez pour une entreprise de jeux vidéo, vous pourrez vous permettre quelques fantaisies.

Si vous souhaitez décrocher un emploi dans le secteur du conseil ou de la banque, cantonnez-vous au costume (pour les hommes) et au tailleur (pour les femmes). Vos interlocuteurs ne comprendraient pas que vous ayez une autre tenue. Si vous avez un doute, habillez-vous d'une façon neutre. En tout cas, vos habits doivent correspondre à ceux du recruteur. Mais il ne faut pas non plus trop en faire. Le tout est de rester naturel.

 

 5/ La bonne heure d’arrivée

Il faut se présenter tôt à un forum. Plusieurs centaines de candidats auront comme vous la bonne idée de partir à l’assaut des stands au petit matin. Il n'est pas nécessaire d'arriver à 9h30, dès l'ouverture du salon. Laissez une demi-heure aux recruteurs pour se préparer. Il faut arriver tôt car les recruteurs sont plus réceptifs en début de matin&ea 11ff8 cute;e qu’en fin de journée. Il y a aussi plus de chance qu’ils soient sur leur stand le matin qu’à l’heure du déjeuner ou encore en milieu de journée, lorsque des conférences sont organisées.

Emportez autant de CV (voire plus) que d’entreprises à contacter. Par ailleurs, si vous avez effectué un tri parmi les entreprises présentes au forum, vous savez parfaitement qui vous allez contacter. Vous pouvez donc rédiger une lettre de motivation circonstanciée, que vous ne donnerez que si l’entretien s’est bien déroulé. Pensez à emporter un calepin pour prendre des notes lors de vos rencontres avec les entreprises.
 
6/ L’humilité

Pour le candidat, le salon de recrutement est, par définition, l’occasion de se « vendre ». Dans cette optique, une attitude arrogante ou agressive n’est pas la bienvenue. « Il faut être clair, direct… mais sans prétention », suggère le chargé de recrutement d’une entreprise participant à une trentaine de forums français par an.

Par ailleurs, la façon d’aborder l’entretien et de remettre son CV procède de la règle élémentaire de courtoisie. Il est évidemment déconseillé de déposer votre CV sur la table sans aucun commentaire. Ou de faire peu de cas du temps que le recruteur passera avec vous. En fait, les règles sont les mêmes que celles d’un entretien : écoute et pertinence des questions. Soyez curieux et jouez la carte du naturel.

Il est inutile de chercher à en mettre plein la vue ou de dire oui à tout ce qu’on vous propose.

 

7/ Les enjeux

Pour un candidat, le salon sert avant tout à recueillir des informations. Il ne faut donc pas hésiter, même si l’on conseille de cibler les entreprises, à aller voir ailleurs.

Profitez du salon pour contacter des sociétés qui travaillent dans des secteurs qui ne vous intéressent pas a priori. Ainsi, des candidats sont toujours très surpris par la très vaste gamme de métiers que peut proposer une grande entreprise.

En effet, banques, spécialistes du conseil, géants de l’
industrie ou de l’informatique recherchent des commerciaux mais aussi des ingénieurs. Ils sont tout aussi intéressés par des spécialistes de la finance que par ceux des ressources humaines, des mathématiques ou du e-business.

Ce n’est qu’en interrogeant les chargés de recrutement présents que vous pourrez vous rendre compte de l'étendue des fonctions proposées.  © Gwenole Guiomard (Source : Emploi-pro.fr)


 



































































































































































































 
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