INFORMATIQUE & TELECOMS

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ANIMATEUR MULTIMEDIA 2015
 
 
http://www.emploi-pro.fr/salon-emploi/
 
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BNP Paribas recrute des ingénieurs IT (H/F)
 
Chez BNP Paribas, les métiers de l'informatique sont au cœur de la réussite de l'entreprise. Applications mobiles, sécurisation des données, sites internet…Découvrez les métiers en vidéo !  Les projets sont aussi nombreux que variés. Rejoignez-nous!  http://www.bnpparibas.com/

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Christophe de Bueil (Robert Half Technologie)
"On demande désormais au DSI d'être un Business Partner"

Peu après la parution de son étude annuelle de rémunérations, le cabinet de recrutement décrypte les nombreux impacts de la transformation numérique sur les métiers de l'IT et du digital.
 
JDN. Dans la partie dédiée aux systèmes d'information et au secteur digital, la dernière étude de rémunération de Robert Half montre des salaires qui affichent en moyenne des hausses tassées, souvent comprises entre 2 et 3%... Est-ce moins que d'habitude ?
 
Christophe de Bueil. Dans cette étude, il faut distinguer les rémunérations pratiquées dans les systèmes d'information, et celles observées sur ce que l'on a appelé le secteur digital. Ces dernières affichent des progressions souvent plus importantes.
 
Dans la partie sur les systèmes d'information, les hausses de salaires sont en effet souvent comprises entre 2 et 3%, parfois même moins. C'est assez classique. C'est à la fois directement corrélé à l'inflation, mais aussi à des rémunérations désormais normées, et le résultant d'un bon équilibrage entre l'offre et la demande. 
 
On observe en revanche des évolutions plus spectaculaires sur le secteur du digital, avec par exemple 15% d'augmentation observée en moyenne pour les Chief Digital Officer les plus expérimentés. Cela devrait aussi finir par se normer sur ce secteur digital, mais en attendant, certains profils sont très demandés, et les entreprises sont prêtes à se donner les moyens pour recruter ce type de talents.

Liées au Big data, les expertises concernant les données, autour de la collecte, du traitement et de l'analyse d'informations, sont-elles toujours aussi valorisées, ou le soufflé commence à retomber – avec des salaires aussi un peu ajustés à la baisse en conséquence ?

Ces expertises sont toujours aussi prisées, même si c'est vrai que les rémunérations sont peut-être un peu mieux cadrées qu'auparavant. Cette demande est liée à l'explosion et la masse de données qu'il faut désormais traiter, collecter, analyser... mais aussi sécuriser d'ailleurs, car les profils dédiés à la sécurité ont aussi le vent en poupe.
Les entreprises réalisent désormais de nombreuses analyses de données "customer centric" afin de mieux comprendre les attentes de leurs clients. Il leur faut donc récolter et raffiner les données, et elles cherchent donc à recruter des experts qui en sont capables.

 Mais ces profils peuvent avoir des compétences qui vont plus loin, car il faut aussi qu'ils sachent en plus bien présenter les données, et surtout les rendre utiles pour les métiers.

C'est aussi pour cela que tous ces profils liés à la donnée ne devront pas toujours être purement techniques, et ne devront pas forcément avoir suivi des formations en statistiques ou de type Miage.
Certains profils pourront être issus d'école de commerce, avec, bien sûr, la nécessité d'être très à l'aise avec les chiffres. Ce sera alors des profils qui vont du business vers l'IT, et non l'inverse.
"La transformation digitale crée des postes, mais en fait aussi disparaître"

La transformation numérique crée-t-elle beaucoup de nouveaux postes ?
 
De nombreux postes n'existaient pas avant la transformation numérique, j'en suis le témoin privilégié. Et si les entreprises ne vont pas sacrifier un poste pour en créer un dans le digital, il y a bien cette "destruction créatrice" comme l'appelait Schumpeter : certains métiers disparaissent au profit de nouveaux. Et cela va continuer, car si le métier de Chief Digital Officer n'existait pas auparavant, il devra aussi disparaître une fois la transformation digitale effectuée. C'est sa mission même ! Il deviendra alors peut-être le Transformation Officier, qui sait...
 

La transformation digitale crée des postes, mais en fait aussi disparaître. Les chefs de projets ont aussi par exemple tendance à être remplacés par des Product Owners...
 
Quels impacts ont les transformations numériques sur le périmètre, et les compétences attendues d'un DSI ?
 
On demande désormais au DSI d'être un 'Business Partner', à l'anglo-saxone. Le DSI doit aujourd'hui être force de propositions sur les technologies facilitant la croissance. La technique doit être un moyen utile au business, mais ce n'est pas une fin. Le DSI doit trouver des synergies avec les métiers, mais aussi avec le marketing : un rapprochement entre Chief Marketing Officer et DSI est à mon sens souhaitable pour gagner en agilité.

 Les DSI ne doivent donc pas être dans leur tour d'ivoire, et leur périmètre ne devrait pas être réduit avec la transformation numérique.

Quant à leurs compétences, c'est vrai que cela peut être compliqué aujourd'hui pour eux. Par exemple pour être à la page, car les évolutions sont très rapides, et les cycles sont de plus en plus courts. Les DSI  peuvent ainsi faire un choix technologique, qui, le temps d'être intégré pourra être dépassé par une nouvelle technologie plus performante.
 
Python :
langage le plus enseigné dans les universités américaines
 
Python est devenu le langage le plus enseigné pour l’apprentissage de la programmation dans les meilleures universités américaines d’après une étude réalisée par l’auteur du site pythontutor.com

Le MIT ou Berkeley, universités des plus prestigieuses du domaine scientifique aux Etats-Unis, ont récemment opté pour le langage Phyton dans les cours de premiers apprentissages.

Mais ce ne sont pas les seuls, en effet, huit des dix premiers départements de Computer Science, et 27 du Top 39 des plus grandes universités américaines (telles que listées par US News en 2014) enseignent le langage Python dans les enseignements de niveau 0 et niveau 1.

C’est ce que révèle l’étude réalisée par Philip Guo, lui-même auteur d’un site d’apprentissage du langage Pythontutor.com, qui a cherché à savoir pourquoi son site enregistrait une hausse importante du trafic.

On y apprend également que les principaux fournisseurs de cours en ligne (MOOCs) proposent Python comme premier langage de programmation en apprentissage.

Python a désormais détrôné Java dans le choix premier de l’apprentissage. On constate même que Python et Java sont largement en tête des langages enseignés.

Quant aux langages du développement web (JavaScript, Ruby, PHP) et les langages liés à des plates-formes (C#, Objective C, Visual Basic), ils ne sont pratiquement jamais enseignés dans ces universités.
Qu’en est-il en France ?
Pas de chiffre précis sur la notoriété de ce programme, mais selon la dernière étude réalisée par JobProd dont nous vous parlions ici, apprendre le langage Python paie !

En effet, on s’aperçoit que la demande des entreprises est forte pour la technologie Python (+11,6% par rapport à la moyenne des techs), mais peu de développeurs la maîtrise car l’apprentissage à l’école est faible.

Beaucoup de passionnés ou d’autodidactes se distinguent dans ces catégories, alors n’hésitez plus !

Source : linformaticien.com
Pour lire la suite de l’article 07/2015 :
http://www.jebossedansleweb.com/python-langage-enseigne-les-universites-americaines/
 
 
 

Antoine Darodes nommé Directeur de l'Agence du Numérique
 
 
Emmanuel Macron, Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique et Axelle Lemaire, Secrétaire d’Etat au Numérique, annoncent la nomination d’Antoine Darodes à la direction de l’Agence du numérique.
 
 

DARODES Numerique new 2015


Mise en place par le décret du 3 février 2015, l’Agence du Numérique est une structure nouvelle destinée à devenir un guichet unifié, flexible et réactif au soutien des initiatives de développement des infrastructures, des usages et des écosystèmes d’innovation dans le champ du numérique.

L’Agence jouera un rôle de coordination et d’aide à la concrétisation d’initiatives privées et publiques, tant en France qu’à l’international, au profit d’une croissance numérique profitable à tous les territoires et tous les citoyens.

Pilotage

En particulier, l’Agence du numérique assure le pilotage des actions du programme « French Tech » pour l’émergence, le développement et la visibilité d’écosystèmes de startups, la mise en œuvre du Plan France Très Haut Débit qui coordonne et soutient le déploiement d’infrastructures de fibre optique permettant d’apporter le très haut débit sur l’ensemble du territoire, et favorise la diffusion des outils numériques et le développement de leurs usages auprès des citoyens.

A cette fin, l’Agence du numérique rassemble dans un service à compétence nationale rattaché au directeur général des entreprises au sein du ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique les missions menées par la mission French Tech, la mission France Très Haut débit et par la Délégation aux usages de l’internet.

Objectifs principaux de l’Agence du Numérique

Emmanuel Macron et Axelle Lemaire ont demandé à Antoine Darodes de définir une organisation et un fonctionnement permettant à l’Agence d’être pleinement opérationnelle dès cet automne autour des objectifs principaux suivants :
  • mettre en place les actions nécessaires au développement de l’initiative French Tech dans les territoires et à l’international, notamment par les labellisations thématiques d’écosystèmes et la montée en puissance des outils de soutien à la French Tech (fonds pour les accélérateurs, Bourses, Ticket, etc...)
  • obtenir l’engagement de l’ensemble des départements dans des projets de réseaux à très haut débit ; accompagner la contractualisation systématique des engagements des opérateurs pour la couverture en très haut débit de la zone d’initiative privée ; mettre en place le guichet relatif à la couverture mobile ;
  • définir les actions prioritaires en matière de soutien aux usages pour maximiser l’impact de l’Agence au regard de l’ensemble des dispositifs existants ;
  • positionner clairement l’Agence et son offre de services au sein de l’Etat, en lien avec les collectivités territoriales, en coordination avec son Comité d’orientation, dont les membres seront prochainement nommés.
A propos

Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure de Cachan, Antoine Darodes a rejoint l’Autorité de la concurrence en 2004.
Il a été nommé directeur à l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) en 2009.
En novembre 2012, il est chargé par le Gouvernement de mettre en place et de piloter le Plan France Très Haut Débit au sein de la Mission Très Haut Débit qu’il dirigeait depuis.

Source : Ministère de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique et Secrétar - 7 juillet 2015. Crédit média : ARCEP
 

ORIENTATIONS NUMERIQUES
 
L’Agence du numérique est créée
 
Le 3 février 2015, est paru au Journal Officiel, le Décret n° 2015-113 du 3 février 2015 portant création d’un service à compétence nationale dénommé « Agence du numérique ».

Cette agence se veut le levier de l’action du Gouvernement en faveur de la diffusion du numérique dans les territoires.

La Délégation aux usages de l’Internet supprimée

La Délégation aux usages de l’Internet qui intègre les projets
NetPublic et NetEmploi est supprimée. Ses missions sont désormais intégrées au sein de la nouvelle Agence du numérique.

Agence du numérique : 3 missions

Annoncée par Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique et Axelle Lemaire, secrétaire d’État au Numérique, la création de l’Agence du numérique résulte de la volonté du Gouvernement de mutualiser et de renforcer trois missions jusqu’ici distinctes :
  • la Mission Très Haut Débit consacrée au déploiement du très haut débit sur l’ensemble du territoire ;
  • la Mission French Tech dédiée au développement des écosystèmes de start-ups et d’innovation ;
  • la Délégation aux usages de l’internet (DUI), chargée de favoriser l’accompagnement de la population aux services et usages numériques, de diffuser la connaissance et la maîtrise de ces nouveaux outils.
Une approche globale du numérique

La création de l’Agence, dont le(la) directeur(trice) sera nommé(e) dans les prochaines semaines (fiche d’emploi à cette adresse), traduit ainsi la nécessité d’une approche globale du numérique dans les territoires : le déploiement d’un socle d’infrastructures, le développement de services individuels et collectifs innovants tirant partie de ces réseaux, et la création d’activités nouvelles et d’emplois locaux, tirant partie du numérique.

L’appui aux collectivités territoriales, et la co-construction de projets locaux, sera centrale dans l’action de l’Agence. Ces collectivités, comme l’ensemble des acteurs, entreprises, associations et administrations concernées, seront associées à sa gouvernance. 
Source : http://www.netpublic.fr/2015/02/agence-du-numerique/

Décret n° 2015-113 du 3 février 2015 portant création d'un service à compétence nationale dénommé « Agence du numérique »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030189016


Myriam KISS. Anild 06/2015
 
 

VIE PRIVE Web
 
Vie privée sur Internet :
Outils pédagogiques pour sensibiliser les jeunes

Bénéficiant désormais d’un site Internet dédié, le collectif EducNum (initié par la CNIL en 2013) propose de porter et soutenir des actions visant à promouvoir une culture citoyenne numérique.

50 structures y sont associées dont des médias, écoles, institutions et association du monde de l’éducation, organisations professionnelles, fondations et fédérations. Kit pédagogique

Dans ce cadre, il est mis à […]
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Ressources similaires
Source : http://www.netpublic.fr/2015/07/vie-privee-sur-internet/


SECURE bandeau
 
90% des Français très préoccupés par la collecte
et l'utilisation de leurs données personnelles via Internet
 
Unisys, société spécialiste de l’informatique et de la biométrie vient de rendre publique son enquête mondiale Unisys Security Insights sur les attitudes des citoyens concernant des problématiques de sécurité ; une étude réalisée entre avril et mai 2015 par Lieberman Research Group auprès d’un échantillon représentatif de la population française.

*Le rapport complet de l’étude Unisus […]
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Le rapport complet de l’étude Unisus Security Insights peut être téléchargé à cette adresse (pdf, 11 pages).

**Voir également l’infographie : Risque de pertes des données personnelles.

La peur des français quant à l’utilisation de leurs données personnelles

Cette enquête Unisys Security Insights révèle les inquiétudes d’une écrasante majorité de Français (90%) quant à l’utilisation par les entreprises et les organismes publics d’appareils connectés à Internet pour collecter leurs
données personnelles.

Les données collectées par les équipements connectés et intelligents à domicile, par les téléphones mobiles, par les voitures et les objets connectés constituent donc une véritable source d’inquiétude.

Les réponses des Français révèlent leurs craintes quant à la vulnérabilité des données recueillies par les opérateurs de télécommunications, 67% s’attendant à ce qu’une attaque visant les données client de leurs opérateurs ait lieu dans les 12 mois à venir.

Une part importante des répondants s’attendent également à des violations de leurs données personnelles dans les secteurs de la banque et de la finance (50%), du commerce de détail (44%), des services publics (43%) et au niveau des administrations publiques (41%).

Les secteurs bénéficiant d’une perception plus positive en matière de sécurité des données sont les compagnies aériennes et de transports, ainsi que les établissements du secteur de la santé, considérés comme moins susceptibles de subir de telles violations sur cette même période.

 
Des préoccupations marquées vis-à-vis des données personnelles collectées par les appareils connectés à Internet

Les inquiétudes quant à la récolte de données personnelles par certains types d’organisations sont un sentiment généralisé chez les Français, comme le montre l’enquête d’Unisys. Près de l’intégralité des répondants (90%) considèrent au moins un secteur comme vulnérable à des violations de données personnelles issues d’appareils électroniques.


53% des personnes interrogées sont préoccupées par la sécurité des informations collectées par les établissements financiers ou les compagnies d’assurance, les inquiétudes les plus importantes étant exprimées par des adultes de 35 à 49 ans (61%), et les plus faibles par des adultes de plus de 65 ans (43%).
Ces mêmes organismes suscitent davantage de craintes au sein des catégories sociales les plus fortunées (56%) et moins chez les catégories sociales moins aisées (48%).

Respect de la vie privée en question et inquiétude à propos des applications de santé et de bien-être
En outre, 49% des répondants de l’enquête d’Unisys évoquent des inquiétudes en matière de respect de la
vie privée vis-à-vis des organisations collectant des données personnelles des appareils connectés à leurs domiciles.

Ces appareils peuvent être des tablettes, des appareils mobiles, des PC, des télévisions connectées ainsi que des réfrigérateurs ou des congélateurs.

Enfin, 29% des personnes interrogées s’inquiètent du fait que leurs données soient récoltées par des applications de santé et de fitness sur leurs terminaux mobiles et objets connectés, comme les bracelets de suivi d’activité (qui pourraient révéler des détails sur leur santé, les habitudes alimentaires ou leurs programmes d’exercice physique).

Infographie : Risque de pertes des données personnelles
*Le rapport complet de l’étude Unisus Security Insights peut être téléchargé
à cette adresse (pdf, 11 pages).

**Voir également l’infographie : Risque de pertes des données personnelles.

http://assets.unisys.com/Documents/Microsites/UnisysSecurityInsights/USI_150227n_FRreport_French.pdf
Source : Jean-Luc Raymond 21 juillet 2015 - Crédit média : Unisys
 
Les 4 grandes intox dans les objets connectés

Le marché des objets connectés est l’un des plus dynamiques et intéressants du moment dans le monde de la high-tech et au-delà. On peut y trouver son bonheur quasiment quels que soient ses centres d’intérêt comme la santé, la maison intelligente, l’automobile, les composants électroniques, les télécommunications ou le big data.

A vrai dire, il existe depuis longtemps, notamment dans l’industrie. Une machine à commande numérique dans une ligne de production est littéralement un objet connecté ! Les usines grouillent de capteurs en tout genre, surtout dans les unités de production automatisées.

Le bruit et l’engouement autour des objets connectés se sont fortement développés au début des années 2010 et dans le domaine des usages grand public. Ils sont allés grandissant chaque année, notamment à l’occasion des CES de Las Vegas où sont présentés des palanquées d’objets divers issus de nombreux pays dont la France, qui est assez prolixe dans le domaine.

Pourquoi tant d’engouement ? Est-ce juste lié à la démocratisation des capteurs et de la connectivité ? Pas seulement.  C’est aussi lié à un phénomène classique d’auto-intoxication du marché alimenté notamment par les prédictions des analystes qui répètent à l’envi que le potentiel de ce marché est énorme.

Au point que cela peut facilement devenir l’argument numéro un du lancement d’une start-up dans un pitch !

En creusant un peu, en décortiquant les annonces et les données disponibles, on se rend compte que ce marché est certes très innovant mais aussi très fragmenté, du fait de son immaturité. Il est aussi faiblement transparent d’un point de vue économique. Enfin, les modèles économiques sont encore balbutiants.

Qui plus est, il n’y a pas un marché des objets connectés mais de multiples marchés qui ont intégré la connectivité. Nous sommes en pleine phase d’innovation débridée, alimentée par des prédictions pas toujours très fines.

Dans de trop nombreux cas, surtout dans les applications grand public, les clous et les marteaux sont là (les capteurs, les télécoms et le cloud pas chers) mais on cherche encore les planches (les usages et la valeur).

Voici donc un petit décorticage de rentrée sur les intox du moment autour des objets connectés. Certaines sont provoquées par les fournisseurs et analystes. D’autres relèvent de l’auto-intoxication du secteur.

Comme le papier se veut constructif, je propose en conclusion quelques pistes pour les entreprises et les startups qui sont dans ce secteur !

L’intox des alliances
Autre domaine d’activité qui interpelle dans le domaine des objets connectés : la multiplication des alliances industrielles en tout genre pour plus ou moins standardiser l’univers des objets connectés. C’est le jeu de l’enfumage classique du “je veux standardiser un peu pour développer le marché” mais du “oui mais pas trop quand même” et “si possible, pas avec mes concurrents directs” ou du “je vais  partout, histoire  de ne pas me tromper de bateau”. Il y a aussi le “et si en plus, je peux faire de ma technologie un standard de facto, je fonce” ou “il doit bien y avoir des royalties à se faire dans ce patent pool”.

Par Olivier Ezratty*, expert Frenchweb. (partie 1/2)
*Olivier Ezratty est consultant en nouvelles technologies et auteur d’Opinions Libres, un blog sur les médias numériques (TV numérique, cinéma numérique, photo numérique), et sur l’entrepreneuriat (innovation, marketing, politiques publiques…).
   

























 
 
 



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