Actualités "Emploi"
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Panneau EMPLOI FORMATION CHOMAGE
 
 
Le Premier ministre Manuel Walls a dévoilé le  9 juin 2015,
une série de mesures destinées à relancer l'emploi dans les TPE-PME.
 

Annonces emblématiques : le plafonnement des indemnités versées par les prud'hommes et la possibilité de prolonger deux fois un CDD.

La conférence sociale thématique consacrée aux TPE a donc abouti à un train de mesures.

Après avoir reçu les 1er et 2 juin 2015  les syndicats et le
patronat, le gouvernement vient d'annoncer, le 9 juin 2015, ses idées pour relancer l'emploi dans les TPE et les PME.

La question est primordiale : selon l'Insee on compte 2,1 millions de TPE en France qui emploient 2,3 millions de salariés. 

. Plafonner les indemnités aux prud'hommes

Ce n'est pas véritablement une surprise : déjà abordé dans le cadre de l'examen du projet de loi Macron, le gouvernement va donc introduire un plafond pour les indemnités versées aux prud'hommes.
 
Tout comme le patronat favorable à cette demande, il y voit une façon de lever certains freins à l'embauche. Une mesure censée apaiser la fameuse angoisse des patrons à l'égard des prud'hommes. 
 
Les indemnités versées aux salariés par les prud'hommes en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse seront donc plafonnées pour les PME. Le plafonnement variera selon la taille de l'entreprise et l'ancienneté du salarié.  

Les cas "graves" comme le harcèlement ou les discriminations ne sont pas concernés par cette mesure. 

Autre mesure forte : le vice de forme ne remettra plus en cause le caractère réel et sérieux du licenciement et fera l'objet d'une indemnisation forfaitaire d'un mois de salaire. 

>> Lire aussi : Prud'hommes: une addition moins salée pour les entreprises se dessine 


COURBE CHOMAGE 01-2015
 

2. Renouveler les CDD et les contrats d'intérim deux fois au lieu d'une

Cette demande était récurrente chez le patronat. Le gouvernement a donc décidé de suivre ses préconisations et propose de permettre aux employeurs de renouveler deux fois les CDD et contrats d'intérim au lieu d'une seule fois actuellement.

En revanche, la durée maximale du contrat à durée déterminée ne bouge pas: elle reste de 18 mois pour le droit commun et de 9 mois en cas d'attente de l'entrée en service d'un salarié en CDI et de 24 mois pour les contrats exécutés à l'étranger.
 
C'est pour quand ?
Un amendement sera présenté en ce sens dans le
projet de loi Rebsamen.  

3. Gel des seuils sociaux pendant trois ans

Manuel Valls a également annoncé une sorte de moratoire de trois ans sur les seuils sociaux pour les entreprises allant jusqu'à 50 salariés.

Le franchissement de certains seuils (10, 20 ou 50 salariés) entraine de
nouvelles obligations que les chefs d'entreprise dénoncent régulièrement.
>>Lire aussi: Infographie. Seuils sociaux:10, 20, 50 salariés... Ce qui change pour l'entreprise 

Au cours des trois prochaines années, le passage au nombre supérieur ne déclenchera donc pas "de prélèvements fiscaux ou sociaux supplémentaires", a précisé Manuel Valls. 

La mesure ne concerne pas les seuils relatifs à la mise en place des IRP qui ont déjà fait l'objet d'ajustements dans le cadre du
projet de loi sur le dialogue social

De manière pérenne, tous les seuils de 9 et 10 salariés (notamment formation professionnelle et versement transport) seront relevés à 11 salariés. 

Le gouvernement annonce par ailleurs que les méthodes de calcul des seuils devraient être simplifiées dans le cadre de la mission de
simplification pour les entreprises menée sous la houlette de Thierry Mandon

C'est pour quand ?
Les mesures seront applicables aux effectifs de 2015, décomptés annuellement au 31 décembre 2015. Elles seront intégrées aux projets de loi de finances et de financement de la sécurité sociale pour 2016. 

4. Prime de 4 000 euros pour l'embauche d'un premier salarié

Toute embauche en CDI ou CDD de plus de 12 mois d'un premier salarié dans une TPE ou une PME qui n'en comptait pas jusqu'alors entraînera le versement d 'une prime de 4 000 euros.

2 000 euros seront versés la première année et 2 000 euros le seront la suivante. Les entreprises n'ayant pas eu de salarié depuis plus d'un an sont aussi concernées par ce geste.  

C'est pour quand ? L'aide sera versée pour tout contrat de travail signé à compter du 9 juin 2015 jusqu'au 8 juin 2016. Un décret sera publié dans les semaines à venir. 

5. Revoir les accords de maintien dans l'emploi

Les accords de maintien dans l'emploi (AME), nés de la loi sur la sécurisation de l'emploi de 2013, seront revus. On recensait seulement dix acords de ce type en mars 2015. Or, le gouvernement y voit une véritable alternative au licenciement.
 
Le gouvernement entend modifier les principes de la mesure en rallongeant le délai durant lequel l'entreprise ne pourra pas licencier. Jusqu'à présent, ce délai était de deux ans. Il passe à cinq années.  

En ce qui concerne les salariés refusant ces dispositions, il ne bénéficiera pas d'un licenciement économique mais recevra seulement "des indemnités légales et conventionnelles de licenciement." 

L'accord pourra enfin prévoir les conditions et modalités permettant sa suspension ou sa révision. 

C'est pour quand ? La mesure sera intégrée par amendement dans la
loi Macron


MANAGEMENT dessin anes


6. Remplacer gratuitement les salariés en formation par des chômeurs

Le gouvernement entend également répondre "aux difficultés et freins" de formation des TPE. Les salariés de petites entreprises qui partiront en formation "seront remplacés par un demandeur d'emploi de longue durée, pendant la durée de la formation."

Le salaire du "remplaçant", préalablement formé via la
préparation opérationnelle à l'emploi, sera pris en charge par Pôle emploi er un organisme paritaire collecteur. Le projet doit être expérimenté par Pôle emploi à partir du second semestre 2015.  

 
Enfin un nouveau plan de 40 000 formations prioritaires pour les demandeurs d'emploi sera lancé. Les métiers en tension (qui recrutent et qui manquent de candidats) dans les TPE et PME seront ciblés.  

7. Assouplir les conditions de rupture des apprentis

Quand ils recrutent un apprenti, les employeurs disposent de deux mois pour rompre le contrat si ce dernier ne donne pas satisfaction. Problème: une partie de ce temps est passée en formation.

Aujourd'hui, pointe le ministère, les trois quart des ruptures se font après les deux premiers mois. 

Le délai de 60 jours est maintenu mais il sera recalculé et ne portera que sur le nombre de jours effectifs passés dans l'entreprise. 

C'est pour quand ? La mesure doit figurer dans un amendement au
projet de loi Rebsamen.

 Source  du 9/06/2015 :  www.lentreprise.com


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CV anonyme obligatoire

Pour lutter contre les discriminations à l'embauche, le Conseil d'Etat a sommé le gouvernement d'appliquer la loi de 2006 qui rend obligatoire le curriculum vitae (CV) anonyme dans les entreprises de plus de 50 salariés.

La plus haute autorité administrative française a donné six mois au Premier ministre, Manuel Walls, pour publier un décret.

Myriam KISS. Anild 07/2014

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ARCE :
le boom de l’entrepreneuriat
pour retrouver un emploi

L'aide à la reprise ou à la création d'entreprise (ARCE),
nouvelle voie de réinsertion dans l'emploi ?

En quatre ans, le nombre de bénéficiaires de ce dispositif d'activation des allocations chômage a quadruplé... avec un certain succès : deux après son obtention, ils sont 85% à toujours posséder un emploi, révèle une étude de l'Unedic.

“Le jour où notre pays aura un actif national d’un  million d’entreprises de plus qu’aujourd’hui,
une partie de la question lancinante du chômage, et particulièrement de celui des jeunes,
aura trouvé des solutions durables.”

 
 
 
Christian Vulliez, ancien directeur d’HEC et un des artisans des écoles de la deuxième chance, faisait récemment de la création d’entreprise un des premiers leviers de la “bataille” pour l’emploi. Créer son emploi, lorsqu’on n’en a pas, une issue de secours utopique ?
 
“Nouvelles compétences”

Une récente enquête de l’Unédic donne un coup de projecteur sur le dispositif ARCE (Aide à la reprise ou la création d’entreprise), et vient donner du corps à cette volonté de faire de l’entrepreneuriat un tremplin vers l’emploi : en 2006, seuls 19 000 bénéficiaires avaient pu bénéficier du dispositif, et ainsi “percevoir la moitié des allocations chômage qui lui restent, en 2 versements espacés de 6 mois” pour créer ou reprendre une entreprise (voir les détails de l’ARCE).

En 2010, ils étaient plus de quatre fois plus nombreux (82 000) à recevoir l’aide – d’un montant moyen de 13 000 € par bénéficiaire, un chiffre qui s’est depuis légèrement tassé (76 500 en 2011, 66 000 en 2012).
 
Et le retour de l’emploi s’effectue – durablement – dans la grande majorité des cas :
seuls 12% des bénéficiaires sont à nouveau à la recherche d’un emploi, deux ans après l’obtention de l’allocation
.


 
Plus de 7 bénéficiaires sur 10 sont toujours à la tête de l’entreprise qu’ils ont créée (ou reprise), un projet qu’ils n’auraient pas pu mener sans l’ARCE, ou avec difficultés, dans plus de trois quarts des cas.
Plus encore, dans 83% des cas, l’expérience a apporté aux bénéficiaires “de nouvelles compétences et connaissances”, ainsi que, pour plus de la moitié des interrogés, un réseau et des savoir-faire utiles dans d’autres secteurs.
Barrière à l’éloignement de l’emploi et vecteur d’employabilité, la création d’entreprise s’affirme comme un passeport pour l’emploi en devenir.
 
 
Jeunes, hommes, diplômés
Le dispositif, toutefois, touche à 89% des bénéficiaires dont l’objectif était de “créer ou de reprendre une entreprise pour en faire une activité principale et durable”. 

Majoritairement des hommes (à 71%), trentenaires (plus de 35%), les bénéficiaires de l’ARCE sont aussi plutôt diplômés : près de la moitié d’entre eux sont minimum à bac+2, soit près du double de la moyenne de l’ensemble des allocataires de l’assurance chômage.

Ouvrir le dispositif à une plus grande variété de profils et faire naître ou encourager le désir de reprendre ou créer une entreprise à ceux qui ne l’avaient pas déjà, deux pistes d’amélioration pour généraliser la création et la reprise d’entreprise comme une solution privilégiée de retour dans l’emploi demain ? 
Pour en savoir plus : 
 L’infographie et tous les résultats l’enquête
Crédits images : UK in Canada/Flickr (licence CC), Unédic  - Source du 23/01/2014 www.manpowergroup.fr 

Décrocher son premier job
Face à un marché de l'emploi peu accueillant, jeunes diplômés, vous devez redoubler d'ingéniosité pour trouver un premier poste. Certes, de nombreux observateurs discernent quelques lueurs d'espoir : les commerciaux, les consultants ou encore les ingénieurs pour l'industrie et les services informatiques ont la faveur des recruteurs.
Pour autant, vous devez vous armer de courage et de détermination : vous êtes nombreux et les jobs le sont... beaucoup moins. Suivez nos conseils pour vous lancer dans la chasse à ce « premier vrai emploi ».
 
Logo RUBAN Homo
 
A la recherche de son premier emploi
Rechercher son premier emploi n’est pas une mince affaire ! Les démarches à effectuer sont nombreuses et on se retrouve vite perdu. Voici quelques conseils et informations pour vous aider dans votre recherche :
- vous devez d'abord définir précisément votre projet professionnel : dressez une liste des métiers qui vous attirent, faites objectivement le bilan de vos atouts, identifiez vos faiblesses, listez les critères qui sont importants pour vous : salaire, horaires, situation géographique... Avec ces éléments, vous pourrez déterminer dans quel secteur rechercher.
- L’organisation doit être le maître mot de votre recherche d’emploi. Faites des tableaux, mettez-les à jour, notez toutes les informations pour chaque piste : la date d’envoi de votre candidature, les relances à effectuer, tenez un agenda à jour avec vos différentes rendez-vous, les salons professionnels auxquels vous rendre…
- Un petit conseil pour gagner du temps : abonnez-vous aux newsletters et aux alertes mails des sites d’offres d’emploi, cela vous évitera d’y aller chaque jour pour effectuer la même requête,
- Nombre d’entreprises ne passent pas d’annonces, pensez aux candidatures spontanées, trop souvent négligées par les jeunes diplômés et dressez une liste des entreprises et de l’interlocuteur à contacter
- Si vous êtes spécialisé (ou que vous souhaitez vous spécialiser) dans un secteur d’activité défini : faites de la veille en lisant la presse, en suivant ce qu’il se passe sur le web. Cela vous permettra d’identifier de potentiels recruteurs auxquels vous n’auriez pas pensé.
- Pensez aux organismes qui peuvent vous aider comme
Pôle emploi, l’AFIJ, La Cité des métiers ou encore l’APEC.


 
L’écriture du CV
Lorsqu’il s’agit d’une recherche de premier job, il est normal que votre CV vous semble un peu vide. Cependant, n’essayez pas de faire du remplissage ! Les recruteurs ne seront pas dupes et par ailleurs ils recherchent des profils, des personnalités correspondant à un poste bien précis.
Pour passer la première étape de sélection, autrement dit pour décrocher un entretien, il n’y a pas de mystère, vous devez répondre aux critères de candidature. Essayez dès lors d’imaginer quelles seraient les qualités recherchées pour le poste que vous convoitez et faites une liste des expériences, stages et jobs étudiants qui peuvent en témoigner.
Réfléchissez et ciblez. Le tout est de ne pas se contenter de citer les différents jobs mais de les développer, tout en restant concis. Le même principe s’applique pour les stages, les activités et les passions.

 
Déposer votre CV un peu partout sur Internet
 
- Sur les banques de CV des sites emploi et des sites spécialisés dans votre branche,
- Sur les espaces de recrutement des grandes entreprises ou organisations qui disposent de leur propre base de données.
 
Attention, il est important de remettre régulièrement à jour votre CV avec des missions courtes que vous auriez effectuées en parallèle de votre recherche ou une nouvelle compétence acquise par exemple.

La simple mise à jour de votre CV permet parfois de le faire « remonter » en haut de liste des bases de données des sites emploi.

L’entretien
Si vous avez réussi à décrocher un entretien, surtout restez vous-même. Inutile d’essayez de vous vieillir ou de vous faire passer pour quelqu’un que vous n’êtes pas.

Le recruteur aura parcouru votre cv et votre lettre de motivation sans quoi, il ne vous aurait pas convié à cet entretien.

Qu’il s’agisse du premier entretien ou non, les étapes et les conseils sont les mêmes si ce n’est qu’après plusieurs entretiens on acquiert une plus grande confiance en soi.

Le réseau bouche à oreille
N’hésitez pas à parler de votre recherche un maximum autour de vous, à vos anciens collaborateurs et responsables de stages, vos amis et votre famille, vos professeurs qui parfois sont eux-mêmes des professionnels, vos commerçants, votre médecin, un emploi peut se cacher partout !

Pensez à vous faire des cartes de visite, on peut rencontrer une personne clef pour son réseau en toute circonstance et il serait dommage de ne pas lui laisser ses coordonnées.
Logo RESEAUX SOCIAUX
 
Les réseaux sociaux boostent la recherche d’emploi…
Faites-vous chasser gratuitement ! Direction les réseaux sociaux prisés par les recruteurs. Certains ont compris qu’il était avantageux d’aller chasser directement sur LinkedIn ou Viadeo. Ces sites sont en train de se transformer en plateformes de rencontre entre recruteurs et personnes en recherche d’emploi.

Les cabinets spécialisés ne sont pas les seuls à rôder sur les réseaux sociaux. Les Directions des Ressources Humaines y font aussi leur marché. Cela leur permet de réaliser des économies et de se passer des services facturés des chasseurs de têtes. Pour les candidats, on peut considérer que c’est une chance, car c’est toujours un filtre de moins.
Quand le chasseur de têtes veut pourvoir un poste, il alerte les quelques 1.000 personnes qui suivent son actualité sur le site de micro-blogging Twitter : un message très court, du style : « Recherche commercial en logiciels informatiques », avec un lien vers l’offre d’emploi.

Le chasseur de têtes branché n’hésite pas non plus à passer l’information à sa communauté sur Facebook. Et les internautes, non contents de faire circuler l’offre, l’accompagnent d’un message de recommandation en disant qu’ils connaissent la personne qui cherche à recruter.

… à condition de savoir les utiliser
Comme tout outil, il y a des règles à respecter lors de l’utilisation d’un réseau social pour éviter les dérives. On ne le dira jamais assez, veillez bien à ce que rien de compromettant n’apparaisse, notamment sur Facebook.

 
CERCLES de couleur
Soyez prudent !
Réglez vos paramètres de confidentialité car sur Facebook, comme Twitter, n’oubliez jamais qu’un recruteur recherche des compétences avant une personnalité.

Si vous acceptez un contact professionnel intéressant parmi vos amis, paramétrez votre compte pour qu’il n’accède pas à toutes les informations.
Créer des groupes séparés entre professionnel et personnel et restreignez l’accès du groupe professionnel à votre profil (photos, commentaires sur votre mur, etc...).

Entretenez votre réseau
Votre réseau ne sera pas étendu du jour au lendemain. Entretenez votre réseau, faites de nouveaux contacts même si vous n’en avez pas besoin pour le moment, un jour ils vous seront peut-être très utiles ! Investissez vous dans un ou deux réseaux sociaux plutôt que de prendre le risque de délaisser l’un ou l’autre. Pour un recruteur, mieux vaut un seul profil actif régulièrement mis à jour que plusieurs profils incomplets.

Soyez honnête
Ne mentez jamais, cela finira toujours par se savoir. Il ne s’agit pas de se cacher derrière un personnage au profil parfait.

Soyez clair et rapide
Motivez et personnalisez toujours vos demandes de contact. Il ne s’agit pas de faire de grandes phrases mais d’aller au delà du simple clic de souris pour ajouter un nouveau contact, un nouvel ami ou suivre un nouveau flux de news.

Choisissez bien vos mots clés
Sur des sites de contacts professionnels comme Viadeo et LinkedIn, les mots-clés jouent un rôle essentiel. Si vous vous y prenez bien, vous pouvez faire monter votre profil dans les résultats de recherche. Soyez le plus précis possible en réfléchissant à ce qu’un recruteur pourrait bien taper pour trouver votre profil.
 
Myriam KISS. Anild 10/2012
FEUILLES DOREES en AUTOMNE

Petits boulots et grandes ambitions...
Etudes et travail : comment s’en sortir ?
Payer ses études, arrondir ses fins de mois ou encore gagner en autonomie et découvrir le monde professionnel, les raisons ne manquent pas de s’atteler à la recherche d’un emploi en parallèle de ses études.

Trouver le bon équilibre
Mener de front réussite scolaire et job étudiant est possible, à condition d’un peu d’organisation de motivation ! En effet, travailler ne veut pas dire mettre en péril ses études. Il s’agit donc de définir de combien de temps vous disposez, de choisir des postes correspondants à cette disponibilité, et d’adapter votre emploi du temps avec votre employeur avant de vous engager.

On peut trouver des postes à horaires fixes ou d’autres assez souples, qui sauront se plier aux impératifs scolaires tels que les périodes de partiels. Si votre emploi du temps est déjà bien rempli, que votre charge de travail personnel est très lourde ou si vous êtes inscrit en 1ère année, privilégiez les jobs saisonniers (vacances d’hiver, printemps ou été) ou ponctuels de type « missions » que vous trouverez par exemple dans des agences d’intérim ou des agences d’hôtes et hôtesses d’accueil.
Cibler les entreprises qui proposent des temps partiels
Une fois vos tranches horaires délimitées, une multitude de choix s’offre à vous, l’idéal étant que le job que vous cherchez et le métier auquel vous aspirez coïncident le plus possible.

Par exemple, donner des cours de soutient scolaire est un bon premier pas avant de se lancer dans les métiers de l’enseignement.

On trouve des jobs étudiants pour tous les profils : si vous avez la fibre pédagogique, foncez pour l’encadrement des enfants, le soutien scolaire ou encore l’incontournable baby-sitting !

Une âme de commercial ? La vente, la distribution ou le télémarketing vous conviendront plus.

Un bon sens du relationnel, la pratique de langues étrangères ? Pensez aux métiers de l’accueil, de l’animation et de l’événementiel, mais aussi de l’hôtellerie-restauration.

La liste est loin d’être exhaustive, vous pouvez y ajouter encore pléthore de métiers : livreur, caissier, manutention, logistique, agent de sécurité… Les possibilités ne manquent pas !

 
EMPLOI AVENIR
 
Le service « emploi temporaire » du CROUS
N’hésitez pas à vous rendre au service emplois temporaires du CROUS. Cet intermédiaire entre employeurs et étudiants vous communiquera par voie d’affichage ou par internet des emplois adaptés. Le service propose également des emplois à temps complet pendant les vacances, mais aussi de précieux conseils.

Vous résidez en Ile de France ?
Un Pôle Emploi « étudiants » existe au CROUS de Paris. Un conseiller à l’emploi vous accueillera du lundi au jeudi de 9h à 12h au 39, av Georges Bernanos, 75005 PARIS, pour des conseils et des ateliers individuels sur la recherche d’emploi (CV, lettre de motivation, entretien d’embauche, aide à la recherche de job, projet, utilisation optimal du site web de Pôle Emploi), sur la législation (droit du travail, travail étudiants étrangers, stage en entreprise, étudiants boursiers..) et une sensibilisation à la réalité du marché de l’emploi.

Travailler en étant boursier
La bourse est une aide financière calculée en fonction de vos revenus, il est cependant possible de travailler tout en la conservant. Toutefois, son montant est susceptible de baisser. N'hésitez pas à vous renseigner auprès du service DSE (dossier social étudiant) du Crous pour connaitre les barèmes.
Ne négligez pas vos études au profit d’un travail trop prenant qui pourrait nuire à votre réussite scolaire. En effet, la bourse est versée dans ce but et votre assiduité aux Travaux Dirigés et aux examens sera vérifiée.

Déclaration d’impôt et exonérations
Les salaires versés aux étudiants âgés de 25 ans au plus, pour une activité exercée pendant l’année ou durant leurs congés scolaires, sont exonérés d’impôt sur le revenu dans la limite de trois fois le SMIC. Il s’agit d’une exonération sur option (option à cocher sur la déclaration de revenus).

Attention cependant, la non imposition des revenus étudiants aura pour conséquence de vous exclure du dispositif de la prime pour l'emploi.

Myriam KISS. Anild 10/2012  - Source : Pôle Emploi
 





































































































































































 
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