Vous rêvez d’un job chez Apple, Swatch ou BMW ? C’est possible et voici les meilleures façons pour se faire repérer, si vous voulez vous expatrier.
Ce chiffre-là préoccupe, sans doute à tort, nos décideurs. Selon une récente étude de la Chambre de Commerce de Paris, le nombre de Français partis travailler à l’étranger a progressé de 3% par an ces dix dernières années (lire à ce sujet : Expatriation : les pays qui ont besoin de vos compétences ).
Et parmi les jeunes diplômés, 27% estiment aujourd’hui que leur avenir professionnel se trouve hors de nos frontières.
Ils en auraient assez, les jeunes Français, assez du chômage, des salaires de misère…, même à bac+5. Au point de partir à l’étranger, en masse.
Selon le ministère des Affaires étrangères de 60.000 à 80.000 personnes s’expatrient chaque année.
Parmi eux, des cadres et des jeunes diplômés. Inquiète, la chambre de commerce et d’industrie d’Ile-de-France a étudié de près ce phénomène.
La fuite des jeunes, « forces vives » de la France, à l’étranger inquiète la chambre de commerce et d’industrie d’Ile-de-France, écrit Le Monde.fr, qui publie les éléments d’une étude de la CCI montrant que « qualifiée et active », l’expatriation à l’étranger (Europe comprise) a augmenté de « 3 % à 4 % par an au cours des dix dernières années (soit environ de 60 000 à 80 000 personnes par an) ».
Le ministère des Affaires étrangères estime le nombre de Français établis à l’étranger à 1,5 à 2 millions de personnes, et confirme la tendance : l’expatriation a augmenté de 35% depuis dix ans.
C’est l’Afrique du Nord, l’Amérique du Nord, l’Asie-Océanie et l’Europe hors Union européenne qui ont attiré le plus de Français en 2013, précise l’étude du ministère.
De son côté, l’IPSOS a publié en mars 2014 un sondage sur l’expatriation. Celui-ci montre que la principale motivation des jeunes qui partent, c’est l’espoir de trouver un travail ou d’avoir un meilleur salaire. Source :http://infos.emploipublic.fr/a-la-une/les-jeunes-doivent-ils-quitter-la-france-pour-reussir/?utm
La recherche d'emploi est plus ou moins aisée, suivant la destination choisie (Europe ou pas) : informez-vous sur le marché du travail (chômage, secteurs qui recrutent, ...) et sur la législation (salaire, coût de la vie, fiscalité, ...).
Afin de limiter les déceptions, définissez clairement vos objectifs et faites l'inventaire de vos motivations (pourquoi, combien de temps, dans quel pays, ...)
Il faut adapter son CV et sa lettre de candidature aux usages du pays.
A savoir : pour travailler en Europe le passeport des langues Europass permet de présenter vos compétences en langues : à télécharger sur www.europass-france.org
Pensez à tester votre niveau de langue www.alte.org - www.bulats.org
Envoyer des candidatures spontanées : ou trouvez des adresses ?
Liste des entreprises françaises à l'étranger : www.dgtpe.fr/se
Annuaires spécialisées : www.kompass.com - www.lemoci.com
Chambres de Commerce et d'Industries étrangères en France et l'UCCIFE à l'étranger : www.uccife.org
Les pages jaunes : www.europages.fr - www.wayp.com
Répondre à une offre d'emploi
Consultez la presse française et étrangère
Contactez les réseaux d'offres :
www.emploi.org - www.pole-emploi-international.fr
www.apecita.com (spécialiste agriculture) - www.apec.fr (spécial cadres)
www.afij.org (spécial jeunes diplomés) - www.teli.asso.fr
Informations générales sur les pays
www.pole-emploi-international.fr - www.eurodesk-france.org
www.formationauvergne.com rubrique «Mobilité»
Myriam KISS. Anild 05/2013 - Source : http://www.info-jeunes.net/content/travailler
Demandeurs d'emploi
Le principe de la libre circulation des travailleurs au sein de l’Union européenne signifie que vous pouvez trouver un emploi dans n’importe quel pays de l’Union, ainsi qu’en Norvège, en Islande, au Liechtenstein (pays de l’EEE) et en Suisse.
Seuls quelque 2 % des citoyens européens vivent et travaillent dans un État membre autre que leur pays d’origine. Pourtant, il y a de nombreux avantages à travailler à l’étranger, tels que la possibilité ...
...d’acquérir de nouvelles capacités professionnelles et personnelles en développant vos compétences, votre confiance et votre aptitude à la communication;
...de découvrir de nouvelles façons de voir le monde et des perspectives différentes en élargissant votre horizon culturel et en acquérant ou en enrichissant votre connaissance d’une langue étrangère;
...de choisir l’emploi qui vous convient le mieux, c’est-à-dire en trouvant un emploi permanent, temporaire ou saisonnier.
Que pouvez-vous attendre d’EURES ?
Le portail EURES vous donne accès à des informations relatives à la mobilité professionnelle, à des fonctionnalités de recherche d’emploi ainsi qu’à un réseau de 800 conseillers EURES prêts à vous aider. Par exemple…
-en sélectionnant l’option «Rechercher un emploi», vous accédez à des offres d’emploi mises à jour en temps réel dans 31 pays européens;
-en vous inscrivant gratuitement sur «Mon EURES» pour demandeurs d’emploi, vous pouvez créer votre CV et le rendre accessible aux employeurs enregistrés et aux conseillers EURES qui assistent les employeurs dans leur recherche de candidats appropriés;
-en consultant la rubrique «Vivre et travailler», vous pouvez vous assurer que vous êtes préparés et bien renseignés sur le marché de l’emploi ainsi que sur les conditions de vie et de travail dans un autre pays de l’EEE.
Cette rubrique vous permet de connaître les marchés du travail des pays de l’EEE dont l’accès fait l’objet de restrictions, pendant une période transitoire, pour les ressortissants de Bulgarie, de Roumanie et des dix nouveaux États membres ayant rejoint l’Union européenne le 1er mai 2004.
-en cliquant sur «Contacter un conseiller EURES» ou en prenant contact avec un bureau de l’emploi local ou régional, vous avez accès à toute une série d’outils d’information et pouvez vous faire conseiller sur de nombreux aspects pratiques, juridiques et administratifs liés à la recherche et à l’acceptation d’un emploi à l’étranger.
Si vous souhaitez connaître les mesures pratiques à prendre pour trouver un emploi et vous installer à l’étranger, consultez les listes de contrôle disponibles sur la page web «Vous êtes diplômé(e)?».
Vous y trouverez des informations utiles concernant aussi bien la recherche d’emploi que l’installation dans un pays étranger.
LIEN : http://ec.europa.eu/eures/main.jsp?acro=job&lang=fr&catId=52&parentId=0
CALENDRIER DES MANIFESTATIONS : http://ec.europa.eu/eures/main.jsp?lang=fr&acro=calendar&eventCalendar=init
Vous cherchez un job ? Le BUSINESS CLUB DE FRANCE, en partenariat avec MY JOB COMPANY, vous propose les meilleures offres du moment : http://businessclubdefrance.com/vous-cherchez-un-job/
Myriam KISS. Anild 05/2013
Le premier service de placement franco-allemand a ouvert ses portes.
Ce service transfrontalier (Service de Placement Transfrontalier/ Service für Grenzüberschreitende Arbeitsvermittlung Strasbourg-Ortenau) est conçu pour répondre aux besoins des demandeurs d’emploi et des employeurs des deux côtés du Rhin.
Le 26 février 2013, les ministres du travail français et allemand, M. Michel Sapin et Mme Ursula von der Leyen, étaient à Kehl, ville de l’État fédéral du Bade-Wurtemberg, pour signer un accord de coopération pour le placement de demandeurs d’emploi français et allemands.
Cet accord fait partie des célébrations du cinquantenaire du Traité de l’Élysée, aussi appelé Traité d’amitié franco-allemand.
Partenaires depuis de nombreuses années, l’Agence fédérale pour l’emploi d’Allemagne et son homologue française, Pôle Emploi, ont signé un accord-cadre visant à intensifier la coopération entre les deux pays dans le district de Strasbourg-Ortenau.
Les partenaires ont pour but d’éliminer les obstacles aux investissements transfrontaliers et de garantir un équilibre entre l’offre et la demande d’emploi des deux côtés de la frontière. Cette coopération se concrétisera par l’ouverture du premier service de placement transfrontalier franco-allemand à Kehl.
La demande concernant ce service se manifeste dans les statistiques régionales relatives aux trajets domicile-travail. Aujourd’hui, 30 000 Lorrains vont travailler dans la région de Sarre/Rhénanie-Palatinat, et 23 000 Alsaciens dans le Bade-Wurtemberg.
À l’inverse, 1 500 Allemands exercent une activité professionnelle quotidienne en Alsace et en Lorraine.
Renforcement de l’assistance transfrontalière
Situé dans les locaux de l’Agence locale pour l’emploi de Kehl, le service contribuera à réduire le chômage dans la région en renforçant le réseau d’agences fournissant une assistance transfrontalière. Il facilitera la recherche d’un emploi pour les candidats des deux pays voisins.
Les profils des demandeurs tant français qu’allemands, ainsi que les postes vacants dans la région, seront enregistrés dans les bases de données de chaque pays.
Le service fournira aux employeurs des informations sur la situation du marché du travail en France et en Allemagne.
De plus, il présentera les qualifications professionnelles des demandeurs d’emploi du pays voisin, pour faire face à la nécessité de normes communes à travers la région.
Pour en savoir plus :
Pour en savoir plus sur le Service de placement transfrontalier/Service für Grenzüberschreitende Arbeitsvermittlung Strasbourg-Ortenau, consulter : Service-Strasbourg-Ortenau@arbeitsagentur.de
Myriam KISS. Anild 05/2013
Envie de découvrir de nouveaux horizons, de vivre, travailler, étudier… en Europe ?
C’est possible, mais certaines démarches sont incontournables.
Papiers : un passage obligé
Pour un séjour de moins de 3 mois, carte d’identité ou passeport suffisent.
Au delà, une carte de séjour peut être requise.
En savoir + http://europa.eu/youreurope et www.mfe.org
Assurance et protection sociale : partir tranquille
Se procurer une carte européenne d’assurance maladie auprès de la sécurité sociale pour le remboursement des soins. Pour les personnes sans couverture sociale, souscrire une assurance maladie.
Dans les deux cas, prévoir une assurance maladie complémentaire et un contrat d’assistance.
En savoir + : www.ameli.fr
Logement : pas sans toit !
Qui dit séjour à l’étranger dit nécessité de trouver un logement.
Pour ne pas se ruiner : auberges de jeunesse ou campings pour les voyageurs, foyers ou colocation pour les étudiants, travailleurs ou stagiaires. En savoir + : www.europa.eu/youth
Transport : à pied, à cheval, en bus… tous les engins mènent à destination
De nombreuses réductions, le covoiturage, le bus, certaines compagnies aériennes permettent de voyager moins cher. En savoir + : www.europa.eu/youth
Financements : pas si faciles à obtenir !
Ils proviennent de l’Union européenne, de l’Etat, des collectivités locales, des fondations ou du pays de destination. Selon le statut (étudiant, demandeur d’emploi, salarié), l’âge, le type de projet (études, stages, échanges, etc...) les possibilités d’aide varient..
En savoir + : www.eurodesk-france.org - www.jeunesseenaction.fr - www.europe-education-formation.fr
La circulaire Guéant a été abrogée, c'est une bonne chose. Mais il faudrait également oeuvrer pour une meilleure mobilité des jeunes français.
La circulaire Guéant sur l’emploi des étudiants venus de l’étranger a vécu. C’est une bonne chose. Mais l’important battage médiatique qui a accompagné cette nouvelle, très utile en période électorale pour qui en est à l’origine, m’a agacé.
Oui moralement et probablement économiquement, cette circulaire n’était pas adaptée. Certes, son abrogation va permettre aux étudiants concernés de retrouver agilité et sérénité dans la recherche d’un emploi en France.
Mais derrière l’écume de l’actualité et au-delà de la satisfaction d’avoir renoué avec une certaine façon de faire s’épanouir la France, cet événement masque une réalité dont on parle bien peu : la France dépense infiniment plus pour accueillir des étudiants étrangers dans ses universités que pour aider ses propres étudiants à sortir du territoire, que ce soit pour des études ou pour des stages.
http://www.slate.fr 1/06/ 2012
Notre dossier vous aide à préparer un tel séjour et vous donne des pistes de petits boulots originaux pour booster votre CV à coup sûr.
Avant de vous lancer dans la recherche d’un job à l’étranger, posez-vous quelques questions :
Qu’attendez-vous de cette expérience ? Quels types de jobs voulez-vous effectuer ? Avez-vous un pays de prédilection ? Concernant ce dernier point, certains éléments sont à prendre en compte.
Un pays avec lequel vous avez des affinités
Ce bilan personnel est essentiel. Sur vos compétences linguistiques par exemple, sachez que si vous visez un job qui exige un contact avec le public, un très bon niveau dans la langue du pays vous sera demandé.
Le choix du pays est capital. La langue, la culture, les relations de travail et personnelles, le style de vie... constituent autant de facteurs d’intégration à prendre en compte pour choisir sa destination.
Décrocher un job d’été s’avère plus facile en Europe
Sachez d’ores et déjà qu’il est généralement moins compliqué de trouver un job dans un pays de l’Union européenne. En effet, pour un job d’été de moins de 3 mois dans l’Union européenne, une carte d’identité ou un passeport valide suffisent.
Au-delà, vous devrez demander une carte de séjour de ressortissant d’un Etat membre de l’Union européenne auprès des administrations du pays dans lequel vous séjournez.
Pour travailler dans un pays hors de l’Union européenne, il vous faudra un visa de travail parfois difficile à obtenir. Si vous désirez partir aux Etats-Unis par exemple, vous aurez besoin d’un visa J-1 qui vous sera délivré par un organisme agréé par l’Ambassade des Etats-Unis.
DR
Un bon plan : le visa "vacances travail"
Peu connu des étudiants qui souhaitent exercer un job à l’étranger, le visa "vacances travail" vous offre l’opportunité de partir en Australie, au Japon, en Nouvelle-Zélande et au Canada. Il permet en effet aux ressortissants des deux Etats de séjourner, à titre individuel, dans l’autre Etat signataire afin d’y passer des vacances, tout en travaillant pour compléter leurs moyens financiers.
Il s’adresse aux 18-30 ans (35 ans pour le Canada) et est valable un an.
Ce visa est gratuit mais vous devrez néanmoins justifier de ressources financières pour pouvoir subvenir à vos besoins au début du séjour.
Pour demander ce visa, vous devez vous renseigner auprès des ambassades des pays concernés. Vous trouverez aussi des informations sur le programme ainsi que les dossiers de demande de visa sur leurs sites Internet.
Une fois que vous aurez posé à plat toutes ces questions et que vous aurez choisi votre destination, vous allez pouvoir vous lancer dans la recherche d’un job.
Myriam KISS. Anild 05/2012
Jobs à l’étranger : à quelles portes frapper ?
Si l’envie d’un petit boulot à l’étranger vous tente, votre premier réflexe sera sans doute d’aller sur le Web.
Voici quelques bons plans.
"J’ai trouvé de nombreux contacts à la MFE"
Eric, étudiant en 1ère année de droit à Paris X, est parti l’année dernière pendant 2 mois en Espagne où il a exercé un job de serveur dans un hôtel à Barcelone.
Il a fait principalement ses recherches sur Internet et recommande vivement le site de la MFE (Maison des français à l’étranger) : "Il est très complet avec toutes les informations nécessaires pour bien préparer son départ en fonction de la destination choisie.
Il y a pour chaque pays, des dossiers que l’on peut télécharger sur les formalités administratives, la situation locale du marché de l’emploi, le coût de la vie, le logement... Il y a également un forum par pays. Bref, j’y ai trouvé beaucoup d’adresses et de contacts".
Le Club Teli a une sérieuse réputation
Depuis 3 ans, Nelly, jeune étudiante de 20 ans, part chaque été exercer un job à l’étranger. L’été dernier, elle est partie en Crète et a travaillé dans un hôtel en tant qu’animatrice.
Elle a décroché ce job par l’intermédiaire du Club Teli, une association qui propose, tous les 15 jours, des annonces d’offres de jobs, moyennant une adhésion de 40 € pour l’année.
Cette Association a une solide réputation et a l’avantage de proposer ses services pour une somme modique.
Les organismes privés ont des tarifs très élevés
Il existe aussi des organismes privés qui proposent une aide à la recherche de job et/ou au placement dans une entreprise. Soyez vigilant quant à leurs prestations en vérifiant bien ce qui est compris dans le prix (voyage, hébergement...).
Les secteurs d’activité concernés sont essentiellement la vente, l’hôtellerie, la restauration... principalement en Europe. Leurs tarifs s’élèvent en moyenne de 500 € à 2.000 €.
Quelques adresses : le site EuroPractice, le centre EasyLangues, Europair services, l'Association Interséjours, et le programme Bunac.
Pour traduire votre CV
De nombreux sites proposent des offres de jobs à l’étranger, par pays et par secteur.
On vous demandera bien sûr d’envoyer le CV que vous voulez traduire dans la langue du pays convoité.
Le site Europass vous aide par exemple à rédiger un CV Europass qui permet de vous présenter de manière claire, universelle et reconnue dans l’Union européenne.
Il faudra vous armer de patience si vous choisissez d’envoyer des candidatures spontanées : vous devrez envoyer beaucoup de CV avant d’avoir une réponse positive.
Enfin, si vous partez par vos propres moyens (même pour une courte durée), prévoyez un budget qui couvrira le logement (s’il n’est pas compris dans votre job), les transports et autres dépenses.
DR
5 idées originales de jobs d’été à l’étranger
Quand on évoque les jobs étudiants à l’étranger, on pense d’emblée aux séjours au pair. Cette formule a de nombreux avantages, mais il existe beaucoup d’autres types de petits boulots que vous pouvez occuper hors de l’Hexagone, et qui donneront une touche originale à votre profil.
Voici quelques pistes pour vous donner des idées !
Accompagnateur de séjours linguistiques
Si vous avez plus de 21 ans et si vous pratiquez une ou plusieurs langues étrangères, vous pouvez prétendre au job d'accompagnateur de séjours linguistiques.
Vous dépendrez du directeur du centre et vous serez responsable d’enfants ou d’adolescents à encadrer.
Généralement, l'organisme employeur prend tous les frais à sa charge (voyage, repas, transports en commun, hébergement...).
La rémunération dépend d’une grille définie par la convention collective de l'animation socioculturelle. Vous toucherez entre 20 et 30 € par jour.
Le BAFA n'est pas obligatoire mais il est fortement conseillé de l'avoir. Par ailleurs, la plupart des organismes tendent à recruter des candidats de niveau bac+3.
Deux sites à consulter pour trouver un organisme de séjours linguistiques
celui de l’Union nationale des organisateurs de séjours éducatifs, linguistiques et des écoles de langues et celui de l’Office national de garantie des séjours et stages linguistiques.
Animateur de chantiers de jeunes bénévoles
Vous pouvez participer à un chantier en tant que bénévole mais également en tant qu’animateur.
Vous devrez alors posséder des compétences d’animation (le BAFA notamment) ou des compétences techniques (connaissances en maçonnerie ou débroussaillage).
Parmi les sites qui proposent des chantiers de jeunes bénévoles :
www.solidaritesjeunesse.org
-www.unarec.org
- www.volontariat.org
-www.rempart.com
- www.apare-gec.org
Hôte/hôtesse de croisière
Les navires de croisière recrutent toute l'année. Sur le pont ou en cabine, vous devrez afficher une excellente présentation, une bonne résistance à la pression et de l’endurance.
Vous devrez aussi maîtriser 2 ou 3 langues, et ne pas avoir le mal de mer.
Les salaires oscillent entre 1.220 et 1.700 € brut + pourboires.
À consulter : > www.sea-job.com / > www.costacroisieres.fr / > www.croisieurope.com
Ramasseur de fruits et légumes dans des exploitations agricoles
Cueillettes, vendanges, récolte du tabac... : de nombreuses exploitations agricoles recrutent des gros bras pendant l’été. Les conditions de travail ne sont pas faciles : il faudra vous lever tôt et travailler dur.
Généralement, l’hébergement et la nourriture sont fournis sur place. Renseignez-vous bien sur ces conditions avant de partir.
Quelques sites offrent des jobs à l’étranger dans l’agriculture :
- www.fruitfuljobs.com (en anglais) pour des jobs dans les fermes
- www.pickingjobs.com (en anglais) pour la cueillette à l'international
- www.chandleranddunn.co.uk (en anglais) pour le ramassage de fruits en Grande-Bretagne
- www.seasonalwork.dk (en anglais) pour les jobs agricoles au Danemark...
Entendez par Wwoofer : Willing Worker on Organic Farms
ou travailleur bénévole sur des fermes biologiques.
Faire du wwoofing, c'est partager la vie d'une famille ou d'une communauté sur leur ferme, apprendre à jardiner, récolter, fendre le bois... durant 4 à 7 heures par jour soit environ 25-30 heures par semaine. Vous serez nourri et logé contre une participation à tous ces petits travaux.
Le principe du wwoofing a été créé dans le but de promouvoir le développement durable en enseignant aux jeunes qui sont intéressés les techniques d’agriculture biologique.
Presque tous les pays ont leur propre organisme de wwoofing qui recense les fermes biologiques participantes. Le plus souvent, vous devez vous y inscrire, moyennant une quinzaine d’euros, pour avoir accès pendant un an aux coordonnées de ces agriculteurs.
Pour trouver l’organisation de Wwoofing du pays qui vous tente, vous n’avez qu’à entrer dans un moteur de recherche "wwoofing" et le nom du pays, dans la langue concernée ("wwoofing Deutschland" par exemple). Myriam KISS. Anild 05/2012 - Source : letudiant.com
À consulter
- Les sites généralistes proposant des offres de jobs à l’étranger : Eurosummerjobs, Any Work, Anywhere, le site Monster, Eurojobs, Seasonal Employement (spécialiste des jobs saisonniers)...
BigBook : les pages jaunes mondiales pour chercher une entreprise.
Le portail européen de la jeunesse donne des informations aux jeunes Européens qui souhaitent s’informer sur les possibilités de vivre, d’étudier et de travailler ailleurs sur le continent. Disponible en 25 langues, il est centré sur 8 grands thèmes européens et couvre 31 pays. Le portail propose aussi des forums de discussion en ligne.
Le magazine "L’Hôtellerie" propose des offres, souvent qualifiées, à l’étranger.
Le site de la Maison des Français de l’étranger, un service du ministère des Affaires étrangères et européennes, qui a pour mission d’informer les Français qui souhaitent partir vivre ou travailler à l’étranger.
Multilingual Vacancies : offres de jobs pour lesquels la maîtrise d’une langue étrangère est recherchée.
Pôle Emploi international propose des services aux candidats et aux employeurs dans les domaines de l'emploi et de la mobilité européenne et internationale, pour des emplois situés hors de France.
Le Club Teli est une association loi 1901 qui aide tous ceux qui veulent voyager et travailler à l'étranger, trouver un job d'été à l'étranger, un stage...
DR
"Dans un CV, toute expérience à l’internationale, même courte, doit être valorisée"
Un CV riche de plusieurs expériences de jobs à l'étranger représente-t-il un vrai critère d'embauche ?
Toute expérience à l'international, même courte, doit être valorisée dans un CV. Beaucoup de jeunes diplômés omettent de mentionner leurs petits jobs à l'étranger.
Récemment, j'ai reçu un jeune homme qui avait un solide bagage universitaire mais dont le CV manquait cruellement d'expériences internationales.
Pendant l’entretien, je lui ai demandé s'il était déjà parti à l'étranger. Il m’a parlé de quelques voyages en Europe, notamment à Londres où il a travaillé en tant que barman, me précisant que "c'était juste un petit job alimentaire pour l'été".
Je lui ai rétorque qu’une telle expérience me révèle beaucoup de choses sur lui : qu'il a développé des compétences à l'étranger, qu'il a su respecter des horaires, gérer éventuellement des conflits, qu'il a eu une relation clientèle avec laquelle il a su parler suffisamment bien l'anglais pour se faire comprendre...
Quelles sont vos exigences en compétences linguistiques lorsque vous embauchez un jeune diplômé ?
Il faut déjà bien maîtriser la langue française à l'oral comme à l'écrit. Nous avons les mêmes exigences en anglais puisque c'est la langue de travail chez PriceWaterhouseCoopers. Enfin, une troisième langue est un plus.
Un jeune diplômé peut-il débuter sa carrière à l'international chez KPMG ?
Dans le secteur de l'audit, nos métiers obéissent à des réglementations locales et internationales très fortes. La fiscalité française est déjà compliquée.
Il est donc difficile d'envoyer des diplômés frais émoulus à l'étranger. Par contre, ils peuvent prétendre à un poste à l'international au bout de 3 ans.
Notre groupe est présent dans 153 pays : les opportunités ne manquent donc pas.
En moyenne, 100 à 150 de nos collaborateurs travaillent ainsi dans des bureaux à l'étranger et nous accueillons en France entre 80 et 100 collaborateurs étrangers.
Propos recueillis par Séverine Tavennec. Source : letudiant.com
Partir travailler à l’étranger :
Détachement ou Expatriation ?
En droit du travail, les notions de détachement et d’expatriation ne sont pas définies, les situations professionnelles pouvant être très diverses dans ce domaine.
Tandis qu’en droit de la sécurité sociale, le détachement et l’expatriation sont deux notions plus clairement définies.
Que recouvrent ces notions juridiques d’expatriation et de détachement, et comment gérer la protection sociale du salarié à l’étranger ?
Le détachement en droit du travail
On utilise généralement ce terme lorsque le salarié est envoyé en mission temporaire à l’étranger. Le lien avec l’employeur en France est totalement maintenu, le salarié exécute sa mission à l’étranger pour le compte de son employeur, qui continue de le rémunérer.
Le droit du travail français reste souvent appliqué sauf dispositions impératives de la loi du pays d’accueil (lois de police), la convention collective applicable à l’entreprise pouvant d’ailleurs comporter des clauses spécifiques pour les missions à l’étranger.
Un avenant au contrat est recommandé afin de prévoir des modalités particulières d’exécution du contrat, notamment en raison de particularités locales (horaires, repos, jours fériés) ou organiser des contreparties financières, la prise en charge de frais, tels que voyages d’agrément ou déménagement ainsi que les engagements en matière de couverture sociale.
Quid de l’expatriation ?
Cette situation vise plus généralement le cas où le salarié est en mission de longue durée à l’étranger et exécute sa mission pour le compte de l’entreprise d’accueil. Un contrat de travail local est conclu et les liens avec l’employeur français sont très réduits, le contrat en France étant suspendu.
Attention, toutefois, selon la situation, il est possible d’être tenu par des obligations conventionnelles ou légales.
Ainsi, par exemple, en cas de mise à disposition du salarié par une société mère en France auprès d’une filiale à l’étranger, la société mère est tenu, en cas de licenciement par la filiale d’assurer le rapatriement du salarié et de lui procurer un emploi compatible avec les anciennes fonctions exercées avant le départ (article L1235-1 code du travail).
Détachement : maintien du régime français de protection sociale
Le détachement est le cas dans lequel un salarié travaille à l’étranger et reste rattaché au régime français de sécurité sociale. Les conditions du détachement sont prévues dans des accords internationaux de sécurité sociale qui en fixent, le champ d’application personnel, notamment au regard de la nationalité des bénéficiaires, la durée, les formalités et les règles de coordination des régimes.
Le salarié étant maintenu au régime français de sécurité sociale, son employeur continue de cotiser pour l’ensemble des risques en France, le régime de sécurité sociale du pays d’accueil n’a pas vocation à s’appliquer.
Ainsi, au sein de l’Union Européenne, le Règlement communautaire 883/2004 prévoit la possibilité de détacher le salarié pendant une période de 24 mois
(renouvelable 12 mois en cas de circonstances imprévisibles).
En dehors de l’UE, il convient de vérifier si la France a conclut avec le pays d’accueil une convention bilatérale de sécurité sociale qui fixe les conditions du détachement.
S’il n’existe pas de telle convention, le détachement reste possible au regard de la seule règlementation interne (article L 761-2 code SS).
Dans ce cas, la durée du maintien du salarié détaché au régime français est fixée à 3 ans, renouvelables une fois. L’employeur s’engage à acquitter en France l’ensemble des cotisations et contributions dues (Sécurité sociale, chômage et retraite complémentaire).
Attention, le détachement interne n’empêche pas l’application de la législation sociale du pays de détachement et peut entrainer une double affiliation et donc un double prélèvement des cotisations sociales.
Expatriation : assurance volontaire possible
Il s’agit du cas dans lequel un salarié exerce son activité à l’étranger pour une longue durée ne lui permettant plus de bénéficier du maintien au régime français de protection sociale (dans le cadre du détachement par exemple).
Dans ce cadre, l’employeur n’a pas d’obligation vis à vis du régime français de protection sociale, en revanche, il peut être tenu, du fait du principe de territorialité, d’acquitter des cotisations auprès des institutions du pays d’accueil.
En terme de protection sociale, il est possible pour le salarié de souscrire soit une assurance privée (spécifique aux salariés expatriés) soit de souscrire à l’assurance volontaire pour la couverture de tous les risques ou certains d’entre eux et donc de cotiser en France auprès de la Caisse des français de l’étranger en plus de l’affiliation au régime local.
Il existe aussi des possibilités d’adhésion facultative aux régimes de retraite complémentaires. En matière d’assurance chômage, selon la situation, l’affiliation du salarié est obligatoire ou facultative.
Lors d’une expatriation en Belgique, le contrat de travail liant le salarié français et sa société d’envoi va être suspendu et un nouveau contrat de travail va être élaboré, soumis au droit du pays d’accueil.
Il convient de bien appréhender les spécificités du droit du travail en Belgique. Premier volet avec la rédaction du contrat de travail : il faudra en particulier d’être vigilant concernant la durée de la période d’essai, qui varie selon le statut et la rémunération du salarié.
Mentions obligatoires du contrat de travail
La loi belge du 3 juillet 1978 contient toutes les dispositions communes à tous les contrats de travail (durée du contrat, obligations des parties, suspension de l’exécution du contrat…) ainsi que des dispositions propres à chaque catégorie de salariés (ouvriers, employés, représentants de commerce, les employés de maison et les étudiants).
S’il n’existe pas d’exigence légale d’un contrat écrit pour les CDI, en revanche, le contrat doit être obligatoirement écrit pour les CDD et les CTND (contrat pour la réalisation d’un travail nettement défini), sous peine de requalification en CDI.
Certaines mentions doivent en principe figurer dans le contrat de travail :
- la durée du contrat (CDI, CDD),
- la durée de la période d’essai,
- le lieu de travail,
- le contenu du poste,
- les horaires de travail,
- la rémunération (salaire, périodicité, monnaie, retenues sur rémunération, autres avantages que le salaire…),
- les règles relatives à l’incapacité de travail (avertir l’employeur en cas d’absence/maladie)
- éventuellement une clause de non concurrence, possible si la rémunération du salarié dépasse certains seuils,
- éventuellement une clause de confidentialité,
- loi applicable et tribunaux compétents en cas de contrat international (exemple : salarié belge, employeur français).
Tous les points soulevés n’ont pas à figurer obligatoirement dans le contrat de travail : en effet, certaines données sont précisées dans la commission paritaire (équivalent des conventions collectives françaises) ou le règlement d’entreprise.