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TROIS RAISONS POUR EXPLIQUER
LA CHUTE DU NOMBRE D'AUTO-ENTREPRENEURS

Les nouvelles statistiques de l'Insee le confirment. Sur les trois derniers mois, le nombre d'auto-entrepreneurs a baissé de 22,2%.

La dégringolade pourrait continuer. Explications.

Plus les mois passent, plus les statistiques confirment la baisse des inscriptions au régime de l'auto-entrepreneur. D'après l'Insee, qui a publié le 18 septembre 2015 son indicateur de conjoncture, le
nombre d'inscrits a chuté de 11,8 % en un an.

La cause de cette érosion : une perte de confiance progressive liée à l'instabilité du régime.

En presque 7 ans d'existence, le régime a subi 13 évolutions législatives ou réglementaires, soit une tous les six mois. 

1. Cher

De la confiance, les candidats à l'auto-entreprise sont passés à la défiance.
 
D'abord parce que les charges n'ont cessé de s'ajouter. Aujourd'hui, en plus de ses charges sociales calculées selon un pourcentage de chiffre d'affaires, un auto-entrepreneur doit également régler la cotisation foncière des entreprises (CFE) payable en 2e année, la Contribution à la Formation Professionnelle (CFP), la taxe pour frais de chambre (TCF) de commerce et d'industrie ou Chambre de métiers. Avec un final, une note bien salée. 

2. Complexe

Simple au démarrage, le régime est devenu compliqué et contraignant au niveau des démarches.

Depuis le
vote de la loi Pinel, les auto-entrepreneurs artisans et commerçants doivent s'immatriculer au registre du commerce et des sociétés (RCS) ou au répertoire des métiers (RM).

Les artisans ont obligation de suivre un stage préalable à l'installation et de contracter une assurance décennale. Tous enfin doivent ouvrir un compte bancaire dédié à leur activité.

Ces nouvelles barrières à l'entrée expliqueraient elles aussi la baisse des inscriptions. Mais pas seulement. 

3. Polémique

Toutes les attaques politiques ou corporatistes contre le régime ont également semé le trouble dans les esprits.
Sans parler des effets d'annonce, avec notamment la création du régime unique du micro-entrepreneur au 1er janvier 2016 issu de la fusion du régime micro-social (spécifique aux auto-entrepreneurs) et du régime fiscal de la micro-entreprise.

"Face à une telle confusion, les potentiels candidats préfèrent attendre et évitent de s'inscrire, analyse Grégoire Leclercq, président de la Fedae (Fédération des auto-entrepreneurs). La baisse ne pourra être enrayée sans un retour en arrière sur la réforme Pinel.

Selon les chiffres de l'Insee parus le 18 septembre 2015 , le nombre d'auto-entrepreneurs a baissé de 22,2% sur les trois derniers mois.


Les nouvelles statistiques de l'Insee le confirment. Sur les trois derniers mois, le nombre d'auto-entrepreneurs a baissé de 22,2%. La dégringolade pourrait continuer. Explications.

Plus les mois passent, plus les statistiques confirment la baisse des inscriptions au régime de l'auto-entrepreneur.

D'après l'Insee, qui a publié le 18 septembre 2015 son indicateur de conjoncture, le
nombre d'inscrits a chuté de 11,8 % en un an.

La cause de cette érosion : une perte de confiance progressive liée à l'instabilité du régime.

En presque 7 ans d'existence, le régime a subi 13 évolutions législatives ou réglementaires, soit une tous les six mois. 

1. Cher

De la confiance, les candidats à l'auto-entreprise sont passés à la défiance.

D'abord parce que
les charges n'ont cessé de s'ajouter. Aujourd'hui, en plus de ses charges sociales calculées selon un pourcentage de chiffre d'affaires, un auto-entrepreneur doit également régler la cotisation foncière des entreprises (CFE) payable en 2e année, la Contribution à la Formation Professionnelle (CFP), la taxe pour frais de chambre (TCF) de commerce et d'industrie ou Chambre de métiers. Avec un final, une note bien salée. 

2. Complexe

Simple au démarrage, le régime est devenu compliqué et contraignant au niveau des démarches.

Depuis le
vote de la loi Pinel, les auto-entrepreneurs artisans et commerçants doivent s'immatriculer au registre du commerce et des sociétés (RCS) ou au répertoire des métiers (RM).

Les artisans ont obligation de suivre un stage préalable à l'installation et de contracter une assurance décennale. Tous enfin doivent ouvrir un compte bancaire dédié à leur activité.

Ces nouvelles barrières à l'entrée expliqueraient elles aussi la baisse des inscriptions. Mais pas seulement. 

3. Polémique

Toutes les attaques politiques ou corporatistes contre le régime ont également semé le trouble dans les esprits.

Sans parler des effets d'annonce, avec notamment la création du
régime unique du micro-entrepreneur au 1er janvier 2016 issu de la fusion du régime micro-social (spécifique aux auto-entrepreneurs) et du régime fiscal de la micro-entreprise.
 
"Face à une telle confusion, les potentiels candidats préfèrent attendre et évitent de s'inscrire, analyse Grégoire Leclercq, président de la Fedae (Fédération des auto-entrepreneurs).

La baisse ne pourra être enrayée sans un retour en arrière sur la réforme Pinel." 

 
>> Lire aussi : INFOGRAPHIE. Auto-entrepreneur: deux ans de fronde sur la loi Pinel 

Source : Valérie Froger le 18/09/2015 - http://lentreprise.lexpress.fr/creation-entreprise/auto-entrepreneur/

















































































































































































































































 
 
 



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