POLITIQUE en FRANCE
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DETTE PUBLIQUE. Dessin
 

Entrepreneuriat féminin :
le plan-plan du gouvernement

Atteindre un taux de femmes entrepreneures de 40% en France d'ici 2017, telle est l'ambition du plan national pour l'entrepreneuriat féminin présenté par Najat Vallaud-Belkacem, Fleur Pellerin et Geneviève Fioraso.

Au menu : un éventail de mesures allant de la garde d'enfants au mentorat. Un peu d'argent, un meilleur accompagnement et beaucoup de bonnes intentions suffiront-ils ?

Les femmes osent moins. Elles sont moins entreprenantes que les hommes... et quand elles s'y risquent, le parcours des créatrices d'entreprise vire souvent au parcours de combattante.

A Rueil Malmaison, au siège de l'entreprise Talentia Software (dirigée par Viviane Chaine Ribeiro), accompagnée de deux autres ministres femmes (Fleur Pellerin en charge des PME et de l'économie numérique et Geneviève Fioraso en charge de la Recherche et de l'enseignement supérieur), Najat Vallaud-Belkacem, ministre du Droit des femmes, a présenté mardi 27 août un plan national de développement de l'entrepreneuriat féminin.

Objectif : "faire progresser de 10 points le taux de femmes entrepreneures en France d'ici 2017. "

Et atteindre un taux de 40% de femmes parmi les créateurs d'entreprise dans 5 ans (contre 30% actuellement). Pour y parvenir, les ministres ont dressé un catalogue de mesures... De quoi changer la donne ? Pas si sûr.

Tu seras entrepreneure, ma fille !

" Seules 3% des Françaises de la classe d'âge des 18-64 ans ont créé ou repris une entreprise comparé à 10% aux Etats-Unis ", déplore Najat Vallaud-Belkacem.

Dans l'industrie et la high-tech, seule une entreprise sur 10 récemment créée, l'est par une femme, a complété Geneviève Fioraso.

Première raison avancée : la faible incitation lors de la scolarité des filles à créer leur entreprise.

Pour y remédier le premier axe du plan prévoit des mesures de sensibilisation dès l'école. "Notre système éducatif ne prend pas assez en compte l'esprit d'entreprise en particulier celui des filles", déplore Geneviève Fioraso.

Le plan du gouvernement veut, dès la classe de 6ème, faire en sorte que l'entrepreneuriat féminin fasse partie du nouveau parcours individuel d'information, d'orientation et de découverte du monde économique et professionnel, mis en place par la
loi sur la refondation de l'école. "Nous serons vigilants à ce que ce parcours s'adresse autant aux filles qu'aux garçons pour la partie création d'entreprise", a souligné la ministre des Droits des femmes.

Des semaines de sensibilisation à l'entrepreneuriat féminin seront aussi organisées chaque année dans les collègues et lycées après expérimentation dans cinq académies cette année : des femmes chefs d'entreprise iront dans les établissements scolaires pour donner envie d'entreprendre et témoigner des embûches et des succès rencontrés dans leur parcours.

Najat Vallaud-Belkacem a également annoncé la constitution d'un espace de référence pour l'information sur la création d'entreprise au féminin. " Actuellement l'information est éclatée, dispersée ", estime la ministre.

Un microsite dédié sur le site de l'APCE sera lancé en octobre 2013 avec un accès simplifié à toute l'information existante, notamment les dispositifs d'accompagnement spécifiques aux femmes.


Une question de confiance en soi
"Les garçons ont bien plus confiance en eux que les filles", souligne Viviane Chaine Ribeiro, présidente de
Talentia Software une PME qu'elle a reprise et développée depuis (130 personnes 56 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2012).

Et cette dirigeante d'entreprise, vice-présidente de la commission TPE-PME au Medef, de citer cette anecdote : " Quand je propose une promotion à une fille, elle me demande toujours : Tu crois que j'en suis capable ?

Un homme jamais ! Quand un homme a besoin de 2 millions pour un projet en interne, il m'en réclame 3. Une femme me dira : Donne-moi 1,5 million et je me débrouillerai...
"

Un accompagnement territorial

Le plan du gouvernement vise aussi à améliorer le premier accueil des candidates à la création et à harmoniser les conditions d'accompagnement sur l'ensemble du territoire. "Pas de création de structure ad hoc donc, mais nous voulons donner plus de cohérence", explique Najat Vallaud-Belkacem.

D'ici fin 2013, toutes les Régions devront avoir leur plan d'action régional pour fournir un accompagnement des débuts et des deux à trois premières années de la création, les plus cruciales. Divers partenaires (CCI France, CGPME, Caisse des Dépôts, Bpifrance...) seront associés à ces plans d'action régionaux.

Il s'agira de manière très terre-à-terre d'aider les femmes créatrices à trouver des solutions pour la garde de leurs enfants, des locaux pour installer leur entreprise... Le mentorat sera également développé.

Faciliter l'accès aux financements

Principal versant du plan : le nerf de la guerre, l'argent. 34% des femmes entrepreneures créent avec moins de 4000 euros. "Les femmes n'osent même pas demander un apport suffisant ", estime Anne Florette, directrice de France Active, un organisme d'accompagnement.

Ce manque de fonds propres au départ est un handicap supplémentaire. Le plan du gouvernement prévoit la mise en place de solutions de financement spécifiques avec BPIfrance investissement.

Par ailleurs,
le Fonds de garantie à l'initiative des femmes (FGIF) va voir ses moyens augmenter de 25%. "Cela permettra de rendre disponible de 30 à 40 millions d'euros de prêts bancaires pour les femmes", promet la ministre des Droits des femmes.

L'effet levier de ce fonds est important : un euro garanti entraîne environ 7 euros de prêts bancaires.

Enfin, une charte sera signée courant septembre 2013 avec la fédération bancaire française (FBF) pour sensibiliser les conseillers bancaires à l'entrepreneuriat féminin. En ligne de mire : faciliter l'accès des femmes aux prêts bancaires. Une initiative essentielle tant les femmes ont des difficultés à lever des fonds.

Changer les mentalités

Toutes ces mesures, pleines de bonnes intentions suffiront-elles à inverser la tendance ?
"Ce plan est simple, il a donc des chances de marcher", veut croire Frédérique Clavel, présidente de l'APCE.

"Les mentalités doivent absolument changer et les femmes doivent davantage oser entreprendre", estime Geneviève Bel.

Cette vice-présidente de la CGPME en charge de l'entrepreneuriat au féminin au sein de l'organisation patronale a aidé à la constitution de quelques 60 clubs de femmes entrepreneures depuis 2009 et s'attelle à la création d'un grand Trophée " Femmes " pour la fin de l'année. Un coup de projecteur sur la réussite au féminin pour susciter des vocations.  Source : Etienne Gless - LEntreprise.com, le 28/08/2013

Pour en savoir plus :

Le FGIF : un dispositif pour favoriser l’accès au crédit bancaire

Avec le Fonds de garantie pour la création, la reprise, le développement d’entreprise à l’initiative des femmes (FGIF), l’État encourage celles qui souhaitent créer, reprendre ou développer une entreprise, en facilitant leur accès à un prêt bancaire pour réaliser leur projet.

Créé en 1989, ce fonds de garantie a connu récemment une augmentation significative du nombre de ses bénéficiaires.

Le ministère en charge de la Parité a en effet mis en œuvre deux séries de réformes pour renforcer l’accessibilité des femmes au dispositif.

http://femmes.gouv.fr/dossiers/egalite-professionnelle/entrepreneuriat-des-femmes/le-fgif-un-dispositif-pour-favoriser-lacces-au-credit-bancaire/

Projets de lois : les études d’impact sur l’égalité femmes-hommes

http://femmes.gouv.fr/dossiers/egalite-professionnelle/promotion-de-legalite-professionnelle/projets-de-lois-les-etudes-dimpact-sur-legalite-femmes-hommes/
 
 


Quelle réponse aux attentats ?

Des mesures « à droit constant »

promet Axelle Lemaire

Législation : Suite à l’attentat ayant visé la rédaction de Charlie Hebdo, la réaction gouvernementale et législative est sur les rails. Mais pour Axelle Lemaire, qui détaillait le 14/01/2015 à l’Assemblée  nationale son agenda, le but du jeu est avant tout de correctement appliquer les lois existantes.

Le projet de loi numérique est toujours à l’ordre du jour et, lors d’une concertation à l’assemblée sur l’orientation de la stratégie numérique, Axelle Lemaire a précisé son agenda. Évidemment, actualité oblige, la secrétaire d’Etat au numérique est revenue sur les mesures à prendre suite aux événements de la semaine dernière, alors que de plus en plus de figures politiques s’alarment du rôle d’Internet dans la radicalisation des terroristes.

Des mesures, mais pas de nouvelles lois : « Il ne s’agit pas d’adopter une loi d’exception dans un contexte d’exception ; il ne s’agit pas d’adopter un Patriot Act à la française ; il s’agit surtout d’appliquer la loi existante » a ainsi rappelé Axelle Lemaire, qui prend ainsi ses distances avec ceux qui réclament de nouvelles lois pour lutter.

"A droit constant", cela laisse une belle marge de manœuvre

 Mais dans les faits, la secrétaire d’État s’appuie néanmoins sur un certain nombre de mesures à venir qui viendront renforcer l’arsenal sécuritaire à la disposition des autorités : ainsi Axelle Lemaire évoque le décret d’application permettant le blocage administratif de sites incitant au terrorisme, mesure prévue par la loi anti terroriste votée en 2014.

 Notifié à Bruxelles peu de temps après les événements, celui-ci doit encore passer aujourd’hui devant la Cnil puis recevoir le visa de l’Arcep, le 20 janvier 2015, avant d’être mis en application. La secrétaire d’État rappelle également qu’un projet de loi sur le renseignement « est en préparation » et qu’il doit être finalisé d’ici quatre semaines.

De nouvelles mesures mais aussi des moyens : la secrétaire d’État a ainsi évoqué le cas de la plateforme Pharos, utilisée pour signaler les discours et comportements illicites.

Selon LeMonde.fr, la plateforme a connu un pic de fréquentation suite aux attentats et reconnait que les personnels sont « insuffisamment nombreux et, compte tenu du budget alloué, ne peuvent faire face à l’abondance des notifications.»

La secrétaire d’État envisage même l’utilisation de plugins intégrés afin de faciliter le signalement des contenus problématiques sur le web.

Pour lire la suite : Source :  Louis Adam |15 Janvier 2015

http://www.zdnet.fr/actualites/quelle-reponse-aux-attentats-des-mesures-a-droit-constant-promet-axelle-lemaire-

 
 
 

Les investissements directs étrangers (IDE) en France
ont chuté de 77% en 2013

Selon les données publiées le 28 janvier 2014 par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), les IDE en France ont chuté de 77% en 2013 pour tomber à 5,7 milliards de dollars, soit 4,1 milliards d'euros.

Une tendance inquiétante en France, confirmant les chiffres publiés le 27 janvier 2014 par la société Trendeo qui traque les annonces de création et de destruction d'emploi.

En 2013, il y a eu 263 fermetures de sites industriels.

Pire : les créations d'usines se font également trop rares : 124 seulement en 2013 (- 28%), le plus faible niveau depuis que Trendeo a commencé à collecter ces données, en 2009.

Bonnes nouvelles :

  • L'Américain Massey-Ferguson a ainsi inauguré en novembre 2013, à Beauvais, une nouvelle usine de cabines de tracteurs.
  • Le japonais Kubota a aussi annoncé, en décembre 2013, son intention d'investir 40 millions dans le Nord, afin de construire lui aussi une usine de tracteurs.

En Europe, l'Irlande, la Belgique et l'Allemagne ont fortement attiré les capitaux internationaux.

Selon la Cnuced, les pays à fiscalité accueillante ont retrouvé les grâces des investisseurs.
Source : Le Monde 30/01/2014



REGARDS CITOYENS.ORG logo
http://www.regardscitoyens.org/

Le collectif "REGARDS CITOYENS" l'a pris au mot !
Leur actualité : Numérisons les déclarations d’intérêts des parlementaires !

Le collectif "Regards Citoyens" est une association constituée de citoyens de tous âges et régions qui se sont rencontrés sur Internet dans un désir commun de proposer un accès simplifié au fonctionnement de nos institutions démocratiques à partir des informations publiques.

  • Aussitôt les déclarations mises en ligne, l'association " Regards citoyens" - pas de président, une trentaine d'actifs, des informaticiens, chercheurs, philosophes, tous bénévoles - a lancé un appel général à contribution...
  • En 1 heure "Regards citoyens", grâce à 7 000 contributions, 15% du travail était déjà réalisé !...
  • A 23heures, jeudi 24 juillet 2014, 72% des déclarations étaient numérisé ! Vendredi matin, il ne restait que 15% des fiches des parlementaires à déchiffrer !

Ce que l'équipe réduite de la haute autorité (HATVP) aurait mis des mois à faire, 3 000 internautes citoyens l'ont presque terminé en moins de 24 heures !

En anglais, on nomme "crowdsourcing" ce travail collaboratif de sous-traitance.

Pour en savoir plus : Le collectif s’est formé début Juillet 2009 à l’initiative de 3 de ses cofondateurs et de
Brice Person qui quitte le collectif après 3 ans d’intense investissement pour se consacrer à de nouveaux projets. En juin 2010, le collectif s’est
constitué en association régie par la loi de 1901 avec les statuts consultables en ligne sur ce lien.

Par souci de transparence, l’intégralité des comptes de fonctionnement de l’association est publié et mis-à-jour régulièrement sur NosDonnées.fr.

Pour tout autre sujet qu’une mise en relation avec un parlementaire, vous pouvez nous contacter :  Myriam KISS. Anild 07/2014                - Source : Le Monde n° 21623 du 26/07/2014 - Emeline Cazi                

 

Le dumping fiscal continue eu Europe

 Depuis 20 ans, le dumping fiscal a pris une ampleur spectaculaire en Europe. La crise économique qui dure sur le vieux continent n'a pas permis d'inverser la tendance. 

Le Conseil d'analyse économique (CAE) auprès du premier ministre français, Manuel Walls vient de publier
une note qui comporte des propositions intéressantes en matière d'harmonisation fiscale en Europe.

Dans la Note n°14 du Conseil d’analyse économique (CAE), les auteurs formulent des propositions pour relancer la coopération fiscale en Europe. Pour promouvoir l’harmonisation fiscale, qui ne fait pas consensus en Europe, il importe de mettre en évidence ses effets bénéfiques sur la croissance et la stabilité financière.

Les auteurs suggèrent de commencer par la fiscalité sur les entreprises pour laquelle la concurrence fiscale est source de multiples distorsions nuisibles à la performance économique.
Cette Note a été présentée au Premier ministre le mercredi 25 juin 2014.

Source  07/2014: http://www.cae-eco.fr/Renforcer-l-harmonisation-fiscale-en-Europe.html
http://www.cae-eco.fr/IMG/pdf/cae-note014.pdf
Myriam KISS. Anild 07/2014




















































































































































































































































 
 
 



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