POLITIQUE en FRANCE
 
ATTENTATS 13-11-2015
 

Le ministre de l'Economie a présenté des mesures supplémentaires pour lutter contre les entreprises qui n'honorent pas leurs factures.

15 000 défaillances d'entreprises par an seraient liées à ces comportements.

"Il veut garantir le bon fonctionnement de l'ordre public économique".

En rassemblant, ce lundi 23 novembre 2015, les acteurs majeurs de la lutte contre les retards et délais de paiement , Emmanuel Macron a voulu montrer qu'il n'oubliait pas ce dossier majeur. "Ces délais de paiement sont la cause de pertes d'activité totalement injustifiées", a dénoncé le ministre.  
 
Une perte d'activité aux conséquences concrètes et dramatiques. En effet, à cause de ces retards, ce sont 15 milliards d'euros de ressources non mobilisées qui plombent les caisses des entreprises.

15 000
défaillances d'entreprises seraient directement liées à ces mauvais comportements. Maillons plus faibles de cette grande chaîne économique, les TPE et les PME deviennent donc "la banque de fait, au bénéfice des grands groupes et des acheteurs publics", a poursuivi Emmanuel Macron.  

Une mention dans chaque rapport de gestion

Le ministre a ainsi détaillé de nouvelles mesures de sévérité censées faire revenir les mauvais payeurs dans le droit chemin. Pourtant récurrent, ce sujet continue de poser problème. La loi Hamon de 2014, qui obligeait les entreprises à respecter un délai maximal de soixante jours n'a pas réussi à enrayer le phénomène. En seulement un an, le délai moyen de retard de paiement s'est même rallongé pour atteindre 13,6 jours, selon les chiffres du cabinet Altares.  
 
Pour mieux agir et sévir, le ministre de l'Economie a donc dévoilé un volet de mesures, qui se veulent à la fois fermes et ambitieuses. Première décision, celle de faire paraître dans le rapport de gestion de chaque entreprise, les différents délais de paiement, à la fois du côté des clients et du côté des fournisseurs. Le tout sera signé et validé par les commissaires aux comptes. "J'ai signé le décret la semaine dernière", a ajouté le ministre.  

Augmenter le montant des amendes

Autre nouveauté de taille: les amendes infligées aux mauvais payeurs seront plus élevées. Jusqu'à présent, ces sanctions étaient plafonnées à 375 000 euros. Elles pourront désormais atteindre 2 millions d'euros. Un montant que le ministre juge ainsi bien plus dissuasif que le précédent.  

D'ailleurs, la publicité faite autour des mauvais payeurs constitue l'autre point fort de la stratégie. Les entreprises condamnées à une amende par la DGCCRF verront ainsi leurs noms publiés sur le site du ministère. 5 noms ont déjà été publiés ces derniers jours comme Numericable-SFR, Airbus Helicopters - qui écopent de la sanction maximale - ainsi que Paul Predault et Comasud (bâtiment). Plusieurs amendes consécutives pourront être prononcées envers une même entreprise. Chaque société dispose cependant d'une possibilité de recours administratif contre cette sanction.  

Responsabiliser les acteurs publics

Pour simplifier la procédure, le ministre a également annoncé le retour de l'observatoire des délais de paiement, laissé en souffrance depuis un an après la démission de Jean-Hervé Lorenzi. C'est Jeanne-Marie Prost, ancienne médiatrice du crédit, qui prendra la relève. Le prochain rapport de l'Observatoire est attendu début 2016.

Autre changement notable : le rapprochement entre la médiation inter-entreprises et celle des marchés publics. "Ce sera désormais la médiation des entreprises, un guichet unique dirigé par
Pierre Pelouzet, qui permettra d'avoir une vision d'ensemble de tous les acteurs, privés comme publics", a précisé Emmanuel Macron.  

Car la volonté de responsabiliser davantage les acteurs publics dans cette quête du paiement vertueux constitue un véritable objectif du ministre. "La règle nous nous l'appliquons aussi à nous-même", a-t-il déclaré, répondant à l'éternelle critique de "l'Etat mauvais payeur." Les acteurs publics seront désormais tenus de régler leurs fournisseurs dans un délai maximal de vingt jours d'ici à 2017, contre trente actuellement.  

 
Toutes ces décisions seront effectives "dans les mois qui viennent", a précisé le ministre.

Elles seront en place dès signature et publication des décrets mais une seule nécessite de figurer un véhicule législatif : celle concernant le montant des amendes. "Elle devrait figurer dans une loi de la fin de l'année 2015, a complété Emmanuel Macron, sans doute la Loi de Finances Rectificative." Les retardataires n'auront bientôt plus aucune excuse... 

 
Le Premier ministre a dévoilé, le 9 juin 2015,
une série de mesures destinées
à relancer l'emploi dans les TPE-PME.


Annonces emblématiques :
le plafonnement des indemnités versées par les prud'hommes
et la possibilité de prolonger deux fois un CDD.

La conférence sociale thématique consacrée aux TPE a donc abouti à un train de mesures.
 
Après avoir reçu les 1er et 2 juin 2015  les syndicats et le patronat, le gouvernement vient d'annoncer, le 9 juin 2015, ses idées pour relancer l'emploi dans les TPE et les PME.
 
La question est primordiale : selon l'Insee on compte 2,1 millions de TPE en France qui emploient 2,3 millions de salariés. 

. Plafonner les indemnités aux prud'hommes

Ce n'est pas véritablement une surprise: déjà abordé dans le cadre de l'examen du projet de loi Macron, le gouvernement va donc introduire un plafond pour les indemnités versées aux prud'hommes.
 
Tout comme le patronat favorable à cette demande, il y voit une façon de lever certains freins à l'embauche.
Une mesure censée apaiser la fameuse angoisse des patrons à l'égard des prud'hommes. 
 
Les indemnités versées aux salariés par les prud'hommes en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse seront donc plafonnées pour les PME. Le plafonnement variera selon la taille de l'entreprise et l'ancienneté du salarié.  

Les cas "graves" comme le harcèlement ou les discriminations ne sont pas concernés par cette mesure. 

Autre mesure forte: le vice de forme ne remettra plus en cause le caractère réel et sérieux du licenciement et fera l'objet d'une indemnisation forfaitaire d'un mois de salaire. 


>> Lire aussi : Prud'hommes: une addition moins salée pour les entreprises se dessine 

2. Renouveler les CDD et les contrats d'intérim deux fois au lieu d'une

Cette demande était récurrente chez le patronat. Le gouvernement a donc décidé de suivre ses préconisations et propose de permettre aux employeurs de renouveler deux fois les CDD et contrats d'intérim au lieu d'une seule fois actuellement.

En revanche, la durée maximale du contrat à durée déterminée ne bouge pas: elle reste de 18 mois pour le droit commun et de 9 mois en cas d'attente de l'entrée en service d'un salarié en CDI et de 24 mois pour les contrats exécutés à l'étranger.  

 
C'est pour quand ? Un amendement sera présenté en ce sens dans le projet de loi Rebsamen.  

3. Gel des seuils sociaux pendant trois ans

Manuel Valls a également annoncé une sorte de moratoire de trois ans sur les seuils sociaux pour les entreprises allant jusqu'à 50 salariés. Le franchissement de certains seuils (10, 20 ou 50 salariés) entraine de nouvelles obligations que les chefs d'entreprise dénoncent régulièrement. 
>>Lire aussi: Infographie. Seuils sociaux:10, 20, 50 salariés... Ce qui change pour l'entreprise 

Au cours des trois prochaines années, le passage au nombre supérieur ne déclenchera donc pas "de prélèvements fiscaux ou sociaux supplémentaires", a précisé Manuel Valls. 

La mesure ne concerne pas les seuils relatifs à la mise en place des IRP qui ont déjà fait l'objet d'ajustements dans le cadre du
projet de loi sur le dialogue social

De manière pérenne, tous les seuils de 9 et 10 salariés (notamment formation professionnelle et versement transport) seront relevés à 11 salariés. 

Le gouvernement annonce par ailleurs que les méthodes de calcul des seuils devraient être simplifiées dans le cadre de la mission de
simplification pour les entreprises menée sous la houlette de Thierry Mandon

C'est pour quand?
Les mesures seront applicables aux effectifs de 2015
, décomptés annuellement au 31 décembre 2015. Elles seront intégrées aux projets de loi de finances et de financement de la sécurité sociale pour 2016. 

4. Prime de 4 000 euros pour l'embauche d'un premier salarié

Toute embauche en CDI ou CDD de plus de 12 mois d'un premier salarié dans une TPE ou une PME qui n'en comptait pas jusqu'alors entraînera le versement d 'une prime de 4 000 euros. 2 000 euros seront versés la première année et 2 000 euros le seront la suivante. Les entreprises n'ayant pas eu de salarié depuis plus d'un an sont aussi concernées par ce geste.  

C'est pour quand? L'aide sera versée pour tout contrat de travail signé à compter du 9 juin 2015 jusqu'au 8 juin 2016. Un décret sera publié dans les semaines à venir. 

5. Revoir les accords de maintien dans l'emploi

Les accords de maintien dans l'emploi (AME), nés de la loi sur la sécurisation de l'emploi de 2013, seront revus. On recensait seulement dix acords de ce type en mars dernier. Or, le gouvernement y voit une véritable alternative au licenciement.  
 
Le gouvernement entend modifier les principes de la mesure en rallongeant le délai durant lequel l'entreprise ne pourra pas licencier. Jusqu'à présent, ce délai était de deux ans. Il passe à cinq années.  

En ce qui concerne les salariés refusant ces dispositions, il ne bénéficiera pas d'un licenciement économique mais recevra seulement "des indemnités légales et conventionnelles de licenciement." 

L'accord pourra enfin prévoir les conditions et modalités permettant sa suspension ou sa révision. 
C'est pour quand? La mesure sera intégrée par amendement dans la
loi Macron

6. Remplacer gratuitement les salariés en formation par des chômeurs

Le gouvernement entend également répondre "aux difficultés et freins" de formation des TPE.
Les salariés de petites entreprises qui partiront en formation "seront remplacés par un demandeur d'emploi de longue durée, pendant la durée de la formation."

Le salaire du "remplaçant", préalablement formé via la
préparation opérationnelle à l'emploi, sera pris en charge par Pôle emploi er un organisme paritaire collecteur. Le projet doit être expérimenté par Pôle emploi à partir du second semestre 2015.
 
Enfin un nouveau plan de 40 000 formations prioritaires pour les demandeurs d'emploi sera lancé. Les métiers en tension (qui recrutent et qui manquent de candidats) dans les TPE et PME seront ciblés.  

7. Assouplir les conditions de rupture des apprentis

Quand ils recrutent un apprenti, les employeurs disposent de deux mois pour rompre le contrat si ce dernier ne donne pas satisfaction. Problème: une partie de ce temps est passée en formation.

Aujourd'hui, pointe le ministère, les trois quart des ruptures se font après les deux premiers mois. 
Le délai de 60 jours est maintenu mais il sera recalculé et ne portera que sur le nombre de jours effectifs passés dans l'entreprise. 
C'est pour quand ?  La mesure doit figurer dans un amendement au
projet de loi Rebsamen.
 
Source  du 9/06/2015 :  www.lentreprise.com
 

Chômage des seniors :
le contrat de génération, grand flop de Hollande

 Les seniors ont payé un lourd tribut à la hausse du chômage depuis la crise. La mesure phare de François Hollande, le contrat de génération, ne convainc pas les entreprises. Explications. 

Non seulement la courbe du chômage ne s'est pas inversée fin 2013, contrairement aux engagements de François Hollande, mais elle poursuit sa hausse début 2014.

En février 2014, le nombre de demandeurs d'emplois a fait un bond de 0,9%,
soit 31.500 inscrits de plus à Pôle emploi en catégorie A.

On a ainsi atteint un nouveau record à 3,34 millions de chômeurs . Hormis la hausse exceptionnelle du chômage en septembre 2013 due à un problème technique, il faut remonter à avril 2013 pour retrouver une augmentation comparable.  

AVERTISSEMENT
La quasi-totalité de la hausse de février  2014 s'explique par l'explosion du nombre de demandeurs d'emplois de plus de 50 ans. Le tribut payé par les seniors est de plus en plus lourd : pour eux, la hausse atteint 1,3% sur un mois et 12,1% sur un an.

 Au total, depuis l'arrivée de François Hollande au pouvoir, plus de 420.000 chômeurs sans aucune activité sont venus grossir les listes de Pôle emploi. Parmi eux, quelque 161.000 seniors. 

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Quelle réponse aux attentats ?

Des mesures « à droit constant »

promet Axelle Lemaire

Législation : Suite à l’attentat ayant visé la rédaction de Charlie Hebdo, la réaction gouvernementale et législative est sur les rails. Mais pour Axelle Lemaire, qui détaillait le 14/01/2015 à l’Assemblée  nationale son agenda, le but du jeu est avant tout de correctement appliquer les lois existantes.

Le projet de loi numérique est toujours à l’ordre du jour et, lors d’une concertation à l’assemblée sur l’orientation de la stratégie numérique, Axelle Lemaire a précisé son agenda. Évidemment, actualité oblige, la secrétaire d’Etat au numérique est revenue sur les mesures à prendre suite aux événements de la semaine dernière, alors que de plus en plus de figures politiques s’alarment du rôle d’Internet dans la radicalisation des terroristes.

Des mesures, mais pas de nouvelles lois : « Il ne s’agit pas d’adopter une loi d’exception dans un contexte d’exception ; il ne s’agit pas d’adopter un Patriot Act à la française ; il s’agit surtout d’appliquer la loi existante » a ainsi rappelé Axelle Lemaire, qui prend ainsi ses distances avec ceux qui réclament de nouvelles lois pour lutter.

"A droit constant", cela laisse une belle marge de manœuvre

 Mais dans les faits, la secrétaire d’État s’appuie néanmoins sur un certain nombre de mesures à venir qui viendront renforcer l’arsenal sécuritaire à la disposition des autorités : ainsi Axelle Lemaire évoque le décret d’application permettant le blocage administratif de sites incitant au terrorisme, mesure prévue par la loi anti terroriste votée en 2014.

 Notifié à Bruxelles peu de temps après les événements, celui-ci doit encore passer aujourd’hui devant la Cnil puis recevoir le visa de l’Arcep, le 20 janvier 2015, avant d’être mis en application. La secrétaire d’État rappelle également qu’un projet de loi sur le renseignement « est en préparation » et qu’il doit être finalisé d’ici quatre semaines.

De nouvelles mesures mais aussi des moyens : la secrétaire d’État a ainsi évoqué le cas de la plateforme Pharos, utilisée pour signaler les discours et comportements illicites.

Selon LeMonde.fr, la plateforme a connu un pic de fréquentation suite aux attentats et reconnait que les personnels sont « insuffisamment nombreux et, compte tenu du budget alloué, ne peuvent faire face à l’abondance des notifications.»

La secrétaire d’État envisage même l’utilisation de plugins intégrés afin de faciliter le signalement des contenus problématiques sur le web.

Pour lire la suite : Source :  Louis Adam |15 Janvier 2015

http://www.zdnet.fr/actualites/quelle-reponse-aux-attentats-des-mesures-a-droit-constant-promet-axelle-lemaire-

 

L'équipe de France des métiers
 
Ces onze jeunes, pâtissier, jardinier-paysagiste ou graphiste, représenteront la France aux "JO des métiers " qui se tiendront mi-août 2015 à São Paulo, au Brésil.
  • Michaël HENRY, l'ébéniste
  • Yane-Nirina RANDRIAMANATSOA, la créatrice de mode
  • Clément LENG, l'électronicien
  • Antoine MAZENOT, le web designer
  • Anaêlle ARACIL, la graphiste
  • Brayan BERGER, le tailleur de pierre
  • Raphaël PAUGOIS, le plombier
  • Florian RAHON, le jardinier-paysagiste
  • Axel MELLERIN, le charpentier
  • Florence LESAGE, la pâtissière
  • Robin SIPION, le bijoutier-joailler
 
Nous leur souhaitons du fond du coeur d'exprimer tout le savoir faire français. Bon courage !

Myriam KISS. ANILD 07/2015
 

Les investissements directs étrangers (IDE) en France
ont chuté de 77% en 2013

Selon les données publiées le 28 janvier 2014 par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), les IDE en France ont chuté de 77% en 2013 pour tomber à 5,7 milliards de dollars, soit 4,1 milliards d'euros.

Une tendance inquiétante en France, confirmant les chiffres publiés le 27 janvier 2014 par la société Trendeo qui traque les annonces de création et de destruction d'emploi.

En 2013, il y a eu 263 fermetures de sites industriels.

Pire : les créations d'usines se font également trop rares : 124 seulement en 2013 (- 28%), le plus faible niveau depuis que Trendeo a commencé à collecter ces données, en 2009.

Bonnes nouvelles :

  • L'Américain Massey-Ferguson a ainsi inauguré en novembre 2013, à Beauvais, une nouvelle usine de cabines de tracteurs.
  • Le japonais Kubota a aussi annoncé, en décembre 2013, son intention d'investir 40 millions dans le Nord, afin de construire lui aussi une usine de tracteurs.

En Europe, l'Irlande, la Belgique et l'Allemagne ont fortement attiré les capitaux internationaux.

Selon la Cnuced, les pays à fiscalité accueillante ont retrouvé les grâces des investisseurs.
Source : Le Monde 30/01/2014






 
  • PIB France 2014 : 2 133,6 Mds d’€
  • Inflation (moyenne des 12 derniers mois à fin mai 2015) :  0,18 %
  • Dette publique (fin du 1er trimestre 2015) : 2 089 Mds d’€, soit 97,5 % du PIB
  • Balance commerciale  (douze derniers mois à fin mai 2015) - 49,3 Mds d’€
  • Chômage au sens du BIT (1er trimestre 2015) :  10,3 %
  • Dépenses publiques 2014 : 1 226 Mds d’€, 57,2 % du PIB
Voir dans notre menu déroulant, notre rubrique " l-europe suite-2 actualites-diverses" afin de visualiser l' infographie réalisé par l'OBS concernant l'ensemble des dettes en Europe/par pays. Très instructif !

Myriam KISS. Anild 07/2015






















































































































































































 
 
 



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