POLITIQUE en FRANCE
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DETTE PUBLIQUE. Dessin

"Les Français élisent des dirigeants pour qu'ils leur taisent ce qu'ils ont peur d'entendre ;
qu'ils en fassent le moins possible, tout en leur promettant l'audace et la réforme"

"Tout ce qu'on peut espèrer, c'est que ce blocage morbide finisse par provoquer
une prise de conscience collective".

Marcel Gauchet, auteur de " l'Avènement de la démocratie" (Gallimard)


09-2015 RECRUT PUBLIC

 
Afin de donner une impulsion nouvelle à l'apprentissage dans la fonction publique, le Président de la République a annoncé des objectifs de recrutement ambitieux en ce qui concerne l’État.

Vous êtes âgé(e) de 16 à 25 ans et recherchez un employeur susceptible de vous proposer un contrat d’apprentissage ?

Rendez-vous sur le site de la Bourse interministériel de la fonction publique : 
www.biep.gouv.fr, dans la rubrique "Apprentissage".

Vous y trouverez la liste des postes en apprentissage proposés par les différents services de l'Etat, présentés par « métier et famille de métier », par région et département, ainsi que par diplôme recherché ou niveau de diplôme recherché.

Cette liste comprend des postes correspondant à :
  •  tous les niveaux de diplôme, du CAP au master II ;
  • une grande variété de métiers.
Ces postes sont localisés sur tout le territoire national, en Ile-de-France, en province ou dans les départements et collectivités d’Outre-mer.

 http://www.pole-emploi.fr/actualites/l-etat-recrute-4-000-apprentis-a-partir-du-mois-de-septembre-2015-@/article.jspz?id=93376
 

Malgré les contraintes budgétaires,
le gouvernement double la dose d'emplois d'avenir

Malgré un contexte budgétaire tendu, le gouvernement a décidé le 3 juin 2014 un quasi-doublement de l'enveloppe des emplois d'avenir pour 2014, qui passera de 50.000 à 95.000, signe que le chômage des jeunes reste la priorité.

L'annonce a été faite par le ministre du Travail François Rebsamen, lors du Conseil des ministres "Au total, 95.000 emplois d'avenir pourront être conclus en 2014, permettant de prolonger les contrats des jeunes embauchés pour un an et d'embaucher 70.000 nouveaux jeunes en 2014", a-t-il expliqué dans une communication.

Selon lui, "le succès des emplois d'avenir appelle une amplification de leur dynamique, pour qu’ils bénéficient à davantage de jeunes".

Alors que le gouvernement cherche à dégager 50 milliards d'économie à l'horizon 2017, le coût de cette rallonge (25.000 contrats prolongés et 20.000 nouveaux créés) sera de 500 millions d'euros, a-t-on appris auprès du ministère du Travail. Il s'échelonnera sur quatre ans, entre 2014 et 2017.

Pour financer le déploiement du dispositif, 1,3 milliard d'euros avait initialement été inscrit au budget 2014.

En mars 2014, François Hollande s'était félicité que l'objectif de 100.000 contrats signés fin 2013 ait été tenu, après une lente montée en puissance depuis leur lancement en novembre 2012. "Est-ce que l'objectif a été atteint de faire diminuer le chômage des jeunes ? Oui, jusqu'à la fin de l'année 2013, (celui-ci) est tombé - c'est encore trop haut - à 22% alors qu'il était à 25", avait relevé le chef de l'Etat.

De fait, ce sont notamment ces nouveaux contrats, destinés à mettre le pied à l'étrier aux "décrocheurs", qui ont permis une - légère - embellie des chiffres de Pôle emploi pour la catégorie des moins de 25 ans. Un motif de satisfaction pour l'exécutif, qui a fait de l'emploi et de la jeunesse ses priorités.

Mais, malgré une baisse de 3,8% sur un an, plus de 534.000 jeunes demandeurs d'emploi sans aucune activité pointaient encore à Pôle emploi fin avril 2014.

L'UE accorde 424 millions supplémentaires

Centré sur les jeunes pas ou peu diplômés, âgés de 16 à 25 ans, les emplois d'avenir ont atteint leur cible: parmi les 110.000 bénéficiaires recensés par le ministère fin avril 2014 (auxquels il faut ajouter 10.000 "emplois d'avenir professeur" dans l'Education nationale), plus de 82% n'ont pas le bac. Et plus de quatre sur dix aucun diplôme.

Un peu plus de la moitié (53%) de ces contrats destinés en priorité aux associations et aux collectivités sont des CDI et des CDD de trois ans.
L'autre moitié concerne des CDD inférieurs à 3 ans, au grand dam des syndicats.


"Cette rallonge est une bonne chose pour ces jeunes pas ou peu qualifiés, qui peuvent ainsi accéder à un emploi, mais je rappelle que l'objectif était que ces contrats aient une durée de 3 ans, le temps d'avoir un vrai parcours de qualification", regrette Stéphane Lardy (FO). Le syndicaliste a aussi "des inquiétudes sur le financement du volet formation", qui doit accompagner ces contrats.

Mais le gouvernement pourra justement piocher dans de nouveaux fonds européens débloqués mardi: une enveloppe de 424 millions, déclinaison française de l'initiative pour l'emploi des jeunes (IEJ) décidée il y a un an par le Conseil européen, sera disponible pour abonder des dispositifs existants.

Le ministère du Travail compte notamment les affecter au volet formation des emplois d'avenir (sur lequel il ne dispose pas de données chiffrées), au contrat d'insertion dans la vie sociale (Civis) mais aussi à la "garantie jeunes" actuellement expérimentée.

Dans sa communication au conseil des ministres, François Rebsamen a également annoncé une rallonge de 20.000 contrats aidés classiques (contrats uniques d'insertion), pour atteindre 400.000 contrats cette année (350.000 dans le secteur non-marchand et 50.000 dans le secteur marchand).

Malgré son objectif d'inverser la courbe du chômage fin 2013, François Hollande n'est pas parvenu à enrayer la hausse du nombre d'inscrits à Pôle emploi. Ils étaient 3.364.100 sans activité fin avril  2014 en métropole, un record.

Depuis l’élection en mai 2012 de François Hollande, environ 440.000 nouveaux demandeurs d'emploi sans activité ont été recensés.

Sources : 3/06/2014  © 2014 Agence France-Presse.  http://www.journaldunet.com/economie/actualite/depeche/afp

La France a accueilli le Sommet Mondial des Femmes,

à Paris du 5 au 7 juin 2014.

Le 23 janvier dernier, Najat Vallaud-Belkacem, Ministre des Droits des femmes, porte-parole du gouvernement et Irène Natividad, Présidente du Global Summit of Women ont présenté à la presse le Sommet Mondial des Femmes qui se tiendra pour la première fois à Paris.

Événement majeur, le GSW met à l’honneur près de 1000 femmes issues du monde de l’entreprise, des dirigeantes gouvernementales et du monde des affaires pour assurer le développement et la promotion du leadership féminin.

" Depuis deux ans, la France a repris la tête du combat pour l’égalité des droits entre les femmes et les hommes. Le gouvernement est paritaire. Et chaque ministre doit,  pour les nominations qui relèvent de lui, avoir la même attention. Tous nos projets de loi sont examinés à l’aune de cette ambition et une loi-cadre, qui doit permettre d’accélérer le rythme de nos progrès en matière d’égalité, est en préparation.

La France s’est donné des objectifs ambitieux : d’ici 2025, nous devons avoir annulé l’écart de taux d’emploi entre les  femmes et les hommes. Pour y parvenir, il faut évidemment lever tous les obstacles au développement de l’activité des femmes.

06-2014 GLOBAL SUMMIT Women

Je me réjouis d’accueillir en France,  pour la première fois, les rencontres du Global Summit of Women qui se tiendra à Paris du 5 au 7 juin 2014, pour sa 24ème édition. https://globewomen.org/globalsummit/?page_id=60

Il réunit annuellement un millier de  femmes du monde entier, dirigeantes  gouvernementales, femmes cheffes d’entreprises ou cheffes d’organisation  non-gouvernementales, dont les activités sont orientées vers l’économie. 

"Je souhaite que cet événement permette de porter l’ambition pour l’égalité au cœur de la société civile mondiale.  Le gouvernement de la France soutient  pleinement cette initiative."

Retrouvez ici le mot de bienvenue du Président de la République, François Hollande ainsi que le dossier de presse de l’évènement. http://femmes.gouv.fr/la-france-accueillera-le-sommet-mondial-des-femmes-a-paris-du-5-au-7-juin-2014/
Myriam KISS. Anild 04/2014

HAUTE AUTORITE VIE PUBLIQUE
HATPV logo text2
http://www.hatvp.fr/consulter-les-declarations-rechercher.html

Créée par les lois n°2013-906 et n°2013-907 du 11 octobre 2013 relatives à la transparence de la vie publique, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) est une autorité administrative indépendante chargée de promouvoir la probité des responsables publics.

A ce titre, elle reçoit et contrôle les déclarations de patrimoine et d’intérêts des 8 000 plus hauts responsables publics. Parmi ceux-ci, les membres du Gouvernement, députés et sénateurs, députés français au Parlement européen, grands élus locaux, les collaborateurs du président de la République, des ministres et des présidents des assemblées ou les dirigeants d’organismes publics.

Elle publie un rapport annuel remis au président de la République, au Premier ministre et au Parlement et peut formuler des recommandations pour l’application de la législation en matière notamment de relations avec les représentants d’intérêts.

La Haute Autorité est présidée par M
Jean-Louis Nadal.

Outre son président, le collège de la Haute Autorité comprend également :

http://www.hatvp.fr/index.html               http://www.hatvp.fr/consulter-les-declarations-rechercher.html

A raison de six pages par déclaration d'intérêts et de 925 parlementaires (577 députés et  348 sénateurs) la masse d'information livrée le 24 juillet 2014 à la Haute Autorité de la transparence de la vie publique a un petit côté indigeste à la première lecture.

Le Président Nadal avait pourtant prévenu, la publication des données n'est qu'une première étape. "Aux citoyens de se saisir de cette matière et d'écrire la suite de l'histoire, celle d'une nouvelle moralisation de la vie publique".


      

                                                                    DETTE PUBLIQUE. Dessin

Une dette à 2 000 milliards

A la fin du premier trimestre 2014, la dette publique de la France atteignait 1 986 milliards d'euros, selon les derniers chiffres de l'INSEE, après avoir encore gonflé au rythme vertigineux de 2 572 euros par...seconde lors des trois premiers mois de l'année 2014.

Conséquence, la dette publique a assurément franchi le seuil des 2 000 milliards en juin 2014.

  • C'est 30 303 euros sur la tête de chaque français.

Myriam KISS. Anild 07/2014


La France va devoir rendre à l'Union Européenne
le montant d'aides agricoles
1,45 milliard d'euros.

C'est le montant d'aides agricoles que la France va devoir rendre à l'Union européenne pour cause de fraude et d'erreurs commises sur la période 2008-2012. 

Mauvaise nouvelle pour la France.

L'Hexagone va devoir rendre à l'Union européenne plus d'un milliard d'euros d'aides agricoles versées à tort par l'UE a-t-on appris le 27/01/2015 auprès de la
Commission européenne

Cette somme correspond à environ 2% des quelque 40 milliards d'euros perçus par la France entre 2008 et 2012, dans le cadre de la Politique agricole commune (PAC).

Elle devra être remboursée en trois tranches jusqu'en 2017. Ce montant a été finalisé à l'issue d'une longue période de négociations entre Paris et Bruxelles. Au départ, la Commission européenne n'avait pas exclu de réclamer jusqu'à 1,8 milliard d'euros. 

Quinze pays concernés

Quinze États membres sont concernés par cette demande de remboursement, mais la France éponge le plus gros de l'ardoise, qui s'établit au total à 1,45 milliard, selon le détail des chiffres publiés dans le Journal officiel de l'Union européenne.

La France est ainsi pénalisée pour ne pas assez vérifier le bien-fondé des aides versées aux agriculteurs, notamment en matière d'éco-conditionnalité et de calculs des surfaces agricoles éligibles. 

La gestion des fonds agricoles européens et le contrôle de l'éligibilité de leurs bénéficiaires sont régulièrement critiqués par la Cour des comptes européenne.

La Commission s'était engagée l'année dernière à redoubler de vigilance.
Source : Expansion.com avec AFP 27/01/2015


50 000 emplois aidés pourraient être créés en 2015

Cette mesure résulte d'un amendement au projet de budget 2015, déposé vendredi par le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, Bruno Le Roux.

"J'ai proposé un amendement permettant de financer 50 000 emplois supplémentaires, 35 000 emplois aidés et 15 000 emplois d'avenir", a déclaré le député sur RTL.

Coût de la mesure : 200 millions d'euros, "qu'il va falloir financer sur les économies réalisées dans les autres ministères", a-t-il précisé.

Cet amendement devrait être débattu le 3 novembre 2014 dans le cadre du vote du projet de loi de finances pour 2015.

M. Le Roux avait prévenu fin septembre 2014 que les députés PS réclameraient entre "50 000 et 100 000 emplois aidés supplémentaires" lors de l'examen du projet de budget pour 2015. Une proposition que le ministre du Travail, François Rebsamen, avait accueillit favorablement.

Outre les 50 000 nouveaux contrats aidés, M. Rebsamen a annoncé début octobre 50 000 emplois d'avenir supplémentaires pour 2015.  Source : le 24 octobre 2014 / AFP


Les conséquences économiques des trois attentats en France, en janvier 2015

VIGIPIRATE
Source : RTL

Au delà du bilan humain, la facture promet également d'être lourde sur le plan économique pour l'État et les entreprises.

Avec 17 victimes et plusieurs dizaines de blessés en trois jours,
 la vague d’attentat qui a frappé la France la semaine dernière est la plus meurtrière depuis plus de 40 ans.

Les rassemblements, qui ont vu plus de 3,7 millions de personnes défiler à travers l’Hexagone dimanche 11 janvier 2015, témoignent de l’onde de choc qui a parcouru le pays. Mais au delà du bilan humain effroyable, la facture promet également d’être salée sur le plan économique.

Une augmentation des coûts des politiques de sécurité

Pour le ministère de l’Intérieur d’abord. Les autorités ont annoncé une batterie de mesures pour prévenir d’éventuelles nouvelles attaques terroristes et sécuriser de nombreux lieux jugés sensibles. Le déploiement de forces de l’ordre supplémentaires – Jean-Yves Le Drian a annoncé la mobilisation inédite de 10.000 militaires dans tout le pays – dans le cadre du relèvement du plan Vigipirate au niveau attentat devrait faire s’envoler le coût des politiques de sécurité.

Des frais supplémentaires de gardiennage pour les entreprises

La mise en oeuvre des mesures de sécurité renforcées dans les entreprises sensibles, les centres commerciaux et les grandes sociétés entraîne également des charges supplémentaires importantes pour de nombreuses entreprises. Le Medef a déjà sorti la calculatrice. La fédération du commerce et les entreprises de services sont en première ligne.

La plupart des grandes entreprises ont fait appel à un ou deux vigiles pour renforcer leur sécurité. Ces coûts de gardiennage supplémentaires s’établissent entre 300 et 600 euros par jour. Mais les entreprises reconnaissent elles-même que l’impact financier n’est pas énorme.

Les coursiers et livreurs premiers touchés par les procédures de contrôle

En revanche, elles appliquent désormais au sens strict toutes les mesures de sécurité prévues.

Obligation de porter les badges de façon visible, contrôle des sacs, condamnation de plusieurs portes d’entrée… Tout un lot de précautions de circonstance qui ralentit le travail et génère un impact difficilement quantifiable qu’elles appellent le « temps humain ».

Les plus impactées sont les sociétés de coursiers et de livreurs. Les entreprises estiment que leurs employés perdent environ quarante-cinq minutes à suivre toutes les procédures de sécurité. A fortiori quand elles portent des colis, car les personnes extérieures à l’entreprise doivent se soumettre à toutes les procédures de contrôle. Pour les entreprises du secteur, ça représente une vingtaine d’euros par jour et par livreur.

Faux départ pour les soldes

La propagation de la peur et du sentiment d’insécurité dans la population impacte aussi directement la consommation. Selon nos informations, Bercy montre déjà des signes d’inquiétude. Les services de Carole Delga, secrétaire d’État en charge du Commerce, ont lancé une enquête auprès des acteurs de la distribution et du commerce pour évaluer l’impact des attentats sur la consommation. Et notamment sur les soldes, qui ont démarré le jour de la fusillade au siège de Charlie Hebdo et au magasin "Hyper Kasher, porte de Vincennes à Paris.

D’une manière générale, elles ont réalisé un démarrage très médiocre. La fréquentation des magasins en région parisienne est en berne mercredi et jeudi.

Les sites de e-commerce ont également réalisé un chiffre d’affaires inférieur aux standards habituels. Un des principaux acteurs du secteur expliquant que le trafic sur les sites en ligne a chuté de 10 à 20% mercredi soir, aux premières heures de la traque des frères Kouachi et
 des rassemblements spontanés en hommage à Charlie Hebdo.

Source : le 13/01/15 http://www.observatoiredesgaspillages.com

BPI :
ouverture en 2013 avec 42 milliards d'euros

La future Banque publique d'investissement (BPI) créée pour financer les PME disposera d'une force de frappe de 42 milliards d'euros et ouvrira ses portes en début d'année 2013.

Jean-Pierre Jouyet doit la présider.


La BPI va disposer de 42 milliards d' euros de force de frappe. Cette somme se répartira en 20 milliards d'euros destinés à être prêtés, 12 milliards serviront de garanties et 10 milliards d'euros seront consacrés à des investissements en fonds propres sur le quinquennat, selon le ministre de l'Economie Pierre Moscovici qui a présenté le projet de loi en Conseil des ministres.

Ce nouveau bras armé de la politique économique du gouvernement est le premier des 60 engagements de François Hollande pendant la campagne présidentielle.

 

Le projet de loi sera voté d'ici la fin de l'année 2012 par le Parlement
et le premier Conseil d'administration est prévu en janvier 2013.

"Je souhaite qu'il ait lieu dans une capitale régionale et pas à Paris", a déclaré M. Moscovici pour souligner l'ancrage régional voulu pour cette banque.

Guichet unique

La BPI doit réunir dans chaque région sous un guichet unique les services du Fonds stratégique d'investissement qui prend des participations dans des sociétés françaises stratégiques, de la banque publique des PME et de l'innovation Oséo et de CDC Entreprises, filiale de la Caisse des dépôts.

Elle servira à promouvoir des filières d'avenir, a expliqué le ministre. "Ce n'est pas un outil défensif, c'est un outil offensif", "n'en faisons pas un pompier", a déclaré M. Moscovici en réponse à une question.
"Tout en étant un financeur avisé elle doit être moins préoccupée de la rentabilité à court terme", a cependant précisé M. Moscovici.

Un tandem Jouyet - Dufourcq

Elle sera présidée par Jean-Pierre Jouyet, directeur général de la CDC, qui n'aura pas de fonctions exécutives.

Nicolas Dufourcq, actuel directeur général adjoint de Capgemini, a "vocation" à en devenir le directeur général, a indiqué le ministre, même s'il n'est pour l'instant nommé que "préfigurateur" de la future direction, en attendant la création effecive de la BPI.

En septembre, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait annoncé pour le futur établissement une capacité d'intervention "de plus de 30 milliards d'euros". Mais, depuis, il a été décidé d'intégrer la totalité du FSI c'est-à-dire ses actions en direction des grands groupes et non plus seulement sa partie dédiée aux PME.

"Elle intégrera totalement le FSI, donc elle doit avoir une politique de filière", a expliqué M. Moscovici. Elle se veut "à la fois la banque de toutes les PME et PMI et des filières", a-t-il affirmé.

La BPI sera détenue à parts égales par l'Etat et la Caisse des dépôts.

Ubifrance futur partenaire

Elle devrait à terme intégrer Ubifrance qui accompagne les entreprises à l'exportation, a précisé de son côté la Ministre du Commerce extérieur, Nicole Bricq. Elle pourrait également nouer un partenariat avec l'assureur-crédit Coface, selon une source gouvernementale.

L'innovation sera un élément central et une filiale pourrait lui être dédiée, précise une source gouvernementale.

Elus régionaux, syndicats et patronat, ainsi que des personnalités qualifiées, auront leur mot à dire dans l'élaboration de sa doctrine d'intervention au sein d'un comité national d'orientation dirigé par un président de région, probablement celui de l'Association des régions de France, le socialiste Alain Rousset.

Des critiques

La future banque fait déjà l'objet de critiques. Le président de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), Jean-Louis Borloo, a estimé mardi que le projet était "une fausse bonne idée" qui mélangera "conflit d'intérêt", "chantage politique" et pourrait finir en nouveau "Crédit Lyonnais".

Le Syndicat des indépendants estime qu'elle "laisse entière la problématique de l'accès aux crédits de trésorerie, considérée comme cruciale par une large majorité de TPE, représentant elles-mêmes 98% des entreprises en nombre".  Source: AFP - 17/10/2012

http://lentreprise.lexpress.fr/relation-banque-entreprise/bpi-40-milliards-pour-les-entreprises-jouyet-president_35991.html
 

 
 


















































































































































































































 
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