L’Equal Pay Day, c’est aujourd’hui 7 avril 2014. Une date choisie pour rappeler que les femmes doivent travailler 77 jours de plus que les hommes pour gagner le même salaire, à travail et compétences égales.
Quizz d’auto-coaching
Les inégalités salariales entre les hommes et les femmes sont une réalité et une injustice.
A l’occasion de la journée Equal Pay Day, le gouvernement vient de lancer une application gratuite pour smartphone.
Baptisé « Leadership pour elles », cet outil de coaching a pour objectif de redonner confiance aux femmes. En commençant par mieux connaître leurs qualités et faiblesses dans le domaine du leadership.
L’appli propose ainsi un quizz d’auto-coaching qui aborde toutes les situations auxquelles les femmes doivent faire face pour progresser professionnellement : agir en leader, booster sa carrière, savoir s’entourer mais aussi savoir faire face au sexisme, manager ses collaborateurs, défendre un projet ou créer une entreprise.
Travailler sur la confiance en soi
Selon le gouvernement, qui se base sur plusieurs études concordantes, 4,5% des 25 points de différences salariales entre hommes et femmes seraient en effet imputables au manque de confiance des femmes.
Les hommes eux hésiteraient moins à demander une augmentation de salaire, ce qui expliquerait en partie les inégalités au niveau de la rémunération.
L’objectif de cette appli est de donner « à toutes les femmes des outils qui étaient jusqu’à présent l’apanage des cadres supérieurs appartenant à des réseaux de grandes écoles », a expliqué Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes dans une interview au Parisien.
Réalisée en partenariat avec l’Apec et l’Agefos PME, l’application leadership pour elles propose aussi aux femmes des conseils et des vidéos avec le point de vue d’expertes pour inciter les femmes à faire preuve de plus d’ambition.
L’ambition au féminin justement c’était le thème de la journée Elle Active de vendredi dernier.
RegionsJob, partenaire de l’événement, y était présent et a rencontré des femmes actives.
Vous retrouverez leurs témoignages et leurs conseils très bientôt. Source : FmR 7 avril 2014
http://www.blog-emploi.com/equal-pay-day-2/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+modesemploi+%28Modes+d%27emploi%29
http://femmes.gouv.fr/leadership-pour-elles-lappli-pratique-et-gratuite-pour-aider-les-femmes-a-progresser-dans-leur-carriere/
Voyages aux frais de la princesse, palais somptueux, communication tous azimuts, politiques foncières aberrantes, art officiel… Les maires gaspillent, nous payons !
Car crise ou pas crise, l’inventivité des barons locaux demeure sans limite lorsqu’il s’agit de financer sur le dos du citoyen des dépenses de prestige et d’image ou de recruter à tour de bras pour se fabriquer une clientèle.
Conséquence : depuis 1999, les impôts locaux ont augmenté de plus de 10 milliards, et un grand nombre de collectivités sont endettées jusqu’aux yeux pour avoir succombé au doux parfum des emprunts, toxiques ou pas…
Sans compter qu’avec l’intercommunalité, les élus commettent des bêtises… en plus grand. Loin de réaliser des économies d’échelle, les regroupements communaux se sont traduits par une explosion des dépenses !
Pour saisir tous les enjeux de la dépenses publique locale à quelques semaines des élections municipales, procurez-vous notre enquête spéciale !
« Ces maires qui jettent votre argent à la poubelle », Les Enquêtes du contribuable février/ mars 2014 – 68 pages, 3€50. Source : http://www.observatoiredessubventions.com/2014/
La grogne enflait depuis des mois, mais en "off". Cette fois dans "Marianne", 26 élus sortent du bois. Ils nous disent tout haut ce que les Français pensent en masse : on ne comprend plus rien à la politique de François Hollande. Ce ras-le-bol, ils le feront entendre lors du vote du budget 2014.
Jean-Marie Le Guen (Député PS) "Il n'y a pas d'explication, pas de pédagogie. Du coup, on laisse croire qu'il y aurait toujours des recettes miracles, alors qu'il faudrait tenir un discours vigoureux de vérité et de mobilisation..."
Thomas Thevenoud (Député de Saône-et-Loire) "La gauche doit être du côté des petits contre les gros. Parce qu'il s'agit d'un objectif ambitieux et audacieux, sa mise en oeuvre est un combat de chaque instant. Nous devons agir malgré la pression des lobbies".
Pouria Amirshahi (Député des Français à l'etranger) "Nous ne sommes pâs à la hauteur de ce qui est attendu. Il n'y a pas de ligne, pas de vision, mais plutôt une recherche permanente du compromis qui ne permet pas d'inverser le cours des choses. Le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi par exemple : on donne 20 milliards d'euros aux entreprises, sans contrepartie et sans contrôle. C'est une décision prise en 5 minutes, sans débat, sans aucune discussion, à front renversé de ce qui nous amène au pouvoir en 2012".
Barbara Romagan (Député de Besançon) "Ca va dans tous les sens. On avait un message clair et largement populaire à propos du cumul des mandats. Même ça, on a réussi à le brouiller".
Christian Paul (Député de la Nièvre) " Si on veut que les prelèvements sociaux et fiscaux soient acceptés, il faut avoir la certitude que le système est juste. Or, on n'y entend plus rien !..."
Emmanuel Maurel (Vice-président du Conseil régional d'Ile-de-France) "Cessons les joutes d'experts-comptables : on n'y comprend rien !..."
Source : Marianne du 28/09/2013
C’est la cagnotte dont disposent députés et sénateurs chaque année pour financer divers projets.
Mais la plus grande opacité entoure cette réserve parlementaire, dont les critères d’attribution et l’utilisation sont pour le moins floues. Le Parisien lève une partie du mystère. Révélations.
C’est l’un des secrets les mieux gardés de la République.
La réserve parlementaire est une sorte de cagnotte secrète allouée aux députés et aux sénateurs, dont la répartition et surtout l’utilisation sont entourées d’un épais voile de mystère.
Le Parisien fait quelques révélations sur ce pactole.
Créée par Georges Pompidou, cette cagnotte de 150 millions d’euros par an suscite de très nombreuses interrogations : qui y a droit et sur quels critères, dans quelle proportion, à quelle utilisation sert-elle… ?
Même les acteurs du parlement ne sont pas toujours au courant de son existence, rapporte le quotidien. « J’ai été élu en 1998, mais je n’ai été mis au parfum de l’existence de cette cagnotte que quatre ans plus tard » déclare Jean-Pierre Bel, président du Sénat depuis 2011.
« Dans les années 2000, même les questeurs ne savaient pas qui touchait quoi ! » indique de son côté l’ancien sénateur centriste Claude Huriet.
C’est au député René Dosière (PS) que l’on doit aujourd’hui d’en savoir un peu plus sur cette réserve d’argent polémique : il a obtenu de se faire communiquer, pour la première fois en quarante ans, le montant de cette cagnotte département par département.
Et surprise, tous ne sont pas logés à la même enseigne, loin de là : on note une différence de 1 à 10 entre les bénéficiaires. Certains départements, mais aussi certains élus, coiffent leurs voisins au poteau, raflant la mise en vertu d’ un « droit de tirage » pour le moins opaque. Le parti au pouvoir (la droite jusqu'en Mai 2012) semble s’en être plutôt bien tiré, indique Le Parisien.
La publication intégrale de ces mouvements de fonds, élu par élu, permettrait de faire la lumière sur ce véritable trésor de plus en plus contesté.
Jean-Pierre Bel a d’ailleurs pris des mesures en 2011 afin d’y voir un peu plus clair.
Selon les documents, reproduits par Le Parisien, il semble en tout cas que la Mayenne, la Lozère, la Haute-Savoie, mais aussi l’Oise ou encore le Cantal, aient décroché le gros lot…
Source : Stephanie Thibault - Le Parisien
Lancée le 12 septembre 2013 , la "nouvelle France industrielle" va cibler 34 projets ou plans d'avenir, afin de permettre à l'industrie hexagonale de récupérer couleurs et parts de marché.
On connaissait déjà ses objets, on s'apprête à découvrir ses contours. Dans les couloirs de l'Elysée et de Bercy, un projet baptisé la " nouvelle France industrielle " agite les esprits.
Un projet qui se veut ambitieux et tout entier porté vers l'avenir.
Un projet qui, à l'heure où l'Insee publie des chiffres bien ternes sur la production industrielle nationale (-0,6% en juillet 2013) entend redonner de la vigueur au secteur.
34 plans, c'est beaucoup.
Mais en multipliant les lignes, on multiplie les chances que ça morde, se dit l'Etat pêcheur. Et certains plans risquent de ne jamais éclore. Mais, sur le nombre, certains connaitront peut-être un beau destin.
Car l'ambition revendiquée par l'Etat est bien de recréer des emplois industriels et de faire progresser la part de l'industrie dans le PIB d'ici cinq à dix ans grâce à l'élaboration d'objets porteurs.
L'Etat, grand planificateur
Revendiquant crânement sa volonté d'anticipation, l'Etat s'imagine en grand planificateur industriel. Son rôle sera également celui d'un coordonnateur puisque l'idée sous jacente est de regrouper tous les acteurs d'un même domaine (PME, ETI, start-up ou grand groupe).
On peut toutefois s'interroger sur la faisabilité d'une telle union sacrée et l'intérêt pour des acteurs aussi différents tant pas leur taille que leurs enjeux de s'allier autour d'un plan défini par la puissance publique.
Financé par le programme d'investissements d'avenir
Chaque plan sera chapeauté par un acteur industriel ou un chef d'entreprise.
Ainsi, le plan "avion électrique" visant à élaborer l'avion du futur avec notamment un moteur hybride sera piloté par un membre du comité exécutif d'EADS tandis que le plan "voiture pour tous" sera encadré par quelqu'un de chez Renault.
Autres plans dévoilés le 12 septembre 2013 à l'Elysée : celui regroupant les très populaires "objets connectés", piloté par Eric Careel de la société Withings ou celui des "textiles techniques et innovants", représenté par Elizabeth Ducottet, de la PME stéphanoise Thuasne.
Grand planificateur en chef, l'Etat mettra également la main au portefeuille pour accompagner ces 34 plans. Cette contribution modeste - environ 3 milliards - sera issue de l'enveloppe du Programme d'investissements d'avenir (PIA) présenté en juillet 2013 par Jean-Marc Ayrault.
Source : Tiphaine Thuillier - LEntreprise.com, le 12/09/2013
*Investissements d'avenir : les priorités du gouvernement pour les 10 prochaines années
Clémenceau disait : « Si nous voulons enterrer un problème, créons une commission ».
Beaucoup de français pense, avec raison, que tous ces Comités « Théodule » sont des refuges à une bande d’incapables (grassement payée) pour réfléchir (sans apporter de solution) sur ce pourquoi ils ont été cooptés (sans avoir de compétence sur le sujet).
Chantier de titan pour JM. Ayrault : la suppression des instances consultatives inutiles (Comités Théodule). On en compte plus de 700 !
Jean-Marc Ayrault deviendrait-il gaullien ? Il en prend la posture en sabrant sans trembler les Comités Théodule, comme il est d’usage de surnommer les commissions, observatoires et autres conseils qui pullulent dans les ministères. Et qui permettent souvent de recycler les copains.
Paradoxe : pour mieux guerroyer contre la prolifération des comités qui ne cessent de repousser, JM. Ayrault a commencé par… créer un nouveau comité : le Cimap, ou Comité interministériel pour la modernisation de l’action publique !
Dès la première réunion, le 18 décembre 2012, JM. Ayrault fixe pour objectif de supprimer un quart des 668 commissions qui sont officiellement recensées et dont la liste est, depuis 2008, annexée au projet de loi de finances.
A la deuxième réunion du Cimap, le 2 avril 2013, lors d’une première charrette, 108 instances ont été supprimées ou fusionnées.
Exit le Conseil des affaires étrangères, où croupissent des ambassadeurs désoeuvrés.
68 comités Théodule sont passés à la moulinette. Tels l’Observatoire national des abattoirs, le Comité de mobilisation industrielle, le Conseil de modération et de prévention du ministère de la Santé…
Ou, de manière plus politique, la Commission nationale des compétences et talents (un truc inventé par N.Sarkozy pour proposer l’octroi de la carte de séjour).
Plus fort, le comité d’éthique du Quai d’Orsay est passé sur le billot :
il n’a jamais dissuadé certains ambassadeurs indélicats de faire des affaires, voire de piquer dans la caisse…
Enfin, le Conseil d’analyse de la société a été guillotiné :
il avait été créé sur mesure par JP. Raffarin en 2005 pour son ami et ex-ministre Luc Ferry. Lequel était payé 1700 euros par mois pour le présider, tout en se disant détaché de la fac de Paris-VII, qui continuait de lui verser son salaire. Son budget annuel était de 275 000 euros…
Objectif atteint, claironne désormais la com’ du Cimap: 176 commissions supprimées, soit 25,5% au bout de 8 mois, comme prévu.
Le Premier ministre va-t-il s’arrêter en si bon chemin ?
Après tout, il reste encore près de 500 comités Théodule ! Dont le Comité national trames verte et bleue ou le Comité de l’environnement polaire.
Et JM.Ayrault n’a même pas battu le record de F.Fillon qui en avait fait disparaître 225 en 2009…
Pas de nouvel objectif chiffré, pour l’heure, mais les ministres seront incités à revoir leur « stratégie de consultation » et à se tourner vers le Commissariat général à la stratégie et à la prospective, en cours de création, qui ressuscitera le bon vieux Commissariat au plan.
Pour endiguer la prolifération des commissions et les doublons, JM.Ayrault a, en outre, instauré une règle : l’interdiction de créer une nouvelle instance consultative sans en supprimer une ancienne.
Ainsi, la création, le 31 juillet 2013, du Conseil national du développement et de la solidarité internationale a entrainé la suppression du Conseil stratégique pour la coopération non gouvernementale. Couic !
Bartolone, qui se verrait bien Premier ministre à la place du Premier ministre, réclamait pour sa part la suppression d’un tiers des commissions consultatives.
Et plaide, de manière plus radicale, pour que ces diverses missions de consultation et de réflexion soient confiées aux députés, qui, après tout, sont élus pour ça. Surtout qu’ils vont avoir du temps avec le mandat unique…
L’ensemble de ces suppressions ne va pas suffire pour rééquilibrer le budget de l’Etat. D’après les estimations gouvernementales, l’économie serait de 4 à 5 millions d’euros.
Article extrait du Canard enchaîné du 07/08/13 - Source du 28/08/13 http://www.observatoiredessubventions.com/
http://www.observatoiredessubventions.com/tag/projet-de-loi-de-finances/
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi sur la résorption de l’emploi précaire, les agents des collectivités territoriales se voient proposer une titularisation au cours d’entretiens individuels menés par la direction, les chefs de service concernés et la DRH.
Beaucoup d’agents saisissent l’occasion de devenir fonctionnaire sans avoir à passer de concours, en se garantissant ainsi une évolution de carrière et de salaire grâce à l’avancement d’échelon, non obligatoire pour un contractuel.
Myriam KISS. Anild 16/08/2013
Alors que la croissance française reste en berne, que la récession commence à faire son trou, le Fonds Monétaire international s'inquiète de la reprise de la croissance en France ainsi que de son problème de compétitivité actuel.
Une compétitivité qui ne reviendra pas tant que les taxes qu'impose le gouvernement de Jean-Marc Ayrault continueront de s'alourdir, touchant désormais presque toutes les catégories socio-professionnelles du pays.
A ce sujet, les conclusions de la mission de consultation du FMI, rendues publiques le 4 juin 2013, rejoignent très largement celles de Bruxelles.
En effet, le Fonds Monétaire International anticipe une contraction de 0,2 % du PIB, qui serait suivie d'une petite reprise, restreignant la croissance à 0,8 % du PIB pour 2014.
Mis en cause ici, la politique fiscale du gouvernement.
Sur ce point, une incertitude plane "sur la politique fiscale qui pèse sur les décisions de dépense des ménages et des entreprises." Un matraquage fiscal appliqué par un exécutif bien en peine de réduire les dépenses publiques.
Le FMI attend donc que la France poursuivre l'assainissement de ses finances publiques, "à un rythme régulier."
La France ne pourra en effet lever des impôts indéfiniment. Ce levier a été jusqu'à aujourd'hui fort utile pour réduire le déficit, mais les dirigeants socialistes au pouvoir doivent désormais trouver d'autres moyens, la pression fiscale était arrivée, selon l'institution multilatérale, à un niveau "excessif".
Tout n'est pourtant pas noir dans le bilan du FMI. L'institution reconnaît en effet de sérieux progrès comme par exemple le Crédit d'impôt compétitivité emploi, les accords pour l'emploi, etc… A l'avenir, le mot d'ordre du FMI serait de commencer avant tout par la simplification du millefeuille administratif français, surtout avec la réforme des retraites qui approche à grands pas...
Source : JB. Roux - mardi 4 juin 2013 http://www.economiematin.fr/
Transparency International est une organisation non gouvernementale internationale ayant pour principale vocation la lutte contre la corruption des gouvernements et institutions gouvernementales mondiaux.
Comme chaque année depuis maintenant plus de dix ans, cette organisation publie un rapport sur l'évolution de la corruption dans le monde et réalise un classement des pays selon leur niveau de corruption.
Cet indice de perception de la corruption pour 2012 est paru le 5 décembre 2012.
And the winner is ?
L'indice de corruption de Transparency International est un indice composite, agrégeant des données d'enquêtes et évaluations provenant de 13 sources différentes.
Les différentes enquêtes et évaluations sont le plus souvent basées sur la perception de groupes d'experts, étant donné l'impossibilité d'évaluer précisement la corruption. "Mais pourquoi ne prend-on pas en compte le nombre de scandales de corruption dévoilé ou bien le nombre de condamnation pour corruption comme indicateur ?"
Car il peut y avoir davantage de condamnation pour corruption dans un pays avec peu de corruption réelle mais une justice libre et des médias indépendants, que dans une dictature ultra-corrompue où le moindre juge tentant de révéler un scandale se fait trancher la gorge...
Les treize sources sont diverses et variées, allant de l'International Country Risk Guide (ICRG), à l'Economist Intelligence Unit (EIU) en passant par le World Economic Forum (WEF).
Pour obtenir une note pour chaque pays, Transparency International regroupe les données disponible sur les pays en question en provenance des différentes sources, puis calcule une moyenne pour obtenir un indice composite. Vous n'avez rien compris ? Un exemple donc.
Pour la France, 8 sources sont utilisées pour calculer l'indice composite, dont l'ICRG, l'EIU et le WEF. Une note entre 0 et 100 est calculé pour chaque source, et ensuite, la moyenne de l'ensemble des sources est calculée pour arriver à notre indice composite de corruption.
Par exemple, la France termine avec un score total de 71 (notre CPI 2012 score), qui est calculé comme la moyenne des notes des enquêtes et évaluation disponible.
Mais 71, c'est bien ou pas comme situation ? 100 correspond à la meilleure note possible (= absence totale de corruption) et 0 la note la pire (= corruption totale de la société).
Avec ce score de 71, la France se classe 22ème dans le monde; donc c'est plutôt pas mal mais pas la folie non plus.
Trois pays se partagent la première place, avec un score de 90/100, à savoir (comme d'habitude dans ce genre de classement) la Finlande, le Danemark et ... la Nouvelle-Zélande !
Mais ce que le Captain' trouve aussi particulièrement intéressant, c'est la place de la Grèce dans ce classement.
Après les nombreux scandales de corruption entourant le pays, dont le dernier date d'il y a seulement quelques jours (présomption d'innocence certes, mais la source ici tout de même "Grèce : le trésor suisse de la famille Papandréou"), la Grèce se classe en effet en bon dernier des 30 pays d'Europe, derrière la Roumanie, la Bulgarie et l'Italie.
Au niveau mondial, la Grèce se classe 94éme, à égalité avec la Colombie, le Bénin, Djibouti, le Sénégal et l'Inde... Euh, comment dire !
Conclusion: Ce classement est bien évidemment à prendre avec du recul, étant donné les méthodes de calcul et l'impossibilité technique de mesurer la corruption autrement que par la perception.
Si vous voulez en savoir plus sur cet indicateur, toutes les données et autres sont dispos sur le site officiel de Transparency International. http://cpi.transparency.org/cpi2012/in_detail/#myAnchor1
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202424845464-grece-le-tresor-suisse-de-la-famille-de-papandreou-516664.php Source : le 5/12/2012.Captain Economics , doctorant en économie et créateur du blog Captain Economics.
Les sénateurs envisagent de se mobilier contre la diminution de l'un de leur avantages en nature : une prime au chauffage de plus de 4 600 euros !
C'est un avantage en nature assez peu connu des sénateurs... Mais chaque sénateur profite chaque année d'une prime au chauffage.
En 2011, tous les sénateurs ont ainsi touché pas moins de 4 623 euros de prime.
Opposés à une prime à 3 945 euros
Cette année, afin de faire des économies sur le fonctionnement du Sénat, certains sénateurs proposent de ramener cette prime à 3 945 euros.
Une proposition qui n'est pas du tout du goût des syndicats, qui rappellent sur M6 que "cette prime est la même quelque soit le salaire des agents".
Les syndicats comprennent bien qu'il faut faire des économies, mais ils souhaiteraient que ces économies soient proportionnelles au salaire de chaque sénateur, et non identiques pour tous.
Pour information, le salaire des sénateurs varient entre 4 000 et 6 000 euros par mois...
Myriam KISS. Anild 7/12/2012 - Source : © Joel Saget / AFP et http://www.planet.fr
http://www.observatoiredessubventions.com/category/gaspillage-argent-public/
Le Ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg dispose d’un budget de 679 058 euros par an destiné aux primes de ses collaborateurs.
DR
Pour les primes de ses 57 collaborateurs, dont 15 membres de cabinet, Arnaud Montebourg bénéficie d’une enveloppe de 679 058 euros par an.
Chaque collaborateur d’Arnaud Montebourg touche ainsi 11 913,30 euros de prime chaque année.
Au 31 décembre 2012, Arnaud Montebourg aura utilisé 422 000 euros sur l’enveloppe globale allouée aux primes de ses collaborateurs, soit 62% du budget total.
Les primes de Marisol Touraine
La Ministre des Affaires Sociales & de la Santé Marisol Touraine bénéficie d’une enveloppe spéciale de 878 408 euros pour les primes de ses collaborateurs.
Marisol Touraine dispose d’un budget de 878 408 euros pour les primes de ses 64 collaborateurs, dont 15 membres de cabinet.
Chaque collaborateur de Marisol Touraine touche ainsi une prime de 13 725, 13 euros.
Les collaborateurs de Marisol Touraine bénéficient ainsi des primes les plus importantes du gouvernement.
Au 31 décembre, Marisol Touraine aura utilisé 549 005 euros sur le budget qui lui est alloué pour les primes de ses collaborateurs, soit 63% du budget.
L' Administration française ne fait rien pour informer les citoyens des subventions qu’elle verse aux associations. Elle fait même tout le contraire.
Le Jaune budgétaire, épais document dans lequel sont compilées toutes ces données, est dénué d’index, si bien qu’il faut le lire entièrement, chapitre après chapitre, pour avoir une information exhaustive.
Il faut savoir, en outre, que les associations (loi de 1901 ou syndicats) qui reçoivent des subventions publiques ne sont pas tenues de publier leurs comptes. L’opacité, ici, règne à tous les étages.
En 2008, la revue détaillée des subventions met en évidence nombre de curiosités caractérisant la gabegie du grand arrosage du monde associatif.
Officiellement, les ministères attribuent les subventions selon des critères liés au bien commun, ou supposés tels, comme l’utilité publique, la promotion culturelle et sociale ou la solidarité nationale. En réalité, les motivations sont souvent beaucoup plus douteuses.
55 % des subventions pour 0,01 % des associations
Si nous ramenons, pour la seule année 2006, le montant perçu par ces 86 associations au montant global des subventions accordées, nous constatons que ce hit-parade de la générosité représente à lui seul 55 % de l’argent distribué !
Il convient également de comptabiliser le nombre de subventions présentes dans le Jaune budgétaire pour apprécier le poids relatif des champions de la subvention.
Compte tenu des subventions multiples accordées à certaines associations, les 8 000 subventions de 2006 se répartissent sur environ 6 000 associations.
Sur ces 6 000 chanceuses, 1,43 % d’entre elles se répartissent la plus grosse part du gâteau.
Sur les 800 000 associations que compte notre pays, 0,75 % d’entre elles seulement ont la chance de bénéficier d’une ou plusieurs subventions !
Au total, 0,01 % des associations françaises trustent près de 55 % de la manne ministérielle !
Myriam KISS. Anild 12/2012
Il convient évidemment de s’interroger sur les raisons d’un tel déséquilibre, pour le moins suspect.
Ceux qui pensaient que le dynamisme de la vie associative en France et la multiplication des initiatives locales destinées à la solidarité, à l’insertion, à la culture ou encore aux loisirs, justifiaient les dépenses colossales engagées par les ministères en seront pour leurs frais : la réalité est bien différente.
Le système des subventions aux associations est détourné au profit de l’administration et de son autofinancement.
En effet, les associations les plus généreusement dotées sont principalement des organismes créés à l’initiative du gouvernement, dirigés par des fonctionnaires ou sous tutelle administrative.
Face à la gabegie manifeste dans le financement aux Associations, face à l’argent du contribuable gaspillé à tire-larigot, à nos impôts détournés vers des associations sans sens ni but - si ce n’est lucratif - il est devenu absolument nécessaire de créer un Observatoire des Subventions aux Associations (O.S.A).
L’ Observatoire des Subventions aux Associations a pour but de recenser, de contrôler et d’analyser les subventions qui sont versées aux associations de France, par l’État français, les collectivités locales (communes, départements, régions), et l’Union européenne.
Loin de nous toute intention de s’attaquer ou de dénigrer le travail souvent remarquable de nombreuses associations et bénévoles. Mais nous estimons que le citoyen-contribuable a un droit de regard sur la destination de l’argent public (notre argent) en matière d’aides et de subventions aux associations : L’État prend de l’argent à tous les contribuables pour, arbitrairement, le donner à certaines associations.
Les résultats, tout le monde les connaît : ils ont nom copinage, clientélisme et gaspillage.
L’OSA se donne pour objectif de :
- Recenser les subventions attribuées.
- Analyser le contexte de cette attribution, ainsi que son opportunité.
- Porter à la connaissance des contribuables concernés mais aussi de l’opinion publique, des médias et des élus, les éventuelles dérives liées à une subvention, à son mode d’attribution, ses bénéficiaires, son financement et/ou son utilité.
- Remplacer la subvention par la défiscalisation : au plan comptable, la défiscalisation est bien plus efficace que les subventions pour aider les associations.
Il est équivalent pour l’État de subventionner une association à hauteur de 100 euros ou de défiscaliser les dons faits à la même association en se privant de 100 euros d’impôt sur le revenu.
Les sources d’information de l’OSA :
- Le « Jaune budgétaire » et autres documents ministériels.
- Les publications comptables des collectivités, rapports d’activité, documents officiels.
- Les Associations de défense de Contribuables locaux.
Tout contribuable qui aurait à sa connaissance des informations utiles en la matière, et sous réserve de vérification préalable bien entendu.
Un important travail de correction et de fiabilisation de ces données, indispensable à l’exploitation, est réalisé par l’OSA.
De nombreuses autres informations peuvent contribuer à une meilleure compréhension des mécanismes des subventions aux associations. http://www.observatoiredessubventions.com/category/gaspillage-argent-public/
Myriam KISS. Anild 12/2012